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Journées d’études – Première annonce du Christ en Africa - Conclusions

Journées d’études – Première annonce du Christ en Africa       


 Conclusions – Salésiens de Don Bosco (SDB)

Addis Ababa, Ethiopia
Le Conseiller Général pour les missions
9 Novembre 2012

Merci à tous ceux qui ont contribué à ces Journées d’Études, à ceux déjà mentionnés par sœur Alaide Deretti, FMA – Conseillère pour les Missions. De façon particulière, ma reconnaissance va à l’endroit de tous les Provinciaux de la CIVAM pour la participation effective des délégués de l'animation missionnaire. Mes sincères remerciements à ceux qui ont contribué aux traductions simultanées des textes écrits pendant les sessions de partage dans les langues officielles : français, anglais, portugais et italien.

   Ces jours-ci nous ont plongés dans le cœur de l'Église de Jésus-Christ. Nous sommes des éducateurs à la foi de jeunes chrétiens et d’autres confessions religieuses dans 43 pays africains (quelques 1400 SDB et 500 FMA). Ceci nous a fait vivre une expérience avec Don Bosco pour vivre vraiment au cœur de l'Église missionnaire d’aujourd’hui. À bien des égards, nous contribuons à la première annonce du Christ dans nos Églises locales avec le système préventif de Don Bosco. Parallèlement nous reconnaissons le défi de marcher plus étroitement avec l'Église locale dans chaque pays !
                               
  Pour quelle raison valorisons-nous d’une manière particulière ces Journées d'études en Afrique ? Sans doute parce que, l'Afrique est la plus jeune parmi les huit régions salésiennes dans le monde. De plus, l’Afrique a de nombreux confrères bien préparés sur le plan intellectuel, sans oublier qu’elle connait la plus forte concentration de la mission ad gentes, ad extra et ad vitam de toute la Congrégation. Durant ces jours, nous avons vécu la réalité de cette double grâce. Parmi les différentes journées d’études de notre mission en Europe, en Asie du Sud, en Asie de l’est, en Océanie, celle de l’Afrique reste la plus dynamique où a été menée une réflexion très honnête et sérieuse, avec une vision d’avenir plein d’espoir.
 
Pourquoi  faut-il s’impliquer davantage dans la première annonce de Jésus-Christ ?
Trois raisons fondamentales nous ont été offertes par le Recteur Majeur dans les conclusions du CG26 -2008 : d’abord, elle est (1) le commandement de Jésus qui nous envoie dans le monde entier pour prêcher Sa Bonne Nouvelle à toutes les nations (Mt 28, 18-20) ; ensuite, (2) notre foi en l'Évangile qui purifie, perfectionne et transforme toutes les cultures sans exception – donc aussi toutes les cultures de l’Afrique. Enfin(3) le cœur pastoral de Don Bosco, un cœur qui est ouvert à tous les jeunes du monde, en particulier ceux qui n'ont jamais rencontré Jésus. Notre effort pour aider toute l’Église à être en état de mission, est exprimé  surtout ainsi : « notre mode de vie chrétienne » comme première annonce.
 
Ensemble avec « Le voyage de la foi » japonais exposé par Sœur Rosa, FMA, je tiens à vous présenter également le « Triptyque américain d'Aparecida » (un don du pape Benoît XVI) qui est l'une des icônes les plus éloquents d'un mode de ce qu’est un style de vie comme première annonce. Au centre se trouve l'Ascension de Jésus au ciel, qui envoie ses disciples à toutes les nations. Sur le côté droit sont trois événements évangéliques d'écoute de la Parole de Dieu et sur ​​le côté gauche il y a trois épisodes témoignant de l'annonce évangélique. C'est bon pour nous tous !

