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Cagliero11 et Intention Missionaire Salésienne - novembre 2017

Cagliero11 et Intention Missionaire Salésienne - octobre 2017

Intention Missionaire année 2017 | Scarica il file zip

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NOVEMBRE

INTENTION MISSIONNAIRE SALÉSIENNE À LA LUMIÈRE DE L’INTENTION DE PRIÈRE DU SAINT PÈRE

POUR LES SALESIENS EN ASIE Afin qu’ils soient artisans de communion dans la diversité.

Pour la Famille Salésienne dans les Pays d’Asie, pour qu’elle sache toujours faire le premier pas vers le prochain ; qu’elle sache vivre avec le cœur ouvert pour les jeunes et les fidèles des autres religions. De cette manière nous pourrons croître dans l’écoute et la compréhension des autres religions et contribuer ainsi au dialogue œ cuménique de la vie quotidienne.


N. 107 - novembre 2017 Bulletin dAnimation Missionnaire Salésienne Une publication du Secteur pour les Missions pour les communautés salésiennes et les amis des missions salésiennes Le Synode pour la région Pan-amazonienne implique profondément la Famille Salésienne Le dimanche 15 octobre avant la prière de l’Angélus le Pape François n’a pas cessé de nous surprendre en annonçant : “ Accueillant le désir de diverses conférences épiscopales d’Amérique latine, ainsi que la voix de divers pasteurs et fidèles d’autres parties du monde, j’ai décidé de convoquer une assemblée spéciale du synode des évêques pour la région pan-amazonienne, qui aura lieu à Rome au mois d’octobre 2019. L’objectif principal de cette convocation est d’identifier de nouvelles voies pour l’évangélisation de cette portion du Peuple de Dieu, en particulier des autochtones, souvent oubliés et sans la perspective d’un avenir serein, notamment à cause de la crise de la forêt amazonienne, poumon d’une importance capitale pour notre planète.”

C’est un synode dédié à réfléchir sur les peuples et les nations qui vivent dans la forêt tropicale humide de lAmazonie, les peuples de neuf pays : Brésil (67 %), Pérou (13 %), Bolivie (11 %), Colombie (6 %), Équateur (2 %), Venezuela (1 %), Surinam, Guyane et Guyane française (ensemble font 0,15%). Dans la région amazonienne de lAmérique du Sud, il y a 2.779.478 aborigènes appartenant à 390 peuples indigènes et 137 peuples « non encore intégrés » complète-
ment. Ce sont des personnes qui parlent 240 langues différentes qui appartiennent à 49 secteurs linguistiques plus importants du point de vue historique et culturel.

Notre famille salésienne est pleinement concernée par cet événement. Notre présence amazonienne compte 125 ans. Nous sommes particulièrement présents dans lAmazonie du Brésil, du Vénézuela, du Pérou et de l’Équateur. Ce sera une occasion pour réfléchir à partir de la mémoire historique salésienne dans la région, du très riche patrimoine culturel, social et évangélisateur des salésiens, présents parmi les Shuar, Achuar, Bororos, Xavantes, Yanomami, Tucanos ; pour analyser les défis actuels sociaux, culturels, écologiques et pastoraux ; et une opportunité de relancer notre présence, en communion avec toute léglise, dans ce lieu du monde si important, non seulement pour les pays de la région, mais pour toute la planète. Que la Bienheureuse Maria Troncatti, les Serviteurs de Dieu Rodolfo Lunkenbein et Simon Bororo, nous accompagnent dans ce moment historique pour pouvoir donner la réponse que le Seigneur attend de la Famille parmi les peuples de lAmazonie.

Nous avons encore dans le coeur et dans lesprit les mots de Pape François dans son message pour la Journée Missionnaire Mondiale 2017 : « Le monde a fondamenta-
lement besoin de lÉvangile de Jésus Christ (…) Et grâce à Dieu il ne manque pas d’expériences significatives qui témoignent de la force transformatrice de lÉvangile. Je pense au geste de cet étudiant Dinka - dans le Sud Sudan - « qui, au prix de sa vie, protégea un étudiant de la tribu Nuer destiné à la mort » (n. 5).

Nous pensons nous aussi à notre jeune martyr, ancien élève des Sa-
lésiens, Akash Bashir du Pa-
kistan. Ils sont les jeunes témoins qui changent le monde en embrassant lÉvangile.

Vous rendez-
vous compte du nombre de ces jeunes, des témoins en puissance, qui fréquentent nos maisons et nos services ? Ils sont devant nous et avec nous durant tant dheures, de jours, de mois et même d’années. Ne gâchons donc pas les extraordinaires occasions que nous avons, quotidiennement, de promouvoir et de susciter parmi les jeunes - surtout parmi les jeunes confrères Salésiens - la connaissance et lamour de lÉvangile de Jésus. Lui seul peut changer vraiment ce monde !

