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Journées d’études sur la Mission Salésienne et la Première Annonce du Christ en Afrique et Madagascar

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Défis et opportunités pour SDB et FMA en Afrique et à Madagascar

Réaction à la communication de Sr Patricia Finn "De la première annonce au catéchuménat"

«FROM INITIAL PROCLAMATION TO THE CATECHUMENATE»

La Première Annonce: Signification et Pertinence pour l'Afrique

Journées d’études

Journées d'Études sur la Mission Salésienne

Marie, Mère de l'Église

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Défis et opportunités pour SDB et FMA en Afrique et à Madagascar
En ce qui concerne "l'annonce initiale ».
Fr. Joseph Minja, SDB


Je voudrais commencer ma brève présentation par une réflexion sur certaines questions:

1. Quelle est la réalité en ce qui concerne la population de notre Église catholique en Afrique aujourd'hui?
2. Quels sont les groupes de travail déjà évangélisateurs dans l'Eglise catholique africaine?
3. En tant que chrétien, prêtre, religieux ou laïc, quel est exactement mon rôle dans l'annonce de la Bonne Nouvelle pour que les gens en viennent à connaître le Christ et demeurent fermement dans la foi?
4. Comme SDB, FMA ....
a. Quelle est notre appartenance à l'Église catholique en Afrique?
b. Avons-nous vraiment joué notre rôle dans la première évangélisation?
c. Devons-nous suivre les traces de Don Bosco en cherchant à sauver les âmes?
d. Que faisons-nous donc pour renforcer ceux qui ont déjà reçu une première évangélisation?
e. Le système de l'éducation (Système préventif) de Don Bosco est-il en vigueur dans l'Église d'aujourd'hui en Afrique et aide-t-il à proclamer la foi?


J'ai pu rassembler les données ci-dessous pour nous aider à avoir une vue globale sur l'Église catholique en Afrique et des données générales les religions. Avec ces deux documents, nous pouvons quelque peu diriger nos esprits pour échanger sur  l'avenir et voir où nous allons, ce que nous pouvons proposer de faire et comment le faire.
AFRIQUE - L'EGLISE CATHOLIQUE DES DONNEES GENERALES voir l'annexe 1

DÉFIS
1. Le VIH / sida. Selon l'ONUSIDA, les trois quarts de tous les décès dus au sida dans le monde en 2007 se situent en Afrique sub-saharienne, où 22 millions de personnes sont infectées par le VIH. On pourrait imaginer, si en Afrique la majorité de la population est la jeunesse, et conclure que beaucoup de ceux qui souffrent du VIH doivent être des jeunes. Comment pourrions-nous prendre soin de ce groupe-là?

2. MODERNITÉ ET SÉCULARISATION
: De nos jours, beaucoup de pays africains sont tombés dans la modernité et la sécularisation, où de nombreuses familles africaines voient  le danger pour élever les enfants et les jeunes. Ainsi, moins de crainte de Dieu et un moindre engagement dans les questions religieuses.


3. MULTIPLICATION DES SECTES RELIGIEUSES:
Par exemple, au Kenya, nous avons les groupes suivants:
i. La foi baha'ie: Présente au Kenya à partir de 1945, la religion a progressé à une estimation de 308.000,
ii. Christianisme
A été importé au Kenya, au XVe siècle par les Portugais et s'est propagé rapidement au cours du 20e siècle, propagé par les colons. Les dénominations au Kenya sont les confessions protestantes à 52,73%. Elles comprennent l'Église anglicane du Kenya et les Églises presbytérienne, réformée, méthodiste, baptiste, luthérienne et pentecôtiste.
iii. L'Eglise catholique romaine qui représente environ 23,4% de la population.
iv. Au Kenya, il existe également d'importants mouvements non catholiques et non protestants, dont l'Église orthodoxe orientale, l'Église néo-apostolique, l'Église adventiste du septième jour, les Témoins de Jéhovah, l'Église pentecôtiste unie internationale et le brahmaïsme.
v L'Islam: la religion d'environ 11,2% de la population kenyane.
vi. D'autres religions, notamment: l'hindouisme
vii. N'appartenant à aucun groupe religieux: environ 2,4%
viii. Les religions traditionnelles africaines, qui sont généralement basées sur des phénomènes naturels et le culte des ancêtres.

La situation ci-dessus reste comme un défi pour nous, SDB et les FMA, parce que chaque groupe essaie de tirer de son côté. Dans le cas de jeunes issus de milieux religieux différents, ils parviennent parfois à s'insérer partiellement dans notre formation (système préventif), mais rien ne garantit qu'ils resteront fidèles aux "bonnes" pratiques qu'ils y apprennent.
4. Déficit de livres et de lecture des Écritures:
Comme salésiens en première évangélisation, nous nous rendons compte qu'il est très coûteux d'obtenir du matériel d'instruction tels que les livres et les "écritures" comme la Sainte Bible, le Catéchisme de l'Eglise catholique, entre autres. Dans cette situation, rien n'est pas facile pour beaucoup de gens qui d'eux-mêmes lisent et approfondissent la connaissance de la doctrine de l'Église. Les gens en général ne peuvent que compter sur quelqu'un qui lit, comprend et se rend disponible pour le partage.
5. Présence de nombreuses langues différentes: le continent africain et Madagascar "regorgent" de tant de langues. Et, ce fut un grand combat de traduire, interpréter et faire de l'exégèse à la fois au niveau scientifique et au niveau populaire, où l'effort est le plus nécessaire.

6. CULTURE / INCULTURATION
: Puisque l'Église est une communion, qui joint la diversité à l'unité, et qu'elle est présente dans le monde entier, elle prend tout ce qu'elle trouve de positif dans toutes les cultures. L'inculturation, cependant, est différente d'une simple adaptation, car elle signifie une transformation intérieure des valeurs culturelles grâce à leur intégration dans le christianisme et à l'enracinement du christianisme dans les diverses cultures humaines.

7. CONFLITS ET situations de guerre
: Notre continent Afrique résonne toujours de nombreux conflits (famille, zones, régions, au sein d'un pays, d'un pays à l'autre ...). Les gens ne sont pas en paix ... Dieu semble être loin ou absent chez les gens!

8. CATASTROPHES NATURELLES:
Nous avons des calamités naturelles comme les sécheresses, les inondations, les maladies qui à la fin de la journée laissent les gens dévastés et incapables de se remettre de leurs effets. Le temps sert peine pour colmater la situation, et les chances de rétablir le contact avec Dieu sont rares.

9. VIE "FREE STYLE " CHEZ LES JEUNES:
Des cas comme celui de l'attitude "j'm'en f..tisme", la paresse, le manque d'engagement, les tendances à la réticence, le gaspillage de temps, ainsi que la courte vue, entre autres, font partie du quotidien de nos jeunes. Il est probable que c'est cette vie-là qui prend racine et qui conduira à la diminution de la Famille, des citoyens engagés, des pratiques de la foi : le leadership du laisser-faire, entre autres.

10. MANQUE ET BAISSE DU TAUX DE CROISSANCE DES VOCATIONS: On observe que certaines des raisons qui ont conduit à l'absence ou à la baisse de la vocation dans la congrégation sont :
• Manque de motivation réelle dans le parcours vocationnel
• Un choix personnel, sans raison suffisante
• mise à l'écart par le formateur et / ou le guide  spirituel, pour inaptitude.
• Pressions exercées par la famille pour des raisons économiques.
• Incapacité à vivre les exigences des conseils évangéliques et la vie communautaire.

11. Incapacité de travailler avec les laïcs OU LES MEMBRES DE LA FAMILLE SALÉSIENNE
(coopérateurs, anciens élèves, VOLoNTaires ...). Si nous voyons la situation de l'Afrique, le nombre des religieux et prêtres est vraiment bas. Et si nous formions une grande unité afin de travailler ensemble dans le domaine de la première évangélisation?
OPPORTUNITÉS
1. JUSTICE SOCIALE: Nous sommes invités à travailler pour la justice sociale et à lutter contre la faim et la maladie, la pauvreté, le chômage, l'injustice économique et politique qui touchent des millions sur le continent (par exemple le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya) en AFE. Il est situé à l'extrême nord-ouest du Kenya. Il dessert la plupart des camps de réfugiés en provenance du Soudan, la Somalie, l'Erythrée, le Congo ... Les salésiens DIRIGENT paroisse, sous-station, Centre de formation professionnelle, oratoires, séminaires ...) ce sont les domaines de l'éducation qu'il nous faut évangéliser.


2. HÔPITAL, centres de santé et cliniques:
l'Afrique a beaucoup plus de gens souffrant de maladies physiques que peut-être d'autres problèmes tels que la névrose, la psychologie ... La maladie due au VIH / sida, le paludisme, la fièvre typhoïde ... pourraient être traités dans de bons hôpitaux ou dispensaires qui pourraient être gérés par les salésiens ou FMA. La raison derrière l'ensemble du scénario est d'être en mesure de donner de l'espoir à la souffrance et l'espoir de rencontrer leur créateur dans leur souffrance.

3. Le dialogue interreligieux: Comme SDB et FMA nous pourrions prendre plus d'initiatives pour promouvoir le dialogue entre les chrétiens et d'autres groupes confessionnels afin de trouver un moyen d'avancer en ce qui concerne la formation des jeunes à leurs valeurs morales et leur rencontre avec la providence.

4. L'UTILISATION DU SYSTÈME PRÉVENTIF DANS LA FORMATION DE LA CONSCIENT DES JEUNES
: Puisque nous avons des chances de rencontrer les jeunes chez les SDB et FMA (écoles, centres de jeunes, paroisses, camps de réfugiés, familles ...), nous pourrions utiliser davantage les valeurs du système préventif - la raison, la religion et la gentillesse ... afin de les aider à prendre la vie au sérieux avec certains engagements.

5. Impression, édition, traduction et rédaction DE LIVRES ET MATÉRIAUX scripturaires : Comme Don Bosco, qui savait lire et étudier les signes de son temps, nous SDB ET FMA qui travaillons en Afrique aujourd'hui, nous pourrions intervenir et oser davantage en ce domaine. C'était le but de Don Bosco d'imprimer du bon matériel et de l'utiliser pour nourrir la foi, le renforcement et la défense de la foi catholique.
6. FORMATION DES CATÉCHISTES: En tant que salésiens travaillant en Afrique, nous n'avons qu'un seul centre de formation catéchétique géré par nous. C'est le centre Catéchétique Makalala du diocèse d'Iringa en Tanzanie. Pourrait-on gérer quelques autres centres de ce type?
          
En résumé, les matières suivantes sont enseignées:
• Bible, morale, enseignements de l'église / Documents de Vatican II, "pincées" de psychologie et de méthodologie, mathématiques, éducation civique, le swahili la langue nationale (kiswahili) et l'anglais, Musique, sacrements, liturgie,
• Il existe également des séminaires organisés chaque semestre sur des sujets variés (petites communautés chrétiennes, génération de revenus, animation jeunesse, et des jeunes, etc
• Les élèves participent à des activités pastorales de terrain telles que : enseignement des études religieuses dans les écoles primaires qui dépendent de "Mafinga Paroisse", visite des malades, apostolat / oratoire du dimanche, etc..
• De façon informelle, parler, raconter la vie des Saints, par le biais de la "buona notte", des homélies, du partage de groupe, etc

À NOUS, LES SALÉSIENS:

L'évangélisation et la catéchèse: Art. 34. "Cette société a fait ses débuts dans une simple leçon de catéchisme." Pour nous aussi, l'évangélisation et la catéchèse sont les caractéristiques fondamentales de notre mission.
Comme Don Bosco, nous sommes tous appelés à être des éducateurs de la foi en toute occasion. Notre connaissance la plus grande est donc de "savoir" Jésus-Christ, et notre plus grand plaisir est de révéler à tout le monde les richesses insondables de son mystère.
Nous marchons côte à côte avec les jeunes afin de les conduire au Seigneur ressuscité, et qu'ainsi ils découvrent en lui et en son Evangile le sens profond de leur propre existence, et donc deviennent des hommes nouveaux.
La Vierge Marie est présente dans ce processus en tant que mère. Nous la faisons connaître et aimer comme celle qui a cru, qui aide et qui insuffle l'espoir.
En fonction de ce que dit le numéro 34 de l'article SDB, et face à la situation réelle sur le continent africain, que fait-on pour la première évangélisation? Devant les nombreux défis qui nous entourent aujourd'hui, peut-on dire qu'il est facile de prendre les mêmes mesures qui ont été prises par les premiers missionnaires dans de nombreuses régions de notre continent? Par exemple:

7. PRÉSENCES pour les salésiens et FMA:
Comment nos centres (écoles, paroisses, les centres de jeunesse ....) doivent-ils avoir un impact sur la première évangélisation?

8. L'UTILISATION DES MEDIAS: Aujourd'hui, on peut atteindre immédiatement de nombreuses personnes. Avec l'animation de thèmes, de séminaires, d'enseignements sur le catéchisme, l'église, .., de nombreuses personnes peuvent être directement et indirectement touchées. Nous devrions essayer de qualifier nos propres gens (SDB et FMA) sur les médias de masse, travailler avec les laïcs dans ce domaine afin d'avoir un grand impact dans le champ de la première évangélisation dans les pays africains.