Enfin, je voudrais partager quelques points spécifiques qui doivent être mis en évidence :

1. Beaucoup parmi  nous ont souligné la grande importance du témoignage missionnaire des laïcs comme première annonce. Concluant nos Journées d'études de la Mission pendant le quatrième Congrès mondial des Coopérateurs salésien (Rome, Novembre 8-11) nous ne pouvons pas oublier nos partenaires laïcs dans la mission, les catéchistes, les parents comme premiers agents de la formation initiale.

2. Je crois que certains d'entre vous ont regardé le film « Des hommes et des dieux », une histoire vraie sur la présence d'une communauté religieuse parmi les musulmans en Algérie. Le message e plus significatif pour nous Salésiens, est le témoignage et le dialogue de cette merveilleuse communauté sur la vie vécue parmi les musulmans ainsi que le sérieux discernement communautaire qui touche les raisons de la présence missionnaire. Le témoignage communautaire a été mis en évidence par l'intervention du père Guillermo Basañes au deuxième Synode africain (2009), qui a partagé le témoignage d’une communauté multi-culturelle au Malawi (ZMB) – quatre SDB de quatre pays différents – comme une icône de la « réconciliation et la paix véritable ».

3. En outre, les Provinciaux (et leurs conseils) sont appelés à partager les expériences de nos Journées d'études avec les Délégués de la Formation et la pastorale des jeunes et leur équipe. J’espère que, notre enthousiasme et nos réflexions arriveront à la pastorale des jeunes à travers votre passion pour partager.
                                                                                        
    Je conclus avec un aperçu sur l'avenir de la première annonce qui est profondément liée au témoignage de vie (Benoît XVI, Verbum Domini). Le prochain  Chapitre Général 27 a été organisée autour du thème : «Témoins de la radicalité évangélique ». Il s'agit d'une réponse aux signes des temps, qui nous fait comprendre le manque de crédibilité, de visibilité et de cohérence de notre vie et mission. Les trois icônes du chapitre sont l'invitation du Recteur Majeur à devenir de plus en plus mystiques (1) d’être des chercheurs Dieu de tout notre cœur, (2) d’être des prophètes authentiques surtout par notre vie fraternelle vécue dans nos communautés et (3) serviteurs des jeunes, en particulier, des plus pauvres.

J'espère que votre témoignage courageux, patient et authentique, enraciné dans une profonde spiritualité missionnaire aidera le lancement de la Congrégation salésienne dans le cheminement indiqué dans la lettre de convocation du CG27 (Lettre du Recteur Majeur, ACG 413).
Je dis merci à  Marie, Auxiliatrice et Mère de tous les enfants de Dieu et je lui demande qu’elle nous inspire, nous guide et nous protège pendant nos voyages.
P. Václav Klement, SDB

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Jours d’Étude en vue d’une Praxis Missionnaire Renouvelée en Afrique et au Madagascar 2012
  
