Ce texte fait partie des nombreuses initiatives lancées par la Famille salésienne pour célébrer efficacement le centenaire de la mort de Don Bosco.
C'est un guide des lieux qui ont vu se dérouler la magnifique aventure humaine et chrétienne du Saint des jeunes. Mais il ne s'agit pas d'un simple manuel touristique, mais d'une aide qui, partant du contexte historique-géographique, cherche à aider à saisir ce message spirituel et pédagogique issu de l'expérience de Don Bosco, qui a une valeur pérenne et universelle.
Pour cette raison, outre les informations historiques et biographiques relatives aux différents emplacements, certains passages illustrent des épisodes particulièrement significatifs survenus dans ces mêmes environnements. Les choix de Don Bosco, ses valeurs inspirantes, ses indications spirituelles et éducatives et ses réalisations acquièrent ainsi un pouvoir évocateur unique. Dans la mesure du possible, Don Bosco fut autorisé à parler à la première personne, préférant s’inspirer des Mémoires autobiographiques de l’Oratoire et de ses autres écrits; Les mémoires biographiques, compilées par GB Lemoyne, A. Amadei et E. Ceria, sont souvent utilisées.
Le guide est divisé en 4 parties correspondant aux différents moments de la vie de saint Jean Bosco: 1. Les années de la petite enfance, de l'enfance et du début de l'adolescence qui se déroulent autour du lieu de naissance du Becchi (1815-1831).
2. La période d'études à Chieri, dans les écoles publiques avant et ensuite au séminaire: c'est la période de l'adolescence et de la jeunesse, durant laquelle Giovanni Bosco fait les choix fondamentaux de sa vie (1831-1841).
• 3. Les neuf premières années du sacerdoce au cours desquelles le jeune prêtre termine sa formation pastorale au pensionnat ecclésiastique et commence, parmi les difficultés et les problèmes, son apostolat parmi les jeunes (1841-1849).
4. Les années de maturité, dont l'épicentre est le Valdocco: quarante ans qui voient l'explication prodigieuse du projet opérationnel de Dor Bosco d'un rayon local à une dimension mondiale. L’Oratoire du Valdocco devient le centre des activités éducatives, scolaires et éditoriales du Saint. Il fonda ici ses familles religieuses et associations laïques d'engagement socio-apostolique; de là le grand projet missionnaire en faveur de toute l'Église et de la société humaine (1850-1888).
Les différentes parties sont structurées de manière uniforme: • On présente d’abord le sens des différentes époques et de certains lieux de la vie de Don Bosco et met en évidence les enseignements, les références spirituelles et pédagogiques particulièrement fructueux: Sens et témoignage.
• Des informations historiques et géographiques générales ainsi que des informations sur la biographie de Don Bosco sont ensuite rappelées pour nous aider à mieux comprendre la visite des lieux: notes historiques, géographiques et biographiques. Un tableau chronologique récapitulatif présente les dates et les événements marquants. Viennent ensuite la proposition de différents itinéraires, à partir du type de groupe qui fait la visite et des objectifs poursuivis: Itinéraires et suggestions.
• Vous trouverez ci-dessous le guide approprié pour visiter des lieux et des environnements, accompagné des passages mentionnés: Visite de lieux.
Pour des raisons de contiguïté géographique et, plus encore, d'affinité spirituelle avec Don Bosco, le manuel présente également les environnements liés à la figure de Saint Dominique Savio.
Comme on peut facilement le constater, l’œuvre ne remplace pas, elle suppose en effet la lecture d’une bonne biographie du Saint, dont il se veut un complément simple.
Cette aide a été conçue principalement pour les membres de la Famille salésienne appelés à animer les célébrations du centenaire, mais plus encore pour l’importante tâche d’éducation des jeunes à l’école de Don Bosco. Il leur est offert dans un esprit de service fraternel.
MB = GB LEMOYNE, Mémoires biographiques de Don Giovanni Bosco, puis: Mémoires biographiques du vénérable Serviteur de Dieu, Don Giovanni Bosco, vols. 1-9, S. Benigno Canavese - Turin 1898-1917; GB LEMOYNE - A. AMADEI, Mémoires biographiques de Saint Jean Bosco, vol. 10, Turin 1939; E. CEIUA, Mémoires biographiques du bienheureux John Bosco, vol. 11-15, Turin 1930-1934; ID., Mémoires biographiques de Saint Jean Bosco, vols. 16-19, Turin 1935-1939.
MO = SAN GIOVANNI Bosco, Mémoires de l'Oratoire de Saint François de Sales de 1815 à 1855, édité par E. Certa, SEI, Turin 1946. Il existe également une transcription en "langage courant" édité par Teresio Bosco intitulé Memorie, Elle Di Ci, Leuman (Turin) 1985.
ODB = F. GIRAUDI, Oratoire de Don Bosco. Construction initiale et progressive de la société mère salésienne à Turin, SEI, Turin 1935 '.
OE = GIOVANNI Bosco, Travaux publiés, réimpression anastatique, vols. 37, LAS, Rome 1976-1977.
OS = Ouvrages et écrits publiés et non publiés par "Don Bosco" à nouveau publiés et révisés conformément aux éditions originales et aux manuscrits restants, édités par A. Caviglia, voll. 6, SEI, Turin 1929-1965.
RSS = Recherche historique salésienne. Magazine semestriel d'histoire religieuse et civile organisé par l'Institut historique salésien de Rome. Publié par LAS depuis 1982.
D'autres textes signalés sporadiquement sont cités intégralement de temps en temps.
Outre les textes susmentionnés, nous avons consulté: P. BARICCO, Turin décrit, GB Paravia, Turin 1869.
G. CASALIS, Dictionnaire géographique historique, statistique et commercial des États de SM le roi de Sardaigne, vol. 21, G. Maspero - G. Marzorati, Turin 1851.
S. CASELLE, Fermes et paysans à Monferrato. I Bosco di Chieri au XVIIIe siècle, LAS, Rome 1975.
F. GIRAUDI, Sanctuaire de Marie Auxiliatrice: Église mère des salésiens de Don Bosco à Turin, SEI, Turin 1948.
M. MOLINERIS, Don Bosco, non publié. Ce que ne disent pas les biographies de saint Jean Bosco, Colle Don Bosco, 1974.
ID., Nouvelle vie de Domenico Savio, Colle Don Bosco 1974.
E. PEDERZANI - R. ROCCIA, Don Bosco à Valsalice. Une contribution pour le centenaire, organisée par le Liceo Valsalice, Turin 1987.
P. STELLA, Don Bosco dans l'histoire de la religiosité catholique, 2 vols., LAS, Rome 1979-1981.
ID., Don Bosco dans l'histoire économique et sociale, LAS, Rome 1980.
A. VIRIGLIO, Turin et les Turinois. Minuzias et souvenirs, A. Viglongo et C. Ed., Turin 19803.
En outre, pour les informations non contenues dans cette bibliographie concernant la période du séjour de Giovanni Bosco à Chieri et le pensionnat ecclésiastique, nous avons utilisé des documents provenant: - des archives historiques municipales de Chieri (ordonnée).
- Archives de l'archevêque de Turin (section 12).
- Archives du séminaire métropolitain de Turin (sections 7 et 24).
- Archives oblates de la Vierge Marie de Pignerol (section 1).
Sur le territoire de Castelnuovo, entre Becchi, Morialdo, Capriglio et Moncucco, Giovanni Bosco a passé son enfance, son enfance et son début d'adolescence. Les données humaines indigènes, pleines de potentiel, sont façonnées sous l’influence du climat familial, de la religiosité intense qui imprègne l’environnement et les événements, de la mentalité paysanne avec sa culture, du rythme des saisons, des dures exigences du travail, mais aussi les contacts humains chaleureux, la tendance à concrétiser les valeurs et les idéaux. Giovannino réagit avec bonheur, favorisé par une nature très positive.
Au cours de ces quinze premières années de vie, les fondements de la personnalité humaine et chrétienne sont posés, des choix fondamentaux et de la spiritualité qui, confortés dans la jeunesse et la maturité précoce, donneront à Don Bosco un caractère merveilleux et complet aux dimensions universelles. Il est donc extrêmement intéressant, du point de vue pédagogique et culturel, d’analyser les premières étapes de sa vie, de découvrir des valeurs, des principes de méthode d’éducation et des relations affectives qui ont contribué à cette construction réussie.
L'enfance et l'enfance de John furent indéniablement difficiles, marqués par les difficultés et la fatigue, mais ne furent pas des années malheureuses. En effet, la sérénité, la capacité à faire face aux difficultés avec une attitude positive et combative, la joie, sont les dimensions dominantes.
Sa mère, Margherita Occhiena (1788-1856), joue sans aucun doute un rôle décisif dans la formation de la mentalité et des attitudes. À la mort de son mari Francesco, âgé de vingt-neuf ans, elle doit gérer elle-même sa famille: il existe des engagements de métayage déjà conclus avec la Biglione, un moment extrêmement critique pour la grande famine qui a frappé la Grande Piémont; il y a ensuite le problème de la pension alimentaire pour enfants et celui, jugé plus important, de leur éducation et de leur formation.
Des témoignages laissés dans les Mémoires de l’Oratoire et de ceux que Don Lemoyne a recueillis de la voix vivante de Don Bosco, la figure d’une femme forte, aux idées claires, déterminée dans ses choix, émerge d’une philosophie de la vie sobre mais substantielle, centrée sur la religion. . Dans la relation avec les enfants, il est à la fois sévère et doux, et vise à motiver tous les choix de valeurs et de comportements, de sorte qu’il soit assumé avec des critères de jugement indépendants. Il se voit contraint d'élever trois garçons au tempérament très différent, dont Antonio et Giovanni, aux caractéristiques personnelles marquées et contrastées. Elle parvient à ne pas niveler ou mortifier personne. Les problèmes économiques immédiats, présents et futurs des enfants, sont traités avec un équilibre extrême. Elle est obligée de faire des choix parfois dramatiques et risqués (comme le
Sous sa direction, Giovanni apprend pas à pas à dominer son personnage dans les aspects négatifs, à canaliser les énergies, à finaliser les ressources et à libérer la vitalité. Dès son plus jeune âge, il a été éduqué à la sobriété, à la responsabilité de la vie et à la fatigue; Un travail intense et assidu est une nécessité existentielle, mais aussi une valeur dans laquelle la personne s’exprime et se construit.
L'attention portée au quotidien par le patient en attente de la saison des fruits est caractéristique de l'activité agricole: elle devient un facteur de formation précieux pour ceux qui, comme Giovanni, sont appelés à la mission d'éducateur, de formateur et de promoteur d'initiatives nécessitant une constance et une longue durée. Même les famines et les calamités atmosphériques ou les épidémies qui détruisent les cultures et le bétail constituent des défis et des stimulants. Maman Margaret les affronte et les dépasse avec ses enfants, avec la certitude que rien dans la nature n'est jamais irrémédiablement perdu; on peut toujours recommencer et les résultats arriveront tôt ou tard, grâce surtout à l'action providentielle de Dieu qui ne manque pas de bénir les travaux humains.
Le sens religieux de la vie, la certitude de la présence continue et active de Dieu dans nos vies et de son amour exigeant et puissant, sont peut-être les valeurs les plus précieuses que Jean assimile de sa mère. Si le Seigneur nous accompagne et nous parle, il est essentiel de comprendre sa présence et de discerner ses appels. Margherita commence ses enfants à la prière; une prière qui imprègne chaque action du jour, de l'éveil à la nuit, et qui, avec les actes de culte en communauté et les sacrements, marque les étapes marquantes de l'année et de la vie entière. La Mère de Dieu est présente depuis l'enfance de Giovannino, identifiée par Margherita comme une aide, une consolation, une force dans le cheminement chrétien de l'existence vers le paradis.
La mère, également illettrée, encourage la soif d’éducation et de culture de son fils et encourt des sacrifices de toutes sortes lorsqu’il prend conscience de ses prédispositions, de sa volonté tenace, de la cohérence réelle d’une vocation qui résiste aux obstacles le plus grave. Après le procès de la cascina Moglia, confronté à la maturité précoce de l'adolescent, il n'hésite pas à Riù et lui offre toute sa confiance et son soutien.
Il est intéressant de souligner d'autres traits de la sagesse pédagogique dans l'éducation donnée par la mère. Bien qu'il exige beaucoup de ses enfants en termes de travail et de collaboration pour les soutenir, il respecte les besoins de son enfance: il approuve les passe-temps et les rencontres heureuses de Giovanni et lui permet de travailler pour trouver l'argent nécessaire aux tours de magie rudimentaires. Elle l'éduque ensuite au choix prudent d'amitiés, de prudence et de bonnes manières dans ses relations avec les gens, de sensibilité et de piété active envers les pauvres. Giovanni lui apprend l'équilibre, mais aussi le courage des choix, la persévérance et la ténacité.
Lo spirito di solidarietà che lega le famiglie contadine e si manifesta nei momenti del bisogno, ha riflessi notevoli sulla formazione della mentalità di Don Bosco. Anche le veglie collettive delle lunghe serate invernali nelle stalle creano in lui l'inclinazione per i contatti umani, il sapore dell'accogliente amicizia, delle reciproche confidenze e lo allenano all'arte fascinosa della narrazione, al gusto della drammatizzazione.
Ripercorrendo questi primi anni della vita di san Giovanni Bosco si può constatare il suo atteggiamento positivo e attivo che trasforma situazioni avverse e difficoltà in occasione di crescita. Povertà e continua precarietà, lavoro sotto padrone, difficoltà a frequentare la scuola e a reperire tempo per lo studio, forgiano la sua personalità, stimolano fantasia e creatività, consolidano e fanno amare le mete sognate. Persino l'ostilità, comprensibile, del fratellastro Antonio lo allena alla capacità di dialogo e di adattamento; lo rende attento ai punti di vista altrui; gli induce un atteggiamento di intelligente approccio agli ostacoli, nella ricerca di vie alternative e nel temporeggiamento; stuzzica la sua ingegnosità per sfruttare al meglio le occasioni consentite in un ristretto margine di scelta.
L'esito umano e spirituale è notevole, anche se i risultati dal punto di vista scolastico e culturale non possono che essere frammentari.
Compléter cet itinéraire, précisément sur l’épanouissement de l’adolescence, la rencontre et la familiarité avec les personnes âgées, le père Calosso, offre à Giovanni une occasion précieuse de consolidation culturelle, mais surtout de commencer une vie spirituelle plus consciente. Sous la direction du prêtre avisé, l'horizon se dégage et le désir vocationnel devient plus concret. Maman Margaret, maintenant, en comparaison avec l'expérience et les conseils de Don Calosso, confirme que les aspirations de son fils ne sont pas le résultat de fantasmes irréalistes ni d'ambitions humaines. Elle détermine avec courage la division du modeste héritage familial entre les enfants: une étape décisive et tout à fait inhabituelle dans la conception patriarcale du temps. Alors Antonio peut faire son chemin; Giuseppe, juste 18 ans, prend le co-métayage de Sussambrino; Giovanni est libre de se consacrer plus calmement à ses études. Pour Mamma Margherita, cependant, le travail entre Becchi et Sussambrino est doublé, de même que les préoccupations de nature économique.
En fréquentant les écoles de Castelnuovo (1830-1831), le jeune Bosco a la possibilité d’acquérir de nouvelles expériences également en dehors du cadre scolaire. Elle aime le temps libre et apprend à son propriétaire l’art de couper et de coudre des vêtements; se familiariser avec les outils d'une forge chez le forgeron Evasio Savio; il s'engage dans le chant et au son du clavecin et du violon. Son esprit d’observation et sa grande conscience critique lui ont également permis d’enregistrer des éléments de méthodologie didactique et pédagogique, à la fois dans le cadre réussi de l’enseignant Don Emanuele Virano et dans l’inexpérience de son successeur, Don Mo-glia. Ainsi s'accumulent les premiers éléments de ce trésor d'expérience, de valeurs et de méthode qui constitueront le système éducatif du saint prêtre piémontais.
L'environnement familial, social et religieux dans lequel Giovannino grandit et construit sa personnalité, les personnalités qui guident ses premiers pas et son attitude positive et réceptive, nous proposent une série d'indices pédagogiques et spirituels qui peuvent encore aujourd'hui stimuler notre réflexion et inspirer notre action.
Nous énumérons, à titre d'exemple, certaines valeurs et attitudes qui se dégagent de la visite des lieux et de l'évocation des faits.
- Mission éducative vécue par maman Margherita en tant qu'engagement principal, malgré de graves problèmes économiques.
- Attention et respect de l'originalité personnelle de chaque enfant, mais aussi clarté lors de l'identification des aspects déficients ou négatifs et détermination à les corriger.
- Capacité à développer une conscience morale correcte chez les enfants, sens de la responsabilité et honnêteté.
- Capacité à créer un climat de confiance, de franchise, de clarté dans la relation parent-enfant, par le dialogue, la douceur, la patience, l’attention.
- Formation à l’industrialisation, à la nécessité de se rendre utile à la maison dès la petite enfance, avec des emplois adaptés aux enfants.
- Commencez par la constance dans vos tâches, la méthodologie progressive; inculquez l'habitude de remplir vos engagements.
- S'habituer à la sobriété de la vie, à une certaine austérité, sans trop se laisser aller au confort, à la paresse, aux caprices.
- Améliorer la contribution éducative de l'école et de la culture, en encourageant, en aidant.
- Donner le bon espace pour jouer, gaieté, mouvement et intérêts enfantins, en les habituant à s'harmoniser avec leurs devoirs.
- Encouragez la vie de groupe et les amitiés en faisant des choix judicieux et réfléchis.
- Former le cœur pour accueillir, accueillir, générosité; sensibiliser les enfants aux besoins d'autrui, aux souffrances des plus pauvres, en leur faisant accomplir des actes concrets de charité.
- Eduquer au sens de Dieu et de sa providence; prendre soin de la croissance dans la foi et l'espoir.
- Formation à la prière personnelle et communautaire avec l'exemple et la participation de toute la famille.
- Commencez une célébration méthodique du sacrement de Pénitence, en formant une conscience morale dans le cadre de la révision fréquente de la vie ou de l'examen de conscience quotidien.
— Impegno personale dei genitori nella catechesi, nella preparazione ai sacramenti e nella formazione cristiana dei figli, in collaborazione con i pastori e gli educatori.
— Nella prima adolescenza facilitare il contatto amichevole e confidente con un sacerdote; valorizzare la direzione spirituale giovanile.
Giovanni Bosco nasce il 16 agosto 1815. Da poco più di due mesi (9 giugno) a Vienna si è concluso il Congresso dal quale è scaturita una diversa sistemazione dell'Europa dopo l'esperienza rivoluzionaria e napoleonica. Siamo agli albori del periodo storico chiamato Restaurazione, per la volontà dei governanti di riesumare le istituzioni politiche e sociali dell'antico regime. Anche re Vittorio Emanuele I, ritornato dalla Sardegna nei suoi stati di terraferma (Piemonte, Savoia, Nizzardo, a cui il Congresso di Vienila annette anche la Liguria), con editto del 21 maggio 1814 abroga tutte le leggi, decreti e disposizioni del governo francese, restituendo vigore giuridico alle Costituzioni emanate nel 1770 da Carlo Emanuele III e alle leggi particolari formulate fino al 23 giugno 1800. Il tentativo, condotto rafforzando nuovamente la nobiltà a scapito della borghesia compromessa col governo precedente, si dimostra presto fallimentare e suscita divisioni, risentimento e malcontento.
Il clima sociale è politico viene aggravato da una grande crisi econo mica, causata anche dalle guerre degli ultimi anni, che raggiunge il suo culmine nel 1816-1817 a seguito di una spaventosa carestia abbattutasi sul Piemonte. Le popolazioni rurali del Monferrato devono affrontare sacrifici e sofferenze soprattutto per la crisi agricola. Risentono meno del cambio politico e sociale; ne hanno, anzi, qualche vantaggio con la soppressione della leva obbligatoria per tutti e con piccoli sgravi fiscali. La vita della famiglia contadina continua ritmata dalle stagioni, nella dura fatica dei lavori agricoli, legata alle coltivazioni tradizionali necessarie al sostentamento dei suoi membri.
Il fenomeno della migrazione di masse popolari per ora non si manifesta ancora nelle forme macroscopiche che assumerà nei decenni successivi. Le popolazioni rurali piemontesi si dimostrano saldamente ancorate ai valori familiari, sociali e cristiani tradizionali. Continuano ad essere un serbatoio di sane risorse umane per lo Stato e la Chiesa.
Nella capitale e nelle città di provincia, intanto, la borghesia, gli intellettuali, i giovani ufficiali e i rampolli della nobiltà più aperta progettano il futuro con l'occhio attento a idee, aneliti ed esperienze di altri paesi europei. Circoli, riviste culturali e società segrete, con nuova coscienza nazionale, preparano il terreno ad un sostanziale mutamento che, nell'arco di una trentina d'anni, porta allo Statuto albertino e alle guerre d'indipendenza, attraverso i moti risorgimentali.
Dans le domaine ecclésiastique, il convient de noter la nomination (1818) du moine camaldolese Colombano Chiaveroti (1754-1831) en tant qu'archevêque de Turin. Homme de haut niveau spirituel et qualifié sur le plan culturel, il se consacre à la tâche pastorale avec engagement, malgré son âge et sa santé fragile. Par une action lucide et méthodique, il réorganise le diocèse, initie un vaste travail de «re-christianisation» du peuple, donnant une impulsion à la catéchèse, à la prédication et, en particulier, favorisant les missions pour le renouveau moral du peuple. Le plus grand effort le concentre dans la réorganisation disciplinaire du clergé et dans sa qualification pastorale, culturelle et spirituelle, à travers une sélection rigoureuse des jeunes leviers et une formation séminariste plus exigeante. Nous lui devons une nouvelle approche du séminaire de Turin, la réouverture de celui de Bra et la fondation du séminaire de Chieri (1829). En peu de temps, la crise vocationnelle qui frappe le diocèse est surmontée. En fait, au cours des dernières années du gouvernement napoléonien, les ordinations sacerdotales étaient tombées sur quelques unités; à la fin de l'épiscopat de Mgr. Chiaveroti dépasse les cinquante commandes annuelles. En particulier, l'archevêque soutient et encourage le travail du théologien Luigi Guala (1775-1848), fondateur du pensionnat ecclésiastique pour la qualification pastorale de jeunes prêtres. Chiaveroti dépasse les cinquante commandes annuelles. En particulier, l'archevêque soutient et encourage le travail du théologien Luigi Guala (1775-1848), fondateur du pensionnat ecclésiastique pour la qualification pastorale de jeunes prêtres. Chiaveroti dépasse les cinquante commandes annuelles. En particulier, l'archevêque soutient et encourage le travail du théologien Luigi Guala (1775-1848), fondateur du pensionnat ecclésiastique pour la qualification pastorale de jeunes prêtres.
Parmi les classes populaires, la soif d'éducation croît et la volonté de surmonter les obstacles de l'analphabétisme grandit dans la conscience des nouveaux besoins et des opportunités de croissance économique et sociale qui s'ouvrent. Le retour aux règles obsolètes des écoles pré-napoléoniennes avait plongé l’enseignement élémentaire dans la confusion et l’abandon. La réforme de l'école initiée par Carlo Felice en 1822 oblige toutes les municipalités à ouvrir une ou plusieurs écoles primaires gratuites. Chaque école municipale est divisée en deux classes dans lesquelles les enfants doivent apprendre la littérature, l'écriture, la doctrine chrétienne (première année) et les éléments de langue italienne et d'arithmétique (deuxième année). Les cours commencent le 3 novembre et se terminent en septembre. mais dans les zones agricoles, en fait, la plupart des étudiants ne vont à l'école qu'en hiver, lorsque les travaux ruraux ne sont pas urgents. L’imposition de l’enseignement - qui est confiée presque exclusivement aux clercs pour des raisons idéales et économiques - subit des ajustements et des modifications au fil des années jusqu’à ce qu’une législation plus organique soit adoptée en 1848 (loi Boncompagni), prémisse de la réforme définitivement mise en œuvre avec la loi Casati (1859), qui déterminera l’apparition de l’école italienne jusqu’aux premières décennies de notre siècle.
Giovannino Bosco grandit dans ce contexte et participe aux aspirations, aux espoirs et aux efforts de son peuple, en une période de rapides changements politiques, sociaux, culturels et scientifiques qui fondent l’Europe moderne. À maturité, il contribuera également beaucoup à donner une âme chrétienne, une spiritualité empreinte de valeurs anciennes et nouvelles, aux générations de jeunes qui - avant tout au niveau populaire et intermédiaire - constitueront leur force la plus vive.
La visite de l'environnement dans lequel saint Jean Bosco a passé son enfance et sa préadolescence a pour point central le Colle Don Bosco, auquel il est nécessaire de consacrer un temps et une attention particulière. Les autres lieux peuvent être intéressants en fonction du type de groupe, des motivations ou des modalités du pèlerinage et du temps disponible. Parmi tous, il nous semble que Mondonio est le plus important et le plus pratique pour ceux qui voyagent en bus. La ferme de Moglia a une valeur symbolique remarquable et est très suggestive, mais il est conseillé de ne réunir que de petits groupes homogènes, après accord du recteur de Tempio dei Becchi et accord téléphonique avec les propriétaires.
Nous nous limitons à suggérer une visite standard et quelques hypothèses de visites particulières.
º Visite standard (de une à une demi-journée).
Pour tout type de groupe; mettant l'accent sur tel ou tel aspect, en fonction des personnes et des intérêts.
A. Visite du centre historique: départ de la maison de Cavallo et «Casetta» (pp. 24-29), en profitant du matériel illustré et éventuellement audiovisuel illustratif - allez au Musée de la vie paysanne (p. 32s) - et à la maison de son frère Joseph, avec une courte prière dans la chapelle Notre-Dame du Rosaire (pp. 29-32) - visitez la ferme avec l'écurie, le portique et la grange, les monuments du jongleur Giovannino (p. 34), de l'éducateur Don Bosco (p. 35 ) et le pilier du rêve (p. 35) - remonter au sanctuaire de Marie Auxiliatrice (p. 33) qui convient à un moment de réflexion et de prière - concluez avec l’ancienne fontaine de Maman Marguerite (p. 36).
B. Visite du temple et de ses environs: commence dans l'église inférieure par une brève mention historique de la ferme Biglione (pp. 22-24), les raisons de la construction du temple et le message qui en découle (p. 37) - visitez-le plus tard Eglises inférieure et supérieure (pp. 37-40): des matériels éducatifs et audiovisuels disponibles dans des salles adjacentes ou dans le même temple sont utiles à cet égard - se terminant par une référence à l'Institut salésien (p. 40) et par une visite au Musée missionnaire (pp. 40-41).
C. Avec du temps disponible et un groupe intéressé, on peut conclure avec un épisode ou à Morialdo (p. 41-48; il n’ya pas de place pour garer le bus), ou à Mondonio (p. 59-63) ou à Castelnuovo (p. 53-59).
n Visites spéciales (le temps est déterminé par le programme). Pour les groupes homogènes, qui ont certains objectifs spirituels, professionnels et pédagogiques.
Nous présentons deux hypothèses: 1) Partir de Turin et calculer un jour: S. Giovanni di Riva (p. 69-70) - Buttigliera (p. 63-66; seule l’église paroissiale) - Sussambrino (p. 48-51; vu de la rue) et Renenta (p. 50) - Colle (p. 22-41) - Morialdo (p. 41-48) - Mondonio (p. 59-63) - Castelnuovo (p. 53-59) - Cascina Moglia ( pp. 67-69).
2) À partir de la colline, vous pouvez planifier des "promenades" du type de celles de l’automne de Don Bosco, éventuellement à pied ou à vélo, dans les villes environnantes: Capriglio (p. 51-52); Morialdo (pp. 41-48); Mondonio (pp. 59-63); Castelnuovo (pp. 53-59); Buttigliera (pp. 63-66).
Dates Lieux Gens Événements
16.8.1815 Becchi: Agritourisme Biglione Giovanni Bosco Naissance
17.8.1815 Castelnuovo: Paroisse de la paroisse Giovanni Bosco Baptême
8.2.1817 Becchi: «Casetta» Francesco Bosco
Acte de vente 11.5.1817 Becchi: Agritourisme Francesco Bosco Décès
13.11.1817 Becchi : «Casetta» Margherita et les enfants
quittant le château de Biglione
1823 Becchi: «Casetta» Giovanni Bosco Rêve des neuf
ans de
1824 Capriglio Giovanni Bosco Il fréquenta
et 1827 et don Giuseppe Lacqua l'
école municipale quelques mois à
Pâques 1826 Castelnuovo: paroisse Giovanni Bosco Première communion
depuis febb. 1828 Moncucco: Giovanni Bosco Garzone
à nov. 1829 cascina Moglia di campagna
5 / 9.11.1829 Buttigliera Giovanni Bosco et
Don Giovanni Calosso se rencontrent après le sermon
des "missions"
entre nov. 1829 Morialdo Giovanni Bosco et l'école de latin
et nov. 1830 don Giovanni Calosso et formation
21.11.1830 Morialdo don Giovanni Calosso Décès
entre deux clics. 1830 Castelnuovo Giovanni Bosco Il va à l'école
et en août 1831, le
tailleur public Roberto
Don Virano et don Moglia animent ses professeurs.
1831 Sussambrino Giuseppe, Margherita emménagent
et Giovanni Bosco comme
métreurs 4.8.1833 Buttigliera Giovanni Bosco Cresima
25.10.1835 Castelnuovo: Giovanni parish Bosco Vestizione
bureau
06/10/1841 Castelnuovo: paroisse John Bosco Avant de mettre
le pays
02.04.1842 Riva S. Giovanni Domenico Savio Naissance
1843-1853 Morialdo Dominic Savio y vit
avec sa famille
04/08/1849 Castelnuovo: Dominic Savio Paroisse Première Communion
febb. 1853 Mondonio Domenico Savio s'y installe
avec sa famille
13.4.1853 Castelnuovo: paroisse de Domenico Savio Cresima
2.10.1854 Becchi Domenico Savio Rencontrez Don Bosco
9.3.1857 Mondonio Domenico Savio Morte
Giovanni Bosco est né le 16 août 1815 dans le hameau de Becchi, qui fait partie du hameau de Morialdo, une municipalité de Castelnuovo (aujourd'hui Castelnuovo Don Bosco), province d'Asti, diocèse de Turin. Le groupe de maisons se dresse sur une colline, universellement connue sous le nom de Colle Don Bosco, à 259 mètres d'altitude, qui est coincée entre les municipalités de Castelnuovo, Buttigliera et Capriglio.
Nous sommes au cœur du Piémont, dans la vaste région montagneuse connue sous le nom de Monferrato, qui s'étend entre les provinces de Turin, Asti et Alessandria. Les centres habités, généralement de petites dimensions, se dressent presque toujours au sommet des diverses collines, groupées autour de l'église paroissiale et, souvent, jusqu'aux vestiges d'anciens châteaux.
Le territoire, essentiellement agricole, est cultivé avec des vignes, du blé, du maïs et du fourrage, recouvert de bosquets verts d'acacias et de peupleraies. Le long des douves et des chemins ruraux, vous pouvez encore voir des mûriers centenaires, qui témoignent de l’ancien et florissant élevage de vers à soie, maintenant complètement disparus. Parmi les produits typiques de la région, il faut citer les vins célèbres tels que Frèisa, Malvasìa, Grignolino et Moscato, en plus du plus commun Barbera.
Quatre grands hameaux font partie de la municipalité de Castelnuovo: Bar-della, Nevissano, Ranello (foyer du Savio) et Morialdo. Ce dernier, parmi ses zones résidentielles, comprend le Becchi, un nom dérivé de la famille Bechis qui y vivait autrefois.
Pour le grand-père paternel de Becchi Don Bosco, Filippo Antonio (1735-1802), originaire de Chieri, avait déménagé en 1793 en tant que métayer de la ferme Biglione. Aujourd'hui, ce bâtiment n'existe plus: il a été démoli entre 1957 et 1958. A sa place se trouve le temple grandiose.
En 1972 seulement, les recherches archivistiques menées par Secondo Caselle ont révélé que Giovannino était né dans cette ferme.
La costruzione, a tre piani e a forma di «L», nella parte civile era occupata soprattutto in estate dai proprietari, nobili chieresi. Il braccio più corto, a sud-est, era destinato ai mezzadri. Poche e povere stanze: al pian terreno cucina con dispensa, «sala» e scala per accedere alle due camere da letto del piano superiore. Qui abitavano Filippo Antonio e i suoi figli, tra cui Francesco Luigi (1784-1817). Essi coltivavano il fondo padronale esteso per più di 12 ettari.
Francesco Luigi Bosco si sposa all'età di ventun anni (1805) con Margherita Cagliero e da essa ha due figli: Antonio Giuseppe (1808-1849) e Teresa Maria (16.2.-18.2.1810). Rimasto vedovo nel 1811, si risposa il 6 giugno 1812 con Margherita Occhiena (1788-1856); nascono così Giuseppe Luigi (1813-1862) e Giovanni Melchiorre, il futuro Don Bosco (1815-1888) .
In questa casa il papà di Giovannino, colpito da polmonite acuta per essere entrato madido di sudore in cantina, muore 1'11 maggio 1817, a quasi 34 anni di età.
È il primo ricordo indelebile di Giovannino: «Io non toccava ancora i due anni, quando Dio misericordioso ci colpì con grave sciagura. L'amato genitore, pieno di robustezza, sul fiore della età, animatissimo per dare educazione cristiana alla figliuolanza, un giorno, venuto dal lavoro a casa tutto molle di sudore, incautamente andò nella sotterranea e fredda cantina. Per la traspirazione soppressa, in sulla sera si manifestò una violenta febbre, foriera di non leggera costipazione. Tornò inutile ogni cura e fra pochi giorni si trovò all'estremo di vita. Munito di tutti i conforti della religione, raccomandando a mia madre la confidenza in Dio, cessava di vivere nella buona età di anni 34, il 12 maggio 1817 (ndr: si tratta in realtà del giorno 11, come risulta dai documenti d'archivio).
Non so che ne sia stato di me in quella luttuosa occorrenza; soltanto mi ricordo, ed è il primo fatto della vita di cui tengo memoria, che tutti uscivano dalla camera del defunto, ed io ci voleva assolutamente rimanere. — Vieni, Giovanni, vieni meco, — ripeteva l'addolorata genitrice. — Se non viene papà, non ci voglio andare, — risposi. — Povero figlio, ripigliò mia madre, vieni meco, tu non hai più padre. — Ciò detto, ruppe in forte pianto, mi prese per mano e mi trasse altrove, mentre io piangeva perché ella piangeva» (MO 18-19) .
Al grave lutto si aggiungono le difficoltà di un momento particolarmente critico per l'economia piemontese poiché il 1816-1817 sono anni di carestia e di fame: «Questo fatto mise tutta la famiglia nella costernazione. Erano cinque persone da mantenere (ndr: mamma Margherita, la suocera e i tre figli); i raccolti dell'annata, unica nostra risorsa, andarono falliti per una terribile siccità; i commestibili giunsero a prezzi favolosi (...). Parecchi testimoni contemporanei mi assicurano, che i mendicanti chiedevano con premura un po' di crusca da mettere nella bollitura dei ceci o dei fagiuoli per farsene nutrimento. Si trovarono persone morte ne' prati colla bocca piena d'erba, con cui avevano tentato di acquetare la rabbiosa fame.
Ma mère m'a compté plusieurs fois, ce qui a donné à manger à la famille jusqu'à ce qu'elle l'ait eue; il a ensuite remis une somme d'argent à un voisin, Bernardo Cavallo, pour aller chercher de quoi manger. Cet ami est allé sur différents marchés et n'a rien pu faire, même à des prix exorbitants (...). Ma mère, sans consternation, est allée emprunter de la nourriture chez les voisins et n'a trouvé personne qui puisse lui venir en aide. - Mon mari a commencé à parler, dis-je pour avoir confiance en Dieu. Viens donc, agenouillons-nous et prions. - Après une courte prière, il se leva et dit: Dans les cas extrêmes, il faut utiliser des moyens extrêmes. - Puis, avec l'aide du cheval nommé, il est allé à l'écurie, a tué un veau et en a cuit une partie à la hâte, il pourrait en nourrir la famille épuisée.
Sur la même colline que le Becchi, à environ 200 mètres plus bas que la ferme Biglione, un petit groupe de maisons, occupé par quatre familles (Graglia, Cavallo, Bechis et Ronco), a formé le canton de Horse. Francesco Luigi Bosco, à partir du 8 février 1817, trois mois avant sa mort, vous achète pour 100 lires (le prix d'un boeuf) une maison misérable orientée au nord et "composée d'écurie et de trot, une fenéra supérieure de haut en bas", "Couvert de tuiles, en mauvais état avec le site de grain forward d'environ dix tables", comme cela est écrit respectivement dans l'acte d'achat (8 février 1817) et dans l'inventaire des biens attachés au testament de Francesco Bosco (18 mai 1817) . Le bâtiment mesure 12 mètres de long, 3 de large et 4,5 de haut. La cloison sur laquelle elle repose la sépare de la maison de la famille Cavallo. À côté,
Cet achat est motivé par le fait que Francesco apprend qu'un transfert probable de la propriété de la ferme Biglione à la famille Damevino et, plus encore, le désir de construire son propre patrimoine immobilier. Nous sommes en fait dans une période de grave crise économique, accompagnée d’une grave famine qui a sévi entre les années 1816 et 1817.
Son mari est décédé, sa mère Margherita vit toujours avec ses enfants, sa belle-mère et deux garçons de la campagne à la ferme de Biglione jusqu'à la mi-novembre, le contrat de métayage expirant. Entre-temps, il fit arranger le modeste immeuble acheté par Francesco et sa famille s'y installa le 13 novembre 1817.
A quoi ressemblait la maison? Après cette rénovation, le petit bâtiment était composé des pièces suivantes (de gauche à droite, regardant la façade): hangar pour le stockage, écurie, cuisine et véranda, au rez-de-chaussée; chambre à coucher, que Margherita Occhiena a partagée avec sa belle-mère, Margherita Zucca, la chambre des enfants (la chambre "de rêve" à laquelle on accédait par la cuisine au moyen d’une échelle) et la grange, à l’étage supérieur. Sur la façade, un escalier en bois menait à la chambre de mère Margaret. À la base de la rampe, une cabine de briques servait de poulailler.
Dans ces lieux, ils ont tous vécu ensemble jusqu'en 1831, année du mariage de son frère Antonio. Maman Margaret a donné sa chambre à la mariée et au marié, emménageant dans celle de leurs enfants. Giuseppe, quant à lui, après la division des avoirs de la famille qui avait eu lieu l'année précédente (1830), avait métayé la ferme de Sussambrino, sur la colline entre Becchi et Castelnuovo en direction de Buttigliera et s'y est rendu. Mama Margherita et son frère Giovanni le suivirent pendant qu'il fréquentait les écoles de Castelnuovo; tu resteras neuf ans. Sur les raisons qui ont déterminé la mère Margherita à la division du patrimoine familial, Don Bosco écrit: "Ma mère, me voyant toujours affligé par les difficultés qui faisaient obstacle à mes études, et désespérant d'obtenir le consentement d'Antonio, qui avait déjà plus de vingt ans , décidé de venir à la division de la propriété paternelle. Ce fut une grave difficulté pour moi, car Giuseppe et moi, mineurs, avons à remplir de nombreuses tâches et à supporter de lourdes dépenses. Rien de moins n'est venu à cette délibération. Notre famille a donc été réduite à ma mère, mon frère Giuseppe, qui voulait vivre avec moi sans partage. Ma grand-mère était morte quelques années auparavant "(MO 44).
Son frère Antonio, quelques années plus tard, dans le camp en face de la "Casetta", il construisit une maison plus adaptée pour accueillir la famille grandissante. Il sera détruit en 1915 pour ériger le sanctuaire de Marie Auxiliatrice. Giuseppe a également construit sa maison voisine en 1839. La vieille "Casetta" paternelle a donc été utilisée comme écurie et stockage d’outils agricoles.
Les petits-enfants de Don Bosco vendront à plusieurs reprises la "Casetta", des terrains environnants et les maisons des frères Antonio et Giuseppe aux salésiens. En 1901, Don Michele Rua, premier successeur de Don Bosco, ordonna une première opération de restauration consistant à diviser le portique attenant à la cuisine en deux salles superposées et à fermer la grange afin de donner de la cohérence au bâtiment. Après l'achat des maisons Cavallo (1919) et Graglia (1920), à l'occasion de la béatification de Don Bosco (1929), une deuxième restauration radicale de la "Casetta" sera ouverte aux visites des pèlerins.
Scènes de la vie de famille Ces pauvres salles témoignent de la sage éducation donnée par Margherita Occhiena à ses enfants. Les maigres ressources économiques et son jeune âge auraient justifié un second mariage. L'occasion s'est présentée, en fait, et le plus commode; mais la femme ne voulait absolument pas se détacher de ses enfants (qui auraient été confiés à un bon gardien), généreusement préparée à offrir des sacrifices et des privations, faisant confiance à la Divine Providence (cf. MO 21).
Sur la base de tout cela, elle plaça une formation religieuse, comme nous en témoigne Don Bosco: "Son plus grand soin était d'instruire ses enfants dans la religion, de les amener à l'obéissance et de les occuper de choses compatibles avec cet âge. Tant qu'il était petit, il m'apprenait des prières; dès qu'il est devenu capable de s'associer avec mes frères, il m'a fait mettre à genoux matin et soir et ensemble nous avons récité les prières ensemble avec la troisième partie du chapelet. Je me souviens qu’elle m’avait elle-même préparée à la première confession, elle m’a recommandé au confesseur, puis elle m’a aidé à rendre grâce "(MO 21-22).
Dans ses fils, il inculqua le sens vivant de la présence de Dieu, le Créateur et Seigneur prévoyant: "Rappelez-vous que Dieu vous voit et voit aussi vos pensées les plus profondes" - leur répétait-il souvent -. «C'est Dieu qui a créé le monde et a placé tant d'étoiles là-haut. Si le firmament est si beau, que sera-t-il du ciel? "; et encore: "Nous devons beaucoup de gratitude au Seigneur, qui nous fournit tout ce qui est nécessaire. Dieu est vraiment un père. Notre Père qui es aux cieux "(cf. MB 1,43-44).
Dès le plus jeune âge, il les a habitués au travail.
"Elle n'a pas souffert du fait que ses enfants étaient inactifs et formés pendant un certain temps pour les prendre en charge. Giovanni, à peine âgé de quatre ans, était déjà occupé à effilocher les tiges de chanvre, dont la mère lui avait donné une quantité numérotée. Et le petit garçon, ayant rempli sa tâche, se mit à préparer son divertissement "(MB 1.48).
Il les a formés à l'obéissance, motivés et faits d'amour; au sens des responsabilités et de la réflexion avant d'agir ou de parler. Posant douceur et courage, il était constant dans la correction. Il ne refusa pas, si nécessaire, de recourir à la punition et le symbole "était une tige placée dans un coin de la pièce. Mais il ne l’a jamais utilisé, car il n’a jamais donné à ses fils un scapellotto "(MB 1,57-58); compensés par des moyens spéciaux, utilisés avec prudence, efficaces. Et les enfants ont appris à réaliser leurs actions.
Rappelons-nous, à titre d'exemple: «Giovanni n'avait que quatre ans. Revenant un jour de marche avec son frère Giuseppe, assoiffés d’été, sa mère est allée puiser de l’eau et a donné à boire à Giuseppe. Giovanni, ayant observé ce genre de préférence, alors que sa mère lui buvait de l'eau, un peu pennalose, faisait signe qu'il ne voulait pas boire. Maman, sans dire un mot, prit l'eau et la rangea. Giovanni resta ainsi un moment, puis timidement: "Maman!" - bien? - Est-ce que tu me donnes de l'eau aussi? - Je pensais que tu n'avais pas soif! - Maman, pardonne-moi! - Ah ça va! - et est allé chercher de l'eau et le lui a souri »(MB 1.58).
«Giovanni avait huit ans et un jour, alors que sa mère était allée dans une ville voisine pour ses tâches ménagères, il avait eu l'idée d'en faire quelques-unes. Ne l'atteignant pas, il prit la chaise et grimpa dessus, percutant un vase plein d'huile. Le vase est tombé au sol et s'est brisé. Confus, le petit essaya de réparer ce malheur en essuyant le pétrole renversé. mais sachant qu'il ne pourrait pas enlever la tache et l'odeur répandue, il songea à s'assurer que sa mère n'avait pas de chagrin. Quand une tige a été retirée d’une haie, il l’a bien ajustée et, en tirant l’écorce verte à divers endroits, il l’a ornée de frises de son mieux. Le moment venu, quand elle sut que sa mère serait de retour, elle courut à sa rencontre au fond de la vallée et dès qu'elle fut proche: - Eh bien, maman, comment vas tu as-tu fait une bonne promenade? - Oui, mon cher Giovanni! et est-ce que ça va? êtes-vous gai? - oui et je mérite vraiment ce temps pour me châtier.
- Et qu'est-ce qui vous est arrivé? - Je suis monté comme ça et donc, et malheureusement j'ai cassé le pot d'huile. Sachant que je mérite le châtiment, je vous ai apporté le bâton pour que vous puissiez l’utiliser sur mes épaules sans prendre la peine de le chercher.
En attendant, Giovanni tendit toute la frange et dirigea sa mère contre le visage avec un regard intelligent, habile et plaisant. Margherita observa son fils et la canne et, se mettant à rire de cette ruse enfantine, elle finit par lui dire: "Je suis vraiment désolée pour le malheur qui t'est arrivé, mais comme ton travail me fait connaître ton innocence, je te pardonne." Cependant, il se souvient toujours de mes conseils. Avant de faire quelque chose, réfléchissez à ses conséquences "(MB 1.73-74).
La pauvreté de la famille Bosco n’a pas empêché Margherita d’exercer sa charité envers les plus pauvres: «Les voisins lui venaient maintenant par le feu, maintenant par l’eau, maintenant par le bois. Aux malades qui avaient besoin de vin, il donna généreusement, refusant toute indemnisation. Il a prêté de l’huile, du pain et de la farine "(MB 1 149-150). Dans cette maison des mendiants courtois, des voyageurs égarés, des commerçants, mais aussi des fugitifs, des bandits pourchassés et les mêmes carabiniers qui les suivaient étaient courtoisement accueillis et rafraîchis: la charité concrète, joviale et immédiate de la mère était la plus grande école pour le futur prêtre des jeunes pauvre et abandonné.
Giovannino commença à l'imiter: "Un certain Secondo Matta, serviteur dans une des fermes environnantes, et du même âge, chaque matin, il descendait de la colline en prenant la vache du maître derrière lui. Il avait un morceau de pain noir pour le petit déjeuner. Giovanni tenait plutôt dans ses mains, en grignotant, un pain très blanc que sa mère Margherita ne laissait jamais manquer à ses chers fils. Un jour, Giovanni dit à Matta: "Tu me rends service?" "Très volontiers", répondit son compagnon.
- Tu veux qu'on échange du pain? - et pourquoi? - Parce que ton pain doit être meilleur que le mien et que je l'aime mieux.
Matta, dans sa simplicité infantile, croyait que Giovanni considérait en fait son pain noir plus savoureux et, faisant de lui le pain blanc de l'ami, il accepta volontiers cet échange. À partir de ce jour, ils ont échangé du pain pour deux sources consécutives. Mais Matta, devenu homme et réfléchissant à ce fait, le raconta souvent à son neveu Don Secondo Marchisio "(MB 1.89).
La visite de la "Casetta" À l'occasion du centenaire de la mort de Don Bosco, la "Casetta" a été restaurée et consolidée. Il a été ramené à la structure volumétrique originale, comme en témoignent les photographies de la fin du XIXe siècle. La "fenera top top down", où a été construit en 1929 l'escalier d'accès aux chambres du premier étage, est maintenant rouverte; la vieille grange, sur laquelle Giovannino a diverti ses amis, a récupéré. Les pièces au rez-de-chaussée (écurie et cuisine) et à l'étage (chambre de maman Margherita et chambre à coucher du rêve) sont restées inchangées.
La maison contiguë (Casa Cavallo) a été transformée en un support didactico-logistique pour la visite à la "Casetta", avec des panneaux d’information et des supports audiovisuels sur la vie de Giovannino Bosco et de sa famille. La vision des chambres "Casetta" est rendue possible grâce aux fenêtres en verre ouvertes dans le mur ouest de la maison Cavallo, l'accès direct n'étant plus autorisé pour des raisons de stabilité du bâtiment.
Son frère Giuseppe Luigi s'est marié à l'âge de vingt ans (1833) avec Maria Calosso dont il a eu dix enfants, dont la plupart sont décédés à un âge précoce. Au cours des neuf années (1830-1839) de travail de métayer à Sussambrino, il réussit à rassembler les moyens nécessaires à l'achat d'un terrain sur la colline de Becchi et à la construction d'une maison, pauvre mais digne et suffisamment grande pour la grande famille. . Il s'y installe en 1839 et y reste jusqu'à sa mort (1862).
Le bâtiment, situé presque en face de la "Casetta", à côté de la maison d'Antonio, où se trouve actuellement le sanctuaire de Maria Ausiliatrice, a deux étages.
Chambre de Don Bosco Giuseppe a réservé une chambre à Don Bosco, qui l'utilisait chaque fois qu'il se rendait au Becchi, notamment pendant les vacances d'automne. Le restaurant est situé à l'étage supérieur, dans l'angle sud-ouest, et conserve le mobilier utilisé par le saint.
Chapelle Notre-Dame du Rosaire Au rez-de-chaussée, dans l'angle ouest, Giuseppe avait aménagé un petit espace réservé à la chapelle, que Don Bosco a dédié à la Madonna del Rosario. L'église fut inaugurée par lui le 8 octobre 1848. Jusqu'en 1869, le saint célébra chaque année la fête de la Madonna del Rosario, en la célébrant avec la présence de l'orchestre et de la chorale des garçons de Valdocco. Le restaurant est le premier centre de culte marial commandé par Don Bosco et un témoin privilégié des débuts de la congrégation salésienne. Ici, en effet, le 3 octobre 1852, Michele Rua et Giuseppe Rocchietti reçurent l'habit clérical. Dans cette chapelle, il a certainement aussi prié Dominic Savio le 2 octobre 1854, à l'occasion de sa première rencontre avec Don Bosco et les deux années suivantes au cours des vacances d'automne au Becchi.
Ainsi, Don Bosco décrit sa première rencontre avec Dominic Savio: "C’était le premier lundi d’octobre, tôt le matin, lorsque j’ai vu un garçon accompagné de son père qui s’approchait pour me parler. - Son visage joyeux, son air rigolard mais respectueux, a amené mes regards vers lui.
"Qui êtes-vous", dis-je, "d'où venez-vous?" - Je suis, - répondit - Savio Domenico, à qui Don Cugliero, mon maître, lui a parlé et nous venons de Mondonio.
Ensuite, je l'ai appelé à part et le Mexique pour qu'il réfléchisse à propos de l'étude effectuée, du niveau de vie pratiqué jusque-là, nous avons rapidement conclu une confiance totale avec lui, et moi avec lui.
Je connaissais dans ce jeune homme toute une âme selon l'esprit du Seigneur et je ne m'étonnais pas un peu compte tenu des œuvres que la grâce divine avait déjà accomplies à un si jeune âge.
Après une discussion assez prolongée, avant que j'appelle son père, il m'a dit ces mots précis: "Eh bien, qu'en pensez-vous?" veux-tu m'emmener à Turin étudier? - Eh! il me semble qu'il y a du bon matos.
- A quoi sert ce tissu? - Faire une belle robe à donner au Seigneur.
- Alors je suis le tissu; elle est le tailleur; donc emmène-moi avec elle et fais une belle robe pour le Seigneur.
- Je crains que votre faiblesse ne vous empêche d'étudier.
- N'aie pas peur de ça. que le Seigneur qui m'a donné la santé et la grâce jusqu'ici m'aidera également dans le futur.
- Mais quand tu auras fini l'étude du latin, que vas-tu faire? - Si le Seigneur m'accorde tant de grâce, je désire ardemment embrasser l'état ecclésiastique.
- Bien: maintenant je veux essayer si vous avez assez de capacité d'étude: prenez ce livret (c'était un livre de lectures catholiques), à partir d'aujourd'hui vous étudiez cette page, demain vous reviendrez me le réciter.
Cela dit, je l'ai laissé libre d'aller jouer avec les autres jeunes hommes, puis j'ai commencé à parler à son père. Pas plus de huit minutes se sont écoulées lorsque Domenico s'est mis à rire et m'a dit: s'il le voulait, je récitais maintenant ma page. J'ai pris le livre et, à ma grande surprise, je savais que non seulement il avait littéralement étudié la page assignée, mais qu'il comprenait très bien le sens des choses qu'il contenait.
- Bravo - lui ai-je dit - vous avez anticipé l'étude de votre leçon et j'anticipe la réponse. Oui, je te conduirai à Turin et à partir de maintenant, tu es compté parmi mes chers enfants "(OS 4,18-19).
Actuellement, la chapelle est présentée selon la restauration commandée par Don Rua.
Stable et grange Du côté est de la maison se trouvaient l'écurie et la grange (maintenant reconstruite), où dormaient les garçons de Turin pendant les promenades d'automne. Ils ont également trouvé hospitalité dans la grange (pièce en haut de l'escalier) et dans le grenier de la maison, grande et bien ventilée grâce aux deux lucarnes réalisées avec la contribution de Don Bosco.
Michele Magone était également invité au Becchi (1858). Don Bosco nous raconte un épisode gracieux qui s’est produit dans ce coin de la cour: «Un soir, alors que nos jeunes allaient tous se reposer, j’entendais pleurer. Je me mis lentement à la fenêtre et je vois Magone dans un coin de la cour que la lune visait et soupirant.
- Quel est le problème, Magone, tu te sens mal? - Je lui ai dit.
Egli che pensava di essere solo, né essere da alcuno veduto, ne fu turbato, e non sapeva che rispondere; ma replicando io la domanda, rispose con queste precise parole: — Io piango nel rimirare la luna che da tanti secoli comparisce con regolarità a rischiarare le tenebre della notte, senza mai disobbedire agli ordini del Creatore, mentre io che sono tanto giovane, io che sono ragionevole, che avrei dovuto essere fedelissimo alle leggi del mio Dio, l'ho disobbedito tante volte, e l'ho in mille modi offeso.
Ciò detto si mise di nuovo a piangere. Io lo consolai con qualche parola, onde egli dando calma alla commozione andò di nuovo a continuare il suo riposo» (OS 5,228-229).
Meubles Le bâtiment contient des meubles et des objets de l’époque, dont certains sont utiles au saint lui-même. Le meuble le plus précieux est une table construite par le clerc Giovanni Bosco alors qu'il était en vacances à Sussambrino pendant les séminaires. Vous pouvez également voir: un bureau rugueux avec une lampe et des livres; le buffet utilisé par maman Margherita pour pétrir le pain et la poitrine dans lequel elle conservait le kit (en piémontais: còfu); des objets de la ferme de Moglia (où Giovannino était un garçon), tels que le tabouret pour la traite et la peinture de la Vierge devant laquelle il priait tous les jours avec les propriétaires de la maison. Sont également exposés quelques bancs et le mobilier liturgique de la chapelle (calice, missel et vêtements de cérémonie servis à Don Bosco).
Entre la maison Graglia et la maison de Giuseppe, au-dessous du niveau de la cour, un hall a été construit avec de grandes arches ouvertes vers la vallée, qui suit les caves agricoles dans les formes.
Voici le musée paysan qui illustre la vie de la famille paysanne du XIXe siècle sur les collines piémontaises. Environ six cents antiquités sont exposées: meubles, outils de travail, objets du quotidien, rassemblés avec patience et soin par le laïcs salésien Teresio Chiesa. Ils témoignent des coutumes, de la vie et des techniques de travail (de la vigne et du vin, du blé et du pain, du lait et du fromage, du bois ...) utilisées dans les familles Asti du siècle dernier.
Les pièces d'une maison rurale ont été fidèlement reconstruites, avec du mobilier et des équipements d'origine: cuisine, chambre à coucher, cellier, cave (l'authentique maison de Giuseppe) et, à l'étage, une grange et un porche. La connexion avec la maison de Joseph accentue l'efficacité évocatrice de la reconstruction.
La visite du musée présente un intérêt historique et culturel extrême. A l'aide de panneaux illustratifs et de photographies anciennes, nous pouvons comprendre l'environnement réel, le style de vie et le travail que les familles, comme la famille Bosco, ont conduits dans l'ancien Piémont.
Au cours des travaux de terrassement pour la construction du musée, l'ancien four en forme de dôme utilisé pour la cuisson du pain a été mis au jour. Il a été construit par Giuseppe. en fait, celui de la commune, située sur le territoire de Biglione, n’était plus suffisant lorsque Don Bosco s’est rendu au Colle avec ses garçons. Il était situé plus bas que la maison, du côté est de la colline et avait été recouvert pendant les travaux de rénovation effectués dans les années 20.
Suggéré à Don Paolo Albera, deuxième successeur de Don Bosco, par le sénateur Filippo Crispolti, un coopérateur salésien, il a été lancé le 16 août 1915, lors de la démolition de la maison de son frère Antonio. La consécration est le 2 août 1918. La raison de la construction est triple: célébrer le centenaire de la naissance du Saint; commémorer le centenaire de l'institution de la fête liturgique de Marie Auxiliatrice, prévue le 24 mai par le pape Pie VII qui revenait de la captivité napoléonienne; enfin, invoquez la paix pour un monde déchiré par la guerre. Dans ce troisième but, les enfants de chaque nation ont été invités à offrir leur offre symbolique. Les drapeaux, qui courent sous le toit en pente et se rejoignent derrière la statue de la Madone, rappellent ce geste d’espoir juvénile.
Le projet de style néo-gothique est l'œuvre de l'architecte Giulio Valotti, salésien laïc. L'église a une forme de croix grecque de 10 mètres sur 15. Les grands pentes latérales ont permis aux nombreux pèlerins de participer aux cérémonies, même à l'extérieur du bâtiment. À l'intérieur, à gauche, un tableau du peintre Paolo Giovanni Crida (1886-1967) représente Don Bosco en cotta et des étoles avec du ragais. La statue de Marie Auxiliatrice provient de l'atelier de sculpture de l'école salésienne de Barcelone.
L'agencement actuel du presbytère est l'œuvre de l'architecte Graziano Romaldi. Au lieu de l'autel précédent, un mur de briques en forme de tente entoure le grand crucifix et le tabernacle.
À partir de 1918, une petite communauté salésienne vivait dans des pièces adjacentes pour assurer le service religieux et l'accueil des pèlerins.
Dans l'angle sud-est de la liaison entre l'ancienne maison Graglia et le musée des paysans, se trouvait le «pylône des jeux» construit en 1929, année de la béatification, et décoré de fresques à Crida. Maintenant, un monument en bronze le remplace: il rappelle Giovannino Bosco qui a joué aux jeux d'adresse devant les garçons de la commune, après un moment de prière et de catéchèse.
"Par beau temps, en particulier pendant les vacances, les habitants du quartier se sont rassemblés et pas mal d’étrangers. Ici, l'affaire semblait beaucoup plus grave. J'ai donné à chacun une détention avec des joueurs, que j'avais moi-même appris des autres. Souvent, sur les marchés et les foires, il y avait des charlatans et des acrobates, que je suis allés voir. En regardant de près chacun de leurs petits exploits, je rentrais chez moi et je pratiquais jusqu'à ce que j'apprenne à faire de même (...). À onze heures, j'ai joué aux jeux des bussolotti, le saut périlleux, l'hirondelle me marchaient sur les mains; il a marché, a sauté et a dansé sur la corde, comme un acrobate professionnel.
De ce qui a été fait un jour férié, vous comprendrez ce qui a été fait chez les autres.
Pour les Becchi, il y a un pré, où se trouvaient différentes plantes, parmi lesquelles existe encore un poirier martinello, qui m'a été très utile à cette époque. A cet arbre était attachée une corde qui allait se lier à un autre, à quelque distance; puis une table avec sacoche; puis un tapis sur le sol pour faire les sauts dessus. Quand tout fut préparé et que tout le monde était impatient d’admirer la nouveauté, il les invita tous à réciter la troisième partie du chapelet, après quoi une louange sacrée était chantée. Quand cela fut fini, il monta sur la chaise, prêcha ou plutôt répéta ce qu'il me rappelait de l'explication de l'évangile entendu le matin à l'église; ou il raconterait des faits ou des exemples entendus ou lus dans un livre. À la fin du sermon, il y a eu une courte prière et le principe de la détention a bientôt commencé. A ce moment-là, vous auriez vu comme je vous l'ai dit, l'orateur est devenu un charlatan professionnel. Faites avaler, le saut périlleux, marchez sur les mains avec le corps en l'air; puis ceignez la sacoche, mangez les boucliers pour aller et ramassez-les sur le bout du nez de l'un ou de l'autre; multiplier les boules, les œufs, transformer l’eau en vin, tuer et déchirer un poulet, puis le faire ressusciter et chanter mieux qu’avant, tels étaient les ordres pour vous. Sur la corde, il a ensuite marché comme un chemin; sauté, dansé, m'a suspendu maintenant pour un pied, maintenant pour deux; parfois avec les deux mains, parfois avec une. Après quelques heures de cette récréation, quand j'étais bien fatigué, tout amusement cessait, une courte prière se tenait et chacun partait pour ses propres affaires "(MO 29-30). le saut périlleux, marchant sur les mains avec le corps en l'air; puis ceignez la sacoche, mangez les boucliers pour aller et ramassez-les sur le bout du nez de l'un ou de l'autre; multiplier les boules, les œufs, transformer l’eau en vin, tuer et déchirer un poulet, puis le faire ressusciter et chanter mieux qu’avant, tels étaient les ordres pour vous. Sur la corde, il a ensuite marché comme un chemin; sauté, dansé, m'a suspendu maintenant pour un pied, maintenant pour deux; parfois avec les deux mains, parfois avec une. Après quelques heures de cette récréation, quand j'étais bien fatigué, tout amusement cessait, une courte prière se tenait et chacun partait pour ses propres affaires "(MO 29-30). le saut périlleux, marchant sur les mains avec le corps en l'air; puis ceignez la sacoche, mangez les boucliers pour aller et ramassez-les sur le bout du nez de l'un ou de l'autre; multiplier les boules, les œufs, transformer l’eau en vin, tuer et déchirer un poulet, puis le faire ressusciter et chanter mieux qu’avant, tels étaient les ordres pour vous. Sur la corde, il a ensuite marché comme un chemin; sauté, dansé, m'a suspendu maintenant pour un pied, maintenant pour deux; parfois avec les deux mains, parfois avec une. Après quelques heures de cette récréation, quand j'étais bien fatigué, tout amusement cessait, une courte prière se tenait et chacun partait pour ses propres affaires "(MO 29-30). Autre; multiplier les boules, les œufs, transformer l’eau en vin, tuer et déchirer un poulet, puis le faire ressusciter et chanter mieux qu’avant, tels étaient les ordres pour vous. Sur la corde, il a ensuite marché comme un chemin; sauté, dansé, m'a suspendu maintenant pour un pied, maintenant pour deux; parfois avec les deux mains, parfois avec une. Après quelques heures de cette récréation, quand j'étais bien fatigué, tout amusement cessait, une courte prière se tenait et chacun partait pour ses propres affaires "(MO 29-30). Autre; multiplier les boules, les œufs, transformer l’eau en vin, tuer et déchirer un poulet, puis le faire ressusciter et chanter mieux qu’avant, tels étaient les ordres pour vous. Sur la corde, il a ensuite marché comme un chemin; sauté, dansé, m'a suspendu maintenant pour un pied, maintenant pour deux; parfois avec les deux mains, parfois avec une. Après quelques heures de cette récréation, quand j'étais bien fatigué, tout amusement cessait, une courte prière se tenait et chacun partait pour ses propres affaires "(MO 29-30). parfois avec un seul. Après quelques heures de cette récréation, quand j'étais bien fatigué, tout amusement cessait, une courte prière se tenait et chacun partait pour ses propres affaires "(MO 29-30). parfois avec un seul. Après quelques heures de cette récréation, quand j'étais bien fatigué, tout amusement cessait, une courte prière se tenait et chacun partait pour ses propres affaires "(MO 29-30).
La statue en bronze de Don Bosco, inaugurée le 23 mai 1920, est un cadeau de l'Association des professeurs d'italien catholiques, en hommage au grand éducateur d'enfants et de jeunes. Jusqu'en 1986, il était situé entre la maison de Giuseppe et celle de Graglia. À l'occasion de la réorganisation du noyau historique, il a été transporté dans la partie faisant face à la place du Temple.
Construit en 1929, il se situe du côté ouest de la colline, à une vingtaine de mètres de la «Casetta». Il y avait représenté le fameux rêve de neuf ans, dans une représentation de la Crida. Il existe aujourd'hui un dessin stylisé du prof. Luigi Zonta.
Don Bosco décrit ainsi le rêve: «À cet âge, j'avais un rêve qui est resté profondément gravé dans ma mémoire tout au long de ma vie. Dans mon sommeil, il me semblait que j'étais près de chez moi, dans une très grande cour, où une multitude d'enfants se rassemblaient. Certains ont ri, d'autres ont joué, pas beaucoup ont juré. En entendant ces blasphèmes, je me suis immédiatement jeté au milieu d'eux, utilisant des poings et des mots pour les faire taire. A ce moment, un homme apparut, vénérable, en âge viril, noblement vêtu. Une blouse blanche recouvrait toute la personne; mais son visage était si brillant que je ne pouvais pas le regarder. Il m'a appelé par mon nom et m'a ordonné de me mettre à la tête de ces enfants en ajoutant ces mots: "Vous ne devez pas gagner vos amis avec des coups, mais avec douceur et avec charité."
Confus et effrayé, j'ai ajouté que j'étais un enfant pauvre et ignorant, incapable de parler de religion à ces jeunes hommes. A ce moment-là, ces enfants ont cessé de se battre, de crier et de blasphèmes, tous rassemblés autour de celui qui parlait.
Presque sans savoir que vous me disiez: "Qui êtes-vous", ajoutai-je, "que vous me commandiez ce qui est impossible?" - Justement parce que de telles choses vous semblent impossibles, vous devez les rendre possibles avec l'obéissance et l'achat de la science.
- Où et par quels moyens vais-je pouvoir acheter de la science? - Je te donnerai l'enseignant, sous la discipline duquel tu peux devenir sage, et sans lequel toute sagesse devient folie.
- Mais qui es-tu, que tu parles comme ça? - Je suis le fils d'elle, que ta mère t'a appris à saluer trois fois par jour.
- Ma mère me dit de ne pas fréquenter ceux que je ne connais pas sans sa permission. alors dis-moi ton nom.
- Mon nom demande à ma mère.
À ce moment, je vis à côté de lui une femme d'apparence majestueuse, vêtue d'un manteau, qui brillait de tous les côtés, comme si chaque point était une étoile très brillante. En me voyant de plus en plus confus dans mes questions et mes réponses, il a tenu à s’approcher d’elle, que je présumais avec bonté de la main: "Regardez", m’a-t-il dit. En les regardant, je me suis rendu compte que ces enfants avaient tous fui et à leur place, j'ai vu une multitude d'enfants, de chiens, de chats, d'ours et de nombreux autres animaux. - Voici ton domaine, c'est là que tu dois travailler. Faites-vous humble, fort, robuste; et ce que vous voyez maintenant arriver à ces animaux, vous devrez le faire pour mes enfants.
Volsi allora lo sguardo, ed ecco invece di animali feroci apparvero altrettanti mansueti agnelli, che tutti saltellando correvano attorno belando, come per fare festa a quell'uomo e a quella signora.
A quel punto, sempre nel sonno, mi misi a piangere, e pregai a voler parlare in modo da capire, perciocché io non sapeva quale cosa si volesse significare. Allora ella mi pose la mano sul capo dicendomi: — A suo tempo tutto comprenderai.
Ciò detto, un rumore mi svegliò; ed ogni cosa disparve» (MO 22-23).
Di fronte a casa Cavallo, poco discosto dal pilone del sogno, c'era la fontana della borgata. Nei lavori per l'ampliamento del piazzale anti stante il grande Tempio, all'inizio degli anni Sessanta, venne ricoperta. Ora è stata restaurata. Qui mamma Margherita attingeva l'acqua per gli usi domestici. Proprio in questo atteggiamento Don Bosco la vide in un sogno del 1 maggio 1886 (cf MB 18, 27-28). Questo sogno può essere considerato anche una prefigurazione del futuro Istituto «Bernardi Semeria».
Durante la seconda guerra mondiale i superiori salesiani fanno voto di costruire una grande chiesa in onore del Santo dei giovani presso la «Casetta natia» per ottenere la protezione divina sulle opere salesiane sparse nel mondo. Solo alla fine degli anni Cinquanta il progetto si concretizza, sotto il rettorato di don Renato Ziggiotti, quinto successore di Don Bosco. Per predisporre il terreno si abbatte la cascina Biglione-Damevino, senza conoscerne il valore storico.
L'edificio, progettato dall'ingegnere Enea Ronca e reinterpretato dall'architetto Giovanni Rubano, salesiano laico, viene costruito tra giugno 1961 e marzo 1966.
Il est présenté sur deux niveaux qui se chevauchent: l'église inférieure et le temple supérieur. Le complexe mesure 70 mètres de long et 37 mètres de large. À l'extérieur, il atteint 110 mètres, marches comprises; il est dominé par un dôme de 16 mètres de diamètre pouvant atteindre 80 mètres de hauteur.
Église inférieure Il a été inauguré solennellement par Don Luigi Ricceri, sixième successeur de Don Bosco, le 15 août 1965, à la veille du 150e anniversaire de la naissance du Saint.
L'intérieur, de 7 mètres de haut, a un plafond à caissons en losange et est orné de marbre et de fenêtres en verre qui créent une atmosphère chaleureuse. Derrière l'autel principal, jusqu'en 1988, un panneau de PG Crida décrivait Don Bosco en train de recevoir du pape Pie IX le décret approuvant les Règles de la Société salésienne, en présence du bienheureux Michel Rua. Il a maintenant été remplacé par un grand retable (9 mètres sur 3,40 mètres) créé par le peintre Mario Càffaro Rore sur le thème: Don Bosco et les promenades d'automne.
Construit avant la réforme liturgique, l’environnement comprend dix chapelles latérales, avec des vitraux représentant des saints chers à la tradition salésienne.
À droite, en commençant par le presbytère: Saint Luigi Gonzaga (présenté par Don Bosco comme modèle pour ses jeunes) avec Saint Ignace et la Vierge Marie; autel des SS. Sacramento, avec un tableau de Càffaro Rore représentant Saint François de Sales (patron de la famille salésienne); Saint Joseph Cafasso (ami et guide spirituel de notre saint); Saint Jean Baptiste (célébré à Valdocco en tant que fête de Don Bosco); Sainte Marie. Domenica Mazzarello (cofondatrice des Filles de Marie Auxiliatrice); Sainte Cécile (patronne de la musique, élément important du système éducatif salésien).
À gauche: saint Joseph B. Cottolengo (saint de la charité de Turin, près de l'œuvre duquel se trouve le premier oratoire salésien); chapelle du choeur, avec l'orgue construit par la firme Tamburini di Crema (2500 cannes); Saint Dominique Savio (le meilleur fruit de la pédagogie salésienne); Saint Jean l'évangéliste (particulièrement cher à Don Bosco parce qu'il était jeune et aimé du Seigneur); Don Bosco lui-même avec les jeunes; Jésus crucifié avec les Patrons d'Italie, François d'Assise et Catherine de Sienne.