9. ÉDUCATION ET FORMATION CONTINUE POUR LES CATECHISTES: Avec l'aide des catéchistes, la première évangélisation devrait être continuée. Ils jouent un rôle important dans les zones où la disponibilité de prêtres est moins manifeste.

10. ASSOCIATION DES ENSEIGNANTS CATHOLIQUES: Les enseignants catholiques habilités pourraient CONTINUER d'être un outil puissant pour l'évangélisation initiale. En premier lieu, ils ont déjà l'expérience et la méthodologie de l'enseignement du cycle des études. Deuxièmement, si on leur offre la discipline "religion", ils pourraient exercer une grande influence dans le démarrage et le  suivi des enfants / jeunes non baptisés.

11. GROUPES DE JEUNES COMME, la JEC (Jeunesse chrétienne / catholique). Heureusement, nous, SDB et FMA, avons l'occasion de rencontrer, animer et travailler avec différents groupes de jeunes en différents lieux et situations. Comment nous servir d'eux pour que les jeunes eux-mêmes restent un fer de lance de la première évangélisation?


Ref. Africae MUNUS 165. Si cet effort doit être plus efficace, la missio ad gentes doit suivre le rythme de la nouvelle évangélisation. En Afrique aussi, les situations exigeant une nouvelle présentation de l'Évangile - «nouvelle dans son ardeur, ses méthodes et expressions" -, ne sont pas rares. En particulier, la nouvelle évangélisation a besoin d'intégrer la dimension intellectuelle de la foi dans l'expérience vivante de la rencontre avec Jésus-Christ présent et à l'œuvre dans la communauté ecclésiale.

Etre chrétien ne naît pas d'une décision éthique ou d'un noble idéal, mais d'une rencontre avec un événement, une personne, qui donne vie à un nouvel horizon et par là une orientation décisive. La catéchèse doit donc intégrer sa dimension théorique qui traite de concepts à apprendre par cœur, et sa dimension pratique qui est vécue aux niveaux liturgique, spirituel, ecclésial, culturel et caritatif, afin que la semence de la Parole de Dieu, une fois tombée sur un sol fertile, puisse s'enfoncer en racines profondes et parvenir à maturité.

Par exemple:

Tonj - SOUDAN
SITUATION
:
Zone d'environ 80 kilomètres carrés. La zone est densément peuplée.
En 2003, l'ensemble de Tonj avait environ 76 catéchistes. Ils n'ont pas assez d'éducation primaire. A peine ont-ils pu faire un peu de catéchisme efficace. Fr. Jean-Pierre, sdb, inaugura une méthode qu'il a appelée «groupe apostolique». C'est le groupe des garçons intéressés à aller proclamer la bonne nouvelle

Fr. Jean-Pierre pouvait les rencontrer deux fois par semaine (mercredi et jeudi) pour les classes de catéchisme qu'il les préparait à aller enseigner à tout le monde dans les 6 villages proches. Enfants, jeunes et adultes pouvaient venir écouter ces jeunes.

La méthodologie utilisée par ces jeunes s'originait dans l'Oratoire. Ils organisaient le temps en conséquence. Ils commençaient avec des jeux, puis  ils faisaient s'assoir les gens et leur enseignaient le Catéchisme "à la Don Bosco". Cette pratique a apporté beaucoup de motivation aux  gens d'alentour, et plus tard, le diocèse catholique de Rumbek a demandé si la méthode pouvait être adoptée partout.

En 2003, même, lorsque cette pratique eut été introduite, environ 820 groupes d'enfants et de jeunes ont pu recevoir les sacrements d'initiation (baptême, Eucharistie et Confirmation). L'évêque du lieu, à l'époque César + Mazzollari du diocèse catholique de Rumbek, avait l'habitude d'aller à la Mission Tonj pour confirmer les jeunes.

En 2005, pendant les grandes vacances, le père Jean-Pierre a envoyé le groupe apostolique vivre avec un catéchiste chez lui. Pendant ce temps, le père achetait pour eux certains produits alimentaires et  fit quelques arrangements avec les catéchistes locaux pour leur rendre visite de temps en temps, avec l'intention d'aider et d'évaluer leur façon d'enseigner le catéchisme aux gens.
Comme les distances étaient longues à couvrir facilement, Fr. Jean-Pierre acheta des vélos pour eux aussi.

La proclamation de l'Évangile doit retrouver la fougue des débuts de l'évangélisation du continent africain, attribuée à l'évangéliste Marc et exploitée par «d'innombrables saints, martyrs, confesseurs et vierges". Il est nécessaire de s'en rappeler avec gratitude et d'imiter l'enthousiasme de tant de missionnaires qui, au cours de plusieurs siècles, ont donné leur vie pour apporter la Bonne Nouvelle à leurs frères et sœurs en Afrique. Ces dernières années, l'Eglise a commémoré dans les différents pays le centième anniversaire de l'évangélisation. Elle a à juste titre renouvelé son engagement à porter l'Évangile à ceux qui ne connaissent pas encore le nom de Jésus-Christ

Par exemple:
BREF HISTORIQUE D'un "VOYAGE DE LA  FOI" DANS LE DIOCÈSE D'IRINGA


Le début de l'évangélisation:
Le diocèse d'Iringa a reçu la première semence d'évangélisation / parole de Dieu en Octobre 1896 par les missionnaires bénédictins de sainte Odile ( sankt Ottilien)d'Allemagne. Les premières stations de ces missionnaires furent Tosamaganga et Madibira. Ces missionnaires dépendaient du Supérieur du diocèse du sud de Zanzibar dont le siège est à Dar-es-Salaam.

En raison de la Première Guerre mondiale (1914-1918), les missionnaires se heurtèrent à beaucoup de difficultés et pour cette raison ils durent abandonner le diocèse d'Iringa pour la prison de Pugu. Après la guerre, ces missionnaires bénédictins ne sont pas retournés à Iringa.

Le diocèse d'Iringa sous les Missionnaires de la Consolata:
Après la Seconde Guerre mondiale 1919, le Supérieur du diocèse de Dar-es-salam demanda à l'évêque Filippo Perlo du diocèse de Nyeri au Kenya d'envoyer des missionnaires de son diocèse (pères missionnaires de la Consolata / Vierge Marie) dans son diocèse. Quatre prêtres sont venus à Iringa : Fr. Gaudensio Panelatti, l'IMC, le père Giovanni Ciravegna, l'IMC, le père Dominico Vignoli, l'IMC et le Père Giacomo Cavallo, l'IMC. C'était en 1919.

En 1922, le diocèse d'Iringa érigea en Préfecture Apostolique ce qui était sous la direction de Mgr Francesco Cagliero, IMC, décédé dans un accident de voiture le 22 Octobre 1935 à Mdandu, Njombe-Iringa. Il avait servi dans le diocèse pendant 12 ans. Une de ses œuvres à Iringa a été la fondation des sœurs Missionnaires locales de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. En 1936, Mgr Attilio Beltramino, IMC, succéda à Mgr Francesco Cagliero et le 27 mai 1948, fut ordonné évêque de l'Eglise de Tosamaganga.

Alors que Iringa restait un vicariat apostolique, le 25 Mars 1956, Pie XII annonça que toutes les églises missionnaires devenaient des diocèses ou des Eglises locales. A partir de ce moment, Mgr Beltramino, IMC, devint le premier évêque de diocèse d'Iringa. Il travailla dur pour mettre en place le diocèse spirituellement et physiquement.

Les évêques de la région:
Après la mort de l'évêque Beltramino le 3 Octobre 1965, le premier évêque local Mario A. Mgulunde lui succéda en 1969. Il fut consacré le 15 Février 1970. La grande responsabilité de ce premier évêque local fut de mettre en œuvre toutes les décisions du Concile Vatican II. En 1982, il convoqua le premier synode du diocèse sur le thème "... cherchez ce qui est en haut, où se trouve le Christ ...» (Col. 3: 1). Tous les documents préparatifs du synode furent réalisés et distribués en 1984. Avant la mise en œuvre des décisions du synode, Mgr Mario A. Mgulunde fut nommé archevêque de Tabora en 1985. Ainsi, les implémentations du synode furent mises en pratique par Mgr Norbert Wendelin Mtega qui dirigea le diocèse d'Iringa, de 1985 à 1992. Depuis le 10 Janvier 1993, le diocèse d'Iringa est sous la direction de Mgr Tarcisius Ngalalekumtwa JM, lui aussi évêque diocésain local. Il a travaillé avec l'aide des prêtres missionnaires et locaux, religieux, hommes et femmes, laïcs et les hommes de bonne volonté toujours prêts à sacrifier leur énergie, leur talent, leur richesse et de leur vocation pour l'édification de la foi pour tous les hommes.

Le récit ci-dessus montre que la première évangélisation d'Iringa a été faite de 1896 à 1996, 100 ans principalement consacrés à apporter la foi chrétienne à la population locale. De 1996 à 2011, la seconde évangélisation est en cours. Les principaux défis dans ce diocèse sont aujourd'hui de trouver assez de prêtres pour les paroisses existantes.

Cela est dû à la baisse des vocations à la vie sacerdotale ou religieuse. Le manque de vocations dans l'Eglise n'est pas le mal auquel le seul diocèse d'Iringa est confronté, mais aussi les diocèses voisins de Songea, Mbeya, Njombe, Dar es-Salaam, Morogoro. Ainsi, afin de faciliter l'enseignement de la catéchèse, les diocèses mentionnés ont mis au point la stratégie de collaborer plus étroitement avec les laïcs. Makalala CCT est né comme réponse à la préparation des catéchistes laïcs afin qu'ils retournent au travail dans les paroisses et les différentes stations de ce diocèse et d'autres diocèses en Tanzanie.

Deuxièmement, ces diocèses sont très éloignés l'un de l'autre, il est donc difficile d'atteindre plusieurs sites d'évangélisation pour assurer le suivi des chrétiens dans la formation permanente. Mais si les catéchistes y sont préparés, ils peuvent tout à fait aider pour le suivi de la foi.
Le Centre de formation catéchétique Makalala qui est aujourd'hui dirigé par les Salésiens de Don Bosco, avec la collaboration des Sœurs Teresina de l'Enfant Jésus (Sœurs locales du diocèse d'Iringa), est situé dans le district de Mufindi, qui a son quartier général dans la ville de Mafinga.

Le but de cette formation est de permettre aux catéchistes dans leurs villages d'être des leaders en mesure d'aider les gens à comprendre la foi chrétienne, la morale, et spécialement la Bible. Notre objectif est de préparer intellectuellement, spirituellement et pastoralement, ces jeunes hommes et femmes à devenir des leaders et des évangélisateurs de l'église locale. Ils doivent être équipés pour renforcer et approfondir la foi des baptisés, puis de faire passer le message de la Bonne Nouvelle à ceux qui n'ont pas entendu parler du message de Jésus.

Fondamentalement, notre objectif est de les aider à devenir des catéchistes et des évangélisateurs "premiers". Ils devraient être en mesure de faire, avec une certaine assurance, le travail de pré-évangélisation, évangélisation et le ministère catéchétique. Ils sont censés pouvoir diriger la prière communautaire et animer de petites communautés chrétiennes.
Pour atteindre cet objectif, nous organisons des cours formels de Bible, morale, enseignements de l'Église, notions de psychologie et de  méthodologie, mathématiques, éducation civique, swahili, la langue nationale (kiswahili) et  anglais. Nous tenons aussi des séminaires sur divers sujets d'intérêt et d'importance. Ceux-ci sont animés par des personnes qualifiées dans leur domaine.

12. L'éducation aux valeurs humaines et spirituelles

En lisant les documents de Vatican II sur la vie humaine, je suis tombé sur la déclaration suivante: «En tout temps l'Église porte la responsabilité de lire les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Evangile, si elle veut mener à bien sa tâche. [...] Nous sommes donc en droit de parler d'une véritable transformation sociale et culturelle dont les répercussions se font sentir aussi sur le plan religieux. "

Tout en réfléchissant à ces textes sur la situation de l'homme dans le monde d'aujourd'hui en ce qui concerne l'espoir et l'angoisse, j'ai tendance à dire qu'il est impossible de parler de l'éducation et du catéchisme des jeunes sans aborder la question de l'être humain holistique, à la recherche de ses besoins matériels comme de la foi et de la vie spirituelle. D'autre part, en considérant ma situation aujourd'hui, et de plus en plus conscient du travail d'animation dans la congrégation, je sens que je vais probablement continuer à rencontrer les jeunes dans toutes les situations existentielles, par exemple dans la crise sociale, comme ceux que je dois aider dans leurs affaires spirituelles. Ce sont donc les jeunes, qui sont à l'origine de ce débat. Les jeunes qui sont "entièr": corps et âme. Les besoins matériels de l'être humain pourraient être : nourriture, eau, vêtement, abris... à cause de la pauvreté des familles, des calamités naturelles comme la sécheresse et les inondations ou les situations de guerre. Ces circonstances  peuvent forcer un jeune à s'enfuir de chez lui, pour aller ailleurs essayer de chercher une vie meilleure, comme Bartolomeo Garelli durant les premières années de vie sacerdotale de Don Bosco.