D. Guillermo Basañes SDB Conseiller pour les missions

La connaissance de la langue du peuple est indispensable pour un missionnaire En réalité, je navais jamais eu lidée de devenir missionnaire parce que je ne croyais pas pouvoir surmonter les difficultés en terre de mission, et je pensais aussi que la mission était un travail pour d’autres que moi.

Quand jétais diacre, je suis allé au Cambodge pour faire un travail de volontaire à court terme avec les étudiants coréens à lécole technique Don Bosco de Phnom Penh. À ce moment-là je pensais que jy étais seulement pour prendre soin de nos étudiants. Après quelques jours de volontariat jai compris quil était très difficile de rencontrer les confrères de lécole et j’ai vu qu’il y avait peu de confrères au Cambodge mais beaucoup de jeunes Khmer pour lesquels la présence des salésiens était nécessaire. Jai vu aussi beaucoup de jeunes pauvres en difficulté. L’ idée mest venue à lesprit que, peut-être, serais-je plus utile au Cambodge qu’en Corée. Je pensais que la province coréenne naurait pas de problème avec mon absence parce quil y a beaucoup de confrères. Je ne crois pas que ma passion missionnaire soit seulement une impulsion impro-
visée; parce que, même s’il est naturel de penser à venir en aide aux personnes en difficulté lorsque nous les voyons, depuis 3 ans et demi déjà je sentais lappel missionnaire. Enfin je me suis décidé et j’ai écrit au Recteur Majeur pour devenir missionnaire.

Mon plus grand défi est le langage Khmer. Je me rends compte que si je ne parle pas correctement la langue Khmer je ne pourrai être que comme nimporte quel personnel d’une ONG mais pas un vrai missionnaire. La langue locale est un facteur essentiel pour proclamer lÉvangile. Sans une connaissance de la langue locale lannonce de lÉvangile est limitée. Avec lAnglais je peux faire des affaires avec les écoles et communiquer avec les confrères, mais je dois partager mes expériences de foi avec les jeunes Khmer dans leur langue. Ma plus grande joie est d’être avec les jeunes Khmer, partager leur vie et rencontrer Dieu dans les personnes Khmer.

Lorsque nous imaginons la vie missionnaire, nous sommes enclins à trop penser aux difficultés dans une terre de mission et tentés de renoncer à de-
venir missionnaire. Nous ne pouvons pas anticiper les difficultés que nous rencontrerons. Aucun missionnaire ne le devient parce quil est sûr quil sur-
montera les difficultés. Comme missionnaire j’ai appris à mettre ma con-
fiance totalement en Dieu. Jai aussi compris, que, outre la culture locale , étant donné que nos communautés missionnaires sont internationales, je dois accepter la culture de mon confrère missionnaire. Il est important d’avoir un esprit ouvert aux différentes cultures, et cela implique aussi louverture aux cultures des autres confrères dans la communauté. Lorsqu’il y a une ouverture réciproque, il y a linterculturalité dans la communauté et nous devenons des témoins de Jésus plus crédibles!

Don Mark Yang Coréen, missionnaire au Cambodge

Témoignage Salésien de Sainteté Missionnaire P. Pierluigi Cameroni SDB, Postulateur Général pour les Causes des Saints

La Vénérable Maman Marguerite (1878-1856), avait déjà entrevu que la Divine Providence ne destinait pas Giovanni à la vie des champs. Un matin Giovanni raconta à la famille rassemblée son rêve étrange quil avait eu toute la nuit. Il lui avait semblé être au milieu d’une multitude denfants qui prenaient dabord l’aspect de toutes sortes d’animaux des forêts, puis étaient changés en troupeau de brebis. Une voix mystérieuse lui avait commandé de les mener au pâturage... Marguerite contempla pendant un instant son fils et ensuite : « Qui sait si tu nas pas à devenir prêtre ! ». Et cette pensée resta fixée dans lesprit de la bonne mère, qui lisait dans le coeur de son fils les plus secrètes inclinations.

Intention Missionnaire Salésienne
Pour les Salésiens d’Asie

Afin qu’ils soient artisans de communion dans la diversité. Pour la Famille Salésienne dans les Pays d’Asie, pour qu’elle sache toujours faire le premier pas vers le prochain ; qu’elle sache vivre avec le cœur ouvert pour les jeunes et les fidèles des autres religions. De cette manière nous pourrons croître dans l’écoute et la compréhension des autres religions et contribuer ainsi au dia-
logue œcuménique de la vie quotidienne.