Intention Missionaire 2018Intention Missionaire
Cagliero11
Pour les universités salésiennes et les centres d’études
Pour quils sachent comprendre et proposer des pistes humaines et évangéliques devant les défis sociaux, économiques et anthropologiques daujourdhui.
Aujourdhui la Congrégation Salésienne a une présence significative dans le monde universitaire (IUS) ; que grandisse donc notre responsabilité dans léducation des nouvelles générations vers un humanisme chrétien engagé pour une société plus solidaire et inclusive.
Pâques nous fait boire en abondance aux vraies sources de lesprit missionnaire salésien. Que le Christ ressuscité, celui du rêve des neuf ans du petit Jean, continue à nous montrer le champ de la mission !
La Lettre Apostolique du pape Benoît XV, Maximum Illud, dont nous célébrerons le centenaire lan prochain, fait référence à lengagement et l’action missionnaire des grands ordres religieux, en particulier des Franciscains, des Dominicains et des Jésuites. Leur travail et leur témoignage, particulièrement pendant les siècles de lhistoire moderne de léglise, ont définitivement marqué profondément l’évangélisation de nombreux peuples.
Ce n’est pas par hasard que Don Bosco recommande aux premiers missionnaires, en partance pour l ’A rg ent ine : « Aimez, craignez et respectez les autres ordres religieux, et parlez-en t o u j o u r s e n bien» (Ricordi, n. 10).
Ceci nous rappelle notre responsabilité historique daujourdhui, en tant que petite Société de Saint François de Sales, voulue pleinement missionnaire dès sa fondation et appelée en vue de l’engagement missionnaire des jeunes dans ce troisième millénaire.
Bonnes Fêtes de Pâques à tous !
Fatima, Séminaire pour les SDB (DIAM) et pour les coordinatrices FMA de toute l’Europe.
Du 4 au 11 Mars dernier s’est déroulé à Fatima le séminaire continental pour lEurope et le Moyen Orient. Parmi les divers points de conclusion, je souligne les suivants. À Fatima nous avons redécouvert la synergie.
Nous avons eu la preuve que la synergie est possible - et en particulier la synergie européenne entre les FMA, les SDB et les volontaires… C’est impressionnant comme la synergie fonctionne !
En outre, nous nous sommes aperçu quil est très intéressant aujourd’hui de penser à lélan missionnaire de Fatima… En effet de Fatima surgit une parole despoir pour la conclusion de la Première Guerre Mondiale, lorsque le pape Benoît XV écrivit dans Maximum Illud ( dont nous nous préparons à célébrer le centenaire : 1919-2019) que ces temps étaient merveilleux pour la semence missionnaire », il y a 100 ans. Le message de Fatima est donc un message clair et despérance. Alors, comment notre animation missionnaire salésienne devient-elle un message clair et plein despoir dans cette « troisième guerre mondiale en morceaux », comme dit le pape François ?
Ensuite, nous avons aussi appris que lEurope est une terre de mission et nous voulons nous efforcer d’en convaincre tous nos confrères et consoeurs ! Lorsque nous regardons les diverses réalités européennes avec ce regard, cela change tout, cela change notre façon de penser et dagir.
Sur le chemin qui nous attend nous sommes convaincus que la réflexion et la prière sont très importantes. Pendant les journées du séminaire (comme dans ses autres éditions continentales) la Lectio de Sr Maria Ko nous a accompagnés, comme sur la pointe des pieds, de façon magistrale, très précise et profondément salésienne. Cette lectio est le début de tout et la source où puiser le zèle missionnaire. Alors nous emportons chez nous cette lecture.
Ensuite on se rend compte que linfluence des DIAM et des Coordinatrices sur le gouvernement et lanimation des provinces respectives est fondamentale, sinon nous avons perdu notre temps. Nous sommes appelés à lanimation missionnaire de nos confrères et consoeurs pour lesquels nous devons trouver des routes intelligentes. Voilà pourquoi il faut étude et prière : pour ne pas gâcher les forces ! Il est intéressant de voir comment, au nom de lanimation missionnaire - et non pas par confusion, mais par besoin de synergie - dans ces journées nous avons inclus la pastorale des jeunes, la formation et la communication sociale… C’est la synergie à construire et chacun devra voir, dans sa province, où il y a le plus despoir de synergie, parce qu’en cette matière il faut être très réaliste : commencer à travailler là où le terrain est le plus accueillant pour enraciner le feu du zèle missionnaire.
Comme front dattention stratégique, nous indiquons en particulier la famille, la migration et le volontariat missionnaire salésien.
« Les pauvres nous évangélisent » Je m’appelle Mario Bordignon et je suis né il y a 70 ans en Vénétie, dans le nord-est dItalie. Je suis allé à lécole professionnelle salésienne des Becchi où est né Don Bosco. Comme charpentier nous faisions lentretien du Musée Missionnaire qui est là aujourdhui encore. Ces figures de différentes personnes et les choses qui y étaient provoquaient beaucoup mon imagination dadolescent.