De tels cas de pauvreté matérielle se trouvent peut-être davantage dans les pays émergents et dans les pays touchés par la guerre aujourd'hui. Lorsque ces besoins matériels ne sont pas satisfaits, on peut difficilement se mettre à penser à fréquenter les cours d'éducation, de foi ou de catéchisme. Nous devons trouver le moyen de les aider à répondre aux besoins matériels. En outre, nous devons faire un pas de plus, et nous interroger sur la profondeur de la foi que les jeunes sont censés avoir acquise,  et continuer à les former à partir de ce qu'ils ont comme base de leur foi. Pourquoi nous soucier de la religion ou de la vie spirituelle des jeunes? Encore une fois, on peut se demander, par exemple: la religion est-elle importante pour la vie des jeunes, après tout? Probablement peut-on avoir moult réponses à la question. Richard J. Gehman dans son livre «Religion Traditionnelle Africaine» dit que: «L'homme a été défini comme l'animal incurablement religieux». "Car, partout et en tout temps, il a professé une certaine croyance dans des pouvoirs surnaturels qui l'aident à vivre".

Si la religion consiste donc à donner un espoir dans cette vie, pour se préparer à rencontrer la vie supérieure, n'est-ce important, cela, pour les jeunes en route vers la sainteté? Je pense que nous devrions toujours voir les jeunes impatients de vie supérieure. Ce sentiment d'espoir est la chose la plus importante pour eux, et chacun d'entre nous devrait l'encourager.

En ce qui concerne l'évangélisation et l'éducation, notre Recteur Majeur dit: Il est vrai que nous salésiens menons à bien notre mission d'évangélisation par l'éducation et que nous éduquons en évangélisant. Cela montre le lien étroit entre l'évangélisation et l'éducation. L'éducation est authentique lorsqu'elle respecte toutes les dimensions de l'enfant, l'adolescent, le jeune homme ou femme, et elle est clairement orientée vers la formation complète de l'individu, en l'ouvrant à la transcendance.

L'évangélisation, pour sa part, a en soi une forte valeur éducative, précisément parce qu'elle tend à la transformation de l'esprit et du cœur, la création d'une nouvelle personne, le but d'être configuré  Christ.

13. Orientation VOCATION [Vocation à la vie religieuse SDB, FMA ...] comme Don Bosco.

Don Bosco a été conduit par l'Esprit Saint pour LANCER le travail pour les jeunes pauvres et abandonnés. Au début, et  passé quelque temps, il a constaté qu'il ne pouvait pas faire grand-chose à lui seul. Malgré l'aide de laïcs, il était aussi convaincu que des gens qui offriraient leur vie librement à Dieu et accepteraient de vivre une vie religieuse, pourraient faire encore mieux que les simples laïcs qui l'aidaient. C''est ainsi qu'il a commencé à chercher et à soutenir les vocations de ses "jeunes premiers" et aussi à prendre en charge la formation des séminaristes diocésains. Cette réalité de la recherche de vocations est aussi importante pour nous aujourd'hui, salésiens et FMA : continuer à recevoir et accompagner des vocations qui nous sont envoyées par Dieu et à les aider à grandir et à mûrir. Nous devons être ouverts aux signes des temps et toujours réaliser que ces vraies vocations envoyées par Dieu seront utiles pour la société et pour l'Eglise.

13,1 Recrutement

D'où Don Bosco tirait-il "ses" vocations? Et nous, aujourd'hui, avons-nous des vocations? Au temps de Don Bosco, on  nous a dit qu'il recevait des garçons de milieux et d'origines différents. Par exemple, il a reçu [comme apprentis] des garçons qui étaient orphelins des deux parents, pauvres et abandonnés et entre douze et dix-huit ans,  et des garçons [ comme étudiants] qui avaient terminé l'école primaire, et avaient un bon esprit et un bon comportement moral. Il les gardait pendant deux mois à 24 lires par mois jusqu'à ce qu'il puisse les apprécier. De ces groupes, il finit par en remarquer certains qui montraient des signes de vocation et  tenta de leur suggérer de devenir religieux ou prêtres en les accompagnant. Je crois qu'aujourd'hui nous avons toujours les mêmes catégories de garçons et de filles qui viennent à nous. C'est à nous d'ouvrir les yeux de la foi pour recevoir ces vocations.

11,2. Accompagner les vocations

Je crois que la vocation à la vie religieuse en particulier, de la prêtrise et même d'autres vocations sont des dons de Dieu pour nous, les hommes. La vocation est quelque chose qui pousse au plus profond dans le cœur d'une personne et dans l'être tout entier d'un individu. Il faut lutter pour réaliser cette réalité. Tandis que Dieu continue d'appeler l'individu à un certain type de vocation, c'est également la tâche de cet individu de répondre librement. Toutefois, l'entourage doit aider cette personne à répondre à Dieu. "Marcher ensemble" avec les recrues et les aider à découvrir leur vocation, voilà ce que je veux dire par le terme "accompagnement". Comment faire de l'accompagnement, alors? Je crois que nous avons à former un groupe / équipe de gens qui sont prêts et croient en la grâce de Dieu dans l'accompagnement des jeunes en vue de leur parcours de formation et de maturation dans leurs vocations.

Dans nos maisons de formation, nous devons nous rendre prêts à vivre avec les jeunes que nous pourrions connaître de manière intensive. En vivant toujours avec eux, on a peut-être une chance d'en savoir plus sur chaque individu et d'inventer des méthodes différentes pour l'aider. Je suppose aussi que cet accompagnement crée un climat de confiance et d'amour envers celui qui les anime.

Ainsi, les jeunes seront-ils libres de partager leurs expériences, soucis et difficultés de la vie. Ainsi, afin d'avoir plus et de meilleures vocations dans la congrégation, je suggère de trouver chez nous  plus de personnel intéressé à ce travail en équipe de formateurs.

11,3. Témoins

J'ai vu le terme "témoin", utilisé dans les deux lettres, «La spiritualité salésienne de la Nouvelle Evangélisation, 1990 et l'étrenne de 2008 ". Je peux dire que le mot "témoin" est utilisé pour enseigner / nous rappeler que, par exemple, cela pourrait signifier: une personne qui voit un événement qui se déroule et est donc en mesure de le décrire aux autres, et de confirmer qu'elle a pris place parmi les autres. Pour nous, que pourrait signifier vraiment le terme "témoin"? Je pense que c'est une sorte de la joie de la naissance de notre Sauveur et de sa mission que le Recteur Majeur nous a rappelée dans l'Etrenne 2008 : «L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour prêcher la bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la libération et rendre la vue aux aveugles, libérer les opprimés, et proclamer une année de grâce du Seigneur »(Lc 4, 18 - 19). Cette réalité, pour nous  salésiens, devrait être notre témoignage quotidien parmi les jeunes : par notre foi, notre désir de devenir des saints, notre rencontre avec Jésus et les autres dans notre célébration de l'Eucharistie, dans nos engagements quotidiens, en nous pardonnant réciproquement, en tolérant nos défauts les uns les autres et en vivant nos vœux avec joie . Cette vie de témoignage - comme il est expliqué ci-dessus, si elle est vécue comme il est suggéré -, va attirer d'autres encore à se joindre à notre manière salésienne vivre, à la manière des "anciens" jours de Don Bosco.

SALÉSIENS DE MADAGASCAR.
Les salésiens sont arrivés à Madagascar lors du projet Afrique dans les années 1980, pour fonder la Mission de Madagascar.
Maurice est une île dans l'océan Indien à 850 kms à l' Est de Madagascar avec une population d'environ 1 million d'hab. La mission salésienne se trouve à la capitale Port Louis. Les salésiens accomplissent le travail d'évangélisation en particulier dans les travaux de spécialisation et l'éducation des jeunes.

DÉFIS:
1. Les problèmes suivants sont fondés sur des réalités religieuses

a. RELIGION à MADAGASCAR: relève de certaines croyances traditionnelles. Selon une enquête récente, 55 pour cent de la population s'attachent aux croyances traditionnelles, 40 pour cent sont chrétiens et le reste de 5 pour cent de la population est musulmane.

b. GROUPES ETHNIQUES DE MADAGASCAR: Les Betsileo et les Merina:  les Betsileo avaient été partisans du catholicisme romain tandis que les Merina sont les partisans du protestantisme.

c. CONFLITS RELIGIE
UX: Le 19ème siècle a été une période difficile pour Madagascar, le pays a connu un conflit entre le christianisme et les croyances religieuses traditionnelles qui a conduit à la mort de nombreux adeptes.

d. SUPÉRIORITÉ RELIGION
: le protestantisme est devenu la religion des familles royales et nobles de Madagascar. Les missionnaires chrétiens ont établi la croyance à un Dieu suprême et utilisé le terme «Andrianmanitra" pour définir la contrepartie chrétienne.

2. Déséquilibre politique, les conflits: comme dans beaucoup d'autres pays africains qui ont été gouvernés par des pays européens (Madagascar était sous domination coloniale française), cette réalité ne peut être ignorée. Les idéologies politiques, les intérêts coloniaux, les conflits et les croyances culturelles continuent de porter de nombreux conflits.

3. Syncrétisme CULTUREL
: les Malgaches se considèrent comme les descendant d'Africains et d'Indonésiens. Peut-être n'était-il pas facile d'avoir la même manière de voir la vie!

OPPORTUNITÉS
1. ANIMATION PASTORALE DES JEUNES  PAR LES SALÉSIENS / FMA


Grâce à la Radio, Don Bosco continue DE SERVIR  l'animation salésienne pastorale des jeunes de Madagascar. Sa compétence se manifeste dans l'exécution de programmes pastoraux pour le Mouvement salésien des jeunes, la formation des jeunes, la formation des animateurs, la production de matériels d'animation.
FMA & SDB ont réussi à mette sur pied une animation commune pour la Pastorale salésienne des jeunes. Par exemple, ensemble, ils ont réussi à monter le Mouvement national salésien des jeunes

2. RADIO DON BOSCO ET Présentation des programmes: C'est l'instrument puissant qui, quand il a été utilisé, a atteint beaucoup de gens. Il pourrait vraiment être le media dans de nombreux domaines de la vie des gens, car il s'y concentre en tenant compte de la Parole de Dieu, l'église, l'éducation - entre autres -, comme indiqués sur le programme ci-dessous.

La Programmation de RDB est caractérisée par une succession d'intervalles de temps pour satisfaire les auditeurs.

Plages horaires
4,30 à 6,30
Radio Don Bosco invite à avoir une première pensée du jour pour Dieu, par la prière du matin, la méditation, la lecture et un bref commentaire de l'Evangile du jour, l'approfondissement de la catéchèse, l'enseignement de la doctrine sociale de l'Église et de la vie du saint du jour.

8,00 à 12,00
Chaque jour sont proposés différents programmes, concernant certaines questions de l'heure. Le programme est une sorte de divertissement, à travers une animation originale et vivante, empreinte d'humour. Il se compose de plusieurs rubriques (éducation à l'amour, la jeunesse, la culture mondiale et le show-business, les questions d'éducation autour du rôle de la femme et de la famille, de l'actualité), dans le but d'informer, de divertir, de faire participer le public, le faire réfléchir ... ( par e-mail, SMS, téléphone).

14,00 à 17,00
Il s'agit d'un talk-show, pour divertir le public, où sont inclus divers éléments éducatifs et informatifs, des faits intéressants, des conseils pratiques, le tout sur un rythme rapide, amusant, impliquant les auditeurs à travers des interviews et des jeux.

17,30 à 19,30
Dans cette tranche horaire sont offerts une gamme de courts programmes : la santé, l'agriculture, l'écologie, des idées de catéchèse, et des questions de travail.

20,15 à 21,30
Ici, vous trouverez des programmes plus en profondeur tels que: débats sociopolitiques, questions spirituelles au prêtre, développement, une meilleure compréhension des questions religieuses, le monde des femmes, des nouvelles ...

CONCLUSION:

Mon impression - à l'évaluation des défis et des opportunités que nous avons en tant que SDB et FMA en Afrique et à Madagascar dans la formation initiale -, est la suivante:
1. Nous en avons beaucoup dans l'Église: congrégations, société, ONG ... qui écrivent ou  soulignent les défis stimulants et la voie à suivre en ce qui concerne la première évangélisation en Afrique. Cela est en soi un exercice merveilleux. En revanche, que sera-t-il fait pratiquement pour la mise en œuvre de ces propositions?
2. Il n'a pas été facile d'identifier les défis et les possibilités existantes pour la première évangélisation. C'est seulement à cause de la petite expérience que j'ai et en me basant sur quelques références,  que je m'en suis sorti pour cette communication. J'espère et je crois que ces jours de partage en Ethiopie nous mettront en mesure d'avoir une vue plus large des nombreux aspects que je ne pouvais rapporter.
3. Madagascar en tant que continent est trop vaste avec tant de cultures. Nous ne pouvons vraiment pas épuiser tous les enseignements de la première évangélisation. Peut-être arriverions-nous à être plus conscients des réalités en partageant  de plus près et en écoutant des gens de terrain!

