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Lettre
d’animation du Père
Filiberto
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Chers
confrères et amis :
J'espère que mes salutations vous trouvent en
bonne forme en communauté, en famille, vous et ceux qui
travaillent avec vous dans le domaine des communications.
J'ai deux nouvelles. La première est que le
Saint-Père a choisi le thème de la 25e Journée mondiale des
Communications sociales, 2011: « La vérité, la proclamation et l'authenticité de la vie à l'ère du numérique ».
Cette nouvelle est antérieure au message réel qui sera publié le 24
Janvier prochain, la fête de saint François de Sales, Patron des
journalistes, et notre Patron aussi. D’une part Sur la vérité reçu ou
découvert qui porte en elle-même une vocation pour ainsi
dire d'être proclamée, et d'autre part la demande l’authenticité de la
vie de celui qui la proclame. Les témoins de la vérité dans l'ère du
numérique sont nécessaires pour devenir de meilleures personnes,
humainement parlant, être mieux préparés intellectuellement, et d'avoir
une profonde expérience spirituelle, pour une plus grande
extension que ce fut le cas à l'ère analogique. Tout cela est un
véritable défi pour notre formation initiale et permanente.
La deuxième bonne nouvelle c'est que les trois
conseillers généraux de la mission - ce qui signifie de la Pastorale
des jeunes, des missions et de la communication sociale – auront
une rencontre conjointe avec les régionaux et provinciaux de
Inter-Amérique en vu de chercher un ou plusieurs modèles de
travail d'équipe et de concertation commune, qui permettra une
plus grande coordination de ces secteurs, en vue de la mission
salésienne au niveau de la Congrégation et des provinces, comme
le n° 117 du CG26 le demande. Nous espérons alors répéter
cette expérience avec les autres régions. Je vais vous faire connaître
les résultats en temps utile. Pendant ce temps, je vous demande, ainsi
que dans votre prière, de garder un esprit ouvert, cœur et action
où ce paradigme est concerné; nous cherchons à mettre en évidence la
place centrale de la mission dans la vie de la Congrégation, les
structures et l'organisation. Ma prière fraternelle pour tous :
P. Filiberto González Plasencia sdb
Conseiller général pour le CS
Information
: Église 2.0 ?
par Jesús Colinare (Zenit)
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Internet
a radicalement évolué au cours des six dernières années, et ici chez
nous, à la presse Catholique, on ne s’en est peut-être pas
aperçu. L’interactivité, ou plutôt la production de contenus
réalisés directement par les utilisateurs, a généré les services les
plus réussis au cours de ces dernières années: Wikipedia, Youtube,
Facebook, Twitter, Flicker, Google News ... Même l'Open Source
est une forme d’interactivité et de production communautaire. Et
pourtant, si nous regardons les pages web de l’Église Catholique
en général, nous pouvons constater que l’immense majorité continue
comme en 2004: plats!, sans interactivité ou avec une interactivité
marginale. Tout semble indiquer que nous, les communicateurs, nous
avons perdu le train du Web 2.0 dans l'Église.
1.Web 2.0 et le relativisme
Que s'est-il donc passé? Il y a en premier
lieu une explication qui permet de comprendre la raison pour laquelle
l'interactivité n'a pas pénétré dans la communication au sein de
l’Église. Le modèle de production de contenus (que ce soit vidéos,
photos ou articles) est basé sur un concept implicite: le
relativisme. Puisqu’il n'y a pas une vérité, alors ce que l’un ou
l'autre dit reste indifférent ; tout est valable, tout se trouve
au même niveau. L'application de ce modèle interactif, mais
relativiste, se réalise selon des objectifs propres à chaque réalité
éditoriale. La plupart des entreprises Web 2.0 poursuivent un objectif:
un plan de réalisations qui puisse rendre la confiance aux
investisseurs. C’est un nouveau modèle d’intervention en
Internet : d'un côté, les utilisateurs, et leur travail souvent
bénévole avec des contenus parfois contradictoires, et de l'autre côté,
les éditeurs, qui ont trouvé la machine à faire de l'argent.