Le mur du fond est occupé par une reproduction photographique en couleur de La Cène de Léonard de Vinci, en fonction de la taille naturelle de la peinture trouvée à Santa Maria delle Grazie (Milan). C'est un cadeau de la société ILFORD de Saronno (Varese).
Église supérieure Elle a été achevée, dans la partie intérieure, seulement en 1984, presque vingt ans après la plus basse. Entre-temps, l'ingénieur Augusto Algostino, qui a également dirigé les travaux finaux, a repris le projet initial.
La consécration a eu lieu le 1er mai 1984, par carte. Anastasio Ballestrero, archevêque de Turin.
Le tout, d'une capacité d'environ 1500 personnes, est sobre et digne. Le sol est en marbre serizzo, les murs sont simples, avec des carreaux de brique jusqu’à 4 mètres de haut.
Abside, autel et tabernacle. Le mur absidial est dominé par la statue du Christ Rédempteur à la gloire de la Résurrection, une sculpture géante de 8 mètres de haut, avec une ouverture de 6 bras (seule la tête mesure 1,10 mètre de haut et l’ensemble pèse 30 quintaux). Il a été sculpté dans le bois de tilleul par l'entreprise Demetz d'Ortisei (Val Gardena). Cela signifie la centralité irremplaçable du Christ, non seulement dans la vie de saint Jean Bosco, mais dans chaque expérience chrétienne.
En bas, l'autel en marbre blanc mesure 5 mètres. À gauche, le tabernacle en or, soutenu par deux mains en béton stylisées.
Les peintures Les murs latéraux ont de grandes fresques dues au prof. Luigi Zonta.
En partant de l'entrée, à droite en regardant l'autel, le célèbre rêve des neuf ans est décrit, dans lequel Giovannino ressent sa future mission. L'ombre chaude et lumineuse des couleurs et les rayons du soleil levant signifient l'aube prometteuse d'une expérience riche en fruits.
Le mur opposé est occupé par un tableau qui résume les éléments caractéristiques de la spiritualité et de la pédagogie salésiennes. Au centre figurent l'Eucharistie, sacrement de la réconciliation et de la dévotion mariale, piliers de la méthode éducative de Don Bosco, vécue dans un sens ecclésial (coupole de Saint-Pierre). Le tableau est alors encombré de jeunes personnages pris dans les moments les plus spécifiques de leur journée: à gauche, sport, musique, formation culturelle et professionnelle; droit, associationnisme et formation catéchétique. Autour de Don Bosco, il fonda deux familles religieuses au service des jeunes.
Dans le transept droit se dresse l'imposante figure de Marie Auxiliatrice, la Vierge de Don Bosco, représentée en tant que mère et guide. Autour d'elle sont rassemblés les jeunes dirigés par les Salésiens et les Filles de Marie Auxiliatrice. Sous sa protection, la sainteté fleurit comme celle de Dominic Savio (résumée par les mots: "La mort, mais pas les péchés") et l’engagement apostolique des jeunes, représentés par les armoiries des Compagnies, c’est-à-dire les associations religieuses de jeunesse souhaitées par Don Bosco. Les hallebardes et les épées aux pieds de la Madone rappellent les victoires de Lépante (1571) et de Vienne (1683) sur les envahisseurs turcs d’Europe, obtenues avec la prière du Rosaire. Au fond, la basilique de Valdocco, centre de la dévotion au secours des chrétiens.
Dans le transept de gauche, l'artiste souhaitait visualiser la pertinence de la mission éducative de Don Bosco. Le passé et le présent (l'humble «Casetta» et le grand temple, la Dora avec les pelouses vertes de la banlieue turinoise des années 1800 et les cheminées qui surplombent la ville moderne) sont unifiés par la figure du saint, autour de laquelle les jeunes de tous les temps trouver leur réponse à leur demande de salut.
Les vitraux. La rosace de la porte d'entrée représente le blason salésien avec la devise voulue par Don Bosco comme programme apostolique: "De mini animas, coetera tolle", traduit dans notre expression: "(Seigneur), donne-moi des âmes et prends le reste ». Le rouge est le symbole de la charité.
Les fenêtres du transept sont de Alesso Bravo, conçues par Luigi Zonta. Le motif ornemental des feuilles d'acacia est de retour dans toutes, elles abondent dans les bois autour du Colle. Mais chacun a sa propre signification.
Le mystère de l’Eucharistie est rappelé à droite de l’image du Secours des chrétiens (grappe, oreilles et plaquettes); à gauche dévotion à Marie, Immaculée et Auxiliatrice (lis, couronne, soleil, lune et étoiles).
En regardant la photo de Don Bosco, à droite, se trouvent des jeunes stylisés, bénéficiaires de la mission salésienne. A gauche, le rêve de neuf ans exprimé par les symboles du soleil (intervention de Dieu) et de la main (guide de Marie) transformant les loups en agneaux.
Salles de réunion Dans les grandes salles de part et d'autre de la nef, deux salles de réunion ont été créées. L'un est équipé pour le service de catéchèse, en souvenir de l'engagement catéchétique qui caractérise l'activité de Don Bosco depuis le début; l'autre est réservé aux jeunes et contient une bibliothèque et une documentation sur les problèmes de la jeunesse. Derrière l'abside, une troisième pièce, décorée de scènes de l'enfance de Giovannino par le prof. L. Zonta, est destiné aux réunions, conférences, retraites.
À la veille de la béatification de Don Bosco (2 juin 1929), le troisième successeur du Saint Filippo Rinaldi, décida de construire un centre d'éducation et de formation professionnelle pour les jeunes de la colline. À cette fin, anticipant également les futurs pèlerinages, il acheta (le 24 janvier 1929) la ferme Biglione-Damevino et un grand espace tout autour, n'ayant pas obtenu de terrain dans la zone située au nord de la "Casetta", comme on aurait aimé. Dans ce lieu, dans les années 1938-1943, sous l'impulsion de Don Pietro Ricaldone, quatrième successeur de Don Bosco, le grand Institut fut offert par l'avocat Pietro Bemardi, oncle du père Semeria, Barnabite, écrivain célèbre et orateur sacré.
Pendant des décennies, il a accueilli des garçons, orphelins ou pauvres pour la plupart, désireux de se consacrer au Seigneur dans la vie salésienne. Après avoir appris un métier (dans les secteurs de l'agriculture, de la mécanique, des arts graphiques et de la menuiserie), des centaines de jeunes missionnaires et apôtres ont quitté ce centre.
Actuellement, l'œuvre accueille des jeunes du collège et du centre professionnel des arts graphiques. Outre les laboratoires scolaires, la société graphique exerce une intense activité éditoriale, notamment au service du Centre catéchétique salésien et de la maison d'édition Elle Di Ci de Leumann (Turin).
Presso l'Istituto Salesiano ha sede il Museo missionario. Il materiale etnologico ivi conservato fu raccolto dai missionari salesiani ed esposto originariamente a Roma nel 1925, in occasione del cinquantenario della prima spedizione missionaria salesiana. Terminata l'esposizione roma na, la maggior parte degli oggetti fu utilizzata in mostre parziali effettuate a Torino (1926), Barcellona (1930), Napoli (1934), Bari (1935) e poi Bologna, Padova e Milano. Purtroppo in questi spostamenti vari pezzi andarono smarriti.
Nel 1941 il materiale superstite (forse solo una metà di quello esposto a Roma nel 1925) venne trasportato al Colle per una esposizione permanente. Per il centenario della morte di Don Bosco i locali del vecchio museo sono stati sostituiti da un edificio moderno e più adatto.
I materiali esposti I pezzi conservati nel Museo ammontano a 6810, ma gli oggetti esposti sono circa 2.500.
Un primo nucleo di materiali etnografici, provenienti dalla Patagonia, Terra del Fuoco e Paraguay, risale al 1901-1910 e fu donato all'Istituto Salesiano di Valsalice (Torino) dove dal 1887 al 1930 ebbe sede un seminario salesiano per le Missioni Estere.
Il fondo più consistente fu raccolto tra il 1923 e 1924 dalle varie regioni missionarie. Gli oggetti dell'Estremo Oriente vennero aggiunti nel 1930.
La succession de vitrines respecte le développement historique des missions salésiennes, notamment dans la partie relative à l'Amérique latine. Plus tard, des structures d’exposition sont dédiées à: l’Argentine (Patagonie et Terre de feu, avec les groupes ethniques Onas, Alakaluffi et Yanages); Le Paraguay (en particulier la tribu des Moros); L'Équateur (le Shuar); Brésil (groupes ethniques de Bororo, Chavantes et Karaja); Venezuela (Rio Negro et Yanomami).
Il y a aussi des vitrines pour l'Australie, l'Afrique, la Chine, le Japon, le Vietnam, la Thaïlande, l'Assam et l'Inde.
Deux zones d’exposition particulières sont situées le long du parcours: au centre, celle consacrée à la grande faune de divers pays et continents; à la sortie celle réservée à la petite faune: coléoptères, lépidoptères et divers insectes.
La visite est introduite et guidée par des textes, des éléments graphiques et photographiques utiles à la lecture missionnaire et salésienne.
Au nord du sanctuaire de Maria Ausiliatrice et de la maison de Giuseppe, une route qui serpente le long de la crête de la colline atteint, après environ deux kilomètres, le groupe d’habitations qui donne son nom au hameau de Morialdo.
En arrivant de la Colle, tout d'abord, sur la droite, vous rencontrez un bâtiment sur lequel une plaque de 1910 commémore le séjour de la famille Savio. Dans cette maison, qui appartenait alors au Viale, de novembre 1843 à février 1853 (notez que les dates de la pierre tombale ne sont pas exactes), il vécut à Domenico Savio (1842-1857). Son père Carlo, forgeron de profession, et sa mère Brigida, couturière, y avaient déménagé de San Giovanni di Riva, près de Chieri, alors que Domenico avait juste un an. Ensuite, ils vont définitivement déménager à Mondonio. Ces déménagements ont été imposés par la nécessité de trouver du travail, la famille ne possédant pas de biens immobiliers.
Les murs que nous voyons témoignent de l’enfance sereine de Domenico et de l’éducation minutieuse et solide que lui ont donnée ses parents et son aumônier.
Don Bosco, décrivant la vie de son élève, présente une série d'épisodes qui se sont déroulés précisément dans cette maison. On se souvient en particulier des gestes d'affection envers le père qui rentre à la maison après le travail et du refus de s'asseoir avec l'invité qui s'est assis sans prier. Mais la page la plus significative est certainement celle dans laquelle est décrite la première communion de Dominique, qui s’est déroulée dans l’église paroissiale de Castelnuovo (8 avril 1849), alors que le jeune saint vivait encore dans cette maison: «Ce jour fut toujours mémorable pour lui et oui cela peut appeler un vrai principe ou plutôt la continuation d'une vie, qui peut servir de modèle à tout fidèle chrétien. Quelques années plus tard, le faisant parler de sa première communion, il pouvait encore voir la joie la plus vive sur son visage. Oh! ça, disait-il, c'était la meilleure journée pour moi et une excellente journée. Quelques souvenirs ont été écrits qu'il a jalousement conservés dans un livre de dévotion et qu'il a souvent lus. J'ai pu les avoir dans mes mains et je les ai insérées ici dans leur simplicité d'origine. Ils étaient de cette teneur: "Souvenirs faits par moi, Savio Domenico, l’année 1849 lorsque j’ai fait ma première communion à l’âge de 7 ans.
1. Je me confesserai souvent et prendrai la communion chaque fois que le confesseur me donnera la permission.
2. Je veux sanctifier les vacances.
3. Mes amis seront Jésus et Marie.
4. La mort, mais pas les péchés ".
Ces souvenirs, qui se répètent souvent, sont comme le guide de ses actions jusqu’à la fin de sa vie "(OS 4,11-12).
D'autres souvenirs, liés au séjour de Domenico à Morialdo, sont conservés dans une lettre écrite par Don Giovanni Zucca, aumônier et enseignant, à Don Bosco: Murialdo, le 5 mai 1857 Cher Don Bosco, vous voulez un indice sur le regretté Savio près de moi vivait et fréquentait l'école et l'église de campagne de San Pietro.
Je suis heureux de vous écrire. Les premiers jours de mon séjour à Murialdo, il a souvent vu un fils de peut-être cinq ans venir en compagnie de sa mère pour prier au bord de la chapelle, avec un souvenir vraiment rare à son âge. Au cours du voyage aller et retour, il m'a souvent salué avec respect, de sorte qu'il a été surpris de comprendre qui il était et m'a dit qu'il était le fils de Savio, appelé Minot.
L'année suivante, il a commencé à aller à l'école, faisant preuve de diligence, de docilité et de diligence; et comme il était doté d’une capacité suffisante, il a fait des progrès considérables en peu de temps. La piété, déjà démontrée au bord de l'église en priant avec sa mère, a grandi en lui au fil des ans; il l'aidait à apprendre tôt à servir la messe et je pourrais vous l'apporter quotidiennement. Son amour pour les services religieux l'a amené à servir la Bénédiction des bienheureux avec calme. Sacrement et chanter des louanges et des cantiques avec un camarade de classe, en alternance avec le père, qui pratiquait aussi à la maison et dans les écuries. Il s'est avoué plusieurs fois par an et, dès qu'il a été capable de distinguer le pain divin de la terre, il a été admis au S. La communion, qu'il a reçue avec dévotion dans cet âge tendre et admirable. Forcé de converser avec les disciples, je ne me rends pas compte qu'il ait eu de sérieuses disputes avec eux et encore moins qu'il se soit laissé entraîner par leur exemple à prendre des divertissements excessifs, dangereux ou indécents; ni à piller, comme c'est souvent le cas avec une telle canaille, les fruits des autres, ou briser ou se moquer des vieux et des pauvres.
En le voyant, j'ai répété à maintes reprises: voici un fils de bon espoir, tant qu'il sort de la maison, car très peu de garçons, de l'un comme de l'autre sexe, réussissent, par indolence, etc. etc. de parents. Les exemples sont nombreux, et l'enseignant quotidien des choses, de l'expérience, m'a fait sentir combien le marquis de Brême avait raison quand il a dit: l'amour des parents, comme cet autre amour, porte aussi le bandage. les yeux et bien souvent, involontairement, au lieu de nuire (...).
Votre cher et populaire ami Don Zucca ».
(De M. MOLINERIS, Nouvelle vie de Domenico Savio, Colle Don Bosco 1974, pp. 63-64).
En poursuivant le voyage, nous atteignons la chapelle du hameau, dédiée à Saint-Pierre.
C'était l'église habituellement visitée par les familles Becchi, trop loin de la paroisse de Castelnuovo. Dans la maison adossée au mur oriental vivait un aumônier nommé par le curé de la pastorale de la région.
Giovannino, ici, pendant onze ou douze ans de la fête patronale, cherche à persuader les gens d'interrompre les divertissements et de participer aux cérémonies vespertines (cf. MB 1, 144-146). Mais, d’une manière particulière, le lieu est lié à la mémoire de deux personnes qui ont joué un rôle déterminant dans la vie du Saint: Don Giovanni Calosso et San Giuseppe Cafasso.
Don Calosso et Giovannino Bosco À l'été de 1829, Don Giovanni Melchiorre Calosso (Chieri 1760 - Morialdo 1830) arriva à Morialdo et assuma la charge pastorale de la région, en qualité d'aumônier dépendant du curé de la paroisse de Castelnuovo. Il avait été curé à Bruino (1791-1813), puis avait aidé son frère Carlo Vincenzo, pasteur de Berzano, dans le ministère. Il vivait dans le petit presbytère que nous voyons encore aujourd'hui.
Il joue un rôle décisif dans la formation de Giovanni à l'adolescence, tout juste sorti de la ferme Moglia et dans des relations difficiles avec son frère Antonio.
La première rencontre entre les deux a lieu le long de la descente de Buttigliera à Morialdo, entre le 5 et le 9 novembre 1829, alors qu'ils rentrent chez eux après avoir participé à la prédication des missions effectuées dans la région pour l'extraordinaire Jubilé proclamé par Pie VIII. Dans un dialogue, Don Calosso découvre l'intelligence et la bonté de cœur de Giovanni et lui propose de l'aider dans ses études. C'est ainsi que commence une amitié profonde et constructive, par laquelle le vieux prêtre, plus que les rudiments de la langue latine, enseigne au paysan de quatorze ans les premiers pas d'une vie spirituelle authentique.
Don Bosco se souvient de lui avec une émotion particulière: "Je me suis immédiatement mis entre les mains de D. Calosso, qui n'était venu dans cette aumônerie que depuis quelques mois. Je lui ai fait tout savoir de moi. Chaque mot, chaque pensée, chaque action faite se manifeste facilement. Cela lui a beaucoup plu, parce que je pouvais ainsi me réguler de manière spirituelle et temporelle.
Je savais alors que cela signifiait avoir un guide stable, un ami fidèle de l'âme, dont il était resté jusque-là. Entre autres choses, il m'a bientôt interdit une pénitence, ce que je faisais avant, qui ne convenait pas à mon âge et à ma condition. Encouragez-moi à aller à la confession et à la communion, et il m'a appris à faire une courte méditation chaque jour ou plutôt une petite lecture spirituelle. Tout le temps qu'il pouvait, en vacances, il passait près de lui. En semaine, dans la mesure de ses moyens, il servirait la sainte messe. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à goûter à ce qu'est la vie spirituelle, puisqu'elle a d'abord agi de manière assez matérielle et comme une machine qui fait quelque chose sans en connaître la raison.
Alla metà di settembre ho cominciato regolarmente lo studio della grammatica italiana, che in breve ho potuto compiere e praticare con opportune composizioni. A Natale ho dato mano al Donato (ndr: la grammatica latina), a Pasqua diedi principio alle traduzioni dal latino in italiano e vicendevolmente. In tutto quel tempo non ho mai cessato dai soliti trattenimenti festivi nel prato, o nella stalla d'inverno. Ogni fatto, ogni detto, e posso dire ogni parola del maestro serviva a trattenere i miei uditori» (MO 36-37).
Giovanni, dopo aver fatto per un po' la spola tra casa e canonica, dividendo il suo tempo nei lavori campestri e nello studio, si stabilisce presso il cappellano, offrendo in cambio i suoi servizi. Vive così alcuni mesi di serena pace e di intenso studio, pur continuando ad aiutare i familiari (cf MO 40).
Purtroppo il 21 novembre 1830 un infarto stronca don Calosso. Giovanni consegna ai parenti del sacerdote la chiave della piccola cassaforte, che pure gli era stata donata dal morente. Lo scrigno conteneva ben 6000 lire (cf MB 1, 217), una cifra notevole se si pensa che al tempo lo stipendio annuale di un professore di scuola pubblica si aggirava sulle 600-700 lire.
Si trova a dover affrontare nuovamente da solo le difficoltà di studio e di maturazione vocazionale, anche se ora le idee sono più chiare e il suo spirito più maturo e forte: «La morte di D. Calosso fu per me un disastro irreparabile. Io piangeva inconsolabile il benefattore defunto. Se era sveglio, pensava a lui; se dormiva, sognava di lui; le cose andarono tanto oltre, che mia madre, temendo di mia sanità, mandommi alcun tempo con mio nonno in Capriglio.
In quel tempo feci un altro sogno, secondo il quale io era acremente biasimato, perché aveva riposta la mia speranza negli uomini e non nella bontà del Padre celeste» (MO 43-44).
Incontro tra il chierico Cafasso e Giovannino Bosco A Morialdo, durante una festa religiosa, di fronte alla porta della chiesa, Giovanni fa la conoscenza col chierico Giuseppe Cafasso, premessa di un'altra fecondissima amicizia: «Era la seconda domenica di ottobre e dagli abitanti di Murialdo si festeggiava la Maternità di Maria SS, che era la solennità principale fra quegli abitanti. Ognuno era in faccende per le cose di casa o di chiesa, mentre altri erano spettatori o prendevano parte a giuochi o a trastulli diversi.
Un solo vidi lungi da ogni spettacolo, ed era un chierico, piccolo nella persona, occhi scintillanti, aria affabile, volto angelico. Egli era appoggiato alla porta della chiesa. Io ne fui come rapito dal suo sembiante, e sebbene io toccassi soltanto l'età di dodici anni, tuttavia, mosso dal desiderio di parlargli, mi avvicinai e gli indirizzai queste parole: — Signor abate, desiderate di vedere qualche spettacolo della nostra festa? Io vi condurrò di buon grado ove desiderate. Egli mi fe' grazioso cenno di avvicinarmi, e prese ad interrogarmi sulla mia età, sullo studio, se io era già promosso alla santa comunione, con che frequenza andava a confessarmi, ove andava al catechismo e simili. Io rimasi come incantato a quelle edificanti maniere di parlare; risposi volentieri ad ogni domanda; di poi, quasi per ringraziarlo della sua affabilità, ripetei l'offerta di accompagnarlo a visitare qualche spettacolo o qualche novità.
— Mio caro amico, egli ripigliò, gli spettacoli dei preti sono le funzioni di chiesa; quanto più esse sono divotamente celebrate, tanto più grati ci riescono i nostri spettacoli. Le nostre novità sono le pratiche della religione, che sono sempre nuove e perciò da fre quentarsi con assiduità; io attendo solo che si apra la chiesa per poter entrare.
Mi feci animo a continuare il discorso, e soggiunsi: — È vero quanto mi dite; ma v'è tempo per tutto: tempo di andare in chiesa, e tempo per ricrearci. Egli si pose a ridere, e conchiuse con queste memorande parole, che furono come il programma delle azioni di tutta la sua vita: — Colui che abbraccia lo stato ecclesiastico si vende al Signore, e di quanto avvi nel mondo, nulla deve più stargli a cuore, se non quello che può tornare a maggior gloria di Dio e a vantaggio delle anime. —» (MO 41-43).
San Giuseppe Cafasso (1811-1860) sarà maestro di teologia pastorale, confessore e direttore spirituale di Don Bosco durante i primi vent'anni del suo sacerdozio. Quando nel 1841, dopo l'ordinazione sacerdotale, Giovanni Bosco si troverà a decidere su alcune proposte di impiego pastorale — tra le quali quella di cappellano proprio a Morialdo — il Cafasso lo convincerà a frequentare il Convitto Ecclesiastico di Torino per un perfezionamento culturale e apostolico. Egli infatti intuiva la missione particolare che il Signore riservava al giovane prete dei Becchi.
"À la fin de ces vacances, on m'a offert trois emplois, dont l'un devait être choisi: le bureau du maître chez un gentilhomme génois avec un salaire de mille francs par an; de l'aumônier de Murialdo, où les bons bourgeois, pour le désir ardent de m'avoir, doublent le salaire des aumôniers précédents; de vice-vicaire dans mon pays. Avant de prendre une décision finale, je voulais faire un voyage à Turin pour demander conseil au père Caffasso (remarque: Don Bosco utilise toujours cette orthographe à la place de "Cafasso"), qui pendant de nombreuses années est devenu mon guide pour les choses spirituelles et temporelles. . Ce saint prêtre a tout écouté, les offres de bons salaires, l'insistance de parents et d'amis, ma bonne volonté de travailler. Sans hésiter un instant, il m'adressa ces mots: - Vous devez étudier la moralité et la prédication. Oubliez chaque proposition pour le moment et venez au pensionnat. J'ai volontiers suivi le sage conseil et, le 3 novembre 1841, je suis entré dans le Convitto mentionné "(MO 120-121).
L'église de San Pietro et Domenico Savio Quelques années plus tard, la petite église du village vit aussi les prières et la ferveur de Domenico Savio enfant, qui, dans la dizaine d'années à Morialdo, se consacre ordinairement à servir la messe à don Giovanni Zucca (1818). -1878) aumônier. Don Bosco, dans la biographie de Domenico, décrit une image savoureuse: «Il avait déjà appris à servir la Messe pendant cinq ans et la servait avec dévotion. Chaque jour, il y allait et, si d'autres voulaient la servir, il l'écoutait, sinon il se prêterait au comportement le plus édifiant qui soit. Comme il était jeune et de petite taille, il ne pouvait pas porter le missel; et il était curieux de le voir s'approcher de l'autel avec anxiété, se tenir sur la pointe des pieds, étendre ses bras autant qu'il le pouvait, faire tout son possible pour toucher le lutrin. Si le prêtre ou d'autres avaient voulu lui faire la chose la plus chère au monde, il ne devait pas déjà porter le missel, mais s'approcher du lutrin pour pouvoir l'atteindre; et ensuite il l'emmena joyeusement de l'autre côté de l'autel "(OS 4, 10).
Don Zucca joue également le rôle d'instituteur auprès des garçons du village. L'école - ouverte au cours de l'année scolaire 1847-1848 à la suite d'une série de mesures législatives ayant abouti à la "loi Boncompagni" de 1848 - était située dans une pièce du rez-de-chaussée du presbytère. Domenico y a assisté de 1848 à 1850. Lorsque son âge et son état de santé le lui ont permis, il a poursuivi ses études dans les écoles élémentaires de Castelnuovo (1852-1853).
Le long de la route provinciale, à droite de ceux qui vont du Becchi à Castelnuovo, juste en face du carrefour pour Buttigliera, sur le flanc d’une colline plantée de vignes, vous pourrez voir la maison Sussambrino d’un blanc éclatant.
La ferme En 1830, Giuseppe Bosco, âgé de 18 ans à peine, loua cette ferme en collaboration avec Giuseppe Febbraro et s'installa dans la ferme. Il y emmenait sa mère Margherita et son frère Giovanni. Cela ramène la sérénité familiale et un peu plus de sécurité économique, même si le travail double. En fait, la mère et le plus jeune enfant alternent leur résidence entre cette maison et la Becchi, en fonction des besoins du travail agricole.
Giovanni, qui après la mort de Don Calosso, s'est inscrit dans les écoles municipales de Castelnuovo et les a fréquentées à partir de la mi-décembre 1830, se voit facilité pour la réduction des distances. Cependant, la route à parcourir quatre fois par jour reste ardue, surtout en hiver, en raison de la neige et du gel intense. Margherita, pour l'aider, le trouve logé à Castelnuovo.
À cet endroit, le Bosco reste neuf ans. Pendant ce temps, Joseph épouse Maria Calosso (9 mai 1833). Du mariage Margherita (1834, ne vit que deux mois et demi), Filomena (1835-1926) et Rosa Domenica (1838-1878) sont nés. Sept autres enfants naîtront dans la nouvelle maison I dei Becchi, entre 1841 et 1856.
Giovanni, qui depuis 1831 a déménagé à Chieri pour aller à l'école publique puis au séminaire, rentre pendant les vacances d'été-automne à Sussambrino. Devenu un jeune homme robuste, il apporte une aide valable à la ferme, mais profite de chaque moment libre pour ses études. Le buste en bronze placé sur le mur rustique rappelle ces années laborieuses et heureuses.
Don Bosco décrit comment il a passé la période de vacances au cours de son séminaire d’études: "Les vacances sont particulièrement dangereuses pour les clercs, surtout à cette époque, qui a duré quatre mois et demi. J'ai pris le temps de lire, d'écrire; mais, ne sachant pas encore quitter mes jours, il en perdit beaucoup sans fruits. Il a essayé de les tuer avec un travail mécanique. Il fabriquait des fuseaux, des bracelets de cheville, des bols ou des balles; il a cousu des vêtements; il a coupé, cousu des chaussures; il travaillait dans le fer, dans le bois. Encore présentement, chez moi à Murialdo, j'ai un bureau, une table à manger avec des chaises qui me rappellent la tête de mes vacances. Il s'occupait également de scier le gazon, de récolter le blé dans les champs; se déplacer, démonter, récolter, boire, exploiter le vin et autres. Je me suis occupé de mes jeunes garçons habituels, mais cela ne pouvait se faire que les jours fériés. Cependant, j'ai trouvé un grand réconfort en faisant du catéchisme à beaucoup de mes compagnons, qui se sont retrouvés à seize ans et même à dix-sept ans, jeûnant à toutes les vérités de la foi. On m'a aussi donné à enseigner à certains d'entre eux en lecture et en écriture avec beaucoup de succès; car le désir, voire le désir d'apprendre, m'a amené des jeunes de tous les âges. L'école était libre, mais la condition était assiduité, attention et confession mensuelle. Au début, certains, pour ne pas subir ces conditions, ont cessé. Ce qui a rendu bon exemple et encouragement aux autres. qu'ils se sont retrouvés à seize ans et même à dix-sept ans jeûnant à toutes les vérités de la foi. On m'a aussi donné à enseigner à certains d'entre eux en lecture et en écriture avec beaucoup de succès; car le désir, voire le désir d'apprendre, m'a amené des jeunes de tous les âges. L'école était libre, mais la condition était assiduité, attention et confession mensuelle. Au début, certains, pour ne pas subir ces conditions, ont cessé. Ce qui a rendu bon exemple et encouragement aux autres. qu'ils se sont retrouvés à seize ans et même à dix-sept ans jeûnant à toutes les vérités de la foi. On m'a aussi donné à enseigner à certains d'entre eux en lecture et en écriture avec beaucoup de succès; car le désir, voire le désir d'apprendre, m'a amené des jeunes de tous les âges. L'école était libre, mais la condition était assiduité, attention et confession mensuelle. Au début, certains, pour ne pas subir ces conditions, ont cessé. Ce qui a rendu bon exemple et encouragement aux autres. attention et la confession mensuelle. Au début, certains, pour ne pas subir ces conditions, ont cessé. Ce qui a rendu bon exemple et encouragement aux autres. attention et la confession mensuelle. Au début, certains, pour ne pas subir ces conditions, ont cessé. Ce qui a rendu bon exemple et encouragement aux autres.
J'ai également commencé à faire des sermons et des discours avec la permission et l'assistance de mon prévôt "(MO 95-96).
Du séjour de Don Bosco à Sussambrino, nous voulons toujours nous souvenir du dialogue entre mère Margaret et son fils, à la veille de leur entrée au séminaire: "La veille de son départ, elle m'a appelé et m'a remis ce mémorandum en désaccord: - Gioanni mio , vous avez habillé l'habit sacerdotal; Je ressens toute la consolation qu'une mère peut ressentir pour la chance de son fils. Mais souvenez-vous que ce n’est pas l’habitude qui honore votre état, c’est la pratique de la vertu. Si jamais tu doutais de ta vocation, ah bon sang! ne déshonore pas cette robe. Deponilo bientôt. J'aime mieux que d'avoir un pauvre fermier, un fils de prêtre négligé dans ses fonctions. Quand tu es venu au monde, je t'ai consacré à la Sainte Vierge; quand vous avez commencé vos études, j'ai recommandé la dévotion à notre mère: maintenant, je vous recommande d'être siens: aimez les dévots de Marie; et si vous devenez prêtre, recommandez et propagez toujours la dévotion de Marie. En terminant ces mots, ma mère fut émue; Je pleurais.
- Maman, lui ai-je répondu, je te remercie pour tout ce que tu as dit et fait pour moi; ces paroles ne seront pas vaines et je les chérirai toute ma vie. - »(MO 89).
Les vignes et la fontaine de Renenta Sur la pente ensoleillée, il y avait - et il en reste encore des vignes luxuriantes. Il y avait aussi le vignoble de son ami Giuseppe Turco, à qui Giovanni, tout en conservant les raisins au moment des vendanges, a révélé le but de son engagement dans l'étude: devenir un prêtre pour la jeunesse pauvre et abandonnée. Il a également raconté un rêve qu'il avait fait à Sussambrino. Il avait cru voir la vallée en contrebas devenir la ville de Turin avec une foule de garçons qui hurlaient dans les rues et les places. Comme dans le rêve de neuf ans, le majestueux Seigneur et la Dame lui ont montré le moyen de transformer ces mauvais garçons en bons chrétiens.
Au pied de la colline, juste sur la route, il y a encore une arche en brique qui recouvre un ancien bassin dans lequel l’eau d’un bassin de source est recueillie. C'est la fontaine appelée Renenta. Le niveau actuel de la rue est élevé au-dessus de l’ancien et passe à une certaine distance. Pendant la période de sécheresse, le seul point d'approvisionnement en eau pour les agriculteurs de la région est resté. Nous pouvons penser que Giovannino Bosco a également étanché sa soif plus d'une fois à cette source et y a amené le bétail.
Le vignoble de Giuseppe Turco, cher à Don Bosco, était très proche de la fontaine et il a ensuite déclaré: "J'ai fait mes études dans le vignoble de Giuseppe Turco, à Renenta" (MB 1, 424).
À environ deux kilomètres de Becchi, nous trouvons Capriglio (230 mètres au-dessus du niveau de la mer), une petite ville composée de hameaux et de hameaux disséminés dans les collines verdoyantes. Sur ce qu'on appelle "La Serra di Capriglio", la plus haute colline (à droite pour ceux qui vont vers la ville depuis le Becchi), il y a toujours la maison où est née Margaret, la mère de Don Bosco, le 1er avril 1788, la sestogenita de Melchiorre. Occhiena et Domenica Bossone.
Une construction très simple, de structure rurale, aujourd'hui bien restaurée et habitée. Sur la façade, une plaque commémore l'événement. Dans la cour, un puits, toujours existant, fournissait de l’eau pour les besoins quotidiens.
Qui abitò Margherita fino al giorno delle nozze e qui, probabilmente, continuò ad abitare suo fratello, lo zio Michele (1795-1867), valido aiuto nei momenti difficili. Fu lui a condurre via dalla Cascina Moglia Giovanni, ad appoggiarlo nel suo desiderio di frequentare le scuole e a trovargli sistemazione in Chieri.
È interessante notare che il nonno materno di Don Bosco, Melchiorre, morì 1'11 gennaio 1844 all'età di 92 anni; ebbe così la gioia di vedere il nipote sacerdote.
A un chilometro circa dalla casa degli Occhiena sorge la Parrocchiale di Capriglio. Margherita, che vi fu battezzata il giorno stesso in cui nacque, la frequentò assiduamente per tutto il tempo che rimase al paese e vi celebrò il matrimonio con Francesco Bosco il 6 giugno 1812.
Sur la place à côté de l'église se trouve la maison où vécut le maître du village, Don Giuseppe Lacqua. Au premier étage, il a vu les enfants de l'école primaire municipale. Giovannino fut aussi son élève pendant au moins deux hivers. Bien que appartenant à une autre municipalité, il fut reçu grâce à l'intérêt de sa tante Marianna Occhiena (1785-1857), domestique de Don Lacqua. La date de cette fréquentation scolaire est incertaine, elle se situera entre 1824 et 1827. C'est la première rencontre de Don Bosco avec l'école. Pendant cette période, le garçon a vécu avec ses grands-parents et ses oncles dans la maison de la Serra di Capriglio.
Don Bosco écrit dans ses Mémoires: "Entre temps, j'avais atteint la neuvième année; ma mère voulait m'envoyer à l'école, mais elle était très gênée par la distance, car depuis le village de Castelnuovo, il y avait une distance de cinq kilomètres. Mon frère Antonio était opposé à l'école. Il a pris un tempérament. En hiver, il fréquentait l'école du village voisin de Capriglio, où je pouvais apprendre les éléments de la lecture et de l'écriture. Mon professeur était un prêtre de grande piété, au nom de Giuseppe Delacqua (sic), qui m'a utilisé de nombreux égards, prenant grand soin de mon éducation et encore plus de mon éducation chrétienne. En été, il a ensuite satisfait mon frère, travaillant à la campagne "(MO 22).
Il est toujours resté attaché à son premier professeur. En 1841, un nouveau prêtre, il alla lui rendre visite à Ponzano, où Don Lacqua avait déménagé en tant qu'enseignant. Il mourut à Godio (hameau de Castelletto Merli, dans la province d'Alexandrie), le 3 janvier 1847, à l'âge de 83 ans. La tante Marianna, invitée par Don Bosco, passera ses dernières années à Valdocco pour aider sa mère, Margherita, à mourir, le 21 juin 1857.
Après la première année de théologie (1838), le religieux Bosco est invité à Capriglio pour tenir le panégyrique de la fête de la Nativité de Marie: «J'ai prêché sur les SS. Chapelet dans la ville d'Alfiano, aux vacances de la physique; au-dessus de S. Bartolomeo Apostolo, après la première année de théologie à Castelnuovo d'Asti; au-dessus de la Nativité de Marie, à Capriglio. Je ne sais pas ce que le fruit était. De tous côtés, cependant, il a été applaudi, de sorte que la gloire me guidait, jusqu'à ce que je sois déçu par ce qui suit. Un jour, après le sermon sur la naissance de Marie, j'en ai interrogé un, qui semblait le plus intelligent, à propos du sermon qu'il louait, et il a répondu: - Son sermon portait sur les pauvres âmes du Purgatoire. Et j’avais prêché sur les gloires de Marie "(MO 96-97).
Grand village situé à environ 5 kilomètres de Colle Don Bosco (267 mètres d'altitude), il rappelle une belle anecdote de la jeunesse du saint. Ici, en fait, à l'époque où il fréquentait l'école de Castelnuovo (1830-1831), pendant la fête du village, il était le seul parmi de nombreux concurrents à avoir réussi à atteindre le sommet du "arbre cuccagna" et à gagner son sac de vingt lires. , une saucisse et un mouchoir (cf MB 1, 235-236).
Centre agricole fertile de la province d'Asti, réputé pour sa production viticole, il est perché sur une colline vallonnée du Bas Monferrato, à 240 mètres d'altitude, et est piétiné par le ruisseau Traversola. Il se trouve à 30 kilomètres de la capitale, mais s’articule préférentiellement autour de Turin, à environ 20 kilomètres de là. Il compte aujourd'hui 2600 habitants, contre 3 000 à l'époque de Don Bosco. Il comprenait quatre «villates»: Bar-della, Nevissano, Ranello (où vivaient les grands-parents paternels. De Domenico Savio) et Morialdo. C'était la capitale du district avec juridiction sur les municipalités d'Albugnano, Berzano, Buttigliera, Moncucco, Mondonio, Pino et Primeglio.
Au XIXe siècle, il y avait un marché tous les jeudis et deux foires annuelles, l'une le premier mardi après Pâques et l'autre le dernier lundi de novembre, principalement dédiées au commerce du bétail, des rideaux et des toiles.
La patrie de Don Bosco, d'où il tire son nom aujourd'hui, a également donné naissance à d'autres personnages célèbres de l'Église du XIXe siècle. Nous nous souvenons de: St. Joseph Cafasso (1811-1860), confesseur et ami de Don Bosco, grand directeur spirituel et formateur de prêtres; Le chanoine Giuseppe Allamano (1851-1926), neveu de Cafasso, élève de Don Bosco et fon. donateur des missionnaires et des missionnaires Consolata; Le cardinal Giovanni Cagliero (1838-1926), l'un des premiers disciples de Don Bosco et initiateur des œuvres salésiennes en Amérique du Sud; Monseigneur Giovanni Battista Bertagna (1828-1905), premier membre du clergé de l'Oratoire, puis professeur de théologie morale et recteur du pensionnat ecclésiastique, et enfin évêque auxiliaire et recteur du séminaire de Turin.
Pendant son séjour à Morialdo (1843-1853), Domenico Savio fréquenta l'école élémentaire supérieure de Castelnuovo (du 21 juin 1852 à février 1853, date à laquelle il s'installa à Mondonio avec ses parents).
Le grand-père de Don Bosco, Filippo Antonio, originaire de Chieri, avant de s'installer définitivement dans le Becchi (1793), vécut quelque temps à Castelnuovo.
Sur la petite place (piazza Don Bosco) au pied de la pente menant à la mairie et à l'église paroissiale, vous pourrez admirer un monument en marbre représentant Don Bosco entre deux garçons: un européen et un indien. Oeuvre de Giovanni Antonio Stuardi, elle fut érigée par les habitants de Castelnuovo en 1898, dix ans après la mort du Saint, premier monument de sa mémoire à avoir été construit.
L'église paroissiale est située dans la partie supérieure de la ville, à proximité des vestiges du château de Rivalba et d'autres bâtiments anciens. Transformé par la structure gothique d'origine en une structure baroque dans la première partie du XVIIe siècle et restructuré vers 1700, il contient à l'intérieur des peintures de Guglielmo Caccia datant du XVIIe siècle, connues sous le nom de il Moncalvo (1568-1625), tandis que l'icône ovale du maître autel, le saint patron Andrea, est originaire du Rassoso.
Cette église nous rappelle certaines étapes fondamentales de la vie chrétienne de Don Bosco.
Le 17 août 1815, il reçut le baptême. Les parrains sont le grand-père maternel Melchiorre Occhiena et la tante paternelle Maddalena Bosco. Les fonts baptismaux, situés dans la première chapelle à droite qui entre dans l'église, ont été remplacés en 1873, lors de l'agrandissement du baptistère, et sont maintenant conservés dans un petit musée privé de Castelnuovo (Villa Filippello). Saint Joseph Cafasso et l'autre célèbre Castelnovese mentionné ci-dessus ont également été baptisés ici.
À Pâques de 1826, à l'âge de onze ans, Giovanni Bosco fut admis dans la première communion, après une préparation minutieuse sous la direction de sa mère, Margherita.
L'histoire resta fortement gravée dans la mémoire de Don Bosco: «J'avais onze ans lorsque j'ai été admis dans la première communion. Je connaissais tout le petit catéchisme; mais pour la plupart, il n'a été admis à la communion que pendant les douze ans. En raison de l'éloignement de l'église, il était inconnu du curé de la paroisse et devait se limiter presque exclusivement à l'éducation religieuse du bon parent. Souhaitant cependant ne pas me laisser aller plus loin sans me laisser pratiquer ce grand acte de notre sainte religion, elle essaya elle-même de me préparer de son mieux. Pendant le carême, il m'envoyait tous les jours au catéchisme; ensuite, j'ai été examiné, promu et le jour a été fixé pour que tous les enfants fassent Pâques.
Au milieu de la multitude, il était impossible d'éviter la dissipation. Ma mère a étudié pour m'aider pendant plusieurs jours; il m'avait conduit trois fois à m'avouer pendant le carême.
- John mon, dit-il à plusieurs reprises, Dieu vous prépare un grand cadeau; mais il essaie de bien vous préparer, de vous avouer, de ne rien taire dans les aveux. Avouez tout, soyez désolé pour tout et promettez à Dieu de vous rendre meilleur à l'avenir.
Tous promis; s'il a été fidèle, Dieu le sait. À la maison, il m'a fait prier, lire un bon livre, me donnant les conseils qu'une mère industrieuse peut trouver appropriés à ses enfants.
Ce matin-là, il ne m'a laissé parler à personne, il m'a accompagné à la table sacrée et j'avais la préparation et l'action de grâce avec moi, de sorte que le vicaire nommé Sismondi faisait très zélement à tout le monde d'une voix haute et alternée. Ce jour-là, il ne voulait pas que je m'occupe d'un travail matériel, mais je ne faisais que lire et prier. Entre autres choses, ma mère m'a répété ces mots plusieurs fois: - O mon fils, ce fut un grand jour pour toi. Je suis convaincu que Dieu a vraiment pris possession de votre coeur. Maintenant, promettez de faire ce que vous pouvez pour vous garder bien jusqu'à la fin de votre vie. Pour l'avenir, il communiquera souvent avec vous, mais prenez garde de ne pas faire de sacrilèges. Dis toujours tout dans la confession; soyez toujours obéissants, allez volontiers au catéchisme et à la prédication;
Le 25 octobre 1835, quelques jours avant d'entrer au séminaire, alors que le Saint avait vingt et un ans, le nouveau curé de la paroisse, le père Antonio Cimano, lui imposa une tenue de bureau. «Un nombre écrasant de jeunes venant aussi des villages et des pays voisins» ont assisté à la cérémonie (MB 1,369).
À cette occasion, Giovanni Bosco écrit les règles de vie suivantes: «1er pour l'avenir, je ne participerai plus jamais à des foires publiques, à des foires, sur des marchés: je n'irai pas voir des danses ou des théâtres; et dans la mesure de mes moyens, je ne Je parlerai aux déjeuners, ce que je donnerais en de telles occasions.
2 ° Je ne jouerai plus jamais de bols, magicien, acrobate, dextérité, corde; Je ne jouerai plus du violon, je ne chasserai plus. Je pense que ces choses sont toutes contraires à la gravité et à l'esprit ecclésiastique.
3 ° J'aimerai et pratiquerai la retraite, la tempérance en mangeant et en buvant: et du repos je ne prendrai que les heures strictement nécessaires à la santé.
4 Comme j’ai servi le monde avec des lectures profanes dans le passé, j’essaierai donc de servir Dieu en me donnant des lectures de choses religieuses.
5. Je lutterai contre tout, chaque lecture, pensée, discours, paroles et actes contraires à la vertu de chasteté de toutes mes forces. Au contraire, je vais pratiquer toutes ces petites choses qui peuvent contribuer à préserver cette vertu.
6ème En plus des pratiques ordinaires de piété, je n'oublierai jamais de faire un peu de méditation chaque jour et un peu de lecture spirituelle.
7e jour Je vous donnerai quelques exemples ou quelques maximes avantageuses pour les âmes des autres. Je le ferai avec mes compagnons, avec des amis, avec des parents et, quand je ne pourrai pas avec d’autres, je le ferai avec ma mère "(MO 87-88).
Le jeudi 10 juin 1841, fête de Corpus Domini, Don Bosco a chanté la messe dans sa paroisse pour la première fois. C'est la cinquième célébration eucharistique après l'ordination le 5 juin.
Dans cette église, le nouveau curé a été député pendant cinq mois, puis il est entré au collège ecclésiastique de Turin en novembre suivant: "Il a éprouvé le plus grand plaisir à travailler. Il prêchait tous les dimanches, visitait les malades, leur administrait les sacrements sacrés, sauf la pénitence, car il n'avait pas encore passé l'examen de confession. Il assistait aux enterrements, tenait les livres de paroisse en ordre, établissait des certificats de pauvreté ou autres. Mais mon plaisir était d’enseigner le catéchisme aux enfants, de rester avec eux. De Murialdo, je venais souvent visiter. quand il rentrait chez lui, il était toujours autour d'eux. Dans le village, ils ont également commencé à se faire des amis et des amis. En sortant de la maison paroissiale, il était toujours accompagné d'une foule d'enfants et où que j'aille,
Aussi Domenico Savio dans cette église approche de la première communion le 8 avril 1849; le 13 avril 1853, alors que la famille était déjà installée à Mondonio, avec plus de 800 (!) confirmations des pays voisins, elle reçut la confirmation des mains de Mgr. Luigi Moreno, évêque d'Ivrea.
La chaire baroque, en bois de noyer, rappelle les premières expériences de prédication du jeune Don Bosco. La tribune pour orgue le considérait comme un petit chanteur sous la direction du tailleur Giovanni Roberto (cf. MO 45).
C'est à gauche, dès que vous prenez la route qui descend de la place à la ville. Giovanni y assista pendant les vacances de 1832, après la première année d'école publique de Chieri, car le curé Don Bartolomeo Dassano - le vit étudier en train de faire paître le bétail - plein d'amu- mes, lui proposa et quelques répétitions de latin aidées également par le vice-député. Le jeune étudiant le rembourse en prenant soin de son cheval; il a donc la possibilité d'acquérir des compétences en équitation (cf. MB 1, 273).
Le prochain curé de la paroisse, Don Antonio Cinzano, qui l'aime beaucoup, l'héberge cinq mois après son ordination et souhaite le garder en tant que pasteur adjoint. Mais lui, suivant les conseils du directeur spirituel Don Cafasso, s’installa à Turin pour parfaire ses études. La relation entre les deux reste excellente et le presbytère sera considéré par Don Bosco comme une deuxième maison. À l’occasion des fameuses "promenades d’automne", la maison paroissiale de Castelnuovo est toujours le premier arrêt. Don Lemoyne nous dit que Don Cinzano, invité à présider la Fête du Rosaire aux Becchi ", a exigé que Don Bosco et ses compagnons aillent rendre la visite et que son massari soit venu installer un faux fourneau au coin de la cour, il a préparé une polenta colossale ». En attendant, «les chanteurs,
Le registre des baptêmes est conservé dans les archives paroissiales, sur lequel est également inscrit celui de Giovanni Bosco.
Après quelques mètres, en continuant la descente, les écoles de Castelnuovo sont flanquées à droite, construites sur le site même de l'ancien édifice de l'école qui abritait Giuseppe Cafasso et Giovanni Bosco comme étudiants. Ce dernier les fréquenta au cours de l'année scolaire 1830-1831.
À l'époque, à cause des maigres ressources financières de l'administration municipale, il n'y avait que deux enseignants: l'enseignant des écoles municipales (c'est-à-dire l'école primaire de deux ans) et le professeur des écoles publiques (à Castelnuovo, il n'existait que des écoles dénommées "latinité inférieure": Sixième, cinquième et quatrième). Ce dernier devait s'occuper d'une classe de plus de soixante-dix étudiants qui réalisaient différents programmes, en fonction du cours suivi.
Le professeur de Giovanni est Don Emanuele Virano, un jeune prêtre très énergique et capable d’enseigner, qui s’attache à son élève un peu plus grand que ses compagnons et l’encourage. En avril, cependant, il a été promu curé de Mondonio et remplacé par Don Nicola Moglia, âgé de plus de soixante-dix ans, oncle de ce Luigi Moglia, qui a généreusement accueilli Giovannino alors qu'il était garçon dans la ferme de Moncucco. Le nouveau maître se révèle incapable de dominer une classe aussi nombreuse et, en outre, empreinte de préjugés et hostile, vis-à-vis du jeune Bosco, qui suit le sixième programme. Le profit est très faible et finit par envoyer "presque autant de vent qu'il l'avait appris les mois précédents" (MO 47).
Après les premiers jours d'école, le chemin à parcourir était trop lourd. Mère Margherita régla la situation avec l'aide du tailleur de Castelnuovo, Giovanni Roberto. Il a d'abord offert le déjeuner à Giovannino et plus tard, la pension complète. L’élève peut ainsi mieux utiliser son temps et, lorsqu’il n’est pas étudiant, il apprend à couper et à coudre. Le tailleur est également organiste et chef de choeur. Notre Giovanni, qui a une belle voix et de bonnes dispositions pour la musique, apprend à jouer du clavecin et du violon et devient chanteur dans les fonctions paroissiales.
Don Bosco décrit ainsi sa résidence avec Giovanni Roberto: "J’ai donc été mis à la retraite avec un honnête homme du métier de tailleur, Roberto Gioanni, et bon amateur de chant grégorien et de musique vocale. Et comme la voix m’avait un peu favorisé, je me suis adonné de tout mon cœur à l’art de la musique et, dans quelques mois, j’ai pu monter sur l’orchestre et faire des parties obligatoires avec succès. Plus désireux d'occuper les loisirs dans quelque chose, je me suis mis à coudre comme un tailleur. En très peu de temps, je suis devenu capable de faire des boutons, des ourlets, des coutures simples et doubles. J'ai aussi appris à couper les sous-vêtements, les corsages, les pantalons, les doublets; et il me semblait que j'étais devenu un digne chef tailleur "(MO 45).
Une fois libéré de ses obligations scolaires, le jeune Bosco prête également son travail au forgeron Evasio Savio (t 1868). En 1834, il aura un rôle décisif pour éviter l'entrée de Jean parmi les franciscains, l'encourageant à demander conseil au père Cafasso et insistant auprès du nouveau curé de la paroisse, le père Cinzano, pour l'aider à entrer au séminaire (cf. MB 1, 303-305). .
Nous ne savons pas où se trouvaient la maison du tailleur Roberto et l'atelier de forgeron Evasio Savio.
En face de l'école, une rue mène à la place de la mairie. En 1834, le cav. Giovanni Pescarmona qui, avec M. Sartoris et Don Cinzano ont aidé Giovanni Bosco à terminer économiquement ses études dans les écoles publiques de Chieri et, l'année suivante, il a collaboré à la formation de l'école chrétienne (cf. MB 1, 304 et 367).
Sur la gauche, une rampe herbeuse mène à l'église de San Bartolomeo. Cela nous rappelle une des premières prédications du clerc Bosco, qui décéda le 24 août 1840, lorsque le prédicateur qui était censé garder le panégyrique du saint, le remplaça au dernier moment, avec de brillants résultats (cf. MB 1, 489-490).
Dans la partie la plus élevée de la ville, sur le site du château médiéval, se trouve un petit sanctuaire dédié à la Vierge Marie. Giovanni y montait souvent, notamment lors des fêtes mariales.
À environ 2 km de Castelnuovo, sur la route qui mène à Gallareto et à Montechiaro (4 km de Morialdo pour ceux qui suivent la route sur la colline), nous rencontrons Mondonio, une ville où Domenico Savio est décédé le 9 mars 1857.
Carlo (1815-1891) et Brigida (1820-1871) Savio s'y installa avec leurs enfants en février 1853, et alla s'installer dans la première maison à gauche, en remontant la rue principale de la ville. La maison, louée par les frères Bertello, a été habitée par la famille Savio jusqu'en 1879. Les salésiens l'ont achetée en 1917, moyennant 2 000 lires.
Au rez-de-chaussée, de droite à gauche, vous rencontrez la cuisine (dans le mur, vous pouvez voir l'endroit du foyer) qui communique avec la pièce où Domenico est décédé le 9 mars 1857.
Don Bosco décrit la mort de Domenico avec ces mots: "Après avoir récité quelques prières avec lui, le curé était sur le point de sortir, lorsque Savio l'a appelé en lui disant: Signor provostus avant de partir me laisse un peu de mémoire.
- Pour moi, répondit-il, je ne saurais pas quoi retenir pour te quitter.
- Un peu de mémoire qui me réconforte.
- Je ne pourrais rien vous dire d'autre que de vous rappeler la passion du Seigneur.
- Deo gratias, répondit, la passion de notre Seigneur Jésus-Christ soit toujours dans mon esprit, dans ma bouche, dans mon cœur. Jésus, Joseph et Marie, assiste-moi dans cette dernière agonie; Jésus, Joseph et Marie respirent mon âme en paix avec toi.
Après ces mots, il s'est endormi et a mis une demi-heure pour se reposer. Puis il se réveilla et regarda sa famille: "Papa, dit-il, ça y est.
- Me voici, mon fils, de quoi as-tu besoin? - Mon cher papa, c'est le moment! prenez ma jeunesse approvisionnée (remarque: il s'agit d'un manuel de prière rédigé par Don Bosco pour ses garçons) et lisez-moi les prières de la bonne mort.
À ces mots, la mère se mit à pleurer et quitta la salle des malades. Son cœur éclata de douleur et des larmes étouffèrent sa voix. Cependant, il a pris courage et a commencé à lire cette prière. Il a répété chaque mot avec soin et distinctement; mais à la fin de chaque partie il a voulu dire seul: Jésus miséricordieux, aie pitié de moi. Aux mots: Quand enfin mon âme apparaîtra devant vous et verra pour la première fois l'immortelle splendeur de votre majesté, ne la repoussez pas de votre présence, mais daignez me recevoir dans l'amour de votre miséricorde, afin que je puisse chanter éternellement vos louanges; - Et bien, a-t-il ajouté, c'est précisément ce que je désire. Oh, cher papa, chante éternellement les louanges du Seigneur! Ensuite, il a semblé prendre un peu plus de sommeil comme un reflet sérieux de ce qui est d'une grande importance. Peu de temps après son réveil, d’une voix claire et souriante: "Au revoir, cher papa, au revoir: le prévôt voulait me dire plus et je ne me souviens plus ... Oh! quelle belle chose que je ne vois jamais ...
Così dicendo e ridendo con aria di paradiso spirò colle mani giunte innanzi al petto in forma di croce senza fare il minimo movimento» (OS 5, 64-65).
Dalla stanza in cui morì Domenico (che serviva probabilmente da dispensa e laboratorio di sartoria per mamma Brigida), una scala in legno conduceva al piano superiore. Ora non esiste più, ma se ne può indovina: re la posizione nella luce di una porta che era collocata sulla parete a settentrione e immetteva in un altro vano, al tempo utilizzato come ripostiglio e cantina.
Oggi si sale al piano superiore attraverso una scala, di costruzione più recente, che fa parte della casa vicina. Anche il ballatoio esterno non esisteva.
Al piano superiore, sopra la cucina era collocata la camera dei genitori e, accanto, quella dei figli. Il locale che si trova sopra il vano-cantina, e al quale si accede anche dalla strada sul retro della casa, veniva utilizzato da papà Carlo come officina per la sua attività di fabbro.
I coniugi Savio ebbero dieci figli. Sei morirono bambini o giovanissimi: Domenico Giuseppe Carlo (3-18 novembre 1840), san Domenico Giuseppe (1842-1857), Carlo (15-16 febbraio 1844), M. Teresa Adelaide (1847-1859), Giuseppe Guglielmo (1853-1865), Maria Luigia (1863-1864).
Papa Carlo, son épouse Brigida Gaiato est décédée (1871), après avoir épousé les trois filles Maria Caterina Raimonda (1845-1912), Maria Caterina Elisabetta (1856-1915?) Et Maria Firmina Teresa (1859-1933), en 1878, à gauche son fils Giovanni Pietro (1850-1894) s'installa avec Don Bosco à Valdocco, où il mourut le 16 décembre 1891 à l'âge de 76 ans.
En face de la maison se trouve le premier monument dédié à Domenico Savio. Il fut inauguré en 1920 par le cardinal Giovanni Cagliero, assistant de Domenico et professeur de musique à l'oratoire de Valdocco.
En longeant la route qui longe la maison de Domenico Savio, on arrive à l'église paroissiale dédiée à Saint-Jacques. Ici, Domenico, jusqu'à son départ pour Valdocco, puis pendant les courtes journées de vacances, participe à la messe tous les jours. Il préfère prier devant une statue de la Madonna del Rosario, placée dans une niche au bas de l'église, à droite de la personne qui entre. Aujourd'hui, cette statue n'est plus là: en 1863, elle a été transférée dans la petite église de Rasetto, un hameau où vivait le grand-père de Domenico. La fête patronale de la ville a été célébrée le premier dimanche d'octobre, jour de Notre-Dame du Rosaire, comme l'avait commencé la Becchi à Don Bosco depuis 1848. C'est précisément le lundi 2 octobre 1854, au lendemain de la fête, que les pères Carlo et Domenico - par intérêt de Don Cugliero,
Le prêtre de la paroisse de Mondonio, Don Domenico Grassi (1804-1860), assista Savio lors de sa dernière maladie, le confessa, lui apporta le saint Viaticum et, le 9 mars au matin, il administra le sacrement des malades et la bénédiction papale. Le soir même, vers huit heures et demie, il rendit visite à Domenico pour la dernière fois et, après avoir récité quelques prières avec lui, demandé une pensée en souvenir, il recommanda aux mourants de penser à la passion du Seigneur.
Juste au-delà de la façade de l'église, une petite route qui monte à gauche mène à un bâtiment qui, du XIXe siècle jusqu'à récemment, était utilisé pour l'école primaire de la ville. Domenico Savio y assista de février 1853 à juin 1854, sous la direction du maître Don Giuseppe Cugliero.
Voici le fait rappelé dans la biographie écrite par Don Bosco. Injustement accusé d'un grave manque disciplinaire, il subit en silence les reproches et la punition du maître, pour éviter l'expulsion des vrais coupables. Sur la porte de la petite école, une plaque, posée en 1952, rappelle ce fait (toutefois, la date de fréquentation de l'école indiquée sur la pierre tombale est incorrecte: pas 1852, mais 1853).
Juste en dessous de la maison Savio, près de la route provinciale, se trouve encore la chapelle de l'ancien cimetière de Mondonio dans laquelle ont été inhumés Domenico, ses frères et sa mère. Dans le cimetière (qui a été démantelé en 1942), les restes de Domenico sont restés jusqu'en 1914, année de l'ouverture du processus apostolique pour la cause de béatification. Ils ont ensuite été transférés à Turin, à Maria Ausiliatrice.
Domenico avait été enterré dans une simple fosse. Deux ans plus tard, un seigneur pieux de Gênes qui avait lu la biographie écrite par Don Bosco (1859), admiré pour ses vertus, fit poser une petite plaque de marbre sur cette tombe avec cette inscription: "Modèle de vertu de Domenico Savio - jeunes garçons - est décédé - le 9 mars - MDCCCLVII - à l'âge de quinze ans ". En 1866, le corps, exhumé de la fosse dans le sol, était composé dans une nouvelle boîte et placé dans un pilier à l’intérieur du mur du fond de la chapelle, à la hauteur du pied de l’autel. La pide du gentilhomme génois était fixée sur le même mur extérieur. Aujourd'hui, la petite dalle a été placée dans le jardin derrière la chapelle, sur le site de l'inhumation primitive. En 1907, le cinquantième anniversaire de la mort, les restes du jeune homme ont été rassemblés dans un sarcophage en marbre blanc encore visible dans la chapelle. L’inscription en latin, dictée par le salésien Don Giovanni Battista Francesia (1838-1930), son ancien maître, ressemble à ceci: "Hic - in all Christi quiescit - Dominicus Savio - Joannis Bosco sac. - alumnus piissimus - année MCMVII - ad ejus excessu L "(Dominic Savio, le plus profond élève du sacrement Giovanni Bosco, vit dans la paix du Christ. 1907, cinquantième de sa mort). étudiant le plus profond du sac. Giovanni Bosco. 1907, cinquantième de sa mort). étudiant le plus profond du sac. Giovanni Bosco. 1907, cinquantième de sa mort).
Le transfert du corps à Turin en 1914 a été une aventure. Lorsque, le 19 octobre, les autorités religieuses et civiles se rendirent à Mondonio pour le transport, ils trouvèrent tous les habitants du village alignés autour de la chapelle pour l'empêcher, dans une attitude menaçante: ils ne voulaient pas perdre leur petit protecteur. Pour le moment, ils ont procédé à la reconnaissance, abandonnant le transport. Don Cesare Albisetti, futur grand missionnaire, qui était à la veille de son départ pour le Brésil, a ensuite été nommé. Lui, de la maison salésienne de Castelnuovo, est arrivé à pied à Mondonio (27 octobre); ayant trouvé la chapelle ouverte, il enleva l'urne qui avait déjà été extraite du sarcophage lors de la première tentative et la transporta à Turin avec l'aide d'un automobiliste averti.
Centro agricolo collocato ai margini della fertile piana chierese, contava nella prima metà dell'Ottocento 1600 abitanti circa. Si trova sulla strada che collega Riva di Chieti a Castelnuovo, a 4 chilometri dai Becchi.
La chiesa parrocchiale di san Biagio, che conserva nei muri laterali esterni vestigia della precedente costruzione in stile gotico, risale, nella attuale strutturazione barocca progettata dal Guarirli, al 1686. Fu allungata dalla parte del coro e della sacrestia nel 1785 su disegno del chierese Mario Quarini, del quale è anche lo splendido campanile, terminato nel 1790. La facciata e la decorazione della volta sono recenti (1960-1964).
En 1829, entre le 5 et le 9 novembre, un triduum est proclamé à Buttigliera pour l’achat d’indulgences liées à l’extraordinaire Jubilé proclamé par Pie VIII. La population des pays voisins et, entre autres, Don Calosso, le nouvel aumônier de Morialdo, et Giovanni Bosco, qui vient de rentrer chez eux après la ferme de Moglia, y participent. Sur le chemin du retour, le prêtre a pu vérifier les qualités du garçon et lui a offert son aide. Une rencontre entre la sagesse et l'expérience spirituelle des personnes âgées et la nouvelle réceptivité de l'adolescent, qui se révélera providentielle et fructueuse.
Don Bosco décrit l’événement heureux avec beaucoup de détails: "Cette année-là, une mission solennelle qui s’est déroulée dans la ville de Buttigliera m’a donné l’occasion d’entendre plusieurs sermons. La renommée des prédicateurs attirait des gens de tous les côtés. Je suis aussi allé avec beaucoup d'autres. Avec une éducation et une méditation le soir, laissez les auditeurs libres d'aller chez eux.
Une de ces soirées d'avril (nous savons que c'était en novembre) me rentrait chez moi au milieu de la multitude et entre nous, il y avait un certain D. Calosso de Chieri, un homme très pieux; qui, bien que courbé au fil des ans, ont fait ce long bout de chemin pour aller écouter les missionnaires. Desso était aumônier de Murialdo. Voir un enfant de petite taille, la tête découverte, les cheveux hérissés et bouclés, marchant dans un grand silence entre les autres, attira son regard sur moi et commença à me parler ainsi: "Mon fils, d'où viens-tu?" es-tu aussi allé à la mission? - Oui, monsieur, je suis allé à la prédication des missionnaires.
- Que pourriez-vous jamais comprendre! Peut-être que ta mère t'aurait fait des sermons plus appropriés, n'est-ce pas? - C'est vrai, ma mère me donne souvent de bons sermons; mais j'écoute aussi très volontiers celles des missionnaires et il me semble que je les comprends.
- Si vous pouvez me dire quatre mots des sermons de ce jour, je vous donnerai de l'argent.
- Dis-moi si tu veux que je te parle du premier ou du deuxième sermon.
- Autant que tu veux, pourvu que tu me dises quatre mots. Vous souvenez-vous de ce que c'était dans le premier sermon? - Dans le premier sermon, il a été question de la nécessité de se donner à Dieu à temps et de ne pas retarder la conversion.
- Et qu'est-ce qui a été dit dans ce sermon? - ajouta le vénérable vieillard, plutôt étonné.
- Je m'en souviens très bien et si tu le veux, je le récite tout. - Et sans plus attendre, j'ai commencé à exposer les débuts, puis les trois points (...). Il m'a laissé continuer plus d'une demi-heure au milieu de la multitude; puis il commença à m'interroger ainsi: - Comment s'appelle votre famille, avez-vous fréquenté de nombreuses écoles? - 11 je m'appelle Gioanni Bosco, mon père est décédé quand j'étais encore enfant. Ma mère est une veuve avec cinq créatures à garder. J'ai appris à lire et à écrire un peu.
- N'avez-vous pas étudié le Donato (ndlr: grammaire latine) ou la grammaire? - Je ne sais pas ce qu'ils sont.
- Aimeriez-vous étudier? - Très, très, très.
- Qu'est-ce qui t'empêche? - Mon frère Antonio.
- Pourquoi Antonio ne veut-il pas te laisser étudier? - Parce qu'il n'a pas pu aller à l'école, il dit qu'il ne veut pas que les autres perdent du temps à étudier comment il l'a perdue (ed: aller un peu de temps à l'école); mais si je pouvais y aller, j'étudierais et ne perdrais pas de temps.
- Pourquoi voudriez-vous étudier? - embrasser l'état ecclésiastique.
— E per qual motivo vorresti abbracciare questo stato? — Per avvicinarmi, parlare, istruire nella religione tanti miei compagni, che non sono cattivi, ma diventano tali, perché ninno ha cura di loro. Questo mio schietto e, direi, audace parlare, fece grande impressione sopra quel santo sacerdote, che mentre io parlava non mi tolse mai di dosso lo sguardo. Venuti intanto ad un punto di strada, dove era mestieri separarci, mi lasciò con queste parole: — Sta' di buon animo; io penserò a te e al tuo studio. Domenica vieni con tua madre a vedermi e conchiuderemo tutto» (MO 33-35).
La chiesa parrocchiale vede anche un'altra tappa fondamentale della vita cristiana di Giovanni. Egli, all'età di diciotto anni, vi riceve il sacramento della Confermazione (4 agosto 1833), insieme ad altri 71 giovani, per mano di mons. Giovanni Antonio Gianotti (1784-1863), arcivescovo di Sassari, poi di Saluzzo. Padrini di tutti i cresimandi sono il sindaco Giuseppe Marzano e la nobildonna Giuseppina Melyna contessa del Capriglio.
A Buttigliera e ai suoi abitanti Don Bosco rimane affezionato, per ami cizia con il teologo Giuseppe Vaccarino (1808-1891), parroco di Buttigliera per 59 anni (1832-1891), e con la madrina contessa Melyna, che diverrà sua benefattrice. Quando a piedi percorre la strada tra Torino e i Becchi egli fa loro visita. Al ritorno dalle passeggiate autunnali, ogni anno, la contessa e il parroco ospitano i giovani di Valdocco e offiono loro un rinfresco.
Buttigliera ci ricorda anche una delle prime Figlie di Maria Ausiliatrice, la serva di Dio suor Maddalena Morano (Chieri 1847 - Catania 1908). La sua famiglia si era qui trasferita quando Maddalena aveva due anni. Rimasta orfana di padre nel 1855, lavorando e studiando si diplomò maestra. Il parroco, teol. Vaccarino, aperto un asilo infantile, l'aveva assunta come educatrice già all'età di quattordici anni. Dopo il diploma fu incaricata delle scuole femminili di Montaldo Torinese fin quando, per consiglio del padre gesuita Francesco Pellico, fratello di Silvio, entrò tra le suore di Don Bosco. In Sicilia, prima come direttrice e poi dal 1886, come ispettrice fondò numerose opere per la gioventù femminile.
A circa 2 chilometri dal centro, sul dorso della collina, si trova la cascina Càmpora, che fa parte della frazione Serra. Mamma Margherita conosce il proprietario, un certo Turco di Castelnuovo. Nell'autunno 1827, periodo di gravi ristrettezze economiche aggravate dalla tensione col fratello Antonio, Giovanni è inviato dalla madre alla cascina come garzone. Vi rimane solo poche settimane perché, data la stagione, lavoro e pane scarseggiano anche per i proprietari.
A poca distanza da Buttigliera si trova la frazione Croveglia. Qui abitava uno zio materno di Giovanni. Un anno, nel corso delle vacanze estive, il chierico Bosco fu invitato a una festa. Durante il pranzo avvenne il noto episodio del violino: «Volendosi celebrare la festa di S. Bartolomeo, fui invitato da altro mio zio ad intervenire per aiutare nelle sacre funzioni, cantare ed anche suonare il violino, che era stato per me un istrumento prediletto a cui aveva rinunciato. Ogni cosa andò benissimo in chiesa. Il pranzo era a casa di quel mio zio, che era priore della festa, e fino allora niente era a biasimarsi. Finito il desinare, i commensali mi invitarono a suonare qualche cosa a modo di ricreazione. Mi sono rifiutato.
— Almeno — disse un musicante — mi farà l'accompagnamento. Io farò la prima, ella farà la seconda parte.
Miserabile! Non seppi rifiutarmi e mi posi a suonare e suonai per un tratto, quando si ode un bisbiglio ed un calpestio che segna va moltitudine di gente. Mi faccio allora alla finestra e miro una folla di persone, che nel vicino cortile allegramente danzava al suono del mio violino. Non si può esprimere con parole la rabbia da cui fui invaso in quel momento.
— Come — dissi ai commensali — io che grido sempre contro ai pubblici spettacoli, io ne son divenuto promotore? Ciò non sarà mai più.
Feci in mille pezzi il violino e non me ne volli mai più servire, sebbene siansi presentate occasioni e convenienza nelle funzioni sacre» (MO 99-100).
Lungo la strada che da Castelnuovo porta a Chieri, poco dopo Moriondo, si incontra a destra la deviazione per Moncucco e Cimano. Un chilometro circa prima del paese, si svolta a sinistra per la frazione Mo-glia, che prende il nome dalla famiglia che vi abitava.
Nel febbraio 1828, in uno dei periodi più critici per i gravi problemi economici e le tensioni con il fratello Antonio (che essendo il maggiore si sente responsabile della gestione familiare), mamma Margherita ritiene opportuno allontanare momentaneamente Giovannino da casa. Fallito il tentativo di collocarlo alla cascina Càmpora di Buttigliera, lo invia nuovamente in cerca di un impiego verso Mondonio e Moncucco. Forse i Moglia, suoi conoscenti, che coltivano fertili terreni e abitano in una borgata ben esposta ai confini tra Moncucco e Mombello, lo accoglieranno. Luigi, il capo famiglia, ha sposato Dorotea Filippello di Castelnuovo e ha già due figli: Caterina, di cinque anni e Giorgio di tre. Con lui abitano gli zii Giovanni e Giuseppe e le sorelle Anna e Teresa, rispettivamente di diciotto e quindici anni.