Que Dieu nous aide tous à approfondir et à développer toujours plus la connaissance des efforts qui ont été investis avec beaucoup d'autres spécialement pour ouvrir la voie à la première évangélisation en Afrique.


  • From Wikipedia, the free encyclopedia, 2012.
  • MARTIN OREILLY, The Challenge of being Religious in Africa Today: AMECEA Gaba Publications Spearhead Nos. 142-144, 2001, pg. 50.
  • Africae Munus, 165.
  • AFRICAE MUNUS no. 164
  • Austin Flannery, ed. Vatican Council II, and Post Conciliar Documents Bombay: St Paul Publications, 1992, 796.
  • Cf. VECCHI E JUAN . pg.108.
  • Dr. Richard J. Gehman, African Traditional Religion In Biblical Perspective, Kijabe-   Kenya: Kesho Publications, 1989, 32.
  • SALESIANS 2011 (English edition), December 8, 2010. Rome.pg. 5.
  • Cf. WIRTH  MORAND, Don Bosco and the Salesians, Don Bosco Publications, New York, 1982, pg. 39.
  • [à partir de la même page, nous lisons ce qui suit: Il voulait préparer un grand nombre d'assistants pour l'avenir, les prêtres et les religieux qui l'aideront dans son projet. La rareté des candidats au sacerdoce, un phénomène nouveau dans le Piémont en raison des changements politiques, aussi l'inquiétait beaucoup.]
  • Cf. LENTI J. ARTHUR, Don Bosco His Pope and His Bishop, Libreria  Ateneo Salesiano LAS Roma, 2006 pg. 109.
  • Cf. LENTI J. ARTHUR, pg. 109.[... le Séminaire de Turin avait été fermé au moment de la révolution libérale et est resté fermé jusqu'en 1863. Pendant ce temps, l'Oratoire de Don Bosco a fonctionné comme un séminaire, et tout en faisant une contribution significative au diocèse il avait bénéficié d'une liberté d'action considérable.
  • Cf.  TERESIO BOSCO. pg. 268
  • Giovanni B. Lemoyne, Biographical Memoirs of Saint John Bosco, Vol. III, 1847 - 1849. (English ed.,),Salesiana Publishers, INC. New York, 1966, pg. 385.
  • Pour voir ce que il leur suggéra nous dit-on ... Don Bosco a réuni Buzzetti, Gastini, Bellia, et Reviglio, et leur dit: «J'ai besoin de votre aide à l'Oratoire. Seriez-vous prêt? "..." Tout d'abord, je vais vous préparer en vous enseignant les disciplines scolaires élémentaires, alors, je vais vous lancer sur le latin. Si c'est la volonté de Dieu, un jour, vous pouvez être prêtres .. "
  • CHΆVEZ PASCUAL, Fundamental Aspects of the Strenna 2008.
  • CROWTHER JOHATHAN. Ed. Oxford Advanced Learner’s Dictionary, Oxford University Press,1998. 1371.
  • Cf. WIRTH  MORAND, pg. 98,
  • http://www.donboscomg.org/casesalesiane_it.htm
  • http://www.donboscomg.org/mauritius_it.htm
  • http://www.mapsofworld.com/madagascar/society-and-culture/religion.html
  • http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-13861843
  • http://www.radiodonbosco.org/http://www.mapsofworld.com/madagascar/society-
  • http://www.radiodonbosco.org/palinsesto_en.aspx

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Réaction à la communication de Sr Patricia Finn "De la première annonce au catéchuménat"
Fr. Joy Sebastian, SDB

- Merci pour le défi partagé de ces idées - pour relancer l'ardeur des débuts de l'évangélisation du Continent Afr. - comme à  l'époque de l'antique Ethiopie 1
- La vraie question: Comment devenir un héraut-témoin toujours plus fidèle de notre Seigneur JC?

Une présentation (GDC) tout à fait claire quoique un peu longue : 4 chapitres + 2 comme introductions

- Le Catéchuménat est une période de formation plus qu'une période d'endoctrinement! 2
- Une rencontre avec Jésus = pré catéchuménat = évangélisation (première annonce) 3
- Puisque les parents sont les premiers éducateurs ... comment pouvons-nous les aider / les former (et l'ensemble de la communauté 4) à être des éducateurs évangélisateurs ? - Ministère de la Famille, appel du pape aux salésiens au CG26?
- EN 18: apporter la Bonne Nouvelle à toute la communauté et à travers elle, de l'intérieur, transformer l'humanité de nouveau ...
- Pré-catéchuménat >> Catéchuménat / catéchèse (apprentissage) >> évangélisateurs - un processus continu d'approfondissement.
- Re découvrir la centralité de la Parole de Dieu.
- Comme éducateurs salésiens, notre tâche est l'initiation chrétienne, pas l'éducation religieuse? Ne sommes-nous pas en train de nous écarter de / ou de "partial"-iser la vision de DB? L'évangélisation et la ré-évangélisation (nouvelle..) conduisent à l'enseignement religieux! Où et quand c'est nécessaire! D'honnêtes citoyens et de bons chrétiens!
- L'initiation chrétienne a la conversion à son ordre du jour, la communauté comme contexte, et le discipulat pour but! --- Une déclaration plutot radicale!
- 10 points pour modéliser la catéchèse sur le catéchuménat et les tâches fondamentales de la catéchèse 5,6 ... un voyage de conversion de toute une vie, et la foi conduisant à la communion / intimité ...

Quelques interrogations qui me traversent l'esprit:

  1. Y-a-il jamais eu une période de grand enthousiasme pour évangéliser le continent africain? Ou s'agissait-ce seulement des colonies de l'Ouest le long de la Méditerranée? Les efforts au 19ème siècle - des Comboni, Lavigerie, Oblats de MI ... entre autres!! -, ont donné la croissance des salésiens quand ils entrèrent dans la première annonce, bien plus que lorsque ils se trouvaient en sécurité au milieu des migrants avec Catéchèse / nouvelle évangélisation!?
  2. Existait / existe-il une nette différence entre la culture orientale et les écoles d'évangélisation (Asie, Afrique) - sinon une annonce plus calme, plus "vécue" au milieu de la communauté environnante! Moins militante, mais plus patiente dans l'annonce? - Témoignage de vie >> ralentissement de la croissance / propagation de la foi chrétienne?
  3. Le Projet Afrique fin des années 1970 et 1980 semble avoir imprégné une humeur évangélisatrice quelque peu aventureuse chez plus d'un salésien : est-ce en train de disparaître?
  4. Comment le modèle catéchuménat - catéchèse peut-il être une aide dans notre travail d'animation des missionnaires salésiens?

Reazione all'intervenzione di Suor Patricia Finn "Dal primo annuncio al catecumenato"
P. Joy Sebastian, SDB

- Grazie per la sfida condivisa di queste idee - di far rivivere il fervore della prima evangelizzazione del Afr Continente - come ai tempi dell'antica Etiopia 1
- La vera domanda: Come diventare un messagero della testimonianza sempre più fedele al Signore JC?

Presentazione (GDC) abbastanza chiaro, anche se un po 'lungo: 4 + 2 capitoli come introduzioni
- Il catecumenato è un periodo di formazione più di un periodo di indottrinamento! 2
- Un incontro con Gesù = pre catecumenato = evangelizzazione  (primo annuncio) 3
- Dal momento che i genitori sono i principali educatori ... come possiamo aiutare / formare (e l'intera comunità 4) di essere educatori evangelisti? - Ministerio della famiglia, chiamata del Papa ai salesiani CG26?
- EN 18: portare la Buona Novella a tutta la comunità e per essa dal di dentro, trasformare l'umanità di nuovo ...
- Pre-catecumenato >> catecumenato / catechesi (learning) >> evangelisti - un processo continuo di approfondimento.
- Re scoprire la centralità della Parola di Dio.
- Come educatori salesiani, il nostro compito è l'iniziazione cristiana, non l'educazione religiosa? Non stiamo andando a derogare / o "parzial"-izzare la visione di DB? L'evangelizzazione e ri-evangelizzazione (nuova..) portano verso l'educazione religiosa! Dove e quando è necessario! Onesti cittadini e buoni cristiani!
- Iniziazione cristiana ha al suo agenda la conversione, la comunità come contesto, e lo discepolato come scopo ! --- Una dichiarazione piuttosto radicale!
- 10 punti per modellare il catecumenato e catechesi sui compiti fondamentali della catechesi 5,6 ... un cammino di conversione de tutta la vita e la fede che porta alla comunione / intimità ...

Alcune domande che attraversano la mia mente:
1. C'è mai stato un periodo di grande entusiasmo per evangelizzare il continente africano? O era solo le colonie occidentali lungo il Mediterraneo? Gli sforzi nel 19 ° secolo - Comboni Lavigerie Oblati di MI ... tra gli altri! - hanno dato la crescita dei salesiani quando sono entrati nel ​​primo annuncio, piuttosto che quando erano al sicuro nel mezzo di migranti con Catechesi / nuova evangelizzazione?
2. È stata / c'è una chiara differenza tra la cultura orientale e le scuole di evangelizzazione (Asia, Africa) - se un annuncio più calmo, più "vissuto" al centro della comunità circostante! Meno militante, ma più paziente nella pubblicità? - Testimonianza di vita >> rallentamento della crescita / propagazione della fede cristiana?
3. Progetto Africa fine degli anni 1970 e 1980, sembra aver impregnato uno stato d'animo d'evangelizzione un po 'avventuroso' in più di un salesiano: è scomparso?
4. Come il modello di catecumenato - catechesi può essere un valido aiuto nel nostro lavoro di animazione dei missionari salesiani?

Reaction to Sr Patricia Finn’s Talk “From Initial Proclamation to the Catechumenate”
Fr. Joy Sebastian, SDB

  1. Thanks for the challenging and spread of thoughts –to recover (relaunch!) the ardour of the beginnings of Evangelization of the Afr. Continent  -- as from Ethiopia of old!!          1
  2. the real question: How to become ever more faithful proclaimer-witness to our Lord J.C.

Quite a clear though lengthy presentation (GDC):  4 chapters +2 as introductions

  1. Catechumenate being a training period more than indoctrination period!                      2
  2. An encounter with Jesus = pre Catechumenate = evangelization(initial proclamation)  3
  3. Since Parents are the first educators...  how do we help/form them (& the entire          4 community) to be evangelizing educators?—Family Ministry, the call of the Pope to the Salesians at GC26!?
  4. EN 18: bringing the Good news to the whole community and through it, from within,   transforming humanity anew...
  5. Pre-catechumenate >> Catechumenate/catechesis(apprenticeship) >>  evangelizers  -- a continuous & deepening process.
  6. Re discover the centrality of God’s Word
  7. As Salesian Educators—task is Christian initiation, Not Religious education?  Are we not deviating from / or ‘partial’-ising DB’s vision? Evangelization & Re-evangelization (new..) leading to religious education! As and where needed! Honest citizens and good Christians!
  8. Christian initiation has conversion as its agenda, community as its context, and discipleship as its goal!  --- quite a radical statement
  9. 10 points for modelling catechesis on Catechumenate & the fundamental tasks of   5,6 catechesis...   a life long journey of Conversion & Faith leading to communion/intimacy...

Some questionings arising in my mind:
Was there ever a period of great enthusiasm to evangelize the continent of Africa? Or was it just the colonies of the West along the Mediterranean?  19th Century efforts of Comboni, Lavigerie, Oblates of MI... etc aside!!  is Growth of Salesians when they went into initial proclamation more than when on safe ground among migrants with Catechesis/new evangelization?! 

Was / Is it a clear difference in the Eastern culture and schools of Evangelization (Asia, Africa)—perhaps a more quiet, lived proclamation in the midst of the community around! Less militant  but longsuffering in proclamation?—witness of life  >> slower growth/spread of the Christian Faith?

Project Africa in the late 1970s and 1980s seems to have imbued some adventurous evangelization mood among many a Salesian, is it dying out?

How can the Catechumenate – Catechesis model help in our work of Animation of Salesian Missionaries?

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«FROM INITIAL PROCLAMATION TO THE CATECHUMENATE»

Sr. Patricia Finn, FMA

Topic: The journey of Christian Initiation from Pre-Evangelization to the Catechumenate in order to ‘recover the ardour of the beginnings of Evangelization of the African continent’.

Introduction

When one thinks of Africa, one is immediately confronted by its vastness, diversities, complexities as well as its mysteriousness. The Catholic Church in Africa is wrapped up in these factors which need to be unpacked before anyone can understand the reality of the Church on the African Continent.
 

  • CULTURAL AND GEOGRAPHICAL DIVERSITIES

When we speak of Africa, we have to remember that North Africa is completely different from Sub-Saharan Africa. Moreover, each of the regions: Eastern, Western, Central, and Southern differ significantly from each other. Linguistically, Africa is even more complex. Leaving all the dialects aside, we may count about 2,000 different languages and therefore one can imagine the enormous problem of communication facing 62 African nation states today. As one travels from one country to another, the way of life may differ considerably in the livelihood of people, their culture and even their staple food.
It is also important to recall that Evangelization entered the continent of Africa much earlier that the colonial interests. As we read in the Acts of the Apostles 8:26-40, it was the Apostle Philip who baptized the first Ethiopian Christian.
Therefore, the Evangelizing Mission of the Church in Africa and the means of carrying it out, may very well differ from place to place. However, the reality is the same.  The questions that we pose are the same:  How must the Church carry out her Evangelizing Mission?  And How can African Christians become ever more faithful witness to our Lord Jesus Christ?