Il est facile de comprendre qu'un tel
modèle de communication n’a rien à voir avec l'Église catholique et
cela explique, en partie, son rejet.
2.Le péché originel
Or, ce n’est pas là la seule raison qui
explique le manque d‘interactivité dans beaucoup de services
d'information catholiques.
On a fait plusieurs études tant aux États-Unis
qu’en France, sur les motifs pour lesquels les pages web des
confessions protestantes réussissent à avoir un plus grand impact. Les
études que j’ai consultées parviennent à la même conclusion: les
catholiques "parlent" ; les protestants "écoutent". Le
« péché originel » de nombreux communicateurs catholiques est
assez répandu : l'évêque, le curé, le journaliste catholique
conçoivent une «idée », cherchent un financement (que ce soit une
subvention venant du budget de la structure ecclésiale, que ce soit un
don) et lancent une publication, une chaîne de télévision, un site web
... Est-ce cela communiquer? Nous, catholiques, sommes-nous attentifs
aux contenus que les gens cherchent réellement sur Internet?
Avant, pendant et après le lancement d'un projet en Internet, il ne
suffit pas seulement d’ «écouter» l’auditoire, il faut faire
participer cet auditoire. En fait, quand nous pensons à l'interactivité
sur les web catholiques, nous vient souvent en tête l’idée d’un espace
où les gens envoient des questions à un prêtre. Ce qui est bon. Mais il
faut se demander si les catholiques et les navigateurs eux-mêmes ne
savent faire rien d’autre que de poser des questions à un
prêtre. Est-ce là leur seule vocation en tant que chrétiens dans
l'ère digitale ?
3.Une Église-communion
Si nous voyons donc que le modèle de Web 2.0 a
une marge de risque, pour ainsi dire "relativiste", Les communicateurs
catholiques devraient alors adopter quel modèle d'interactivité ?
Il est en jeu ici, tout simplement, la présence même de l'Église sur
l'Internet. Si nous n’arrivons pas à surmonter ce « péché
originel » de parler beaucoup et d’écouter peu, l'évangélisation
elle-même resterait gravement conditionnée.
Je pense que le modèle d'interactivité que
peuvent réaliser les pages web doit être marqué par le modèle de
l'Église-communion, auquel Benoît XVI est en train de consacrer son
pontificat. Un Diocèse dans lequel seul l’évêque a une présence sur le
Web, suit-il pleinement ce modèle d’Église-Communion ? Car le
reste de ses ministères et charismes y serait absent ; en effet,
dans la vie quotidienne d'un Diocèse, il y a aussi les catéchistes, les
pasteurs, les groupes de jeunes, il ya les diacres. Où sont-ils en
Internet? On pourrait alors tomber dans un relativisme ou dans une
conception « plate » d’Église : une Église sans
ministères ni charismes, où tout le monde est placé sur le même plan,
où l’on prétendrait que tous fassent la même chose et avec le même
langage. L’Église n'est pas cela. Internet devrait être un reflet de la
vie du Diocèse, et pas simplement un instrument de communication
institutionnel du Bureau de Communication ou du Département des
relations publiques du Diocèse. L'Interactivité authentique a lieu
lorsque la vie réelle est fidèlement reflétée sur la réalité virtuelle.
C'est drôle, mais l'industrie du Web 2.0 a
«volé» au langage chrétien le modèle de communication qu’elle poursuit:
la communauté. Et dire communauté c’est dire communion. L'Église a créé
des communautés depuis presque deux mille ans.
Á l’heure actuelle, grand succès du marketing
sur la Web2.0 dépend de la capacité de créer des «communautés» qui sont
par la suite réduites à des groupes d'intérêt commun auxquels il est
possible de vendre des produits annonciateurs spécialisés, qui
sont ceux qui payent mieux aujourd’hui.