Sr. Ruth del Pilar Mora, FMA  &  Fr. Alexius Mulongo, SDB
 

INTRODUCTION
        Pendant nos journées d’étude concernant la proclamation du Christ en Afrique et au Madagascar, nous les SDB et les FMA, éclairés par la Parole de Dieu et l’enseignement du Magistère et la protection africaine du monde des ancêtres; bien conscients des défis et des occasions favorables dans le contexte Afrique-Madagascar; déclarons dans l’Esprit que nous suivons le Christ notre Frère aîné; et inspirés par le chemin bien familier pour l’éducation africaine informelle de l’apprentissage qui est explicité de la façon suivante :
         Dans le métier de forgeage, compris selon la façon africaine de penser,  en tant que « bubasi » ou « burumbi », ou appliqué d’une autre façon quand il s’agit d’initiation (circoncision), « bukhebi », ce qui est commun à tous ces métiers c’est qu’on y était initié, après un long apprentissage de sorte que peu à peu, mais surement, l’on devient comme possédé par cet esprit de forgeage. C’est pourquoi celui qui possédait cet art le considérait toujours comme un don, et en réalité un don non mérité qui rend humble celui qui le possède et qui fait qu’il devienne un serviteur qui distribue les fruits de ce don. Chez les Bukusu, une sous-tribu des Luhya (Kenya), ceux qui étaient chargés de circoncire les garçons, les « chirurgiens », ou dans la langue Kiluhya, « Bakhebi », n’apprenaient pas cela à l’école, mais ils étaient introduits dans cette fonction lorsqu’ils démontraient que l’esprit particulier de cette charge habitait déjà en eux/elles. Cela devenait évident au cours de la saison pour les circoncisions, ou un peu avant, alors que celui qui était possédé par ce métier spécial commençait à frémir ou à trembler. C’est lors de ces événements que cette personne était initiée dans cette tâche quand on lui remettait les instruments du métier, et suivait par après un apprentissage avec un maître dans cet art. On apprenait le métier en étant avec le maître. Le candidat commençait par porter les instruments du métier, et parvenait parfois, mais graduellement, à devenir l’assistant du maître. (Nous reviendrons sur certains aspects importants de l’initiation africaine/apprentissage à divers endroits de ce document).
Le Saint-Père Benoît XVI, dans l’Exhortation Apostolique Post-Synodale, Africae Munus, reconnaît cette richesse africaine en ces termes :
« Un précieux trésor est présent dans l’âme de l’Afrique où je perçois ‘le poumon spirituel pour une humanité qui semble en crise de foi et d’espérance’, grâce aux richesses humaines et spirituelles inouïes de ses enfants, de ses cultures aux multiples couleurs, de son sol et de son sous-sol aux immenses ressources. Cependant, pour se tenir debout avec dignité, l’Afrique a besoin d’entendre la voix du Christ qui proclame aujourd’hui l’amour de l’autre, même de l’ennemi, jusqu’au don de sa propre vie, et qui prie aujourd’hui pour l’unité et la communion de tous les hommes en Dieu (cf. Jn 17, 20-21). (Africae Munus, 13).  
Pendant ces Journées d’Étude, soutenus par la Parole de Dieu, nous avons réalisé que la proclamation est une initiative divine et que nous ne sommes que des instruments dans les mains de Dieu (Ac 8, 26-40).
         À la lumière de ce que nous venons d’affirmer, nous en sommes arrivés à la conclusion que la proclamation initiale consiste en ceci :

  1. Un processus grâce auquel on excite l’intérêt de ceux qui ne connaissent pas le Christ ou qui s’en sont éloignés.
  2. Un voyage inspiré par l’Esprit-Saint qui souffle là où Il veut. Nous sommes conscients que par notre manière de vivre, nous annonçons la personne du Christ et c’est ainsi que nous entreprenons plus facilement le processus de sa découverte pour en arriver ensuite à ce que soient faits les choix appropriés.  

Nous sommes bien conscients que la proclamation initiale implique chaque Salésien et chaque FMA ainsi que nos communautés respectives et nos Congrégations réparties dans les Églises locales. Cependant, pour nous SDB et FMA l’important ce n’est pas uniquement le lieu où l’on fait la proclamation, mais là où se trouvent des jeunes.
 En tant que Congrégations qui enseignent la catéchèse, nous affirmons que la proclamation initiale est le moment critique qui déclenche la conversion et où commence le long voyage de la foi qui durera toute la vie (catéchèse).


PROCLAMATION INITIALE AUJOURD’HUI: Contexte Afrique-Madagascar
On pourrait considérer les défis qui remontent à  la surface comme des facteurs extérieurs ou intérieurs qui agissent sur notre mission en Afrique et au Madagascar.
Tandis que des occasions favorables nous ouvrent des avenues plus larges pour pénétrer davantage dans le contexte africain et propager le message évangélique du Christ, nous constatons que de nouvelles intuitions nous laissent comprendre que l’Esprit est toujours à l’œuvre et nous inspire.