Quando verso sera il ragazzo, che in quella giornata invano ha già bussato a più cascine, si presenta a Luigi Moglia, questi gli risponde che nei mesi invernali il lavoro scarseggia anche per i suoi familiari e vuole rimandarlo. Sono i buoni uffici della moglie Dorotea e le insistenze della sorella Teresa, che preferisce lasciare la cura del bestiame, a convincere il padrone di accettarlo in prova. Giovannino si conquista subito la stima di tutti. Dopo pochi giorni Dorotea gli affida la direzione del Rosario e delle preghiere della sera (che si recitavano di fronte a un'immagine di Maria SS., conservata oggi ai Becchi nella casa del fratello Giuseppe). La settimana successiva Luigi contatta mamma Margherita per stabilire il salario, fissato in vitto più quindici lire annuali. Quando un paio d'anni dopo Giovanni tornerà a casa, sarà rimpianto come uno della famiglia.
Nell'autunno alla Moglia viene anche lo zio don Nicola, maestro comunale. Nei momenti liberi fa a Giovanni un po' di ripetizione per completare le conoscenze da lui acquisite alla scuola di Capriglio. Tre anni dopo lo ritroverà allievo alle scuole di Castelnuovo, ma avrà un atteggiamento tutt'altro che incoraggiante nei suoi confronti.
Giorgio, il figlio del padrone, gli si affeziona e lo segue ovunque. Don Bosco negli anni conserverà questa amicizia; lo inviterà più volte a pranzo all'Oratorio e, in autunno, gli porterà i suoi birichini a rallegrarlo. Sarà proprio lui — morto a Torino nel 1923 quasi centenario — a riferire tanti particolari di quel periodo e dell'amicizia dei Maglia per Don Bosco.
Maria, figlia di Giorgio, andrà in sposa a Ottavio Casalegno. Carlo, loro figlio, è padre di Giovanni Casalegno, l'attuale proprietario della cascina.
Dopo centosessant'anni gli abitanti della cascina raccontano aneddoti e riferiscono parole, tramandate di generazione in generazione, di quel caro ragazzino, che poi diventerà prete e tornerà più volte a trovare i suoi benefattori. Ricordano il suo impegno nel lavoro, la sua cordialità e obbedienza, il suo spirito di preghiera, il suo amore ai sacramenti della Confessione e dell'Eucaristia.
Nella cascina si possono visitare l'antica stalla, il fienile e la vigna dietro casa, dove Giovannino versò i suoi sudori. La grande cucina di un tempo è oggi dimezzata, ma la stanza in cui egli dormiva con il piccolo Giorgio è rimasta intatta, come allora. Nel cortile c'è un gelso centenario: è forse lo stesso all'ombra del quale il giovane garzone raccoglieva i fanciulli della borgata per il catechismo e i suoi fantastici racconti. Anche il pozzo e.la cantina sono gli stessi.
Nei primi giorni del novembre 1829 passa dalla Moglia lo zio Michele Occhiena, che da Capriglio si sta recando a Chieri per la fiera di san Leonardo (6 novembre). Vede il nipote e constatato il persistere del suo vivo desiderio di studiare, lo incoraggia a tornare ai Becchi assumendosi l'impegno di dirimere le tensioni con Antonio e di aiutarlo. Giovanni lascia così la casa dei Moglia. Sarà proprio questo provvidenziale invito dello zio a permettere l'incontro, di lì a pochissimi giorni, con don Calosso sulla strada di Buttigliera.
A mezz'ora buona di cammino dalla frazione Maglia, per sentieri campestri, si giunge a Moncucco.
Ogni sabato sera Giovannino chiede ai padroni il permesso di recarsi alla chiesa parrocchiale sul far del mattino, per la prima messa. Essi non comprendono il motivo di questo anticipo, visto che poi egli partecipa anche alla «messa grande» e a tutte le funzioni del pomeriggio. Perciò una domenica la signora Dorotea lo precede e si apposta in casa di un'amica. Lo vede entrare nella Chiesa e lo segue: Giovanni si accosta al confessionale del parroco, teologo Francesco Cottino, e poi riceve la S. Comunione, che al tempo si distribuiva anche prima della messa. Da quel giorno gli viene concessa piena libertà di movimento.
Vedendo il suo impegno e la sua capacità di attirare e animare i ragazzi, don Cottino lo incoraggia. Gli ottiene anche la sala della scuola comunale per i giorni freddi e piovosi: nasce così un primo abbozzo di oratorio festivo.
A 2 chilometri da Riva di Chieri, in una borgata che appartiene alla frazione di San Giovanni, c'è la casa in cui è nato Domenico Savio (2 aprile 1842).
È stata restaurata con cura in questi ultimi anni ad opera dei Giovani Cooperatori e dei Giovani Exallievi salesiani di Torino che — adattando e in parte ricostruendo totalmente altri ambienti — l'hanno trasformata in un centro di accoglienza e di spiritualità per comunità giovanili.
Anticamente la casa, che Carlo Savio affittava da Gaetano Gastaldi, si presentava così: al pian terreno la cucina e, sul retro, un locale a uso cantina o rispostiglio dal quale, attraverso una porta tuttora esistente, si passava in un portico, oggi abbattuto; al piano superiore, al di sopra della cucina, la camera da letto dei genitori (dove il 2 aprile 1842 è nato Domenico) e, dietro, la camera dei bambini. Si accedeva al piano superiore per mezzo di una scala in legno appoggiata alla facciata della casa, proprio come alla «Casetta» dei Becchi.
Il laboratorio da fabbro di papà Carlo era collocato, presumibilmente, nel portico che si trovava dietro la casa, oppure nel locale situato tra la cucina e il portico. La scala che da questo locale oggi ci porta al primo piano, fu costruita nel 1930, dal proprietario Giuseppe Gastaldi (1891-1964), nipote di quel Gaetano che aveva affittato la casa a Carlo Savio. In quell'occasione si fece un restauro generale e il tetto, che prima era a un solo spiovente appoggiato a quello della casa vicina, fu trasformato in quattro spioventi, con la sostituzione di travi gregge e tarlate. È stato lo stesso Giuseppe Gastaldi a cedere nel 1954 il terreno sul quale è sorto il monumentino a Domenico Savio.
I Savio vissero qui solo un paio di anni, fino al novembre 1843, poi si spostarono a Morialdo.
La petite maison et la ferme adjacente, achetées en 1978 par les héritiers de Giuseppe Gastaldi en raison de l’intérêt de la Province salésienne centrale, ont été confiées depuis 1981 au groupe de jeunes coopérateurs et d’anciens élèves de la province afin qu’ils s’occupent de leur conservation et de leur destination pour des utilisations jeunes.
Les travaux se sont déroulés en deux phases successives. En 1983, la partie habitée par la famille Gastaldi a été réaménagée, ce qui en fait une cuisine, une cantine, certaines chambres, des toilettes et des salles d'eaux thermales pouvant accueillir 22 personnes. En 1985, les travaux de réhabilitation du chalet et de rénovation des bâtiments environnants ont commencé. Ainsi, trois grandes salles sont obtenues pour la nuit, trois salles de réunion, des salles et des salles pour divers services. La capacité d'accueil s'élève ainsi à 50 lits. Le complexe a été inauguré en mai 1987.
Le travail a trois objectifs: 1) préserver avec dignité la maison du jeune élève de Don Bosco; 2) rendre sa mémoire efficace avec une structure au service des jeunes; 3) offrir aux membres laïcs de la Famille salésienne la possibilité de gérer directement une structure à des fins éducatives et pastorales.
Dans la maison restaurée de Domenico Savio, l'ancienne cuisine servait de chapelle. Les deux salles de l'étage supérieur contiennent des témoignages de la vie du jeune saint et des objets d'usage familial de l'époque.
Dans la ville de Chieri, Giovanni Bosco a vécu de novembre 1831 à mai 1841: les années décisives de l'adolescence et de la jeunesse, au cours desquelles il a structuré et consolidé sa personnalité.
Il est arrivé à l'âge de seize ans, un paysan plein de bonne volonté et un prêtre âgé de vingt-six ans, spirituellement solide, préparé culturellement, avec le grand désir de se plonger dans le ministère pastoral, en particulier pour les jeunes.
Un itinéraire couvert en deux grandes étapes: les écoles publiques (1831-1835) et le séminaire (1835-1841).
Les années d'école publique sont la période la plus troublée et la plus animée. Troublé parce qu'il est plus marqué par la privation économique, le travail intense et sacrifié, les longues nuits d'étude et de lecture et, plus encore, par la tension spirituelle dans la poursuite de sa vocation. Mais aussi une époque animée, car riche en intérêts, dans laquelle explose l'explosion de la charge intense de dons humains et spirituels, d'énergies exubérantes, de joie et de cordialité de Giovanni. L'environnement serein de la ville s'avère idéal pour sa maturation. Les étudiants sont suivis et cou-. exécutés à chaque instant de leur journée par la présence exigeante, mais toujours humaine et souvent cordialement amicale, des professeurs, du préfet des études (responsable des aspects disciplinaires) et du directeur spirituel. L'influence formative de la
Au cours de la période du séminaire, abandonné peu à peu du rythme de vie vif et enjoué des années précédentes, le clerc Bosco concentre ses efforts sur la qualification culturelle et l’engagement spirituel de se modeler selon le modèle sacerdotal qui lui est proposé, sans jamais perdre sa humanité cordiale.
En tant que programme de départ, il assume l’engagement de la fidélité constante aux tâches quotidiennes marquées par la stricte réglementation séminariste. Aux engagements scolaires, requis par les programmes, il ajoute une lecture vorace d’œuvres de nature historique, biblique, théologique et ascétique, en tirant parti de chaque instant libre. En même temps, il affine sa croissance humaine et spirituelle. Docile et affectueux envers les supérieurs, il se rend disponible pour répondre aux multiples besoins de la vie en communauté et noue des amitiés spirituellement fructueuses avec les meilleurs de ses compagnons. Il partage avec eux des loisirs, des études, une prière et des idéaux ascétiques. Au fil des ans, il a développé une tension spirituelle et élargi les intérêts culturels. Il se plonge dans la lecture d'œuvres de plus en plus exigeantes, utilisant également les mois des vacances d'automne.
Lo sforzo, il lavoro intenso, l'ascetico tenore di vita indeboliscono la sua salute e più di una volta è sul punto di soccombere; ma la fibra robusta di Giovanni non viene spezzata. L'amico Luigi Comollo, invece, ne è stroncato e muore a ventidue anni non ancora compiuti.
Quando il 5 giugno 1841 Don Bosco viene ordinato sacerdote a Torino, la sua formazione culturale e spirituale è ormai assodata. Don Cafasso lo inviterà al Convitto Ecclesiastico per una maggiore qualificazione pastorale, ma le solide basi poste nel decennio chierese e le ricchezze accumulate in questi anni nascosti e intensi riveleranno la loro fecondità in tutta la sua esistenza di educatore e pastore dei giovani.
Les années d'adolescence et de jeunesse de Don Bosco à Chieri suggèrent de précieuses indications pédagogiques et spirituelles. Schématiquement, nous en présentons quelques-unes: - L’étude et la culture comme itinéraire ascétique indispensable à la construction de sa propre personnalité, poursuivie avec constance et fidélité quotidienne.
- Travail manuel et initiative personnelle pour coopérer activement avec les préoccupations des parents.
- Sport, jeu, vie active - judicieusement dosée à ses devoirs - pour un développement physique, mental et spirituel harmonieux.
- des amitiés entre compagnons bien choisies et enrichissantes; associations, intérêts partagés; aide mutuelle, mettant vos talents à votre disposition.
- Relations d'amitié et de confrontation même avec des adultes significatifs, qui peuvent devenir des maîtres et des modèles de vie et de valeur.
- Choix d'un confesseur stable, avec qui avoir des réunions fréquentes et confiantes.
- Humilité de confronter et de demander conseil sur des questions décisives pour son avenir.
- Vie de prière solide, avec des moments fixes de prière et de méditation personnelle chaque jour.
- Liturgie eucharistique hebdomadaire et quotidienne.
- Dévotion à Notre-Dame, mère, aide et modèle de vie.
- vocation vocationnelle à discerner la volonté de Dieu pour sa vie et la mission qu'il nous confie.
Avec la séparation des biens paternels (1830), le déménagement vers le mariage de Sussambrino et Antonio (1831), la situation familiale du Bosco s'améliore. Maman Margaret, soutenue par son frère Michele, prend la résolution courageuse de s'inscrire. Giovanni dans les écoles publiques de Chieri.
Ce choix implique de nouveaux problèmes, avant tout de nature économique. Les dépenses, en effet, même modérées, constituent un fardeau important pour le petit budget familial. Nous devons penser aux frais de nourriture et d’hébergement, aux frais de scolarité, aux livres, à la papeterie et aux vêtements.
Margherita n’est pas découragée: "Avec le sourire habituel, il lui a annoncé la bonne nouvelle et il a commencé à préparer le nécessaire nécessaire. Mais Giovanni, réalisant que les contraintes de la famille la mettaient dans une certaine gêne, lui a sans doute dit: "Si vous êtes heureux, je prends deux sacs et je me présente à chaque famille de notre canton pour faire une collecte". Margherita a accepté. Ce fut pour Giovanni un très dur sacrifice d'amour-propre, de devoir demander la charité pour lui-même; mais il a gagné la répugnance et s'est soumis à l'humiliation "(MB 1, 245).
Le sens de la solidarité paysanne et de la charité chrétienne des borghigiani, du curé Don Dassano et de certains seigneurs de Castelnuovo permettent de réunir le nécessaire pour l’habillement et les premières dépenses nécessaires. Giovanni Bechis, n'ayant rien à donner, est chargé de transporter avec le chariot le coffre du kit et les sacs contenant onze emine (= 253 litres) de blé et un demi-mile (= 11,5 litres) qui doit être utilisé pour payer une partie du la retraite. Le 3 novembre 1831, le jeune étudiant se rendit à Chieri et s'installa place San Guglielmo à la maison Marchisio.
Anno scol. Classe Insegnante Abitazione Avvenimenti
1831/32 Sesta V. Pugnetti Casa Marchisio Società dell'Allegria
Quinta P. Valimberti con Lucia Matta Muore P. Braja
Quarta V. Cima
1832/33 Grammatica G. Giusiana
1833/34 Umanità P. Banaudi (casa Cavallo) Amicizia con Giona
Caffè Pianta Gara col saltimbanco
Ammissione tra i Francescani
1834/35 Rettorica G. F. Bosco Sarto Cumino Incontra L. Comollo
Risolve il problema vocazionale
Esame di vestizione
1835/36 1° filosofia I. Arduino Seminario Vacanze: ripetizioni
di greco a Montaldo
1836/37 2° filosofia » » L. Comollo entra
in seminario
1837/38 1° teologia L. Prialis
I. Arduino
1838/39 2° teologia L. Prialis Sacrestano
G. B. Appendini 2.4.1839: muore
L. Comollo
1839/40 3° teologia » 25.4.1840: tonsura
e ordini minori Autunno: esami di 4° teologia
1840/41 5° teologia » » Prefetto di camerata
19.9.40: suddiaconato 29.3.41: diaconato 5.6.41: presbiterato
Consigliamo, per praticità, di visitare i luoghi che videro Giovanni Bosco studente e seminarista a Chieri iniziando il percorso dall'Istituto Salesiano san Luigi.
• Percorso lungo (3 ore circa) Piccolo gruppo, ben preparato, di adulti e giovani-adulti.
Istituto Salesiano san Luigi e chiesa di santa Margherita (pp. 80-81) — Casa nativa di M. Maddalena Morano (p. 81) — Chiesa e convento di san Domenico (p. 81s) — Via della Pace (pp. 82-84: bottega del libraio Elia; casa di Giona; convento della Pace) — Seminario e chiesa di san Filippo (pp. 84-91) — Chiesa di san Guglielmo (p. 92) — Casa del teologo Maloria (p. 93) — Casa Marchisio, abitazione di Lucia Matta (pp. 93-95) — Antico palazzo municipale (p. 95) — Bottega del falegname Barzochino (p. 95) — Scuole pubbliche del collegio di Chieri (pp. 96-101) — Piazza Cavour e adiacenze (pp. 102-105: chiesa di sant'Antonio; albergo del Muletto; caffè Pianta; Casa del sarto Cumino; stalla del panettiere M. Cavallo) — Il duomo (pp. 105-107) — Casa Bertinetti e Istituto santa Teresa (p. 107s) — Antico viale di Porta Torino (p. 108: solo di passaggio, arrivando o partendo da Chieri).
Luoghi adatti per un momento di riflessione e di preghiera o per la messa: Istituto Salesiano - san Domenico - san Filippo - Duomo - Istituto santa Teresa.
• Percorso medio (2 ore circa) Gruppo medio-piccolo, preparato, di adulti o giovani.
Istituto Salesiano san Luigi e chiesa di santa Margherita (pp. 80-81) — Chiesa e convento di san Domenico (p. 81) — Seminario e chiesa di san Filippo (pp. 84-91) — Chiesa di san Guglielmo (p. 92) — Casa del teologo Maloria (p. 93) — Casa Marchisio, abitazione di Lucia Matta (pp. 93-95) — Scuole pubbliche del collegio di Chieri (pp. 96-101) — Piazza Cavour e adiacenze (pp. 102-105: chiesa di sant'Antonio; albergo del Muletto; Caffè Pianta; Casa del sarto Cumino).
Luoghi adatti per un momento di riflessione e di preghiera o per la messa: Istituto Salesiano - san Domenico - san Filippo.
n Itinéraire court (environ 1 heure) Grand, moyen ou petit groupe d'adultes, de jeunes et d'enfants bien informés.
Institut salésien Saint-Louis et église Sainte-Marguerite (p. 80-81) - Séminaire et église Saint-Philippe (p. 84-91) - Écoles publiques du Collège de Chieri (p. 96-101) - Caffè Pianta (p. 103: extérieur) - Casa del sarro Cumino (p. 104: externe).
Lieux propices à un moment de réflexion et de prière ou à une messe: Institut Salésien - Saint Philippe.
Le travail salésien a commencé en 1898, lorsque Don Michele Rua, le premier successeur de Don Bosco, a voulu ouvrir un oratoire pour jeunes à Chieri, en le dédiant à Saint Luigi Gonzaga. L'église, les bâtiments, les terres rustiques et agricoles faisaient partie d'un ancien couvent de religieuses dominicaines, supprimé par le gouvernement napoléonien en 1801, propriété du comte Balbiano. Don Rua, en 1891, ayant reçu en héritage du chanoine Angelo Giuseppe Caselle (compagnon de Don Bosco dans les écoles publiques de Chieri), la ferme Gamennone, à la frontière entre Chieri et Andezeno, l’échange avec ces biens du comte Balbiano. Il y installe un internat pour lycée et un oratoire festif. Ainsi s'est réalisé un souhait que Don Bosco n'avait pas pu réaliser auparavant à cause de l'opposition du curé de la cathédrale Don Oddenino.
Plus tard, l'étudiant en théologie salésien (1926-1938) a rejoint l'Oratoire et, lors de son transfert, il est devenu un aspirant qui est devenu aujourd'hui une école intermédiaire pour enfants externes.
C'est un bel édifice baroque, achevé en 1671 sur les plans de Pellegrino Tibaldi (1527-1596), puis restauré en 1851, le seul vestige de l'ancien couvent dominicain.
L'intérieur, en forme de croix grecque, est décoré de stucs raffinés de Giovanni Battista Barberini (1666), également auteur des quatre statues angulaires représentant Davide, Salomone, Ester et Giuditta. Les affieschi du dôme sont dus à Gianpaolo Recchi (1670), tandis que le retable, représentant le couronnement de Marie parmi les saints, est de Guglielmo Caccia dit il Moncalvo (1568-1625).
Sur les autels latéraux, deux peintures de Mario Càffaro Rore représentent le Sacré-Cœur avec saint François de Sales et saint Luigi Gonzaga le premier, Maria Ausiliatrice, Don Bosco, Domenico Savio et Don Rua le second.
Le bâtiment récent de l'Oratoire est situé entre l'église de Santa Margherita et certains bâtiments datant du siècle. XIII. Il s'agit notamment des vestiges de la chapelle Saint-Léonard et de la chapelle de l'hôpital de Santa Croce, annexés au précepte des Templiers, avec des archives du début du XVe siècle.
Sur la route principale, juste en face de l'Oratoire, se trouve la maison où est née, le 15 novembre 1847, sœur Maddalena Morano, l'une des premières Filles de Marie Auxiliatrice qui a fondé de nombreuses œuvres salésiennes en Sicile. Son père était commerçant de lin et, en 1849, il s'installa avec sa famille à Buttigliera. Madeleine a étudié comme enseignante et a enseigné à Montaldo. Soucieux de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse, il ne trouva pas de congrégations prêtes à l'accueillir, car il n'était plus jeune. Sur les conseils du p. Francesco Pellico sj, frère de Silvio, s’est confié à Don Bosco qui l’a accueilli à l’institut débutant des Filles de Marie Auxiliatrice. En 1886, elle fut nommée inspecteur de Sicile. Il mourut à Catane le 26 mars 1908. À cause de ses vertus,
Questa chiesa, ultimata forse intorno al 1317 e consacrata nel 1388 subì vari rimaneggiamenti. Il campanile cuspidato, con monofore e bifore, è stato terminato nel 1381, mentre la facciata attuale fu costruita nel sec. XV, come pure le imposte lignee del grande portale gotico. L'interno è diviso in tre ampie navate con pilastri cruciformi i cui capitelli in pietra portano la data 1317.
Il presbiterio e il coro furono ristrutturati all'inizio del '600 dall'arcivescovo Carlo Broglia (t 1617), della potente famiglia chierese che, trasferitasi in Francia nella seconda metà del secolo, assumerà il cognome «de Broglie». I dipinti laterali e gli affreschi della volta, rappresentanti scene del Vangelo e della vita di san Domenico, sono opera del Moncalvo (1606). Il grande crocifisso, scolpito da Martino da Casale, è datato 1522; gli stalli del coro, elegantemente intagliati, sono del 1613.
Sulla sinistra di chi guarda il presbiterio si trova la cappellina di san Tommaso d'Aquino dove, in un reliquiario gotico, è conservato il cingolo che, secondo la tradizione, gli angeli avrebbero consegnato al Santo dopo una dura tentazione vittoriosamente superata.
Sulla destra, verso il centro della costruzione, c'è la cappella della Madonna del Rosario, dove attualmente è conservato il SS. Sacramento. Lo splendido altare barocco in legno proviene da una confraternita di Riva di Chieri. Il quadro centrale è opera del Moncalvo (1606-1608).
A questo altare Don Bosco, l'8 giugno 1841, celebrò la sua terza Messa dopo l'ordinazione, invitato dal padre Giacinto Giusiana 0.P., che era stato suo professore nel corso di Grammatica (1832-1833). «Durante quella messa — scrisse Don Bosco — egli pianse sempre per commozione. Ho passato con lui tutto quel giorno, che posso chiamare giornata di paradiso» (MO 116).
Usciti da san Domenico si svolta a sinistra su via Vittorio Emanuele. Dopo pochi passi sulla destra si incontra via della Pace. Gli edifici che si affacciano su di essa costituivano il Ghetto degli Ebrei.
Verso la metà del vicolo, a destra (al n. 12), c'era la casa e la bottega del libraio Foa Elia che Giovanni Bosco, studente di Umanità e Rettorica, si era fatto amico. Da lui otteneva a prestito, a un soldo l'uno, i volumetti della Biblioteca Popolare Pomba, che leggeva voracemente al ritmo di uno al giorno. «L'anno di quarta ginnasiale — scriverà in seguito — l'impiegai nella lettura degli autori italiani. L'anno di rettorica mi posi a fare studi sui classici latini, e cominciai a leggere Cornelio Nipote, Cicerone, Sallustio, Quinto Curzio, Tito Livio, Cornelio Tacito, Ovidio, Virgilio, Orazio Fiacco ed altri. Io leggeva quei libri per divertimento e li gustava come se li avessi capiti interamente» (MO 77-78).
Sullo stesso lato, nell'edificio in fondo alla strada, ad angolo con via di Albussano (con entrata dal n. 14 di via della Pace), abitava Giacobbe Levi.detto Giona che, tramite l'amicizia con Giovanni, abbracciò il cristianesimo e fu battezzato nel 1834.
La strada conduce al convento della Pace dove, al tempo della permanenza di Giovanni Bosco in Chieri, viveva una comunità francescana con numeroso noviziato.
Au cours de l'année de l'humanité, à l'âge de dix-neuf ans, il se trouva dans le moment le plus critique pour le choix de sa vocation. Il s'est senti appelé par le Seigneur au sacerdoce, mais la situation économique de la famille ne lui laissait aucun espoir de poursuivre ses études: il était toujours confronté à une année d'école publique, à une philosophie de deux ans et à cinq autres années de théologie. Il se demanda alors où Dieu l'appelait vraiment. Le contact avec les franciscains lui suggéra l'idée d'embrasser la vie religieuse dans cet ordre. Il postule en mars 1834 et soutient positivement l'examen d'admission au noviciat du couvent de Santa Maria degli Angeli à Turin, le 18 du même mois.
Avec lui, un ami d'école, Eugenio Nicco da Poirino, a également passé l'examen, qui est entré dans le couvent.
Deux événements l’ont conduit à suspendre l’entrée au noviciat franciscain: un rêve étrange qui le laissait perplexe et une rencontre avec Evasio Savio. "Quelques jours avant l'heure fixée pour mon entrée - dit Don Bosco - je rêvais du plus étrange. Il me semblait avoir vu une multitude de clercs portant des vêtements amples et courant dans la direction opposée. L'un d'eux a dit: - Vous recherchez la paix et vous ne trouverez pas la paix ici. Voir l'attitude de vos frères. Un autre endroit, une autre récolte que Dieu vous prépare.
Il voulait poser une question à ce religieux; mais un bruit me réveilla et je ne vis plus rien "(MO 80-81).
Parti à Castelnuovo demander les certificats requis au pasteur et ne pas l'avoir trouvé, il rencontra le forgeron Evasio Savio qui était son ami et l'apprécia. Ayant appris le motif de sa visite, il lui conseilla de différer son séjour et s'employa durement à obtenir l'aide nécessaire pour poursuivre les études de Giovanni.
Ce sera ensuite le conseil de Don Giuseppe Comollo, oncle de son ami Luigi, ainsi que de celui de Don Cafasso, qui l’a résolument dirigé vers le séminaire.
Actuellement les pp. Vivent au couvent de la paix Lazaristes de Saint-Vincent de Paul, également appelés prêtres de mission.
Dans ce bâtiment, déjà un couvent de la pp. Filippini, en 1829, le troisième grand séminaire de l'archidiocèse de Turin est ouvert (les deux autres sont à Turin et à Bra). L'archevêque, Mgr. Colombano Chiaveroti d’accueillir et de former avec plus de soin les étudiants en philosophie et en théologie, qui se développaient de plus en plus. Saint Joseph Cafasso a terminé ses études théologiques ici; Don Bosco y vécut pendant six ans (1835-1841) et, plus tard, Giuseppe Allamano, chanoine et fondateur des Missionnaires Consolata, y étudiera également.
Le bâtiment date en grande partie du 17ème siècle. C’est la propriété de la famille Broglia qui en a fait don au pp. Filippini, qui s’est développé et a créé une communauté à cet endroit, construisant la belle église de San Filippo (1664-1673) à ses côtés. Le travail a été encouragé et soutenu par le bienheureux Sebastiano Valfré, l'un des fondateurs de l'oratoire philippin de Turin et modèle, avec saint François de Sales, des prêtres piémontais.
Les pères de l'Oratoire vécurent dans ce couvent jusqu'à la suppression napoléonienne de 1801. Ils tentèrent en vain de reconstituer une communauté. L'administration de la ville utilisa les salles jusqu'en 1828 comme siège des écoles, des archives municipales et de la caserne des carabiniers.
En 1949, le séminaire fut transféré à Rivoli et le bâtiment fut confié à la pp. Salvatoriens qui ont ouvert un collège là-bas. Plus tard, il a été acheté par la municipalité de Chieri qui l'a restauré et transformé en une école.
Le bâtiment en forme de "U" est rassemblé autour d'une vaste cour intérieure, où un beau cadran solaire a attiré l'attention du clerc Bosco et de son ami Garigliano lors de leur première entrée. Il est écrit: "Afflictis lentae - celeres gaudentibus horae", c'est-à-dire "Les heures passent lentement pour ceux qui sont tristes, vite pour ceux qui sont dans la joie". La devise a été immédiatement choisie par les deux comme programme de vie.
Al pian terreno si trovavano la portineria e il parlatorio, la cucina, il refettorio, la cappella interna e alcune aule. Al piano superiore c'erano le sale di studio, due camerate, l'alloggio del rettore e la biblioteca. Nell'ultimo piano erano dislocate le stanze dei superiori, l'infermeria e altre camerate.
Lo stanzone in cui dormiva Don Bosco con i suoi compagni, al tempo della morte del chierico Luigi Comollo, si trova al primo piano sul lato della meridiana. Una lapide nel corridoio ricorda il fatto della rumorosa «manifestazione» notturna.
Organizzazione del seminario Quando nel novembre 1835 il chierico Bosco entra in seminario ne è rettore il canonico Sebastiano Mottura (1795-1876), uomo capace e buon amministratore, superiore severo ma equilibrato; dirige il seminario per 31 anni, dalla fondazione (1829-1830) fino all'estate del 1860. È coadiuvato da altri quattro superiori: il direttore spirituale, il professore di filosofia e quello di teologia, il rettore della chiesa di san Filippo. Nel 1835 i superiori sono don Giuseppe Mottura (26 anni, direttore spirituale), il teol. Lorenzo Prialis (32 anni, professore di teologia), il teol. Innocenzo Arduino (30 anni, professore di filosofia, che ha sostituito nei primi giorni dell'anno scolastico il teol. Ternavasio) e don Matteo Testa (48 anni, rettore di san Filippo). Nel 1837-1838 il teol. Arduino assume l'incarico di Prefetto superiore e di Ripetitore in teologia e l'insegnamento della filosofia è affidato al teol. Giovanni Battista Appendini (30 anni).
Una serie di mansioni minori, come l'assistenza nelle camerate e nelle sale di studio, la direzione delle preghiere in cappella, la scuola di canto gregoriano, l'assistenza agli ammalati e le incombenze di sacrestia sono affidate a chierici più anziani. In cambio di questi servizi vien loro condonata parte della pensione, che ammonta a 30 lire mensili. Giovanni Bosco, per un certo periodo è incaricato della sacrestia e, nell'anno scolastico 1840-1841 viene nominato Prefetto di camerata, cioè assistente.
Tappe importanti dell'anno seminaristico sono il triduo di inizio d'anno (una specie di ritiro spirituale per entrare nel clima formativo del seminario), gli esami autunnali, il conferimento degli ordini minori e maggiori che avviene alle Tempora di primavera (sabato precedente la domenica delle Palme) e di estate (sabato dopo Pentecoste), gli esercizi spirituali dal mercoledì di Passione al mercoledì santo e gli esami finali.
Il ritmo di vita e di lavoro del seminario è scandito da un regolamento molto dettagliato ed esigente. Studio, preghiera, obbedienza e disciplina sono le colonne della formazione seminaristica.
La giornata degli studenti viene regolata in ogni minimo particolare. - Al mattino la levata è fissata alle ore 5.30 nel periodo invernale (dal 1° novembre al 15 marzo), quindi anticipata di un quarto d'ora ogni quindici giorni e portata alle 4.30 nel periodo estivo (dal 1° maggio al 30 giugno). Poi i seminaristi scendono in cappella dove recitano le orazioni, fanno mezz'ora di meditazione e assistono alla messa. Segue un'ora di studio. La colazione (una semplice pagnotta) si fa verso le 8.15; quindi, dopo una breve ricreazione, tre ore di scuola (8.45-11.45). Il pranzo (12.00) è preceduto dalla recita dell'Angelus in cappella e seguito da un quarto d'ora di visita comunitaria al SS. Sacramento prima della ricreazione pomeridiana, la quale si protrae per un'ora circa.
Al pomeriggio si ripete uno schema analogo: mezz'ora di studio personale e mezz'ora di studio in gruppo, detta circolo (13.45-14.45), due ore di scuola seguite immediatamente dal Rosario in cappella; altre due ore di studio più un'ora di ripetizione (17.00-20.00); cena; ricreazione di tre quarti d'ora e preghiere della sera. Alle ore 21.30 ci si ritira per il riposo ed entro le 22.00 tutti i lumi devono essere spenti.
Durante il pranzo e la cena, per la maggior parte del tempo, i chierici stanno in silenzio ascoltando una lettura fatta da un compagno. Nel periodo che va dalla prima settimana di Avvento al termine della Quaresima, la lettura al sabato sera viene sostituita da un discorsetto di venti minuti sul vangelo della domenica, che i suddiaconi e i diaconi devono presentare a turno per allenarsi alla predicazione.
Al giovedì la scuola di filosofia e di teologia viene sostituita da un'ora di canto gregoriano, un'ora di sacre cerimonie e un'ora di istruzione morale; al posto delle lezioni pomeridiane c'è il passeggio a gruppi nei dintorni della cittadina e sono permesse le visite di parenti o amici ai seminaristi.
Durante lo studio del sabato sera sei o sette sacerdoti della città si mettono in cappella per le confessioni dei seminaristi, i quali sono tenuti dal regolamento a confessarsi almeno ogni quindici giorni. Durante le messe feriali, secondo l'usanza del tempo, non si distribuisce la comunione. Coloro che, col permesso del confessore, desiderano riceverla, possono recarsi nella chiesa di san Filippo tra le 8.15 e le 8.45, cioè nel tempo della colazione.
Nel corso dei due mesi estivi l'orario subisce alcune modifiche; in particolare, poiché la levata è stata anticipata alle 4.30, si concedono tre quarti d'ora di riposo nel pomeriggio.
L'orario dei giorni festivi è meno impegnativo, ma sempre denso: levata ritardata di mezz'ora; ufficio di mattutino e lodi della B. Vergine Maria e messa della comunione. Alla colazione segue un'ora e mezzo di studio, poi tutti si portano in duomo per la messa cantata. Lo studio del pomeriggio è dedicato al Nuovo Testamento e al Catechismo Roma no; nel frattempo i seminaristi dell'ultimo anno si recano in duomo per la catechesi dei ragazzi. Poi la comunità celebra i vespri cantati, ascolta un'istruzione religiosa e recita il Rosario. Seguono un'ora e mezzo di studio, un'ora di ripetizione, cena, ricreazione, preghiere e riposo.
L'ordinamento degli studi Prevede un biennio di filosofia e un quinquennio di teologia. La scuola è fatta dal professore titolare aiutato da un Ripetitore. Non esistono libri di testo: i trattati, in latino, vengono «dettati» e spiegati dal professore mentre gli allievi prendono appunti; nella ripetizione della sera il Ripetitore riassume le lezioni del mattino affinché i chierici possano verificare i contenuti appuntati e presentare domande o chiarimenti.
L'anno scolastico inizia al primo di novembre con un triduo di introduzione e termina alla fine di giugno.
Il chierico Giovanni Bosco in seminario Per Giovanni Bosco, abituato a una vita dura ma estremamente vivace, gli anni di seminario così regolati e ritirati costano non poco. Li accetta con buona volontà, tutto proteso verso la meta sacerdotale, nello studio, nell'impegno ascetico e spirituale. Egli, che vuole sfruttare al massimo le opportunità di studio e di lettura offerte dal seminario, utilizza le briciole di tempo ricuperate nel periodo della levata o in altri momenti. Anche nelle ricreazioni rinuncia a quanto potrebbe distrarlo troppo nella sua tensione formativa: «Il trastullo più comune in tempo libero era il noto giuoco di Barra rotta. In principio ci presi parte con molto gusto; ma siccome questo giuoco si avvicinava molto a quelli dei ciarlatani, cui aveva assolutamente rinunziato, così pure ho voluto da quello cessare. In certi giorni era permesso il giuoco dei tarocchi, e a questo ci ho preso parte per qualche tempo. Ma anche qui trovava il dolce misto coll'amaro (...). Nel giuoco io fissava tanto la mente, che dopo non poteva più né pregare, né studiare, avendo sempre l'immaginazione travagliata dal re da cope e dal fante da spada, dal 13 o dal quindici da tarocchi. Ho pertanto presa la risoluzione di non più prendere parte a questo giuoco, come aveva già rinunziato ad altri. Ciò feci alla metà del secondo anno di filosofia 1836.
La ricreazione, quando era più lunga dell'ordinario, era alle-grata da qualche passeggiata, che i seminaristi facevano spesso ne' luoghi amenissimi, che circondano la città di Chieri. Quelle passeggiate tornavano anche utili allo studio, perciocché ciascuno pro curava di esercitarsi in cose scolastiche, interrogando il suo compagno, o rispondendo alle fatte dimande (...).
Nelle lunghe ricreazioni spesso ci raccoglievamo in refettorio per fare il così detto circolo scolastico. Ciascuno colà faceva quesiti intorno a cose che non sapesse, o che non avesse ben intese nei trattati o nella scuola. Ciò mi piaceva assai, e mi tornava molto utile allo studio, alla pietà ed alla sanità (...).
La mia ricreazione era non di rado dal Comollo interrotta. Mi prendeva egli per un brano dell'abito e dicendomi di accompagnarlo, conducevami in cappella per fare la visita al SS. Sacramento pegli agonizzanti, recitare il rosario o l'ufficio della Madonna in suffragio delle anime del purgatorio» (MO 93-94).
I frutti di questo continuo impegno sono buoni, ma la salute del chierico Bosco rimane compromessa e un paio di volte si trova in serio pericolo. L'amico Luigi Comollo, molto più gracile, durante il primo corso teologico, si ammala seriamente e muore.
Si la discipline du séminaire et les engagements de la vie cléricale sont traités avec bonne volonté et esprit d’adaptation, certains aspects de l’environnement séminariste ne le laissent pas entièrement satisfait: tout d’abord un certain détachement émotionnel entre supérieurs et étudiants, ce qui le fait désirer "toujours plus - comme il écrit - d'être bientôt un prêtre pour me garder au milieu des jeunes, pour les assister et les satisfaire à chaque fois »(MO 91); deuxièmement, la superficialité et le manque de signes de vocation chez certains autres séminaristes. Dès les premiers jours, il identifie les meilleurs clercs et se lie d'amitié avec eux (notamment Garigliano, Giacomelli et Comollo), en maintenant un comportement poli mais réservé à l'égard des autres (cf. MO 92). Cependant, son attitude conciliante, de bonne humeur et serviable, il attire la sympathie de camarades et de supérieurs. "Au séminaire, j'ai eu beaucoup de chance et j'ai toujours apprécié l'affection de mes compagnons et de tous mes supérieurs" (MO 107-108).
Parmi les événements de ces années, nous en retenons certains qui revêtent une importance particulière dans la vie de Don Bosco.
Pendant les vacances de la première année du séminaire (1835-1836), le jeune ecclésiastique passa trois mois au château de Montaldo Torinese, où les pères jésuites avaient transféré les étudiants internes du Real Collegio del Carmine de Turin en raison du danger imminent du choléra. Sur la recommandation de Don Cafasso, Giovanni a été invité en tant que répéteur de grec et assistant de camarade (cf. MO 111-112). Il a ainsi l'occasion de rencontrer plusieurs jeunes appartenant à des familles distinguées et nobles piémontaises, avec lesquels il entretient des relations qui se révéleront précieuses dans son futur ministère.
Au début du deuxième cours de philosophie (1836-1837), Giovanni découvre la valeur de l'imitation du Christ, qui marque le début d'une lecture fructueuse d'œuvres ascétiques, religieuses et historiques qui enrichit son bagage culturel et façonne son mentalité.
La deuxième année de théologie (1838-1839) est marquée de façon dramatique par le décès de son ami Luigi Comollo (le 2 avril 1839, le mardi de Pâques), âgé de 22 ans seulement. La nuit après l'enterrement, l'épisode bien connu de la "manifestation" du défunt semble être sauvé. Les modalités de l'événement effraient tout le camarade et laissèrent Don Bosco lui-même bouleversé: "C'était la première fois que je me souvenais de moi: peur et peur, de sorte que lorsque je suis tombé gravement malade, j'ai été emmené dans la tombe" (MO 107 ).
La même année, Giovanni est responsable de la sacristie et, à l'occasion des exercices spirituels, il rencontre pour la première fois le théologien Giovanni Borel (1801-1873), qui le lancera et le soutiendra dans les premiers pas de l'Oratoire: «Dans la seconde année de théologie, je me suis fait sacristain, ce qui était une charge de petite entité, mais un précieux signe de bienveillance des supérieurs auquel étaient attachés soixante autres francs. Donc, cela bénéficiait déjà d'une demi-pension, tandis que la charité D. Caffasso assurait le reste. Le sacristain doit veiller à la propreté de l'église, de la sacristie, de l'autel et entretenir dans l'ordre les lampes, bougies, autres objets d'ameublement et objets nécessaires au culte divin.
C'est cette année que j'ai eu la chance de rencontrer l'un des ministres les plus zélés du sanctuaire, venu déposer les exercices spirituels au séminaire. Il apparut dans la sacristie avec un air hilarant, avec des paroles célestes, mais toujours assaisonné de pensées morales. Quand j’ai observé la préparation et les remerciements de la messe, le comportement, la ferveur dans la célébration, j’ai immédiatement réalisé qu’il était un digne prêtre, qui était précisément T. Gioanni Borrelli (note: Don Bosco écrit toujours le nom de famille de cette manière). de ce grand collaborateur et ami de Turin. Quand il a ensuite commencé sa prédication et a admiré sa popularité, sa vivacité, sa clarté et le feu de la charité qui est apparu dans tous les mots, tout le monde a répété qu'il était un saint.
En fait, nous étions tous en compétition pour aller lui faire des aveux, lui parler de sa vocation et avoir des souvenirs particuliers. Je voulais aussi conférer des choses de l'âme avec les mêmes. Enfin, après lui avoir demandé des moyens sûrs de préserver l’esprit de vocation tout au long de l’année et surtout pendant les vacances, il m’a laissé ces mots mémorables: - Avec la retraite et la communion fréquente, la vocation est perfectionnée, préservée et formée. un vrai ecclésiastique "(MO 108-109).
Après la troisième année de théologie (1839-1840), le clerc Bosco réussit à passer directement au cinquième cours, passant les examens de la quatrième année à la fin de l'été: «... sans faire de devise à qui que ce soit, je ne me suis présenté qu'à l'archevêque Fransoni, lui demandant de pouvoir enquêter sur les traités de 4ème année lors de ces vacances et donc de faire le mandat de cinq ans l'année scolaire suivante 1840-1. Il était la raison de mon âge avancé de 24 ans. Ce saint prélat (...) m'a accordé la faveur implorée, à condition que je porte tous les traités correspondant au cours que je souhaitais gagner. 11 T. Cimano, mon vicaire forane, était chargé d'exécuter le testament du supérieur. En deux mois, j’ai pu étudier les traités prescrits et pour la
Le jugement général rendu par Don Bosco sur son séjour au séminaire - malgré les remarques sur le détachement des supérieurs et le manque d’exemplarité de certains camarades - n’est pas négatif. Ces six années ont été agréables pour lui. Il écrira plus tard: "Mais un jour de véritable consternation a été celui où il a dû quitter définitivement le séminaire. Les supérieurs m'aimaient et me donnaient des signes continus de bienveillance. Les compagnons m'aimaient beaucoup. On peut dire que j'ai vécu pour eux, ils ont vécu pour moi. Quiconque avait besoin de se raser la barbe ou la couronne, il utilisait Bosco. Quiconque avait besoin d'un chapeau de prêtre pour coudre, pour rhabiller des vêtements, allait chez Bosco. Par conséquent, cette séparation m'est revenue très pénible, une séparation d'un lieu où il vivait depuis six ans, où j'avais une éducation, des sciences,
Dans cet environnement, il assimile les éléments de soutien de la spiritualité proposée aux séminaristes: piété profonde et substantielle, acquisition d’une mentalité sacerdotale par la discipline et l’ascèse, dur engagement en matière d’étude et de devoir vis-à-vis du futur ministère, correspondance avec le appel du Seigneur dans le désir de consommer sa vie pour le salut et la sanctification de son prochain.
C'est un grand et harmonieux bâtiment baroque commencé en 1664 et achevé en 1673. L'intérieur est l'œuvre de l'architecte tessinois Antonio Bettini (qui travaillait à Turin dans la seconde moitié du XVIIe siècle), tandis que la façade extérieure de la Via Vittorio Emanuele construit plus tard sur un dessin de l'architecte et graveur Mario Ludovico Quarini (1736-1800).
Sur le premier autel à droite, un magnifique tableau de Claudio Francesco Beaumont (1694-1766), représentant saint François de Sales devant la Vierge à l’Enfant, rappelle l’existence d’une fraternité dédiée au saint évêque, très active entre les siècles. XVIII et XIX, qui se sont réunis dans cette église pour des exercices de piété. Le deuxième autel est dédié à saint Philippe Neri, avec un tableau du milanais Stefano Maria Legnani connu sous le nom de il Legnanino (1660-1715). Le maître-autel est dominé par un magnifique retable représentant Marie Immaculée, par le viennois Daniel Seyter (1649-1705). La sacristie est meublée de précieux meubles du XVIIIe siècle, sculptés par les frères Riva, chieresi.
Sous le presbytère, à gauche de la balustrade, dans la crypte funéraire, le clerc Luigi Comollo a été enterré. À l'automne 1986, en raison de l'intérêt de la cav. Selon Caselle et le curé de la cathédrale don Gianni Cardi, le lieu d'inhumation aurait été mis au jour. Maintenant, à travers une plaque de cristal, on peut voir les restes du séminariste.
Au XIXe siècle, un couloir reliait l'église et le séminaire. De là, chaque matin, à l'heure du petit-déjeuner, le clerc Bosco passa avec d'autres compagnons pour recevoir la communion du recteur de saint Philippe. En fait, ce n’est qu’avec l’autorisation du confesseur que l’on peut entrer dans l’Eucharistie et poursuivre la coutume de distribuer la communion aux séminaristes à la première messe dominicale (cf. MO 92).
Les séminaristes attendaient la prière et les célébrations liturgiques dans une chapelle intérieure située derrière l'abside de l'église de San Filippo. Ici, le clerc Bosco remplissait la tâche du sacristain. L'environnement existe toujours, mais s'est étendu dans l'abside vers la fin du siècle dernier. Depuis la fermeture de l'internat Salvatorien, il a été utilisé à d'autres fins et s'est dégradé.
La chapelle du séminaire était dédiée à Marie Immaculée. Devant sa belle statue en bois d'Ignazio Perrucca (1750), placé au-dessus de l'autel, Don Bosco et Luigi Comollo ont prié tous les jours. La statue a été confiée aux salésiens de Chieri par l'actuel pasteur de la cathédrale.
En remontant via San Filippo, sur le côté gauche de l'église, la belle façade en brique du XVIIe siècle (modifiée en 1780) de l'ancien couvent des Philippines est flanquée et vous atteignez la Piazza Mazzini, anciennement Piazza San Guglielmo.
Cet endroit était le cœur de la ville au début du XIXe siècle. Il y avait la mairie et elle était animée par un marché hebdomadaire animé et par les deux foires annuelles de Sainte Barbe et de Saint Léonard.
Sur la place se trouvent des bâtiments liés à la mémoire du séjour de Giovanni Bosco à Chieri: l'église de San Guglielmo, la maison du théologien Maloria, la maison où il vivait à Lucia Matta, le palais de la ville, l'atelier du charpentier Barzochino.
La chiesa che dava il nome alla piazza è una costruzione di origini remote, più volte rifatta; l'attuale sistemazione risale al 1837. Anticamente era sede della Confraternita dei Disciplinati dello Spirito Santo, che aveva anche lo scopo di assistere gli ebrei convertiti al cristianesimo.
Nel 1833-1834 Giovanni Bosco, che si trovava ospite al caffè Pianta, fece amicizia con il giovane ebreo «Giona», pseudonimo di Giacobbe Levi, e lo aiutò nel cammino di conversione. La preparazione al Battesimo fu curata dai padri Gesuiti di sant'Antonio. 11 10 agosto 1834 Giona, accompagnato processionalmente in duomo dai membri della Confraternita e da numeroso popolo, fu battezzato e prese il nome di Luigi e il cognome Bolmida, in onore del padrino Giacinto Bolmida, banchiere. Madrina fu la signora Ottavia Maria Bertinetti. Secondo l'uso e gli statuti, la Confraternita dello Spirito Santo ascrisse tra i suoi membri il neo-convertito e gli assegnò un sussidio di 400 lire, dal momento che egli veniva espulso dalla comunità ebraica.
Rettore della chiesa di san Guglielmo era don Placido Valimberti, il primo sacerdote incontrato da Giovanni al suo arrivo in Chieri. «Egli scrive Don Bosco — mi diede molti buoni avvisi sul modo di tenermi lontano dai pericoli; mi invitava a servirgli la messa, e ciò gli porgeva occasione di darmi sempre qualche buon suggerimento. Egli stesso mi condusse dal prefetto delle scuole, mi pose in conoscenza cogli altri miei professori» (MO 48). Abitava nella casa a fianco della chiesa, al n. 4.
Don Valimberti era anche insegnante della Quinta. E Giovanni se lo ritrovò come professore quando, a due mesi dall'inizio dell'anno scolastico, venne promosso a quella classe. Due anni dopo il sacerdote gli af fiderà le ripetizioni al fratello Luigi, studente di «latinità». In questo, come in altri simili casi, gli esiti furono tanto lusinghieri che la famiglia Valimberti, riconoscente, considerò Giovanni come uno di casa, invitandolo ogni domenica a pranzo (cf MB 1, 358-360).
Di fronte alla chiesa, in casa Golzio, abitava il teologo Giuseppe Maria Maloria (1802-1857), dotto ecclesiastico, canonico del duomo. Aveva solo ventinove anni quando, nel 1831, venne scelto da Giovanni Bosco come confessore. Il giovane studente continuerà a confessarsi regolarmente dal teol. Maloria per tutto il tempo della sua residenza in Chieri, anche durante gli anni di seminario.
Giovanni aveva di lui una grande stima. Leggiamo nelle Memorie dell'Oratorio: «La più fortunata mia avventura fu la scelta di un confessore stabile nella persona del teologo Maloria, canonico della Collegiata di Chieri. Egli mi accolse sempre con grande bontà ogni volta che andava da lui. Anzi mi incoraggiava a confessarmi e comunicarmi colla maggior frequenza. Era cosa assai rara a trovare chi incoraggiasse alla frequenza dei sacramenti. Non mi ricordo che alcuno de' miei maestri mi abbia tal cosa consigliata. Chi andava a confessarsi e a comunicarsi più d'una volta al mese, era giudicato dei più virtuosi; e molti confessori nol permettevano. Io però mi credo debitore a questo mio confessore, se non fui dai compagni strascinato a certi disordini, che gli inesperti giovanetti hanno purtoppo a lamentare nei grandi collegi» (MO 55).
Tuttavia, per motivi che sfuggono a Don Bosco e a noi, don Maloria non gli fu di aiuto quando si trattò di decidere la scelta della propria vocazione (cf MO 80).
Qui risiedeva, durante l'anno scolastico, un'amica di mamma Margherita, Lucia Pianta vedova Matta, originaria di Morialdo. Costei, accasata la figlia maggiore, si era trasferita a Chieri per seguire il figlio Giovanni Battista (1809-1878) studente, prendendo in affitto la casa di Giacomo Marchisio. Ella ospitava pure un paio di studenti, per poter arrotondare il bilancio familiare. Negli anni 1831-1832 e 1832-1833 accolse anche Giovanni per 21 lire al mese. La somma, pagabile pure in natura, era comunque notevole per la situazione economica dei Bosco. Giovanni allora cercò di contribuire alle spese impegnandosi in ogni modo nei piccoli lavori domestici.
Per la sua condotta esemplare e giudiziosa si guadagnò subito la stima di Lucia, che gli chiese di impartire ripetizioni scolastiche al figlio, già ventunenne ma piuttosto divagato (si noti che erano frequenti i casi di coloro che intraprendevano gli studi a giovinezza avanzata). Gli esiti furono soddisfacenti, tanto che Giovanni ottenne l'abbuono della pensione.
Giovanni Battista Matta, diventato speziale e, per molti anni, sindaco di Castelnuovo, avrà sempre grande stima per Don Bosco e nel 1867 manderà a scuola a Valdocco il figlio Edoardo Enrico.
Probabilmente già nel suo primo anno di residenza in Chieri Giovanni fondò la Società dell'Allegria: Io aveva fatto tre categorie di compagni: buoni, indifferenti, cattivi. Questi ultimi evitarli assolutamente e sempre, appena conosciuti; cogli indifferenti trattenermi per cortesia e per bisogno; coi buoni contrarre famigliarità, quando se ne incontrassero che fossero veramente tali. Siccome in questa città io non conosceva alcuno, così io mi sono fatto una legge di famigliarizzare con nissuno. Tuttavia ho dovuto lottare non poco con quelli, che io per bene non conosceva. Taluni volevano guidarmi ad un teatrino, altri a fare una partita al giuoco, quell'altro ad andare a nuoto. Taluno anche a rubacchiare frutta nei giardini o nella campagna (...).
Siccome poi i compagni, che volevano tirarmi ai disordini, erano i più trascurati nei doveri, così essi cominciarono a far ricorso a me, perché facessi la carità scolastica prestando o dettando loro il tema di scuola. Spiacque tal cosa al professore, perché quella falsa benevolenza fomentava la loro pigrizia, e ne fui severamente proibito. Allora mi appigliai ad una via meno rovinosa, vale a dire a spiegare le difficoltà, ed anche aiutare quelli cui fosse mestieri. Con questo mezzo faceva piacere a tutti, e mi preparava la benevolenza e l'affezione dei compagni. Cominciarono quelli a venire per ricreazione, poi per ascoltare racconti, e per fare il tema scolastico, e finalmente venivano senza nemmeno cercarne il motivo, come già quei di Murialdo e di Castelnuovo.
Pour donner un nom à ces réunions, nous les appelions la Società dell'Allegria: un nom tout à fait approprié, car il était de la stricte obligation pour tout le monde de rechercher ces livres, de présenter les discours et les jeux qui auraient pu contribuer au bonheur; au contraire, tout ce qui causait de la mélancolie, en particulier les choses contraires à la loi du Seigneur, était interdit. Quiconque avait blasphémé ou appelé le nom de Dieu en vain ou avait fait de mauvais discours était immédiatement retiré de la société.
Ainsi me suis retrouvé à la tête d'une multitude de camarades, d'un commun accord a été placé sur la base de: 1 ° Tout membre de la Société de bonne humeur doit éviter tout discours, toute action qui annule un bon chrétien; 2e précision dans l'accomplissement des devoirs scolaires et des devoirs religieux (...).
Au cours de la semaine, la Società dell'Allegria s'est réunie chez l'un des membres pour parler de religion. Quiconque souhaitait intervenir librement lors de ce rassemblement. Garigliano et Braje étaient plus ponctuels. Nous sommes restés quelque temps dans des loisirs agréables, dans des conférences pieuses, dans des lectures religieuses, dans des prières, pour nous donner de bons conseils et pour constater ces défauts personnels que certains avaient observés ou avaient entendu d'autres parler. "(MO 50-51; 54) .
À gauche de l'église de San Guglielmo, dans le bâtiment qui flanque la place - avec la façade classique de l'architecte Mario Ludovico Quarini sur la Via G. Nel - se trouvait l'hôtel de ville. Il y resta jusqu'en 1842, date à laquelle il fut transféré dans l'ancien couvent de San Francesco, le siège actuel.
Probablement dans ce bâtiment ont eu lieu les deux académies poétiques-littéraires en l'honneur du maire et de la ville de Chieri, mentionnées par Don Lemoyne, auxquelles Giovanni Bosco a également pris part avec la déclamation de passages poétiques classiques (cf. MB 1, 311).
De la Piazza Mazzini, en passant devant l'ancien édifice civique, prenez la via San Giorgio. Le premier bâtiment à droite, avec des traces d'architecture gothique, est le bâtiment Valfré, anciennement Palazzo Mercandillo. Au rez-de-chaussée, dans les pièces fermées par de grandes portes en bois, se trouvait l'atelier du menuisier Bernardo Barzochino. Ceux-ci appartenaient à une famille d'artisans et d'artistes du bois très estimé de Chieri.
C'est probablement ici que Giovanni Bosco est venu dans ses moments libres pour fournir ses services et apprendre l'art de fabriquer des meubles. En fait, Don Lemoyne, qui l’a appris directement du Saint, écrit: "Dans un laboratoire de ses connaissances, des menuisiers, près de chez lui, apprirent avec une grande facilité à raboter, équarrir, scier le bois, utiliser le marteau, le burin, les verrines , il a donc pu construire des meubles ... "(MB 1, 259).
De la Piazza Mazzini, descendre par le vicolo Romano et arriver par la via Vittorio Emanuele. Juste après quelques pas, au non. 45, un passage mène aux bâtiments où se trouvaient les écoles publiques de Chieri. Le passage mène directement à une cour qui s'appelait cour civile; à gauche, au-delà d'un hall d'entrée à entablement à caissons, s'ouvre une autre cour rustique.
La municipalité de Chieri avait acheté ces bâtiments - en fait peu convenables pour une institution scolaire - en 1829, à la suite de la destination de l’ancien couvent de San Filippo à usage de séminaire. Les travaux d'adaptation durèrent jusqu'à l'automne de 1831. Entre-temps, l'administration municipale pouvait encore utiliser certaines des salles de séminaire pour les écoles, séparées du reste du bâtiment et accessibles par la Via San Filippo.
Juste à l’arrivée de Giovanni Bosco à Chieri, en novembre 1831, de nouveaux locaux ont été inaugurés qui abritaient des écoles publiques jusqu’à l’année scolaire 1838-1839; avec novembre 1839 ils ont été transférés au Palazzo Tana.
Répartition des salles Dans la cour civile, les deux salles du rez-de-chaussée ont été utilisées pour la sixième et la cinquième, tandis que les salles de l'étage supérieur abritaient la quatrième et la grammaire. Dans la cour rustique, la salle du rez-de-chaussée servait de chapelle à l'école (appelée Congrégation des étudiants). Chaque matin, même en vacances, les étudiants récitaient les prières et assistaient à la messe. Au premier étage, dans un environnement unique, se trouvaient les cours d'Humanité et de Rhétorique, sous la direction d'un seul professeur.
Impostazione delle scuole Le scuole secondarie degli stati sabaudi, fino alla riforma Boncompagni (1848), erano divise in sei classi di latinità (Sesta, Quinta, Quarta, Grammatica, Umanità e Rettorica) più un biennio di filosofia. Venivano chiamate Scuole regie (quelle che si trovavano nelle città più importanti ed erano a carico delle regie finanze), oppure Scuole pubbliche (quelle che si trovavano nelle città minori ed erano a carico delle finanze comunali). Ogni classe aveva un solo professore. Il limite massimo di allievi per classe era settanta. Quando non si superava tale numero, due classi diverse potevano essere riunite sotto la guida di un unico professore.
L'anno scolastico iniziava il 3 novembre e terminava a fine giugno per la filosofia, il 15 agosto per la classe di Rettorica e a fine agosto per le altre classi.
Orario: ogni mattino si iniziava la scuola con l'assistenza obbligatoria alla messa, celebrata dal Direttore spirituale, cui facevano seguito tre ore di scuola, più altre due ore e mezzo al pomeriggio. Nel biennio di filosofia la scuola era limitata a un'ora e mezzo al mattino e altrettanto al pomeriggio.
Esami: venivano affidati a un professore diverso da quello della classe. Il primo esame era quello di catechismo, indispensabile per poter accedere agli altri. Materia di esame erano: Nelle classi di Sesta, Quinta e Quarta: 1. un componimento italiano da tradurre in latino; 2. un componimento latino da tradurre in italiano; 3. l'esame orale.
Nella classe di Grammatica 1. e 2. come sopra; 3. una prosa poetica latina da ridurre in un determinato metro latino; 4. la composizione di una facile lettera in italiano; 5. l'esame orale sulle lezioni imparate a memoria lungo l'anno.
Nella classe di Umanità: 1. e 2. come sopra; 3. la composizione di una lettera o narrazione su un argomento assegnato; 4. una prosa poetica latina da ridurre in un determinato metro latino; 5. una prosa poetica italiana da ridurre in versi sciolti; 6. l'esame orale sulle lezioni imparate a memoria lungo l'anno.
Nella classe di Rettorica: Tutto come sopra, tranne il terzo punto che consisteva in «una orazione da scriversi a piacere degli esaminandi o in latino o in italiano» su un tema assegnato, rispettando regole e figure retoriche.
I voti venivano espressi con i seguenti giudizi in latino: male, nescit, medie, fere bene, fere optime, optime, egregie.
Gli studenti che fossero stati bocciati per due volte venivano espulsi definitivamente dalla scuola.
Aspetti disciplinari Particolarmente curata era la disciplina, sia nella scuola, sia al di fuori dell'orario scolastico. Responsabile degli aspetti disciplinari era il Prefetto degli studi, carica ricoperta, al tempo della frequenza scolastica di Giovanni Bosco, dal padre domenicano Pio Eusebio Sibilla. Al Prefetto degli studi veniva riferito ogni comportamento scorretto degli studenti. Le disobbedienze o le mancanze di rispetto verso gli insegnanti erano punite con una sospensione di tre giorni e con le pubbliche scuse di fronte a tutta la classe. Nel Regolamento si proibiva rigorosamente agli allievi il nuoto, l'ingresso nei teatri e la partecipazione ai «giuochi di trucco», il portar maschere, l'andare ai balli, il frequentare botteghe da caffè o mangiare e bere negli alberghi e trattorie, come pure qualunque gioco nelle contrade. Un'assenza superiore ai quindici giorni, non motivata da malattia, escludeva automaticamente dalla struttura scolastica. Anche i libri erano soggetti al controllo del Prefetto: gli studenti non potevano leggere e tenere se non i testi visti e permessi dal medesimo.
Competeva pure al Prefetto degli studi dare l'approvazione per la sistemazione degli studenti presso famiglie private.
Formazione religiosa Era affidata in particolare al Direttore spirituale. Oltre alla messa quotidiana gli studenti erano tenuti ad accostarsi una volta al mese alla confessione e almeno una volta all'anno alla comunione, consegnando gli attestati relativi («biglietti di confessione e di comunione») al Prefetto degli studi, pena la non ammissione agli esami.
Ogni professore al sabato interrogava i suoi allievi anche sulla lezione di catechismo, assegnata dal Direttore spirituale la domenica precedente. Durante la Quaresima, poi, c'era una lezione di catechismo tutti i .giorni, prima dell'ora consueta della scuola.
La domenica e le feste gli studenti intervenivano mattina e pomeriggio, con il loro libro di preghiera, alla Congregazione, cioè alla riunione nella cappella della scuola. La Congregazione aveva questo svolgimento: Mattino: — lettura spirituale nel quarto d'ora d'ingresso; — canto del Veni Creator; — «notturno» con letture e «inno ambrosiano» (cioè il Te Deum) dell'Ufficio della Beata Vergine Maria; — messa; — canto delle litanie della Madonna; — istruzione religiosa; — canto del salmo Laudate Dominum omnes gentes, col versetto e «l'orazione per Sua Sacra Real Maestà».
Pomeriggio: — lettura spirituale nel quarto d'ora d'ingresso; — «canto delle solite preci colla recitazione degli atti di fede, speranza, carità e contrizione»; — catechismo per tre quarti d'ora.
In preparazione al Natale era previsto un triduo, con due prediche al giorno.
Ogni anno scolastico si svolgevano anche gli esercizi spirituali, dalla sera del venerdì precedente le Palme al mattino del mercoledì santo, secondo questa struttura: — introduzione (sera del venerdì); — quattro prediche al giorno (due «meditazioni» e due «istruzioni»); — ufficio quotidiano della B. V. Maria; — conclusione al mercoledì con la comunione pasquale.
Alla luce di questa impostazione si comprende come Don Bosco abbia potuto scrivere: «Questa severa disciplina produceva meravigliosi effetti. Si passavano anche più anni senza che fosse udita una bestemmia o cattivo discorso. Gli allievi erano docili e rispettosi tanto nel tempo di scuola, quanto nelle proprie famiglie. E spesso avveniva che in classi numerosissime alla fine dell'anno erano tutti promossi a classe superiore. Nella terza, umanità e retorica, i miei condiscepoli furono sempre tutti promossi (...).
Voglio qui notare una cosa che fa certamente conoscere quanto lo spirito di pietà fosse coltivato nel collegio di Chieri. Nello spazio di quattro anni che frequentai quelle scuole, non mi ricordo di avere udito un discorso od una sola parola che fosse contro ai buoni costumi o contro la religione. Compiuto il corso della retorica di 25 allievi, di cui componevasi quella scolaresca, 21 abbracciarono lo stato ecclesiastico; tre medici, uno mercante» (MO 55; 82).
Giovanni Bosco studente Nell'anno scolastico 1831-1832 Giovanni è inserito nella classe Sesta (col prof. teol. Valeriano Pugnetti), poiché la preparazione ricevuta a Castelnuovo è risultata piuttosto lacunosa. Dopo due mesi, però, viene promosso alla Quinta (con l'amico prof. don Placido Valimberti) e ancora nello stesso anno passa alla classe Quarta (prof. Vincenzo Cima). Era infatti consuetudine che quando uno studente dimostrava di possedere la materia e i contenuti del programma di una determinata classe poteva essere ammesso a quella superiore anche nel corso dell'anno scolastico. Precisamente nella classe del prof. Cima avviene il noto episodio in cui Giovanni, tenendo in mano la grammatica, ripete alla perfezione un brano di autore latino appena udito, come se lo leggesse dal libro che, in realtà, ha dimenticato a casa (cf MO 49-50).
Au cours des trois années suivantes, il fréquente la grammaire (1832-1833; prof. Giacinto Giusiana, dominicain) avec un assez bon succès. Humanité (1833-1834; prof. Don Pietro Banaudi); le rectorat (1834-1835; prof. teol. Giovanni Francesco Bosco).
Avec les enseignants, il établit d'excellentes relations, notamment avec son père Giusiana, qui exerce une influence bénéfique sur lui, même au niveau de la formation. Don Bosco, reconnaissant, célébrera l'une de ses premières messes au couvent de son ancien professeur. On se souvient, entre autres, que l'intervention de la Giusiana est décisive lors des examens finaux de cette année (1833), lorsque Giovanni risque d'être rejeté pour avoir confié cette tâche à des camarades (cf. MO 57).
On se souviendra de Don Pietro Banaudi comme «un véritable modèle d’enseignants. Sans jamais infliger de punition, Don Bosco témoigne avoir réussi à se faire craindre et aimer de tous ses élèves. Il les aimait tous, ses enfants, et ils l'aimaient comme un tendre père "(MO 63). La conclusion de l’année avec Don Banaudi est soulignée par un voyage joyeux dans l’ensemble de l’école du pays. Malheureusement, vers la soirée, l'un des compagnons, Filippo Camandona, qui avait caché son envie de se baigner à la Fontana Rossa, reste victime de sa désobéissance (cf. MO 63-64). L'année suivante (1834-1835), Don Banaudi fut transféré à Barge (Cuneo) et, pendant les vacances de Pâques, Giovanni - comme preuve du lien d'affection qui le lie à ce professeur - passa deux jours chez lui;
Des relations d'estime mutuelle sont également liées à Giovanni et à son professeur de rhétorique homonyme. Theol. Giovanni Francesco Bosco, "dès la fin du cours, il souhaitait que Giovanni le garde comme ami et lui donne le tu" (MB 1, 365). Il dira lui-même aux salésiens qu'il était admiré pour avoir vu "le jeune Bosco biner la vigne du Cumin, son propriétaire; tout en tenant un livre ouvert, soutenu par une branche, il a étudié la leçon "(MB 1, 358).
Les quatre années d'école publique sont donc pleines d'amitiés intenses avec ses compagnons. La Società dell'Allegria était déjà organisée, probablement déjà en 1831-1832. Elle était née de l'enthousiasme suscité par des institutions similaires qui, pendant toutes ces années, fourmillaient dans tous les domaines: pensons aux sociétés secrètes à inspiration patriotique, mais aussi aux sociétés à caractère littéraire. et religieux.
Parmi les amis de sa première année scolaire, Don Bosco cite Guglielmo Garigliano (1818-1902), qui sera son compagnon au séminaire et au Convitto Ecclesiastico, et Paolo Vittorio Braja (1819-1832), décédé en juillet de cette même année. même année, "un véritable modèle de piété, de résignation, de foi vivante" (MO 57).
L'amitié la plus caractéristique, cependant, est celle avec Luigi Comollo, qui fréquente les écoles publiques de Chieri depuis l'année scolaire 1834-1835. Physiquement fragile, mais d'une grande richesse spirituelle, il joue un rôle important dans la maturation du jeune Bosco, qui affirme: "Je l'ai toujours eu pour ami proche et je peux dire que j'ai commencé à apprendre à vivre en chrétien" (MO 60 ). Giovanni, pour sa part, s'est fait un défenseur contre les abus de ses camarades, en recourant une fois même à de fortes manières (cf. MO 60-61). Grâce également à cette amitié, il clarifie son orientation professionnelle et adopte un mode de vie plus conforme à celui-ci. En fait, il écrit: «Dans les années précédentes, il n'avait pas été méchant mais dissipé, vantard, occupé à jouer à des jeux, des jeux, des sauts, des jouets et d'autres objets similaires,
Le goût des contacts personnels et de l'amitié conduit Giovanni à se rendre disponible pour tous. En particulier, il est nécessaire que les camarades de classe supérieure fassent des redoublements (voir MB 1, 276-277). Sa patience, son "instinct" inné d’enseignement et son caractère cordial ont du succès, pas seulement dans le domaine scolaire. Rappelons à nouveau, à cet égard, l’influence de l’étudiant Becchi sur Giovanni Battista Matta, fils de la propriétaire, et sur Luigi, frère de son professeur Don Valimberti. Giovanni a prêté une attention particulière à Carlo Palazzolo, sacristain de la cathédrale âgé de trente-cinq ans, qui se préparait en privé pour les examens rhétoriques destinés à recevoir l'habit clérical (cf. MB 1, 293).
En continuant sur Via Vittorio Emanuele en direction de Turin, nous arrivons à la Piazza Cavour rectangulaire, appelée Piazza d'Arme au 19ème siècle. Sur la droite, dans la partie supérieure, se trouve la belle église de San Bernardino, construite au début du XVIIe siècle. L'architecte Bernardo Antonio Vittone a par la suite apporté des modifications et reconstruit complètement le dôme d'origine (1740-1744). La façade avec les deux clochers bas surmontés de statues, achevée en 1792, est de Mario Ludovico Quarini. À l'intérieur, deux beaux tableaux de Moncalvo ornent l'autel principal et l'autel de droite.
Il flanque la place et a une façade sur la Via Vittorio Emanuele. Il s'agit d'une adaptation baroque réalisée par les baies Biella Giuseppe Giacinto (1767) sur une construction gothique antérieure dont le clocher est resté (1445). À l'intérieur, il convient de mentionner: une chaire en bois sculpté de 1470; la fresque sur la voûte de Vittorio Blanseri (1735-1775), représentant l'apothéose de saint Antoine; le bas-relief Via Crucis, à Scagliola, de Giovanni Battista Bernero (1736-1796). À gauche de la façade se dresse l'ancienne maison de Saint Antoine (autrefois retouchée) qui était autrefois le siège du scolasticat jésuite.