Si l’Église, en communiquant sur Internet, le
fait en tant qu’Église-communion, si sa vie en communauté se reflète
sur le Web, alors elle sera aussi capable de créer
« communion » sur l’Internet. Pour le navigateur qui visite
ses services, sera presque évident d’entrer en contact avec la réalité
la plus proche du Diocèse, qui peut être sa propre Paroisse, le service
de Caritas ou un bureau diocésain ... Lorsque l’Église communique par
Internet comme communion, en communauté, la réalité laisse d’être
virtuel pour devenir quelque chose de très réel, car elle met en
contact le navigateur avec la vie réelle du Diocèse, de la paroisse ou
de la communauté. C'est alors que s’on obtient la plus grande
interactivité, lorsque de la réalité virtuelle on passe à la
"rencontre" qui est ce qui, en définitive, change la vie des personnes.
Formation: image, identité et style: communication d'enterprise salésienne
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La
province de la Colombie Medellin (COM) s'est interrogé sur la question
de son image et l'identité d'enterprise selon les lignes suivantes:
1. Institutionnels
- la nécessité pour les salésiens sdb et les laïcs de partager l'esprit
et la mission; est la mission que soit centrale et pas les oeuvres.
2. marketing extérieure
au travers de la cohérence de la vie, l'offre de propositions de
qualité qui répondent aux besoins des jeunes et de ses environs
(parents, enseignants, familles, organismes religieux, gouvernementales
et non.
3. réalité mondiale - Il
y a nombreuses organisations avec une mission similaire, il faut se
démarquer, être compétitifs et d'être dans les esprits et les cœurs de
nos auditoires. Nous ne sommes pas seuls.
4. Critère Unité Savons-nous dans les villes? Savons-nous dans le pay? Comment?
5. un message cohérent qui communique ce que nous sommes experts dans le traitement des jeunes
Avant:
Après:

Et en Inde ...
Le 24 septembre dernier, dans
le cadre de la première Conférence nationale des Instituts salésiens,
s’adressant aux directeurs des écoles indiennes sous le patronage de la
“Société pour l’Éducation sociale ‘Don Bosco’ dans toute l’Inde”, le
père Maria Arokiam Kanaga, Conseiller régional pour l’Asie Sud, a
publiquement diffusé la bonne nouvelle: “Don Bosco est une marque
déposée”. Déjà au cours de la rencontre annuelle des délégués pour l’Éducation,
qui eut lieu les 11-12 décembre 2009 à Guwahati, il fut proposé de
breveter la marque “Don Bosco” comme marque distinctive de toutes les
œuvres salésiennes. La responsabilité de cette tâche fut confiée au père Charles Maria, qui
contacta immédiatement monsieur Hari Subramaniam, un avocat spécialisé
en brevets et marques, pour déposer officiellement le logo. Le vendredi
24, l’avocat a annoncé qu’il était en train de travailler au projet et
qu’il ne voulait recevoir aucune rémunération en échange, parce qu’il
était reconnaissant pour le travail effectué par les missionnaires
chrétiens. À partir d’aujourd’hui, toute institution salésienne de l’Inde peut
placer les lettres (TM – Trade Mark) après le nom de Don Bosco, pour
rendre conscients les gens du fait que le nom est déposé et que donc on
ne peut pas en abuser. Les instituts qui se décorent du nom de Don Bosco doivent
nécessairement suivre la philosophie et la méthodologie éducative du
saint turinois. Au cas contraire, une institution qui s’éloigne de cet
esprit et tache la réputation des instituts salésiens pourra être
convoquée devant un tribunal dûment constitué pour obtenir la
substitution du nom. Par ailleurs, les nombreuses écoles ou œuvres salésiennes qui ne
portent toutefois pas dans leur nom l’expression “Don Bosco”, par
exemple parce qu’elles sont dédiées à un autre saint, pourront ajouter
la phrase “A Don Bosco Institution” et conserver ainsi les mêmes droits
dérivant de la marque déposée.
Production: Bulletin salésien (CAM) - rapport 2010
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Un exemple de comment on peut préparer un rapport sur le Bulletin salésien, grâce au Père Heriberto Herera sdb, (herrerah@gmail.com).
Rapport: BS de CAM

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