Défis provenant de l’extérieur
L’urbanisation effrénée ainsi que les progrès technologiques ont exercé une grande influence sur les cultures africaines et malgaches au point oùles jeunes possèdent une culture hybride. Ils sont comme étrangers aux cultures africaines ou à la culture de mondialisation que leur présentent les média. Ils grandissent sans pousser de racines authentiques. Il s’ensuit que les valeurs essentielles risquent de disparaître complètement : le sens communautaire; le respect de la vie; le sens du sacré et le soin de l’environnement.
La réalité c’est que beaucoup de chrétiens africains donnent l’impression de vivre une double vie, surtout quand ils doivent affronter les défis de la vie tels que la souffrance et la mort. Bien qu’ils fréquentent l’église, ils ne se gênent pas pour consulter en même temps les charlatans traditionnels quand surgissent des problèmes dans la vie courante. De toute évidence, les valeurs de l’Évangile n’ont pas encore imprégné certains aspects importants des cultures, d’où le peu de conviction pour éviter de tomber dans le syncrétisme.
Dans certains pays du monde où nous œuvrons, il existe des conflits d’ordre politique et l’on rencontre des groupes de milices qui font sérieusement obstacle à la proclamation initiale. L’écart frappant entre les pauvres et les riches crée des situations sociales inquiétantes pour l’avenir du continent.


Défis provenant de l’intérieur
En tant que SDB et FMA, nous nous sentons dépourvus quand il s’agit de bien saisir les réalités concernant la manière holistique africaine de considérer le monde. Nous nous trouvons face à un manque de réflexion approfondie qui pourrait nous aider à mieux saisir la réalité de la religion africaine, le concept du péché autant dans sa forme individuelle que dans sa forme collective, les rites de purification et d’expiation, la perspective cosmologique, c'est-à-dire, le  monde inorganique et l’organique, le vivant-vivant, le vivant-mort, les ancêtres et les esprits. Ce sont ces réalités qui constituent le tout de la personne africaine.
Au cours de la formation initiale ou permanente, on n’accorde pas suffisamment d’attention à la compréhension et aux exigences de la proclamation initiale et aux procédés catéchétiques de l’Église. On peut citer comme exemple l’absence, ou le peu de connaissance, du matériel catéchétique de l’Église. C’est à partir de cela que dépend un changement de mentalité de notre part.  
Le défi qui nous est proposé est celui de devenir prophètes dans notre vie de communauté, c'est-à-dire, par la qualité de notre vie fraternelle comme chrétiens et en tant que religieux. Notre manière de vivre et notre façon de voir la mission semblent fragmentées. Pourtant notre vie communautaire, si elle est bien vécue, devient un instrument puissant pour faire la proclamation initiale : « Voyez comme ils s’aiment les uns les autres » (Tertullien, Apologie, 39). On constate un manque d’enthousiasme et de conviction profonde quand on dit qu’il faut faire des sacrifices et qu’on doit proclamer le message du Christ.
Le défi qui nous est lancé est celui d’accompagner les familles afin qu’elles deviennent chemin de foi ou école de vie à la suite du Christ… (Africae Munus, 46).
Beaucoup de FMA et de SDB sont davantage occupés aux tâches administratives plutôt que de se trouver avec les jeunes (On apprenait le métier en étant avec le maître). 
Occasions favorables :