Cette église nous rappelle également la présence de Giovanni Bosco à Chieri: "Toutes les festivités, après la congrégation du collège (éd: instruction religieuse dans la chapelle de l’école, obligatoire pour tous les étudiants), nous nous sommes rendus à l’église de S. Antonio, où les jésuites ont fait un merveilleux catéchisme, dans lequel ils ont relaté plusieurs exemples dont je me souviens encore "(MO 53).
Une plaque sur le côté de l'église, vers la place, rappelle la présence de ces catéchismes de Giovanni avec les amis de la Società dell'Allegria.
Sur le côté sud de la Piazza Cavour, au coin de la Via Vittorio Emanuele et de la Via Palazzo di Città, où se trouve aujourd'hui le Caffè Nazionale, un hôtel appelé le Muletto a été ouvert. Cela nous rappelle l'heureuse conclusion d'un défi épique entre le jeune Bosco et un saltimbanco. La compétition, voulue par l'insistance des amis étudiants, se déroule le long de l'avenue Porta Torinese à quatre moments: courir, sauter, baguette magique et grimper sur l'arbre. Giovanni dépasse le professionnel dans tous les tests et gagne la somme remarquable de 240 lires. Afin de ne pas ruiner le pauvre homme qui voit toutes ses économies disparaître, il le lui rend tant qu'il lui offre un déjeuner avec les amis de la Society of Joy. Le saltimbanco accepte et invite volontiers Giovanni et ses compagnons (vingt-deux personnes au total) à la
À quelques pas de la Piazza Cavour, dans la maison Vergnano, se trouvait le café Pianta. Giovanni Pianta, frère de Lucia ved. Matta, originaire de Morialdo, vint à Chieri à l’automne de 1833 et ouvrit un café avec une salle de billard attenante. Lui, devant commencer son exercice, insiste auprès de sa mère Margherita pour que Giovanni vienne vivre avec lui et l'aide dans les nombreux besoins d'un lieu public.
Le café est ouvert quelque temps après le début de l'année scolaire. Le jeune étudiant entre-temps, ayant quitté la Casa Marchisio, trouve temporairement l'hospitalité chez le boulanger Michele Cavallo, dans la maison Ricci, adjacente à la maison du tailleur Cumin.
La caféière est composée de deux salles, l'une ouverte sur la rue et l'autre, servant de salle de billard, et le piano, situées vers la cour intérieure. Les deux salles sont reliées par un passage (environ 3,50 mètres de long), appuyé contre un escalier, dans lequel se trouve également un petit four en brique pour la préparation du café et des friandises. Dans ce genre de couloir, un petit sous-sol est ouvert, où le lit de camp de Giovanni est placé.
Dans des moments libres de l'école, il aide M. Pianta dans son travail et apprend à faire du café, des gâteaux et des liqueurs. Sa présence dans la salle de billard en tant que serveur et dispositif de comptage constitue un frein efficace aux malédictions et aux grossièretés de certains clients.
Proprio in questo luogo Giovanni Bosco rafforza l'amicizia con l'ebreo Giona, già conosciuto nella bottega del libraio Elia. I due si intrattengono spesso a cantare, suonare il pianoforte e conversare: di qui inizia il cammino di maturazione verso la fede cristiana da parte del giovane israelita.
Nel caffè Pianta Giovanni non riceve stipendio, ma solo l'ospitalità, un piatto di minestra e ottiene il tempo necessario per poter studiare. La madre, come è consuetudine a quel tempo, gli provvede da casa pane e pietanza, ma le ristrettezze economiche non le permettono di inviare denaro. Per vestirsi, procurarsi parte del nutrimento e il necessario per la scuola lo studente dei Becchi deve contentarsi dei pochi soldi racimolati facendo qualche ripetizione. L'anno di Umanità (1833-1834) risulta così uno dei più sofferti.
Nella stessa casa, all'ultimo piano, abita la famiglia Blanchard. L'alloggio è dalla parte del cortile, dove ancora oggi si vede un poggiuolo antico con ringhiera in legno. Giuseppe, uno dei figli, amico di Giovanni, per sfamarlo gli porta spesso della frutta, incoraggiato anche dalla madre. Don Bosco non dimenticherà mai questo gesto di carità e di amicizia (cf MB 1, 298-300).
A tali ristrettezze si deve aggiungere il fatto che in quest'anno il problema della scelta vocazionale raggiunge i momenti più critici e tormentati: nel marzo Giovanni si determina a entrare nell'Ordine francescano e viene ammesso, poi sospende la decisione in attesa di un più chiaro discernimento.
Nonostante le difficoltà, egli conduce una vita serena, attiva e servizievole, come testimoniano Giuseppe Blanchard e Clotilde Vergnano, figlia del proprietario della casa. Oltre allo studio e agli impegni di lavoro nel caffè, la sua generosità lo spinge a rendersi utile a tutti: porta ogni giorno l'acqua attinta al pozzo (ora murato, ma ancora visibile sotto l'androne che dalla strada porta nel cortile) al vecchio don Arnaud che abita ai piani superiori della casa; trattiene inoltre in ricreazione o aiuta nei compiti un gruppo di sei o sette ragazzetti che stanno a pensione presso il veterinario Torta in una casa lì accanto.
Il caffè, comunque, non è certo un luogo dei più adatti per studiare con frutto. Domenico Pogliano, campanaro del duomo, che ammira Giovanni per la sua fervente devozione e il suo apostolato tra i coetanei, lo invita ad approfittare della sua abitazione per poter studiare con più frutto. Si prospetta però la necessità di trovare una diversa sistemazione per l'anno seguente.
Nell'anno scolastico successivo (1834-1835) Giovanni frequenta la classe di Rettorica. La decisione di entrare tra i Francescani è stata sospesa per l'intervento del parroco di Castelnuovo don Cinzano, che si impegna ad aiutare economicamente il giovane, e per consiglio di don Cafasso. Quest'ultimo gli ottiene un posto in casa del sarto Tommaso Cumino, presso il quale lui stesso era stato pensionante; don Cinzano, da parte sua, paga la pensione di lire 8 al mese.
Per alcuni mesi Giovanni alloggia in un seminterrato, che era stato precedentemente usato come stalla, al quale si accede per una porticina direttamente dal cortile di casa Cumino. Poi, sempre per i buoni uffici di don Cafasso, gli viene offerta una sistemazione più sana.
In quest'anno di Rettorica ha come professore il giovane teologo Gio vanni Francesco Bosco, col quale entra in confidenza, e incontra per la prima volta Luigi Comollo di Cinzano. Questi frequenta il corso inferiore (Umanità), ma si trovano nella stessa classe. Infatti a Chieri gli allievi di Umanità e Rettorica sono riuniti in un solo ambiente, sotto la guida di un unico professore.
Le tailleur de cumin (qui mourra en 1840 à l'âge de 74 ans) est un homme enjoué qui aime la blague, mais un peu naïf et Giovanni aime souvent le surprendre avec ses jeux de prestige et de dextérité. "Bon Thomas ne savait plus quoi dire", raconte Don Bosco. Les hommes, se dit-il, ne peuvent pas faire ces choses; Dieu ne perd pas de temps dans ces inutilités; c'est donc le diable qui fait tout cela ». Tiré de scrupules, il en fait rapport à un certain Don Bertinetti, qui le dénonce au seul archiprêtre Canon Burzio, préfet des écoles. Il interroge Giovanni, qui lui donne un aperçu de ses capacités. "Il a ri du bon chanoine (...), et comment il pouvait savoir comment les choses lui faisaient apparaître et disparaître, il était très enjoué, il m'a fait un petit cadeau et a finalement conclu: - Allez
En sortant de la cour de la maison du tailleur Cumino, en revenant sur la Piazza Cavour, tournez à droite sur Vicolo B. Valimberti et, après un magasin d'articles ménagers, à la fin du bâtiment, vous rencontrerez un vieux mur de briques entourant une petite cour. Cela a conduit à l'écurie du boulanger Michele Cavallo. Giovanni y vit quelques jours, dans l'attente d'être transféré au café Pianta (automne 1833). Il retourne l'hospitalité en travaillant dans la vigne de son maître et en prenant soin de son cheval.
Aujourd'hui, un maréchal-ferrant travaille dans cet environnement.
De Via Palazzo di Città, prenez la première rue à gauche, Via Cottolengo, et vous arrivez à la maison où est mort saint Giuseppe Benedetto Cottolengo (30 avril 1842), avec son frère Don Luigi, chanoine de la cathédrale de Chieri. En continuant, nous atteignons la place où se dresse la cathédrale, l’un des exemples les plus illustres de l’architecture gothique piémontaise.
Le bâtiment sacré a été construit entre 1405 et 1435, à la place d'une ancienne église construite au siècle dernier. XI sur les ruines d'un temple païen. Sur le côté droit font saillie le clocher avec ses fenêtres à une et deux lancettes (érigées entre 1329 et 1492) et le baptistère, remodelé dans le sec. XV, mais construit sur un baptistère paléochrétien. L'intérieur est riche en témoignages artistiques de chaque siècle. Nous ne mentionnons que - dans le cadre de la jeunesse de Don Bosco - la quatrième chapelle à gauche, dédiée à la Madonna delle Grazie.
La chapelle a été construite par vote, pris par la mairie le 2 août 1630 à l'occasion de la fameuse peste "Manzonienne". La structure architecturale actuelle est l'œuvre de Bernardo Antonio Vittone (1757-1759), embelli en 1780, troisième cinquantième anniversaire du vote. La statue en bois (1636) est de Pietro Botto da Savigliano (1603-1662); Les peintures latérales représentant des scènes de peste sont de Giuseppe Sariga, du Tessin (vers 1782). Aujourd'hui encore, chaque année depuis le vote, les autorités municipales rendent hommage à la Vierge le jour de sa fête avec le chant du Salve Regina.
John Bosco, élève d'une école publique, vient prier devant cette statue tous les jours matin et soir, attentif à la recommandation de sa mère: "Soyez le divot de Notre-Dame" (MB 1, 268). En priant dans cette chapelle avec son ami Comollo, il obtient la lumière pour discerner sa vocation. En fait, le Saint nous dit: «Comme les obstacles étaient nombreux et durables, j'ai décidé de tout exposer à mon ami Comollo. Il m'a conseillé de faire une neuvaine au cours de laquelle il écrirait à son oncle provost. Le dernier jour de la neuvaine en compagnie de l'incomparable ami, j'ai fait la confession et la communion d'alors, j'ai entendu une messe et en ai servi une autre dans la cathédrale, à l'autel de la Madonna delle Grazie. Après être rentrés chez nous, nous avons trouvé une lettre de D. Comollo a été conçu dans les termes suivants: - Réfléchissez bien aux objets exposés. Je conseillerais à votre partenaire de différer l’entrée dans un couvent. Il devra revêtir l'habit kirique et, au fur et à mesure de ses études, il saura mieux ce que Dieu veut de lui ... "(MO 81).
Dans les salles annexées à la sacristie, Giovanni prépare le sacristain Carlo Palazzolo à l'examen de rhétorique. Également dans cette église, il connaît le sonneur Domenico Pogliano, qui l'invite dans le calme de son domicile pour étudier.
Clerc séminariste, il vient à la cathédrale tous les dimanches pour chanter la "grande" messe avec ses compagnons et, au cours de la dernière année de théologie (1840-1841), prête son travail de catéchiste aux garçons et aux jeunes.
Le 9 juin 1841, à l'autel de la nouvelle prêtre Madonna delle Grazie, il célèbre sa quatrième messe.
Nous nous rappelons également que dans cette église, le 18 septembre 1735, Filippo Antonio Bosco, le grand-père paternel de Giovanni, fut baptisé.
Le Figlie di Maria Ausiliatrice lavorano in questo edificio, con un Oratorio e una scuola per ragazze, fin dal 1878, inviate da Don Bosco e da santa Maria Domenica Mazzarello. I coniugi Carlo e Ottavia Bertinetti, la madrina di Battesimo di Giona, nel 1868 avevano lasciato in eredità a Don Bosco la loro casa, con il terreno circostante, perché vi aprisse un'opera a favore dei giovani chieresi. Ma una serie di difficoltà, in particolare l'opposizione di don Oddenino, parroco del duomo, impedirono per il momento la fondazione.
L'Oratorio maschile, allora, fu organizzato nei locali della parrocchia di san Giorgio, sotto la direzione di don Sona e di don Cumino, sacerdoti chieresi. Più tardi, in casa Bertinetti, damigella Carlotta Braja, sorella dell'antico compagno di scuola Paolo Braja (morto il 10 luglio 1832) con l'aiuto delle amiche Ciceri e Margherita Sona, l'ultima domenica dell'ottobre 1876 avviò un piccolo Oratorio femminile. Don Bosco stesso inaugurò l'istituzione 1'8 dicembre successivo, e benedisse una statua di Maria Ausiliatrice, tutt'oggi venerata nell'Istituto santa Teresa. La statua è un regalo del santo, il quale, presentandola, disse: «Per ora vi mando la Madre, poi verranno le Figlie». Due anni dopo, infatti, le Figlie di Maria Ausiliatrice presero possesso della casa assumendo la direzione dell'Oratorio e aprendovi un collegio. Col passare degli anni l'Istituto diventò casa di formazione e fu, in periodi diversi, aspirantato, postulato, noviziato e juniorato delle FMA. Qui ricevettero la loro formazione numerose suore delle prime generazioni, che contribuirono a diffondere l'opera salesiana nel mondo.
Più volte Don Bosco fu in questo edificio: sono conservati lo scrittoio, la sedia e la lampada da lui usate.
Ma già durante il periodo giovanile, nel 1835, Giovanni era entrato in questa stessa casa per due volte. Una prima volta fu convocato dal can. Burzio (che abitava alcune stanze prese a pigione dai Bertinetti) per chiarire i «segreti» dei suoi giochi di prestigio. In seguito, dopo aver superato positivamente l'anno di Rettorica, sostenne qui l'esame prescritto per es sere ammesso alla vestizione chiericale. Di norma tale esame doveva essere fatto a Torino nella curia arcivescovile. Quell'anno però il pericolo del colera sconsigliò di radunare in città giovani provenienti da tutta la diocesi e il canonico arciprete Burzio fu incaricato di esaminare i candidati della zona chierese, tra cui il nostro Giovanni.
Oggi l'originaria casa Bertinetti non esiste più. Degli antichi edifici resta solo una vasta sala del sec. XV, dal soffitto a cassettoni decorato con gli stemmi (forse) dei crociati chieresi.
Dans les temps anciens, il était relié au Palazzo dei Tana, une famille à laquelle appartenait la mère de Saint Luigi Gonzaga, située à proximité. Le noble saint a vécu quelque temps à Chieri, invité de ses grands-parents. Dans le palais de Tana, la chambre dans laquelle il a dormi est conservée et où, selon les biographes, il se serait fouetté. Saint-Louis a toujours été vénéré à Chieri avec une dévotion particulière: au XIXe siècle, il a été présenté aux étudiants comme un modèle de vie chrétienne et de vertu juvénile. Dans les écoles publiques, son parti était souligné par une neuvaine de préparation, des services religieux solennels et une académie littéraire et musicale. Don Bosco maintiendra ce dévouement en le proposant à ses jeunes.
Le Palazzo Tana, qui appartenait aux frères Gustavo et Camillo Cavour, a accueilli l’internat de l’école publique et un internat d’élèves à partir de novembre 1839.
En continuant sur Via Vittorio Emanuele en direction de Turin, en sortant de la vieille ville, un tilleul et un platane bordés d'arbres sont flanqués à droite: c'est tout ce qui reste de l'ancienne avenue de Porta Torino, ombragée à l'époque de Don Bosco par des ormes majestueux . Ici, durant l'année scolaire 1833-1834, se déroula la quadruple compétition entre l'acrobate et l'étudiant Becchi, élève du cours Humanité (cf. MO 74-77).
PARTIE II DON BOSCO À TURIN (1841-1849) Les années des premières expériences pastorales
Après l’ordination et les cinq mois d’expérience sacerdotale à Castelnuovo, Don Giovanni Bosco s’est inscrit au collège ecclésiastique de Saint-François d’Assise afin de mener à bien les études de théologie morale requises pour être admis à l’examen de la confession.
Le théologien Luigi Guala et don Giuseppe Cafasso ont donné au Convitto une approche sérieuse en ce qui concerne l'étude, la discipline et le soin spirituel des jeunes prêtres, tout en restant très ouverte en ce qui concerne les politiques pastorales. L'école alphonsienne, les auteurs adoptés et suggérés, les lectures communautaires et personnelles, la direction spirituelle et le même rythme de vie quotidien, visent à la consolidation d'une figure de prêtre à l'intériorité solide, zélée et infatigable dans l'œuvre apostolique, ouvert aux besoins religieux et aux besoins matériels de la population.
Les instructions et les méditations rédigées par Cafasso pour les exercices spirituels pour le clergé nous éclairent abondamment sur le modèle ascétique et sacerdotal à partir duquel les étudiants sont formés: les aspects spirituel et pastoral sont tellement fondus dans cette école qu’il ne semble pas exister le prêtre est un autre moyen de sainteté si ce n’est les soins infatigables, enflammés de charité et d’affection, pour les âmes qui lui sont confiées.
Don Bosco, au cours de son séjour de trois ans au pensionnat ecclésiastique, est modelé selon ce modèle qui met l'accent sur la célébration fréquente de la confession, le culte pieux de l'Eucharistie, une prière intense, diffusée tout au long de la journée par le biais de pratiques simples et ferventes. (ainsi que quotidien, hebdomadaire, mensuel et annuel), avec une forte accentuation mariale.
Dès les premiers jours de son séjour dans la ville, le Saint peut comprendre la réalité socio-religieuse complexe de Turin, très différente de l'environnement calme et traditionnel dans lequel il avait vécu jusque-là. Le pensionnat l'aide à lire et à interpréter cette réalité. En fait, c'est également un excellent terrain d'entraînement pour les activités apostoliques, y compris les frontières, et un observatoire privilégié des problèmes pastoraux, des expériences et des tentatives de solutions qui fermentent dans la ville. Même les devoirs traditionnels du prêtre, tels que confessions, catéchismes et prédications, s'habillent de méthodes et méthodologies nouvelles, dans une situation ecclésiale différente pour les nouvelles catégories sociales qui se forment dans le peuple chrétien.
Don Bosco est dirigé par Cafasso et le théologien Borel, à travers lequel il s'initie également au monde très vivant de la "charité" de Turin.
Le tante iniziative assistenziali e benefiche — tra le quali emergono per originalità quelle della marchesa Barolo — stanno sviluppando un'idea di «carità cristiana» già avviata nel secolo precedente, in cui l'assistenza religiosa si fonde con lo sforzo di ordinata azione sociale. Si tratta di dare una risposta immediata alle urgenze materiali e spirituali e insieme porre le basi per superare risposte di fortuna e giungere a soluzioni stabili. Lo scopo è dunque far passare le categorie più povere, disagiate o anche devianti, dall'emarginazione socio-religiosa a una integrazione raggiunta autonomamente dalle persone, illuminate sui valori e sugli obiettivi e fornite di strumenti sufficienti per raggiungerli.
"Bons chrétiens et citoyens honnêtes et travailleurs" est l'expression que Don Bosco va forger pour résumer le but de son travail. Au cours de ces neuf premières années de vie sacerdotale, il commence progressivement à clarifier cet objectif et la méthode qui en découle. Face aux orphelins, aux enfants abandonnés et marginalisés, dont les besoins primaires sont comblés et les lacunes religieuses et morales à combler, Don Bosco offre immédiatement les réponses que lui suggèrent sa sensibilité humaine, son rôle sacerdotal, sa culture et les moyens disponibles. permettre. Progressivement, avec imagination et bonne intuition, il articule son action, développe des initiatives, invente et crée.
Mais dès le début, dans la sacristie de saint François d’Assise, il met en branle le plus caractéristique et son élément: l’affection ressentie et démontre que, rencontrer la soif d’amour et de considération de la jeunesse abandonnée suscite immédiatement la vie, la volonté de récupérer, la participation et l'autonomisation.
Il ne s'agit pas seulement de trouver les moyens de survivre des jeunes pauvres, mais de leur donner de l'énergie et du potentiel, de les rendre indépendants et de devenir des protagonistes. Cet objectif - l'intention de Don Bosco - ne sera atteint que si toutes les dimensions de la personne sont prises en compte: civile et professionnelle, culturelle et relationnelle, morale et spirituelle. C'est pourquoi, parallèlement à la confession, la catéchèse, l'instruction religieuse et la prière, des écoles de première lecture, de préparation à l'artisanat, de chant, de musique et de fête sont mises en place. C'est pourquoi une communauté de jeunes animée est créée, dans laquelle chacun est impliqué dans la participation et la gestion.
Le choix préférentiel des jeunes marginaux et peu sûrs, partagé par l’ensemble des prêtres des Oratoires (Don Cocchi, le Teol. Borel, le Don Bosco, le Teol. Le Don Trivero, le Teol. Mouche, Don Ponte, les cousins Murialdo et beaucoup d’autres) ne les trouve pas toujours d’accord dans la méthode. Don Bosco, qui au cours de ses premières années de ministère forme des idées précises, s'en rend vite compte et vise immédiatement à former des collaborateurs imprégnés de son esprit et à l'indépendance administrative et organisationnelle de ses trois orateurs: Valdocco, San Luigi a Porta Nuova (1847) et Angelo Custode, repris par Don Cocchi en 1849.
L'archevêque, Mgr. Luigi Fransoni le comprend et le soutient. La crise politique de 1848-1849 va certainement contribuer à la définition des différentes positions. Don Bosco - et avec lui quelques autres - fait le choix exclusif des zones éducatives et pastorales et soustrait son travail de la fluctuation des passions et des intérêts temporaires pour la politique; se consacre à la définition d'objectifs, de contenus et au développement d'une méthode qui donnera à son oratoire stabilité et souplesse. Cela donnera lieu à cette vivacité, à cette capacité d'adaptation et à cette efficacité pour faire face aux problèmes de jeunesse d'alors et ensuite qui caractérisent l'œuvre salésienne.
Les premières années de l'activité sacerdotale de Don Bosco sont caractéristiques, car on y trouve le jeune prêtre qui affine encore sa formation et, ensemble, le pasteur et l'éducateur déjà engagés à mettre à profit et à élaborer des intuitions et acquis des expériences pédagogiques et spirituelles.
Les valeurs qui se dégagent de la lecture de ces années stimulent à la fois ceux qui sont attentifs à leur croissance humaine et chrétienne et ceux qui se consacrent à la mission pastorale et éducative.
La liste que nous présentons n’est qu’un essai sur la fécondité des suggestions et des enseignements que l’on peut saisir dans la comparaison entre l’expérience historique de Don Bosco et le contexte existentiel bigarré.
- Recherche continue et discernement attentif de la volonté de Dieu pour sa vie et la mission qu'il nous confie.
- Le soin constant de la croissance personnelle sur le plan humain, relationnel, culturel, spirituel et professionnel.
- La confession fréquente et la direction spirituelle sont des moments précieux de confrontation et une occasion de restaurer les énergies spirituelles.
- Conscience de la nature radicale du choix et dévouement inconditionnel qui en découle.
- mise à la terre et fidélité à son temps; capacité à lire les "signes des temps" et attention aux appels provenant d'événements et de personnes.
- La rapidité et le concret pour répondre aux urgences du moment tout en recherchant de manière intelligente des objectifs et des stratégies à long terme.
- Centralité de la personne de l'enfant dans l'ensemble de ses différentes dimensions et attention à la personnalité individuelle en formation.
- Approche "préventive" vis-à-vis du monde de la jeunesse.
- "Amour": volonté de tisser des liens d'amitié, de familiarité et de compréhension sympathique entre éducateurs et étudiants.
- Importance de la valeur religieuse dans la formation de la personnalité: une religiosité simple, rationnellement motivée, librement acceptée et progressivement intériorisée.
- Capacité d'impliquer les jeunes et les adultes dans le travail éducatif et pastoral, en pensant que l'éducation et la formation sont le travail de la "communauté".
- Conviction du rôle déterminant joué par la culture et les idées dans la maturation de la personne, en vue de son inclusion opérationnelle dans la société et dans l'Église.
— Allegria, gioco, festa come elementi irrinunciabili per la costruzione della personalità e di un ambiente formativo.
Il decennio 1840-1850 è segnato a Torino da due principali serie di problemi: l'una di carattere politico, l'altra di indole socio-economica, entrambe con notevoli risvolti pastorali.
I moti liberali verso una nuova concezione dello Stato e l'anelito all'unità nazionale evolvono una situazione che diversifica idealmente le posizioni delle parti. Ai fautori di nuovi indirizzi politici si contrappongono i conservatori e i reazionari legati al mondo dell' ancien régime.
Con gli eventi del '48 crolla il mito neoguelfo e con esso le speranze di quanti vagheggiavano una soluzione statutaria e confederale del problema italiano che armonizzasse gli aneliti patriottici e l'auspicata riforma politica e sociale con i valori ideali cristiani. Anche fra i preti torinesi le idee e le scelte sono discordanti.
Per la diversa concezione di Stato e di società propugnata dalla classe politica emergente, d'ispirazione liberale, si approfondisce la frattura fra i due opposti schieramenti (quello liberale e quello cattolico, a loro volta internamente diversificati) e si va preparando lo scontro frontale tra Stato e Chiesa. Questo scontro — manifestatosi inizialmente nell'opposizione di alcuni laici ed ecclesiastici, come ad es. mons. Fransoni, su problemi di carattere contingente o sul punto nodale delle libertà sancite dallo Statuto albertino — giungerà ben presto a posizioni irreversibili con le leggi in materia ecclesiastica (1850 e 1855).
La grande crisi economica che aveva colpito l'Europa intera a partire dal 1815 viene lentamente superata alla fine degli anni Trenta e col 1840 si manifestano i primi segni di ripresa. Anche in Torino, la borghesia e le classi aristocratiche più aperte si impegnano in attività imprenditoriali, commerciali e finanziarie improntate su nuove basi, da cui scaturirà il futuro sviluppo industriale della città.
Di conseguenza va modificandosi con l'assetto economico anche quello urbano e sociale. L'inurbamento delle masse rurali, già manifestatosi per la crisi agricola, acquista dimensioni sempre crescenti. Prima è un feno meno prevalentemente stagionale, poi, verso la fine del decennio, diventa migrazione definitiva e porta a un rapido sviluppo demografico. Le tradizionali strutture civili e parrocchiali cittadine si trovano impreparate e non riescono a integrare nel loro tessuto le prime ondate migratorie. Si constata con preoccupazione il calo nella percentuale di chi soddisfa il precetto festivo e pasquale, la diserzione dei catechismi parrocchiali, il dilagare della bestemmia, il diffondersi dell'alcolismo, l'aumento degli illegittimi.
La ville en ces années voit la montée des banlieues populaires, la création de petites entreprises artisanales et les premières usines industrielles, le développement d'entreprises commerciales de toutes sortes.
La population pauvre et inférieure de la population augmente, composée de travailleurs non qualifiés et non qualifiés, la plupart d’entre eux quotidiennement, relégués dans les quartiers les plus pauvres de Borgo Vanchiglia et Borgo Dora, dans des foyers insalubres, contraints de vivre dans des conditions pénibles.
Le temps de travail, selon la saison et le type d'activité manufacturière, dure de 12 à 14 heures par jour et même davantage aux heures de pointe. les représailles sont médiocres et obligent les enfants à travailler prématurément dans des emplois souvent brutaux, avec des conséquences physiques et morales désastreuses.
Le régime est pauvre et insuffisant; pas d'hygiène, avec des conséquences fatales: épidémies récurrentes et taux de mortalité infantile élevé. Les seuls moyens de soulagement sont la fréquentation des tavernes et tavernes, le vin, les jeux et la libération sexuelle.
Des bandes de garçons et de jeunes gens, ouvriers non qualifiés ou apprentis, en vacances, ils se déversent sur les places, les rues et les banlieues des banlieues, sales, totalement abandonnés, illettrés, prématurément initiés à l'alcoolisme, au vol et à l'immoralité, destinés à une vie triste avenir.
La situation est perçue de manière dramatique par les hommes du gouvernement, les ecclésiastiques et les membres de la classe moyenne supérieure qui sont plus attentifs aux problèmes populaires. Certains se préoccupent des conséquences sociales, d'autres des conséquences politiques, d'autres des conséquences religieuses et morales. Il réfléchit, fait des propositions et s'engage dans la recherche de solutions immédiates et à long terme. Bienfaisance privée et publique, alphabétisation, éducation populaire, qualification professionnelle, protection religieuse, initiatives sociales et premières expériences de coopération caractérisent les interventions de ceux qui, principalement mais pas exclusivement dans la sphère catholique, tentent des réponses opérationnelles, alors que rien n’a encore bougé au niveau législatif.
Dans ce contexte, le problème de l'éducation populaire revêt une importance singulière. Deux éléments convergent: d’une part, la conviction de beaucoup que la scolarisation est le remède le plus efficace contre les fléaux sociaux mentionnés ci-dessus, et, d’autre part, l’aspiration populaire à émerger socialement à travers l’éducation. D'où l'intensification des initiatives, tant privées que publiques, qui ont déjà leurs racines dans les Lumières et dans l'ère révolutionnaire et qui ont déjà porté leurs fruits au cours des décennies précédentes. De 1835 à 1847, il y a par exemple. à la prolifération de publications nombreuses en faveur de l'éducation populaire; des associations naissent pour la diffusion des jardins d'enfants et l'alphabétisation des classes rurales; en 1844, l'abbé Aporti a tenu la Université ses célèbres leçons en méthode d'enseignement; en 1845 commence la publication de l'éducateur primaire, expression d'un groupe animé d'éducateurs de Turin; les mêmes années, les écoles du dimanche et du soir sont ouvertes pour les ouvriers.
Face à cette tourmente, l'autorité de l'Etat s'intéresse aussi plus directement au problème. Les différents présidents qui succèdent au magistrat de la réforme (c'est-à-dire l'organe chargé de l'éducation publique), commandent une série d'enquêtes et de recensements pour obtenir une image exacte de la situation scolaire. Ils donnent ensuite des instructions fréquentes et des instructions pour les enseignants en particulier du primaire. Enfin, le 30 novembre 1847, le Secrétariat d’État à l’éducation est créé. Son ministre, Carlo Boncompagni, obtient l’approbation d’une réforme considérable de l’organisation des écoles publiques (4 octobre 1848).
Don Bosco est arrivé à Turin en 1841, au moment où les premiers symptômes des problèmes politiques, sociaux et religieux susmentionnés commençaient à apparaître. Il les interprète avec sa mentalité pratique, la sensibilité de l'éducateur né, le souci pastoral et la grande charge émotionnelle qui le caractérise. Il se sent immédiatement poussé à agir, à donner des réponses concrètes et à inventer des moyens de rédemption et de prévention que ses garçons offrent la possibilité - comme il l’a déjà fait pour lui-même de se multiplier - de naître, de bâtir un avenir digne conformément à leurs aspirations. aspirations.
Dates Lieux Personnes et événements 26.05.1841 Eglise de la Visitation Don Bosco commence les esprits.
pour l'ordination du
5.6.1841 Église de l'Archevêché, Mgr Fransoni ordonne à un
prêtre de Don Bosco le
6.6.1841 Église de Saint-Franc. d'Assise Don Bosco célèbre la première messe
7.6.1841 Sanctuaire de la Consolata Don Bosco célèbre la deuxième messe
3.11.1841 Convitto di S. Francesco Il teol. Guala et le père Cafasso
d'Assise accueillent Don Bosco pour
l'étude morale (1841-1844)
08/12/1841 Sacristie de saint François rencontre Don Bosco
d'Assise Barthélemy Garelli
Décembre '41 - oct. 44 Saint François d'Assise Don Bosco réunit les premiers
garçons de l'Oratoire pour le catéchisme, la messe et les confessions
10.20.1844 Le refuge de la marquise Barolo Don Bosco
y vit et l'Oratoire s'y installe
8.12.1844 Ospedaletto di S. Filomena Le Borel et Don Bosco bénissent
la chapelle de l'Oratoire de Saint François de Sales
dic. 44 ans - majeur '45 Ospedaletto oratoire Saint Philomena dimanche all'Ospedaletto
25/05/1845 Saint - Pierre dans les chaînes de Don Bosco, les garçons de l' Oratoire
et le serviteur de Don Tesio: dimanche agité
1,6 - 06/07/1845 Ospedaletto et diverses églises Oratoire voyageant
de 13.7.1845 S. Martino ai Molassi Don Bosco et Borel se réunissent
à décembre '45 les garçons dans l'après-midi
Diverses églises de la ville et à l'extérieur Messe et confessions dimanche
matin
nov. '45 - févr. '46 Casa Moretta Don Bosco réunit des jeunes
pour des écoles de fête, de soirée et de catéchisme
Diverses églises de la ville et en dehors de la messe et confessions dimanche
matin
. - 5 avril 46 Prato Filippi Don Bosco et Borel réunissent
les garçons de l'Oratoire
Diverses églises de la ville et à l'extérieur de la messe dimanche matin
1.4.1846 Tettoia Pinardi n Borel et Don Bosco louent
le hangar à Pinardi
12.4.1846 Chapelle Pinardi Début de l'Oratoire
et terre circ. dans la chapelle Pinardi
5.6.1846 Casa Pinardi Borel et Don Bosco louent
trois chambres à la
fin du mois de mai '46 Palazzo Barolo La mars. Barolo congédie
Don Bosco fin août
juillet 46 Ospedaletto Grave maladie de Don Bosco
début août 46 Casa Pinardi Location d'une autre chambre
Août-octobre Becchi Convalescence de Don Bosco
3 nov. 1846 Casa Pinardi Don Bosco et sa mère Margherita
s'y installent
1.12.1846 Casa Pinardi Location de toute la maison en
mai 1847 Casa Pinardi Un orphelin de Valsesia
est hébergé par Don Bosco
20.6.1847 Chapelle de Pinardi Mgr Fransoni gère
les confirmations du
8.12.1847 Oratorio S Luigi Inauguration
à Porta Nuova
19.2.1851 Casa Pinardi Don Bosco achète
la maison Pinardi et le terrain
Outre la chapelle Pinardi reconstruite, le lieu le plus important parmi ceux présentés dans cette troisième partie est sans aucun doute l'église Saint-François d'Assise, à laquelle il convient de consacrer un temps et une attention particulière.
I tre itinerari suggeriti (il primo con inizio dalla chiesa della Visitazione) risultano particolarmente suggestivi se percorsi a piedi.
n Percorso lungo (da 3 a 4 ore) Piccolo gruppo, preparato, di adulti o giovani.
Chiesa della Visitazione (pp. 123-126) — v. Arcivescovado - a des. v. Arsenale — Chiesa dell'Arcivescovado (pp. 126-129) — v. Arsenale - a sin. v. S. Teresa - a des. v. S. Francesco — Chiesa di S. Francesco d'Assisi e Convitto Ecclesiastico (pp. 130-139) — a des. v. S. Francesco - v. Milano - a sin. v. Corte d'Appello - a des. v. delle Orfane — Palazzo Barolo (pp. 139-143) — v. delle Orfane - a sin. vicolo d. Consolata — Santuario della Consolata (pp. 183-185) — v. delle Orfane - a des. v. Giulio — piazza della Repubblica (Porta Palazzo) — attraversarla in dir. nord-est — piazza Albera (luogo dove sorgevano i Molini Dora e la cappella di S. Martino: pp. 150-151) — a sin. v. Noè - v. Borgo Dora a sin. v. Andreis - a des. v. S. Pietro in Vincoli — Cimitero di San Pietro in Vincoli (pp. 147-149) — a sin. v. Robassomero - a sin. v. Cigna a sin. v. Cottolengo — Rifugio (pp. 143-145) e Ospedaletto (pp. 145-146) — a des. v. Cottolengo - v. Maria Ausiliatrice — luogo di prato Filippi (pp. 153-155) e casa Moretta (pp. 151-153) — v. Maria Ausiliatrice - p.za Maria Ausiliatrice — Cappella Pinardi (pp. 156-163).
Lieux propices à un moment de réflexion et de prière ou à une messe: Église de la Visitation - Saint François d’Assise - Consolata Cappella Pinardi.
n Itinéraire moyen (2 à 3 heures) Groupe moyen, préparé, d'adultes, de jeunes ou même d'enfants.
Chapelle Pinardi (pp. 156-163) - un péché. v. Marie Auxiliatrice - lieu de la maison Moretta (pp. 151-153) et pré Filippi (pp. 153-155) - v. Cottolengo - Œuvres de Barolo (externe: p. 143-145) - a des. v. Ariosto - croix c. Regina - v. Consolata - Sanctuaire de Consolata (pp. 183-185) - gauche puis à des. v. delle Orfane - Palazzo Barolo (external: pp. 139-143) - un péché. v. Cour d'appel - at des. v. Milan - v. Saint François - Église Saint François d'Assise (pp. 130-139).
Lieux propices à un moment de réflexion et de prière ou à une messe: chapelle Pinardi - Consolata - Saint François d’Assise.
n Itinéraire court (de 1 heure à une heure et demie) Grand, moyen ou petit groupe d'adultes, de jeunes et d'enfants informés.
Chapelle Pinardi (pp. 156-163) - v. Regina - at des. v. Consolata - Sanctuaire de la Consolata (pp. 183-185) - v. Consolata - Place Savoia - gauche v. Cour d'appel - at des. v. Milan - v. Saint François - Église Saint François d'Assise (pp. 130-139).
Lieux propices à un moment de réflexion et de prière ou à une messe: chapelle Pinardi - Consolata - Saint François d’Assise.
Le clerc Giovanni Bosco a fait les exercices spirituels avant les ordinations sacrées, à Turin. La tâche de préparer les religieux aux ordres par la prédication des exercices a été confiée aux Lazaristes, religieux fondés par Saint Vincent de Paul, également appelés Preti ou seigneurs de la mission (ou plus simplement des missionnaires).
La maison que nous voyons aujourd’hui a été reconstruite après la guerre, sur les ruines de l’ancien monastère de la Visitation (Soeurs de Saint-François de Sales), fondé en 1638 par Sainte Giovanna Francesca de Chantal, qui est restée sept mois à Turin à cette occasion.
Les religieuses Visitandine ont vécu ici jusqu'à la suppression des ordres religieux exercée par le gouvernement français en 1801. Leur présence à Turin a favorisé la diffusion du culte et la spiritualité de saint François de Sales, l'un des saints les plus aimés des États de Savoie. Pendant la Restauration, les religieuses salésiennes ont été transférées au monastère de Santa Chiara et ce bâtiment a été confié aux Missionnaires de Saint-Vincent de Paul (1830).
Les prêtres de la mission, sous la direction de leur père Marcantonio Durando, ont immédiatement construit une nouvelle aile du bâtiment (située sur l'actuelle Via XX Settembre) afin d'accueillir les ecclésiastiques et les laïcs pour des exercices spirituels. Le travail s'achève en 1832. Mgr Colombano Chiave-roti, archevêque de Turin (1818-1831), en fait, depuis déjà quelques années, il avait déjà confié à ces religieux la formation de clercs de la ville qui ne vivaient pas au séminaire et la prédication d'exercices spirituels à tous ceux qui se préparaient à recevoir des commandes. C'était un choix heureux, car les lazaristes ont fortement et positivement influencé le clergé de Turin, transmettant les éléments les plus vitaux de la spiritualité des prêtres italiens et français (en particulier celle issue de la
Saint Jean Bosco a également fait les exercices spirituels à trois reprises dans cette maison: en préparation du sous-diaconat (septembre 1840), du diaconat (mars 1841) et du presbytérat (du 26 mai au 5 juin 1841).
Il écrit à propos de la retraite spirituelle à l’occasion du sous-diaconat: "Pour l’ordination des quatre tempora d’automne (éd.: 19 septembre 1840), j’ai été admis au sous-diaconat. Maintenant que je connais les vertus recherchées pour cette étape très importante, je reste convaincu que je n’étais pas suffisamment préparé; mais comme je n'avais personne pour s'occuper directement de ma vocation, je me suis conseillé avec le père Caffasso, qui m'a dit de continuer et de rester au-dessus de sa parole. Au cours des dix jours d’exercices spirituels effectués dans la maison de la Mission à Turin, j’ai fait la confession générale afin que le confesseur puisse avoir une idée claire de ma conscience et me donner le conseil opportun "(MO 113).
I propositi fatti durante gli esercizi spirituali per il presbiterato rispecchiano tematiche care alla spiritualità e al modello sacerdotale propugnato dai Lazzaristi e diffuso anche da don Cafasso, con un significativo richiamo al metodo pastorale di san Francesco di Sales: «Ho cominciato gli esercizi spirituali nella casa della Missione il giorno 26 maggio festa di S. Filippo Neri 1841 (...).
Conclusione degli esercizi fatti in preparazione della celebrazione della prima S. Messa, fu: Il prete non va da solo in cielo, non va da solo all'inferno. Se fa bene andrà al cielo con le anime da lui salvate col suo buon esempio; se fa male, se dà scandalo andrà alla perdizione colle anime dannate pel suo scandalo.
Risoluzioni: 1° Non fare mai passeggiate se non per grave necessità: visite a malati etc.
2° Occupare rigorosamente bene il tempo.
3° Patire, fare, umiliarsi in tutto e sempre, quando trattasi di salvare anime.
4° La carità e la dolcezza di S. Francesco di Sales mi guidino in ogni cosa.
5° Mi mostrerò sempre contento del cibo che mi sarà apprestato, purché non sia cosa nocevole alla sanità.
6° Berrò vino adacquato e soltanto come rimedio: vale a dire solamente quando e quanto sarà richiesto dalla sanità.
7° Il lavoro è un'arma potente contro ai nemici dell'anima, perciò non darò al corpo più di cinque ore di sonno ogni notte. Lungo il giorno, specialmente dopo pranzo, non prenderò alcun riposo. Farò qualche eccezione in casi di malattia.
8. Chaque jour, je donnerai un peu de temps à la méditation, à la lecture spirituelle. Au cours de la journée, je ferai une brève visite ou au moins une prière au Saint-Sacrement. Je ferai au moins un quart d'heure de préparation et un autre quart d'heure d'action de grâce à la Sainte Messe.
Le 9, je n’aurai jamais de conversation avec des femmes en dehors de l’affaire pour les entendre confesser ou répondre à une autre nécessité spirituelle "(" Memories from 1841 ", dans RSS 4 [1985] 88-90).
Dans l'actuelle demeure de la Mission, dans une chapelle du premier étage, de nombreux souvenirs de Saint-Vincent de Paul sont conservés: reliques, écrits, vêtements et objets personnels. Certaines lettres envoyées par Saint-Vincent aux premiers missionnaires envoyés à Turin en 1655 sont particulièrement importantes.
Le père lazariste Marcantonio Durando (1801-1880) - supérieur de cette maison depuis 1831 et visiteur de la province vincentienne de la Haute-Italie depuis 1837 - était l'une des figures les plus significatives et les plus influentes de l'Église de Turin au XIXe siècle. Il appartenait à une famille de la bourgeoisie piémontaise. Deux de ses frères étaient connus comme libéraux et prenaient une part active à l'unification italienne: Giovanni (1804-1869) fut premier général de l'armée pontificale (1847-1848), puis du peuple piémontais, puis sénateur du nouveau royaume d'Italie (1860). ; Giacomo (1807-1894) était général, député, ministre de la Guerre et ministre des Affaires étrangères (1862), enfin président du Sénat (1884).
Le père Durando s'est engagé activement sur plusieurs fronts: la formation du jeune clergé; prédication d'exercices spirituels et de missions populaires; direction et organisation des Filles de la Charité (les fameuses soeurs Capellone; par son intérêt et sous sa gouverne, leurs maisons passèrent de deux à quarante entre 1831 et 1848); fondation des Dames de la Charité (1836); grande impulsion aux missions étrangères en Amérique du Nord, en Éthiopie, au Moyen-Orient et en Chine; diffusion des travaux de propagande au Piémont et en Italie; collaboration avec la marquise Barolo pour la fondation des soeurs de la Maddalene (1839); soutien à la fondation des religieuses Clarisse-Capucines (1856); fondation des moniales nazaréennes, avec l'aide de sr. Luisa Borgiotti (1865); impulsion et collaboration avec de nombreuses œuvres caritatives, y compris les Mercies et Conférences de Saint-Vincent. Il a également été conseiller de Mgr. Fransoni, intervenant activement, avec équilibre et prudence, dans la défense de l'archevêque et des droits de l'Église dans les moments de tension avec l'autorité civile; de plus, à l'occasion des lois de suppression (1855 et 1866), il s'engagea à rouvrir le dialogue entre les évêques et le gouvernement libéral.
Le père Durando avait également des relations très cordiales avec Don Bosco et, en 1864, il examina, au nom de l'autorité diocésaine, les premiers projets de Constitution de la Société salésienne, apportant une contribution décisive à la clarification de problèmes de nature juridique et à l'approche de la vie religieuse ( cf MB 6, 723-725). Plus tard, il a également examiné les Constitutions des Filles de Marie Auxiliatrice.
Petite mais gracieuse construction baroque de croix grecques, qui s'ouvre au coin de la Via XX Settembre et de la Via Arcivescovado. Selon le librario, il aurait été élevé en 1661 à un dessin de F. Lanfranchi; d'autres la datent de 1667 et l'attribuent à l'architecte Comte Amedeo di Castellamonte. À l'origine, le dôme avait été décoré de fresques par le peintre Luigi Vannier, de Chambéry. La précieuse chaire est du sculpteur Giovanni Valle (1688). L'icône centrale représentant la visite de Marie à sainte Elisabeth est d'Ignace Nepos; le tableau sur l'autel à droite, avec saint François de Sales offrant les constitutions à la Chantal, est l'oeuvre d'Alessandro Trono; celle sur l'autel à gauche, avec saint Vincent de Paul, est due au novarese Andrea Miglio.
Entre 1860 et 1861, son père Durando fit restaurer toute l'église. A cette occasion, les peintures de la coupole ont été refaites par Morgari; l'ancienne chorale des Visitandines - enlevée la grande calandre - a été transformée en une chapelle dédiée à la passion du Seigneur, décorée par Morgari lui-même (1866); Déjà auparavant, cependant, cette chorale servait de chapelle pour les exercices.
C’est dans cet environnement que Don Bosco a passé les heures ferventes de prière et d’adoration dans les jours qui ont immédiatement précédé sa consécration sacerdotale.
Dans cette église dédiée à l'Immaculée Conception de Marie, John Bosco reçut la tonsure et les ordres mineurs (29 mars 1840), le sous-diaconat (19 septembre 1840), le diaconat (21 mars 1841) et les pré-aboyés (5 juin 1841 ) des mains de Mgr. Luigi Fransoni, archevêque de Turin. Avec l'ordination sacerdotale s'achève une longue et douloureuse première étape du voyage, suivie par Don Bosco dans la recherche de la volonté de Dieu et dans la préparation de la mission qui lui sera confiée.
L'église (aujourd'hui fermée pour le culte et en attente de restauration), avec le palais de l'archevêché attenant, a été construite par les pères lazzaristes, envoyée à Turin par Saint-Vincent de Paul le 10 novembre 1655. La maison a été construite entre 1663 et 1667; l'église, commencée en 1673 peut-être sur un projet de l'architecte Guarino Guarini, fut achevée en 1697.
Le bâtiment sacré conserve des peintures de valeur. À droite: sur le premier autel, saint Pierre libéré de prison, de l'école de Caravaggio; sur le deuxième autel, mort de saint Joseph, par Alessandro Mari (1650-1707). À gauche: sur le premier autel, la prédication de Saint Vincent de Paul, d'Alessandro Trono, et sur la voûte, de remarquables fresques du vénitien Giovanni Battista Crosato (1685-1758); sur le deuxième autel, Ananias et St. Paul, de Sebastiano Taricco (1641-1710).
I Missionari di san Vincenzo furono invitati a lasciare questa loro prima residenza nel 1776, per sostituire i Gesuiti, soppressi da papa Clemente XIV, nel ministero presso la chiesa dei SS. Martiri in via Garibaldi. La casa, rimasta libera, venne assegnata all'arcivescovo di Torino (1777), che da oltre duecento anni era privo di una sede stabile.
Don Bosco e i suoi arcivescovi Mons. Luigi Fransoni abitò il palazzo dal 1832 al 1850, anno della sua cacciata in esilio (morirà a Lione nel 1861). Di lui Don Bosco ebbe grande stima e venerazione, cercando sempre il suo consiglio e la sua approvazione nelle decisioni più importanti.
Ancor chierico, nell'estate 1840, Giovanni venne a visitare l'arcivescovo, «chiedendogli di poter istudiare i trattati del 4° anno in quelle vacanze e così compiere il quinquennio nel successivo anno scolastico 1840-1». L'accoglienza ricevuta rimane indelebilmente impressa nella sua memoria: «Quel santo Prelato mi accolse con molta bontà, e verificato l'esito de' miei esami fino allora sostenuti in seminario, mi concedette il favore implorato, a condizione che io portassi tutti i trattati corrispondenti al corso, che io desiderava di guadagnare» (MO 113).
Negli anni successivi tornerà più volte nel palazzo arcivescovile, o per consigliarsi e raccomandare a mons. Fransoni i suoi progetti e il nascente Oratorio, o per consolare il superiore osteggiato e perseguitato.
Anche durante gli anni dell'esilio lionese manterrà con lui stretti rapporti epistolari. L'arcivescovo fin dall'inizio incoraggiò e favorì l'opera di Don Bosco, che sapeva uomo equilibrato e prete zelante, anche nei momenti più difficili, quando veniva criticato da più parti, ostacolato dalle autorità e abbandonato dai collaboratori. Nelle Memorie dell'Oratorio vengono riportati diversi suoi interventi favorevoli, alcuni dei quali risultarono decisivi per il proseguimento dell'Oratorio. Il suo appoggio fu determinante specialmente quando il marchese Cavour (padre del conte Camillo), Vicario di Città, che pure era amico del teologo Borel e di Don Bosco, aveva deciso di troncare l'esperimento dell'Oratorio. I tempi erano difficili, frequenti i moti popolari ed egli vedeva con timore le rumorose riunioni domenicali di tanti poveri giovani. Ci racconta Don Bosco di una discussione avvenuta proprio in arcivescovado: «Quando seppe (ndr: il marchese Cavour) che io aveva sempre proceduto col consenso dell'Arcivescovo, convocò la così detta Ragioneria nel palazzo vescovile, essendo quel prelato allora alquanto ammalato (...).
— Quando io vidi tutti quei magnati, disse di poi l'Arcivescovo, a raccogliersi in questa sala, mi parve doversi tenere il giudizio universale. Si disputò molto pro e contro; ma in fine si conchiuse doversi assolutamente impedire e disperdere quegli assembramenti, perché compromettevano la pubblica tranquillità (...).
Il conte Collegno, che silenzioso aveva assistito a tutta quella viva discussione, quando osservò che se ne proponeva l'ordine di dispersione e definitivo scioglimento, si alzò, chiese di parlare e comunicò la sovrana intenzione, e la protezione che il Re intendeva di prendere di quella microscopica istituzione.
A quelle parole tacque il Vicario e tacque la Ragioneria» (MO 179-180).
Pendant l'exil de Fransoni, son vicaire général, le chanoine Giuseppe Zappata, a continué à se montrer bienveillant envers Don Bosco. Celles-ci rendaient en outre un service précieux au diocèse, car après avoir fermé le séminaire, il a accueilli plusieurs clercs à Valdocco et s'est occupé de sa formation, et de nombreuses vocations diocésaines sortaient chaque année de son école.
Cependant, les relations entre Don Bosco et ses archevêques ne furent pas toujours aussi bonnes. Les tensions qui se sont produites pendant la période de l'épiscopat de Mgr. Lorenzo Gastaldi (1873-1883). Les deux, qui avaient également été de grands amis, en raison d'une série de malentendus et de malentendus, amplifiés par des hommes de leur entourage, avaient indubitablement explosé. Cette situation a été résolue grâce à l'intervention directe de Léon XIII et à la grande humilité de Don Bosco.
Au cours des dernières années de la vie de Don Bosco, le card. Gaetano Alimonda (1883-1891) avec qui les relations redevinrent excellentes. Le cardinal, qui avait une immense vénération pour le saint, lui rendra visite plusieurs fois, notamment lors de sa dernière maladie.
6 juin 1841, dimanche des SS. Trinité, Don Bosco, un nouveau prêtre, célèbre sa première messe dans cette église, près de l'autel de l'Ange Gardien. Il est assisté de son directeur spirituel, le père Giuseppe Cafasso, qui, dans les salles annexes de l'église, collabore avec le théologien Luigi Guala à la direction du pensionnat ecclésiastique. À partir du mois de novembre suivant et jusqu'à l'été 1844, Don Bosco vivra dans ces environnements.
La construction originale remonte au siècle. XIII et aurait été fondé par saint François lui-même à l'occasion de son voyage en France (1215) ou par ses premiers compagnons. Le couvent était habité par des mineurs conventuels et acquit rapidement une grande importance dans la ville, à un point tel que - parmi les secs. XIII et XIV - c'était le siège des archives et du trésor municipal. Ensuite, dans le vaste réfectoire, le conseil municipal se réunissait souvent et les examens publics de fin d'études étaient organisés pour les étudiants en droit.
Au cours des siècles, l'église et le couvent ont été restaurés et retouchés. Entre 1602 et 1610, une rénovation générale des bâtiments eut lieu, qui perdit complètement les lignes architecturales primitives du gothique. Une seconde restauration remarquable a été réalisée en 1761: à cette occasion, la façade et le dôme ont été reconstruits sur le modèle de l'architecte Bernardo Vittone. Les dernières interventions significatives remontent aux années 1863-1865.
Parmi les œuvres d’art que nous mettons en évidence: au presbytère, l’autel en marbre datant de 1673, les anciens appâts de la chapelle (XVIIe siècle) qui vient d’être retouchés par Morgari et le vitrail représentant Saint François recevant les stigmates, par les frères Bertini de Milan (19ème siècle); dans la première chapelle à droite, deux peintures (Annonciation et Visitation) de Giovanni Antonio Molineri (1577-1645); dans la deuxième chapelle à droite, le magnifique crucifix attribué à Carlo Giuseppe Plura, né à Lugano (1655-1737); dans la dernière chapelle à gauche, le tableau de l'Ange Gardien de Pietro Ayres (1794-1878).
Le premier confessionnal de l’aile gauche est celui dans lequel Saint-Joseph Cafasso a passé de nombreuses heures de sa journée. Par le sacrement de la pénitence, il a été le guide spirituel de nombreux prêtres, personnalités influentes de la vie urbaine, mais également de nombreux roturiers. Il avait le don de sentir les consciences et de convertir même les cœurs les plus durs. Il l'a utilisé dans des cas désespérés; en particulier, les condamnés à mort ont été condamnés à mort.
Les franciscains ont été retirés du couvent rattaché à l'église pendant l'occupation française et le bâtiment a été vendu principalement à des particuliers. La partie adjacente à l'église était destinée aux logements militaires et au logement du recteur de la même église.
Il teologo Guala e le origini del Convitto A questo compito nel 1808 fu nominato il teologo Luigi Guala (1775-1848). Egli era membro delle Amicizie Cattoliche, un'associazione fondata dall'ex gesuita Nicolao de Diessbach negli ultimi decenni del Settecento e riorganizzata dal padre Pio Brunone Lanteri (1759-1830; fondatore degli Oblati di Maria Vergine), che tra i suoi scopi aveva la formazione del giovane clero e la diffusione di buoni libri tra il popolo.
Il Guala, constatando il vuoto foimativo in cui, anche per le difficoltà del momento storico, erano lasciati i neo-sacerdoti, appena nominato rettore iniziò a tenere lezioni di teologia morale ad alcuni di essi. Con la Restaurazione l'iniziativa si consolidò ed egli ottenne l'uso degli ambienti rimasti invenduti dell'antico convento. Su suggerimento del Lanteri ci apri un Convitto Ecclesiastico (1817) al fine di perfezionare la formazione culturale, pastorale e spirituale di coloro che terminavano gli studi seminaristici.
Impostazione del Convitto I corsi duravano un biennio e offrivano lezioni di teologia morale speculativa e pratica, affrontando problemi morali e modo di confessare e dirigere spiritualmente le varie categorie di persone. Erano anche offerte lezioni di omiletica.
La linea teologica adottata dal Lanteri e dal Guala era quella ignaziana e alfonsiana, più benigna e positiva rispetto a quella rigorista tradizionalmente insegnata alla Facoltà Teologica dell'Università e perseguita da gran parte del clero piemontese.
Gli allievi venivano anche avviati alla vita pastorale con diverse esperienze nelle parrocchie della città. Si curava poi in modo particolare la loro vita spirituale e la preghiera. A questo scopo, ogni anno erano tenuti a frequentare gli esercizi spirituali al santuario di sant'Ignazio di Lanzo, restaurato appositamente dal Guala che ne era anche rettore.
La giornata dei preti studenti si svolgeva secondo il seguente orario: Mattino: ore 5,30 levata, preghiera vocale e meditazione in comune; dalle 6,45 alle 9,00 tempo dedicato allo studio durante il quale ognuno celebra privatamente la santa messa e l'ufficio; alle ore 9,00 tutti insie me assistono a una messa; dalle 9,30 alle 11,00 nuovamente un periodo di studio, cui fa seguito un «saggio» dello studio fatto e la lezione del Ripetitore; alle 12,00, dopo l'Angelus e l'ora media del breviario, pranzo con lettura, seguito da un momento di ricreazione.
Pomeriggio: ore 14,00 visita breve al SS. Sacramento e passeggio; 14,45 conferenza morale «pubblica», cioè aperta anche ai sacerdoti della città; 16,15 passeggio; 17,00 Rosario in comune e studio; 19,00 conferenza di morale e confessione pratica; 20,00 lettura spirituale comunitaria su testi di ascetica; 20,30 cena e ricreazione; 21,45 silenzio, preghiere comuni, esame di coscienza e riposo.
Don Cafasso al Convitto Don Giuseppe Cafasso, entrato al Convitto come studente nel 1834, e rimastovi poi come collaboratore del Guala, gli succedette prima come professore Ripetitore (1836), poi come professore principale (1843), infine, alla sua morte (1848), come rettore della chiesa e direttore del Convitto. Mons. Fransoni aveva tale fiducia nei due sacerdoti che affidava loro la scelta dei viceparroci.
Sotto la direzione del Cafasso (1848-1860) il Convitto visse il suo periodo aureo. Uomo equilibratissimo e saggio, direttore spirituale ricercato, fu maestro di vita spirituale per il clero e contribuì in maniera determinante a quel fiorire di santità sacerdotale che è caratteristico del-I 'Ottocento torinese.
Cenni sulle vicende successive Dopo la scomparsa del Cafasso, il Convitto continuò sulla scia tracciata dal santo. Nel 1877 però, l'arcivescovo Gastaldi — che non condivideva le dottrine troppo benigniste propugnate dal direttore, teologo Giovanni Battista Bertagna — intervenne pesantemente prima imponendo un altro direttore, poi, per la reazione degli studenti, chiudendo il Convitto (1878).
L'istituzione fu riaperta nel 1882, per incarico dello stesso Arcivescovo, dal canonico Giuseppe Allamano (nipote del Cafasso e fondatore dei Missionari della Consolata), nei locali adiacenti al santuario della Consolata.
Don Bosco allievo del Convitto Il 3 novembre 1841 Don Bosco, seguendo il consiglio del Cafasso che gli aveva detto: «Voi avete bisogno di studiare la morale e la predica zione. Rinunciate per ora ad ogni proposta e venite al Convitto» — si trasferisce a Torino.
Del Convitto Ecclesiastico Don Bosco darà questa sintetica descrizione: «Il Convitto Ecclesiastico si può chiamare un complemento dello studio teologico, perciocché ne' nostri seminarii si studia soltanto la dommatica, la speculativa; di morale si studia soltanto le proposizioni controverse. Qui si impara ad essere preti. Medita7ione, lettura, due conferenze al giorno, lezioni di predicazione, vita ritirata, ogni comodità di studiare, leggere buoni autori, erano le cose intorno a cui ognuno deve applicare la sua sollecitudine» (MO 121).
Viene accolto gratuitamente dal teologo Guala, del quale ha un'ottima impressione: «Uomo disinteressato, ricco di scienza, di prudenza e di coraggio, si era fatto tutto a tutti in tempo del governo di Napoleone I (...). Era agitatissima la questione del probabilismo e del probabiliorismo (ndr: due scuole di interpretazione morale, una meno e l'altra più rigorista).
(- -) Il T. Guala si mise fermo in mezzo ai due partiti, e per centro di ogni opinione mettendo la carità di N.S.G.C., riuscì a ravvicinare quegli estremi. Le cose giunsero a tal segno che, mercé il teologo Guala, S. Alfonso divenne il maestro delle nostre scuole con quel vantaggio, che fu lungo tempo desiderato, e oggidì se ne provano i salutari effetti» (MO 121-122).
Don Cafasso maestro di Don Bosco Per il giovane sacerdote il vero maestro è però il Cafasso, nelle mani del quale si abbandona con fiducia.
Alla scuola di questo formatore Don Bosco accresce la sua cultura ecclesiastica e pastorale; è iniziato a una robusta spiritualità sacerdotale; viene progressivamente introdotto a conoscere, analizzare e affrontare situazioni pastorali completamente diverse da quelle degli ambienti provinciali da cui proviene.
Don Cafasso gli insegna a coniugare santità personale, zelo apostolico e arte pastorale. Lo avvia particolarmente alla cura di quelle categorie di persone che restano ai margini della ordinaria azione parrocchiale. Conosciuta la sua spiccata propensione al lavoro tra i giovani, lo mette a contatto con le fasce giovanili più povere e abbandonate della città. Lo coinvolge nei catechismi ai piccoli muratori e agli spazzacamini; lo impegna nell'assistenza spirituale presso i nuovi istituti di carità e di istruzione che stanno sorgendo nella capitale (Cottolengo, Opera Pia Barolo, scuole della Regia Opera della Mendicità Istruita dirette dai Fratelli delle Scuole Cristiane); lo porta con sé nelle carceri; gli facilita la conoscenza con don Cocchi e gli altri sacerdoti che, in quegli anni, stanno iniziando l'esperienza degli Oratori.
Don Bosco témoigne de ce maître exceptionnel: "Le père Caffasso, mon guide depuis six ans, était aussi mon directeur spirituel, et si je faisais quelque chose de bien, je le devais à ce digne ecclésiastique, entre les mains de qui chaque résolution repose, chaque étude, chaque action de ma vie "(MO 123).
Grâce à l’école de Cafasso et aux expériences pastorales dans lesquelles il l’implique, notre Saint-Père perçoit déjà l’importance d’une méthode éducative et pastorale "préventive", en particulier pour certaines catégories de jeunes les plus exposés au danger: " il a commencé à me conduire dans des prisons, où j'ai vite appris à savoir à quel point la malice et la misère des hommes sont grandes. Voir les problèmes des jeunes de 12 à 18 ans, tous en bonne santé, robustes, de génie éveillé, mais les voir inactifs, rongés par les insectes, luttant avec du pain spirituel et temporel, était quelque chose qui m'a horrifié (... ). Mais ce qui n’était ni ma surprise, ni ma surprise quand j’ai réalisé que beaucoup d’entre eux étaient résolus à avoir une vie meilleure et qu’entre-temps, ils étaient bientôt ramenés au lieu de punition dont ils étaient sortis quelques jours auparavant.
C'est à ces occasions que j'ai compris combien de personnes avaient été ramenées sur ce site, car elles avaient été livrées à elles-mêmes. - Qui sait, m'a-t-il dit, si ces garçons avaient un ami à la maison, qui s'en occupait, qui les assistait et leur enseignait la religion en vacances, qui savait qu'ils ne pouvaient rester à l'écart de la ruine ou du moins du nombre de ceux , qui retourne en prison? - J'ai communiqué cette pensée au père Caffasso et, avec ses conseils et son illumination, j'ai commencé à étudier comment l'exécuter, en abandonnant le fruit à la grâce du Seigneur, sans laquelle tous les efforts des hommes sont vains "(MO 123).
Naissance de l'Oratoire La fascination exercée par le jeune prêtre sur les enfants se manifeste dès les premiers jours de son séjour à Turin: il l'interprète comme un appel du Seigneur à agir concrètement pour eux: "Dès qu'il est entré dans le Convict de Saint François, J'ai immédiatement trouvé un groupe de jeunes hommes qui m'ont suivi dans les rues, sur les places et dans la sacristie même de l'église de l'Institut. Mais il ne pouvait pas s'en occuper directement faute de chambre "(MO 124).
La rencontre providentielle avec Bartolomeo Garelli dans la sacristie de Saint François, un peu plus d'un mois après son arrivée au Convitto, le 8 décembre 1841, fête de l'Immaculée Conception: «Le jour solennel de la Immaculée Conception de Marie (8 décembre 1841), à l'heure convenue, elle s'habillait pour les paraboles sacrées célébrant la messe. Le clerc de la sacristie, Giuseppe Comotti, voyant un jeune homme chanter, l'invite à venir me servir à la messe.
- Je ne sais pas, répondit-il tout mortifié.
"Viens," répondit l'autre, "Je veux que tu sers la messe."
"Je ne sais pas", répondit le jeune homme, "je ne l'ai jamais servie."
"Vous bête", dit le clerc de la sacristie, tout furieux; si vous ne savez pas comment servir la messe, qu'êtes-vous à la sacristie? - En disant cela, il attrape le pôle du plumeau et s'abat sur les épaules ou sur la tête de ce pauvre animal. Pendant que l'autre s'occupait de lui: - Que fais-tu? J'ai crié à une autre voix. - Pourquoi le battre sous cet aspect? qu'a-t-il fait? - Pourquoi vient-il à la sacristie s'il ne sait pas servir la messe? - Mais vous avez eu tort.
- Qu'est-ce qui compte pour toi? - Cela compte beaucoup, est mon ami; appelez-le instantanément, je dois lui parler.
"Tuder, tuder", appela-t-il; et courant après lui et l'assurant d'un meilleur traitement, il me le ramena. L'autre s'approcha tremblant et pleurant avec les enveloppes reçues.
- Avez-vous déjà entendu la messe? - Je lui ai dit avec gentillesse que possible.
"Non", répondit l'autre.
- Viens donc l'écouter; après j'aime bien vous parler d'un accord qui vous plaira.
Il m'a promis Je souhaitais atténuer l’affliction de ce pauvre homme et ne pas lui laisser cette impression sinistre à l’égard des directeurs de cette sacristie. Après avoir célébré la messe et rendu hommage, j'ai conduit mon candidat dans une chorale. Avec un visage joyeux et l'assurant qu'il ne craignait plus les coups, j'ai commencé à l'interroger ainsi: "Mon bon ami, comment tu t'appelles?" - Je m'appelle Bartolomeo Garelli.
- De quel pays es-tu? - D'Asti.
- Votre père vit-il? - Non, mon père est mort.
- et ta mère? - Ma mère est aussi morte.
- Quel âge as-tu? - J'ai seize ans.
- Pouvez-vous lire et écrire? - Je ne sais rien.
- Avez-vous été promu à la sainte communion? - pas encore.
- As-tu déjà avoué? - Oui, mais quand j'étais petit.
— Ora vai al catechismo? — Non oso.
— Perché? — Perché i miei compagni più piccoli sanno il catechismo; ed io tanto grande ne so niente. Perciò ho rossore di recarmi a quelle classi.
— Se ti facessi un catechismo a parte, verresti ad ascoltarlo? — Ci verrei molto volentieri.
— Verresti volentieri in questa cameretta? — Verrò assai volentieri, purché non mi diano delle bastonate.
— Sta tranquillo, che ninno ti maltratterà. Anzi tu sarai mio amico, e avrai da fare con me e con nissun altro. Quando vuoi che cominciamo il nostro catechismo? — Quando a lei piace.
— Stasera? — Sì.
— Vuoi anche adesso? — Sì, anche adesso, con molto piacere.
Mi alzai, e feci il segno della S. Croce per cominciare; ma il mio allievo nol faceva, perché ignorava il modo di farlo. In quel primo catechismo mi trattenni a fargli apprendere il modo di fare il segno della Croce e a fargli conoscere Dio Creatore e il fine per cui ci ha creati» (MO 124-127).
Un particolare, qui taciuto da Don Bosco, sarà da lui riferito nel 1885 ai suoi Salesiani. Dopo il segno della croce avevano detto insieme un'Ave Maria: «Tutte le benedizioni piovuteci dal cielo sono frutto di quella prima Ave Maria detta con fervore e con retta intenzione insieme col giovanetto Bartolomeo Garelli là nella chiesa di S. Francesco d'Assisi» (MB 17, 510).
Dopo quel primo incontro, ogni domenica si raduna al Convitto un gruppetto di ragazzi che va crescendo: nel febbraio successivo sono una ventina; trenta alla fine di marzo; quasi un centinaio per sant'Anna (26 luglio), festa patronale dei muratori.
Les garçons qui fréquentent l’Oratoire naissant sont principalement des ouvriers et des ouvriers non qualifiés qui ne passent qu’une partie de l’année à Turin, la partie libre d’activités agricoles (de la fin de l’automne à la fin de juin). Ce sont "Savoiardi, Suisse, Valdostan, Biellesi, Novaresi, Lombardi" (MO 152). «En général, nous informe Don Bosco, l'Oratoire était composé de tailleurs de pierre, de maçons, de plâtriers, de paveurs, de quadrateurs et d'autres venus de pays lointains. N'étant ni pratiques ni d'églises ni de camarades, ils étaient exposés aux dangers de la perversion, surtout pendant les vacances "(MO 129).
Ce type de jeunes migrants saisonniers continuera à prévaloir à l'Oratoire Don Bosco jusqu'au milieu des années 1950, date à laquelle l'immigration à Turin deviendra stable.
C'est toujours Don Bosco qui décrit le déroulement de ces réunions du dimanche au Convitto: «Ici, l'Oratoire était comme ça. Chaque jour de fête, il était facile de s'approcher des saints sacrements de la confession et de la communion; mais un samedi et un dimanche par mois ont été établis pour accomplir ce devoir religieux. Le soir, à une heure précise, un éloge a été chanté, un catéchisme a été fait, puis un exemple avec la distribution de quelque chose, maintenant à tout le monde, maintenant tiré (...).
Les bons théologiens Guala et D. Caffasso ont apprécié cette collection d’enfants et ils m’ont volontiers offert des images, des tracts, des brochures, des médailles, des petites croix à donner. Parfois, ils me donnaient les moyens d'habiller certaines personnes dans le besoin et de donner du pain à d'autres pendant plusieurs semaines, jusqu'à ce qu'ils puissent le gagner. En effet, ayant beaucoup grandi, ils m'ont permis de rassembler parfois ma petite armée dans la cour adjacente pour les loisirs. Si la localité l’avait permis, nous aurions bientôt dépassé la centaine; mais nous avons dû nous limiter à environ quatre-vingts.
Quand T.-Guala et D. Caffasso ont approché les sacrements sacrés, ils venaient toujours nous rendre visite et nous raconter un épisode édifiant »(MO 128-130).
Pendant la semaine, pendant les moments de récréation, Don Bosco a gardé le contact avec les garçons: «Il est allé leur rendre visite au milieu de leur travail dans les ateliers, dans les usines. Cela produisit une grande consolation pour les jeunes, qui virent un ami s'occuper d'eux. cela a plu aux maîtres, qui ont volontiers gardé des jeunes assistés tout au long de leur semaine et plus encore pendant les vacances, qui sont des jours de plus grand danger.