Le désir dêtre missionnaire a été renforcé du fait que divers laïques salésiens, qui en plus dêtre mes idoles comme modèle de vie, se sont mis en voyage pour les missions. Jai fait tous les stades de la formation et à 25 ans jai été envoyé au Mato Grosso, au Brésil, dabord à Cuiabá, à Coxipó et en 1980 à Meruri parmi l’ethnie Bororo.
La mission a commencé en 1902, pour s’occuper des Bororos. Lécole accueillait aussi, au cours du temps, les fils et les filles des colons, qui étaient arrivés dans la région, notre école étant la seule dans un rayon de 100 km.
Cette présence de colons compromettait la pratique de la culture Bororo. Ma première activité a été de prêter attention à la réalité des personnes, qui était très différente de tous mes rêves et de mes plans de ladolescence échafaudés à l’avance. L’indien dont on parlait dans les livres et dans les revues nexistait pas et sa culture avait presque disparu. Dépassée la déception initiale, jobservai beaucoup les choses et écoutai les personnes. Ainsi jai cherché à donner ma contribution à léconomie, au fonctionnement de lécole, à la défense de la terre et à sauver sa très belle culture. Jai cherché de mettre en pratique léducation intégrale. Lexemple de père Rodolfo m’a aidé, lui qui avait été récemment tué pour défendre la terre des Bororos, de même le père Gonzalo Ochoa, grand connaisseur de lhistoire et de la culture Bororo.
Mais la chose la plus belle que jai faite a été d’avoir pris comme parrain un vieux Bororo. Celui-ci ma aidé beaucoup à vivre et à comprendre la culture, non plus comme observateur mais comme acteur. Par chance, pour moi, à peu de kilomètres de la vieille mission il y avait un village dans lequel les rituels traditionnels étaient très bien pratiqués. Mon parrain a été mon enseignant jusquà sa mort. La connaissance de la culture Bororo a enrichi considérablement ma spiritualité et mon être. Jai compris en pratique les mots de larchevêque Helder Camara : « Les pauvres nous évangélisent ». Jai cherché comme salésien à transmettre aux jeunes ce que japprenais de mon parrain. Ce fut un processus lent mais très beau. Les rituels et les très belles plumes de décoration ré-apparurent graduellement; quelques inculturations de la liturgie chrétienne ont été faites ; les étudiants à l’école commencèrent à employer les textes que nous avons écrits ensemble avec mon parrain, et le père Ochoa.
Parmi les Bororos réapparut lorgueil de leur identité culturelle. Nous avons commencé la formation des enseignants Bororos et aujourdhui lécole est complètement dans leurs mains. Un groupe a passé la licence à luniversité et d’autres sont étudiants en dernière année. Deux procès de récupération du territoire des Bororos sont bien avancés grâce à la lutte que nous avons commencée et que nous faisons avec eux.
Les choses changent vite aussi dans les villages traditionnels. La globalisation arrive avec ses choses bonnes et mauvaises. Aujourdhui la mission a un grand sens, plus que jamais, à cause des nombreuses interférences qui proviennent de pays et de cultures extérieures, souvent nuisibles pour les populations indigènes. Mais lorsque lidéal du missionnaire est très fort, la spiritualité trouve toujours la force de chercher un nouveau terrain pour manifester lamour de Dieu pour les autres.
Coad. Mario Bordignon, italien, missionnaire parmi les Bororos du Brésil.
Témoignage Salésien de Sainteté Missionnaire P. Pierluigi Cameroni SDB, Postulateur Général pour les Causes des Saints
– Le bienheureux Auguste Czartoryski (1858-1893), dont on commémore le 8 avril le 125 ème anniversaire de sa mort, élabora une méthode efficace de discernement des desseins divins.
« Combien sont aimables tes demeures, Seigneur des armées ! Mon âme languit et désire ardemment la demeure du Seigneur… Un jour dans ta demeure vaut plus que milles ailleurs. Il écrivit ces mots du Psaume comme devise de vie sur l’image de sa première Messe. Il présentait à Dieu dans la prière toutes les questions et les doutes de fond et ensuite dans lesprit dobéissance, il suivait les conseils de ses guides spirituels.
Intention Missionnaire Salésienne
Pour les universités salésiennes et les centres d’études
Pour quils sachent comprendre et proposer des pistes humaines et évangéliques devant les défis sociaux, économiques et anthropologiques daujourdhui.
Aujourdhui la Congrégation Salésienne a une présence significative dans le monde universitaire (IUS) ; que grandisse donc notre responsabilité dans léducation des nouvelles générations vers un humanisme chrétien engagé pour une société plus solidaire et inclusive.