  • THE BAPTISMAL CATECHUMENATE AS THE INSPIRATION FOR ALL CATECHESIS

 

When referring to catechesis and the model of the Baptismal Catechumenate it is essential that we understand what we are speaking about so as to put into perspective the process by which the Rite of Christian Initiation of Adults, changed the way in which we do catechesis.

            2.1 Constitution on the Liturgy:  In this document Vatican II was asking that  “the catechumenate for adults, comprising several distinct steps,  be restored and to be taken into use at the discretion of the local ordinary. This means that the time of the catechumenate, which is intended as a period of suitable instruction, may be sanctified by sacred rites to be celebrated at successive intervals of time (#64).

            2.2 Decree on the Church’s Missionary Activity (#14):  “Those who, through the Church, have accepted from God a belief in Christ are admitted to the catechumenate by liturgical rites. The catechumenate is not a mere expounding of doctrines and precepts, but a training period in the whole Christian life, and an apprenticeship, during which disciples are joined to Christ their Teacher. Therefore, catechumens should be properly instructed in the mystery of salvation and in the practice of Gospel morality, and by sacred rites which are to be held at successive intervals, they should be introduced into the life of faith, of liturgy, and of love, which is led by the People of God […] Finally, the juridical status of catechumens should be clearly defined in the new code of Canon law. For since they are joined to the Church, they are already of the household of Christ, and not seldom they are already leading a life of faith, hope, and charity.
2.3 The Rite of Christian Initiation of Adults: In its Decree of 1972  the Congregation           for Divine Worship had this to say: “The Second Vatican Council prescribed the revision of            the rite of baptism of adults and decreed that the catechumenate for adults, divided into several steps, should be restored. By this means the time of the catechumenate, which is intended as a period of well-suited instruction, would be sanctified by liturgical rites to be celebrated at successive intervals of time. The Council likewise decreed that both the solemn and simple rites of adult baptism should be revised, with proper attention to the restored catechumenate. (Congregation for Divine Worship 6 January 1972).

            2.4       The Revised General Directory for Catechesis states: “Given that the mission ad gentes is the paradigm of all the Church’s missionary activity, the baptismal catechumenate, which is joined to it, is the model of its catechizing activity. It is therefore helpful to underline those elements of the catechumenate which must inspire contemporary catechesis and its significance”. 
            The Directory points out that there is a fundamental difference between pre-baptismal catechesis and post-baptismal catechesis and in the light of this substantial difference, some elements of the baptismal catechumenate are to be considered as the source of inspiration for post-baptismal catechesis (GDC 1997 #90).
            The Directory then proceeds to expand on which elements of pre-baptismal catechesis are to be considered the norm for post-baptismal catechesis.      

  • The Pastoral care of Christian Initiation is vital for every particular Church
  • The baptismal catechumenate is the responsibility of the entire Christian community
  • The baptismal catechumenate is completely permeated by the Paschal Mystery
  • The baptismal catechumenate is also an initial place of inculturation
  • The concept of the baptismal catechumenate as  a process of formation and as a true school of the faith offers post-baptismal catechesis dynamic and particular characteristics: 
  • Comprehensiveness and integrity of formation
  • Its gradual character expressed in definite stages
  • Its connection with meaningful rites
  • The use of symbols, biblical and liturgical signs
  • Its constant references to the Christian community

The Directory concludes this Chapter with a paragraph which states that, if taken seriously, this vision of catechesis will change the way in which we catechise children and young people:
            “Post-baptismal catechesis, without slavishly imitating the structure of the baptismal catechumenate, and recognising in those to be catechized the reality of their Baptism, does well, however, to draw inspiration from ‘this preparatory school for the Christian life’, and to allow itself to be enriched by those principal elements which characterize the catechumenate” (GDC 91).

  • CATECHESIS IN THE PROCESS OF EVANGELIZATION 

            3.1  Initial Proclamation of Christ
The General Directory for Catechesis (#61) says: “Primary proclamation is addressed to non-believers and those living in religious indifference.  Its functions are to proclaim the Gospel and to call to conversion”. It is not only directed towards those who do not yet know Christ but also towards the baptised who have abandoned the practice of their Christian faith;  to those who live in indifference;  to those who only practice the Christian faith occasionally and at certain times during the Liturgical Year.  Those who practice their faith out of habit. 
Basically, primary proclamation, evangelization and new evangelization seek to achieve the same aim:  to bring people to an encounter with Jesus. The Church desires that the first stage in the catechetical process be dedicated to ensuring conversion to Christ (CT 19; GDC 61). It is true to say that initial proclamation is the beginning of the process of  a life-long journey of Faith and conversion. Without initial conversion and initial personal faith catechesis      risks becoming sterile.
In Redemptoris Missio Pope John Paul II  insists that initial proclamation “is the permanent priority of mission” which has a central and irreplaceable role to play in the Church’s missionary activity (n. 44).
           
3.2 The Period of pre-Catechumenate
This is the starting point, the time of initial conversion. It is a time to check out what the Church is about as well as a time to discern whether the Catholic Church is able to offer meaning and direction for life.  In the Journey of Christian Initiation, this period lasts for as long as it may take the person to come to accept and believe in Jesus Christ and to want to live faith in him as a member of our Church.
What is the advantage of the pre-catechumenate? It is a period for evangelization – an appeal to the heart, the beginning of the person’s affective conversion.  It is a time to respond to the initial questions with which people come to the Church, and removing initial stumbling-blocks of misconceptions that can be easily resolved.  It is a time for them to reflect on their own journey that God is leading them on, and also to hear the stories and testimonies of others.  It is good to be flexible and respond to the needs of the pre-catechumens.  The more systematic content comes in the Catechumate. 
This is what the RCIA has to say about the period of the pre-catechumenate: “The whole period of the pre-catechumenate is set aside for this evangelization, so that the genuine will to follow Christ and seek baptism may mature” (#36).
Before the Rite of Acceptance is celebrated “sufficient and necessary time, as required in each case, should be set aside to evaluate and, if necessary, to purify the candidates motives and dispositions(RCIA # 43). 

Reflect:  As catechists, what do we do to ensure that children and young people have been evangelized before we bring them to catechesis?

Groups Requiring New Evangelization

Identifying Characteristics

“non-practicing Christians”

Those who have been baptized but lead lives divorced from Christianity

“simple people”

Those who express their deep faith in popular devotions but know little of its fundamental principles

“highly educated” but poorly catechized Christians

Those whose religious formation never advanced beyond that which they received in childhood

Reticent Christians

Those who, for one reason or another, are reticent in public “to give explicit and courageous witness in their lives to the faith of Jesus Christ”.

3.3  The Period of the Catechumenate
At Number 75 of the Ordo it states clearly that “the catechumenate is an extended period during which the candidates are given suitable pastoral formation and guidance, aimed at training them in the Christian life. In this way, the dispositions manifested at their acceptance into the catechumenate are brought to maturity. This is achieved in four ways:

3.3.1 A suitable catechesis is provided, planned to be gradual and complete in its coverage, accommodated to the liturgical year and solidly supported by celebrations of the word […]

            3.3.2 […] The catechumens and candidates are helped and supported by sponsors, godparents and the entire Christian community.  The catechumens learn to turn more readily to God in prayer, to bear witness to the faith, in all things to keep their hopes set on Christ, to follow supernatural inspirations in their deeds and to practice love of neighbour, even at the cost of self-renunciation. Thus formed, the newly converted set out on a spiritual journey […]

3.3.3 The Church, like a mother, helps the catechumens on their journey by means of suitable liturgical rites, which purify the catechumens little by little and strengthen them with God’s blessing […]

3.3.4 Since the Church’s life is apostolic, catechumens should also learn how to work actively with others to spread the Gospel and build up the Church by the witness of their lives and by professing their faith”.

  • FUNDAMENTAL RELATIONSHIP BETWEEN  EVANGELIZATION AND CATECHESIS

All Christians are responsible for catechesis. This is particularly true because of the responsibility of every  Baptised person to be part of the Evangelizing Mission of the Church.  This principle is re-echoed when the Catechism of the Catholic Church states that “it is vital that parish leaders collaborate with one another in catechetical activities at all levels, and collaborate with parents and families in their work with children and youth, for parents are the first educators of their children” (CCC 2223).
Of all the ministries and services that the Church performs “its mission of evangelization, [and] catechesis occupies a position of importance” (GDC 219).
Catechesis is a service “performed jointly by priests, deacons, religious and laity, in communion with the Bishop” (GDC 219).  For this to become a reality there needs to be a stronger conviction among Catholics that catechesis is not something that is the responsibility of a select few. The entire Christian Community is called to be involved in this process.
The words of Jesus continue to give meaning to the Christian life: “I chose you; and I commissioned you to go out and to bear fruit, fruit that will last” (Jn 15:16).  One of the stumbling blocks towards implementing a catechumenal approach to catechesis is that often the task and responsibility of catechesis falls to a small group of willing and dedicated people.
Evangelization has been given many definitions, but the most simple yet comprehensive is the definition given by Pope Paul VI: “Evangelization is bringing the Good News to the whole community and, through its influence, transforming humanity from within and making it new” (EN 18).
Pope John Paul II understood catechesis “as a very remarkable moment in the evangelization process” (CT 18).  Evangelization and catechesis are interrelated, yet they cannot be identified with each other.  Although the content of catechesis carries the same message as evangelization, which is the Good News of Salvation, the ‘moment’ of catechesis is the period in which conversion to Jesus Christ is formalized and provides the basis for adherence to Christ (CT 26).
Whether catechesis is understood as part of the introductory process of arousing faith in unbelievers, which, hopefully, will lead to incorporation into the Church, or whether it is understood as part of the process which helps the faith of children, young people and adults mature, it always takes place within the context of evangelization (GDC 49).  Those who have been evangelized and catechized, in their turn, are called to become evangelizers.
Catechesis is thus the necessary link between missionary activity which calls to faith and pastoral activity which continually nourishes the Christian Community.  […]  Catechesis is fundamental for building up the personality of the individual disciple” (GDC 81).

Element

Objective

Structures

Characteristics

Pre-catechumenate /
Evangelization

Conversion and initial faith

“Ad gentes”, a “pre-catechesis”;new evangelisation; “kerygmatic catechesis”

Proclaims the Gospel; calls to conversion; prepares individuals for the catechumenate; begins the catechetical process

Catechumenate

Preparation for Sacraments of Christian Initiation

The baptismal catecumenate, which links proclamation to pastoral activity within the community

Offers comprehensive and systematic formation in he faith; provides instruction as well as apprenticeship in Christian living; centers on basic doctrines and essential gospel values

Mystagogia / Ongoing formation in the Faith

Growth in faith / continual conversion

Integration of the initiated into the life of the community; fostering love of God, love of neighbour, and a commitment to evangelisation

Study of Scripture (especially lectio divina); “a Christian reading of events”; Catholic social teaching; liturgical catechesis; occasional catechesis centered on particular circumstances/events; initiatives that reinforce commitment, open new perspectives, and encourage perseverance (e.g. days of recollection, retreats)

 

4.1  The Word of God as the Source of Catechesis
The GDC dedicates a whole chapter to the norms and criteria for presenting the Gospel message in catechesis.  This means that “at the heart of catechesis, we find, in essence, a person, the Person of Jesus of Nazareth” (#98).
In his post-synodal apostolic exhortation Verbum Domini Pope Benedict XVI refers to the biblical dimension of catechesis which he considers to be “an important aspect of the Church’s pastoral work which, if used wisely, can help in rediscovering the centrality of God’s word in catechesis […]” (VD 74).

4.2  The Mission in the Church after  Vatican II
The witness to the values of the Kingdom on the part of the Baptized and Christian Communities is the first proclamation of the Risen Jesus or the kerygma.  (AG 20; EN 28, 49, 80;  RM 32, 48-49; 72).  It is different from catechesis. The evangelizer is a person possessed by the passion for Jesus Christ.  A passion that flows from a heart that is convinced that Jesus is Lord and Saviour.  
The beneficiaries of  first evangelization are the non-Christians and non-believers:  peoples, groups, socio-cultural contexts where Christ and his Gospel are unknown and where there is lack of sufficiently mature Christian communities about to incarnate the faith in their own environment and to announce it to other groups and to promote the values of the Kingdom. (Cf. AG4,5,6;  RM 33-34).
The mission ad gentes commits us to promote the human development by educating the consciences.
All the particular Churches are called to the mission ad gentes, which is the primary missionary activity of the Church, without which the very missionary dimension would be deprived of its fundamental significance and of its exemplary fulfillment. (RM 34, 37; 52-58).
In the Council’s document on Liturgical Renewal (SC) and in Ad Gentes, the document on the missionary nature of the church, a vision of evangelization, catechumenal formation and liturgical celebration was elaborated as the privileged way to revitalize the church’s initiatory efforts.
This renewal has been given flesh in magisterial documents of the past 25-30 years which have gradually elaborated the Council’s vision. Documents on Liturgical Reform, Roman Congregations, Papal Encyclicals, Episcopal Synods, and lesser documents from various departments of the Holy See and individual Episcopal Conferences around the world have sought to implement the Council’s mandates in ways faithful to the Spirit-led vision of Vatican II.
As Salesian Educators, our task is one of Christian Initiation rather than Religious Education.  Christian Initiation is the agenda set before us.