Tous les samedis, il m'emmenait dans les prisons avec des sacs remplis de tabac, de fruits, de pains, toujours dans le but de cultiver les jeunes qui avaient le malheur d'être conduits là-bas, de les aider, de les rendre amis et si enthousiastes à l'idée de venir oratoire, quand ils ont eu la chance de quitter le lieu de la peine "(MO 130).
L’amitié, l’assistance et l’attention personnelle permettent d’obtenir des résultats inattendus, même pour les enfants les plus difficiles, et de convaincre Don Bosco de l’importance de développer une méthode préventive pédagogique et pastorale, fondée sur «la bonté, la religion et la raison»: que j'ai touché de mes mains que les jeunes gens qui sortaient du lieu de la punition, s'ils trouvaient une main bienveillante, qu'ils s'en occupent, les assistent en vacances, étudient pour les placer au travail avec un honnête maître, et vont parfois visite pendant la semaine, ces jeunes hommes se sont livrés à une vie honorée, ils ont oublié le passé, ils sont devenus de bons chrétiens et des citoyens honnêtes "(MO 127).
Au terme de son mandat de trois ans au Convitto (deux ans d’étudiant, un an de répéteur), Don Bosco, qui ressent de plus en plus l’inclination de devenir pasteur de jeunes, reste incertain des choix concrets auxquels le Seigneur l’appelle: "Un jour, le père Caffasso m'a appelé et m'a dit; - Vous avez maintenant terminé le cours de vos études. Vous devez aller au travail. En ces temps la récolte est très abondante. Qu'est-ce qui vous intéresse particulièrement? - À celle qu'elle est heureuse de me dire.
- Il y a trois emplois: député à Buttigliera d'Asti, répétiteur de moral ici au Convitto, directeur du petit Ospedaletto à côté du Refuge. Lequel choisiriez-vous? - Ce qu'elle va juger.
- Ne vous sentez-vous pas enclin à une chose plus qu'à une autre? - Ma propension est de s'occuper de la jeunesse. Alors fais ce que tu veux avec moi. Je connais la volonté du Seigneur dans son conseil.
- En ce moment, qu'est-ce que ton coeur occupe? cela se termine dans votre esprit? - En ce moment, il me semble que je suis au milieu d'une multitude d'enfants qui me demandent de l'aide.
- Alors, partez pour quelques semaines de vacances. À votre retour, je vous dirai votre destination.
Après ces vacances, D. Caffasso a laissé passer quelques semaines sans rien me dire; Je ne lui ai rien demandé du tout.
- Pourquoi ne demandes-tu pas quelle est ta destination? il m'a dit un jour.
- Parce que je veux reconnaître la volonté de Dieu dans ses délibérations et que je ne veux rien mettre de ma volonté.
— Fatevi il fagotto, e andate col T. Borrelli (ndr: il teologo Borel); là sarete direttore del piccolo ospedale di S. Filomena; lavorerete anche nell'Opera del Rifugio. Intanto Dio vi metterà tra mano quanto dovrete fare per la gioventù» (MO 132-133).
Dopo i tre anni di Convitto Ecclesiastico, Don Bosco viene assunto dalla marchesa Barolo come cappellano del nascente Ospedaletto di santa Filomena e come aiuto del teologo Giovanni Borel nell'assistenza spirituale alle varie opere fondate dalla nobildonna.
Don Bosco conosceva il Borel: lo aveva incontrato la prima volta in seminario, in occasione di una predicazione e, al Convitto, ebbe l'opportunità di conoscerlo molto meglio. Il teologo Giovanni Borel era un sacerdote totalmente dedito alle attività pastorali, infaticabile e dimentico di sé. Era stato cappellano di corte e si era fatto un vasto giro di conoscenze tra la nobiltà piemontese. Dopo qualche tempo aveva rinunciato all'incarico e al lauto stipendio per dedicarsi esclusivamente ad attività pastorali tra i giovani, specialmente i più bisognosi: fu direttore spirituale delle pubbliche scuole prima, cappellano del Rifugio e impegnato in vari istituti di educazione e nelle carceri poi.
Cafasso étant un maître de la vie spirituelle pour Don Bosco, le théologien Borel a été son guide et son soutien valable dans la vie pastorale pratique et dans la mise en place d’un oratoire plus stable et mieux organisé: «Dès le premier instant j’ai rencontré T. Borrelli J'ai toujours observé en lui un saint prêtre, un modèle digne d'admiration et d'imitation. Chaque fois qu'il pouvait me tenir avec lui, il avait toujours des leçons de zèle sacerdotal, toujours de bons conseils, d'excitation pour le bien. Pendant les trois années que j'ai passées au pensionnat, il m'a invité à remplir des fonctions sacrées, à avouer, à lui prêcher, de sorte que le domaine de mon travail était déjà connu et, d'une certaine manière, familier. Nous avons longuement discuté des règles à suivre pour s’entraider dans les prisons,
Il convient de noter en effet qu'à partir de ce moment, pendant quatre ans, ce sera le théologien Borel qui assumera la responsabilité de l'Oratoire devant les autorités religieuses et civiles. Les demandes d'aide, les contrats de location et d'achat qui seront établis portent toujours sa signature et ensuite, mais pas toujours, celle de Don Bosco.
Don Cafasso, qui connaissait bien notre saint et était convaincu de sa vocation à accomplir quelque chose de spécial et de nouveau, a jugé essentiel de le soutenir aux côtés de Borel et de l'inclure dans les nombreuses activités de la Marchesa Barolo: un "laboratoire" original de pastorale et de bien-être pouvant offrir des possibilités unique à l'apôtre des jeunes. Il demanda donc à Borel de présenter Don Bosco à la marquise. Celui-ci l'accepta comme directeur spirituel de l'Ospedaletto en construction et il l'assuma immédiatement, sur le conseil de Borel, afin de ne pas rater un élément aussi valable (cf MB 2, 225-226).
Dans ce palais, Don Bosco, accompagné du théologien Borel, rencontra à l'automne de 1944 la marquise Giulia di Barolo.
Le bâtiment, avec sa magnifique façade baroque, a été commencé vers 1635, achevé en 1692 par le Guarini de Gian Francesco Baroncelli et décoré en 1743 sous la direction de Benedetto Alferi (1700-1767).
Le pauvre prêtre des Becchi pénétrait dans l'élégant atrium du bâtiment à d'autres moments et montait le double escalier solennel pour atteindre les somptueuses salles situées au premier étage où la marquise disposait des salles d'étude et de réception.
Dans ces milieux, Don Bosco pouvait se lier d'amitié avec Silvio Pellico, qui, depuis 1834 et emprisonné à Spielberg depuis 10 ans, était bibliothécaire et secrétaire personnel de la marquise. Le célèbre patriote et écrivain composera pour les garçons de l'Oratoire le texte de chants sacrés, dont Angioletto de mon Dieu sera le plus connu. Il mourut dans ce palais le 31 janvier 1854.
Giulia Vittorina Colbert de Maulévrier, veuve Barolo (1785-1864), née en Vendée et descendante du grand Colbert, ministre de Louis XIV, épouse en 1807 le marquis Tancredi Falletti de Barolo, connu à Paris à la cour de l'empereur Napoléon Ier.
Les deux époux étaient très riches, plus que la Savoie elle-même, et des personnalités de la noblesse turinoise. Leur salon était fréquenté par les personnalités les plus importantes de l'époque: nobles, hommes politiques (y compris Cavour), diplomates, officiers supérieurs et artistes.
Très religieux, n'ayant pas d'enfants, ils ont décidé d'allouer leurs importantes substances au profit d'oeuvres sociales et caritatives. À cette fin, ils ont fondé une institution, l’opéra Pia Barolo, qui existe toujours.
La marquise avait trouvé Turin dans des conditions catastrophiques. La misère sévissait parmi le peuple; il n'y avait pas d'hospitalisation pour les malades, les institutions pour la vieillesse, les jardins d'enfants et les écoles pour les pauvres.
Depuis 1832, elle installe avec son mari une école gratuite et une soupe populaire dans son palais: 250 soupes par jour sont servies; on ajouta dimanche un plat de viande et de légumineuses et, le lundi, douze pauvres furent servis à table par la même marquise; en hiver, tout le monde a donc reçu assez de bois pour toute la semaine. La femme noble s'occupait aussi personnellement des malades en distribuant leurs médicaments, en les traitant comme une infirmière et en rendant visite aux plus graves dans leurs foyers pauvres.
À la mort de son mari en 1838, elle passa une grande partie de son temps à fonder et à entretenir des institutions au bénéfice des pauvres, des malades, des orphelines, des prostituées et des prisonniers. Son intérêt pour ces catégories de personnes a débuté en 1819 après une visite occasionnelle dans les prisons de la ville qui l'avait émue. À partir de ce jour, il s’intéressa directement aux prisonniers, passant de longues heures dans les cellules, leur enseignant les principes de l’hygiène et de la vie civile, la couture et la broderie, le catéchisme. En raison de son intérêt pour Turin, une prison pour femmes a été construite pour la première fois, une réforme globale de la prison a été lancée et des aumôniers de prison ont été créés.
Cette première expérience a donné lieu à une longue série de nouvelles initiatives caritatives et caritatives dans l’environnement turinois.
En 1821, il appelle de Chambéry les Sœurs de Saint-Joseph à l'éducation des filles du peuple, créant ainsi les premières écoles populaires de femmes à Turin.
La même année, il construit le refuge de Valdocco, un centre qui accueille 250 filles égarées et leur offre, dans un environnement bien équipé, une éducation, un placement professionnel, un soutien religieux et la possibilité d'une réadaptation et d'une insertion honorable dans la société.
En 1825, en accord avec le roi Carlo Felice, il invite les Dames du Sacré-Cœur à Turin pour former les filles de la haute société.
En 1832, afin de favoriser les jeunes filles du Refuge qui désiraient se consacrer à Dieu par leur profession religieuse et s'efforcer d'atteindre la perfection chrétienne dans la prière, la pénitence et le travail, il fonda le monastère Sainte-Marie-Madeleine à côté d'elle, d'où le nom de sœurs Maddalene. Ce couvent était encadré par un institut pour filles abandonnées de moins de douze ans, les confiant à l'éducation de la Maddalena. Ces filles étaient communément appelées les Maddalenines.
Sempre nel 1832 gettò le basi di un nuovo istituto di suore: l'Educatorio di sant Anna per la formazione e l'istruzione delle ragazze del ceto medio poco agiato (via Consolata, angolo corso Regina Margherita). Accanto alle suore di sant 'Anna costruì una casa per accogliere trenta orfane, le Giuliette, che, compiuta la loro educazione, ottenevano una dote di 500 franchi.
Si preoccupò anche delle giovani che desideravano dedicarsi alla vita contemplativa: contribuì alla costruzione del monastero delle Adoratrici del SS. Sacramento assicurando loro una cospicua rendita annuale. Introdusse inoltre a Torino, città del SS. Sacramento, l'Associazione per l'adorazione perpetua.
Pour les jeunes du Refuge qui se sont distingués par leur engagement et leur piété, mais n'ont pas été appelés à la vie religieuse, il a fondé les Tertiaires de Sainte Marie Madeleine (1844). Ils devaient, par exemple, être un stimulant pour le bien des autres invités du Refuge et s’engager dans divers services de charité.
En 1845, il construisit l'Ospedaletto de Santa Filomena, avec 160 places pour enfants infirmes ou malades âgés de trois à douze ans, dirigé par les Sœurs de Saint Joseph assistées par les Tertiaires de Sainte Marie Madeleine.
Une autre brillante intuition de la marquise fut l'institution des familles de Marie, de saint Joseph et de sainte Anne, avancée des "communautés de logement". Chacune de ces familles a été placée sous la direction d'une mère, qui a reçu un abri et une allocation mensuelle pour recevoir un groupe de filles désireuses d'apprendre un métier (généralement des couturières, des écussons et des amoureux). Dans la matinée, les filles se sont rendues dans les différents magasins auprès d’artisans expérimentés. La mère de famille avait pour tâche d’exercer les filles à l’étude du catéchisme, à la lecture, à l’écriture, au comptage ou aux travaux ménagers. Ils ont tous assisté au dimanche et même aux messes quotidiennes, s'ils le pouvaient. Ayant atteint l'âge de vingt et un ans, après avoir appris un métier et mis de côté une dot suffisante,
En ce qui concerne l'assistance religieuse et la pastorale dans l'un des quartiers les plus populaires et les plus pauvres de l'époque, Borgo Vanchiglia a planifié et soutenu la construction de la paroisse de Santa Giulia. Les travaux, commencés en 1862, ont pris fin en 1875, après la mort de la Marchesa. Les sépultures des deux époux Barolos sont conservés dans cette église.
Enfin, entre autres initiatives sociales, nous nous souvenons des écoles spéciales ouvertes à ses frais pour les filles catholiques des vallées vaudoises et du Collège Barolo pour enfants pauvres, établies dans l'ancien château de Barolo (Cuneo).
L'Opéra Pia Barolo a continué d'administrer les diverses fondations, dont beaucoup existent encore aujourd'hui.
Lorsque Borel a présenté Don Bosco à la marquise Barolo, elle a immédiatement été informée des qualités données au jeune prêtre. Pour l’inciter à accepter le poste de directeur spirituel de l’Ospedaletto, il lui a non seulement permis d’être visité librement par tous les jeunes qui viendraient le voir pour apprendre le catéchisme, mais il a accepté de réunir son oratoire de fête dans le nouveau bâtiment pas encore fini de l'hôpital de Saint Filomena.
Dans les jours qui ont immédiatement précédé le 20 octobre 1844, Don Bosco a transféré son domicile au Refuge. La salle qui lui était dédiée était située au-dessus du vestibule de la première porte d'entrée du refuge, à côté de celles du théologien Borel et de don Sebastiano Pacchiotti (1806-1884), un autre aumônier des œuvres de Barolo, qui l'avait également aidé à l'assistance religieuse. des oratoriens.
"La chambre qui lui est destinée - lui avait dit le théologien Borel - peut pendant quelque temps servir à rassembler les jeunes hommes qui sont intervenus à Saint François d’Assise. Lorsque nous pourrons aller au bâtiment préparé pour les prêtres à côté de l’Ospedaletto, nous étudierons le meilleur emplacement "(MO 134). Ainsi, le dimanche 20 octobre, l’Oratoire a été transféré au Refuge. Don Bosco le décrit dans ses Mémoires et nous parle également des désagréments des dimanches suivants: "Un peu après midi, une foule de jeunes hommes de différents âges et de différentes conditions se précipite à Valdocco à la recherche du nouvel oratoire.
- Où est l'oratoire? où est D. Bosco? - Vous êtes allé partout demander. Nissuno pouvait dire un mot, car personne dans ce quartier n'avait entendu parler de Don Bosco ni de l'Oratoire. Les postulantes, se croyant moquées, élevèrent voix et revendications. Les autres, se croyant insultés, s'opposent aux menaces et aux coups. Les choses ont commencé à se gâter quand T. Borrelli et moi, entendant le bruit, avons quitté la maison. À notre apparition tout bruit, chaque altercation a cessé. Ils ont couru dans la foule, en disant où était l'Oratoire.
On a dit que le véritable oratoire n'était pas encore terminé, mais qu'entre-temps, ils sont venus dans ma chambre qui, étant spacieuse, aurait très bien servi. En fait, les choses se sont bien passées pour ce dimanche. Mais le dimanche suivant, les anciens étudiants leur ajoutant plusieurs personnes du quartier, il ne savait plus où les placer. Chambre, couloir, escalier, tout était encombré d'enfants. Le jour des saints, avec T. Borrelli ayant commencé à confesser, tout le monde a voulu confesser; mais que faire? Nous étions deux confesseurs, il y avait plus de deux cents enfants. L'un voulait allumer le feu, l'autre essayait de l'éteindre. Il portait du bois, l'autre eau. Un seau, des ressorts, des pelles, un pichet, un bol, des chaises, des chaussures, des livres et tous les autres objets ont été placés sur le dessus de la table pendant qu'ils voulaient commander et arranger les choses.
"Il n'est plus possible de continuer", dit le cher théologien; Nous devons fournir des locaux plus appropriés. Cependant, six jours de congé ont été passés dans la chambre locale étroite, qui constituait la chambre haute du vestibule de la première porte d’entrée du refuge "(MO 139-140).
En fait, dans cette situation, ils sont restés pendant tous les dimanches de novembre: le matin, les garçons ont assisté à la messe à saint François d’Assise et l’après-midi, ils se sont réunis dans la salle de Don Bosco pour le catéchisme, les aveux et d’autres activités possibles.
Cependant, il fallait plus d'espace pour que l'activité se poursuive. L'archevêque Fransoni, interrogé à ce sujet, a tout d'abord demandé si ces garçons ne pourraient pas aller dans leurs paroisses. "Ce sont principalement des jeunes étrangers", ont déclaré Don Bosco et Borel, "qui ne passent qu'une partie de l'année à Turin." Ils ne savent même pas à quelle paroisse ils appartiennent. Beaucoup d’entre eux sont mal exprimés, ils parlent peu de dialectes intelligibles, ils signifient donc peu et peu proviennent d’autres compréhensions. Certains sont déjà grands et n'osent pas s'associer aux plus petits de la classe ». Le prélat a alors décidé qu'il était "nécessaire de disposer d'un lieu séparé, à leur convenance", a-t-il approuvé, encouragé à poursuivre et béni l'initiative, affirmant qu'il était disposé à la soutenir. Nous savons que cette promesse a été tenue.
La marquise Barolo, y compris l'urgence, a permis de transformer temporairement deux salles spacieuses de l'Ospedaletto, en construction près du Refuge, en une chapelle (cf. MO 140).
Les salles accordées par la marquise se trouvaient dans la partie déjà achevée de l'Hospedaletto de Santa Filomena, au troisième étage, où elle avait l'intention de rassembler dans la communauté les prêtres qui l'assistaient spirituellement. Le bâtiment est situé au milieu de la ruelle qui part de via Cottolengo n. 22 mène au monastère de la Maddalene, avec accès indépendant par une petite porte ouverte sur la ruelle elle-même.
«Là era il sito scelto dalla Divina Provvidenza per la prima chiesa dell'Oratorio. Esso cominciò a chiamarsi di S. Francesco di Sales per due ragioni: 1° Perché la Marchesa Barolo aveva in animo di fondare una Congregazione di preti sotto a questo titolo, e con questa intenzione aveva fatto eseguire il dipinto di questo Santo che tuttora si rimira all'entrata del medesimo locale; 2° perché la parte di quel nostro ministero esigendo grande calma e mansuetudine, ci eravamo messi sotto alla protezione di questo Santo, affinché ci ottenesse da Dio la grazia di poterlo imitare nella sua strordinaria mansuetudine e nel guadagno delle anime. Altra ragione era quella di metterci sotto alla protezione di questo santo, affinché ci aiutasse dal cielo ad imitarlo nel combattere gli errori contro alla religione, specialmente il protestantesimo, che cominciava insidioso ad insinuarsi nei nostri paesi e segnatamente nella città di Torino» (MO 140-141).
La cappellina venne benedetta il giorno dell'Immacolata, 8 dicembre 1844. Era un giorno freddissimo, nevicava abbondantemente e, ricorda Don Bosco, «parecchi giovanetti fecero la loro confessione e comunione, ed io compii quella sacra funzione con un tributo di lagrime di consolazione, perché vedeva in modo, che parevami stabile, l'opera dell'Oratorio collo scopo di trattenere la gioventù più abbandonata e pericolante dopo aver adempiuti i doveri religiosi in chiesa» (MO 141-142).
Presso l'Ospedaletto, che intanto stava per essere terminato, l'Oratorio domenicale, tra inverno e primavera, prese un ottimo avvio. Lo schema seguito era quello già sperimentato al Convitto, con qualche miglioria: confessioni e comunione di primo mattino; seguiva la messa con breve spiegazione del vangelo adatta alla capacità di comprensione e al linguaggio dei ragazzi; nel pomeriggio, catechismo, canto di lodi sacre, breve istruzione, litanie della Madonna e benedizione. Nel resto del tempo i giovani venivano impegnati in giochi diversi nel piccolo viale sottostante. In queste attività Don Bosco e il Borel lavoravano insieme, aiutati anche da don Pacchiotti.
Cela a duré sept mois. Vers la fin du mois de mai 1845, la marquise Barolo, "bien qu'elle voie favorablement toutes les œuvres de charité", a commencé à faire pression sur elle pour qu'elle recherche un autre arrangement, devant bientôt ouvrir son Ospedaletto (cf. MO 142). L'inauguration a eu lieu le 10 août et probablement à cette époque, les aumôniers de Barolo ont été transférés dans les salles préparées pour eux au troisième étage, dans la chapelle provisoire de l'Oratoire.
Aujourd'hui, l'Ospedaletto fonctionne comme une clinique médicale et une maison de retraite pour femmes âgées. Dans la chapelle intérieure, au premier étage, le calice utilisé par Don Bosco pour la célébration quotidienne de la messe et l'agenouilleur sur lequel il préparait et remerciait sont préservés avec vénération.
Les pièces du troisième étage où se trouvait la chapelle primitive de Saint François de Sales et où vivait Don Bosco sont aujourd'hui transformées en chambres pour les religieuses de l'Ospedaletto.
Borel et Don Bosco étaient déterminés à poursuivre l'activité entreprise le dimanche. Ils se mirent donc en route, sous la pression de la marquise, pour localiser un autre environnement à proximité, éventuellement une chapelle, dans lequel transférer l'Oratoire festif. "Il est vrai que l'endroit destiné à servir de chapelle, d'école ou de loisirs aux jeunes (remarque: dans l'Ospedaletto) n'avait aucune communication au sein de l'établissement; les mêmes volets étaient fixes et relevés; rien de moins n’a dû obéir "(MO 142). D'autre part, le nombre d'oratoriens a augmenté de plus en plus. La plupart d'entre eux étaient des enfants de la rue, ou du moins étaient en sécurité, et il semblait inapproprié pour la marquise de continuer à se rassembler au refuge pour les filles traviate, l'Ospedaletto et le monastère de Maddalene.
Non loin du refuge se trouve le petit cimetière de San Pietro in Vincoli, construit en 1777 par le comte Francesco Dellala di Beinasco (1731-1803). C'est une construction quadrangulaire, avec de vastes portiques sur les trois côtés intérieurs et une chapelle sur le quatrième; devant l'entrée, puis comme aujourd'hui, une place s'étend. Il se trouvait à la périphérie de la ville et, pour des raisons d'hygiène, il avait cessé d'enterrer les cadavres au sol dès 1829; cependant, jusque vers 1860-1870, certaines tombes familiales ont continué à être utilisées dans le sous-sol. Le cimetière appartenait à la mairie, qui payait un aumônier pour les services religieux de la chapelle et des quelques familles de la région.
Le lieu semblait approprié pour les réunions de l'Oratoire: dans la chapelle, des fonctions religieuses pouvaient être célébrées et des catéchismes réalisés; il y avait assez d'espace sur la place pour les jeux. À la suite d'un accord verbal avec les autorités municipales et avec l'approbation de l'aumônier Don Tesio, Don Bosco et Borel, le dimanche 25 mai 1845, leur amènent les garçons de l'Oratoire.
"Sur simple demande et sur recommandation de l'archevêque, il était possible de se rassembler dans la cour et dans l'église du Cenotaffio del SS.mo Crocifisso, communément appelée S. Pietro in Vincoli (...).
Le long portique, la cour spacieuse, l'église adaptée aux fonctions sacrées, tout cela excitait l'enthousiasme des jeunes, qui semblaient donc paniqués de joie.
Mais sur ce site, il y avait un rival terrible, ignoré par nous. Ce n'étaient pas des défunts qui, en grand nombre, se reposaient dans les sépulcres voisins; mais une personne vivante, le serviteur de l'aumônier. Dès qu’elle a commencé à entendre les chants et les voix et, disons, les cris des étudiants, elle est sortie de la maison toute en furie et avec le bonnet sur la tête et les mains sur les hanches a commencé à s’adresser à la multitude des artistes. Avec elle, elle criait une petite fille, un chien, un chat, tous les poules, alors une guerre européenne semblait imminente. J'essayai de me rapprocher d'elle pour la faire taire, lui faisant remarquer que ces garçons n'avaient aucune volonté, qu'ils jouaient ou ne commettaient aucun péché. Puis il s'est retourné contre moi et m'a confié mes affaires.
À ce moment-là, j'ai décidé d'arrêter la récréation, de faire un peu de catéchisme et, après avoir récité le chapelet dans l'église, nous sommes partis dans l'espoir de nous retrouver plus immobiles le dimanche suivant. Bien au contraire. Puis, quand l'aumônier est arrivé dans la soirée, la bonne fille l'a fait venir et a appelé Don Bosco et ses fils révolutionnaires, profanateurs des lieux saints et de tous les haillons, ont poussé le bon maître à écrire une lettre à la mairie. Il a écrit sous le dictat de la bonne, mais avec cette acrimonie, qu'un mandat d'arrêt avait été immédiatement lancé à l'encontre de tous ceux d'entre nous qui y étaient retournés.
Cela fait mal de le dire, mais c’était la dernière lettre de l’aumônier D. Tesio, qui l’a écrit lundi, et quelques heures plus tard, il a été pris avec l’apoplectique qui l’a fait tomber presque instantanément. Deux jours plus tard, ce genre de destin a touché la femme de chambre "(MO 147-149).
Don Lemoyne, pour une interprétation erronée d'un document retrouvé dans les archives municipales, ajoute à cette version la nouvelle que déjà au cours du Carême précédent, des cours de catéchisme auraient été rassemblés dans la chapelle du cimetière.
Les recherches actuelles ont permis de clarifier le cours réel de toute l'affaire (cf. RSS 5 [1986] 199-220).
En réalité, il y a eu des réunions de catéchistes à Saint-Pierre de Vincoli, mais ce ne sont pas les catéchistes de l'Oratoire, mais ceux de l'association de Sainte-Pélagie; ces réunions ont ensuite eu lieu en mai et non pendant le carême. Cependant, le 23 mai, le Municipal Accounting Office a interdit ces réunions pour des raisons non spécifiées. La prohibition n'avait pas encore été annoncée le 25, lorsque Don Bosco et ses garçons sont allés au cimetière. Le dimanche suivant, en revanche, l'avis était affiché à l'entrée du cimetière et les gardes municipaux avaient ordre de le faire exécuter. Don Bosco, ignorant le cours des événements, pensait que la disposition avait été adoptée pour ses garçons à la suite de l'accident du dimanche précédent.
Don Tesio ne pouvait évidemment pas clarifier le malentendu, étant décédé précisément mercredi 28, comme il ressort des documents. Il est établi que la femme de chambre de l'aumônier, Margherita Sussolino, est restée quelques jours pour aller la chercher, ainsi que les biens du défunt; alors il n'y a pas de nouvelles de lui: il est probablement mort dans son pays d'origine.
Immédiatement après la mort de l'aumônier, comme l'indiquent les documents, le père Borel, le père Pacchiotti et Don Bosco ont également présenté une demande conjointe visant à confier à l'aumônerie vacante. Leur demande, cependant, n'a pas été acceptée et la tâche confiée à un autre (18 juin). À la fin de ce mois, ils ont tous deux demandé par écrit de pouvoir au moins réunir les enfants le dimanche à San Pietro in Vincoli. Cette question a également été rejetée (3 juillet).
Puis, poussés par l'urgence de trouver un foyer pour l'Oratoire, ils sont retournés au bureau du 4 au 9 juillet avec une nouvelle pétition: pouvoir utiliser la chapelle des moulins Dora tous les dimanches pendant quelques heures. Cette fois, la candidature a été acceptée (10 juillet).
Jusqu'à cette date, les réunions du dimanche se poursuivaient à l'Ospedaletto et dans certaines églises en dehors de la ville: Sassi, Madonna del Pilone, Madonna di Campagna, Monte dei Cappuccini et Superga.
Après avoir obtenu l'autorisation d'utiliser la petite église des Mulini Dora, le dimanche 13 juillet 1845, l'Oratoire déplaça les rideaux.
Les moulins Dora ou Molassi n'existent plus aujourd'hui. C'était un complexe remarquable de bâtiments utilisés pour moudre du blé, mais aussi pour presser les olives et pour déchiqueter le chanvre. Au même endroit, il y avait aussi les fours communs pour la cuisson du pain. Les roues des moulins étaient entraînées par les eaux d'un canal puissant (Canale dei Mulini) qui puisait dans la Dora, à quelques kilomètres de là. L'eau de ce canal desservait également les diverses petites industries construites ces dernières années dans les banlieues basses de Valdocco et de Borgo Dora.
La chapelle de San Martino était utilisée pour l'assistance religieuse des employés de Mulini, de tous les employés de la municipalité et de leurs familles. La municipalité a autorisé Borel et Don Bosco à utiliser l'église seulement de 12 à 15 ans pour des catéchismes; cependant, il a interdit aux garçons "d'entrer dans l'enceinte des maisons des Moulins" et de perturber les fonctions sacrées célébrées "au profit de tous les employés du Mulini".
Le transfert et le discours commémoratif tenu par le théologien Borel à cette occasion nous ont été transmis avec une richesse de détails: "Et nous sommes ici un dimanche de juillet 1845, avec des bancs, des stands, des chandeliers, des chaises, des croix, des peintures et des tableaux; et chacun apportant cet objet dont il était capable, sous le couvert de la migration populaire parmi les cris, les rires et les regrets, nous allions établir notre quartier général à l'endroit indiqué ci-dessus.
T. Borrelli a fait un discours d'opportunités à la fois avant le départ et lors de l'arrivée à la nouvelle église.
Ce digne ministre du sanctuaire à la popularité, que l’on peut appeler plutôt unique que rare, exprimait ces pensées: - Les choux, ou jeunes bien-aimés, s’ils ne sont pas transplantés, ils ne font pas belle et grosse tête. Disons la même chose de notre oratoire. Jusqu'à présent, il était souvent transféré d'un endroit à l'autre, mais dans les différents sites où il avait fait quelques arrêts, il avait toujours une augmentation notable sans aucun avantage pour les jeunes qui intervenaient (...).
Allons-nous passer beaucoup de temps ici? on ne sait pas nous l'espérons mais quoi qu’il en soit, nous pensons que, à l’instar des choux repiqués, notre Oratoire augmentera en nombre de jeunes amoureux de la vertu, le désir de chanter, de faire de la musique, des écoles du soir et même de jour va se développer (...).
Une foule immense de jeunes hommes était présente à cette cérémonie solennelle; et avec la plus grande émotion, un Te Deum de remerciement a été chanté.
Le pratiche religiose qui si compievano come al Rifugio. Ma non si poteva celebrar messa, né dare la benedizione alla sera; quindi non poteva avere luogo la comunione, che è l'elemento fondamentale della nostra istituzione. La stessa ricreazione era non poco disturbata, incagliata a motivo che i ragazzi dovevano trattenersi nella via e nella piazzetta situata davanti la chiesa per dove passavano spesso gente a piedi, carri, cavalli e carrettoni. Non potendo avere di meglio, ringraziavamo il cielo di quanto ci aveva concesso, aspettando località migliore» (MO 143-145).
Qui Don Bosco e i suoi si radunarono ogni domenica sino alla fine di dicembre, ma solo per i catechismi pomeridiani. Per la messa e le confessioni ci si doveva spostare in diverse chiese dentro e fuori la città.
Risale a quest'epoca il primo incontro tra Don Bosco e Michelino Rua, che aveva otto anni. Avvenne in settembre, presso il portico che oggi mette in comunicazione piazza della Repubblica e piazza Albera.
In seguito alle proteste degli addetti ai Mulini, che non potevano «tollerare i salti, i canti e talvolta gli schiamazzi» dei ragazzi, la Ragioneria, nella seduta del 18 novembre 1845, fissò il termine della concessione al 1° gennaio 1846.
Pur avendo ancora due mesi di tempo, il Borel e Don Bosco si muovono subito alla ricerca di una nuova sede. La chiesa di san Martino risulta insufficiente per i catechismi e inoltre si sta già pensando di avviare scuole serali e domenicali per i piccoli artigiani; è necessario quindi reperire locali adatti e riscaldabili.
Nella zona di Valdocco (pressappoco dove oggi si trova la chiesa «succursale», in piazza M. Ausiliatrice, n. 15/A; vedi fig. 8) il sacerdote Giovanni Battista Antonio Moretta possedeva una casa a due piani, che in parte affittava. Egli volentieri venne incontro alle esigenze dei due confratelli affittando loro tre stanze nel novembre 1845.
Casa Moretta aveva cantina e stalla, nove stanze abitabili al pian ter reno e altre nove al piano superiore, alle quali si accedeva da un lungo ballatoio.
«Intanto eravamo al mese di novembre (1845), stagione non più opportuna per fare passeggiate o camminate fuori città. D'accordo col T. Borrelli abbiamo preso a pigione tre camere della casa di D. Moretta, che è quella vicina, quasi di fronte all'attuale chiesa di Maria Ausil.(...). Colà passammo quattro mesi angustiati pel locale, ma contenti di poter almeno in quelle camerette raccogliere i nostri allievi, istruirli e dar loro comodità specialmente delle confessioni. Anzi in quello stesso inverno abbiamo cominciato le scuole serali. Era la prima volta che nei nostri paesi parlavasi di tal genere di scuole; perciò se ne fece gran rumore, alcuni in favore, altri in avverso» (MO 150-151).
Le scuole serali sono uno sviluppo delle scuole domenicali già avviate al Rifugio; continueranno poi in modo regolare l'anno successivo, quando l'Oratorio troverà finalmente la sua stabile dimora. Intanto nelle tre stanzette di casa Moretta si radunano per la scuola circa duecento allievi, pigiatissimi (cf MO 195, nota 1).
Don Bosco et le théologien Borel sont assistés dans cette tâche par les théologiens Chiaves et Càrpano et par Don Musso. Mais, en augmentant le nombre de classes, Don Bosco trouve le moyen d'obtenir l'aide d'un groupe de jeunes étudiants de la ville à qui il se répète en échange de l'aide qu'il a donnée: "Ce sont mes petits professeurs", écrit Don Bosco, "au nombre de huit ou dix. , a continué à augmenter en nombre et à partir de là a commencé la catégorie des étudiants "(MO 184). Il fait également appel à des adultes consentants, généralement des artisans et des commerçants des petites villes, que nous pouvons considérer comme ses premiers "coopérateurs".
La méthode utilisée dans les écoles du dimanche et ensuite développée le soir "ne prévoyait qu’une branche d’enseignement à la fois. Par exemple, c’était un dimanche ou deux pour passer et réviser l’alphabet et sa césure; puis il prit aussitôt le petit catéchisme autour duquel il se lisait et épelait lui-même jusqu'à ce qu'ils soient capables de lire une ou deux des premières revendications du catéchisme; et cela a servi de leçon tout au long de la semaine. Le dimanche suivant, le même sujet a été répété, en ajoutant d'autres questions et réponses. Ainsi, en huit jours de congé, j'ai pu amener certaines personnes à lire et à étudier toutes les pages du catéchisme "(MO 183).
Les résultats sont positifs: «Les écoles du soir ont eu deux effets positifs: elles ont incité les jeunes à intervenir pour s'instruire dans la littérature dont ils estimaient avoir sérieusement besoin; dans le même temps, ils ont eu l’occasion de les instruire sur la religion, ce qui constituait l’objet de nos préoccupations "(MO 183).
Cependant, ces développements réconfortants de l’activité oratorienne sont aigris par une série d’accusations et de malentendus: «Certains ont appelé Bosco révolutionnaire, d’autres le voulaient fou ou hérétique. Ils raisonnèrent ainsi: - Cet oratoire éloigne les jeunes des paroisses (...). Don Bosco a envoyé les enfants dans leurs paroisses et a cessé de les chercher ailleurs "(MO 152). Cette dernière accusation est bientôt clarifiée avec les curés de la ville: il leur est expliqué comment les jeunes de l'Oratoire sont "saisonniers" et ne s'intègrent dans aucune structure paroissiale; les prêtres de paroisse comprennent alors et encouragent Don Bosco à continuer. Mais les autres rumeurs et malentendus se poursuivent.
Dans les trois pièces de la maison de Moretta, on s’arrête environ quatre mois, puis Don Moretta est contraint, fin février, de révoquer l’Oratoire pour protester contre les protestations des autres locataires de la maison.
Quelques années plus tard (9 mars 1848), Don Bosco achètera à la vente aux enchères la maison de Moretta et le terrain contigu, dans le but de l'adapter et de lui transporter une partie de l'Oratoire et de l'hospice naissant. Il devra à cet égard renoncer au mauvais état de la structure puis le revendre (printemps 1849). En 1875, cependant, il rachètera l'ancienne maison Moretta et le terrain où, l'année suivante, il fondera le premier oratoire féminin, qui le confiera aux Filles de Marie Auxiliatrice.
Début mars 1846, après avoir quitté la maison de Moretta, Don Bosco et le Borel louèrent une pelouse appartenant aux frères Filippi à proximité pour collecter la masse croissante de jeunes et éviter une nouvelle expulsion pour occupation du sol public ou désordre privé.
La pelouse était située à l'est de la maison Moretta. Elle était entourée d'une haie et meublée d'une vieille cabane dans laquelle ils pouvaient ranger les outils du jeu (voir fig. 8).
Grâce au beau temps printanier, l'espace gazonné pourrait être utilisé à la fois pour des jeux et de la gymnastique, ainsi que pour l'école de musique, le chant, la prière, les confessions et la prédication.
«Au mieux, le catéchisme a été fait ici, les louanges ont été chantées, les vêpres ont été chantées; ensuite, T. Borrelli ou moi-même sommes montés sur un rivage ou sur une chaise et nous avons dirigé notre sermon aux jeunes, qui sont venus nous écouter avec inquiétude.
Les aveux sont alors devenus comme ça. Aux vacances, tôt le matin, je me suis retrouvé dans le pré où plusieurs attendaient déjà. Mettez-moi sur une banque écoutant les aveux de certains, tandis que d'autres préparaient ou remerciaient, après quoi peu d'entre eux ont repris leurs activités.
À un certain moment de la matinée, un son de trompette a été émis, qui a rassemblé tous les jeunes; un autre son de trompette indiquait le silence, ce qui me donnait le champ pour parler et marquer où nous allions écouter la sainte messe et prendre la communion.
Parfois, comme nous l'avons dit, nous allions à la Madonna di Campagna, à l'église de la Consolata, à Stupinigi ou aux lieux mentionnés ci-dessus "(MO 155).
Les rassemblements de jeunes bruyants ont toutefois commencé à inquiéter le marquis Michele Cavour, vicaire de la ville, craignant d'éventuels troubles et tumultes. Il convoqua Don Bosco pour connaître directement la raison et le déroulement exact des réunions du dimanche. Non satisfait, il en a parlé à l'archevêque et, pendant un certain temps, il a fait vérifier les réunions de l'Oratoire par les gardes civiques. Les vérifications se poursuivront également dans les mois suivants.
Ad aggravare la situazione giunse inaspettato lo sfratto anche da parte dei fratelli Filippi, perché, dicevano, i ragazzi «calpestando ripetutamente il nostro prato, faranno perdere fino la radice dell'erba»; i padroni erano disposti persino a condonare la quota d'affitto purché il prato fosse lasciato libero entro quindici giorni (MO 160).
Di fronte a queste continue difficoltà parecchi amici e collaboratori del Santo si scoraggiarono e lo invitarono ad «abbandonare l'inutile impresa»; alcuni, vedendolo preoccupato e sempre circondato da ragazzi, cominciarono a sospettare del suo equilibrio mentale. Persino il Borel ebbe un momento di dubbio e suggerì di ridurre temporaneamente tutta l'attività a un catechismo per una ventina dei più piccoli.
C'est probablement la période au cours de laquelle deux prêtres amis de Don Bosco, inquiets pour sa santé, tentèrent en vain de le faire admettre dans une maison de retraite (cf. MO 164).
C’est dans cette situation désespérée qu’un des derniers dimanches passés dans le pré de Filippi, peut-être le 15 mars 1846, s’est ouvert une ouverture insoupçonnée et décisive: «Le soir de ce jour-là, j’ai vu la multitude d’enfants qui jouaient la moisson abondante, qui était en train d'être préparée pour le ministère sacré, pour lequel, seul d'ouvriers épuisés de force, de mauvaise santé, sans savoir où je pouvais à l'avenir rassembler mes garçons, je me sentais fortement ému.
C'est pourquoi, prenant ma retraite à l'écart, j'ai commencé à marcher seul et peut-être que pour la première fois je me suis senti ému aux larmes. En marchant et en levant les yeux au ciel: - Mon Dieu, m'écriai-je, pourquoi ne me montres-tu pas l'endroit où tu veux que je reçoive ces enfants? Faites-moi savoir ou dites-moi quoi faire. Il a terminé ces expressions quand une telle personne est arrivée, nommée Pancrazio Soave, qui balbutie me dit: - Est-il vrai qu'il cherche un site pour faire un laboratoire? - Pas un laboratoire, mais un oratoire.
- Je ne sais pas si c'est le même oratoire ou le même laboratoire. mais il y a un site, venez le voir. Il appartient à M. Giuseppe Pinardi ((NDLR: correct dans Francesco), personne honnête. Viens faire un bon contrat. - »(MO 165-166).
La datation de ces événements dans les Mémoires de l'Oratoire et dans les textes dont ils dépendent est un peu incertaine. Sur la base de documents récemment retrouvés, il est possible d'indiquer cette succession de faits: - location de pelouse Filippi à partir des premiers jours de mars (peut-être le dimanche 1er mars 1846); - les frères Filippi annulent la location au milieu du mois, avec une durée de quinze jours; - rencontre avec Pancrazio Soave le dimanche 15 mars (comme Don Bosco l'avait écrit dans le procès-verbal original des MO); - contrat de location d'un hangar entre les teol. Borel et Francesco Pinardi dans les jours qui suivirent (en date du 1er avril 1846 toutefois); - entre la rédaction du contrat et le dimanche 12 avril, les travaux d'adaptation du hangar à l'usage de la chapelle sont réalisés; - dans l'intervalle, continuez à utiliser la pelouse Filippi, probablement jusqu'au dimanche 5 avril; - 12 avril, dimanche de Pâques, transfert officiel de l'Oratoire à la "Chapelle Pinardi".
Lorsque Don Bosco, accompagné de Pancrazio Soave et de Francesco Pinardi, visite pour la première fois le quai soutenu du côté nord de la maison Pinardi, il reste abasourdi et rejette d’abord la proposition: "Je n’en ai pas besoin, car elle est trop basse". Mais, parce que Pinardi insiste pour vouloir adapter l'environnement et abaisser le plancher d'un demi-mètre pour le rendre accessible, Don Bosco cède. Un loyer de 320 lires par an est prévu pour l’utilisation de la remise et de la bande de terre devant et à côté de celle-ci (cf. MO 167-168).
Les travaux d'adaptation sont réalisés entre la fin du mois de mars et la première décade d'avril. Ainsi, à Pâques (12 avril 1846), le hangar, transformé en chapelle, accueille les garçons de l'Oratoire. Il est béni par le théologien Borel le lendemain.
Il convient de noter que pendant toute cette période, Don Bosco a continué à vivre avec le théologien Borel dans l'œuvre de Barolo et à exercer son ministère d'aumônier.
Le hangar loué pour l'Oratoire était de construction récente. En effet, lorsque Francesco Pinardi, le 14 juillet 1845, avait stipulé le contrat d'achat de la maison et du terrain (pour 14 000 lires) avec les trois frères Giovanni, Antonio et Carlo Filippi, il n'existait pas. Il l'avait construit le mois de novembre suivant, dans l'intention de le transformer en entrepôt ou atelier d'artisanat.
Six mois plus tard, quand le Borel, au nom de Don Bosco, a signé le bail, celui-ci n'avait probablement encore été utilisé par personne.
L'environnement Après les travaux d'adaptation réalisés par Pinardi, le hangar a été divisé en trois salles: la chapelle proprement dite, qui était une salle étroite de quinze mètres de long; deux autres petites salles utilisaient l’une comme sacristie et l’autre comme choeur et dépôt (voir fig. 5).
Vous êtes entré dans la chapelle par l'ouest en descendant deux marches. "En hiver, écrit Don Bosco, nous avons été inondés par temps pluvieux. En été, nous avons été étouffés par la chaleur et la puanteur excessive" (MO 226). La pièce était éclairée par sept petites fenêtres ouvertes dans le mur donnant sur la cour, alors qu’il n’avait aucune communication avec la maison Pinardi à laquelle il s’appuyait. À côté du pauvre autel, une porte battante menait à la sacristie.
Les poutres soutenant le toit en pente avaient été recouvertes d'un faux plafond en bois horizontal; la hauteur de la pièce était donc légèrement supérieure à deux mètres. Ainsi, dans la petite chaire, située à mi-hauteur de la chapelle contre le mur nord, seuls Borel et Don Bosco, de faible taille, pouvaient monter. Et quand, le 29 juin 1847, Mgr. Fransoni est venu à la chapelle pour la première fois pour gérer les confirmations, il a dû se passer de la mitre pour ne pas toucher le plafond (cf. MO 198).
Progressivement, Don Bosco a fourni à la chapelle des effigies pauvres et peu sacrées, expression de cette spiritualité et de ces dévotions qui deviendront traditionnelles à l'Oratoire.
L'autel, en bois, était celui de la chapelle primitive de l'Ospedaletto et a été placé vers l'est. Sur celle-ci était accrochée une image de saint François de Sales, portée par le refuge. L'Oratoire ainsi que la chapelle ont continué à être dédiés au saint évêque.
Dans une niche à droite de la porte d'entrée se trouvait une statuette de saint Luigi Gonzaga. Pour susciter chez les Oratoriens la dévotion à ce modèle de sainteté juvénile, Don Bosco a introduit la pratique de dévotion des six dimanches et de la neuvaine en son honneur, en imprimant ses prières dans un livret spécial. Le 11 mai 1847 fut fondée la Compagnia di San Luigi (dont le règlement fut approuvé en avril par Mgr Fransoni), à laquelle appartenaient les meilleurs garçons. De plus, à partir de l'automne 1947 jusqu'à la fin de 1948 environ, une petite procession se déroula le premier dimanche du mois dans l'enceinte de l'Oratoire, portant la statuette du saint.
Pour les fêtes et processions de la Madone, on utilisa une statue de Maria Consolatrice, achetée le 2 septembre 1847 au prix de 27 lires et placée dans une niche presque en face de la petite chaire. Aujourd'hui, cette statue d'artisan est le seul souvenir de la chapelle primitive.
Sur les murs, il y avait alors quatorze petites places de la Via Crucis, achetées 12 lires et bénies le 1er avril 1847, jeudi saint. A cette occasion, la brève pratique de dévotion de la Via Crucis a été réalisée pour la première fois, dans la version adaptée par Don Bosco pour les garçons et publiée dans The Provided Youth, c’est-à-dire dans le livre de prières publié quelques mois auparavant pour ses jeunes.
Depuis les premières réunions du dimanche à Saint-François d’Assise, la chanson sacrée a acquis un rôle déterminant dans les activités de l’Oratoire. C'est pourquoi Don Bosco, dès que l'occasion se présenta, lui fit acheter un petit organe pour soutenir la voix des garçons. il paya 35 lires le 5 novembre 1847.
Un ameublement médiocre complétait la décoration de l'église: 24 petits bancs et deux agenouilloirs, des rideaux rouges aux fenêtres, des vases à fleurs et une lampe en cristal près de l'autel (cf. ODB 67-75).
Pour indiquer la présence de la chapelle et marquer les rythmes de la vie oratorienne, au sommet du toit, dans un clocher rudimentaire, une petite cloche d'environ 22 kg a été placée, offerte par le théologien Vola en novembre 1946 (ODB 96).
Les deux petites salles derrière la chapelle avaient chacune une fenêtre, une porte ouverte sur la cour et une cheminée avec une hotte en bois. Après un certain temps, Don Bosco, pour allonger la chapelle, devenue inadéquate, supprima la première de ces salles et introduisit la sacristie dans la seconde.
Le hangar Pinardi a servi de chapelle pendant six ans, soit jusqu'au 20 juin 1852, date de l'inauguration de l'église Saint-François de Sales. Il a ensuite été utilisé comme salle d'étude et de loisirs et même comme dortoir jusqu'en 1856, date à laquelle il a été démoli avec la famille Pinardi.
Les événements L’Oratoire a finalement trouvé un environnement stable, même faible: le nombre de garçons, attirés par les fonctions solennelles, la musique et les jeux, augmente considérablement: plusieurs prêtres collaborateurs, qui se sont retirés au cours des mois précédents, retournent aider Don Bosco. La vie oratorienne prend un rythme plus régulier autour de la chapelle, qui se révèle immédiatement être le cœur de l’Oratoire: "Les fonctions étaient comme cela. Au petit matin, l'église a été ouverte et les confessions ont commencé, qui ont duré jusqu'au moment de la messe. Il était fixé à huit heures. mais pour satisfaire la multitude de ceux qui souhaitaient avouer, il était souvent retardé jusqu'à neuf heures et même plus longtemps. Certains des prêtres, quand il y en avait, assistaient et récitaient les discours à voix alternée. Entre la messe ils ont fait le s. communion ceux qui ont été préparés. Une fois la messe terminée et les paramètres supprimés, je me suis assis sur une chaise basse pour expliquer l'Évangile, qui a ensuite changé pour donner l'histoire régulière de l'Histoire sacrée. Ces histoires, réduites à une forme simple et régulière, revêtues des costumes d'époque, de lieux, de noms géographiques avec leurs comparaisons, étaient très populaires auprès des petits, des adultes et des mêmes ecclésiastiques qu'ils avaient trouvés présents. Lors du sermon, il a gardé l'école, qui a duré jusqu'à une demi-journée. réduits à une forme simple et régulière, vêtus des costumes de l'époque, des lieux, des noms géographiques avec leurs comparaisons, ils aimaient beaucoup les petits, les adultes et les ecclésiastiques eux-mêmes qui étaient présents. Lors du sermon, il a gardé l'école, qui a duré jusqu'à une demi-journée. réduits à une forme simple et régulière, vêtus des costumes de l'époque, des lieux, des noms géographiques avec leurs comparaisons, ils aimaient beaucoup les petits, les adultes et les ecclésiastiques eux-mêmes qui étaient présents. Lors du sermon, il a gardé l'école, qui a duré jusqu'à une demi-journée.
Une heure pom. la récréation a commencé avec des bols, des béquilles, des fusils, des épées en bois et les premiers outils de gymnastique. A deux heures et demie, le catéchisme commença. L'ignorance était en général très grande. Plusieurs fois, il m'est arrivé de commencer la chanson de l'Ave Maria et de près de quatre cents jeunes hommes présents, aucun n'a été en mesure de répondre, ni même de continuer, si ma voix cessait.
Après le catéchisme, puisqu'il était impossible de chanter des vêpres à cette époque, le chapelet était récité. Plus tard, nous avons commencé à chanter l'Ave Maris Stella, puis le Magnificat, puis le Dixit (ndlr: samo 109), puis les autres psaumes et enfin un antienne; et en l'espace d'un an, nous avons pu chanter toute la soirée de la Vierge Marie. Il a gardé un bref sermon derrière ces pratiques, qui étaient pour la plupart un exemple dans lequel un vice ou une vertu était personnifié. Tout s'est terminé avec le chant des Litanies et la bénédiction du Très Saint. Sacramento.
Une fois hors de l'église, le temps libre a commencé, dans lequel chacun pouvait se prendre en charge à sa guise. Qui a continué la classe de catéchisme, les autres de chant, ou de lecture, mais la plupart d’entre eux passaient en sautant, en courant et en profitant des jeux.
(- • -) - À la tombée de la nuit, avec un signe de cloche, ils étaient tous rassemblés dans l'église, où ils ont un peu prié ou récité le chapelet avec l'Angélus, et tout est venu avec la chanson de Lodato toujours, etc. .
Quand j'ai quitté l'église, mets-moi au milieu d'eux, accompagne-les pendant qu'ils chantent ou rigolent. Après avoir fait l'ascension du Rondò, quelques vers du laude sacré sont encore chantés. Ils sont ensuite invités pour le dimanche suivant et, se souhaitant à voix haute le bonsoir, tout le monde s'en va pour ses affaires »(MO 174-178).
L'expérience qui se développe autour du toit de la chapelle attire l'attention de nombreux côtés. Plusieurs personnes dans les premiers jours visitent le travail. La Marchesa Barolo, qui suit Don Bosco et son activité avec sympathie mais aussi avec une appréhension croissante, est parmi les premières à s'y rendre, à l'été 1846: compte tenu de la misère et des malaises de l'environnement, elle tente une nouvelle fois de convaincre le Saint se consacrer totalement au Refuge et à l'Ospedaletto.
En 1848-1849, lorsque Don Bosco se retrouva à nouveau abandonné par la plupart des collaborateurs (cette fois pour des raisons politiques), il reçut la visite de deux prêtres inconnus de lui, dont le célèbre Antonio Rosmini. Les modalités de la rencontre sont curieuses: "Au début du catéchisme, tout était en ordre pour ordonner mes cours, puis deux écclésiastiques se sont présentés, qui, par leur comportement humble et respectueux, sont venus se réjouir avec moi et ont demandé des informations sur l’origine et le système. de cette institution. Pour une réponse, j'ai dit: - Nous avons la bonté de m'aider. Elle vient en choeur et aura les plus grands; à elle, j'ai dit à l'autre de plus grande hauteur, je confie cette classe qui est la plus dissipée.
Quand j'ai réalisé qu'ils faisaient le catéchisme comme une merveille, j'ai demandé à l'un de donner un sermon à nos jeunes et à l'autre de partager la bénédiction avec le Vénérable. Les deux ont accepté gracieusement.
Le prêtre de moindre importance était l'abbé Antonio Rosmini, fondateur de l'Istituto della Carità; l'autre était Can. L'archiprêtre De Guadenzi, maintenant évêque de Vigevano, s'est désormais toujours montré bienveillant, bienfaiteur de la Maison "(MO 221-222).
Mais il y a eu des visites qui n'étaient certainement pas de la courtoisie: celles d'un certain temps - des gardes envoyées par le marquis Cavour.
"Chaque dimanche, il envoyait des archers ou des gardes civiques passer toute la journée avec nous, veillant sur tout ce qui se disait ou se fait à l'église ou en dehors.
"Bien", dit le marquis Cavour à l'un de ces gardes, "qu'avez-vous vu, entendu au milieu de cette cohue?" - Monsieur Marchese, nous avons vu une multitude de garçons s'amuser de mille façons: nous avons entendu des sermons effrayants à l'église. Beaucoup de choses ont été dites sur l'enfer et les démons, ce qui m'a donné envie d'aller confesser.
- Qu'en est-il de la politique? - Nous n'avons pas parlé de politique parce que ces enfants ne comprendraient rien "(MO 181-182).
"L'ordre suspect du marquis - commenta Don Lemoyne - produisit un grand bien spirituel pour presque tous les gardes. Ils (...), qui n’avaient jamais entendu ces vérités prêcher et qui pendant des années n’avaient pas confessé, se sont émus et ont eu peur. Dès que Don Bosco a terminé son sermon, ils se sont approchés de lui pour lui demander de les entendre au confessionnal "( MB 2, 447).
L'assistance religieuse et les cours de catéchèse offerts dans la chapelle Pinardi ont rapidement eu des effets positifs. Don Bosco peut commencer à sélectionner certains de ses propres jeunes en vue d'un partage éventuel de l'engagement apostolique. A cette fin, en 1848, commence la tradition des exercices spirituels: "J’utilisais tous les moyens pour atteindre mon objectif particulier, qui était d’étudier, de connaître, de choisir des individus qui avaient une aptitude et une propension à la vie commune et de les recevoir simplement à la maison. .
Dans le même but cette année (1848), j’ai expérimenté un petit groupe d’exercices spirituels "(MO 207).
À partir de ces premières années, la bénédiction du Seigneur sur l'œuvre de l'Oratoire se manifeste également par des signes prodigieux particuliers, tels que la multiplication des hôtes lors d'une fête de la Vierge en 1848 (cf. MB 3, 441-442) ou celle des châtaignes en novembre. 1849, à la porte de la chapelle Pinardi (cf. MB 3, 575-578).
La chapelle actuelle En 1856, la maison et la chapelle des Pinardi furent démolies pour permettre la construction d'un bâtiment plus solide et plus spacieux. Une zone utilisée comme réfectoire pour Don Bosco et les premiers salésiens ont été créés sur la zone occupée par l’ancienne église. De nombreux amis et bienfaiteurs étaient assis à la table des pauvres, notamment Giuseppe Sarto et Achille Ratti, devenus respectivement Pio X et Pio XI (cf. ODB 80). Ce réfectoire fut utilisé par les supérieurs supérieurs de la Congrégation jusqu'en 1927. En cette année, Don Filippo Rinaldi, troisième successeur de Don Bosco, souhaitait que l'environnement soit transformé en une chapelle en mémoire de l'église primitive de l'Oratoire.
La chapelle, inaugurée le 31 janvier 1928, porte toujours le nom de "Cappella Pinardi", même s’il est impropre. Il est dédié à la résurrection du Christ, en mémoire de Pâques 1846.
Sur le mur derrière l'autel, une tempera du peintre Paolo Giovanni Crida représente la résurrection du Christ.
L'autel, conçu par l'architecte Valotti, est soutenu par quatre colonnes d'onyx; la mosaïque ci-dessous représente l'Agneau divin et les symboles du martyre des Apôtres, avec les mots: "Euntes docete omnes gentes, praedicate evangelium universo mundo" ("Allez et enseignez à toutes les nations, prêchez l'Évangile au monde entier"). Le tabernacle, en cuivre repoussé et émaillé, est l'œuvre du lycée d'art chrétien "Beato Angelico" de Milan.
Nella volta sopra l'altare si leggono le parole. «Haec dies quam fecit Dominus: exultemus et laetemur in ea» («Questo è il giorno che ha fatto il Signore: esultiamo e rallegriamoci in esso»), che ricordano la letizia della Risurrezione e la gioia della Pasqua memoranda del 1846.
Nell'arco antistante l'altare si legge la sequenza «Victimae paschali», mentre nel sott'arco sono graffite le allegorie dei sette sacramenti. L'arco che è vicino all'ingresso, invece, riporta l'antifona pasquale «Regina coeli» con i simboli della verginità di Maria.
Presso l'altare, a destra, è venerata la statua della Consolata, comperata da Don Bosco nel 1847: unico cimelio rimasto della primitiva cappella Pinardi. Nel 1856, quando casa Pinardi fu abbattuta, don Francesco Giacomelli, antico compagno di seminario, si fece regalare la statua da Don Bosco. La tenne presso di sé all'Ospedaletto, dov'era cappellano; poi, nel 1882 la collocò in un pilone votivo ad Avigliana, suo paese natale. Ivi rimase per 46 anni finché, nel 1929, fu restituita ai Salesiani.
Sulla parete di fondo, ove anticamente era l'entrata della tettoia-cappella, un'artistica lapide sintetizza la fase itinerante dell'Oratorio. Un'altra lapide, sulla parete sinistra, ricorda l'ospitalità concessa da Don Bo sco ad Achille Ratti, il papa destinato dalla Provvidenza a proclamare la sua santità (1° aprile 1934). Una terza lapide, infine, commemora la presenza di Don Bosco che qui «pregò e celebrò — dispensando ai suoi giovani i divini misteri — e poi per circa trent'anni — tra queste pareti — divise coi suoi figli — il pane della Provvidenza — mentre dava loro a gustare — anche le dolcezze della sua paternità».
Il 5 giugno 1846 Don Bosco otteneva in subaffitto da Pancrazio Soave tre camere attigue, al piano superiore di casa Pinardi, verso levante. Nel contratto il canone era fissato in lire 5 al mese per ciascuna camera, a decorrere dal 1° luglio 1846 fino al 1° gennaio 1849. Il Santo era giunto a questa decisione nella previsione di un distacco definitivo dalle opere della Barolo. Si stava infatti manifestando l'incompatibilità dei due impegni, visto che l'Oratorio diventava qualcosa di molto più articolato e impegnativo di una semplice riunione domenicale.
Avvenimenti della primavera-estate 1846 Con l'inaugurazione della cappella Don Bosco dedica il massimo delle energie al consolidamento dell'Oratorio, senza peraltro trascurare gli impegni assunti all'Ospedaletto e le molteplici attività pastorali che gli vengono proposte un po' ovunque. La sua salute ne risente notevolmente e la marchesa Barolo, sinceramente preoccupata, interviene con decisione. Si incontra con Don Bosco per invitarlo a moderare la sua attività frenetica e scrive al Borel una lunga lettera (18 maggio 1846) per chiarire il suo pensiero: non vuole la fine dell'Oratorio, ma teme per la stessa vita di Don Bosco. Tra l'altro scrive: «Poche settimane dopo che fu stabilito con Lei, M. R. Sig. Teologo, tanto la Superiora del Rifugio come io, abbiamo veduto che la sua salute non gli permetteva nessuna fatica. Si ricorderà quante volte le ho scritto di averne riguardo e lasciarlo riposare ecc., ecc. Non mi dava retta; diceva che i preti devono lavorare ecc.
La santé de Don Bosco s'est détériorée jusqu'à mon départ pour Rome. pendant qu'il travaillait, il crachait du sang. C'est alors que j'ai reçu une lettre de votre part, M. Theologian, dans laquelle il m'a dit que Don Bosco n'était plus dans le cas de couvrir le travail qui lui avait été confié. J'ai tout de suite répondu que j'étais prêt à continuer à payer mon salaire à Don Bosco, avec l'accord qu'il ne ferait rien de plus: et je suis prêt à tenir ma parole. Monsieur le théologien, croyez-vous qu'il ne fait rien pour avouer, pour exhorter des centaines de garçons? Je pense que cela nuit à Don Bosco et qu'il est nécessaire qu'il s'éloigne suffisamment de Turin pour ne pas être si fatigué de ses poumons (...).
Monsieur le théologien, vous avez tellement de charité que je méritais certainement l’avis défavorable que vous avez de moi en me faisant clairement savoir que je veux empêcher la doctrine faite dimanche par les garçons et les soins qu’ils prennent pendant la semaine. Je crois que le travail est excellent en soi et digne des personnes qui l’ont entrepris; mais je crois d'une part que la santé de Don Bosco ne lui permet pas de continuer et d'autre part, je crois que le rassemblement de ces garçons, qui attendaient d'abord leur directeur à la porte du refuge et l'attendent maintenant à la porte de l'Ospedaletto , ce n’est pas pratique.
(- -) - Pour résumer: 1 ° J'approuve et félicite le travail d'éducation aux enfants, mais je trouve le rassemblement aux portes de mes établissements sujet au danger dû à la nature des personnes qui y vivent. 2. Puisque je crois en conscience que la poitrine de Don Bosco a besoin d'un repos complet, je ne continuerai pas à lui verser un petit salaire qu'il voudrait bien accepter de moi, sauf à la condition qu'il s'en aille assez loin de Turin, afin de ne pas être à l'occasion nuire gravement à votre santé; ce qui me presse d'autant plus que je le respecte.
Monsieur le théologien, je sais que nous n'avons pas le même sentiment sur ces points: si je n'entendais pas la voix de ma conscience, je serais prêt, comme d'habitude, à subir son jugement (...) "(MB 2, 464 -466).
Vers la fin du mois de mai, la marquise, considérant les efforts précédents inutiles, met Don Bosco face à un choix: s'il veut continuer à recevoir son salaire, il doit couper ce rythme, à son avis excessif, d'un engagement oratorien. Le jeune prêtre, qui est maintenant certain de sa mission, répond: "J'y ai déjà pensé, madame Marchesa. Ma vie est consacrée au bien de la jeunesse. Je vous remercie des progrès que vous m'avez apportés, mais je ne peux pas m'éloigner du chemin que la divine Providence m'a tracé "(MO 163).
La durée de son emploi en tant que directeur de l'hôpital à la fin du mois d'août 1846 est ainsi établie.
Entre-temps, comme le prévoyait la marquise, l'état de santé de Don Bosco atteint un état préoccupant: "Les nombreux engagements que j'ai pris dans les prisons, à l'hôpital de Cottolengo, dans le Refuge, à l'Oratoire et dans les écoles, m'ont obligé à prendre soin de moi la nuit pour remplir les brochures dont j'avais absolument besoin. Pour cette raison, ma santé, qui était déjà très mauvaise en soi, s'est détériorée au point que les médecins m'ont conseillé de renoncer à toute occupation. Le théologien Borrelli, qui m'aimait beaucoup, m'a envoyé passer quelque temps avec le curé de Sassi. Il s'est reposé le long de la semaine; le dimanche, il irait travailler à l'Oratoire. Mais ce n'était pas suffisant. Les jeunes hommes sont venus me rendre visite; ceux de la ville leur ont été ajoutés. Donc, il était plus perturbé qu'à Turin,
Un jour, début juillet, une foule (environ 400!) D'élèves des Frères des Écoles Chrétiennes arrive à Sassi, pour se confesser. Don Bosco, avec d’autres prêtres locaux, se prête au ministère, mais l’effort est de nature à provoquer l’effondrement: «De retour à la maison, j’ai été pris de fatigue, j’ai été mis au lit. La maladie se manifestait par une bronchite à laquelle s’ajoutaient une toux très violente et une inflammation. En huit jours, j'ai été jugé à l'extrême de la vie. Il avait reçu les SS. Viatico, l'huile sainte. Il me semble qu'à ce moment-là j'étais prêt à mourir; Je regrettais d’avoir abandonné mes garçons, mais il était heureux qu’il mette fin à mes jours après avoir donné une forme stable à mon oratoire "(MO 190).
Les jeunes de l'Oratoire, sachant que Don Bosco était en train de mourir, portés par la grande affection qui les liait à son ami, s'accrochait désespérément à la prière: "Ils priaient spontanément, jeûnaient, écoutaient les messes, faisaient des communions. Ils ont alterné passer la nuit dans la prière et la veille à l'image de Marie Consoler. Dans la matinée, des lumières spéciales étaient allumées et jusqu'à tard dans la soirée, ils étaient toujours nombreux à prier et à prévenir l'auguste Mère de Dieu de vouloir garder leur pauvre Don Bosco.
Beaucoup ont juré de prier tout le chapelet pendant un mois, d'autres pendant un an, d'autres à vie. Ceux qui ont promis de jeûner du pain et de l’eau pendant des mois, des années et même toute la vie ne l’ont pas manqué non plus. Il est clair pour moi que plusieurs vendeurs maçons ont jeûné au pain et à l'eau pendant des semaines entières, ce qui n'a pas ralenti leur travail pénible du matin au soir. En effet, tout en restant quelques instants, ils se sont dépêchés de le doubler devant les SS. Sacramento.
Dieu les a écoutés. C'était un samedi soir et on croyait que cette nuit était la dernière de ma vie: ainsi ont dit les médecins qui sont venus consulter; alors j'étais persuadé, me voyant impuissant, avec une perte de sang continue. Tard dans la nuit, j'ai eu tendance à dormir. Je me suis endormi, je me suis réveillé hors de danger "(MO 190-191).
Pour recouvrer ses forces, il lui fut conseillé de se retirer dans la Becchi pendant au moins trois mois, ce qu'il fit. Avant de partir, début août, Pietro Clapiè, locataire de Soave, a installé une quatrième pièce de la maison Pinardi, également située à l'étage supérieur (cf. MB 2 500). Le théologien Borel s'est chargé de suivre les travaux de réparation et de nettoyage des salles, afin que Don Bosco puisse s'y installer.
Pendant ce temps, les réunions dominicales de l'Oratoire et des écoles se poursuivirent sous la direction de Borel, assisté des théologiens Vola et Càrpano, du père Trivero et de Don Pacchiotti.
Transfert à la maison Pinardi Le 3 novembre 1846, après la convalescence des Becchi, Don Bosco s'installa dans les quatre petites pièces de la maison Pinardi. Il est accompagné de sa mère Margherita, déterminée à suivre son fils, qui est maintenant sans emploi et sans aucun revenu, pour l'aider et le soutenir dans son travail apostolique. Sa présence à Valdocco, également dictée par des raisons de prudence, compte tenu du type de personnes qui vivaient dans la région, est cruciale lorsque l’enfant décide d’accueillir les premiers orphelins dans la maison.
Dans les quatre petites pièces, on vivait dans la pauvreté et la précarité. La seule location de la chapelle et des salles atteignait 600 lires par an; à cela s'ajoutaient les frais de subsistance et ceux des fêtes, loteries, collations et secours pour les enfants les plus pauvres de l'Oratoire. Ils comptaient sur la Providence et l’aide venait de nombreux milieux. D'après un carnet du théologien Borel, nous savons que Don Cafasso payait le loyer et que diverses aumônes provenaient d'ecclésiastiques et de laïcs de toutes conditions. même la marquise Barolo a continué son aide, même anonymement, par l'intermédiaire de Don Cafasso.
Le difficoltà economiche non spaventano Don Bosco, il quale continua ad ampliare le sue attività. A questo scopo, il l ° dicembre 1846 subaffitta tutta casa Pinardi, col terreno circostante. Pancrazio Soave però utilizza ancora il pian terreno per il suo lavoro, fmo al 1° marzo 1847.
Spirato il contratto col Soave, il teologo Borel contrae una nuova locazione direttamente col proprietario Pinardi, dal 1° aprile 1849 fino al 31 marzo 1852. Il Pinardi nel contratto dichiara di concedere l'affitto a sole lire 1150 per favorire l'opera benefica intrapresa nella sua casa. Tuttavia il 19 febbraio 1851, un anno prima della scadenza dei termini d'affitto, Francesco Pinardi venderà per 28.500 lire «in comune ai sacerdoti G. Bosco, teol. Giov. Borel, teol. Roberto Murialdo, Giuseppe Cafasso, i terreni e fabbricati che avevano per coerenti i fratelli Filippi a levante e a notte, la strada della Giardiniera a giorno, e la signora Bellezza a ponente» (ODB 99).
Come si presentava la casa «La facciata era rivolta a mezzogiorno, e solo da questo lato aveva porte e finestre. La parte ad uso abitazione era composta di un piano terreno e di un piano superiore molto bassi, ed occupava lo spazio degli attuali portici presso la chiesa di San Francesco di Sales per una lunghezza di poco più di 20 metri e 6 di larghezza. L'altezza della casa non oltrepassava i sette metri.
A metà circa, in faccia alla scala, si apriva una stretta porta d'entrata, presso la quale all'esterno, dalla parte di levante, era fissata al muro una vasca di pietra con una pompa che gettava acqua abbondante e fresca. La casa aveva una dozzina di stanze. Nell'interno del pian terreno, dietro alla pompa, una porticina metteva in una stanzetta oblunga con una sola finestra, che servì in seguito anche da sala da pranzo a Don Bosco e ai suoi primi collaboratori.
Pour l’escalier en bois d’une rampe unique, construit par Pinardi puis reconstruit en pierre par Don Bosco, au vent à l’étage supérieur, et là pour un palier, il est entré à gauche une petite pièce correspondant à la salle à manger sous-jacente; devant elle, nous débouchons sur une galerie de bois qui s'étend sur toute la longueur de la façade et sur laquelle s'ouvrent les portes de quatre pièces, chacune avec une fenêtre également. Dans le même ordre, il y avait quatre autres pièces au rez-de-chaussée. Une lucarne éclairait les greniers et donnait de l'air et, presque au centre de la maison, se trouvait la petite cave.
Derrière cette maison a été soutenue, comme déjà dit, le toit de la chapelle avec les mêmes dimensions de la maison en longueur et en largeur.
À côté de la maison Pinardi, à l’endroit où se trouve maintenant le couloir, qui passe de la première à la deuxième cour, se trouvait une autre pièce très pauvre et basse qui occupait presque tout le côté de l’immeuble.