  1. En Afrique/Madagascar, les jeunes forment, démographiquement parlant, la majorité et ils sont ouverts et réceptifs vis-à-vis les promesses de la vie. Le défi que nous devons relever en tant que SDB et FMA c’est la façon d’approcher ces jeunes et de leur proposer le Christ qui est le secret de la vraie liberté. Le Saint-Père nous le rappelle : « Si le Christ est présenté aux jeunes avec son vrai visage, ils le voient comme une réponse convaincante et ils sont capables de recevoir son message, même s’il est exigeant et marqué par la Croix » (Africae Munus, 60.Les centres d’éducation dont nous disposons sont des lieux privilégiés pour une croissance horizontale (c'est-à-dire, là où se développent des rapports convenables; les problèmes de base de la vie sont soulevés) et les orientations verticales sont promues. 
  2. La valeur des célébrations religieuses et de la vie… par exemple, un sens communautaire très poussé et le don de raconter de petites histoires, de citer des proverbes et de prononcer des aphorismes. Afin de promouvoir le dialogue entre les cultures et les religions, les SDB et les FMA doivent eux-mêmes estimer les valeurs positives de ces cultures et les respecter en tant que moyens pour favoriser le dialogue et créer une ambiance favorable à la proclamation initiale. On peut mentionner certaines célébrations, telles que les mariages, les naissances et même les moments douloureux  comme la maladie, la mort et les calamités.
  3. Dans beaucoup de sociétés africaines, il existe une façon de procéder   pour l’initiation des jeunes à des aptitudes spécifiques au prix d’une période d’apprentissage. Cela s’étend sur une longue période où le candidat acquiert un peu à la fois les aptitudes requises pour devenir, par exemple, un forgeron. Il doit rester/être avec le maître jusqu’à temps   qu’il connaisse bien le métier de forgeron. On peut appliquer cette notion à la compréhension de l’initiation en tant qu’un rite important de passage, de l’enfance à l’âge adulte, lorsqu’on attribue des responsabilités à l’initié qui demande ensuite d’occuper sa place dans la communauté. La richesse du Système Préventif vue comme une forme de spiritualité et plein d’humanité s’accorde bien avec les valeurs africaines de la vie, ses célébrations, sa spontanéité, son esthétique et sa disponibilité (Africae Munus, no. 7)

NOUVELLES VISIONS ET INTUITIONS

  1. Une forte prise de conscience que l’ouverture à l’Esprit de Dieu dirige nos cœurs vers de nouvelles frontières où il devient possible de proposer la proclamation initiale. Dans la situation actuelle, ces nouvelles frontières   nous incitent à établir des rapports avec les gens, avec les cultures et les nouvelles avenues de communications, telles que les réseaux sociaux : Facebook, twitter, l’éducation et la santé.   
  2. Les SDB et les FMA se rendent compte de la nécessité de travailler de très près avec l’Église locale pour éviter que se développe une mentalité de supériorité, quand il en faut une d’humilité qui cherche à apprendre auprès de l’Église locale. (Et c’est pour cela que celui qui possède le don est conscient qu’il s’agit justement d’un don, un don non mérité qui rend humble celui qui le possède et fait de lui un serviteur, dispensateur des fruits de ce don). 
  3. Nous réalisons que les démarches en vue de la formation de nos confrères et sœurs africains doivent tenir compte de notre milieu culturel. On doit leur procurer une formation qui les rend fiers d’être Africains, des chrétiens africains ayant assimilé le charisme salésien. Pour que la proclamation puisse s’enraciner à la fois chez le proclamateur et le destinataire, il faut donner une grande importance au milieu culturel. {La formation au dialogue avec les cultures, Optatum Totius, nn.14 et 15}. Cela exige une formation à la Religion africaine et aux cultures là où les valeurs de l’Évangile peuvent se permettre de lancer des défis aux aspects négatifs des cultures africaines (Les procédures africaines pour en arriver à posséder l’art d’être forgeron).

COMMENT AVANCER

  1. Sensibilisation des communautés quant à la nécessité d’une Proclamation Initiale adéquate avant même de s’engager dans la Catéchèse (ce qui était caractéristique et commun à tous ces métiers c’est qu’on y était initié moyennant un apprentissage, de sorte que peu à peu mais surement on devenait comme possédé par cet esprit du forgeage).
  2. Nécessité de mettre sur pied un bureau catéchétique au niveau de la Province et de participer aux initiatives catéchétiques de l’Église locale.
  3. Nécessité de fonder un Centre de Formation Permanente pour les Salésiens en Afrique. Là, sur place, pourrait ensuite se faire la formation des laïcs.

2012.11.09