4.3     Christian Initiation
To be initiated in the Church presupposes there is a community which holds within itself a mystery, or a special knowledge.  The Order of Christian Initiation of Adults assumes that the Church is such a community.
Any kind of Christian Initiation has to do with a process of being absorbed into and bonded to a group.  Those being initiated take on a new identity.  In any context, initiation has as its goal to make and form individuals and communities who are committed to the history, symbols, values and celebration of the group.  Any community committed to  Christian Initiation expects conversion to its way of life as a basic criterion for membership.

4.4      Suitable Catechesis
At Number 75, the Order of Christian Initiation of Adults states clearly that the period of the Catechumenate is a time for “pastoral formation and guidance, aimed at training [the catechumens] in the Christian life” (RCIA 75). 
The four parts of this major section in the Ordo  touch on the essence of how suitable catechesis is to be carried out.

4.4.1 Catechesis during the period of the Catechumenate  “is gradual and complete in its coverage, accommodated to the liturgical year, and solidly supported by celebrations of the word. This catechesis leads the catechumens not only to an appropriate acquaintance with dogmas and precepts but also to a profound sense of the mystery of salvation in which they are to participate” (75.1).  The point is that all catechesis is an experience of the mystery of God and results in a growing desire of those being catechized for a deeper participation in that mysterious experience.

4.4.2 The second part of number 75 of the Ordo  gives us insight into how the initiation process is carried forward: “As they become familiar with the Christian way of life and are helped by the example and support of sponsors, godparents, and the entire Christian community, the catechumens learn        to turn more readily to God in prayer, to bear witness to the faith, in all things to keep their      hopes set on Christ, to follow supernatural inspiration in their deeds, and to practice love of     neighbor, even at the cost of self-renunciation. Thus formed, the newly converted set out on a spiritual journey” (75.2).
Children and young people are initiated more effectively by following a community’s way of life than by learning about a variety of religious truths.

4.4.3  The third part of section 75 of the Ordo  describes the importance of ritual experience in the process of initiation:  showing by example how to live a life of apostolic witness. The initiation called for here is a process of forming deeply in love for the work of the Gospel. Caring for the marginalized, political action for justice, readiness to share publicly the reasons for one’s faith, a sense of empowerment for mission rooted in baptism – these are the characteristics of the “way of life” into which our young people should be initiated.
We see in number 75 of the Ordo a powerful summary of the vision of Christian Initiation which should bring about a “paradigm shift” of how Christian initiation of adults, young people and children, at the levels of pre-baptismal catechumenate and post-baptismal catechumenate should take place.
A community that truly understands the meaning of Christian Initiation has conversion as its agenda, community as its context, and discipleship as its goal.

 

5. CATECHESIS UNDERSTOOD AS A LIFE-LONG JOURNEY OF CONVERSION AND FAITH TOWARDS COMMUNION AND INTIMACY WITH JESUS CHRIST (GDC 80)
Pope Paul VI stressed the need for authentic catechesis to be “organic and systematic because of the tendency in various quarters to minimize its importance” (CT 21).
Initiatory catechesis is more than passing on knowledge of the faith. It initiates and follows the style of the adult baptismal catechumenate that incorporates “into the community, which lives, celebrates and bears witness to the faith” (GDC 68).
Pope Benedict XVI stressed in his first encyclical letter Deus Caritas Est that “Being a Christian is not the result of an ethical choice or a lofty idea, but the encounter with … a person [Jesus Christ] which gives life a new horizon and a definitive direction”.
Properly renewed catechesis is centered on the person of Jesus Christ. Therefore, all catechetical efforts must be oriented toward communion with Jesus Christ.  If the Christian faith is about an encounter with the person of Jesus, then teaching of the faith must move beyond commandments and rules into something that introduces more directly into knowledge of Jesus, the person.  Catechetical renewal in the church must focus on a transformed relationship with Jesus within a believing, sacramental faith community.
The GDC (#80) stresses that “the definitive aim of catechesis is to put people not only in touch, but also in communion and intimacy with Jesus Christ”.
This personal relationship with Jesus is not a vague association, but rather, a developed and mature Christian faith which requires basic knowledge and understanding of the Scriptures. “Catechetical work always entails approaching Scripture in faith and in the Church’s Tradition” (VD 74).
When Pope Benedict XVI refers to catechesis as “permeated by the mindset of the Gospel through assiduous contact with the texts themselves”, (VD 74), he is referring to the fact that the Word of God must inspire every dimension of the life of the Church.
The disciple of Christ needs to be constantly nourished by the Word of God in order to grow in the Christian life and deeper faith. “Faith comes from what is heard, and what is heard comes from the Word of Christ (Rom 10:17).

5.1 Post Baptismal Catechesis is modeled on the Baptismal Catechumenate:  An ongoing journey of conversion and faith 
Fifty years ago, Vatican II put before the Church the vision of Catechesis understood as an ongoing journey of faith; a process of initiation into the life and mission of Christ.  The ‘newness of this vision is based on the restoration of an ancient practice of initiating unbaptized adults into the church (RCIA pp xiv-xviii).
The RCIA involves more than instruction in knowledge of the faith. It embraces a long process, or journey of faith, marked out by specific rites of passage, celebrations of the Word, anointing and laying on of hands.
This preparation culminates in the reception of the Sacraments of Christian Initiation and insertion into a faith-filled Christian Community who are aware of and committed to their Evangelizing Mission in the Church.  All forms of Catechesis are therefore to be understood as an apprenticeship in the faith (GDC 67).
The restoration of the Baptismal Catechumenate requires adaptation to the differences of culture, age, spiritual maturity, social and ecclesial conditions among those for whom it is intended (GDC 170).

5.2       How to model all post-baptismal catechesis on the Baptismal Catechumenate
Post Baptismal Catechesis for children and adolescents that is modeled on the baptismal catechumenate is a comprehensive and systematic formation in the faith that normally begins with a period of evangelization or re-evangelization.

5.2.1    All  catechesis is gradual and complete in its coverage, accommodated to the liturgical year and solidly supported by celebrations of the Word.
5.2.2    It encourages accompaniment of individuals by sponsors, godparents and the entire Christian community.  It is a process that takes place within the Christian Community.
5.2.3    It promotes the celebration of appropriate liturgical celebrations throughout the various stages and phases of catechesis.  It takes time and cannot be rushed.
5.2.4    It recommends that suitable opportunities be provided for active apostolic involvement   suited to age, culture and circumstances (RCIA 75).
5.2.5    It includes more than instruction; it is an apprenticeship in the faith that promotes an authentic following of Christ, focused on His person. It also helps the disciple of Christ       to accept the responsibilities assumed at baptism and to profess the faith from the         ‘heart’ (CT 29).
5.2.6    It presents a type of catechesis that is permeated by a climate of prayer.
5.2.7    It inserts those preparing for Christian Initiation into a faith community that lives, celebrates and bears witness to the faith.
5.2.8    It prepares for and is open to the mission of the Church (GDC 67-68).
5.2.9    The Sacrament of Confirmation completes the initiation process by making people full members of the Church as they personally commit themselves to continuing the         mission of Jesus.
5.2.10  After the reception of the Sacraments of Christian Initiation there is a period Mystagogy or deepening of the faith, which aims at helping the person to be inserted into the Community as an active member of Christ’s body.

6. THE ESSENTIAL ELEMENTS OR TASKS OF CATECHESIS
Catechesis is always inspired by the way in which Jesus formed his disciples:  He taught them about the Kingdom; He impressed on them evangelical attitudes; He taught them to pray; He prepared and sent them out on mission.
There are  essential elements  or tasks in the process of catechesis. The GDC calls these elements the “fundamental tasks” (GDC 85) of catechesis and states that “when catechesis omits one of these elements, the Christian faith does not attain full development” (GDC 87).

The fundamental  tasks of catechesis  are expressed as follows:
6.1  Promoting knowledge of the faith
Catechesis must lead those being catechized not only to a gradual knowledge and understanding of the faith but also equip them to be capable of articulating their faith

6.2  Liturgical formation
All the faithful need to be brought to a full, conscious and active participation in the liturgy.  Part of catechesis is therefore the task of promoting a knowledge of and understanding of the meaning of the liturgy and the sacraments.

6.3  Moral formation
Catechesis transmits the attitudes of Jesus himself and encourages those being catechized to embark on a journey of interior transformation.  The Sermon on the Mount is an indispensable point of reference for the moral formation which is so important in the lives of our young people today.

6.4  Prayer formation
If the aim of all catechesis is intimacy and communion with Jesus, then those being catechized have to be formed in the different aspects of Christian prayer:  adoration, praise, thanksgiving, filial confidence, supplication and awe.  All these sentiments are summed up in the Lord’s Prayer which is the model of all Christian prayer.  Catechesis needs to be permeated by a climate of prayer.

6.5  Initiation into community life
Catechesis prepares those being catechized to live in community and to participate actively in the life and mission of the Church. Part of this initiation into community life is encouraging fraternal attitudes towards members of other Christian churches and ecclesial communities. 

6.6       Missionary initiation
Catechesis seeks to equip the disciples of Jesus to be present as Christians in society through their professional, cultural and social lives.  Catechesis instills the same evangelical attitudes which Jesus taught his disciples:  seek out the lost, proclaim and heal, be poor in spirit. 
Catechesis also has to educate towards meaningful communication with men and women of other religions and be capable of acknowledging the many seeds of the Word that God has sown in these religions   (GDC 81-87).

Each of these elements must be present in the life of a mature, committed Christian. They must also be in relationship with each other on a permanent basis. Their interaction is the heart of the growth formula for a Christian (GDC 31; 87).
If one or more of these elements is entirely missing from the life of a Christian, it means that a fundamental formation/conversion experience has not been followed. (GDC 22; 53-57).
While many people associate catechesis with ministry to children or with pre-sacramental preparation programs, the GDC clarifies the fact that Catechesis is a life-long process or journey of conversion and faith for all believers (GDC 51-57).


[1] From now on to be referred to as GDC

[2] The Order of Christian Initiation of Adults will from now on be referred to as the Ordo

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La Première Annonce: Signification et Pertinence pour l'Afrique
Père Alfred Maravilla, SDB

Ce qui est impressionnant de l'histoire de l'Église en Afrique est le zèle apostolique des premiers missionnaires pour annoncer le Christ à ceux qui n'étaient pas chrétiens. En fait, ce zèle pour la première annonce est ce qui rend l'Église authentiquement missionnaire. C'est pourquoi Jean-Paul II a insisté pour qu'elle ait «un rôle central et irremplaçable» (Jean Paul II, Redemptoris Missio, 44). Récemment, le Pape Benoît XVI a invité l'Eglise en Afrique à «retrouver l’ardeur des débutsde l’évangélisation du continent africain»  (Africae Munus, 164). Il semble donc nécessaire de redécouvrir le sens et la pertinence de la première annonce pour l'Afrique d'aujourd'hui.

Regardant lesÉcritures
La première annonce est un terme qui est essentiellement ancré dans le Nouveau Testament qui nous montre que les chrétiens se sentaient le devoir de proclamer avec audace que Jésus est Seigneur et Sauveur, même en face de la persécution (Actes 4-5). Dans la plupart des cas, cependant, la proclamation a eu lieu dans le contexte de la vie quotidienne ordinaire des chrétiens par le témoignage d’une nouvelle façon de vivre ensemble (Actes 4,32).
Le kérygme est une réponse à la mémoire de Jésus dont le noyau est sa vie, ses enseignements et sa résurrection. Cela a été médité, formulé avec précision, proclamé, célébré et vécu comme attesté par les diverses formules trouvées dans le Nouveau Testament (Mt 28,6; Mc 16, 6; Lc 24,6.34; Actes 2,24; 1 Th 4,14). A l'inverse, il ne peut avoir aucun kerygme sans la narration de la mémoire de la personne, la vie et les enseignements de Jésus-Christ. Cette narration kérygmatique est, en fait, une confluence de l'histoire de Jésus, le partage de l'expérience personnelle de la foi du narrateur et les espoirs et les attentes de l'auditeur dans la recherche humaine de sens de la vie. Lorsque ceux-ci convergent, une relation se développe entre le proclamateur et l'auditeur favorisant l'expérience de la présence du Seigneur qui pourrait susciter l'intérêt à savoir plus de la personne de Jésus qui, au terme, pourrait donner naissance à la foi (Rm 10,17) avec la conséquente conversion radicale, metanoia, (Actes 5,31; 11,18) et engagement à le suivre et à l'imiter (Fil 2,1-11) .