Composé de deux salles égales, celle de midi avec porte et fenêtre, a servi d’étable, puis a été transformée en chambre; celui de minuit était utilisé pour le bûcheron.
Au-dessus, il y avait l'espace pour la grange (...).
Dans le contrat de location que Don Bosco a renouvelé d'avril 1849 à mars 1852, il est également fait mention d'un hangar qui relie la maison aux murs la nuit. C'était la première et unique extension (si on peut appeler ainsi) de l'Oratoire, avant la construction de l'église de San Francesco di Sales, et elle était principalement utilisée pour les loisirs à l'intérieur.
Au cours de l'été 1849, Don Bosco fit restaurer le bâtiment minable qui se reposait du côté est de la maison et ne forma plus qu'une salle assez grande composée de bûcherons, d'écuries et d'un nouveau hangar, à utiliser pour les académies et les pièces de théâtre, en particulier mauvaise saison, quand il ne pouvait pas servir la scène qui a été placée à l'extérieur, dans le connetto à côté de la chapelle "(ODB 100-102).
Le terrain environnant Le terrain autour de la maison Pinardi mesurait 3697 mètres carrés et était presque entièrement engazonné.
La bande septentrionale (voir fig. 7, n ° 1), derrière la chapelle, mesure environ soixante mètres de long mais seulement 8 mètres de large, était la première cour de l'Oratoire.
À l'ouest, où se trouvait l'entrée de la chapelle, à l'endroit où se trouve aujourd'hui l'église de San Francesco di Sales, une pelouse irrégulière (voir fig. 7, n ° 2) d'environ 31 sur 20 était destinée par Don La forêt est au centre de la récréation des jeunes, mais elle installe d’autres équipements de gymnastique.
La partie occidentale du terrain, entre l'écurie et la propriété des frères Filippi (voir fig. 7, n ° 3), était réservée au fourrage des lapins. Enfin, sur le devant de la maison Pinardi (voir fig. 7, n ° 4), la plupart des terres étaient cultivées comme potager (cf. ODB 102-104). Cela s'appelait le jardin de maman Margaret: une ressource providentielle pour la bonne dlinna, qui s'occupait de lui avec soin. Plus tard, il sera éliminé pour donner plus d'espace aux récréations des garçons, qui, dans le feu de l'action, l'ont souvent envahi. La "dévastation" opérée par les garçons lors des fausses batailles organisées par Brosio "le Bersagliere" au cours de la période d'engouement patriotique populaire entre 1848 et 1849 (cf. MB 3, 439-440) est particulièrement rappelée.
La chambre de Don Bosco dans la maison Pinardi Nous ne savons pas laquelle des quatre chambres louées au premier étage était celle occupée par Don Bosco en novembre 1846. Cependant, nous savons avec certitude que, après quelque temps, nous échapperons des bruits nocturnes produits dans le grenier par des causes mystérieuses. , il s’installa dans la première pièce à lever, et le resta jusqu’à la démolition de la maison Pinardi (1852). Les troubles qui ne l'ont pas rendu donateur se sont poursuivis même dans le nouvel arrangement, jusqu'à ce que Don Bosco ait placé une image de la Vierge au grenier. L'environnement servait également de bureau et de salle de réception. Sur le linteau extérieur de la porte, il avait écrit la phrase "Loué soit Jésus Christ".
Dans cette salle se déroule le fameux rêve de la tonnelle de roses. Don Bosco considère sa mission et celle de ses collaborateurs en faveur des jeunes comme un long voyage, apparemment seulement facile, en réalité semé de difficultés (les épines cachées sous les roses du sentier). Cependant, sous la direction de la Vierge et animés par une grande charité pastorale (symbolisée par la rose), Don Bosco et ceux qui ont le courage de le suivre réussiront à remplir la mission qui leur est confiée (cf. MB 3, 32-37).
Maman Margaret habitait la pièce voisine de celle de son fils (MB 3, 228-230).
Organisation et développement de l'Oratoire dans la maison Pinardi Le fait d'avoir trouvé une base stable et définitive à l'Oratoire permet à Don Bosco de réfléchir sur l'expérience acquise jusqu'à présent et d'établir les bases organiques des aspects organisationnel, disciplinaire, formatif et administratif. du travail: «Ayant établi une résidence aussi régulière à Valdocco, je me suis donné à cœur de promouvoir les choses qui pourraient contribuer à préserver l’unité de l’esprit, la discipline et l’administration. En premier lieu, j’ai élaboré un règlement dans lequel j’expliquais simplement ce qui était pratiqué à l’Oratoire et la manière uniforme dont il fallait procéder (...). L’avantage de ce petit règlement était très net: tout le monde savait ce qu’il devait faire et, depuis, j’avais laissé chacun tranquille (note:
Au début de 1847, Don Bosco commença à rédiger pendant quelques années le Règlement de l'Oratoire auquel il travaillerait, qu'il améliorerait et qu'il publierait en 1877 (OE 29, 31-94). Pour le compiler, il se documente lui-même: il obtient les règlements d'anciens oratoires, tels que ceux de saint Philippe Neri et de saint Charles Borromée, et d'expériences contemporaines similaires. Avant tout, il étudia le règlement de l'oratoire de Saint-Luigi, érigé à Milan en 1842, ainsi que le règlement des enfants de l'oratoire sous le patronage de la Sainte-Famille. La configuration de ces oratoires ne le satisfait toutefois pas: il faut apporter quelque chose de nouveau à la catégorie de garçons et de jeunes qu’il accueille. Il élimine les dispositions obsolètes et tout ce qui relève de la contrainte dans l'engagement religieux, par exemple le ticket de confession, la communion faite par les banques,
Le document est divisé en trois parties. La première présente l’objectif de l’Oratoire et le rôle des différentes personnalités qui collaborent avec le directeur. La deuxième partie concerne les pratiques religieuses que les jeunes doivent faire et l’attitude qu’ils doivent conserver dans et en dehors de l’église. La troisième partie, écrite plus tard, contient des indications sur les écoles du jour et du soir et une série d'avertissements généraux.
Une réglementation plus particulière, développée au cours de ces mêmes mois, concerne un groupe spécifique de jeunes. Ce sont les règles de la Compagnie de Saint-Louis, déjà mentionnées, approuvées par Mgr. Fransoni le 12 avril 1847 et par la suite entré dans le règlement général de l'Oratoire (à lire dans MB 3, 216-220).
Don Bosco a consacré un soin particulier à l'organisation de la vie de prière, pour laquelle il a mis au point un nouveau manuel simple et adapté aux garçons de son temps: The Young Provided (Paravia 1847), qui n'est parvenu aux 122 éditions que pendant la vie du Saint.
Parmi les pratiques religieuses les plus appréciées depuis les premiers mois de 1947, l’exercice de la bonne mort mérite une mention spéciale, car il a caractérisé le rythme de la prière juvénile des œuvres salésiennes jusqu’à présent. Elle se tenait le premier dimanche de chaque mois et consistait à approcher la confession et la communion comme si elles étaient les dernières de la vie et à réciter en communauté une prière pour implorer la grâce de ne pas mourir subitement. Pour distinguer ce dimanche des autres, après la messe, un bon petit-déjeuner a été distribué à tous les participants. (cf MB 3, 19).
Même les fêtes qui ont marqué l’année oratorienne, à l’aspect religieux (neuvaine de préparation, de confession et de communion bien faite, de bonnes intentions) ont toujours réuni des activités de loisirs: jeux spéciaux l’après-midi, enluminures, globes aérostatiques, feux d’artifice, musique instrumentale et théâtre , visite d'illustres invités, loteries. Tout cela pour souligner comment la plénitude de la joie découle de la grâce de Dieu. En plus des solennités chrétiennes traditionnelles, des fêtes particulières étaient célébrées presque tous les mois: celles de saint François de Sales, de saint Luigi Gonzaga, de l'Ange Gardien et de la Madone (Annonciation, Assomption, Naissance de Marie, Madone du Rosario, Immaculée).
Outre les prières récitées en commun, une série de pratiques religieuses ont été suggérées aux enfants, laissés à la liberté de chacun, afin de stimuler la croissance personnelle dans la vie spirituelle. Nous nous souvenons, par exemple, de la visite à la SS. Sacramento, des chapelets, des consécrations et des prières diverses. Don Bosco a proposé aux meilleurs garçons de participer à des exercices spirituels: la première fois qu'ils ont été prêchés par le jeune théologien Federico Albert (1847), futur curé de la paroisse de Lanzo Turin, aujourd'hui béni.
Dans les salles de la maison Pinardi, l'expérience des écoles de fête et des écoles du soir progresse et se consolide. Don Bosco combine également des matières traditionnelles avec l'arithmétique, le dessin, la déclamation, le chant et la musique.
La méthode utilisée dans ces écoles est nouvelle. Beaucoup d'autorités, d'éducateurs et de personnes intéressées par l'éducation des classes populaires viennent l'étudier et en vérifier l'efficacité. Don Bosco, pour sa part, essaie de faire connaître et de diffuser ces écoles de toutes les manières, convaincues de leur importance pour le bien des jeunes travailleurs. Ainsi, dès les premiers mois de 1947, il proposa un essai sur les résultats obtenus par ses élèves, invitant des pédagogues et des écoliers éminents de la ville: l’abbé Aporti, Boncompagni, prof. Giuseppe Rayneri, le théologien Pietro Baricco, le frère Michele, supérieur des écoles chrétiennes et autres. L'initiative a de la chance et l'année suivante (1848), la mairie et l'Opéra royal des mendiants Istruity ouvrent plusieurs cours du soir adoptant la méthode Valdocco.
Les soins apportés par Don Bosco à ces écoles sont également dus à la compilation de textes spécialement étudiés qui ont eu de la chance: l'histoire ecclésiastique à l'usage des écoles (1845), le système métrique décimal réduit à la simplicité ... à l'usage des artisans et paysans (1846), Histoire sacrée pour l'usage d'école (1847) et, plus tard, Histoire d'Italie racontée à la jeunesse (1855).
L'école de chant est une initiative qui s'inscrit dans cette tendance et connaît également un grand succès. Après avoir commencé avec le simple enseignement de louanges sacrées, Don Bosco a ensuite enseigné la lecture de musique en remplissant des affiches éducatives spéciales: "C'est la première fois que des écoles de musique publiques ont lieu, c'est la première fois que la musique est enseignée classe à de nombreux étudiants en même temps, il y avait une concurrence écrasante. Les célèbres Maîtres Rouges Luigi, Bianchi Giuseppe, Cerutti, Can.co Luigi Nasi, étaient impatients d'assister à mes leçons tous les soirs (...). Ils sont également venus observer comment la nouvelle méthode avait été exécutée, qui est la même que celle pratiquée actuellement chez nous "(MO 201).
Comme il a déjà été mentionné, Don Bosco a également eu recours à la collaboration de jeunes étudiants lors des activités scolaires festives et scolaires du soir. Pour eux, le jeudi après-midi ouvre l'Oratoire, est disponible pour les répétitions, offre des possibilités de loisirs et de formation. Le nombre d'étudiants fréquentant la maison de Pinardi ce jour-là augmente de plus en plus, ce qui crée une nouvelle catégorie d'oratoriens. De nombreux étudiants sont également catéchistes ou jouent des rôles de soutien. Vers la soirée, Don Bosco réunit ces premiers "animateurs" et prépare avec eux les catéchismes et les activités du dimanche (cf. MB 3, 175-176).
Les nouveaux invités de la famille Pinardi La situation sociale à Turin était si dramatique qu'un grand nombre de jeunes travailleurs saisonniers et d'orphelins n'avaient même pas le temps de s'abriter la nuit. Les écuries des hôtels et des auberges, les cabanes et les dépôts des chantiers, les greniers sordides, étaient recherchées le soir comme un refuge de fortune par nombre d'entre elles. Les conséquences du point de vue hygiénique et moral sont facilement imaginables.
Don Bosco, tout en étudiant les moyens de faire face à ces situations d’urgence, avait placé des paillasses propres dans l’étable et obtenu des draps et des couvertures. Mais il avait été mal remboursé par ses invités: "certains ont emporté les draps à plusieurs reprises, d'autres les couvertures; enfin la paille elle-même a été emballée et vendue »(MO 199).
Il fallait penser à une solution moins précaire. Cette fois aussi, comme dans le cas de Bartolomeo Garelli, le lancement d'une initiative qui va stabiliser et caractériser le travail salésien était apparemment un événement fort occasionnel: «Il est arrivé qu'un soir de pluie au mois de mai, un jeune homme d'une quinzaine d'années paraisse en retard imbibé d'eau. Il a demandé du pain et un abri. Ma mère l'a accueillie dans la cuisine, l'a amenée près du feu et, pendant qu'elle réchauffait et séchait ses vêtements, elle lui donnait de la soupe et du pain pour le rafraîchir. En même temps, je lui ai demandé s'il était allé à l'école, s'il avait des parents et quel métier il exerçait. Il a répondu: "Je suis un orphelin pauvre qui est venu de Valle di Sesia pour chercher du travail." J'avais trois francs avec moi, que je consommais tous avant de pouvoir gagner plus, et maintenant je n'ai plus rien,
- Vous êtes déjà promu au s. la communion? - Je ne suis pas encore promu.
- Et confirmation? - Je ne l'ai pas encore reçu.
- Et avouer? - J'y suis allé parfois.
- Maintenant où veux-tu aller? - Je ne sais pas: je demande à la charité de pouvoir passer la nuit dans un coin de cette maison.
Cela dit, il s'est mis à pleurer. Ma mère a pleuré avec lui, j'ai été émue.
- Si tu savais que tu n'étais pas un voleur, j'essaierais de te réparer; mais d'autres ont pris une partie des couvertures et moi, vous me les prendrez.
- Pas monsieur. Ne t'inquiète pas Je suis pauvre, mais je n'ai jamais rien volé.
"Si vous le souhaitez, ma mère a répété, je la prendrai pour cette nuit et Dieu pourvoira."
- où? - Ici dans la cuisine.
- Cela vous enlèvera vos pots.
- Je ferai en sorte que cela n'arrive pas.
- Vas-y.
La bonne femme, aidée par l'orphelin, sortit, ramassa des morceaux de briques, et avec eux elle fit quatre petits piliers dans la cuisine, sur lesquels elle posa des planches, et mit un sac dessus, préparant ainsi le premier lit de l'Oratoire. Ma bonne mère a ensuite fait un petit sermon sur le besoin de travail, la loyauté et la religion. Finalement, il l'invita à réciter les prières.
"Je ne sais pas," répondit-il.
"Tu les réciteras avec nous", lui dit-il; et c'était ainsi.
Pour que tout soit sécurisé, la cuisine est verrouillée et ne s'ouvre que jusqu'au matin.
Ce fut le premier jeune homme de notre hospice (...). L'année était 1847 "(MO 199-201).
La même année, un deuxième garçon est également accueilli: ils restent tous les deux chez les Pinardi jusqu'à la saison des travaux à la ferme. À partir de la fin de l'année, lorsque Don Bosco a pu disposer de toutes les pièces de la maison, le nombre de petits clients a progressivement augmenté. Mais le Saint a également reçu des pensionnaires rémunérés: le fils de Cav. Pescarmona de Castelnuovo, étudiant au prof. Bonzanino et deux prêtres, ses amis, Don Carlo Palazzolo (l'ex-sacristain aidé par Don Bosco, étudiant à Chieri) et Don Pietro Ponte. Au cours de la semaine, les deux prêtres ont exercé leurs fonctions pastorales et l’ont aidé dimanche à l’Oratoire, mais ils n’ont pas résisté plus d’un an au rythme de vie ascétique de la famille Pinardi (cf. MB 3, 252-253).
Avec la clôture du séminaire (1848), quelques clercs ont été ajoutés à ces invités. Ainsi, les trois catégories typiques de l'ancienne communauté de Valdocco ont été configurées dès le début: les artisans, principalement des orphelins, des étudiants et des religieux.
Parmi les premiers garçons reçus à ces débuts, nous nous souvenons également de Felice Reviglio et Carlo Gastini (cf. MB 3, 338-345).
Don Bosco, compte tenu de l'utilité et de l'efficacité de cette initiative, décidera de la développer avec des extensions de bâtiment de plus en plus nombreuses. Ainsi naîtra l'hospice ou la maison annexée à l'oratoire.
Stratégie pastorale Le nombre d'enfants fréquentant la maison Pinardi augmente de plus en plus, à la fois par attraction spontanée et par l'initiative personnelle de Don Bosco. Sa principale préoccupation est de rechercher les plus pauvres et les plus abandonnés pour les sortir de la rue et éviter de plus grands dangers. Pour cela, il met en œuvre différentes techniques, toutes basées toutefois sur le contact personnel et l'amitié qui conquiert les cœurs.
Parfois, il passe devant les ateliers et les chantiers de construction à l'heure du déjeuner, il entre dans les rochers de l'apprentissage et s'entretient avec eux, s'intéressant à leurs problèmes; d'autres fois, lorsqu'il rencontre des groupes d'adolescents qui jouent aux cartes et aux dés, il s'assoit avec eux pour indiquer sa part également; il offre aux petits enfants des fruits et des bonbons; entrez dans les auberges, les cafés et les salons de coiffure, nouez des amitiés avec des maîtres et des apprentis, en les conviant à l'Oratoire.
La place privilégiée pour ces réunions est la Piazza Emanuele Filiberto (aujourd'hui Piazza della Repubblica), déjà appelée Porta Palazzo. En tant que marché, il était quotidiennement envahi par des foules d’enfants, d’adolescents et de jeunes appartenant aux catégories les plus pauvres: vendeurs ambulants, vendeurs de mines de soufre, cireurs de chaussures, ramoneurs, centres stables, chasseurs, porteurs et bien d’autres pauvres garçons vivant toute la journée. Presque tous étaient liés aux Cocche di Borgo Vanchiglia, de véritables bandes de petits criminels. Jusque vers 1856, Don Bosco traverse cette place tous les matins et, sous les prétextes les plus variés, il aborde ceux qu'il rencontre. Peu à peu, il les connaît tous par leur nom et les lie à l'Oratoire.
La propriété Pinardi est située au pied de la descente qui, du Rondò della forca, se dégrade, d’abord et ensuite lentement, en direction de la rivière Dora. Zone de prairies, de potagers et de chalets rares, jusqu'au début des années soixante-dix immergée dans la campagne qui l'entoure, entre est, nord et ouest. Dans cette banlieue extrême, riche en espaces, baignée de canaux et de canaux irrigués, où les premières usines mécaniques vont se développer dans les décennies suivantes, les poules grattent encore et peuvent être entendues non loin des fermes qui subsistent de ce côté-ci du fleuve.
Le petit terrain sur lequel se trouve la maison Pinardi est bordé au sud par la Via della Giardiniera, qui la sépare d’un vaste domaine appartenant au séminaire; à l'ouest avec la propriété de beauté; au nord et à l'est, avec la propriété Filippi (voir fig. 8).
Via della Giardiniera et Casa Bellezza L'accès à la maison Pinardi se fait par la Via della Giardiniera, une allée qui relie en diagonale la route de campagne, qui s'appellera plus tard Via Cottolengo et maintenant Via M. Ausiliatrice, avec la maison de Bellezza.
Cette maison, propriété de Signora Teresa Caterina Novo, veuve de la Beauté, est située à l'ouest de l'Oratoire, à une vingtaine de mètres de la porte de la chapelle Pinardi, à l'endroit où se trouve aujourd'hui le bâtiment avec ses laboratoires mécaniques et électromécaniques. Dans la maison se trouve une petite taverne de catégorie, appelée La Giardiniera, dans laquelle sont rassemblés le soir et surtout les jours fériés des malheureux: blasphèmes, cris et même combats perturbent grandement les activités des Oratoriens.
Don Bosco s'est immédiatement efforcé de mettre fin à ce désordre et de dissiper le danger moral qu'il représente pour ses jeunes. Ses efforts sont inutiles pendant quelques années. en fait, ni la maîtresse ne veut vendre la maison, ni l’aubergiste ne perd les bénéfices. Ce n'est qu'en janvier 1854 que le saint parvint à prendre la taverne à celui qui le dirigeait, mais il acheta tous les meubles à un prix élevé (MO 225).
Plus tard, vous pourrez louer le bâtiment entier, le nettoyer et y placer de nouveaux locataires de confiance.
Madame Teresa Caterina Novo, propriétaire du bâtiment, bien qu'amie et bienfaitrice de l'Oratoire, décline constamment l'invitation à vendre la maison. À sa mort (1883), les enfants décident de vendre le bâtiment et le vaste terrain en face de celui-ci, ce qui est nécessaire pour Don Bosco pour l'extension de l'Oratoire festif. le contrat est stipulé le 8 mars 1884. La somme demandée, en réalité exorbitante (plus de 100 000 lires!), est donnée par le comte Colle di Tolone.
La construction ne sera démolie qu'en 1922 (cf. ODB 234-236).
Propriété des frères Filippi Le vaste terrain qui entoure la propriété Pinardi au nord et à l’est appartient aux frères Giovanni, Antonio et Carlo Filippi. A l'est, presque en ligne droite avec la maison Pinardi, se trouve un bâtiment de deux étages de 35 mètres de long, en forme de U, utilisé comme fabrique de soie. En face, le long de la Via della Giardiniera, au coin du pays Pinardi, se trouve un vaste hangar. L'entrepreneur Visca l'a loué à Filippi et a gardé les chevaux et les chariots de la mairie. Ici, en plus des charretiers, un certain nombre de pauvres de toutes sortes, ivrognes et blasphémateurs, se réfugient dans la soirée (cf. MB 3, 79).
La pelouse du séminaire Devant la maison Pinardi, au-delà de la Via della Giardiniera, là où s'étend maintenant la basilique Marie-Auxiliatrice, un vaste terrain cultivé en pelouse appartenait au séminaire archiépiscopal. Dans la tradition salésienne, il est désigné comme le champ des rêves, car la Vierge l’a indiqué dans un songe à Don Bosco comme siège de son église et lieu du martyre des saints Solutore, Avventore et Ottavio.
Le 20 juin 1850, le Saint, qui aspire à disposer de beaucoup d'espace pour ses jeunes, achète le terrain. Quelques années plus tard, cependant, à une époque de graves difficultés économiques, il le vendit à l'abbé Antonio Rosmini (10 avril 1854). Ce dernier a l'intention de construire un institut pour ses religieux, dans le but également d'aider Don Bosco dans le ministère des Oratoires. Le projet ne peut pas être réalisé. Don Bosco, qui a déjà en tête la construction de l'église Marie Auxiliatrice, le 11 février 1863, achète le terrain.
La situation sociale créée à Turin dans les années quarante par le flux de masses populaires et juvéniles pose également des problèmes de nature religieuse et pastorale. Les expériences qui, comme celles de Don Cocchi et Don Bosco, se sont révélées efficaces, obtiennent le soutien et la sympathie des personnes les plus attentives au bien social et religieux du peuple. Une fois que les mesures préventives et les craintes mises en place par les prêtres de paroisse ont été surmontées, il est nécessaire de créer d’autres oratoires dans les régions périphériques ayant connu la plus grande expansion populaire.
Don Bosco, qui dans le petit espace de la maison Pinardi doit accueillir des centaines d'enfants de toutes les parties de la ville, considère qu'il est essentiel de décongestionner le Valdocco pour une plus grande efficacité pastorale.
Un dimanche d'août 1847, constatant le nombre excessif de jeunes rassemblés à Valdocco, Don Bosco proposa à Borel l'hypothèse de l'ouverture d'un deuxième oratoire. Un nombre considérable de jeunes viennent des quartiers de la Piazza Castello, de la Place San Carlo, de Borgo Nuovo et de San Salvario, parcourant une distance considérable à pied: il semblerait approprié de choisir l'une de ces zones pour mener à bien le projet.
L'archevêque a demandé, approuvé et suggéré la banlieue sud de la ville comme lieu idéal. Même le curé de la paroisse locale de Santa Maria degli Angeli accueille la proposition avec enthousiasme.
Un jour, Don Bosco et le Borel vont patrouiller dans la zone de Porta Nuova, le long de la Viale del Re, devenue Corso Vittorio Emanuele IL en direction du Pô. C'est une zone franche en dehors de la ville, fréquentée par des gangs de garçons à la recherche de des espaces pour jouer. Ils trouvent une petite maison au toit misérable et à la cour appartenant à une certaine signora Vaglienti qui déclare vouloir louer la place pour 450 lires par an. Le pauvre bâtiment et la cour étaient situés à l'emplacement de l'église de San Giovanni Evangelista.
"Pour avoir cette maison, il était nécessaire de mener une bataille acharnée contre les habitants. Il était occupé par plusieurs blanchisseuses, qui croyaient que la fin du monde devait arriver si elles devaient quitter leur ancienne demeure. Mais, pris pour le bien et moyennant une certaine indemnité, les choses pourraient être composées sans que les parties belligérantes ne se rendent aux hostilités (...) "(MO 202).
L'Oratoire a été inauguré le 8 décembre 1847 et porte le nom de Saint-Louis. La direction est confiée au théologien Giacinto Càrpano (1821-1894) qui utilise le même règlement que celui établi pour Valdocco. Les collaborateurs sont les cousins Roberto (1815-1883) et (san) Leonardo Murialdo (1828-1900). Don Pietro Ponte (1821-1892), un jeune aumônier de la marquise Barolo et plus tard le théologien Paolo Francesco Rossi (1828-1856), un homme zélé, aimé et vénéré par les garçons , consommée à 28 ans par une tumeur maligne.
Ainsi, Saint Louis reste sans prêtre qui le dirige à plein temps; La direction est ensuite confiée par Don Bosco à l'avocat Gaetano Belingeri qui, pendant toute une année (1856-1857), consacrera tout son temps libre au travail. Plusieurs ecclésiastiques se prêtent au ministère, mais aucun d'entre eux ne peut assumer la responsabilité de tenir l'Oratoire, même pour le temps et l'argent que cela représente. Don Bosco, après quelques tentatives et une longue réflexion, le propose au jeune théologien Leonardo Murialdo qui, depuis ses études séminaristes, s'est prêté à la catéchèse dans cet oratoire, dans celui de l'ange gardien comme dans celui de Valdocco. En fait, ce choix sera une chance, car Murialdo, travaillant aux côtés de Don Bosco, avait assimilé la méthode et l'esprit. Il prit la direction de Saint-Louis en 1857 et le saint de Valdocco assista ses premiers et chers clercs en tant qu'assistants et catéchistes: Michele Rua, Celestino Durando, Giuseppe Lazzèro, Francesco Dalutto, Giovanni Cagliero, Angelo Savio et d'autres grands salésiens. De nombreux laïcs qualifiés participent à la conduite de l'Oratoire, tels que l'avocat. Belingeri, déjà mentionné, le comte Francesco Viancino, le marquis Scarampi di Pruney, le comte Pensa, l'avocat. Ernesto Murialdo, frère de Leonardo, prof. Moscou et Ing. Giovanni Battista Ferrante. Angelo Savio et d'autres grands salésiens. De nombreux laïcs qualifiés participent à la conduite de l'Oratoire, tels que l'avocat. Belingeri, déjà mentionné, le comte Francesco Viancino, le marquis Scarampi di Pruney, le comte Pensa, l'avocat. Ernesto Murialdo, frère de Leonardo, prof. Moscou et Ing. Giovanni Battista Ferrante. Angelo Savio et d'autres grands salésiens. De nombreux laïcs qualifiés participent à la conduite de l'Oratoire, tels que l'avocat. Belingeri, déjà mentionné, le comte Francesco Viancino, le marquis Scarampi di Pruney, le comte Pensa, l'avocat. Ernesto Murialdo, frère de Leonardo, prof. Moscou et Ing. Giovanni Battista Ferrante.
L’Oratoire de Porta Nuova, comme celui de Valdocco, est très pauvre: la chapelle est pauvre, les pièces voisines étroites et peu solides. Le théologien Murialdo porte à ses frais aussi grand dans sa propre poche: il construit le tabernacle en marbre et les marches de l'autel; paie tous les prix de la fête et de la loterie et les vêtements nécessaires aux plus pauvres. Comme Don Bosco, il a fondé une école de chant du soir où la méthode du meloplast du maestro Rossi est adoptée et expérimentée. Plus tard, la direction de cette école sera assumée par le professeur Elzeario Scala. Il constitue également le groupe de musique, mais il doit bientôt le dissoudre pour des raisons disciplinaires. Il érige un petit bâtiment divisé en deux par une cloison en bois (démontable une fois le théâtre terminé) afin de constituer deux classes élémentaires pour une centaine d'enfants parmi les plus pauvres.
L’Oratoire doit bientôt faire face à l’énorme travail de propagande des Vaudois qui, avec le Statut Albertine de 1848, obtiennent une pleine émancipation. À une courte distance de Saint-Louis, ils ont établi le siège et, plus tard, ils construiront leur temple, leur hôpital et d’autres œuvres sociales.
11 Murialdo dirige l'Oratoire jusqu'en 1865, date à laquelle il s'installe pendant un an au séminaire de Saint-Sulpice à Paris, afin de satisfaire un besoin de plus grande qualification pastorale et spirituelle. La direction est ensuite assumée pendant longtemps par l'abbé instruit et zélé Teodoro Scolari de Maggiate. Plus tard, l'Oratoire sera dirigé exclusivement par les salésiens.
Aujourd'hui, comme nous l'avons déjà mentionné, sur le site de l'ancien oratoire se dresse l'église de San Giovanni Evangelista, construite par Don Bosco entre 1878 et 1882, d'après un projet de l'architecte Edoardo Arborio Mella (1808-1884).
L’Oratoire San Luigi poursuit actuellement son activité dans le bâtiment avec l’entrée de via Ormea n. 4.
Don Giovanni Cocchi (1813-1895) avait été fondé par le premier oratoire de Turin en 1840, à l'intention de garçons abandonnés qui erraient dans les rues et les places de la paroisse d'Annunziata, où il était curé. Il était situé dans la région de Moschino située sur la rive gauche du Pô, près de l’actuelle Piazza Vittorio Veneto: "une agglomération de covili plus que de bêtes que d’habitations humaines, à l’abri de bandits de la pire espèce, nid de nock (note: gangs de jeunes criminels) redoutés, dangereux le jour et inaccessibles la nuit, même aux policiers qui y pénétraient rarement et avec des armements redoutables. La route "maestra" portait le nom "Contrà d'le pules" (éd.: Quartier des puces) "(d'après A. VII., Turin et Turin. Minuziae et mémoires, A. Viglongo et C. ed., Turin 19803, p. 149).
En 1841, Don Cocchi déplaça l'Oratoire vers le centre de Vanchiglia, sous le toit d'un jardin de la maison Bronzino, dans la cour rustique de laquelle il construisit une pauvre chapelle et un petit théâtre. L'œuvre a été nommée d'après l'ange gardien, du nom d'une société de jeunes prêtres turinois s'intéressant aux jeunes abandonnés.
Le but de l'Oratoire était d'occuper les enfants du catéchisme avant et après les cours. Mais bientôt, il est également fréquenté par un nombre considérable de jeunes travailleurs et de journaliers. Parmi les jeux et les diverses activités, Don Cocchi a également introduit la gymnastique, quelque chose de tout à fait nouveau, en particulier pour les classes populaires.
Dans la ferveur patriotique suscitée par la première guerre d'indépendance, une équipe de jeunes de l'Oratoire de Vanchiglia décida de se joindre aux volontaires de l'armée. Don Cocchi, sincèrement enthousiasmé par l'idée nationale, n'a pas envie de les abandonner et les suit dans la marche vers Novara (mars 1849). Cependant, ils ne sont pas acceptés et doivent retourner en catimini: ce sera une défaite pour Don Cocchi.
L'histoire a fait sensation et Mgr. Fransoni a décidé la fermeture temporaire de l'Oratoire. Mais, sous la pression de Cafasso, Borel et Don Bosco, inquiets du sort des oratoriens, l’archevêque autorisa sa réouverture en octobre suivant, en confiant la responsabilité à Don Bosco. Ceux-ci, en partenariat avec Borel, s'emparèrent de nouveau des lieux et déléguèrent la direction d'abord au théologien Càrpano, puis au théologien Giovanni Vola. Cependant, ils étaient découragés par les difficultés et le type de garçons qui fréquentaient l'Oratoire et le quittèrent bientôt. En octobre 1851, toujours sous le commandement de Don Bosco, le théologien Roberto Murialdo prit l'engagement de la direction, aidé de son cousin Leonardo qui, jusqu'en 1856, sera la véritable âme de l'œuvre.
L'Oratoire de l'Ange Gardien resta à ce siège jusqu'en 1871. Cette année-là, Don Bosco le céda au curé de Santa Giulia, qui le transféra dans des environnements plus appropriés à côté de la paroisse récemment érigée (1866).
Lorsque Don Giovanni Cocchi, en 1849, quitta l'Oratoire de l'Ange Gardien, il s'engagea dans d'autres initiatives sociales et pastorales. Parmi tous, nous nous souvenons de la fondation d'un travail destiné à accueillir les enfants les plus pauvres, qui ne savaient pas où vivre ni sur quoi ils devaient vivre. Il en avait déjà temporairement logé quelques-uns dans le petit théâtre de son oratoire, puis il les avait logés dans des pièces de la maison Moncalvo, à Vanchiglia, et leur avait donné le nom d'Artigianelli, tous apprentis et petits ouvriers. Pour soutenir l'entreprise, il a fondé l'Association de la charité au profit de la jeunesse pauvre, orpheline et abandonnée, composée de laïcs et d'ecclésiastiques. Le statut de cette association, daté du 11 mars 1850, a été signé dans une salle de la paroisse des SS. Annoncé par Don Cocchi et les théologiens Giacinto Tasca, Roberto Murialdo et Antonio Bosio. L'institut naissant a déménagé plusieurs fois jusqu'en 1863, date à laquelle il s'est installé dans son propre bâtiment, construit en Corso Palestro et existe toujours.
Cocchi n'a pas longtemps dirigé son institut; à la fin de 1852, il était déjà engagé dans la fondation d'une colonie agricole près de Cavoretto. La direction des Artigianelli est passée à la Tasca et au théologien Pietro Berizzi, qui a progressivement consolidé le travail en créant des ateliers d'artisans internes qui, au fil des années, sont devenus de véritables écoles professionnelles. En 1866, la direction fut prise "provisoirement" par saint Léonard Murialdo qui la conserva pendant 34 ans. De ce noyau est issue la congrégation religieuse des Joséphites de Murialdo.
De l'été 1845 au printemps 1846, Don Bosco, ne disposant pas d'une grande salle spéciale pour les fonctions religieuses de son oratoire, emmena les jeunes gens dans différentes églises de la ville et dans la ceinture. Généralement, cela ne se produit que le matin, pour la messe et les confessions, tandis que l'après-midi, il est dépensé dans les structures obtenues temporairement (Ospedaletto, Molassi, maison de Moretta, pré Filippi). À d'autres moments, par beau temps, Don Bosco transforme la nécessité en une promenade festive du matin au soir, offrant ainsi aux enfants une bonne collation.
Parmi les églises atteintes par Don Bosco, nous rappelons quelques-unes des plus célèbres de la tradition salésienne.
Il s'agit du sanctuaire marial le plus précieux des Turinois et plus fréquenté par Don Bosco et ses garçons aux débuts de l'Oratoire.
Ses origines remontent à la fin du IVe siècle et sont liées à la vénération d'une ancienne effigie de la Vierge Marie. Le bâtiment actuel se compose de trois églises communicantes: l'église de Sant'Andrea, le sanctuaire proprement dit et la chapelle souterraine de NS delle Grazie. La structure baroque que nous voyons a été construite en 1679 sur un projet de Guarino Guarirli, à la place d'un ancien édifice roman du X-XIe siècle dont on peut encore admirer le majestueux clocher.
Le dôme du sanctuaire, érigé en 1703, a été décoré de fresques par GB Crosato en 1740. Le revêtement actuel en marbre et stuc a été conçu par C. Ceppi en 1904.
Dans la chapelle Saint-André, les vestiges de Saint-Joseph Cafasso sont conservés à droite, ici transportés du cimetière général par le neveu can. Giuseppe Allamano, recteur du sanctuaire. À côté, un escalier mène à la crypte ou à la chapelle de la Madonna delle Grazie, qui était peut-être l'oratoire primitif du quatrième siècle.
Depuis l'église de Sant'Andrea, entrez dans le sanctuaire de la Consolata par un escalier majestueux et une riche porte en fer forgé, cadeau du marquis Tancredi Falletti de Barolo. Sur l'autel central, de Filippo Juvarra (1729), l'image de la Vierge à l'enfant est vénérée. Par tradition, il s’identifie à l’icône primitive du 4ème siècle; en réalité c'est une peinture sur bois exécutée à la fin du siècle. XV, copie de l'effigie trouvée à Santa Maria del Popolo à Rome (XIVe siècle).
Don Bosco avait déjà prié dans ce sanctuaire en tant que séminariste à l'occasion de ses visites à Turin. Dans le couvent voisin, qui appartenait aux Cisterciens avant la Révolution française, vivaient à cette époque les Oblats de la Vierge Marie de son père Lanteri, parmi lesquels son ami d'école et ami Giuseppe Burzio était également entré. Le couvent, après la loi de suppression, passa au diocèse et devint, à partir de 1882, le siège du pensionnat ecclésiastique, dans le nouveau cadre donné par le can. Giuseppe Allamano.
Dans l'église, le Saint a célébré sa deuxième messe (lundi 7 juin 1841, après la Sainte Trinité), "pour remercier la grande Vierge Marie qui nous témoigne - des innombrables faveurs qu'il avait obtenues de son divin Fils Jésus" (MO 115).
Au cours de la très grave maladie de juillet 1846, qui mena Don Bosco au bord de la tombe, ses pauvres amis se précipitèrent aux pieds de la Consolata et obtinrent avec leurs prières et leurs larmes la grâce inattendue de la guérison.
Pendant la période du Convitto et pendant de nombreuses années après, tant que sa santé et ses engagements le lui permettaient, Don Bosco prêtait régulièrement son ministère en tant que confesseur dans cette église.
Dans les premières années de l’Oratoire, la chorale des garçons de Valdocco a été invitée à plusieurs reprises à célébrer les fonctions du sanctuaire par des chants. Le 20 juin, fête de la Consolata, les Oratoriens n'ont jamais manqué de prendre part à la procession.
Aux pieds de Mary Consoler, Don Bosco a souvent eu recours aux situations les plus difficiles de sa vie. Nous nous souvenons qu’à un moment particulièrement douloureux pour lui, le 25 novembre 1856, lorsque sa mère Margherita a cessé de vivre à trois heures du matin, il s’est immédiatement rendu au sanctuaire, accompagné de Giuseppe Buzzetti. Il a tendrement célébré la sainte messe dans la chapelle souterraine, puis il a longuement pleuré devant l’effigie de la Madone: "Mes fils et moi sommes maintenant sans mère ici; deh! que ce soit vous, surtout ma mère et leur mère! "(MB 5, 566).
Le soir du 24 mars 1883, l’archevêque de Turin, Lorenzo Gastaldi, l’a emmenée à la Consolata: «Allons chercher notre chère mère pour nous mettre sous son manteau. Sous le manteau de Marie, il est réconfortant de vivre et de mourir ». Le chanoine Tommaso Chiuso, son secrétaire, en est le témoin. Le lendemain matin, le 25 mars, jour de Pâques de la résurrection, l'archevêque est décédé subitement.
La basilique de Superga était une destination fascinante, particulièrement adaptée aux promenades à la journée, qui domine la ville du haut d’une colline (669 m), à une dizaine de kilomètres du centre de Turin.
La majestueuse basilique, dédiée à la Nativité de Marie, a été construite entre 1717 et 1731 sur un projet de Filippo Juvarra, conformément au vœu prononcé par Vittorio Amedeo II lors du siège franco-espagnol de Turin (1706).
Le bâtiment à plan circulaire, qui anticipe les éléments néoclassiques, est flanqué de deux élégants clochers baroques parmi les plus remarquables du Piémont. Le dôme, lumineux et élancé, atteint une hauteur de 65 mètres.
Trois escaliers mènent à un pronaos haut et spacieux, soutenu par huit colonnes monumentales, qu’il introduit dans le bâtiment.
À l'intérieur, nous voyons: dans la première chapelle à droite, St. Maurice de Sebastiano Ricci da Belluno (1659-1734); dans le second la Nativité de Marie, haut-relief d'Agostino Cornacchini de Pescia (1685-1740); dans la troisième, Beata Margherita di Savoia de Claudio F. Beaumont de Turin (16941766).
Le grand autel est dominé par un grand haut-relief en marbre de Bernardino Cametti da Gattinara (1682-1736) représentant la Vierge, le bienheureux Amedeo di Savoia et la bataille de Turin en 1706.
Du presbytère, une porte à gauche mène à la chapelle de la Madonna delle Grazie, ou chapelle du Vœu, de taille similaire à une petite église qui existait sur le site avant 1715. Il y a une statue de la Madone devant laquelle Vittorio Amedeo II a formulé le vote érige la basilique.
De retour à l'église, dans la troisième chapelle sur la gauche, on voit une bonne image de Beaumont représentant Saint Charles; dans le second l'Annonciation, haut relief de Cametti; dans le premier Saint Louis de France par S. Ricci.
Le vaste bâtiment situé derrière l'église a été construit par Juvarra pour la Congrégation des Prêtres Réguliers recherchée par Vittorio Amedeo II (1730) pour la formation du haut clergé. Ici, de 1835 à 1855, une Académie ecclésiastique a été créée, soutenue par le roi Carlo Alberto pour la recherche scientifique et la qualification culturelle plus poussée des meilleurs étudiants diplômés en théologie de l'Université de Turin. La riche bibliothèque de l'Académie se trouve maintenant à la Bibliothèque royale de Turin. Dans une salle au rez-de-chaussée se trouvent des portraits des papes, de Saint-Pierre à Jean-Paul II.
Au moyen d'un grand escalier, on descend dans les sous-sols construits en 1777 pour abriter les tombeaux des Savoie. Les rois de Savoie sont enterrés ici de Vittorio Amedeo II à Carlo Alberto.
Aujourd'hui, le bâtiment et l'église sont gardés et officiés par les Serviteurs de Marie.
À l'arrière de la colline, une plaque commémore le tragique accident d'avion survenu le 4 mai 1949, faisant 31 victimes, dont les joueurs de l'équipe de football de Turin.
La première promenade de Superca faite par Don Bosco avec la jeunesse de l’Oratoire est évoquée avec beaucoup de détails: «Peu de temps après, nous sommes partis pour Superga. Qui a apporté des paniers de pain, qui a fait du fromage ou du salami, des fruits ou d'autres choses nécessaires pour la journée. Le silence a été observé à l'extérieur des maisons de la ville; alors les cris ont commencé, chantant et criant, mais toujours dans la ligne et ordonnée.
Arrivé au pied de la pente, qui mène à cette basilique, j'ai trouvé un petit cheval en position couchée qui, correctement vêtu, était le Sac. Anselmetti, le vicaire de cette église, m'avait envoyé. Là, il a également reçu une lettre de T. Borrelli, qui nous avait précédés, dans laquelle il disait: "Tais-toi avec nos chers jeunes gens; la soupe, le plat, le vin sont préparés". Je suis monté sur ce cheval puis j'ai lu la lettre à voix haute. Tout le monde s'est rassemblé autour du cheval et, après avoir entendu cette lecture, ils ont été applaudis à l'unanimité (...). Au milieu de ces bouleversements, nous avions notre musique composée d'un tambour, d'une trompette et d'une guitare. C'était tout désaccord; mais servant à faire du bruit, avec la voix des jeunes il suffisait de faire une merveilleuse harmonie.
Fatigués de rire, de plaisanter, de chanter et, je dirais, de crier, nous sommes arrivés à la place établie. Parce qu'ils transpiraient, les jeunes hommes se sont rassemblés dans la cour du sanctuaire et ont rapidement reçu le nécessaire pour leur appétit vorace. Après un peu de repos, je les ai tous rassemblés et ils ont minutieusement raconté la merveilleuse histoire de cette basilique, des tombeaux royaux qui se trouvent en dessous et de l'Académie ecclésiastique érigée par Carlo Alberto et promue par les évêques des États de Sardaigne.
T. Guglielmo Audisio, qui en était le principal, a payé les frais gracieux d’une soupe avec le plat à tous les invités. Le pasteur a donné du vin et des fruits. L'espace de quelques heures a été autorisé à visiter les lieux; ensuite nous nous sommes rassemblés dans l'église, où beaucoup de gens étaient également intervenus. À 15 heures, j'ai prononcé un bref discours depuis la chaire, à la suite de laquelle certains des plus favorisés par la voix ont chanté un Tantum ergo in musica qui, pour la nouveauté des voix, a suscité l'admiration de tous. A six heures, ils ont fait grimper des globes aréostatiques; puis parmi live grâce à ceux qui en avaient bénéficié nous sommes partis pour Turin. Les mêmes chants, rire, courir et parfois prier ont pris notre chemin.
Une fois en ville, certains se rendant sur les lieux les plus proches de chez eux ont cessé de faire la file et se sont retirés dans la famille. Quand je suis arrivé au Refuge, il avait encore avec moi 7 ou 8 des plus robustes jeunes hommes qui portaient les outils utilisés pendant la journée "(MO 155-157).
Une belle église dédiée à Santa Maria del Monte, construite à partir de 1583 par Ascanio Vittozzi da Orvieto (1539-1615), se dresse sur une colline boisée qui monte vers le Pô en direction du Pô. Elle est appelée Monte dei Cappuccini. Le bâtiment, en forme de croix grecque surmontée d'un dôme sur un haut tambour octogonal, a été ouvert au culte en 1611. À l'intérieur se trouvent les quatre autels d'angle conçus par Benedetto Alfieri en 1746, avec des statues en bois de Stefano Maria Clemente (1719 1794) représentant quatre saints capucins. Saint François avec Vierge et l'Enfant sur l'autel de droite est une copie d'une toile de GB Crespi appelée Cerano (1575-1632), exposée à la Galleria Sabauda; Saint Maurice sur l'autel de gauche est de Moncalvo.
À côté de l'église se trouve le couvent des Capucins, construit par Vittozzi mais modifié à plusieurs reprises. Le musée national de la montagne est situé dans une partie du couvent.
Depuis le balcon devant l'église, vous pourrez profiter d'une vue splendide sur la ville. Pour sa position stratégique, sur la montagne, depuis le sec. XIII ont été construits des fortifications liées aux batailles les plus importantes de l'histoire de Turin.
Plusieurs fois, Don Bosco, en raison de sa proximité avec la ville et de la beauté de l'endroit, y amena ses vilains garçons, toujours bien accueillis par les bons pères capucins.
Un garçon de l'époque nous raconte l'un de ces voyages, effectué à l'époque où l'Oratoire s'était réuni dans le pré de Filippi: «Nous avions terminé le jeu lorsque le son d'une trompette imposait le silence à tout le monde. Chacun quittant les trastulli, rassemblés autour du prêtre, qui devint plus tard connu sous le nom de D. Bosco: - Chers jeunes, dit-il à voix haute, il est l'heure de la Messe: ce matin, nous irons l'entendre au Monte dei Cappuccini; après la messe, nous aurons une petite collection. Ceux qui n'ont pas eu le temps de se confesser aujourd'hui pourront le faire un autre dimanche; N'oubliez pas que chaque dimanche, il y a l'avantage de se confesser.
Cela dit, la trompette retentit à nouveau et tout le monde partit dans l’ordre. Une des personnes âgées a commencé la récitation du chapelet, à laquelle tous les autres ont répondu. La promenade faisait presque trois kilomètres (...). Alors que nous allions entreprendre l'ascension qui mène à ce couvent, les litanies de la BV ont commencé.Elle m'a beaucoup reconstituée, car les plantes, les routes, les bosquets qui couvrent les pentes de la montagne ont retenti de notre chant et ont rendu notre promenade vraiment romantique.
La messe a été célébrée au cours de laquelle plusieurs jeunes se sont approchés de la Sainte Communion. Après un court sermon et suffisamment de remerciement, ils se sont tous rendus dans la cour du couvent pour prendre leur petit-déjeuner "(MB 2, 386-387).
Cette église, dédiée à l'Annonciation de Marie, a été construite au siècle dernier. XVII sur le site d'un ancien pylône avec l'image de l'Annunziata (1587), maintenant incorporé dans le maître-autel. Le sanctuaire a été érigé dans la paroisse en 1807 pour les offices religieux du village environnant.
À l’époque de l’Oratoire primitif, il fallait traverser la rivière en bateau pour atteindre l’endroit. La promenade inhabituelle était spectaculaire lorsqu'elle a été animée par les découvertes de Don Bosco, comme ce fut le cas en 1843, au moment où l'Oratoire se réunissait encore au Convitto: «Un jour, D. Bosco conduisit sa jeunesse à la Madonna del Pilone. Sur trois bateaux, ils ont traversé le Pô et, lorsqu'ils se trouvaient au milieu de la rivière, ils ont chanté de beaux éloges. Les gens du commun, qui étaient sur les banques, ont entendu cette chanson quand ils ont cessé d'écouter; ensuite, amoureux d’harmonie, ils ont commencé à suivre le cours des bateaux en marchant le long de la route principale. Comme il y avait quelques trompettistes parmi eux, ils ont respiré leurs trompettes et ont commencé à accompagner ce motif facile, produisant un effet magique.
Tous les habitants de la Madonna del Pilone sont sortis des maisons et, lorsque les bateaux ont atterri, environ un millier de personnes s'étaient rassemblées pour attendre et entourer les jeunes chanteurs "(MB 2, 134-135).
Cette église, également dédiée à l'Annonciation de Marie, remonte au siècle dernier. XIV. Il fut reconstruit à plusieurs reprises dans les années 1950 et à plusieurs reprises lors des bombardements aériens de la Seconde Guerre mondiale. À l'intérieur se trouve la tombe du maréchal Ferdinando de Marsin, qui a dirigé l'armée française lors du siège commémoratif de Turin en 1706.
Au dix-neuvième siècle, l'église était officiée par les Capucins, qui vivaient dans le couvent voisin depuis 1567.
À plusieurs reprises, Don Bosco a amené les jeunes oratoriens à cet endroit, entouré d'une campagne verdoyante de son époque et relié à la route de Lanzo par une avenue majestueuse à trois rangées d'ormes centenaires.
Lorsque les frères Filippi ont annulé le contrat de leur pelouse en mars 1846, Don Bosco a mené sa jeunesse en pèlerinage à la Madonna di Campagna, située à environ deux kilomètres de Valdocco, afin d'obtenir la grâce de trouver un lieu stable pour la Mère de Dieu. Oratoire. C'était probablement le dimanche 15 mars. Comme dans d'autres circonstances similaires, ils récitèrent le chapelet tout au long de leur chemin et chantèrent des louanges sacrées.
«Quando furono sull'ombroso viale, che dalla strada maestra mette al Convento, con grande maraviglia di tutti le campane della chiesa presero a suonare a distesa. Dissi con grande maraviglia di tutti, perché quantunque si fossero già recati colà parecchie altre volte, non mai il loro arrivo era stato festeggiato col suono dei sacri bronzi. Questa dimostrazione parve così insolita e fuor d'uso, che si sparse la voce, che le campane si fossero poste a suonare da se stesse. Il certo si è che il Padre Fulgenzio, Guardiano del Convento ed allora Confessore del re Carlo Alberto, assicurò che né egli né altri della famiglia aveva ordinato di suonare le campane in quell'occasione, e per quanto brigasse di sapere chi le avesse suonate, non gli venne mai fatto di scoprirlo.
En entrant dans l'église, ils ont assisté à la messe (...). D. Bosco a fait un beau discours d'opportunité. Comparant ses enfants aux oiseaux auxquels le nid avait été jeté à terre, il les anima à prier Notre-Dame, qu'il souhaitait en préparer un autre, plus stable et plus sûr; et ils la prièrent de tout son cœur, convaincus qu'il les entendrait. Restaurés, ils regagnèrent la ville pour se retrouver dans l'après-midi pour la dernière fois dans le pré "(MB 2, 419-420).
Ce même jour, tard dans l'après-midi, Pancrazio Soave s'est adressé à Don Bosco pour lui proposer le loyer du hangar Pinardi.
IV PARTIE DON BOSCO DÉVELOPPE L’ORATOIRE (1850-1888) Les années de maturité
Cette quatrième partie de l'aide couvre les 38 dernières années de la vie de Don Bosco: la période la plus fructueuse. Ce sont des années de maturité, riches en événements, initiatives et fruits.
Le jeune prêtre, connu à Turin pour ses activités en faveur des garçons pauvres et abandonnés et pour sa méthode d’éducation efficace et personnelle faite de "religion, raison et bonté", devient progressivement un personnage qui attire toujours l’attention du cercle. plus large que les gens. Les préoccupations éducatives qui l'animent, les objectifs visés, les valeurs civiles et religieuses qu'elle propose prennent des dimensions universelles grâce à son attitude de base, à la fois religieuse et à la fois, fruit de l'intelligence et de la sensibilité socioculturelle.
L'attention et la disponibilité totale à la volonté de Dieu et aux inspirations de l'Esprit, dans la prise de conscience de la mission pastorale reçue, lui donnent également la souplesse et la capacité de discerner les événements historiques. Il est ainsi capable de combiner l'action religieuse et formative efficace avec une formule pédagogique réussie et avec des choix opératifs lucides et prévisibles.
Ainsi, l’Oratoire initial évolue vers des formes et des activités de plus en plus articulées qui répondent aux nouvelles attentes et besoins de la jeunesse et de la société. A l'assistance religieuse et à la catéchèse s'ajoutent les écoles du soir et les écoles festives de première alphabétisation; un internat pour les plus abandonnés sur le modèle de la cohabitation familiale; les premiers contrats de formation professionnelle, puis les ateliers d'artisanat internes; le retraité des écoliers, afin de favoriser les enfants des personnes douées mais absolument incapables de fréquenter les écoles publiques, etc.: tout est un crescendo déterminé par la foi, l’imagination et l’affection des jeunes.
Dans une formule heureuse, Don Bosco résume l'objectif de tous ses efforts: former de bons et honnêtes chrétiens, des citoyens utiles. Cet objectif à atteindre - et de toute urgence, à prévenir et à endiguer des maux irréparables - lui permet de dépasser une mentalité conservatrice dans laquelle il a grandi, ce qui aurait pu le fermer et le paralyser dans des schémas rigides et immobiles. D'autre part, Don Bosco s'inspire, au niveau opérationnel, d'un modèle de société et d'un homme imprégné de valeurs chrétiennes et de vertus civiles solides, mais ouvert en même temps aux développements historiques: un ensemble harmonieux d'ancien et de nouveau ou, comme il le dit, " le vieil homme renouvelé selon les besoins du temps ".
Tandis qu’il est attentif aux besoins indigènes des jeunes (affection, amitié, bonne humeur, vie active, communauté, associations, protagonisme, participation, fortes motivations idéales, croissance professionnelle et culturelle ...), il ne manque pas les opportunités offertes par la pression de événements sociaux et politiques. Plusieurs de ses initiatives le démontrent: - les lois de suppression des ordres et des corporations religieuses le dirigent vers un modèle de société et de congrégation religieuse plus malléable; - les lois sur la réforme de l’école l’incitent à rechercher des solutions qui répondent à ses projets d’éducation tout en s’inscrivant dans la conception libérale de la société; - L’articulation croissante et progressive du coopérativisme sous ses différentes formes offre des idées pour la création d'un vaste mouvement de coopérateurs au service de l'Église et de la société civile; - la diffusion de l'intérêt missionnaire d'une part, et le flux migratoire massif vers le Nouveau Monde d'autre part, l'inspirent d'un projet missionnaire qui est à la fois évangélisation, civilisation, travail éducatif, dans lequel les initiatives missionnaires classiques et socio- religieux parmi les émigrés italiens similaires à ceux du Valdocco; - la soif croissante de la culture parmi le peuple, le désir de lire et d’obtenir des informations, ainsi que la propagation d’idées opposées avec les catholiques, le poussent à inventer et à tester des formes de communication extrêmement agiles et économiques pour la diffusion de valeurs et de modèles chrétiens; ses livrets sont largement diffusés avec la coopération d'un vaste réseau de sympathisants et obtiennent un succès remarquable pour la langue facile, pour le style privilégiant les récits et les faits exemplaires, pour l'âme et les sentiments qui sont populaires; - le manque d'accord et les tensions graves entre l'autorité de l'Etat et la hiérarchie catholique, qui ont conduit à une situation dans laquelle de nombreux évêchés sont laissés sans pasteurs, au détriment de la population, en font - il, un conservateur prudent, mais avant tout soucieux du soin pastoral - médiateur convaincu de la nécessité d'une conciliation fondée sur un concept renouvelé de la relation entre l'Église et l'État; - également le besoin urgent de collecter des fonds pour construire ses œuvres et la basilique du Sacré-Cœur, qui l'oblige à voyager beaucoup en Italie, en France et en Espagne, cela devient une occasion pour la pastorale, pour la prédication, une invitation à la conversion et un engagement pour le bien et au service des plus pauvres; se transforme en un moment de coagulation et de rencontre entre catholiques, stimulant l'action et l'union; c’est un moyen efficace de transmettre sa méthode éducative, ses inquiétudes au salut et à la sauvegarde de la jeunesse, à une dévotion caractéristique de la Madone qui unit la tension vers la perfection chrétienne au plus grand engagement historique et social.
La fatigue et la souffrance, la foi et le don inconditionnels, la disponibilité au service de l'Église et du pape signifient que, dans les dernières années de sa vie, sa figure atteint des sommets et des dimensions impressionnantes: elle devient un point de référence pour les catholiques contemporains, mais reste en même temps le prêtre des jeunes; il est perçu comme un prophète des temps nouveaux, merveille du XIXe siècle, mais son message reste très simple: - se donner totalement à Dieu dès sa jeunesse; - travailler sans relâche et de toutes les façons possibles pour faire le bien et éviter le mal; - vivre la charité, traiter son prochain avec amour; - les sacrements de l'Eucharistie et de la Pénitence sont le secret de la sainteté; - vénérer la Vierge Marie comme modèle et aider à la vie chrétienne; - aimer et servir l'Eglise et le pape; - «Si on fait bien, nous trouverons du bien dans cette vie et dans l’autre "; - "Un morceau de paradis corrige tout!"
En trente-huit ans de vie, si dense et fructueuse, les valeurs à mettre en avant sont nombreuses. Nous nous limitons à en suggérer certains en référence aux environnements visités, en particulier ceux qui intéressent les jeunes et ceux qui s’engagent à leur service dans le travail éducatif et pastoral.
Bien sûr, également pour Valdocco, de nombreuses valeurs suggérées dans les parties précédentes restent valables, auxquelles nous nous référons, en particulier pour ce qui concerne le climat familial entre les jeunes et les éducateurs créés par Don Bosco, la qualification professionnelle et culturelle, le parcours de la vie chrétienne. et croissance spirituelle. Don Bosco propose à ses garçons ces valeurs qui ont marqué son enfance et ont fondé sa personnalité humaine et chrétienne.
L'église Saint-François de Sales nous rappelle que: - les jeunes ont une connaturalité autochtone avec des valeurs absolues, ils souhaitent recevoir des propositions spirituelles fortes et savent comment réagir avec la totalité, s'ils sont aidés, stimulés et suivis; - La prière des jeunes ne doit pas s'arrêter à la forme et aux émotions, ni à des moments isolés: elle doit animer la vie, inspirer et soutenir des choix diversifiés tout au long de la journée. - la grâce, la relation sacramentelle avec le Christ, fait des merveilles dans le cœur des jeunes et peut les amener au sommet de la contemplation; - le sacrement de la pénitence est un outil indispensable dans le cheminement chrétien, tel que la médecine, la prévention, la force, la vérification, la comparaison; - les modèles concrets de la vie chrétienne, proches de la condition et de la mentalité des jeunes, sont des vecteurs puissants et efficaces de valeurs; - les vérités chrétiennes,
La maison annexée à l'Oratoire de San Francesco di Sales, avec sa vie communautaire, ses activités et ses rythmes nous enseigne que: - le jeune a un besoin impérieux de compréhension, d'amitié, d'être aimé pour lui-même, pour la confiance; mais aussi de modèles adultes réussis, de paternité spirituelle (pas de paternalisme!); - la communauté de jeunes positive et sereine, riche en valeurs et en engagement, est l’un des facteurs de formation les plus efficaces; - les meilleurs apôtres des jeunes sont les jeunes eux-mêmes; - pour éduquer en tant que Don Bosco, nous devons être nombreux et très unis, animés par la charité, la générosité et le sacrifice de soi, inspirés par des motivations religieuses, toujours optimistes quant à l'homme et à l'histoire (qui est l'histoire du salut!); - le garçon d'aujourd'hui est l'homme de demain: chaque choix, chaque activité, même ceux de nature ludique, contribuer à la formation de l'homme; l'éducateur doit être prévoyant, respectueux, intuitif, qualifié; c'est une mission historique; - la pastorale des jeunes et l'action éducative sont tronquées et inutiles si elles ne débouchent pas sur une formation professionnelle; - un projet est indispensable, partagé et mis en œuvre par une communauté éducative, dans lequel activités et choix sont coordonnés et finalisés, calendriers et engagements, devoirs et divertissement, catéchèse et formation, prière et culture ...
- la prévention est la construction de valeurs et d'attitudes positives, plutôt qu'un obstacle au mal.
- la formation des idées et des convictions, qui passe par l'exercice critique de la raison, ne détermine pas le plagiat et le fanatisme, mais crée des personnes libres, malléables et équilibrées; - la tâche de l'éducateur est également de découvrir et d'inspirer les talents, d'offrir des opportunités d'expression et de croissance; - la qualification culturelle et professionnelle ne peut être déléguée sans discernement: en réalité, il ne s'agit pas seulement de communiquer des compétences techniques, mais aussi de former des mentalités, des visions du monde et des valeurs.
Après l'effondrement des néo-guelfes avec les événements de 1848-1849, le fossé entre les classes libérales, qui prennent les leviers du gouvernement, et le monde catholique qui n'approuve pas la position anti-romaine du mouvement d'unification nationale se creuse et se creuse. positions conservatrices. Les tensions grandissent avec les lois en matière ecclésiastique, avec celles de la suppression des congrégations religieuses et de la réforme de l'école, aggravées par les vagues d'anticléricalisme et l'intransigeance rigide de l'autre. Nous arrivons à la rupture totale du dialogue avec l'occupation des territoires papaux et la prise de Rome (1870). L'une des conséquences les plus douloureuses et les plus évidentes est que de nombreux évêchés, avec la mort des Ordinaires, restent vacants. Aussi la situation économique des églises locales, alors, il est aggravé par les nouvelles charges fiscales et par la perte des avantages ecclésiastiques. Par conséquent, il existe une forte crise professionnelle qui ne peut être surmontée que vers les années 1980.
Pour le moment, il y a maintenant des tentatives de conciliation par les représentants les plus ouverts des deux partis.
En 1861, le théologien Giacomo Margotti du journal de Turin, L'Armonia, avait lancé le slogan: "Ni élus, ni électeurs", invitant les catholiques à se soustraire à toute forme de participation à la vie politique pour protester contre les positions libérales. En 1868, le pénitencier sacré a théorisé cette position dans le principe du "non-paiement rapide", repris et confirmé en 1874 par le pape Pie IX. En ce qui concerne l'interprétation plus ou moins intransigeante du mot "non expédié", les catholiques adoptent des positions différentes, jusqu'à ce que le Saint-Office l'interprète officiellement en 1886 comme une "interdiction" aux catholiques de tout engagement direct dans la vie politique.
Di fatto, comunque, fin dagli anni Cinquanta i cattolici, ritirati da ogni compromesso col potere, impegnano le loro forze nel campo più squisitamente religioso, educativo, assistenziale e, più tardi, sociale. Ecclesiastici e laici avviano una serie di attività che vanno dalle missioni popola ri, dal rinnovamento delle antiche confraternite e cialla costituzione di nuove associazioni religiose, fino alla fondazione di collegi e scuole, di asili infantili, case di riposo, ospedali, casse rurali, società operaie e di mutuo soccorso. Si viene così formando quel fitto tessuto di iniziative e di intese che coagulerà nell'Opera dei Congressi (1874-1904) e in un movimento cattolico di massa dalle forti connotazioni sociali.
La hiérarchie et le clergé concentrent leur attention et leur attention sur les aspects plus proprement religieux et pastoraux de la vie ecclésiale. Nous assistons ainsi à un redressement général du monde catholique en Europe et en Italie, qui a conduit, par exemple, à un renouveau dans le domaine des études théologiques (néotomisme), bibliques et liturgiques (mouvements bibliques et liturgiques), de la catéchèse (naissance des différents mouvements catéchétiques ), d'engagement missionnaire, etc.
Dans les milieux catholiques des dernières décennies du siècle, nous assistons également à un renouveau de la vie spirituelle et au développement d'un intérêt accru pour le surnaturel et le thaumaturgique, favorisé par des apparitions extraordinaires (par exemple Lourdes, La Salette) et par la force d'attraction exercée par figures charismatiques comme Don Bosco lui-même.
Un domaine en plein essor est celui de la vie consacrée. La crise des grands ordres religieux, d’une part, et le besoin urgent d’opérateurs dans le domaine de la pastorale, de l’assistance et de l’éducation, ont conduit à l’épanouissement des petites et moyennes congrégations, hommes et femmes, des personnages principalement locaux, qui répondent efficacement à ces besoins.
Tous ces choix déterminent en fait un nouveau lien entre la hiérarchie catholique et les cercles populaires, entre le clergé et les laïcs, prélude à un modèle d’Eglise qui trouvera sa pleine expression au siècle suivant.
L'action de Don Bosco, ainsi que celle d'autres travailleurs de la "charité chrétienne" qui sont motivés par les besoins urgents et les besoins graves des jeunes et du peuple, ouvre en quelque sorte la voie au christianisme social à la fin du siècle. Notre Saint est fondamentalement un pragmatiste qui essaie de faire face à la situation en contournant les obstacles et en évoluant dans les espaces de manœuvre autorisés. En fait, il s’adapte à l’approche et aux lois de la société libérale, qui présente les caractéristiques de la libre concurrence, du pluralisme et de la conception laïque de l’État.
Ses œuvres acquièrent ainsi dynamisme et adaptabilité, et même les destinataires privilégiés de son action, "jeunes pauvres et abandonnés, peu sûrs", s'articulent en catégories plus complexes: des garçons saisonniers des années quarante aux années cinquante aux enfants des travailleurs des quartiers populaires, aux jeunes étudiants qui formeront la classe moyenne du nouvel État italien et aux futurs leviers du clergé, jusqu'aux émigrés des Amériques et aux "sauvages" de la Terre de feu immergés dans les ténèbres du paganisme.
Ainsi, Don Bosco, partant de l'expérience de Valdocco, se manifeste pour ce qui est le vrai saint: l'homme fidèle à Dieu, mais aussi le témoin privilégié de son temps, capable de donner des réponses concrètes aux attentes de l'avenir.
Dates des achats et des constructions 1851-1852 Eglise Saint-François-de-Sales 1852-1853 Maison Don Bosco et première partie de l'aile Camerette 1856 Abattage et reconstruction de la maison Pinardi Deux salles de classe pour les écoles élémentaires de jour sur la Via Giardiniera et la salle de Porter 1859 Remise avec trois gymnase salles de classe dans la cour nord 1859-1860 Grande loge du gardien 1860 Achat d'une maison et d'un terrain Filippi Nouvelle sacristie pour saint François de Sales 1861 Construction et agrandissement de la maison Filippi Premier agrandissement de l'aile Camerette 1862 Porche et terrasse à l'avant de la Camerette Construction de deux salles étages de via Giardiniera pour typographie, dortoirs et nouvelle loge du gardien 1863-1864 Construction d'un bâtiment de trois étages pour écoles,adossé au mur est (maison Audisio) 1863 Le "champ de rêves" vendu aux Rosminiens 1863-1868 Sanctuaire de Marie Auxiliatrice 1870 Reviendra de Modesto Rua le grand potager nord, autrefois propriété de Filippi 1873 Achat et démolition de la maison Coriasco 1874-1875 Construction du bâtiment de la loge actuelle du gardien 1876-1877 Dernière extension de l'aile Camerette 1880 Achat de la maison Nelva et du terrain pour l'Oratoire de fête 1881 Extension du jardin nord 1881-1883 Construction d'un nouveau local pour l'imprimerie 1883-1884 Construction de l'atelier des forgerons-mécaniciens 1884 Achat de beauté terrestre et domestique (Cf. F. GIRAUDI, L'Oratoire de Don Bosco. Construction initiale et progressive de la Maison mère des salésiens à Turin, SEI, Turin 1935 ').
Événements Dates 1850 Don Bosco fonde la Société de travailleurs ou d'entraide 1852 Mgr Fransoni nomme Don Bosco au poste de directeur des oratoires 1853 Début de la publication des Lectures catholiques Ateliers internes pour cordonniers et tailleurs 1854 Premier noyau de la future société salésienne: ils sont appelés «salésiens». Atelier de reliure Arrivée de Domenico Savio à Valdocco 1855 Première classe interne (gymnase de 3 ') confiée au ch. Francesia 1856 Atelier de menuiserie Autres deux classes intérieures (le et le 2e gymnase) Création de la Compagnia dell'Immacolata 1857 Création de la Compagnia del SS. Sacrement et une conférence de la jeunesse de Saint-Vincent de ' Don Bosco est à Rome lors de son quatorzième voyage Première audience avec Léon XIII Bénédiction de la pierre angulaire de l'église Saint-Jean-l'Évangéliste 1879 Quinzième voyage à Rome Inauguration du noviciat de Saint-Benigno Canavese 1880 Seizième voyage à Rome Don Bosco accepte de compléter le construction de la basilique du Sacré-Cœur à Rome 1881 Première fondation en Espagne: Utrera (Séville) Dix-septième voyage à Rome Mort du Mazzarello 1882 Voyage en France et nouveau voyage à Rome Consécration de l'église Saint-Jean-l'Évangéliste 1883 Card. Alimonda, évêque de Turin, visite l'Oratoire Don Achille Ratti, futur Pie XI. Nomination de Don Cagliero au poste de vicaire apostolique de Patagonie. 1884 Voyage important en France. Malgré la mauvaise santé Dix-neuvième voyage à Rome Lettre de Rome sur l'état de l'Oratoire Participation des écoles de Don Bosco à l'Exposition nationale de l'industrie à Turin, avec pavillon spécial Consécration épiscopale de Mgr. Cagliero 1885 Malgré sa mauvaise santé, Don Bosco effectue un nouveau voyage en France Nomination du père Rua chez son vicaire, avec droit de succession 1886 Voyage en Espagne 1887 Dernier voyage à Rome pour la consécration de la Basilique du Sacré-Cœur 11 décembre: fête de Don Bosco la dernière messe 1888 31 janvier: mort de Don Bosco
La visite à Valdocco est très simple et peut être organisée en fonction des besoins des différents groupes et du temps disponible.
Nous vous recommandons de commencer avec la chapelle Pinardi actuelle (p. 158-159), puis de passer à l’église Saint-François de Sales (p. 205-213), puis de monter à la Camerette (p. 224-236) et de terminer avec la basilique de Marie Auxiliatrice (pp. 237-264).
Une visite au Centre de documentation mariale historique et populaire (p. 258-259), situé sous la basilique, est également recommandée, en particulier pour les groupes les plus qualifiés.
Pour compléter utilement le pèlerinage à Valdocco, il faut espérer que ceux qui en auront l'occasion visiteront l'église de San Giovanni Evangelista, construite par Don Bosco (p. 275-278), et surtout celle qui fut jusqu'en 1929, sa tombe. Valsalice (pp. 278-282).
Lieux propices à un moment de réflexion et de prière ou à une messe: Chapelle Pinardi - Église Saint-François de Sales - Chapelle de la Camerette - Basilique, après accord du recteur.
Il existe également des salles de différentes tailles à Valdocco, qui peuvent être utilisées en accord avec le recteur de la basilique ou le directeur de la communauté salésienne.
Nous illustrons les bâtiments qui composent la citadelle salésienne de Valdocco selon un critère essentiellement chronologique: 1) le noyau historique constitué par les bâtiments érigés entre 1851 et 1856 (y compris les adaptations et les ajouts des années suivantes): église de San Francesco di Sales et bâtiment annexe avec l'aile de la Camerette; 2) sanctuaire de Marie Auxiliatrice (construit entre 1863 et 1868, avec des extensions réalisées en 1935-1938); 3) autres bâtiments construits par Don Bosco, toujours existants: maison de la loge du gardien et contiguïtés (1874-1875) et maison de la typographie (1881-1883); 4) bâtiments datant de Don Bosco, mais reconstruits: ancienne maison Filippi (adaptée et agrandie en 1861, totalement reconstruite en 1952), ancienne maison Audisio (construite entre 1863 et 1864, démolie et reconstruite en 1954); 5) bâtiments construits après la mort de Don Bosco: maison du chapitre supérieur; complexe de construction des écoles professionnelles; bâtiments du collège-gymnase et théâtre; secteur de la cuisine, de la blanchisserie et des services de réfectoire; les bâtiments de l'oratoire; 6) bâtiments donnant sur la Piazza Maria Ausiliatrice.
Enfin, nous ajoutons, pour les raisons mentionnées ci-dessus, la présentation de l'église Saint-Jean l'évangéliste et de la maison de Valsalice.
La consolidation et le développement progressif des activités nées dans le lit de l'Oratoire primitif, ainsi que le nombre débordant de visiteurs festifs et quotidiens, ont convaincu Don Bosco de la nécessité absolue de passer à une deuxième phase: celle de la construction de nouveaux environnements jusqu'alors rêvés. La foi en la Divine Providence, alliée à une initiative spirituelle et courageuse, donna au pauvre prêtre le courage de s'immiscer dans une entreprise prohibitive pour ceux qui, comme lui, n'avaient aucune ressource économique: le recours à la charité privée et publique et à l'organisation de loteries sources de son revenu.
Le premier besoin était de construire une église plus spacieuse et digne que le pauvre toit de chapelle; les locaux de la maison annexée à l'Oratoire ont dû être agrandis avec la construction d'un bâtiment conçu pour accueillir les jeunes apprentis et étudiants, pour la plupart orphelins et totalement abandonnés, que accueillait Don Bosco.
Don Bosco avait été contraint d'allonger la chapelle Pinardi en éliminant la sacristie primitive, en adaptant une pièce de la maison Pinardi à cet usage, mais l'environnement était inconfortable, comme l'écrit Don Bosco, "pour la capacité et la bassesses. Comme pour y entrer, nous avons dû descendre deux marches. Ainsi, en hiver et par temps de pluie, nous étions inondés, tandis qu'en été, nous étions étouffés par la chaleur et l'odeur excessive. Pel qui a passé quelques vacances sans qu’un élève soit épuisé et emmené comme asphyxié. Il était donc nécessaire de donner la main à un bâtiment plus proportionné au nombre de jeunes, plus ventilé et plus sain "(MO 226).
La conception de la nouvelle église, avec une façade sur la Via della Giardiniera, a été confiée à l'architecte Federico Blachier et sa construction par l'imprésario Federico Bocca, qui depuis 1847 a offert des offres à l'Oratoire. Le conseil municipal du bâtiment approuva le projet le 24 juin 1851, mais les travaux avaient commencé il y a à peu près un mois avec la démolition du mur de séparation entre les deux cours (celle située devant la maison Pinardi et celle située du côté est, où église) et les fouilles pour les fondations.
Le 20 juillet, alors que les bases étaient déjà posées, la pose de la pierre angulaire a eu lieu. À la place de Mgr. Fransoni, exil à Lyon, la bénédiction a été transmise par can. Ottavio Moreno, trésorier général royal; la pierre a été posée par le banquier Giuseppe Cotta, généreux bienfaiteur de Don Bosco et de nombreuses œuvres de bienfaisance de la ville. En présence de 600 orateurs et de nombreux invités, le doctrinaire père Barrera, enthousiaste, a improvisé un discours magnifique dans lequel il a comparé la pierre angulaire de la future église au grain de moutarde et a ajouté: "Cela signifie toujours que le travail des oratoires, basé sur foi et sur la charité de Jésus-Christ, ce sera comme une masse immobile contre laquelle les ennemis de la religion et les esprits des ténèbres se battront en vain "(MB 4, 277).
Les travaux se sont déroulés rapidement et en août, les murs se sont dressés à quelques mètres du sol. Pour faire face aux dépenses, Don Bosco avait vendu à Giovanni Batista Coriasco et Giovanni Emanuel des parties du terrain acheté au séminaire en 1850, mais les 4 000 lires obtenues ne lui servaient que pour payer une partie des fouilles. Il a ensuite publié des circulaires publiques et des pétitions grâce auxquelles il a pu collecter 35 000 lires entre grands et petits bienfaiteurs; Le roi Vittorio Emanuele en offrit 1000 et le même numéro de Mgr. Losana, évêque de Biella; le Royal Apostolic Economate lui a octroyé 10 000 lires, payables à l'achèvement des travaux. Tout cela n'était pas encore suffisant et, en décembre 1851, Don Bosco organisa une grande loterie - la première de nombreuses autres qu'il entreprendra ultérieurement - dont il obtint inopinément 26 000 lires.
Ces nécessités économiques qui l'ont amené à collecter des fonds auprès d'organismes publics et de personnes de toutes les couches de la société ont également largement contribué à la diffusion des connaissances et de l'estime de son travail.
L'église a été achevée rapidement et le 20 juin 1852, alors que la célébration de la Consolata était célébrée à Turin, le curé de Borgo Dora, théologien Agostino Gattino, a procédé à la bénédiction solennelle de l'édifice sacré dédié à saint François de Sales. La cérémonie, prolongée dans l'après-midi, a été témoin d'une foule de jeunes, de personnalités et de personnages distingués et bienfaiteurs (cf. MB 4, 432-439).
Comme pour les coûts de construction, de nombreux bienfaiteurs ont accepté cet aménagement. Don Bosco, reconnaissant, a tenu à le noter: «Une fois l’église achevée, il était nécessaire d’aménager toutes sortes d’équipements. La charité urbaine ne manquait pas. Le comte Giuseppe Dupré a fait embellir une chapelle dédiée à S. Luigi et a acheté un autel en marbre, qui orne encore cette église. Un autre bienfaiteur fit faire l’orchestre sur lequel était placé le petit orgue destiné à la jeunesse extérieure. Monsieur Michele Scannagatti a acheté un ensemble complet de bougeoirs, le marquis Fassati a fait l'autel de la Madone, a fourni un paquet de bougeoirs en bronze et, plus tard, la statue de la Madone. D. Caffasso a payé toutes les dépenses engagées dans la chaire. L'autel a été fourni par le docteur Francesco Vallauri et complété par son fils D.
Le clocher de Saint-François de Sales a été achevé entre décembre 1852 et février 1853. Le 22 mai 1853, un cadeau plus important du comte Carlo Cays (1813-) fut placé à côté du clocher de la petite église primitive. 1882), un ami de Don Bosco, l'un des catholiques les plus actifs de Turin, veuf en 1876, entra dans la société salésienne et se consacra comme prêtre. Les deux cloches ont été complètement refondues en 1929, à l'occasion de la béatification de Don Bosco, car elles avaient perdu leur son d'origine.
Visite à l'église La visite à ce qu'on appelle le "Porziuncola salésien" offre des idées pour une réflexion sur les éléments essentiels de la spiritualité vécue et proposée par Don Bosco à sa jeunesse: dans le petit choeur derrière l'autel qu'il a confessé pendant des heures chaque jour, mettant en œuvre une forme de direction spirituelle essentielle et substantielle; l'Eucharistie célébrée, reçue et adorée constituait le centre moteur de toute la proposition formative; la Vierge Marie était vénérée et aimée en tant que mère, invoquée à titre d'aide, imitée comme modèle de perfection; Saint François de Sales, Saint Luigi Gonzaga, Saint Joseph étaient autant d'exemples de vertu à intérioriser et à actualiser. Ensuite, il y avait les nombreux festivals bien distribués tout au long de l'année, les pratiques de piété personnelle et communautaire proposées sur le Younger,
L'église, une croix latine, mesure 28 mètres de long et 11 mètres de large. Don Bosco le voulait fonctionnel et digne, mais essentiel en décoration.
À la fin des grands travaux d’agencement et d’agrandissement du Valdocco, décidés par les supérieurs majeurs et progressivement mis en œuvre par le trésorier général Don Fedele Giraudi, en 1959, Saint-François de Sales fut également restauré et enrichi avec le remplacement du sol, du revêtement en marbre et des peintures. que nous voyons aujourd'hui.
Sur le mur latéral droit, pour ceux qui entrent par la porte centrale, on rencontre immédiatement un grand tableau de Crida (1960) qui représente la première messe de don Michele Rua célébrée précisément dans cette église (30 juillet 1860); Don Bosco l'assiste et les pères Giovanni Cagliero et Giovanni Battista Francesia le servent: ils célébreront également leur première messe ici le 15 juin 1862.
Sur la porte latérale se trouvent les récits de Federico et Carlotta Calori de Vignale (Crida, 1960), qui ont été parmi les premiers et les plus généreux bienfaiteurs et amis de Don Bosco.
Cette porte reliait l'église et la cour intérieure. De là, Don Bosco, les garçons de l'Oratoire et tous ceux de la maison se rendaient chaque fois à la chapelle. Une petite pierre tombale à l'extérieur rappelle un événement prodigieux survenu au bord du seuil et dû à la grande foi de Don Bosco et à son amour pour ses jeunes. C'était la coutume que le petit déjeuner, consistant en un simple plat de pain, soit distribué aux jeunes de la messe. Un matin de novembre 1860, le boulanger, M. Magra, il n'avait pas voulu apporter de pain, car il n'avait pas été payé depuis trop longtemps. Don Bosco a cherché tout le pain restant dans le garde-manger: vingt pains. La distribution a commencé en personne: "Le jeune a défilé devant lui - dit Francesco Dal-Bunch,
Tous les étudiants, environ quatre cents, ont reçu leur pain. Quand cette distribution fut finie, je voulus examiner à nouveau la corbeille à pain et, à ma grande admiration, je remarquai qu’il restait dans la corbeille la même quantité de pain qu’avant, sans plus de pain ni de corbeille »(MB 6, 779) L'autel de la chapelle dédiée à la Madone a été offert par le marquis Domenico et Maria Fassati et est resté presque identique: les deux colonnes en plâtre supportant le tympan et l'ancienne balustrade en bois ont été reconstruites en marbre. Même la statue de l'Immaculée Conception que nous voyons aujourd'hui dans la niche n'est pas originale. Le marquis avait donné une Vierge du Rosaire avec l'Enfant provenant du sanctuaire de la Consolata qui, remplacé dans les œuvres de 1959, avait disparu.
Les peintures sur le mur de la chapelle sont de Càffaro Rore et décrivent des faits de la vie de Domenico Savio qui se sont déroulés dans cette église: la vision de Pie IX avançant avec flambeau vers les anglicans anglais et Domenico avec des amis qui ont lu les règles de la Compagnie Immaculée. En effet, juste devant cet autel, où Savio venait prier plusieurs fois par jour, seul ou avec des amis, la deuxième compagnie de l'Oratoire a été créée le 8 juin 1856, dont les membres avaient un engagement particulier. devoirs, la tension vers la sainteté et l'apostolat chez les compagnons (cf. OS 4, 42-45).
Déjà deux ans auparavant, le 8 décembre 1854, jour où Pie IX avait proclamé le dogme de l'Immaculée Conception, Domenico s'était consacré à la Vierge devant cette statue: «Ce soir-là, le 8 décembre, il remplit les fonctions sacrées D’église, avec les conseils du confesseur, Dominic est allé devant l’autel de Marie, a renouvelé les promesses faites lors de la première communion, puis a répété ces mots précis encore et encore: Marie, je te donne mon cœur; qu'il soit toujours à vous. Jésus et Marie, soyez toujours mes amis! mais par pitié, laissez-moi mourir plutôt que le malheur de commettre un seul péché pour m'arriver "(OS 4, 21).
Sur le pilier situé entre la chapelle de la Vierge et le presbytère se trouvait la chaire, payée par Cafasso, à laquelle on accédait par un escalier depuis le presbytère lui-même. Aujourd'hui, il est conservé dans le musée annexé à la Camerette di Don Bosco. Sur cette chaire, Don Bosco devait prononcer le sermon qui déterminait un nouvel engagement spirituel plus décisif du tout jeune Domenico: "Cela fait six mois que Savio a habité à l’Oratoire, où un sermon a été fait pour devenir facilement un saint. Le prédicateur s’est surtout arrêté pour développer trois pensées qui ont profondément marqué l’âme de Dominique, à savoir: c’est la volonté de Dieu que nous fassions de nous-mêmes des saints: c’est très facile de réussir: c’est un grand prix préparé au paradis pour ceux qui se font eux-mêmes. saint. Ce sermon pour Domenico était comme une étincelle qui enflammait son cœur. amour de Dieu. Pendant quelques jours, il ne dit rien, mais il était moins gai que d’habitude, alors ses compagnons le remarquèrent et je le réalisai aussi. Jugeant qu'il s'agissait d'un nouvel inconvénient pour la santé, je lui ai demandé s'il souffrait d'une maladie quelconque. En effet, il a répondu, je souffre du bien. - Qu'est-ce que tu aimerais dire? Je veux dire que je ressens le désir et le besoin de faire de moi un saint: je ne pensais pas pouvoir être un saint avec une telle aisance; mais maintenant que je comprends que cela peut être fait même quand je suis heureux, je veux absolument et je dois absolument être un saint. Alors dites-moi comment je devrais me préparer pour démarrer cette entreprise. il a répondu, je souffre du bien. - Qu'est-ce que tu aimerais dire? Je veux dire que je ressens le désir et le besoin de faire de moi un saint: je ne pensais pas pouvoir être un saint avec une telle aisance; mais maintenant que je comprends que cela peut être fait même quand je suis heureux, je veux absolument et je dois absolument être un saint. Alors dites-moi comment je devrais me préparer pour démarrer cette entreprise. il a répondu, je souffre du bien. - Qu'est-ce que tu aimerais dire? Je veux dire que je ressens le désir et le besoin de faire de moi un saint: je ne pensais pas pouvoir être un saint avec une telle aisance; mais maintenant que je comprends que cela peut être fait même quand je suis heureux, je veux absolument et je dois absolument être un saint. Alors dites-moi comment je devrais me préparer pour démarrer cette entreprise.
J'ai loué le but, mais je l'ai exhorté à ne pas s'inquiéter, car dans les émotions de l'âme, la voix du Seigneur n'est pas connue; au contraire, je voulais tout d’abord une gaieté constante et modérée; et lui conseillant de persévérer dans l’exercice de ses devoirs de piété et d’étude, je lui recommandai de ne jamais manquer de prendre part aux loisirs avec ses compagnons "(OS 4, 25). ).
Du maître-autel, offert par la famille de dr. Vallauri, le tabernacle et les "étagères" sont encore conservés, c'est-à-dire les étagères des chandeliers. réduit cependant de trois à deux. Le support de table a également été modifié car le père Giraudi avait l'intention d'y déposer l'urne du père Rua dès qu'il aurait été proclamé béni.
Rappelons-nous que ce tabernacle a été béni par Don Bosco le 7 avril 1852. C'était le centre idéal de l'église et de toute vie à l'époque du thorium. Don Bosco répète souvent à ses jeunes que les piliers de la vie spirituelle sont les sacrements de l'Eucharistie et de la Pénitence, célébrés avec engagement et à une fréquence régulière. Avec ces deux moyens, il transforma tant de garçons pauvres en géants de l'esprit.
La balustrade en bois originale du maître-autel, témoin des ferventes communions de mère Margaret, de Dominic Savio, de tous les jeunes et salésiens de la première génération, est maintenant exposée au Musée de la Camerette.
Sur le mur droit du presbytère se trouve la célèbre extase de Dominique après la communion (Càffaro Rore); à gauche, au-dessus de la porte de la sacristie, un portrait de saint Joseph Cafasso priant (Favaro, 1960).
Au début, Don Bosco avait placé sur le mur de l'abside une image de saint François de Sales, probablement celle qui se trouvait dans la chapelle Pinardi et qui provenait de l'Ospedaletto. Plus tard, il la remplaça par une belle statue du saint, conservée au Musée de la Documentation mariale historique et populaire située sous la basilique de l'Aide aux chrétiens. Dans les restaurations de 1959, les deux fenêtres de l'abside ont été déplacées plus latéralement et dans un espace plus grand, Crida (1959) a décoré de fresques Saint François de Sales sur ses genoux alors qu'il composait ses traités spirituels: il s'agit d'une copie de la belle toile d'Enrico Reffo (1890). , commandée par le père Rua pour la basilique Marie-Auxiliatrice et conservée au musée susmentionné.
La chorale derrière le maître-autel, dans laquelle il y avait quelques bancs, était le lieu préféré par Domenico Savio pour la prière d'action de grâce après la communion. Un jour, pendant l'action de grâce, l'une des extases décrites par Don Bosco dans la vie du jeune saint eut lieu: "Il se rendit plusieurs fois à l'église, particulièrement le jour où Dominique fit la sainte communion ou le Saint Sacrement fut exposé, il resta aussi éveillé par les sens. ; à tel point qu'il a passé trop de temps s'il n'était pas appelé à accomplir ses tâches ordinaires.
Il lui est arrivé un jour de manquer son petit-déjeuner, son école et son déjeuner, sans savoir où il se trouvait; il n'était pas dans le bureau, pas même au lit. En se référant au directeur, il était soupçonné de ce qu’il était vraiment, d’être à l’église, comme cela s’était déjà passé auparavant. Entrez dans l'église, entrez dans la chorale et voyez-la comme une pierre. Il tenait un pied sur l'autre pied, une main posée sur le lutrin de l'antiphonaire, l'autre sur sa poitrine, le visage figé et face au tabernacle. Il n'a pas bougé sa paupière. Il l'appelle, rien ne répond. Il le secoue, puis le regarde et dit: "Oh, la masse est-elle déjà terminée?" Vous voyez, le directeur a ajouté, en lui montrant l'horloge, il est deux heures. Il a humblement demandé pardon pour la transgression des règles de la maison et le directeur l'a envoyé déjeuner en disant: Si quelqu'un vous dit: tu viens vous allez répondre, vous venez d’exécuter une commande de ma part "(OS 4, 53-54).
Avec la construction de cette église, Don Bosco pourrait mieux organiser les célébrations eucharistiques et les offices religieux. Chaque jour et surtout pendant les vacances, il voulait dévotion, précision, dignité et solennité. Le clerc Giuseppe Bongiovanni (1836-1868), qui fonda en 1857 la Compagnia del SS. Sacrement, «avec la fin de la fréquentation régulière des sacrements et du culte du Saint Eucharist "" (MB 5, 759), l'année suivante, il organisa le groupe du Petit Clergé parmi les meilleurs jeunes: "Au-delà du décorum de la maison de Dieu, son but premier était de cultiver la vocation à l'état ecclésiastique parmi les jeunes étudiants les plus vertueux. et surtout parmi les élèves des classes supérieures. Eglino, après avoir suivi une formation pratique aux cérémonies ecclésiastiques, a dû le faire, vêtu de la soutane et cuisiné, servir la sainte messe pendant les vacances et assister aux cérémonies sacrées du presbytère lors des grandes solennités de l'année. Au besoin, ils étaient également préparés à l'office de cériferous, acolytes, turiferarians, crucifixers, maîtres de cérémonies, etc., à la messe solennelle, vêpres, à la bénédiction du Saint-Sacrement. Sacrement, pour les processions, pour toutes les fonctions de la Semaine Sainte et des offices et accompagnement des funérailles "(MB 5, 788).
À gauche du presbytère, s'ouvre la sacristie construite en 1860 (voir fig. 12, n ° 3) par l'imprésario Carlo Buzzetti qui, avec son frère Giuseppe, frère salésien, fut l'un des premiers garçons réunis en décembre 1841 après la rencontre avec Bartolomeo Garelli. Jusqu'en 1860, la sacristie de la maison Pinardi servait de sacristie, puis à partir de 1856, la partie inférieure de l'actuelle chapelle Pinardi.
Adossé au pilier qui borde le presbytère à gauche (en face de celui où se trouvait la chaire), Don Bosco avait placé une statue de Saint-Joseph, conservée aujourd'hui au Centre de documentation des Mariannes.
LT Saint avait été choisi parmi les protecteurs de l’Oratoire, saint patron spécial des jeunes artisans, parmi lesquels en 1859 le clerc Giovanni Bonetti (1838-1891) aurait créé la Fraternité Saint-Joseph afin de "promouvoir la gloire de Dieu et la pratique des vertus chrétiennes "(MB 6, 194).
La chapelle Saint-Louis - à l'exception du remplacement de la balustrade - est la partie de l'église qui a été le moins remaniée: les autels, offerts par le banquier Giuseppe Duprè, le tabernacle, la niche et la statue de Saint-Louis sont d'origine. Cette simple effigie en plâtre, achetée par Don Bosco peut-être même à l'époque de la chapelle, a été portée en procession le jour de la fête et a rappelé aux jeunes ce modèle de charité évangélique et de chasteté juvénile dans lequel certaines des valeurs fondamentales de la spiritualité ont été concrétisées. leur proposition. Sur les parois latérales, deux toiles de Favaro représentent le premier (1961) Domenico Savio, Francesco Besucco et Michele Magone (les trois imitateurs parfaits de Saint-Louis dont Don Bosco a écrit la vie), la seconde (1959), Pancrazio Soave qui indique Maison Santo di Valdocco Pinardi.
Sur le mur de gauche de l'église, en revenant à la porte d'entrée, nous trouvons encore deux grands tableaux de Dalle Ceste (1960): l'un représente le rêve de 1846 dans lequel la Vierge Marie avait indiqué à Don Bosco la future église de Saint-François des ventes (cf MB 2, 406); l'autre décrit la prédication de saint François de Sales au peuple.
L’orchestre compétent placé à l’arrière était recherché par le Saint pour le choeur qu’il avait lui-même créé puis perfectionné par Giovanni Cagliero (1838-1926), l’un des premiers salésiens, bon musicien et futur cardinal. L'orchestre fut bientôt équipé d'un petit orgue, remplacé plus tard par d'autres instruments plus performants. l'actuel provient de l'entreprise Tamburini di Crema (1959).
Au terme des travaux de l'église de San Francesco di Sales, Don Bosco, qui n'a pas encore fini de payer ses dettes, décide de passer immédiatement à la deuxième phase du projet: la construction d'un bâtiment qui lui offre un environnement digne et un espace pour développer ses activités. de l’Oratoire et d’accueillir, de manière moins précaire, les nombreux garçons totalement abandonnés qui se rencontrent ou qui leur sont recommandés. Le groupe croissant de jeunes stagiaires, accueillis dans les petites pièces pauvres de la maison Pinardi, dépasse l'âge de trente ans au début de 1852 et a besoin de dortoirs plus grands, d'une salle d'étude et d'un réfectoire. Jusqu'à présent, en fait, à l'exception du petit groupe d'invités payants, tout le monde mangeait dans sa gamelle se dispersant dans la cour ou dans les pièces de la maison.
Giovanni Cagliero qui, sans père, arrive au Valdocco à l'âge de 13 ans en 1851, il décrit la pauvreté de ces débuts et l'accueil familier de Don Bosco et de sa mère Margherita: «Je me souviens toujours avec plaisir du moment de mon entrée à l'Oratoire. le soir du 2 novembre. Don Bosco m'a présenté à la bonne mère Margherita, en disant: "Ici, mère, un garçon de Castelnuovo, qui a la ferme volonté de se faire du bien et d'étudier."
Sa mère a répondu: "Oh, tout ce que vous faites, c'est chercher des garçons, alors que vous savez que nous manquons de places."
Don Bosco, souriant, a ajouté: "Oh, vous allez trouver des coins!" "Le mettre dans votre chambre", a répondu ma mère.
- Oh, ce n'est pas nécessaire. Comme vous pouvez le constater, ce jeune homme n’est pas grand et nous le mettrons dans le panier de pain; et avec une corde nous l'attacherons vers le haut à une poutre; et voici la belle place trouvée à la manière de la cage canarienne. - Il a rigolé sa mère et, entre-temps, a cherché un site et il était nécessaire pour cette nuit-là que je couche avec un de mes amis au pied de son lit.
Le lendemain, j'ai vu que tout était pauvre dans cette petite maison. La chambre de D. Bosco est basse et étroite, nos dortoirs au rez-de-chaussée, étroits et pavés de rues, sans aucun mobilier, à l'exception de nos matelas en paille, nos draps et nos couvertures. La cuisine était très moyenne et dépourvue de vaisselle, à l'exception de quelques bols de conserve avec la cuillère correspondante. Nous avons ensuite vu des fourchettes, des couteaux et des lingettes de nombreuses années plus tard, achetés ou donnés en cadeau par une personne pieuse et charitable. Notre réfectoire était un hangar et celui de D. Bosco était une petite pièce, près du puits, qui servait d'école et de lieu de récréation. Et tout cela a contribué à nous maintenir dans l'état bas et pauvre dans lequel nous sommes nés et dans lequel nous nous sommes trouvés éduqués à l'exemple du serviteur de Dieu, qui a beaucoup aimé,
Sa vie commune, ce qu’il a fait avec nous, nous a persuadés que plus que dans un hospice ou un pensionnat, nous nous sommes retrouvés comme en famille, sous la direction d’un père très amoureux et de rien d’autre que notre bien spirituel et temporel »(MB 4). 291-292).
L'éclosion de la poudrière à proximité, survenue le 26 avril 1852, avait endommagé la fragile maison de pin: il était donc nécessaire de ne pas tarder.
Construction Au cours de l'été 1852, des fouilles ont été effectuées pour le nouveau bâtiment qui devait s'élever dans le prolongement de la maison Pinardi, vers l'est, jusqu'au mur de séparation avec la propriété Filippi, le long duquel une aile du bâtiment se serait tendue à l'église Saint-François de Sales (voir fig. 9 et 10). En novembre, les murs avaient atteint la hauteur du deuxième étage. Le 20, suite à la rupture d'un échafaudage dans le bras est, celui de la Camerette, un mur du dernier étage s'est effondré, blessant gravement trois travailleurs (voir MB 4, 506). Don Bosco était très triste à ce sujet, mais le travail a repris de manière intense en raison de l'urgence d'organiser des dortoirs et des cours du soir pour les artisans. Dans environ dix jours, nous avons atteint le toit.
"L’usine était sur le couvercle. Déjà les poutres mises en place, les bandes clouées, les tuiles empilées sur le dessus pour y être soigneusement posées; quand une pluie violente et prolongée a provoqué l’arrêt de tout travail. Tout n'était pas là non plus. car la pluie éclaircissait davantage de jours et de nuits, et l'eau, coulant et ruisselant des poutres et des lanières, montait et entraînait avec elle le mortier frais et peut-être même uniforme, laissant les murs comme un tas de briques et de pierres sans ciment et liant "(MB 4, 507).
Dans la nuit du 1er décembre 1852, vers onze heures, le nouveau bâtiment s’est effondré. Don Bosco et les jeunes internes qui dormaient n'ont pas été endommagés. Le lendemain, un grand pilier flottait sur le côté de la maison Pinardi où se trouvaient la chambre de Don Bosco et les dortoirs des jeunes, demeurant miraculeusement en place. C'était un désastre économique, mais le saint n'était pas découragé.
En attendant de reprendre le travail au printemps, il a fait installer la vieille chapelle et l'a transformé en dortoir et a transféré les écoles dans la nouvelle église, qui était utilisée le matin et les jours fériés pour le culte et la prière et pendant la semaine, après le déjeuner et le soir, il s'est transformé en une grande salle de classe. Les cours ont été répartis en choeur, presbytère, deux chapelles latérales, en orchestre et dans le corps de l'église. On peut facilement imaginer l’effet sonore obtenu, mais tous s’y adaptent facilement (cf. MB 4, 517).
Avec la saison estivale, les travaux ont repris et aussi les efforts de Don Bo sco pour trouver les fonds nécessaires. En octobre 1853, la maison s'appelait tel mina ta, avec un joli porche, si nécessaire par mauvais temps. À la fin de ce mois, les écoles, le réfectoire et les dortoirs ont été transférés, tandis que la remise de la chapelle servait de salle d’étude. D'autres jeunes pouvant être accueillis, leur nombre est passé à 65; à la fin de l'été 1854, ils étaient déjà 76.
Don Bosco a également transféré sa chambre dans le nouveau bâtiment, au deuxième étage du bras parallèle à l’église, composée de trois salles alignées: "Celle qui se trouvait au coin du bâtiment principal était occupée par deux ou trois jeunes hommes qui y vivaient. et ils dormirent prêts à répondre à tous les besoins de Don Bosco; la seconde devait servir presque de bibliothèque, et il y avait le bureau de Ch. Rua; le dernier, qui avait une fenêtre à midi, D. Bosco l'a choisie pour son logement (...).
À cette époque, cependant, alors que le bâtiment était tout juste fini, la pièce était très humide et chaque matin, chaque objet était mouillé par les gouttes; une paire de chaussures laissées sous le lit pendant deux jours était recouverte de moisissure. Don Bosco avait fait recouvrir les murs de grandes tapisseries de papier, de sorte que ceux qui venaient lui rendre visite ne ressentent aucun inconvénient; et en peu de temps ce papier peint est devenu tout noir moisi et a fini par tomber en lambeaux. Mais il n’était pas possible de faire autrement "(MB 4, 657-658).
Nouvelles activités Avec l'augmentation de l'espace disponible, d'autres activités ont également été inaugurées. Le souci de placer ses jeunes ar tigiani dans la dignité, afin qu'ils puissent recevoir ensemble une bonne formation professionnelle et humaine, occupait Don Bosco depuis les débuts de l'Oratoire. Il cherchait des maîtres honnêtes, il allait rendre visite aux garçons au travail et, à partir de novembre 1851, il commença à établir de véritables contrats d'apprentissage, qu'il rédigea bientôt conformément à la loi sur le papier timbré. Malgré la vigilance et le soin, des problèmes parfois graves persistaient. Il décida de mettre en place des laboratoires internes, avec l’idée de les transformer en de véritables écoles d’artisans.
C'est ainsi qu'à la fin de 1853, il ouvre les deux premiers petits ateliers: celui des cordonniers et celui des tailleurs. Le premier, confié à Domenico Goffi, l'a placé dans un petit couloir de la maison Pinardi près du clocher, le second, sous la direction du tailleur Papino, était situé dans l'ancienne cuisine.
Il a rédigé un règlement pour les maîtres d’art afin de déterminer leurs devoirs et leurs responsabilités professionnelles et de formation à l’égard des apprentis (voir MB 4, 659-662). Avec l'expérience des années suivantes, cette première ébauche mûrira dans un Règlement des laboratoires plus complet et organique (1862) (cf. MB 7, 116-118). Les premiers laboratoires visaient à garantir aux jeunes apprentis une solide formation professionnelle et à les soustraire au danger que représentaient les discours anticléricaux et obscènes ou les scandales qui se produisaient facilement dans les magasins extérieurs. Dans le même temps, cependant, ils sont venus pour répondre aux besoins essentiels d'une maison où tant de jeunes pauvres étaient invités à s'habiller et à se mettre, et qui s'agrandissait avec de nombreux petits et grands bâtiments.
L'abbé Antonio Rosmini, avec qui Don Bosco entretenait des relations amicales, lui suggéra de créer également une imprimerie. Le Saint, qui commençait la série populaire de Lectures catholiques, a apprécié cette suggestion, mais, attendant de trouver l’espace et l’énorme capital nécessaires à l’entreprise (il ne réussira qu’en 1861), il s’est contenté de lancer l’atelier de reliure. en 1854. Il assigna à cette activité la deuxième pièce au rez-de-chaussée du nouveau bâtiment, près de l'escalier, avec une petite bibliothèque commerciale attenante. Dans ce cas, le classeur principal était Don Bosco lui-même et le premier élève s'appelait Bedino (cf. MB 5, 34-37).
Une fois le bâtiment achevé, Don Bosco souhaitait le terminer immédiatement avec la démolition de la maison Pinardi afin de la joindre à l'église. Cependant, entre la fin de 1853 et le début de 1854, l'État connut une crise économique générale entraînant une hausse tourbillonnante des prix des denrées alimentaires et de la construction en particulier. Le projet a été suspendu pour le moment, car il était plus urgent de collecter des fonds pour nourrir les garçons.
Au début de 1856, malgré le fait que l'une de ses demandes de prêt au ministère de l'Intérieur reçut une réponse négative en raison de la crise économique persistante, Don Bosco entreprit d'achever le nouveau bâtiment.
"Il a donc appelé un certain M. Giovenale Delponte, ingénieur et entrepreneur, lui a demandé s’il avait de l’argent pour les premières dépenses.
- Non, répondit-il.
- Et moi non plus, ajouta Don Bosco.
- Et comment on fait? - Commençons également, a conclu Don Bosco, et avant que le moment soit venu de payer les ouvriers, le Seigneur nous enverra de l'argent.
C'était la phrase habituelle que Don Bosco répétait aux constructeurs chaque fois que l'une de ses nombreuses usines commençait. - Ce nouveau bâtiment est nécessaire; Je n'ai pas d'argent; mais en attendant commençons et faisons bientôt. - On estimait que 40 000 lires étaient nécessaires pour ces emplois et Villa Giovanni a entendu à plusieurs reprises Don Bosco s'exclamer: - Don Bosco est pauvre, mais nous pouvons tout faire en Dieu; La Providence fera tout "(MB 5, 455-456).
Fort de cette confiance, il a envoyé des lettres et des appels à des amis, à des bienfaiteurs et à des organismes publics. Les travaux ont commencé en mars. Lors de la démolition de la maison Pinardi, les fondations ont été creusées. En cinq mois, la maison était finie et couverte. Même dans ce cas, cependant, un accident a aggravé les coûts.
Déjà des fenêtres, des portes et des vitres avaient été mises en place lorsque, le 22 août, vers 10 heures, alors qu’un ouvrier désarmait l’étage supérieur, une solive s’effondrait contre la voûte et la perforait. Cela s’est effondré en décomposant les étages inférieurs jusqu’aux caves. Seuls les murs du périmètre sont restés debout.
La foi en Dieu et l'enthousiasme pour sa mission ont amené Don Bosco à surmonter tout découragement et il a souhaité que le travail soit repris immédiatement. Ainsi, début octobre (1856), tout était fini.
Les deux bâtiments, celui de 1853 et le nouveau, formaient un corps unique, d'aspect caractéristique, avec des éléments empruntés au populaire édifice turinois de l'époque, qui exploitait tous les espaces: les lucarnes pour faire des greniers et de longs balcons extérieurs habitables. accéder aux pièces sans avoir besoin de couloirs intérieurs (voir fig. 11).
"Il a réussi ce qu'il voulait, de la plus grande simplicité. Il n’avoua pas les clubs de rasage, il désapprouva les couloirs et les escaliers trop larges; et les constructeurs ont fait des passages tels qu'ils ne permettraient pas à plus d'une personne d'entrer à la fois (...).
Et Don Bosco fit attribuer à la maison entière la sixième place et assigna la destination à chaque pièce "(MB 5, 539).
Répartition des environnements (cf MB 5, 539-540) Dans les sous-sols, cuisines et réfectoires; ils y resteront jusqu'en 1927.
Au rez-de-chaussée, l'environnement de l'actuelle chapelle Pinardi était divisé en deux parties: celle de l'église de San Francesco, occupant l'espace de deux fenêtres, était conçue comme une sacristie; les autres, les soirs d’hiver, accueillaient les garçons pour la prière et la Bonne nuit; plus tard, il servira de réfectoire à Don Bosco et à ses collaborateurs.
À droite de l'escalier du bâtiment de 1853 (= maison Don Bosco), trois grandes salles adjacentes abritaient les ateliers de fabrication de chaussures, de reliure et de menuiserie, à côté desquels une grande salle sous la bibliothèque et la salle de Don Bosco était utilisée pour stocker le bois.
Au premier étage, à partir de l'église, dans les deux rangées de pièces, se trouvaient l'atelier du tailleur, des salles de classe, le bureau du préfet Don Alasonatti, la salle de réception pour étrangers, un grand bureau sous le porche) et un dortoir pour les artisans, juste en dessous de la chambre de Don Bosco.
Au deuxième étage, dans une salle sculptée au-dessus de la chapelle de la Vierge, se trouvait l'école de musique vocale confiée à Cagliero. L'école de musique instrumentale, le garde-manger, l'infirmerie, la maison de mère Margaret et ses aides et une buanderie communautaire se trouvaient du côté sud de la maison. Certains dortoirs étaient situés sur le front nord.
Même dans les greniers, éclairés et aérés aux lucarnes que nous voyons encore, ils s'étaient aménagés en dortoirs du côté nord et en rangée de cellules pour les anciens enseignants et religieux, du côté sud.
Sous le long portique qui relie l'église au bras de la "Camerette", Don Bosco demanda à Pietro Enria de peindre une série d'écrits bibliques latins avec une traduction italienne. Ce sont les mêmes que nous lisons encore gravés sur des dalles de marbre. Les neuf phrases rapportées dans les lunettes des arches sont presque un petit traité sur le sacrement de la pénitence; ceux qui sont établis sur chaque pilier se rapportent aux dix commandements.
Sur l'un des piliers, une petite pierre tombale rappelle également l'endroit exact où se trouvait la chaise d'où don Bosco a donné la Bonne nuit à la fin des prières.
Sur le mur en direction de l'église, dans une niche, était placée la statue de la Madone, devant laquelle, en été, les étudiants se rassemblaient pour des prières du soir. À l’occasion du mois de mai et des principales fêtes mariales, la statuette, différente de celle que nous voyons aujourd’hui, était ornée de drapés et de lumières. Sur une photo accrochée à côté, les fleurons et expressions proposés au jour le jour ont été exposés dans des circonstances similaires.
À côté de la niche, nous voyons aujourd’hui une fresque de Crida qui reproduit le dessin de la maison primitive Pinardi que nous a laissée le peintre Bartolomeo Bellisio (1832-1904) de Cherasco, qui y avait déjà été invité. L'ancienne maison occupait l'espace des arcades actuelles. Le réservoir de la pompe à eau, situé à l'extérieur sur le deuxième pilier en partant de la gauche, est toujours conservé. Les garçons l'ont bu et en ont tiré pour des usages domestiques et hygiéniques. L'eau de ces débuts était fournie par un puits creusé sous le réservoir. L'aqueduc public n'arrivera à Valdocco qu'après septembre 1863 (cf. MB 7, 743).
La section des étudiants Avec la disponibilité des nouveaux locaux, l’Hospice pour jeunes stagiaires s’est développé davantage. Déjà en 1851, Don Bosco avait élaboré des règles disciplinaires qui, au fil des années et de l'expérience, étaient articulées dans un règlement de la maison annexé à l'Oratoire de Saint-François de Sales conclu en 1854 (cf. MB 4, 437). -438; rapporté dans son intégralité aux pages 735 à 755).
Au cours de l'année scolaire 1851-1852, le nombre d'intérieurs d'élèves avait dépassé la douzaine et Don Bosco, qui jusque-là les avait instruits personnellement ou avec l'aide de Don Merla, a commencé à les envoyer régulièrement dans les écoles privées du prof. Giuseppe Bonzanino (gymnase inférieur) et prof. don Matte () Picco (Humanité et rhétorique).
Les deux excellents professeurs ont accueilli les enfants pauvres de Don Bosco gratuitement et pendant des années, les présentant comme un exemple d'engagement et de bonne conduite aux côtés des étudiants, tous issus de familles distinguées et nobles.
Lorsque Domenico Savio arriva à l'Oratoire à l'automne de 1854, les intérieurs étaient déjà de quatre-vingts ans, dont une moitié d'étudiants et une moitié d'artisans. Domenico a assisté au prof. Bonzanino.
Au cours de l'année scolaire 1855-1856, Don Bosco commença la première école interne, confiant le troisième gymnase au clerc Giovanni Battista Francesia, âgé de 17 ans, fréquenté notamment par Domenico Savio. L'école a eu lieu dans la vieille chapelle-hangar. Les étudiants de premier et deuxième lycée et de Humanité et Rhétorique ont continué à fréquenter les professeurs Bonzanino et Picco (cf. MB 5, 360-361).
L'année suivante (1856-1857), puisque les intérieurs des étudiants étaient 85 (les artisans environ soixante-dix), prof. Blanchi di Foglizzo, à qui ont été attribuées les classes combinées de première et seconde (cf. MB 5, 548). Cette année-là, quelques mois avant sa mort, Domenico Savio a assisté à Humanity chez Don Picco.
En 1857-1858, avec 121 étudiants et 78 artigiani, les classes internes appartenaient au ginnastial prima (ch. Francesia), deuxième gymnase (ch. Turchi), troisième gymnase (don Ramello).
Le 7 novembre 1857, les conditions d'acceptation des étudiants de l'Oratoire ont été publiées dans le journal catholique de Turin, L'Armonia: «1) Le jeune homme a douze ans et ne dépasse pas dix-huit ans.
2) Orphelin de père et mère, ou ont des frères et soeurs, ou d'autres parents qui peuvent s'occuper d'eux.
3) Totalement pauvre et abandonné. Si les autres conditions sont remplies, le jeune homme a quelque chose, il devra l'apporter à la Chambre et sera employé en sa faveur, car il n'est pas juste qu'il profite de la charité d'autrui qui puisse vivre seul.
4) qu'il est sain et robuste; il n'a pas de difformité chez la personne, il n'est pas affecté par le dégoût ou l'adhésivité. - 5) Les personnes qui assisteront à l’Oratoire de Saint-Louis, au saint ange gardien et à saint François de Sales seront de préférence les bienvenues; parce que cette maison est spécialement destinée à rassembler les jeunes gens absolument pauvres et abandonnés qui participent à certains oratorios de sumarovati "(MB 5, 754-755).
Enfin, au début de l'année scolaire 1859-1860, Don Bosco réussit à mettre en œuvre le projet tant attendu d'ouvrir toutes les écoles de gymnase de l'Oratoire, avec de jeunes professeurs à lui tout seul: ch. Celestino Durando (la classe, avec 96 élèves!), Ch. Selon Pettiva a classe), ch. Giovanni Turchi (3ème classe), ch. Giovanni B. Francesia (4ème et 5ème gymnase). À partir de ce moment, la section des étudiants devint de plus en plus importante, dépassant en nombre celle des artisans. Le but de Don Bosco était principalement d'aider les jeunes les plus pauvres, mais bons et bien dotés, à améliorer leurs études supérieures pour fournir à la Chie des saints et des prêtres zélés et à la société des citoyens honnêtes, animés de solides valeurs civiles et chrétiennes.
D'après une statistique envoyée par Don Bosco au Provveditore pour les études portant sur les années 1861-1862, nous apprenons que les élèves dans les classes étaient 318 plus 14 externes, répartis comme suit: 96 élèves dans la première classe, 68 dans la seconde, 87 dans la troisième , 38 dans le quatrième et 39 dans le cinquième.
Autres constructions (entre 1856 et 1859) Alors qu'il déménageait et aménageait les nouveaux espaces, Don Bosco décida de créer des salles séparées pour ouvrir une école primaire de jour et de journée totalement gratuite pour les enfants de la région qui ne pouvaient pas aller aux écoles de la ville. ou n'étaient pas les bienvenus.
C'est ainsi qu'entre octobre et novembre 1856, appuyé contre le mur de la Via della Giardiniera, près de la porte d'entrée, il construisit une salle triangulaire comportant seulement un rez-de-chaussée, dans laquelle il obtint deux salles de classe (une plus grande pour les écoles élémentaires, l'autre plus petit pour un cours du soir) et une petite pièce pour le concierge (voir fig. 9, n ° 4).
Les écoles élémentaires extérieures ont débuté au début de 1857 et ont été confiées au jeune maestro Rossi Giacomo da Foglizzo, également chanteur de talent et joueur de trombone (cf MB 5, 553). En 1861, ces écoles furent transférées à la maison Filippi. Dans les deux salles de la Via della Giardiniera, la première presse à imprimer fut temporairement placée, confiée au maître typographe Andrea Giardino, puis (de 1862 à 1869) à l'atelier de forgeron.
Accanto a questo locale, al di là del portone, tra 1859 e 1860 Don Bosco edificò, con l'aiuto economico di don Cafasso, una portineria più dignitosa, con stanza del portinaio, parlatorio per i parenti dei giovani e una tettoia sull'androne di entrata (cf ODB 131; vedi fig. 12, n. 2). Ma dopo l'acquisto e i lavori di adattamento di casa Filippi, nel 1863 fu costruita una nuova portineria, nell'angolo sud del terreno comperato dai fratelli Filippi. Negli ambienti della vecchia portineria vennero sistemati i laboratori dei calzolai e dei sarti (cf MB 7, 543).
Pour pouvoir accueillir toutes les classes à Valdocco, lorsqu'il avait ses propres professeurs, Don Bosco devait se procurer de nouvelles salles de classe. À l'été de 1859, il chargea l'imprésario Giovenale Delponte de construire un hangar adossé au mur de délimitation de la cour nord et de le diviser en trois salles de classe spacieuses (voir fig. 12, n ° 1). A la même heure, à côté du nouveau hangar, plus à droite, le hangar du lavoir a été démoli et une grande pièce a été construite pour la buanderie avec un bûcher attenant (cf. MB 6, 266). Ces deux bâtiments seront démolis en 1873.
Le bras est du bâtiment avec la salle de Don Bosco, construit en 1853 parallèlement à l'église de San Francesco di Sales, a subi des agrandissements progressifs au cours de la vie du Saint. Le bâtiment que nous voyons aujourd'hui est doublé en largeur et allongé par rapport à la construction d'origine.
Nous la visitons en suivant un itinéraire qui nous permet de comprendre ses développements progressifs.
Bâtiment de 1853 La grande salle du rez-de-chaussée servait d'entrepôt à bois pour la menuiserie. Ces dernières années, il abritait le magasin d'objets religieux et, depuis 1988, il est réservé aux pèlerins.
En montant l'escalier sous le portique construit en 1929 pour faciliter l'accès des visiteurs, on trouve au premier étage des salles de présentation de la figure de Don Bosco et de l'opéra salésien. Ici, le Saint avait initialement installé un dortoir pour jeunes artisans, puis un bureau. Les bureaux du Bulletin salésien étaient situés dans ces régions avant 1988.
Sur les murs de la rampe qui mène au deuxième étage se trouvent deux peintures de Crida. Le premier, datant de 1954, représente Don Bosco, mère Margaret et le Gray, le chien d’origine inconnue qui accompagna et défendit souvent providentiellement Don Bosco lorsqu’il devait quitter l’Oratoire, risquant de rester victime d’ennemis et pourtant destiné à . L'autre tableau (1929) représente Don Bosco en train de remettre les constitutions de l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice à Sainte Marie-Dominique Mazzarello.
Au deuxième étage, en entrant, nous rencontrons à droite la salle (aujourd'hui réduite par rapport à l'ancienne pour la construction de l'escalier) où se trouvent les étagères de la bibliothèque primitive et le pupitre du ch. Michele Rua (fig. 13, n ° 2). Plus tard, il servit de bureau à Don Gioachino Berto, secrétaire de Don Bosco. Plus tard, de 1865 à 1888, il devint la chambre de Don Rua lorsqu'il fut élu préfet général, c'est-à-dire vicaire de Don Bosco, et de ses successeurs: Don Domenico Belmonte (de 1888 à 1901) et Don Filippo Rinaldi (de 1901 à 1914).
De cette pièce, nous passons à ce qui fut pendant huit ans la première chambre de Don Bosco (1853-1861; fig. 13, n. 1). Pour y accéder, dans le bâtiment de 1853, il fallait passer par la galerie extérieure. Il était éclairé par la porte vitrée du balcon et par une fenêtre à midi, où se trouve aujourd’hui la porte qui mène à la chapelle.
Le mobilier était très simple et essentiel: «L’ameublement de celui-ci, qui n’a pas changé avant de vivre, était un petit lit en fer et des meubles, en partie offerts par des bienfaiteurs; des chaises plus qu'ordinaires, pour un bureau une table étroite et rugueuse sans tapis ni étagères, un vieux et un vieux canapé, un burò rond pour ranger des papiers, un très simple genouillère en peuplier, qui servait à des confessions, un crucifix et des peintures avec images sacrées. Pendant longtemps, cette pièce unique servait de chambre à coucher, de salle de réception, d’apparence et de bureau "(MB 4, 657-658).
Cet environnement - celui du primitif conserve un fragment de l'ancien sol en terre cuite et la reproduction du signe "Da mihi animas coetera tolle" - a été témoin de veillées, prières, lectures, entretiens, correspondances. Parmi les principaux événements, nous citerons la rencontre avec Domenico Savio et la fondation de la Société salésienne.
Dans les dernières semaines d'octobre 1854, à l'approche du début de l'année scolaire, les nouveaux jeunes acceptés à Valdocco sont arrivés avec leurs paquets. Dominic Savio a été parmi les premiers à se présenter, comme nous le dit Don Bosco: "Venant à la maison de l'Oratoire, il est allé dans ma chambre pour se donner, comme il l'a dit, entièrement entre les mains de ses supérieurs. Son regard se posa immédiatement sur un signe sur lequel étaient répétés les mots suivants en grosses lettres: Saint François de Sales: Da mihi animas, coetera tolle. Fecesi lisait attentivement et je voulais qu'il en comprenne le sens. C'est pourquoi je l'ai invitée, en fait je l'ai aidée à les traduire et à obtenir ce sens: Seigneur, donne-moi des âmes et prends toutes les autres choses. Il réfléchit un instant puis ajouta: J'ai compris: ici, vous n’avez pas de magasin d’argent, mais d’âme, je comprends; J'espère que mon âme fera également partie de ce commerce "(OS 4, 19-20).
L'acte officiel de création de la congrégation salésienne est daté du 18 décembre 1859, mais Don Bosco préparait depuis cinq ans patiemment ceux qui formeraient le noyau de soutien. Il réunissait périodiquement de jeunes collaborateurs pour les guider dans leur formation personnelle et dans leur tâche éducative. Le 26 janvier 1854, il appela dans sa chambre les personnes qu’il jugeait les plus en accord avec son esprit et leur fit une proposition spéciale: "Le soir du 26 janvier 1854 - rappelle Don Rua dans le compte rendu établi à la fin de cette réunion - nous nous retrouvons dans la chambre de D. Bosco: D. Bosco, Rocchietti, Artiglia, Cagliero et Rua; et on nous proposa de faire, avec l’aide du Seigneur et de saint François de Sales, une preuve d’exercice concret de la charité envers notre prochain, pour ensuite faire une promesse; et par conséquent s'il est possible et opportun de faire un voeu au Seigneur. À partir de cette soirée, le nom de salésiens a été attribué à ceux qui se sont proposés et ont proposé un tel exercice "(MB 5, 9).
«La fête de l'Immaculée Conception de Maria SS a été solennellement célébrée à l'Oratoire (note du rédacteur en chef: nous sommes en 1859) et ce soir-là, D. Bosco annonça publiquement comment une conférence spéciale aurait lieu demain vendredi dans sa chambre après que les jeunes se soient retirés pour se reposer. Ceux qui ont dû intervenir ont compris l'invitation. Les prêtres, les religieux, les laïcs qui ont coopéré avec les travaux de Don Bosco à l'Oratoire et ont admis dans les secrets, ont présenté que ce rassemblement devait être important.
Le 9 décembre 1859, ils se sont réunis.
Invoqué avec les prières habituelles la lumière du Saint-Esprit et l'assistance de Marie Très Sainte, mentionnant ce qu'elle avait expliqué lors de conférences précédentes, Don Bosco a décrit ce qu'était une congrégation religieuse, sa beauté, l'honneur immortel de qui se consacre complètement à Dieu, la facilité de sauver sa propre âme, l'accumulation inestimable de mérites qui peuvent être acquis avec obéissance, la gloire immortelle et la double couronne qui attend les religieux au paradis.
Ainsi, avec une émotion visible, il annonça que le moment était venu de donner forme à cette congrégation, qu'il avait longtemps méditée à ériger et qui avait été l'objet principal de tous ses soins (...).
Il en a conclu que le moment était venu pour tous ceux qui assistaient à ses conférences de dire s'ils voulaient ou non attribuer à la Société pieuse qui aurait pris, voire conservé, le nom de saint François de Sales. Ceux qui n’ont pas l’intention d’y participer devraient être invités à ne pas se rendre aux conférences qu’il tiendra dans le futur. Ne pas comparaître serait certainement un signe qu'ils ne sont pas devenus membres. Il a donné à chacun une semaine pour réfléchir et traiter cette affaire importante avec Dieu.
(- -)
Le Ch. Cagliero Giovanni était indécis quant à sa participation à la nouvelle congrégation. Il marcha longtemps sous les arcades agitées par de vaines pensées: s'écria-t-il finalement en se tournant vers un ami: - Soit moine ou pas moine, en attendant, c'est pareil. J'ai décidé, comme je l'ai toujours été, de ne jamais me détacher de Don Bosco! - Ensuite, il a écrit une note à D. Bosco lui demandant de se soumettre entièrement aux conseils et à la décision de son supérieur. Et D. Bosco le rencontrant guardollo souriant et puis: - Viens, viens, lui dit-il: c'est ton chemin! La conférence d'adhésion à la Société pieuse a eu lieu le 18 décembre 1859. Deux seulement ne sont pas apparus "(MB 6, 333-335).
Quelques années auparavant, dans cette salle, Michele Rua, alors qu'il suivait le deuxième cours de philosophie, le 25 mars 1855, avait fait ses voeux en privé entre les mains de Don Bosco, le premier parmi les salésiens, imité peu après par le père Alasonatti et par le ch. Giovanni B. Francesia (cf. MB 5, 213 et 438).
Dans cette même pièce, la foudre a frappé la nuit du 15 mai 1861, après avoir semé la confusion dans le dortoir suspendu. Les dégâts étaient nombreux et la peur était grande, mais tous sont restés indemnes. Lorsque l'agrandissement du bâtiment fut achevé, le 8 décembre 1861, Don Bosco voulut placer une statue de la Vierge au centre du tympan, servant de "paratonnerre" contre tous les maux de l'Oratoire. Même aujourd'hui, sur le fronton de la Camerette, celle construite en 1876, on peut voir une statue de l'Aide aux chrétiens qui nous le rappelle.
Dans la partie de liaison entre l'aile de la Camerette et le bâtiment de 1853, où se trouvaient deux pièces initialement habitées par des jeunes, une chapelle a été créée pour les groupes. De nombreux souvenirs y sont conservés. Le plus précieux est le petit garde-robe d'autel qui se trouvait dans la chambre primitive du Saint transformée en antichambre. Don Bosco y a souvent célébré la messe jusqu'en 1886. L'autel de l'extase est appelé parce qu'en décembre 1878, lors de la célébration de l'Eucharistie, le Saint eut un enlèvement mystique, dont Don Evasio Garrone fut témoin. - puis un garçon - il joua le rôle d'un garçon d'autel: «Avec l'un de ses compagnons, Franchini a servi la messe à Don Bosco dans la chapelle de sa chambre, quand à l'élévation ils ont vu le célébrant extatique avec un air de paradis sur son visage: semblait éclairer toute la chapelle. Puis, peu à peu, ses pieds se détachèrent de l'estrade et il resta suspendu dans les airs pendant une bonne dizaine de minutes. Les deux serviteurs n'ont pas réussi à élever la planète. Garrone, surpris de son étonnement, courut appeler Don Berto, mais il ne le trouva pas; revenant, il arriva pendant que Don Bosco descendait: mais à cet endroit flottait une sorte de paradis "(MB 13.897).
Sur les flancs du fond, les portraits de personnages chers à la tradition salésienne sont alignés: mère Margherita, tante Marianna, don Rua, don Rinaldi, Francesco Besucco, Domenico Savio, Maria Domenica Mazzarello. Il est à noter que dans cette série, l'autoportrait du peintre Giuseppe Rollini (1842-1904), élève de l'Oratoire et artiste de valeur raisonnable, est le premier à nous avoir laissé un précieux portrait de Don Bosco. D'autres peintures exposées sont des reproductions des portraits les plus célèbres du Saint.
Dans la même chapelle se trouvent également des objets appartenant à certains grands salésiens: Mgr. Cagliero, Mgr. Lasagne, les bienheureux Michele Rua, Luigi Versiglia et Callisto Caravario.
Élargissement de 1861 Le 16 juillet 1860, Don Bosco achève le premier agrandissement substantiel de l'Oratoire en terrains et en bâtiments avec l'achat de la propriété Filippi au prix de 65 000 lires. L'année suivante, une fois les engagements de location terminés, il procéda à l'adaptation des locaux pour les activités de l'Oratoire et de l'Hospice. Entre autres choses, il était prévu que la maison Don Bosco soit reliée à la maison Filippi en doublant la largeur de l'aile où se trouvait la chambre du Saint.
Les nouvelles salles créées vers l’est étaient si utilisées: au rez-de-chaussée, un porche que nous voyons encore aujourd’hui, où pendant des décennies les étudiants (à partir des années 80) se seraient réunis le soir pour la récitation des prières; un dortoir au premier étage; une salle plus grande pour la bibliothèque (celle où se trouve aujourd'hui le Museo delle Camerette; voir fig. 14, n ° 4) au deuxième étage et, à côté de celle-ci, vers midi, une salle pour Don Bosco. Même les greniers de cette nouvelle maison ont été adaptés à un dortoir.
La nouvelle chambre de Don Bosco, avec des fenêtres à l'est et au sud, communique avec la pièce qu'il a habitée depuis 1853 (voir fig. 14, n. 3). Ce dernier a été transformé en salle d’attente pour rencontrer de plus en plus de visiteurs.
Dans cette antichambre des années soixante-dix, lors de l'apparition des premiers problèmes de santé graves, "on plaça un autel dissimulé dans une armoire faite comme une armoire" sur lequel Don Bosco célébrait la messe lorsqu'il ne pouvait pas aller à l'église ( cf MB 18, 23). L'autel est resté dans l'antichambre jusqu'en 1886; il fut ensuite transféré à la sacristie de Marie Auxiliatrice et, en 1887, conduit à la maison des Filles de Marie Auxiliatrice à Moncrivello, où il dirigea la nièce de Don Bosco, sœur Eulalia. Il est resté dans cet institut jusqu'en 1930, date à laquelle il a été conduit dans la chapelle adjacente au Museo delle Camerette, où il se trouve encore aujourd'hui (cf. ODB 145). Sur l'un des murs, vous pouvez voir un tableau de Crida (1935), représentant Don Bosco parmi les jeunes, sur fond de la basilique Marie Auxiliatrice.
Don Bosco vécut 27 ans dans sa deuxième chambre. "C’était le bureau et c’était aussi une chambre à coucher jusqu’aux dernières années, quand il s’endormit dans la chambre voisine, construite plus tard" (ODB 141). Les raisons de santé graves des dernières années de sa vie seront de recommander la séparation de la chambre à coucher du bureau.
Cette salle témoigne de nombreuses réalisations majeures de Don Bosco, de l'épanouissement de ses charismes, de ses grands rêves et projets, de ses joies les plus profondes et de ses souffrances les plus douloureuses. Sur le bureau que nous voyons, il a écrit des milliers de lettres au pape, aux puissants, aux salésiens, aux garçons et aux bienfaiteurs. Il a composé la plupart de ses œuvres pour les jeunes et les gens; il a rassemblé et organisé des idées inspirantes et des expériences éducatives et pastorales dans des écrits pédagogiques et spirituels; il a développé les Constitutions de la Société salésienne, l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice et l'Association des coopérateurs; il a conçu les premières expéditions missionnaires en Amérique du Sud.
La pièce lui servait également de bureau où il accueillait les nombreux visiteurs de toutes les catégories sociales qui le fréquentaient chaque jour. L'avocat Carlo Bianchetti se souvient: «Dans cette pièce, il y avait une paix au paradis. (...) Il s'est assis devant une porte modeste avec des tiroirs et des petits tiroirs. Des liasses de lettres et de papiers s’empilaient devant lui, et parfois le facteur entrait pour agrandir le tas. Cependant, Don Bosco n'a pas beaucoup réfléchi à tout cela. Il a mis les papiers là-bas; il était d'avis que même les petites choses doivent être faites lentement et bien et que, pour cette raison, aucune distraction n'est nécessaire. (...) Il a traité tout le monde comme s'il n'avait pas eu d'autres personnes à entendre et à se contenter de ce matin. Lui, avec saint François de Sales, a soutenu que la hâte gâche généralement toutes les œuvres; et il n'a jamais été le premier à terminer l'entretien. il n'a jamais semblé vouloir le raccourcir; En effet, parfois, son interlocuteur voulait partir, craignant d'être envahissant, D. Bosco l'invitait avec amour à rester un peu plus longtemps. (...) Sa conversation était très agréable. Il a volontiers mêlé la blague et la petite histoire. Et l'esprit venait toujours par le chemin; et, pour produire son effet, il avait l'habitude de dire que ces petites affaires lui étaient venues à l'esprit ou qu'il les avait apprises de D. Cafasso, ou du théologien Guala ou du théologien Borel ou de ceux-ci. La petite chose et l’exemple c’est la façon dont vous l’avez utilisé pour donner une impression plus vive et plus profonde, mais l’important était qu’ils s’harmonisent parfaitement. Il savait comment traiter avec grâce, afin que personne ne puisse jamais lui reprocher d'avoir été moins délicate et prudente. (...
Parmi les nombreux écrits écrits dans cette salle, nous rapportons quelques passages de ce qui nous semble le plus significatif, son testament spirituel, écrit entre septembre 1884 et mai 1886: "Mes chers et chers enfants de GC
Avant de partir pour mon éternité, je dois remplir certaines obligations envers vous et ainsi satisfaire un désir ardent de mon cœur. Tout d’abord, je vous remercie avec la plus profonde affection pour l’obéissance que vous m’avez donnée et pour le travail que vous avez accompli pour soutenir et propager notre congrégation.
Je vous laisse ici sur terre, mais seulement pour un moment. J'espère que la miséricorde infinie de Dieu fera en sorte que nous puissions tous nous retrouver un jour dans l'éternité bénie. Je vous attends là-bas.
Je vous recommande de ne pas pleurer ma mort. C’est une dette que nous devons tous payer, mais après tout effort soutenu pour le bien de notre maître, notre bon Jésus sera largement récompensé.
Au lieu de pleurer, prenez des résolutions fermes et efficaces pour rester fermes dans la vocation jusqu'à la mort.
Veillez et faites en sorte que ni l’amour du monde, ni l’affection de proches, ni le désir d’une vie plus confortable ne vous conduisent à la grande injustice de profaner les vœux sacrés et de trahir ainsi la profession religieuse avec laquelle nous nous sommes consacrés au Seigneur. Personne ne prend ce que nous avons donné à Dieu.
Si vous m'avez aimé dans le passé, continuez à m'aimer dans le futur avec l'observance exacte de nos constitutions.
Votre premier recteur est mort. Mais notre vrai supérieur Christ Jésus ne mourra pas. Il sera toujours notre enseignant, notre guide, notre modèle. mais vous croyez que, dans son temps, il sera notre juge et notre récompense pour notre fidélité à son service.
Votre recteur est mort, mais un autre qui prendra soin de vous et votre salut éternel sera élu. Écoutez-le, aimez-le, obéissez-lui, priez pour lui, comme vous l'avez fait pour moi.
Au revoir, chers enfants, au revoir. Je t'attends au paradis. Là nous parlerons de Dieu, de Marie Mère et du soutien de notre congrégation; là nous bénirons éternellement notre congrégation, dont le respect des règles a contribué puissamment et efficacement à nous sauver.
Est-ce le nom du Seigneur à partir de maintenant et pour toujours. En vous, je l'espère, ne sera pas perdu pour toujours (...) « (RSS 4 [1985] 98-100).
Après la mort de Don Bosco, cette pièce servit pendant 22 ans (1888-1910) au bureau et à la chambre de son successeur, le bienheureux Michel Rua. Ce dernier, habitué à une vie sobre et ascétique, se reposer la nuit s'est contenté d'un canapé inconfortable que l'on peut encore voir aujourd'hui. Ac a accepté d'être remplacé par un lit seulement lors de la dernière maladie, pour obéir au médecin.
La salle contient également une armoire en verre pour les livres et un bureau avec étagère utilisé par Don Bosco et son successeur.
Le petit musée rattaché à la Camerette présente de précieuses reliques qui rappellent la personne et l'activité de Don Bosco.
Dans une série de vitrines accrochées aux murs, divers livres sont exposés (ceux qu'il a utilisés, un essai de ceux qu'il a composés et des écrits classiques concernant sa personne et son travail); nombreux objets de la vie quotidienne (vaisselle, stylo et encrier, presse-papiers, etc.); des manuscrits précieux de ses années d'école et la copie de lettres et de documents. Vers la caméra, nous pouvons voir la reproduction de photographies et de portraits originaux. De l’autre côté, on trouve: la balustrade d’origine, le confessionnal et la chaire de l’église de San Francesco di Sales; le coffre dans lequel Don Bosco a été enterré à Valsalice; l'urne sculptée artistique qui a servi au transfert du corps de Valsalice à Valdocco en 1929, année de la béatification; il a utilisé des bâtons de voyage et des chapeaux. Au centre de la pièce, L'ancienne chaire Good Night, le linge personnel, les vêtements et les vêtements liturgiques sont conservés dans de grandes vitrines. Une découverte originale est le modèle réduit de la coupole de Marie Auxiliatrice, préparé par Rollini. mettre en place un vaste portique parfois, de 14 mètres de long (comme le devant de la maison), 6,75 de large et 4 de haut (voir fig. 15, n. 5).
Les espaces entre pilier et pilier étaient fermés et munis de fenêtres: une grande pièce permettait de placer temporairement la typographie; puis, quelques mois plus tard, lorsqu'il a été transféré dans les locaux spécialement aménagés le long de la Via della Giardiniera, voici la fonderie de caractères typographiques trouvés (cf. MB 7, 116).
Au-dessus du portique, on a obtenu une belle terrasse avec de petits piliers en briques et une balustrade en fer sur laquelle Don Bosco avait placé de grands récipients en terre dans lesquels il avait planté des vignes de muscat provenant de Castelnuovo. Les vignes montaient le fronton de la maison jusqu'aux fenêtres des chambres de Don Bosco.
Extension de 1876 Après la consécration de l'église Maria Ausiliatrice (1868) et la construction d'un bel édifice pour la loge du portier sur la Via Cottolengo (entre 1874 et 1875), un dernier agrandissement de l'édifice dans Chambres à coucher: le porche de 1862 a été augmenté de deux étages plus le grenier. La maison a pris l'apparence que nous voyons encore aujourd'hui. Sur le nouveau tympan, avancé d’environ 7 mètres par rapport au précédent, la statue de la Madone a été placée en "paratonnerre" le 8 décembre 1861.
L'extension a ajouté trois salles à la Camerette.
Vers la cour sud, à l'avant de la maison, une galerie éclairée par de grandes fenêtres (cf. fig. 16, n ° 7) a été aménagée pour offrir à Don Bosco un espace de promenade, dès lors que l'état de ses jambes le lui procurait. de 1862 Sous la Camerette, adossé à la façade sud de la maison, se trouvait un hangar servant de lieu de stockage pour les matériaux. En 1862, Don Bosco éprouva de sérieuses difficultés à descendre et à monter les escaliers (cf. MB 7, 375). Le 31 janvier 1888, le jour de sa mort, son corps vêtu de vêtements sacerdotaux fut placé sur un fauteuil et exposé dans cette galerie pour le dernier adieu de ses fils et de la foule.
Les vignes qui se trouvaient dans les tiroirs de la terrasse, avec la nouvelle construction, ont été plantées directement dans la cour et ont grimpé jusqu'aux fenêtres de la galerie. Don Bosco aimait récolter personnellement les raisins de ces vignes et l'envoyer en hommage aux plus chers bienfaiteurs. Les Mémoires biographiques racontent une anecdote gracieuse à propos de ce raisin: «Des vignes luxuriantes de la cour ont grimpé au mur pour couvrir les grandes fenêtres de la loggia. Un samedi soir, lorsque le Saint a confessé à ses élèves des classes supérieures (remarque: nous sommes probablement à l’automne de 1884), un jeune homme de quatrième année du nom de Paolo Falla, attend son tour à genoux devant ces feuilles de vigne feuillues, les yeux rivés aux feuilles. un groupe qui commençait à noircir, il la prit de la branche et se mit discrètement à sortir les saracines. Distrait par cette occupation, il ne pensait plus à rien d’autre, il ne réalisait pas non plus que le pénitent qui le séparait du confesseur s’était déjà retiré. Don Bosco, ayant acquitté ce qui se trouvait du côté opposé, se tourna vers lui pour l'avouer. Le garçon avec le groupe à la main rougit, balbutia une excuse; mais Don Bosco lui dit de façon suave: "Ne t'inquiète pas, finis bien tes raisins et ensuite tu avoueras -". En disant cela, il s’est détourné et a continué à avouer "(MB 17, 167). Le garçon avec le groupe à la main rougit, balbutia une excuse; mais Don Bosco lui dit de façon suave: "Ne t'inquiète pas, finis bien tes raisins et ensuite tu avoueras -". En disant cela, il s’est détourné et a continué à avouer "(MB 17, 167). Le garçon avec le groupe à la main rougit, balbutia une excuse; mais Don Bosco lui dit de façon suave: "Ne t'inquiète pas, finis bien tes raisins et ensuite tu avoueras -". En disant cela, il s’est détourné et a continué à avouer "(MB 17, 167).
Encore aujourd'hui, en hommage à Don Bosco, des vignes américaines gravissent le fronton de la Camerette.
La deuxième salle est la salle attenante à la salle d’attente, utilisée comme chapelle privée (voir fig. 16, n ° 5). Sur l'autel, nous voyons, béni par le cardinal Alimonda le 29 janvier 1886, le Saint a célébré la messe jusqu'au 11 décembre 1887, la dernière fois qu'il a pu offrir le saint sacrifice. Dans les jours qui ont suivi la messe, certains de ses salésiens l'ont célébrée et il l'a suivie dans son lit, par la porte ouverte, puis a reçu la communion.
La troisième chambre de Don Bosco a vu les souffrances et le martyre de son pauvre corps épuisés au cours des derniers mois de sa vie (voir fig. 16, n. 6). Au début, il ne pouvait bouger que s'il était soutenu ou porté à bras; il s'est également procuré une chaise à roulettes. Mais dans les derniers jours, il ne pouvait plus se lever, jusqu'à sa mort le matin du 31 janvier 1888, à quatre heures et demie.