Qu'entendons-nous par Première Annonce?
Grâce à la présentation d'Ubaldo Montisci pendant les Journées d'Etude sur la Première Annonce du Christ en Europe (2010) , une compréhension commune a été déterminée disant que, la première annonce est chronologiquement la première dans le processus complexe de l'évangélisation décrite dans Evangelii Nuntiandi (n. 24) et dans le Directoire Général pour la Catéchèse (n. 47-49). Montisci a souligné que comme un moment dans le processus d'évangélisation, la première annonce joue un rôle décisif, car son but est de susciter l'intérêt à connaître la personne de Jésus-Christ qui conduit finalement à la foi et à une adhésion initiale ou à une revitalisation de la foi en Lui. Comme telle, elle est le commencement et le fondement du processus d'évangélisation.
La première annonce, par conséquent, est plus qu'une méthode. Elle prend plusieurs formes selon la culture, le contexte, le rythme de la vie et les situations socio-historiques de ceux à qui elle est adressée. Il s'agit d'une invitation gratuite et respectueuse à l’interlocuteur qui décide librement d'accepter ou de refuser une telle invitation illustrée par la rencontre de Jésus avec la Samaritaine au puits de Jacob (Jn 4,3-42). En effet, ni un choix éthique, ni un discours doctrinal, ni une présentation argumentative de la foi est capable de susciter le désir de connaître Jésus-Christ. Seulement «la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive» (Benoît XVI, Deus Caritas Est, 1) pourrait conduire à une initiation du processus de l'évangélisation.
La première annonce est avant tout un style de vie des chrétiens dans le contexte de la vie quotidienne et de toute la communauté chrétienne. Par conséquent, le témoignage de vie de chaque chrétien, de la famille chrétienne, le style de vie des SDB et des FMA, des communautés religieuses et de toute la communauté chrétienne ainsi que l'image institutionnelle et collective de la Congrégation et de l'Église dans toutes ses manifestations publiques sont toutes les formes de première annonce ou, malheureusement, un obstacle à elle .

Pourqui est-elledirigée?
La présentation de Montisci nous a aidé à identifier que la première annonce, par sa nature même, est dirigée principalement
1), non seulement à ceux qui ne connaissent pas Jésus-Christ (ceux qui ne sont pas chrétiens) 2), mais aussi à ceux qui, après l’avoir connu, l'ont abandonné; 3) à ceux qui croient qu'ils l’ont déjà connu suffisamment, et vivent leur foi de façon routinière; 4) à ceux qui recherchent quelqu'un ou quelque chose qu'ils sentent, mais ne peuvent pas nommer, 5) et à ceux qui vivent leur vie quotidienne dépourvue de sens . Toutes ses catégories ont été ensuite rappelées dans les Journées d'études ultérieures.

Quand pourrait-elle être faite?
Le discernement du moment propice et la plus appropriée méthode pour faire la première annonce est crucial pour son efficacité. Comme il s'agit d'un style de vie, elle a lieu à chaque occasion, à temps et à contretemps (2 Tm 4,2), en particulier, aussi bien dans le contexte de la vie quotidienne ordinaire que dans le contexte des expressions culturelles des moments importants de l'existence humaine. Dans cette perspective Montisci a souligné qu'une attention particulière doit être accordée à ce qui pourrait être qualifié comme activité pastorale «traditionnelle» (célébration des sacrements du baptême et en particulier le mariage, les pèlerinages, la religiosité populaire), aux possibilités et aux défis offerts par les nouvelles frontières (exemple: migration, des milieux multiculturels et multireligieux), ainsi que de nouvelles situations engendrées par les changements culturels (l'individualisme, la fluidité, le sécularisme,  par exemple). Ce qui est important c'est de trouver et de créer des occasions ou des lieux de rencontre où l'on pouvait se sentir libre de parler de questions existentielles et religieuses et se sentir entendu et écouté .
Cela signifie que la première annonce rend chaque chrétien capable d'être dans l'état constant de la mission, comme une sentinelle toujours prête à donner les raisons de son espérance (Africae Munus 30) n’importe quand et où l'Esprit ouvre la porte pour faire une brève invitation intelligible et respectueuse de connaître Jésus Christ et son Evangile. L'acceptation de la première annonce, toutefois, n'a aucune visibilité formelle parce qu'elle se déroule dans les cavités intérieures de la conscience humaine à travers l'action de l'Esprit Saint qui travaille dans les personnes et les cultures comme le montre leur désir inné «même inconscient, de connaître la vérité sur Dieu, sur l'homme, sur la voie qui mène à la libération du péché et de la mort» (Redemptoris Missio 44) .

Comment fait-on la première annonce?
La première annonce exige que grande importance soit accordée aux contacts personnels, aux relations interpersonnelles et le dialogue comme des étapes préparatoires. Insistant sur «respect et estime » (Ecclesia in Africa 47, 66) souligne que la première annonce rejette toute ombre d'une relation de coercition ou de conquête, d'imposition ou de prosélytisme. Au contraire, elle est patiemment progressive car elle prend sérieusement les réalités culturelles, religieuses et sociales et la réceptivité et la capacité d'assimiler le mystère de la foi de chaque personne.
Les possibilités de la première annonce sont innombrables. Toutefois, je tiens à présenter pour notre considération trois façons qui s'interpénètrent mutuellement et qui, je pense, sont pertinentes pour le thème de notre étude ces jours-ci: témoignage de vie, témoignage d'action et la narration.

1. Le témoignage de vie
Le témoignage de l'amour sincère et réciproque de chaque chrétien (Ecclesia in Africa 77) ainsi que le service de la réconciliation, de la justice et de la paix (Africae Munus, 163) sont indispensables dans la première annonce. Le témoin est fondé sur l'attitude initiale de respect et d'appréciation des valeurs humaines et religieuses de ses amis et voisins qui ne connaissent pas le Christ. Ceci, à son tour, présuppose que «le rayon de la vérité qui illumine tous» (Nostra Aetate 2) est déjà présent, bien que d'une façon cachée, dans leurs cultures et traditions religieuses.
Le témoignage d'une vie chrétienne authentique, ainsi que l'engagement à l'amour chrétien et le service sont déjà première annonce, car ils sont une invitation constante et un défi à l'autre personne de revenir à soi-même d'une manière plus consciente, plus personnalisée et profonde qui pourrait déclencher la demande de questions existentielles.

2. Le témoignage d'action
Une quelconque forme de la première annonce est intimement liée et suivie par le service de la réconciliation, de la justice et de la paix (Africae Munus, 15) exprimée par le souci pour les opprimés, les sans-voix, des marginalisés, des soins pour les malades et les souffrants, la lutte pour la paix et la justice, et l'engagement pour le développement intégral, de la réconciliation de l'homme et de la construction d'une société plus humaine (Ecclesia in Africa 44-45, 68). L'acte de proclamation en lui-même et par elle-même est aussi un acte de charité chrétienne parce qu'il suscite gratuitement l'intérêt de «l'autre» pour connaître le meilleur qu'il peut offrir, qui est la connaissance de l'amour de Dieu en Jésus-Christ pour chacun. Ceci, à son tour, conduit à un témoignage plus authentiquement chrétien de l'amour et de service, notamment grâce à la présence et à l'activité préférentielle parmi les pauvres.
Ces différentes formes de témoignage d'action (Ecclesia in Africa 21) favorisent un dialogue d'esprit et de cœur qui devient le fondement de la rencontre humaine durable afin de répondre patiemment, avec discernement et compétence aux besoins de ceux qui sont honnêtement prêts à être conduits par l'Esprit à la foi. Il est témoin de première annonce lorsqu'il devient une communication de sa propre expérience du Divin qui est exprimée dans l'engagement vers la libération et le développement humain authentique, poursuivie avec foi, espérance et amour qui, à leur tour, sont aidés par la prière.

3. La narration
La narration de l'histoire de Jésus et les paraboles utilisés par lui s'apparentent au style des histoires et des folklores d'Afrique et de Madagascar. Contrairement à l'annonce directe qui risque de paraître comme un monologue culturellement insensible et religieusement irrespectueux, la narration est une pédagogie progressive et dialogique de partager la foi chrétienne. Le fait que l'on pouvait raconter à quelqu'un implique qu'une relation personnelle et une attitude réceptive ont été établies précédemment. La narration est, en fait, un dialogue entre le narrateur et l'auditeur. Elle se déroule dans le contexte de la vie quotidienne ordinaire et son réseau de relation en tant qu'amis et voisins, sans aucune pensée de force sur les auditeurs. Le dynamique de raconter et narrer l'histoire de Jésus et de l'itinéraire de foi du narrateur, en se laissant dans le même temps enrichir en sa propre foi en écoutant attentivement les parcours de foi de l'autre personne dans sa propre culture ou tradition religieuse, approfondissent cette relation et l'attitude réceptive entre le narrateur et l'auditeur
 La narration devient première annonce lorsque le narrateur raconte sa propre expérience personnelle du Christ ou des expériences d'autrui codifiées dans la narration et tissées avec la recherche d'un sens à la vie des auditeurs et qui leur inspirent l'espoir et la force d'affronter leurs difficultés dans la vie quotidienne. Par l'Esprit Saint, qui travaille dans les profondeurs de chaque conscience (Ecclesia in Africa 21), la narration pourrait déclencher la levée des questions existentielles qui pourraient conduire au dévoilement de la vérité et des valeurs profondément aspirées par le cœur de l'homme et de susciter un intérêt pour la personne de Jésus-Christ .
Le témoignage d'une vie chrétienne authentique, ainsi que le témoignage d'action rendre l'histoire de Jésus et de son propre expérience de foi transparente dans la vie du narrateur et, par conséquent, plus crédible.

Orientée vers lecatéchuménat
Sans la première annonce suivie par la conversion et la foi personnelle initiale, la catéchèse risque de devenir stérile. Il est donc indispensable. Lorsque la première annonce n'est que le début du processus d'évangélisation, elle est orientée vers la prochaine étape d'opter de commencer le parcours de l'initiation chrétienne ou catéchuménat - ou ré-initiation pour les chrétiens "périmés" - qui conduit au baptême et, en fin de compte, à l'engagement à vivre la foi chrétienne et de la partager avec d'autres .

Notretâche
Nous sommes ici pour réfléchir et discuter ensemble afin d'arriver à une meilleure compréhension des défis et découvrir de nouvelles connaissances et perspectives sur la première annonce. Avec le cœur missionnaire de Don Bosco nous cherchons des moyens d'attiser l'intérêt pour Jésus-Christ des Africains qui ne le connaissent pas, ainsi que ceux qui sont devenus tièdes dans leur foi. Mais le zèle missionnaire de Don Bosco ouvre aussi nos yeux à la présence de plus de 25 millions de Chinois dans cette région, dont beaucoup ne connaissent pas le Christ. Pourtant, nous avons ici toutes les possibilités - que l'Église en Chine n'a pas - de faire une première annonce au moins parmi les jeunes Chinois qui viennent dans nos centres et oratoires. Certainement, retrouver le sens et la pertinence de première annonce est une expression importante de Da mihi animas en Afrique aujourd'hui!


Jean Audussean, Xavier Léon-Dufour, «Prêcher,» eds., Xavier Léon-Dufour, Vocabulaire de Théologie Biblique Second ed., (Paris: Cerf, 1970), 1106-1011; Cesare Bissoli, «Il Primo Annuncio nella Comunità Cristiana delle Origini,» ed., Cettina Cacciato, Il Primo Annuncio tra “Kerigma” e Catechesi (Turin: Elledici, 2010), 13-22; Colin Brown, «Proclamation», ed., Collin Brown, New Testament Theology, III (Grand Rapids: Zondervan Corporation, 1978), 44-68.

Les Actes sont en préparation pour la publication, par conséquent, sa présentation n'est pas citée directement ici.

André Fossion, «Proposta della Fede e Primo Annuncio,» Catechesi 78, no.4 (2008-2009): 29-34; 30; Luca Bressan, «Quali Esperienze di Annuncio Proporre?,» Notiziario dell'Ufficio Catechistico Nazionale 36, no.1 (2007), 61-68; Xavier Morlans, El Primer Anuncio. El Eslabon Perdido (Madrid: PPC, 2009), 29; .

Joseph Gevaert, Prima Evangelizzazione (Leumann, Turin: LDC, 1990), 68-71, 80-84; Benoît XVI, «Ubicumque et Semper,» L’Osservatore Romano (13 Octobre 2010) 4.

Joseph Gevaert, La Proposta del Vangelo a Chi non Conosce Cristo (Leumann, Turin: LDC, 2001),

Ubaldo Montisci, «Pastoral Juvenil y Primer Anuncio,» Misión Joven vol. 51, 414-415 (2011): 63-66;

Ricardo Tonelli, La Narrazione nella Catechesi e nella Pastorale Giovanile (Turin, Leuman: LDC, 2002),54-64; Johann Baptist Metz, «Breve Apologia del Narrare,» Concilium 5 (1973): 864-868

Enzo Biemmi, Il Secondo Annuncio. La Grazia di Ricominciare (Bologne: Dehoniane, 2011), 33-36, 41.

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Journées d’études sur
La Mission Salésienne et la Première Annonce du Christ en Afrique et Madagascar

Addis-Ababa, Éthiopie 5 – 9 novembre 2012

Objectifs Généraux des Journées d’Études

Le but des Journées d’Études est de permettre des discussions et une réflexion contextualisée plus approfondie sur l’importance de la Première Annonce en Afrique pour arriver à une compréhension plus approfondie des défis, et découvrir de nouvelles données et perspectives en vue de renouveler notre pratique missionnaire.

Programme et Horaire des Journées d’Études

Partie I.        État des lieux (le point sur la situation) (5 novembre)
Partie II.       Étude et Réflexion (6-8 novembre)
Partie III.      Formulation de Conclusions (9 novembre)

4 novembre            Arrivée

Partie I.        État des lieux (le point sur la situation)
5 novembre                       Animation liturgique SDB & FMA - Éthiopie
            7.00                 Eucharistie (P. Genaro Gegantoni) avec Laudes / Petit-déjeuner

8.30                 Accueil: Provinciaux SDB & FMA
P. Václav Klement & Sr. Alaíde Deretti
                        Présentation des facilitateurs et des participants
                  Présentation des personnes responsables de la logistique
(M. Cesare Bullo & Sr. Rita Varini )
                                   Présentation du Programme et de l’Horaire des Journées d’Études

                  Une vue d’ensemble du thème des Journées d’Études
( de 2010 à aujourd’hui) 

9.40                 présentation de la journée / Introduction (les ateliers)
Modérateur de la journée: P. Alfred Maravilla

10.00               pause

10.30               Présentation de l’état des lieux (le point sur la situation)
(Sr. Ruth del Pilar Mora FMA & P. Alex Mulongo SDB)
dialogue avec les intervenants
                                   étude personnelle du rapport

12.30               déjeuner

15.00               travaux de groupes sur l’état des lieux : dites votre opinion personnelle et ce que vous pensez qu’il est besoin d’ajouter ou de souligner dans cette analyse de la situation.

            16.00               pause

16.30              remontée des groupes

17.00               Première Annonce:
Redécouvrir sa Signification et son Importance pour l’Afrique
(P. Alfred Maravilla)
                                               dialogue avec l’intervenant

17.45              travaux de groupes

18.45              remontée des groupes et/ou discussion libre

19.15               vêpres / Mot du Soir (Sr. Alaide Deretti)

19.30               dîner

(20.45             réunion du secrétariat)

Partie II.       Étude & Réflexion
6 novembre                       Animation liturgique SDB & FMA - Afrique Anglophone
            7.00                 Eucharistie (P. Javier Barrientos) avec Laudes / Petit déjeuner

8.45                 présentation de la journée / Introduction (les ateliers)  
Modératrice de la journée:: Sr. Maike Loes
                       
9.00                 Réflexion biblique - (Sr. Maria Ko, FMA)

9.30                 Conférence:
«Première Annonce et Dialogue avec les cultures des religions traditionnelles et les sociétés urbaines d’Afrique et Madagascar»
- P. Innocent Maganya Halerimana, Miss. Afr.
                                               questions au conférencier

10.30               pause

            11.00               En écho à la conférence: Implications pour la mission salésienne – SDB
dialogue avec les intervenants

            12.30               déjeuner

15.00               travaux de groupes: discuter de l’application de la conférence dans votre contexte respectif : défis, opportunités et nouvelles perspectives

16.30               pause
                       
17.00               remontée des groupes et/ou discussion libre
                       
            17.45               récapitulation – résumé (ateliers)

18.00               pause

18.10               partage d’expériences sur la Première Annonce
                                   1 participant (Sr. Adriana Pertusi)

18.45               Perspectives émergeantes des discussions de ce jour
(Facilitateurs SDB & FMA)

19.15               vêpres/ Mot du Soir (P. Angelo Regazzo)

19.30               dîner

 (20.45            réunion du secrétariat)

7 novembre            Animation liturgique SDB & FMA - Afrique Francophone
7.00                 Eucharistie (P. Lambert Malungu) avec Laudes / Petit déjeuner

8.45                 présentation de la journée / Introduction (les ateliers)
Modérateur de la journée: P. Alfred Maravilla

9.00                 Réflexion biblique - (Sr. Maria Ko, FMA)

            9.30                 Conférence:  « Première Annonce dans les milieux éducatifs »
- Abune Lesanechristos Matheos
                                               questions au conférencier

10.30               pause

10.50               En écho à la conférence: Implications pour la mission salésienne
- Sr. Lucia Cargnoni
dialogue avec les intervenants

11.20               brève discussion de groupes: application de la conférence dans votre contexte respectif : défis, opportunités et nouvelles perspectives

12.00               remontée des groupes et/ou discussion libre

12.30               déjeuner

Après-midi : visites / tourisme
                       
8 novembre                       Animation liturgique SDB & FMA - Afrique Lusophone  
7.00                 Eucharistie (P. André Kazembe Nkomba) avec Laudes / Petit déjeuner

8.45                 présentation de la journée / Introduction (les ateliers) 
Modératrice de la journée:: Sr. Maike Loes

9.00                 Réflexion biblique - (Sr. Maria Ko, FMA)

9.30                 Perspectives émergeantes des discussions de ce jour (Facilitateurs )

9.45                 pause

10.15               Conférence : « De la Première Annonce au Catéchuménat »
- Sr. Patricia Finn, FMA
                                               questions à la conférencière

11.30               En écho à la conférence: Implications pour la mission salésienne
- P. Joy Sebastian
dialogue avec les intervenants

12.30               déjeuner

15.00               travaux de groupes: discuter de l’application de la conférence dans votre contexte respectif : défis, opportunités et nouvelles perspectives

16.45               pause

17.00               remontée des groupes et/ou discussion libre

            17.45               récapitulation – résumé (ateliers)

18.00               pause

18.10               partage d’expériences sur la Première Annonce
                                   1 participant (P. Albert Kabuge)

18.45               Perspectives émergeantes des discussions de ce jour (Facilitateurs )

19.15              vêpres/ Mot du Soir (Sr. Roberta Tomasi)

19.30               dîner

(20.45             réunion du secrétariat)

21.00 – 22.00  soirée (merci de préparer un numéro!)

Part III.         Formulation de Conclusions
9 novembre                        Animation liturgique - Dicastère Missions SDB & Secteur Missions FMA
7.00                 Eucharistie (Fr. Václav Klement) avec Laudes / Petit déjeuner

8.45                 présentation de la journée / Introduction (les ateliers)
Modérateur de la journée: P. Alfred Maravilla

9.00                 Réflexion biblique - (Sr. Maria Ko, FMA)

9.30                 Conférence: «Les Opportunités et les Défis de la Première Annonce pour les SDB & FMA en Afrique & Madagascar»  - P. Joseph Minja, SDB
                                               questions au conférencier
                        10.30               pause

10.50               En écho à la conférence: Implications pour la mission salésienne
– Sr. Charlotte Greer, FMA
dialogue avec les intervenants
                       
11.20               travaux de groupes: discuter de l’application de la conférence dans votre contexte respectif : défis, opportunités et nouvelles perspectives

12.00               remontée des groupes et/ou discussion libre

12.30               déjeuner

14.30               Perspectives émergentes de ces Journées d’Études en vue de renouveler notre pratique missionnaire (facilitateurs)

            15.00               réunions séparées SDB & FMA

17.00               pause

17.15               Assemblée Générale d’information sur les discussions des SDB & FMA

18.30               Conclusion: P. Václav Klement, Sr. Alaíde Deretti

19.00               dîner / départ

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Journées d'Études sur la Mission Salésienne
et la Première Annonce du Christ

Région Afrique et Madagascar

 

P. Václav Klement, SDB
Conseiller pour les Missions

Éthiopie, Addis-Ababa
5 Novembre 2012

Chers frères et sœurs en Don Bosco,

Je viens de Rome après avoir passé une semaine au Japon et deux mois en Argentine. En peu de temps, j'ai fait l'expérience de quatre continents différents qui affrontent le même défi que tous les disciples de Jésus-Christ : devenir aussi ses missionnaires !

Avant tout, je vous transmets les salutations cordiales et la bénédiction du Père de la Famille Salésienne, notre Recteur Majeur, le Père Pascual Chávez Villanueva, quelques jours après le Synode des Évêques sur la Nouvelle Évangélisation, auquel il a participé avec quinze autres membres de la Famille Salésienne.

Vivre en chrétien-catholique en Afrique est une grande grâce de Dieu. Les jeunes communautés catholiques d'Afrique contribuent de nombreuses manières à construire l'Église catholique mondiale. Chaque fois que je me retrouve en Afrique, voyant l'esprit de famille, la foi dynamique et la dimension missionnaire de la communauté chrétienne engagée à vivre l'Évangile, j’éprouve une très grande joie et une très grande espérance !

Ces jours-ci, nous sommes appelés à redécouvrir la dynamique de la Première Annonce de Jésus-Christ. C'est un premier pas sur le chemin de la foi pour la vie entière, auquel toute la Congrégation Salésienne portera son attention au cours de l'année prochaine. En effet, le thème de la Journée Missionnaire Salésienne 2013 (JMS 2013) est centré sur « Le Chemin de la Foi en Afrique ». Les Journées d'Études nous aident aussi à tirer le meilleur profit de la JMS 2013.

Après plusieurs mois de préparation, nous voici ensemble ici, à Addis-Ababa : Salésiens de Don Bosco et Filles de Marie Auxiliatrice de presque toutes les Provinces africaines. Ceci est déjà le troisième événement commun de « Formation Missionnaire » depuis 1999. En Afrique, comme dans d'autres continents, les Salésiens et les Salésienne se rassemblent tous les six ans pour une session de formation à la dimension missionnaire : Projet Afrique - entre les défis de la première évangélisation et sa consolidation (Yaoundé, mai 1999 ; Nairobi, mai 2000) et la Mission Ad Gentes aujourd'hui en Afrique (Kinshasa, Nairobi, novembre 2004). À la suite du CG 26 (SDB, 2008), la présente rencontre est dite « Journées d'Études » ; l'objectif n'en est pas la formation de beaucoup de missionnaires ; c'est une occasion de réfléchir ensemble sur la dynamique de notre mission d'évangélisation.

Approfondir le thème de la Première Annonce de Jésus-Christ signifie, pour nous Salésiens, se poser la question de l'action missionnaire de l'Église et de la Congrégation. C'est un élément stratégique de tout le parcours d'évangélisation et d'éducation. Au début de ces journées, je voudrais vous inviter à considérer quelques éléments importants :

  1. Nous sommes tous en contact avec certains jeunes non chrétiens ; nous sommes donc invités à découvrir les opportunités et les dynamiques de la Première Annonce du Christ dans la vie quotidienne.

 

  1. Nous sommes appelés à comprendre l'importance de la famille et de la pastorale familiale comme un espace privilégié de la Première Annonce du Christ. La présence de quelques Salésiens Coopérateurs parmi nous pourrait devenir une source d’inspiration pour les Salésiens consacrés.
  1. Nous sommes appelés à partager notre expérience personnelle de Dieu avec les autres, suivant ainsi la dynamique du « Premier Congrès Missionnaire d'Asie » (Chiang, mai 2006) qui a été aussi le thème de la Journée Missionnaire Salésienne 2012. Le Bienheureux Jean Paul II a invité les catholiques d'Asie à « Raconter Jésus » comme le chemin le plus adapté pour proclamer l'Évangile. En ce sens, nous voulons encourager le récit comme le meilleur chemin pour partager notre expérience de foi.

 

  1. En Afrique, nous n'en sommes encore qu'au début en tant que Congrégations SDB et FMA. Il est probablement très important pour nos pays de se laisser enseigner par les expériences riches et dynamiques des Églises locales.

Toute l'Église est missionnaire par nature. En tant que « Famille Salésienne », notre contribution à la mission de l'Église se déroule surtout sur le terrain de l'éducation. Notre manière de vivre et de partager l'Évangile sont les voies indiquées dans le Système Préventif de Don Bosco.

Nous sommes submergés par les préoccupations de la vie quotidienne et de la mission, et nous manquons souvent de temps pour réfléchir sur nos activités et nos convictions. Les Journées d'Études nous offrent l'opportunité de réfléchir ensemble avec plus de profondeur sur notre mission d'évangélisation.

Nous espérons pouvoir offrir, grâce à tous les moyens de communication possibles, les fruits de notre réflexion et de nos intuitions à de nombreux frères et sœurs de la Famille Salésienne de la Région Afrique-Madagascar, l'une des trois régions salésiennes les plus dynamiques du monde entier.

Je confie ces journées à Marie, Mère de l'Église et Auxiliatrice des chrétiens, toujours présente parmi les disciples de Jésus depuis la première Pentecôte. Prions ensemble :

Marie, Mère de l'Église,

Nous te remercions pour ton « oui » à Dieu,
pour ton chemin de foi
comme première disciple et missionnaire de Jésus.

Nous voulons vivre en communion
avec les disciples de ton fils Jésus,
avec l'Église en marche,
pour porter l'Évangile à tous les peuples.

Marie, enseigne le courage de parler
à Jésus, du monde des jeunes,
et au monde des jeunes, de Jésus !

Marie, aide-nous à suivre l'exemple de Don Bosco,
conteur infatigable,
pour partager dans nos communautés,
avec les jeunes,
en toute humilité, patience et courage,
l'expérience de notre rencontre avec Jésus.

Amen.