Les témoins nous racontent sa dernière agonie: "Dans la nuit du 30, il tourna un peu la tête vers Enria, son assistant nocturne perpétuel, et lui dit:" Dis ... mais ... mais ... je te salue! - Puis lentement récité l'acte de contrition. Parfois, il s'exclama: Miserere nostri, Domine. Au milieu de la nuit, chez Zando, levant soudain les bras au ciel et atteignant ses mains, il répondit: "Que ta volonté sainte soit faite!" - Ensuite, paralysant progressivement tout le côté droit, le bras droit est resté abandonné et immobile sur le lit; mais il n'a pas cessé de lever la gauche, répétant quelques fois encore: "Que ta volonté sainte soit faite!" - Plus tard, il ne parla plus; mais le reste de la nuit du 30 et de la nuit suivante, il a continué à lever la main gauche de la même manière,
(- -) Les médecins ont déclaré que Don Bosco ne serait plus en vie le soir ou avant le lever du soleil du lendemain. La nouvelle se répandit en un éclair pour l'Oratoire, déchirant ses cœurs. Le confélérateur a demandé à le revoir, Don Rua a permis à tout le monde d'aller lui embrasser la main. Des groupes silencieux se sont réunis en petits groupes dans la chapelle, à partir desquels ils ont défilé un à un près de l'aiguille indigène. Il était étendu sur son lit sa tête était un peu relevée, légèrement pliée sur son humérus droit et appuyée sur trois oreillers. Visage calme pas maigre; les yeux rétrécis; la main droite étendue sur la couverture. Il avait un crucifix sur la poitrine, un autre serré dans la main gauche, et au pied du lit pendait l'étole violette, signe de la prêtrise.
(- -)
À douze heures trois quarts, étant secrétaire et Giuseppe Buzzetti seul pendant un moment, seul près du lit, il écarquilla les yeux, regarda longuement Don Viglietti et leva la main gauche dégagée, la posa sur sa tête. À cet acte, Buzzetti éclata en sanglots et: "Ce sont les derniers adieux", s'exclama-t-il. Il est revenu plus tard dans son ancienne dignité. Le secrétaire lui répétait quelques phrases. Mgr Cagliero et Mgr Leto ont ensuite alterné dans ce bureau pieux. Don Dalmazzo lui donna la bénédiction de l'agonie et lui récita les prières ci-jointes.
Vers seize ans, le comte Radicati, le grand bienfaiteur de l'Oratoire, vint le voir. son père Eugenio Francesco, déjà compagnon de Don Bosco à Chieri, pleurait une heure dans un coin de la pièce. À dix-huit ans, Don Giacomelli parut, mit son étole et lut quelques rituels. À une heure tardive, ne semblant pas près de mourir, certains des supérieurs se retirèrent, mais Don Rua et d'autres ne bougèrent pas. Le mourant respirait encore et difficilement; ça a duré toute la nuit (...).
Dans l'agonie, il était à trois heures moins le quart. Don Rua, quand il a vu que les choses tombaient, a mis l'étole et a repris les prières des mourants, qu'il avait déjà commencées deux heures auparavant. Les autres supérieurs ont été appelés à la hâte; une trentaine de prêtres, clercs et laïcs ont rempli la salle. À genoux, ils priaient.
Mgr Cagliero est arrivé, Don Rua lui a donné l'étole, est allé à la droite de Don Bosco et a salué à l'oreille du cher Père: - Don Bosco, dit-il d'une voix étouffée par le chagrin, laissez-nous, ses enfants, être pleurés. Nous vous demandons pardon pour tous les regrets que vous avez dû souffrir à cause de nous et nous donnons à nouveau votre bénédiction en signe de pardon et de bienveillance paternelle. Je conduirai sa main et prononcerai la formule de bénédiction. - Tous les fronts sont pliés au sol. Don Rua, donnant de la force à l'âme, a élevé son droit paralysé et a prononcé les mots de bénédiction sur les salésiens présents et absents et en particulier sur les plus éloignés.
À trois heures du matin, un télégramme est arrivé du cardinal Rampolla avec la bénédiction apostolique. Monseigneur avait déjà lu le Proficiscere.
A quatre heures et demie, la cloche de Marie Auxiliatrice joua la vemaria; tous récitèrent l'Angélus doucement. Don Bonetti murmura à l'oreille de Don Bosco le Vivant Hail Mary. Le sifflement qui avait été entendu pendant environ une heure et demie a cessé.
Le souffle devint libre et paisible; mais ce fut une affaire de quelques instants: alors cela échoua. - Don Bosco meurt! S'exclama Don Belmonte. Avec eux, qui s'étaient assis, ils se levèrent d'un bond et se placèrent près du lit ... Il inspira trois fois à intervalles rapprochés ... Don Bosco était vraiment mort. Monseigneur Cagliero, regardant dans les yeux, dit: - Jésus, Joseph, Marie, je te donne mon cœur et mon âme ... Jésus, Joseph, Marie, assiste-moi dans la dernière agonie ... Jésus, Joseph, Marie, respire mon âme en paix avec toi.
Don Rua et les autres, formant une couronne autour de lui, souffraient également de douleur avec le Père ... Don Bosco était mort! "(MB 18, 538-542).
Le mobilier de la pièce est resté tel qu’il était à l’époque: lit et échelle pour y monter, table de chevet avec bougie, vasque et pichet, table de travail avec globe, fauteuil et chaises. Seuls le cierge pascal et la palme utilisés par Pie XI ont été ajoutés le jour de la canonisation, le 1er avril 1934, à Pâques de la résurrection.
L'idée de la construction d'une église majestueuse en l'honneur de Maria Santissima, apte à contenir plus facilement la grande population jeune du Valdocco, vint à Don Bosco un soir de décembre 1862, comme en témoigne Don Paolo Albera: «Un samedi du mois de Le 6 décembre, peut-être le 6, D. Bosco ayant fini de confesser les jeunes gens vers 11 heures, descendit dîner au réfectoire près de la cuisine. Don Bosco était irréfléchi. Le clerc Albera était seul avec lui quand Don Bosco commença à le lui dire. - J'ai beaucoup avoué et, en vérité, je ne sais presque pas ce qu'il a dit ou fait, alors je m'inquiétais pour une idée qui me distrait de façon irrésistible me tirait hors de moi. J'ai pensé: notre église est trop petite; il ne comprend pas tous les jeunes ou même ils sont regroupés. Donc, nous en ferons une autre, plus belle, plus grand que magnifique. Nous vous donnerons le titre: Eglise de Maria SS. Aide. Je n'ai pas d'argent, je ne sais pas où je vais le chercher, mais cela n'a pas d'importance. Si Dieu le veut, ce sera fait. Je vais essayer le test et s'il ne le fait pas, la honte de l'échec est tout pour Don Bosco. On dit aussi: Coepit aedificare et consomare non potuit "(MB 7, 333-334).
En vérité, dès 1844 déjà, au début de ses réunions de jeunesse dominicales, alors qu’il n’avait trouvé ni lieu ni formule claire pour l’Oratoire naissant, lors d’un rêve prophétique complétant celui des neuf années, il était accompagné d’un Madame à travers les différentes étapes du développement de son travail, jusqu’à "un champ dans lequel on avait semé du maïs, des pommes de terre, des choux, des betteraves, des laitues et de nombreuses autres herbes": "- Regarde encore - me dit-elle; et j'ai regardé encore. Ensuite, j'ai vu une belle et grande église. Un orchestre, de la musique instrumentale et vocale m'a invité à chanter la messe. À l’intérieur de l’église, il y avait une bande blanche dans laquelle il était écrit en grandes lettres: Hic domus mea, inde gloria mea "(MO 136).
Le rêve se répète l'année suivante, avec un détail supplémentaire: l'église sera construite sur "le lieu où les glorieux martyrs de Turin Aventore et Ottavio ont subi leur martyre" (MB 2, 229). Mais ces rêves que Don Bosco n'aurait compris que plus tard, vu le développement de son travail, signe tangible de l'assistance divine et de la présence active et maternelle de Marie. En fait, ce ne sera pas la volonté de mettre en œuvre à tout prix un projet rêvé, mais bien le besoin concret de ses jeunes et de son peuple, conjugué à son dévouement accru à la Bienheureuse Vierge, de le pousser à construire "une plus grande église".
Le titre d'Aide aux chrétiens, présent depuis le sec. XVI dans les litanies de Lorette, particulièrement vénéré à Turin où une confrérie opérait sous ce nom à l'église Saint-François de Paule, avait été mis en avant par Pie VII en 1815. Il revint de l'emprisonnement de Napoléon et remercia Maria Aide de l'Eglise et des chrétiens, instaurant la fête du 24 mai.
En 1862, un nouvel événement répandit rapidement la dévotion au Secours des chrétiens: en mars, à l’ancienne effigie d’une église en ruine, à Fratta, près de Spoleto, la Vierge Marie avait parlé à un enfant de cinq ans et commençait à accorder des faveurs et des grâces uniques. . La nouvelle se répandit en un éclair, suscitant un enthousiasme. Les pèlerinages se sont énormément multipliés en quelques jours. L'archevêque de Spoleto, Mgr. Giovanni Battista Arnaldi, frappé par la foule qui affluait sans cesse et par la piété suscitée, décréta que l'image sacrée reçoive le titre d'Auxilium Christianorum et devint un enthousiaste enthousiasmant pour la diffusion des faits et le culte de l'Aide aux chrétiens.
Les faits de Spoleto se sont déroulés dans un climat de tensions entre État et Église, alors que le pouvoir temporel du pape semblait irrémédiablement arrivé au coucher du soleil, une grande partie de ses territoires était déjà passée dans le nouveau royaume d'Italie et le même pontife romain était la cible de controverse et mépris des libéraux et des anticléricaux. Spoleto avait été le siège épiscopal de Pie IX et les apparitions sont venues encourager les catholiques italiens: le Seigneur n’a pas abandonné son Église et son Saint Sacrement. La mère a travaillé des portents et des merveilles.
L'aide des chrétiens - définie par Mgr. Arnaldi «étoile brillante qui brille dans le nuage des temps, protecteur de l'Église catholique, consolateur du pontife romain, méprisé et combattu de toutes les manières par les ennemis de la foi, très fort combat, terreur de l'enfer, sauveur des fidèles, refuge des affligés, espoir triomphe de l’église et du chef d’August "- il aurait écrasé la tête de l’ancien serpent, marquant ainsi la victoire de Dieu sur les ennemis du bien.
Dans les journaux catholiques et dans les homélies, le nom de l'Aide aux chrétiens et les événements à Spoleto ont rapidement retenti dans toute l'Italie, suscitant ferveur et enthousiasme dans la sphère catholique, mais aussi controverses et critiques envers les adversaires. À Turin, Harmony insiste beaucoup sur les faits depuis mai 1862 en publiant les rapports de Mgr. Arnaldi, qui a suscité beaucoup d'intérêt.
Don Bosco, qui avait déjà utilisé le titre Auxilium Christianorum dans la brochure du 11 mai (1858) pour indiquer l'action efficace de Marie, protectrice dans la vie, mais surtout dans la mort (quand "elle sera un capitaine terrible, qui une armée en ordre réprimera les assauts de l'ennemi infernal "). Le 24 mai 1862, il annonça dans la nuit" avec son grand contentement, la prodigieuse manifestation d'une image de Marie survenue près de Spoleto "(MB 7, 166).
Le projet de dédier la nouvelle église à Marie Auxiliatrice a donc été placé dans un contexte rempli d'espoirs et d'attentes, dans lequel la spiritualité mariale s'est inspirée des faits de Spoleto d'une impulsion considérable au sens ecclésial, social et eschatologique. Don Bosco, pour sa part, vit ce moment et ce climat en pleine conscience.
A l'origine de son désir de nommer l'église chérie par le Secours des chrétiens, il y a donc tout d'abord une forte motivation ecclésiologique accentuée par l'observation amère de la "tristesse des temps". Cela ressort clairement de nombreuses interventions du saint: depuis le rêve des "deux colonnes", raconté à ses parents le 30 mai 1862 (cf. MB 7, 169-172) jusqu'à l'introduction d'un pamphlet de 1868 intitulé Maraviglie della Madre di Dio invocata sous le titre de Marie Auxiliatrice: «Le besoin universellement ressenti aujourd'hui d'invoquer Marie n'est pas particulier, mais général; ils ne sont plus tièdes pour exciter, les pécheurs pour se convertir, innocents pour préserver. Ces choses sont toujours utiles partout, avec n'importe qui. Mais c'est l'Église catholique elle-même qui est attaquée. Il est assailli dans ses fonctions, dans ses institutions sacrées, dans sa tête, dans sa doctrine, dans sa discipline; elle est attaquée en tant qu'église catholique, en tant que centre de la vérité, en tant qu'instructeur de tous les fidèles.
Et c’est précisément pour mériter une protection spéciale du Ciel que nous avons recours à Marie, en tant que Mère commune, en tant qu’aide spéciale des rois et aux peuples catholiques, en tant que catholiques du monde entier! "(OE 20, 198-199).
Mais ce ne sont pas seulement les aléas historiques qui déterminent le choix de Don Bosco. Il estime que le titre choisi est le plus approprié pour exprimer sa gratitude à la Vierge pour les nombreux "assistants" reçus et, ensemble, pour invoquer sa protection sur la Congrégation naissante. Le cardinal Giovanni Cagliero témoigne: "En 1862, Don Bosco m'a dit qu'il méditait sur la construction d'une église grandiose digne de la Sainte Vierge. - Jusqu'ici, a-t-il ajouté, nous avons célébré la fête de l'Immaculée Conception avec solennité et faste et, ce jour-là, nous avons commencé nos premiers travaux des oratoires festifs. Mais la Madone veut que nous l’honorions sous le titre de Marie Auxiliatrice: l’époque est si triste que nous avons vraiment besoin de la Sainte Vierge. aidez-nous à préserver et à défendre la foi chrétienne. Et connaissez-vous un autre pourquoi? - Je crois, répondis-je
- Vous l'avez deviné, il m'a dit: Maria SS. elle est la fondatrice et soutiendra nos travaux "(MB 7, 334).
Dans Don Bosco, le titre Aide aux chrétiens trouve une résonance immédiate. Son expérience personnelle et sa réflexion l'ont conduit à une dévotion mariale et à une mariologie aux caractéristiques positives et historiques. Marie n'est pas seulement la Mère de Dieu à vénérer et aimer, la championne de la tendre affection et de l'enthousiasme spirituel: elle est directement impliquée dans l'histoire du salut, sur le plan personnel, ecclésial et social; c'est une mission historique et eschatologique; c'est elle qui a guidé Don Bosco depuis ses plus tendre années en le soutenant à travers les nombreuses difficultés; nous lui devons les développements de l'Oratoire; c'est elle qui guide les premiers pas de la Congrégation Salésienne naissante.
Don Bosco a également une forte importance pastorale et pédagogique: Marie est une aide dans le chemin de la vie pour surmonter les assauts du péché, pour être libérée de toutes les formes de mal (spirituel, moral et physique) et surtout pour mettre en œuvre le bien. Dans l'enceinte de l'Oratoire, parmi la foule de gens ordinaires qui affluent vers le sanctuaire de Valdocco, parmi la dévotion des bienfaiteurs de Don Bosco au Secours des chrétiens prend un sens plus intime, moins déterminé par les événements politiques et sociaux. Il souligne pour ses jeunes comment cela peut susciter une plus grande ferveur religieuse et un plus grand engagement en faveur de la vie et de la croissance spirituelle; à ses salésiens, il présente Marie comme une inspiration, une force et un modèle dans la mission éducative et dans l'itinéraire de la sainteté; pour les fidèles, il met en évidence la puissante action thaumaturgique et protectrice de la Mère de Dieu,
Don Bosco, sans aucune base économique minimale, mais convaincu que "c'est la Madone qui veut l'Eglise; il paiera pour payer »(MB 7, 372), au début de 1863, il entame des négociations avec les Rosminiens pour racheter la grande pelouse du séminaire qu'il avait lui-même vendue à Rosmini en avril 1854. L'accord se termine le 11 février. Il s'appuie donc sur la charité de ses bienfaiteurs et sur le soutien des autorités, exprimant un grand nombre de circulaires dans lesquelles il incite à la construction de la nouvelle église à des fins exclusivement pastorales: donner plus d'espace à tous les jeunes internes et externes de l'Oratoire et fournir La nouvelle banlieue formée dans la région de Valdocco est aujourd'hui occupée par «une population de plus de vingt mille habitants au milieu de laquelle il n'y a ni église ni chapelle, ni une école publique où
Le projet Pour le projet Don Bosco s’est d’abord confié à une commission d’architectes, puis, voyant que chacun voulait adopter son propre projet et que les discussions ont duré plusieurs mois sans aucun accord, il a confié le tout à l’ingénieur Antonio Spezia, il avait pris l'évaluation de la maison Pinardi quand il l'a acheté. La Spezia a préparé un projet de construction en forme de croix latine, couvrant une superficie de 1200 m²: «Deux clochers bas flanquaient la façade en saillie. Pour entrer dans l'église, nous avons traversé un atrium qui soutenait l'orchestre. Un dôme majestueux avec seize grandes fenêtres dominait le bâtiment. De la première base à la hauteur maximale, soixante-dix mètres ont été mesurés (remarque: ils sont en réalité 45 mètres). De part et d'autre de l'autel majeur, derrière lequel courait un déambulatoire étroit, c'était une sacristie, par la porte de laquelle vous pénétriez dans l'imposant presbytère. Aux extrémités du bras transversal, deux grands autels; et deux autres dans des chapelles, au milieu du bras.
Après avoir examiné le dessin, Don Bosco était très heureux et a déclaré: "Sans que je signale à l'ingénieur toute intention spéciale qui régisse la construction de la nouvelle église, j'ai vu qu'une chapelle réussirait à l'endroit précis que la Sainte Vierge m'avait indiqué." - Et dans celui-ci consacré un autel aux saints Martyrs de Turin "(MB 7, 466).
Le projet, après quelques difficultés soulevées par certains sur le titre Church of Maria SS. Aide aux chrétiens, il a été approuvé par le bureau du bâtiment municipal.
Les travaux Les travaux ont été confiés à l'impresario Carlo Buzzetti, un oratorien de la première heure. En mai 1863, 4 000 lires avaient déjà été versés pour l'achat du terrain et du bois d'œuvre destiné à la clôture. En été et en automne, les travaux d'excavation ont été achevés. Devant construire un vaste sous-sol sous le sol de l'église, en plus des travaux de terrassement pour les fondations, il était nécessaire de retirer une énorme quantité de terre. Ainsi, en 1863, une partie seulement de ces travaux fut exécutée et elle fut reprise en mars 1864. On s’aperçut alors que le sol était alluvial et qu’il fallait aller plus en profondeur et installer un solide habitat sur pilotis correspondant à la périphérie du projet de construction. C’est la raison pour laquelle les dépenses ont augmenté, tant pour l’augmentation des travaux que pour la copie des faisceaux.
En hiver, ils avaient procuré 200 000 miriagrammes de pierres, transportés gratuitement à Turin par voie ferrée pour les bons offices du directeur général des chemins de fer Bartolomeo Bona. Le 5 avril, Don Bosco a adressé une autre invitation à une œuvre de bienfaisance publique et l'a inscrite au Journal officiel du 12 avril 1864 et dans d'autres journaux catholiques.
Le projet de l'église fut soumis à l'examen du canonique Lorenzo Gastaldi, futur archevêque, qui l'approuva et suggéra quelques modifications fonctionnelles qui furent en partie acceptées. Une fois que le dessin a été fixé, Don Bosco a envoyé aux fidèles d'autres lettres circulaires, accompagnées de formulaires d'inscription, les diffusant dans presque tout le nord et le centre de l'Italie. Les réponses ne manquaient pas, car en communiquant la nouvelle de l'église en construction, le Saint répandit la dévotion au Secours des Chrétiens et avec lui les faveurs et les grâces obtenues par l'intercession de Marie se multiplièrent partout. La confiance de Don Bosco a été confirmée que, si la Sainte Vierge avait voulu la construction de l'église, elle se serait cru prête à faire parvenir les fonds nécessaires.
À la fin du mois d'avril, les fouilles étaient terminées et Buzzetti invitait Don Bosco à poser la première pierre de fondation. À la fin de la cérémonie, le Saint s'est tourné vers l'entrepreneur et a déclaré: «- Je veux vous verser un acompte immédiatement pour les gros travaux. Je ne sais pas si ce sera beaucoup, mais ce sera tout ce que j'ai. - En disant cela, il a sorti son sac à main, l'a ouvert et l'a versé à l'envers dans les mains du contremaître, qui pensait qu'il les avait remplies de marenghi. Ce qui était plutôt son émerveillement et celui de tous ceux qui l'avaient accompagné quand ils ne trouvèrent que huit pauvres en argent. Et D.
Bosco sourit et ajouta: "Tais-toi; Notre-Dame songera à fournir l'argent pour son église. Je ne serai que l'instrument, le caissier. - Et se tournant vers ceux qui l'entouraient, il conclut: - Vous verrez! "(MB 7, 652).
La crise économique générale de l'État italien était grave et seul un saint ou un inconscient pouvait faire face à un risque similaire. Les travaux de terrassement et les fondations coûtent à eux seuls plus de 35 000 lires et, pour compléter les travaux, Don Bosco aurait dû se procurer environ un million, alors qu'il avait prévu une dépense de 200 000 lires (cf. MB 7, 652-653).
À partir de l'automne 1864, l'état des finances italiennes continua à se dégrader. La rareté de l'argent se faisait sentir dans le pays et les bienfaiteurs de Don Bosco eux-mêmes étaient en détresse. Le transport de la capitale à Florence (1865) a quelque peu réduit le nombre de bienfaiteurs. La situation déjà grave devint tragique pour Don Bosco: il devait faire face à de lourdes dépenses de nourriture pour les plus de sept cents invités de Valdocco, et tous les quinze jours, il devait trouver le salaire des ouvriers et des maçons de Buzzetti, en plus de la fourniture de matériaux de construction pendant ces années, il atteignait des quotas prohibitifs. Mais le Saint a pensé qu'il n'était pas commode d'arrêter les travaux de construction et a multiplié ses efforts, ses voyages, ses humiliations et ses prières.
Le 27 avril 1865, la pose de la pierre angulaire a été célébrée avec une grande solennité: béni par l'évêque de Suse, Mgr. Odone, à la place du mgr indisposé Nazari di Calabiana, évêque de Casale, a été placé par le duc Amedeo d'Aosta, fils de Vittorio Emanuele II, avec la participation du maire, du préfet et d'autres personnalités distinguées. Don Bosco a annoncé ce fait dans un dossier commémoratif et a lancé une loterie grandiose.
Entre 1865 et 1866, la situation économique ne montre aucun signe d'amélioration et le Saint est contraint d'élargir son cercle de connaissances pour trouver de nouveaux fonds. En décembre 1865, il se rendit à Florence, où il fut invité par la comtesse Uguccioni. Au printemps 1866, il envoya à Rome le chevalier Federico Oreglia de Santo Stefano, salésien laïc, pour stimuler la charité en mettant à profit - cette fois-ci, la dévotion mariale et les prodiges opérés par Marie Auxiliatrice, pas pour les besoins du district de Valdocco ni pour des raisons philanthropiques.
En juillet 1866, il travaillait déjà autour du dôme, mais lentement par manque d’argent. Le dimanche 23 septembre, la construction du dôme s'est achevée avec la cérémonie de pose de la dernière brique, réalisée par Don Bosco et le marquis Emanuele Fassati.
En décembre, l'église n'était pas encore terminée, comme il a été dit. Don Bosco décida alors de se rendre de nouveau à Florence et à Rome (de décembre 1866 à janvier 1867), à la recherche d'une aide supplémentaire.
Les résidences florentine et romaine lui ont également permis d'offrir sa collaboration dans des tentatives de réconciliation entre l'État italien et le Saint-Siège, apprécié des deux côtés pour son équilibre et sa modération.
Au cours de ces voyages, Don Bosco, qui s'est toujours présenté comme un prêtre soucieux avant tout du salut spirituel des personnes qu'il a rencontrées, a suscité un engagement renouvelé dans la vie et les conversions chrétiennes. C'est à ces occasions que les faits prodigieux qui lui ont valu une réputation grandissante en tant que faiseur de miracles ont commencé.
Parmi les recettes de la loterie et les offres plus ou moins substantielles d'anciens et de nouveaux amis et de bienfaiteurs, il est possible de surmonter même 1867, mais les travaux de construction stagnent car le froid rigoureux de l'hiver a entraîné une flambée des coûts de la nourriture. Le 21 mai 1867, le nouvel archevêque de Turin, Mgr. Alessandro Riccardi di Netro, a béni la statue de la Vierge d'environ 4 mètres de haut, réalisée par le sculpteur Boggio sur le dôme.
Au printemps de 1868, le flot de petites et grandes offrandes a repris, de sorte que le travail interne puisse être accéléré. Déjà en mai de cette année, alors que les dernières retouches étaient sur le point d'être finies, des pèlerinages spontanés vers la nouvelle église ont commencé dans les paroisses rurales de Monferrato et des Langhe.
Consécration du sanctuaire Le 21 mai 1868, Mgr. Balma a béni les cinq cloches et finalement, le 9 juin, lors d’une cérémonie très solennelle, l’archevêque mgr. Riccardi a consacré la nouvelle église et les autels. La consécration, qui a commencé à 5h30 du matin, s'est achevée à 10h30, après quoi l'archevêque a célébré la première messe dans la nouvelle église. L'après-midi, vêpres, l'anthropie mariale Sancta Maria fut exécutée, succédant aux misères composées par Cagliero et qui produisit un effet singulier: elle fut interprétée par trois chorales imposants différemment répartis, comme l'écrit Don Bosco dans une brochure commémorative intitulée Le souvenir d'une solennité en honneur. de Marie Auxiliatrice: «Une dans le presbytère d’environ 150 ténors et basses représentant l’Église militante; l ' les anges, c'est-à-dire l'Église triomphante, apparaissent sur le dôme d'environ 200 sopranos et contraltos; le troisième choeur d'environ 100 ténors et basses sur l'orchestre et symbolise l'église de purgation "(OE 21, 29).
Les trois chœurs ont été dirigés simultanément par Cagliero à l'aide d'un appareil électrique.
Les festivals et les offices religieux se sont poursuivis pendant huit jours, sous la présidence de différents prélats, avec la participation de milliers de pèlerins. Pendant l'octave, la grande foi du peuple obtint, par l'intercession de Marie, une série de grâces et même de guérisons remarquables qui contribuèrent à répandre la renommée du sanctuaire et de Don Bosco.
L'église, une croix latine, était très sobre et nue, sans mainii et décorations sur les murs. Même le seul dôme était blanchi à la chaux.
Il y avait cinq autels: - le maître-autel avec le grand tableau de l'Aide aux chrétiens du peintre Tommaso Lorenzone (1824-1902); - l'autel de Saint-Pierre, à droite de la croisière, avec un tableau du milanais Carcano (aujourd'hui, cet autel est situé dans une chapelle souterraine de la basilique et se trouve à la place de l'autel de Don Bosco); - l'autel de Saint-Joseph, à gauche de la croisière, avec un tableau de Lorenzone (le seul qui soit resté intact à ce jour); - l’autel de Sainte Anne, dans la chapelle à droite de la nef centrale: c’était le plus beau et le plus riche en marbre, travaillé à Rome par le sculpteur Luigi Medici, avec une peinture du peintre Fino Tornielli (maintenant la peinture est dans la maison salésienne de Lombriasco et l'autel est dédié à Sainte Maria Mazzarello); - l'autel des Très Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie,
Ainsi, Don Bosco décrit l’église dans le livret commémoratif susmentionné: "Si vous, O Reader, observez cette église à l’extérieur, voyez une façade de style moderne, de largeur et de hauteur proportionnées. La porte principale est une œuvre de l'artiste Ottone Torinese, avec un dessin de Cav. Spezia.
Deux clochers, qui seront bientôt surmontés d'un ange d'environ deux mètres de haut en cuivre forgé, œuvre exquise des frères Brogi de Milan, font face au dôme. Au-dessus de l'une d'elles, vous trouverez un concert de cinq cloches en mi bémol avec lesquelles vous pourrez jouer des morceaux de musique cantabile et même des marches militaires (...).
Après les cloches, le dôme se lève, recouvert de cuivre étamé et recouvert de plomb blanc; cela sert à le protéger de l'oxydation, de la vigueur des vents, du chaud, du froid et des autres intempéries de la saison. Au-dessus de la coupole se trouve une statue en cuivre doré d’environ quatre mètres de haut, œuvre majestueuse, œuvre de cav. Boggio et cadeau d'une digne dame Torinese. La Sainte Vierge bénit ses fidèles qui disent: Nos cum prole pia benedicat Vierge Marie.
Si vous entrez par la porte principale à l'intérieur de l'église, vous verrez deux colonnes de marbre soutenant l'orchestre surmontées de deux piédestaux agencés de manière à servir également d'aquasantino. Il ne faut pas oublier que l'orchestre est un cadeau et une œuvre du maître charpentier Giuseppe di Locarno et résidant à Turin.
C'est l'orchestre de deux étages, c'est-à-dire d'orchestre et de contre-orchestre à écho ou à double étage. Il est capable d'environ trois cents musiciens.
Le sol est tout vénitien. Mais les presbytres des autels individuels semblent être autant de mosaïques. Celui du maître-autel n'a besoin d'aucun tapis pour faire bonne figure dans les plus belles solennités. Les balustrades et les autels sont également en marbre travaillé par Cav. Gussone de Turin, à l'exception de la première entrée à droite qui a été travaillée à Rome par l'artiste Luigi Medici aux dépens d'un patricien de Bologne. Cela dépasse tous les autres pour son marbre précieux.
Quiconque s’arrêtant de marcher au centre de l’église en regardant du côté droit du maître-autel ferait face à la chaire qui est l’un des plus beaux ornements de cette église. C'est un cadeau d'une femme noble de Turin qui, si elle voulait que son nom soit réduit au silence, veut que tout le monde sache qu'il s'agit d'une oblation par grâce reçue, c'est pourquoi on lit en caractères d'or: Hommage à Marie Aide de la grâce chrétienne aux chrétiens.
La conception et l'exécution ont été jugées dignes d'éloges. Mais ce qui le rend particulièrement louable, c’est son détachement des murs, sur lequel on peut facilement voir le prédicateur de tous les coins de l’église. Il est également bon de noter, selon les prédicateurs, que la forme de l'Église, reproduisant l'écho de la voix à plusieurs reprises, exige que les mots soient bien détachés les uns des autres pour éviter toute confusion lors de leur prononciation.
Les deux croisières ont deux portes de cadence, de sorte que lors des grandes compétitions de fidèles, l’entrée et la sortie sont faciles. Les corniches de l'église et la coupole sont équipées de balustrades en fer pour assurer la vie de ceux qui ont dû travailler au sommet des murs, mais aussi pour sous-traiter des chanteurs ou d'autres personnes dans les plus grandes solennités, comme cela se pratiquait dans l'octave dont nous sommes parler "(OE 21, 16-19).
Première intervention (Don Bosco: 1869-1870) Dès que Don Bosco eut réglé les dettes résiduelles du sanctuaire, il entreprit de construire une chorale derrière l'autel principal et deux sacristies latérales, dans le prolongement de celles adjacentes au presbytère (voir fig. 18 , N ° 2). L'idée lui avait été suggérée par can. Gastaldi déjà au début des travaux, pour éviter le passage d'une sacristie à l'autre par le biais du presbytère (cf. MB 7, 653).
Ainsi, l'espace pour les chanteurs et la jeunesse de l'Oratoire festif pourrait être élargi, à qui fut assignée l'anti-sacristie de gauche, qui s'ouvrait directement sur le presbytère.
Deuxième intervention (Don Rua: 1889-1891) Entre 1889 et 1891, le bienheureux Michele Rua, premier successeur de Don Bosco, a encouragé l'embellissement et la restauration du sanctuaire. En ce sens, il avait fait vœu le soir même de la mort de Don Bosco, lorsqu'il s'agissait d'obtenir l'autorisation d'enterrer le cadavre, soit dans l'église du Secours des chrétiens, soit du moins à Valsalice, comme ce fut le cas plus tard.
"Ils ont travaillé à la restauration et à la décoration de l'église de Marie Auxiliatrice, le peintre Giuseppe Rollini di Intra, ancien élève de Don Bosco; le prof. Carlo Conte di Vercelli pour l'exécution des pièces décoratives constituant le travail le plus précieux; l'architecte architecte Crescentino Carelli di Fubine, en particulier dans le maître-autel où la grande image de l'aide aux chrétiens était fermée dans un magnifique cadre en marbre.
Le tympan de la façade a été quelque peu surélevé et le couronnement des clochers a été modifié »(ODB 283).
Troisième intervention (Don Ricaldone: 1935-1938) Au fil des décennies, l’église de l’aide aux chrétiens acquit de plus en plus d’importance et de renommée mondiale, tandis que celle de Spoleto restait un sanctuaire local, de sorte que, en juillet 1911, Saint-Pie X lui donna le titre de Basilique mineure.
L'église, qui avait également été érigée en paroisse, surtout pendant les vacances, ne convenait pas aux sept cents jeunes artisans et étudiants, à la population du village et aux pèlerinages continus. Don Filippo Rinaldi a alors décidé d'augmenter l'espace sans pour autant défigurer le travail de Don Bosco et a confié l'étude à l'architecte Mario Ceradini, président de l'Académie des beaux-arts de Turin. Il a conçu une extension obtenue en transformant la croix latine en croix grecque et en construisant quatre grandes chapelles dans les angles en retrait que les allées formaient quand elles se rencontraient. La mort de Don Rinaldi (5 décembre 1931) suspendit le projet, repris par son successeur, Don Pietro Ricaldone.
Le dessin de Ceradini nécessitait la démolition des bâtiments adjacents à la basilique et aurait entraîné des dépenses colossales. Il fut alors décidé de confier une nouvelle étude à l’économiste général Don Fedele Giraudi et à l’architecte salésien Giulio Valotti.
Le projet approuvé en 1934, année de la canonisation de Don Bosco, et mis en œuvre entre 1935 et 1938 (voir fig. 18, n ° 3) comprenait les travaux suivants: - allongement du presbytère, sur lequel un second dôme a été construit, et ses conséquences déplacement du maître-autel et de l'image de l'aide aux chrétiens; - la construction de deux grandes chapelles sur les côtés du presbytère, avec des gradins au-dessus; - la longue galerie avec six autels derrière l'autel principal, qui relie les deux grandes chapelles latérales; - la construction d'une spacieuse sacristie au dos de l'ancienne maison Pinardi; - ceinture ambulatoire avec deux nouvelles portes à l'arrière de la façade.
Les dimensions actuelles de l'église sont: longueur 70 mètres; largeur de 36 à 40 mètres; hauteur au sommet de la statue sur le dôme de 45 mètres.
Les travaux ont également impliqué la reconstruction presque totale des décorations, des autels et l'addition abondante de marbres, de sculptures et de meubles. L'inauguration de la restauration a eu lieu le 9 juin 1938.
Façade extérieure L'architecte Spezia a été inspiré par la façade de San Giorgio Maggiore à Venise, conçue par Palladio.
Celui qui regarde l'église depuis l'entrée de la place près du Corso Regina Margherita voit les statues dorées de la Vierge sur le dôme (4 mètres de haut, oeuvre du sculpteur Boggio) et des anges sur les deux clochers bas: l'archange Gabriel (à droite) offre une couronne à Marie, le Michele cangelo (à gauche) brandit un drapeau portant l’inscription Lépante, en souvenir de la victoire sur les Turcs, 1571.
Sur le tympan de la façade se trouvent les statues des trois martyrs que Solutore, Avventore et Ottavlo ont tué, conformément à la tradition et à la vision de Don Bosco, à cet endroit.
Les deux statues placées au-dessus des horloges sont celles de saint Maxime, père de l'Église et premier évêque de Turin et de saint François de Sales.
À la place, les statues de saint Luigi Gonzaga et de saint Joseph sont placées dans les niches inférieures.
Au-dessus, dans le triangle du tympan, se trouvent les armoiries de la Société salésienne, soutenues par deux anges, et dans la bande inférieure, on voit l'invocation de Maria Auxilium Christianorum, maintenant pro nobis.
Dans la niche sous la rosace se trouve le groupe de marbre représentant Jésus Maître qui accueille et bénit les enfants.
Parmi les colonnes latérales se trouvent deux grands bas-reliefs représentant Saint Pie V annonçant la victoire de Lépante (celle de gauche) et Pie VII couronnant Marie SS. dans le sanctuaire de Savone (celui de droite). Au-dessus des bas-reliefs, deux anges soutiennent un cartouche avec les dates des deux événements: 1571 et 1814.
Sur les sous-sols des colonnes sont enregistrées deux scènes évangéliques: la résurrection du fils de la veuve de Naïn et la guérison d'un sourd-muet.
Façade interne En entrant par le portail central et en faisant quelques pas à l'intérieur, en revenant en arrière, vous pourrez admirer une magnifique rosace polychrome représentant le monogramme de Marie avec les symboles de sa royauté (Aide des chrétiens, Reine de la paix, Étoile du matin) ci-dessus. le soleil brillait sur les eaux de Lépante.
Le grand orchestre construit par Don Bosco n'existe plus aujourd'hui: il a été supprimé pour éclairer davantage la nef centrale. L'espace pour l'orgue et les chanteurs a été créé à gauche de l'autel principal au-dessus de la grande chapelle latérale.
Sur le portail, un épigraphe latin rappelle les deux rêves illustrés dans les peintures latérales, œuvre du peintre Mario Barberis. Celui de gauche reproduit le rêve des deux colonnes (mai 1862: le vaisseau de l'Eglise, piloté par le pape, dans la tourmente du monde hostile, est sauvé s'ancrant aux colonnes de l'Eucharistie et de l'aide aux chrétiens; cf. MB 7, 169-171); celui de droite rappelle le rêve du radeau (janvier 1866: il représente la mission de sauvetage des jeunes de la Société salésienne; cf. MB 8, 275-282).
Dans le fascia, l’ensemble de l’église, le long des chapiteaux des pilastres et de la corniche sur laquelle vous tournez poggiano, écrit aux majuscules le grand antifona mariana: "Sancta Maria succède à misérable - iuva pusillanimes - refue confidences - désormais pro populo - intervient pro-clergé - intercédant sexuel dévot pro féminin - sentant tous les sincatores tuum iuvamen - quicumque tuum sanctum implorane auxilium » Femmes, j'espère que tous vos soupirs seront soutenus et combien imploreront votre aide sacrée?
Chapelle Santa Maria Domenica Mazzarello (voir fig. 19, n ° 16) À droite, près de l'entrée principale, une porte mène à l'escalier qui descend dans la chapelle des reliques (nous en discuterons plus loin, à la page 262). Par cette porte, jusqu’en 1937, les chanteurs montaient à l’orchestre. Dans la niche ci-dessus se trouve la statue de Sainte Cécile, protectrice de la musique.
Voici la chapelle qui conserve, dans l'urne en bronze sous l'autel, les restes de S. Maria Domenica Mazzarello (1837-1881), confondeuse et première mère générale de l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice. Son corps a été transporté de Nizza Monferrato à la basilique en 1938, année de la béatification, et déposé dans la chapelle des reliques; il fut placé sous l'autel l'année suivante.
La mère Mazzarello a été proclamée sainte le 24 juin 1951.
L'autel est l'oeuvre de Valotti, l'image du saint est de Crida. Les deux fenêtres arrière des murs, également de Crida, représentent, à gauche, l'élection de Mère Mazzarello comme supérieure (15 juin 1874); celui de droite, l'audience de Pie IX avec Mazzarello et les premiers missionnaires (9 novembre 1877).
Rappelons-nous que Mary Mazzarello est la pierre angulaire de cet édifice vivant que Don Bosco a voulu ériger à Marie Auxiliatrice après lui avoir consacré cette église. Le 115 août 1872 à Mornese, à l’occasion de la première profession religieuse de Mazzarello et de ses compagnes, le Saint leur adressa ces mots: «Parmi les toutes petites plantes, il en existe une très odorante: le nard, souvent mentionné dans la Sainte Écriture. Dans le bureau de la Sainte Vierge, on peut lire: Nardus mea dedit odorem suavitatis, mon nard a exhalé un doux parfum! Mais savez-vous ce qui est nécessaire pour que le nard se sent bon? Il doit être bien battu. Par conséquent, ne regrettez pas d'avoir à souffrir. Quiconque souffre pour Jésus-Christ, avec lui, régnera aussi pour toujours.
Vous appartenez maintenant à une famille religieuse qui est entièrement de la Vierge; vous êtes peu nombreux, vous manquez de moyens et n'êtes pas soutenu par une approbation humaine. Rien ne te contrarie. Les choses vont bientôt changer (...). Oui, je peux vous assurer que l’Institut aura un grand avenir si vous restez simple, pauvre, mortifié.
Par conséquent, observez tous les devoirs de votre nouvelle condition de religieux et aidés par notre tendre Mère Marie Auxiliatrice, vous traverserez les rochers de la vie et ferez un grand bien pour votre âme et celle de votre prochain.
Ayez pour gloire votre beau titre de Filles de Marie Auxiliatrice et pensez souvent que votre Institut doit être le monument vivant de la gratitude de Don Bosco envers la Grande Mère de Dieu, invoquée sous le titre d'Aide aux chrétiens ".
(De G. CAPETTI [édité par], Cronistoria. Vol. I: Préparation et fondation, Ed. FMA, Rome 1974, p. 305-306).
Les statues d'anges dans les niches latérales sont l'œuvre du sculpteur Mussner d'Ortisei.
Cette chapelle était à l'origine dédiée à Sainte Anne. En 1890, Don Rua remplaça le tableau original par un autre représentant les saints martyrs Solutore, Avventore et Ottavio, car c’était précisément le lieu de leur martyre, selon la vision de Don Bosco.
Après la chapelle, sur la porte qui mène au déambulatoire droit, se trouve la statue de sainte Agnès, l'une des protectrices de l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice.
Chapelle Saint-Jean-Bosco (voir fig. 19, numéros 13 et 14) Dans le transept de droite, où se trouvait autrefois la chapelle Saint-Pierre, se trouve l'autel monumental, dédié à Saint-Jean-Bosco, de l'architecte Mario Ceradini (1938 ).
Au sommet, sous le tableau de Crida, se trouvent l'urne en bronze et le cristal contenant les restes du saint, conçus par le prof. G. Casanova de l'Académie Albertina, bien encadrée dans l'architecture de marbre de l'autel. Le corps de Don Bosco, vêtu de vêtements offerts par le pape Benoît XV, a été transféré ici de Valsalice en 1929. Le visage et les mains sont des masques de cire modelés par Cellini et peints par Cussetti.
L'autel est riche en manne polychrome, en onyx, en malachite et en pierres orientales. Le tabernacle, décoré de lapis-lazuli et de pierres semi-précieuses, a une petite porte en argent ciselé et est surmonté d'une petite coupole en onyx antique ornée de décorations en bronze.
L'architecte Ceradini a séparé l'autel du mur du fond, obtenant une chapelle richement ornée permettant aux pèlerins de poser l'urne à côté.
Deux statues sur les côtés de l'autel, du sculpteur Noti di Verona, représentent la Foi qui soutient le calice et l'armée et la Charité, avec un cœur enflammé.
Dans les niches latérales, on trouve les statues de deux saints de la jeunesse, inspirateurs de la pédagogie de Don Bosco: à droite, saint Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719), fondateur des Frères des écoles chrétiennes (oeuvre de Cellini, 1942); à gauche St. Philip Neri (1515-1595) fondateur de la Congrégation des Prêtres de l'Oratoire.
Deux fenêtres en verre polychrome sur les côtés de l'autel illustrent des scènes de la vie du Saint: à droite, la rencontre avec Bartolomeo Garelli, dans la sacristie de saint François d'Assise (8 décembre 1841); à gauche, l'arrivée de Don Bosco et de sa mère Margherita à la maison Pinardi (3 novembre 1846).
En se dirigeant vers le maître-autel, on rencontre la chaire en noyer conçue par La Spezia, à partir de laquelle Don Bosco a prêché d'innombrables fois, notamment lors de fêtes. Plusieurs témoignages de sa prédication sincère ont été conservés. Nous rapportons, à titre d'exemple, un extrait du discours prononcé à l'occasion de la première expédition missionnaire de 1875: «... si mon âme est émue par votre départ en ce moment, mon cœur est bien réconforté de viser durement la notre congrégation; en voyant cela dans notre petitesse, nous aussi, nous mettons maintenant notre caillou dans le grand édifice de l'Église. Oui, même des jeux courageux;
(...) Mais où que vous alliez vivre, enfants chers, vous devez constamment croire que vous êtes des prêtres catholiques et que vous êtes des Salésiens. (...) C'est pourquoi ce même évangile prêché par le Sauveur, ses apôtres, les successeurs de saint Pierre jusqu'à ce jour, cette même religion, ces mêmes sacrements que vous devez aimer jalousement, professer et prêcher exclusivement, que vous alliez chez les sauvages ou celle entre peuples civilisés (...).
En tant que salésiens, dans toutes les régions du globe où vous vous trouvez, n'oubliez pas qu'ici, en Italie, vous avez un père qui vous aime dans le Seigneur, une congrégation qui pense à vous dans tous les cas, vous fournit et vous accueille toujours comme des frères. Allez donc vous devrez faire face à toutes sortes de difficultés, de difficultés, de dangers; mais n'ayez pas peur, Dieu est avec vous, il vous donnera une telle grâce, que vous direz avec Saint Paul: moi seul, je ne peux rien faire, mais avec l'aide de Dieu, je suis tout-puissant. Omnia possum in eo qui me confortat. (...) Adieu! Peut-être serons-nous tous incapables de nous voir sur cette terre. Pendant un temps, nous serons séparés du corps, mais un jour nous serons réunis pour toujours "(MB 11, 386-387).
Grand dôme Au centre de la croisière se dresse le dôme principal construit par Don Bosco, mais décoré par son successeur, don Michele Rua. La fresque grandiose est l'œuvre du peintre Giuseppe Rollini (1890-1891), ancien élève de Don Bosco. Le modèle, avec l'esquisse originale de Rollini, est situé dans le musée rattaché à la Camerette.
Le triomphe et la gloire du Secours des chrétiens dans le ciel sont représentés dans la partie supérieure de la voûte: la Vierge est assise sur le trône et tient l'enfant debout sur ses genoux; sur elle la figure majestueuse du Père et la colombe symbole de l'Esprit; autour des vols d'anges et d'archanges et des armées des bienheureux; à côté du trône de Maria San Giuseppe et, un peu à droite, des saints Francesco di Sales, Carlo Borromée, Luigi Ganzaga, Filippo Neri et d’autres.
Dans la partie inférieure de la coupole, Don Bosco est représenté parmi ses fils: à droite, Mgr. Cagliero avec un groupe de Patàgoni, les Filles de Marie Auxiliatrice et les missionnaires salésiens qui catéchisent; à gauche de Don Bosco, les salésiens avec leurs œuvres pour étudiants et artisans.
Plus à gauche se trouvent les ordres religieux des Trinitaires et des Mercedaires.
Dans la partie du dôme faisant face au trône de l'Aide aux chrétiens, un groupe d'anges soutient une tapisserie représentant la bataille de Lépante (7 octobre 1571), à côté de laquelle se trouvent, à droite, le pape Pie V et les capitaines des armées chrétiennes; à gauche le roi polonais Giovanni Sobieski, libérateur de Vienne du siège des Turcs (1683). Le dernier groupe qui termine la décoration et ferme l'anneau représente Pie VII avec la bulle d'institution de la fête de Maria Auxilium Christianorum (1815).
Dans les quatre voiles du dôme, Rollini a peint les docteurs de l'église de Saint-Ambroise, de saint Augustin (église latine) de Saint-Athanase et de saint Jean Chrysostome (église d'Orient).
Le maître-autel (voir fig. 19, n ° 1) L'ancien maître-autel du sanctuaire construit par Don Bosco était situé un peu au-delà de la balustrade actuelle.
Sur les piliers qui soutiennent la grande arche qui sépare la nef de l'avant-pied de biche, dans les deux niches situées au-dessus des portes latérales, se trouvent les statues de sainte Anne (à droite) et de sainte Joachim (à gauche), parents de Marie. , qui regardent vers le grand tableau de l’aide aux chrétiens. Les statues sont l'œuvre du sculpteur Nori.
Le grand presbytère, construit dans le prolongement de 1935-1938, s'étend au-delà des limites de l’ancienne abside et recouvre également l’espace précédemment occupé par le choeur, construit par Don Bosco entre 1869 et 1870.
Le maître-autel, œuvre de l'architecte salésien G. Valotti (1938), apparaît dans son ensemble comme un cadre monumental au grand tableau de Lorenzone. Les lignes architecturales sont vaguement inspirées par la Renaissance, masquées par une abondante décoration et une multitude de polychromies de marbre.
Douze niches ont été obtenues dans les deux piliers qui encadrent le tableau et soutiennent le tympan, six de chaque côté et juxtaposées deux à deux, pour autant de statues de saints parmi les plus célèbres pour leur dévotion à la Vierge Marie.
Sur le pilier droit, de bas en haut, les saints: Cyrille d'Alexandrie et Étienne de Hongrie (premier niveau); Giovanni Bosco et Bernardo di Chiaravalle (deuxième niveau); Maria Domenica Mazzarello et Bernardetta Soubirous (troisième niveau).
Sur le pilier gauche, dans le même ordre, les saints: Giovanni Damasceno et Domenico di Guzmàn (niches ci-dessous); Efrem et Bonaventura (niches moyennes); Rosa da Lima et Caterina da Siena (niches au sommet).
Dans le triangle du tympan, la mosaïque du Reffo a été déplacée. Elle faisait partie de l'ancien autel principal, représentant le Père éternel (1891). Dans les triangles de l'arc emblématique, il y a deux jolis petits anges en mosaïque, du même auteur.
Dans la frise de l'entablement, entre le triangle du tympan et le tableau, sur deux rouleaux en bronze doré, le salut de Marie est gravé.
Un fascia de riad à quatre temps avec testicule d'anges en marbre de Carrare, opéra de Luisoni, incorrigies de l'autel.
Le tabernacle est encadré par de petits pilastres avec des pierres dures et des tiges blanches sur du lapis-lazuli. Dans le timpanetto, le bas-relief de Jésus qui tend le pain. Sur celui-ci, dans l'élévation, se trouve le crucifix artistique en bronze doré, avec deux cerfs symboliques. Tout sert de base à un trône pour l'exposition du Saint-Sacrement entouré de deux anges tenant une couronne.
La photo de l'aide aux chrétiens Don Bosco a commandé cette œuvre en 1865 au peintre Tommaso Lorenzone. Il voulait une scène grandiose: au-dessus de la Vierge, parmi les choeurs des anges; autour des apôtres et des rangs de martyrs, prophètes, vierges et confesseurs; aux pieds de la Madone les symboles de ses victoires et une représentation des peuples du monde, dans une attitude suppliante (cf. MB 8, 4). Mais devant les observations concrètes de l'artiste sur l'impossibilité de réaliser un tel projet, il se contente d'une synthèse plus modeste mais toujours grandiose; en fait, la photo mesure 7 mètres sur 4.
Pour la réalisation de l'œuvre, une haute salle du Palazzo Madama a été louée et le peintre y a travaillé environ trois ans.
La Vierge se dresse haut dans les nuages, dans une attitude royale, le sceptre à droite et le Bimbo à gauche. Sur sa tête, entourée d'une couronne lumineuse de douze étoiles, plane la colombe, symbole de l'Esprit, dominé par l'œil du Père d'où émane toute la lumière qui illumine la scène.
À côté de la Vierge, un peu plus bas, sous les nuages et les petits anges, il y a des apôtres avec les instruments de leur martyre. Aux pieds de Notre-Dame, les apôtres Pierre et Paul et les quatre évangélistes, avec leurs symboles traditionnels. À gauche, près de Saint-Pierre tenant les clés, l'évangéliste Jean avec le calice du dernier souper et l'aigle symbolisant la sublimité de son Évangile; Ensuite vient Marco, assis sur le lion. À droite, derrière saint Paul, on voit la figure blanche de saint Matthieu avec l'ange et de saint Luc avec le bœuf. En bas, entre Pierre et Paul, figurent l'église de l'Aide des chrétiens et les bâtiments de l'Oratoire; à l'horizon, la colline de Superga, avec le temple de la Vierge.
L'amour de Don Bosco pour la Vierge, comme celui pour l'Eucharistie, était contagieux. Ses fils, salésiens et jeunes, en ont fait un élément important de leur vie spirituelle jusqu'à ce qu'ils atteignent le sommet de la contemplation. Ce n’est pas seulement le cas de Dominic Savio, mais de beaucoup d’autres, comme il le raconte lui-même: "Un jour, j’ai pénétré dans l’église de Marie Auxiliatrice de la porte principale, vers le soir, et à mi-chemin de l’église, observant la photo, j’ai vu que la Madone était recouverte d'un tissu sombre. Je me suis vite dit: "Qui sait pourquoi le sacristain a recouvert l'image de la Madone?" -. Et en me rapprochant du presbytère, je vis que le drap bougeait. Peu de temps après, il tomba lentement jusqu'à toucher le sol, adora le Saint Sacrement, fit le signe de la croix et sortit par la sacristie. Ce drap était un fils de Don Bosco, qui dans une extase d'amour s'était élevé près de l'image de Marie Très Sainte pour mieux la voir, la contempler, l'aimer, embrasser ses pieds immaculés. Une autre fois, il entra dans l'église par la sacristie et je vis un jeune homme élevé à la hauteur du saint Tabernacle derrière le choeur, en train d'adorer le Saint-Sacrement à genoux en l'air, la tête penchée et appuyée contre la porte du Tabernacle, en douce extase. de l'amour comme un séraphin du ciel. Je l'ai appelé par son nom et il s'est rapidement réveillé et est descendu sur terre troublée, me demandant de ne le révéler à personne "(MB 14, 487-488). aime, embrasse ses pieds immaculés. Une autre fois, il entra dans l'église par la sacristie et je vis un jeune homme élevé à la hauteur du saint Tabernacle derrière le choeur, en train d'adorer le Saint-Sacrement à genoux en l'air, la tête penchée et appuyée contre la porte du Tabernacle, en douce extase. de l'amour comme un séraphin du ciel. Je l'ai appelé par son nom et il s'est rapidement réveillé et est descendu sur terre troublée, me demandant de ne le révéler à personne "(MB 14, 487-488). aime, embrasse ses pieds immaculés. Une autre fois, il entra dans l'église par la sacristie et je vis un jeune homme élevé à la hauteur du saint Tabernacle derrière le choeur, en train d'adorer le Saint-Sacrement à genoux en l'air, la tête penchée et appuyée contre la porte du Tabernacle, en douce extase. de l'amour comme un séraphin du ciel. Je l'ai appelé par son nom et il s'est rapidement réveillé et est descendu sur terre troublée, me demandant de ne le révéler à personne "(MB 14, 487-488). aimer comme un séraphin du ciel. Je l'ai appelé par son nom et il s'est rapidement réveillé et est descendu sur terre troublée, me demandant de ne le révéler à personne "(MB 14, 487-488). aimer comme un séraphin du ciel. Je l'ai appelé par son nom et il s'est rapidement réveillé et est descendu sur terre troublée, me demandant de ne le révéler à personne "(MB 14, 487-488).
La coupole mineure Le presbytère est illuminé par une deuxième coupole, construite entre 1935 et 1938, percée de seize vitraux colorés représentant des anges peints par le prof. Mario Barberis de Rome. Les figures angéliques portent les symboles des titres mariaux: étoile de la mer - mère de Dieu - toujours vierge - porte du paradis - pleine de grâce - bienheureuse parmi les femmes - reine des cieux - dame des anges - reine du monde - excellente vierge - rose mysticisme - Aide des chrétiens - Source de notre joie - Sainte Marie protectrice contre l'ennemi - Aide au moment de la mort.
Au centre du dôme, autour de la colombe symbolique, se trouvent les mots Hic domus mea, inde gloria mea.
Des anges en bas-relief, de Vignali, sont placés dans les quatre voiles, portant les symboles de quatre litanies de Laurenan: Tour de David - Tour d'ivoire - Arche d'or - L'Arche de l'alliance.
Les deux chapelles latérales du presbytère (voir fig. 19, nn. 3 et 4) ont été construites pour accueillir les jeunes et les pèlerins lors de solennités. Ils sont dédiés aux SS. Crucifix, celui de droite et Saint-Pie V de gauche. Des paires de colonnes de marbre vert les séparent d'un large couloir qui les entoure et les relie les unes aux autres en passant derrière l'autel principal. La décoration des chapelles est de Cussetti.
Les tribunes sur les chapelles latérales Sur la chapelle du Crucifix (celle de droite), une grande tribune a été créée pour accueillir les fidèles lors des plus grands afflux. Il est illuminé par un magnifique vitrail représentant Maria Assunta dans le ciel.
En face, sur la chapelle Saint-Pie V, se trouvent la tribune de l'orgue et du choeur, pouvant accueillir plus de 200 personnes. L’organe a été construit par la firme Crema G. Tamburini (1941) et consiste en 68 registres sonores et 23 registres mécaniques, 65 pistons combinés et 20 pédales à étriers. Les cannes sont 5100.
Ce grand orchestre nous rappelle la riche tradition musicale de la liturgie du Valdocco et des maîtres qui l’animaient: Cagliero, Dogliani, Scarzanella, Pagella, Lasagna, Lamberto et d’autres.
Les piliers en marbre de Carrare blanc qui soutiennent les arches centrales des deux stands ont chacun, sur la face avant, trois chérubins en haut-relief, de Nori, dans l’attitude des chanteurs et des musiciens.
Galerie derrière le maître-autel Six autels sont situés dans la galerie derrière le maître-autel. De droite à gauche, l'autel de saint Joseph Benoît Cottolengo suit, avec un tableau de Dalle Ceste (1938); celle du Crucifix, avec une figure en bois de Giacomo Mussner d'Ortisei; celle de saint Joseph Cafasso, avec un tableau de Dalle Ceste (1938); celui des saints martyrs de Turin, avec un beau tableau de Reffo (1896; Don Rua l'avait placé à la place de celui de Sainte-Anne dans l'actuelle chapelle de Mazzarello); celle de saint Pie V, avec un tableau de Barberis (1938); celle de l'ange gardien, avec un tableau du peintre GB Galizzi de Bergame.
La sacristie (voir fig. 19, n ° 11) Elle est située à côté de la galerie qui se trouve derrière le maître-autel. On peut voir six peintures de Crida (1938), avec des scènes de la vie de Don Bosco; Don Bosco défendu par le chien Grigio (sur la porte menant à la basilique, côté cour); la rencontre avec Bartolomeo Garelli; Don Bosco parmi les jeunes de l'Oratoire; la sainte Marguerite et sa mère arrivent à Valdocco (au fond, une excellente reproduction de la maison Pinardi); Don Bosco qui avoue; le catéchisme de Giovannino sur la grange des Becchi.
La statue de l'aide aux chrétiens En revenant de la chapelle Saint-Pie V dans la nef centrale, juste en face de la chaire, dans une niche ci-dessous, nous voyons la statue de l'aide des chrétiens qui est défilée chaque année, le 24 mai.
Il est intéressant de noter que, le 27 avril 1865, la pierre angulaire de l’église a été placée solennellement précisément à cet endroit, reposant sur le grand pilier du dôme qui s’élève un peu à l’étage inférieur. Ce fait explique pourquoi Don Bosco a voulu ici le créneau de l’aide aux chrétiens, véritable pierre angulaire de tout son travail.
Autel de Saint-Joseph (voir fig. 19, n ° 15) Situé dans le transept de gauche, face à l'autel de Don Bosco, c'est le seul qui reste comme le voulait le saint.
Le grand tableau de Lorenzone a été placé ici six ans après l'inauguration de la basilique, le 26 avril 1874, fête du patronage de saint Joseph. À la demande de Don Bosco, Saint Joseph est représenté debout, l’Enfant dans ses bras, tandis qu’il lui prend les roses et les dépose sur l’église Marie Auxiliatrice; Ensuite vient la Madone avec une attitude dévouée. Un ange soutient le lis, symbole de la chasteté; deux autres l'invitation "Ite to Joseph", "Go to Joseph". Dans l'entablement du tympan, le verset biblique "Constituit eum dominum domus suae" (il l'a établi seigneur de sa maison), rappelle que Don Bosco a choisi le Saint comme l'un des principaux patrons de son oratoire.
Dans les niches des murs latéraux, il y a deux statues du sculpteur de Véronèse, Noni: le roi David à droite et le prophète Isaïe à gauche.
Autel de Saint Dominique Savio (voir fig. 19, nos 17 et 18) En continuant de l'autel de Saint Joseph au bas de la basilique, devant l'autel de Domenico Savio, sur la porte qui mène au déambulatoire gauche, nous voyons statue de saint François-Xavier, apôtre des missions, par Cellini.
La chapelle où se trouve l'autel de Domenico Savio a été dédiée par Don Bosco au Sacré Coeur de Jésus et de Marie. Dans les travaux de Don Rua (1889-1891), la chapelle fut dédiée à saint François de Sales et l'autel fut reconstruit tel que nous le voyons aujourd'hui. Le tableau central, de Reffo (1893), représentant le saint évêque savoyard se trouve maintenant au Musée du Centre salésien de documentation mariale historique et populaire.
En 1954, l'année de la canonisation de Domenico Savio, la chapelle qui abritait déjà ses vestiges depuis 1914, était dédiée à la jeune élève de Don Bosco. Un modeste tableau de Crida, placé cette année-là et représentant Domenico à genoux devant l'Immaculée, a récemment été remplacé par un précieux tableau de Mario Caffaro Rore (1984).
Aujourd'hui, les restes de Domenico Savio sont conservés dans une urne en or sous l'autel. Auparavant, ils étaient conservés dans le petit monument sépulcral situé à droite de l'autel.
La chapelle de la chapelle, qui représente le triomphe de l'Eucharistie et la lutte entre l'archange Saint Michel et Lucifer, a été décorée d'une fresque par Rollini en 1874. Les deux fresques latérales sont du même peintre (1894) et représentent des faits de la vie de saint François di Sales: à droite, le saint, toujours prêtre, prêche la doctrine catholique aux calvinistes; à gauche, le Saint, déjà évêque, est représenté dans une presse à imprimer qui a l'intention de lire un tirage brouillon. La référence à son intense activité d'écrivain, qui en a fait le saint patron des journalistes, est évidente. Par curiosité, nous remarquons que l'imprimeur à la barbe longue à côté du saint est le portrait de Carlo Gastini. Il fréquentait l'Oratoire depuis 1848, il avait appris le métier de relieur et était toujours très attaché à Don Bosco. Fondateur de l'association des anciens élèves salésiens, il était considéré comme le ménestrel de Don Bosco. Il a fréquenté l'Oratoire jusqu'à sa mort en 1902.
Chapelle du Sacré-Cœur (voir fig. 19, n ° 19) Située en bas à gauche de la basilique, elle communique avec la chapelle de Domenico Savio. Don Rua le voulait quand il transforma la chapelle voisine des Sacrés-Cœurs en chapelle de Saint François de Sales (1894).
Le triptyque central, représentant le Sacré-Cœur de Jésus et deux anges adorateurs, est une œuvre de valeur du peintre Carlo Morgari, qui a également conçu la décoration des murs et de la voûte.
À droite, nous voyons la statue de Saint Antoine de Padoue soutenue par deux élégantes colonnes de bronze.
Dans la niche au-dessus de la porte de la chapelle, en direction de la nef centrale, se trouve la statue de Vignali représentant Sainte Marguerite-Marie Ala-coque, la religieuse Visitandine à laquelle est associée la dévotion au Sacré-Cœur.
Dans les grandes salles aménagées sous la basilique Don Bosco, il installa des salles à l'usage de l'Oratoire, y compris le four dans lequel le pain était cuit chaque jour.
Avec l'extension des travaux de 1935-1938, il y avait deux chapelles: celle des reliques et celle de Saint-Pierre, la dernière sous la sacristie. Dans les salles restantes, depuis 1978, le Centre salésien pour la documentation mariale historique et populaire a été aménagé avec un musée et une bibliothèque.
Chapelle des reliques On y accède directement depuis la basilique, en descendant l'échelle située à droite près du portail d'entrée (voir fig. 19, n ° 20).
Il fut inauguré en 1934 pour abriter la remarquable collection de reliques offerte par le Commendatore Michele Bert de Turin.
Il possède une nef unique avec une croix latine, avec des voûtes voûtées et en berceau qui rappellent, également pour les motifs ornementaux, les catacombes chrétiennes.
Dès que nous descendons les escaliers, nous nous trouvons face à l'autel de l'apparition qui rappelle la vision de Don Bosco en 1845, au cours de laquelle la Vierge lui montra le lieu du martyre des trois soldats romains Solutore, Avventore et Ottavio. Une croix en métal sur le sol à gauche et un tableau de Dalle Ceste marquent l'endroit précis indiqué par la Vierge.
Don Bosco nous dit ainsi: "Il me semblait que j'étais dans une grande plaine peuplée d'un nombre infini de jeunes (...). C'étaient des jeunes abandonnés par des parents et corrompus. J'allais m'éloigner de là quand j'ai vu une dame debout à côté de moi qui m'a dit: (...) - Dans cet endroit où les glorieux martyrs de Turin, Avventore et Ottavio ont subi leur martyre, sur ces mottes baignées et sanctifiées par leur sang, je veux que Dieu soit honoré d’une manière très spéciale. - En disant cela, il avança d'un pied et le posa à l'endroit où le martyre avait eu lieu et me le signala avec précision. Je voulais mettre des signes pour le retrouver après mon retour dans ce camp une fois, mais rien n'a été trouvé autour de moi. pas un pôle, pas une pierre: je l’ai pourtant gardé en mémoire avec précision "(MB 2, 298-299).
Sur la gauche de la photo, nous voyons le monument sépulcral du bienheureux Michel Rua, premier successeur de Don Bosco (1837-1910).
En continuant, on rencontre l'autel des saintes veuves, avec celui des saints et des saints martyrs; l'autel des saints évêques et confesseurs (avec qui est enterré le vénérable Don Filippo Rinaldi, troisième successeur de Don Bosco) et face à l'autel des saints martyrs; suit l'autel des fondateurs des ordres religieux et des congrégations qui a devant eux celui des saints docteurs de l'Église; enfin nous rencontrons le maître-autel, avec une relique du bois de la croix.
Les décorations de l'autel sont par prof. Mario Barberis.
Le long des murs, dans des vitrines et des sanctuaires, et sous les autels, des centaines de reliques sont exposées.
Chapelle Saint-Pierre Sous la grande sacristie se trouve la chapelle Saint-Pierre, accessible par l'escalier à l'arrière de la basilique.
À la place de l'autel monumental de Don Bosco, il y avait à l'origine celui de Saint-Pierre, offert par les bienfaiteurs romains. Le saint de Valdocco l'avait voulu comme signe de sa dévotion envers le successeur de Pierre.
Pour cette raison, il fut décidé de conserver l'ancien et précieux autel et de le transporter dans cette chapelle, particulièrement utilisée lors de la fête de l'aide aux chrétiens pour la confession.
Centre salésien pour la documentation mariale historique et populaire Dès que vous passez la porte d'entrée des cours intérieures, sur le côté droit de la basilique, vous descendez au musée du Centre salésien pour la documentation mariale historique et populaire.
Le projet du missionnaire salésien Don Maggiorino Borgatello, revenu des missions de la Terre de feu en 1913, est à l’origine du Centre. Il souhaitait organiser un "Musée du culte de Marie Auxiliatrice dans le monde". Il voulait visualiser l'accomplissement de la promesse faite par la Madone à Don Bosco: "Hic domus mea, iris gloria mea". Ce modeste musée a été inauguré en 1918, à l’occasion des cinquante années de consécration du sanctuaire de Valdocco et a duré jusqu’en 1935. Avec le travail de fondation et l’agrandissement de la basilique, les matériaux rassemblés ont été perdus.
En 1978, le salésien Don Pietro Ceresa a transféré sa vaste collection de documents sur la dévotion populaire mariale à l'Institut salésien de Bologne, qui a été placée dans les salles situées sous le sanctuaire.
Le Centre rassemble, classe et montre tout ce qui concerne la dévotion à la Vierge Marie: - imprimés de toutes sortes (livres, revues, études, monographies, numéros uniques et commémoratifs), manuscrits et autres relatifs aux sanctuaires, cathédrales, églises paroissiales ou des instituts religieux, des oratoires, des confréries, des mouvements mariaux; - représentations mariales de toutes qualités et de tous types (statues, peintures, gravures, lithographies, oléographies et tout ce que la presse a produit dans le domaine de l’iconographie mariale); - diverses collections mariales (cartes postales, images, photographies, céramiques, médailles, monnaies, timbres, musique, diapositives, etc.).
Le but de cette collection est d'offrir à tous une vue panoramique des nombreuses expressions que la dévotion à Marie a assumées au cours des siècles. Aux chercheurs et aux érudits de la dévotion et de la piété mariales populaires, il offre une abondante collection d’outils de travail, des résultats utiles déjà à diverses occasions.
Dans le complexe immobilier de Valdocco, parmi les bâtiments datant de Don Bosco, en plus de ceux présentés jusqu'à présent, seuls les deux qui flanquent la façade de la basilique restent intacts: le bâtiment de la conciergerie (à droite) et le bâtiment de typographie ( à gauche), conçu par Ing. Épice couronnant l'église.
Lorsque Don Bosco a pu profiter de toute la maison Pinardi, il a immédiatement pris soin de restaurer ou de construire, là où il n'y en avait pas, le mur d'enceinte de l'Oratoire. Et il lui a fourni une porte en bois solide sur la Via della Giardiniera. Lorsque les services religieux et les catéchismes avaient commencé, la porte était fermée pour éviter les intrusions et les perturbations.
En octobre 1853, Don Bosco ouvrit les premiers laboratoires de la maison Pinardi et confia le travail de porteur au maître cordonnier Domenico Goffi. Trois ans plus tard, lorsque l'Hospice for Interior prit forme et se régla avec les nouvelles constructions, le Saint choisit un porteur spécial et lui donna une chambre construite près de la porte d'entrée dans le bâtiment des écoles élémentaires de jour (1856; cf p. .222).
"Le choix d'un bon porteur est un trésor pour une maison d'éducation": Don Bosco en était convaincu et l'a écrit également dans le petit traité sur le système préventif (voir chapitre II, par. 5 de RSS 6 [1985] 248). Il lui confia également des tâches de responsabilité éducative, comme le montre déjà le premier Plan de Réglementation de la Maison annexé à l'Oratoire de Saint François de Sales, dans lequel il dédie 12 articles au portier. Nous en mentionnons quelques-uns: «1. Le portier a le devoir très strict d’être toujours en portière, de recevoir tous ceux qui se présentent en ville. Lorsqu'il devra se rendre ailleurs pour s'acquitter de ses devoirs religieux, au moment de prendre de la nourriture ou en cas de nécessité de s'absenter pour une raison raisonnable, il sera remplacé par une personne nommée par le recteur.
2. Il ne présentera jamais de personnes à la Chambre sans que ses supérieurs le sachent, s'adressant au préfet à ceux qui font des affaires dans l'économie ou qui doivent traiter de questions concernant les jeunes à la Chambre; au Recteur ceux qui le cherchent directement.
3. Il n'autorisera aucun jeune de la Chambre à sortir sans le permis approprié, sans préjudice des exceptions que le supérieur conservera dans une note à garder secrète, indiquant le moment de la sortie et du retour.
(- -) 9. Obtenir la paix et les études nécessaires pour prévenir tout désordre dans la cour et à la maison; interdire les bruits à l'heure des fonctions sacrées, de l'école, de l'étude et du travail.
(- -) 12. Il s’efforcera de s’occuper soit de son propre travail, soit d’autres qui lui seront confiés, et il remarquera toutes les commissions au-dessus d’un mémorial; mais en les recevant et en les faisant, vous utilisez toujours des manières douces et affables, pensant que la douceur et l'affabilité sont les vertus caractéristiques d'un bon portier "(MB 4, 743-744).
Entre 1859 et 1860, avec l'aide de Don Cafasso, Don Bosco construisit une grande guérite à côté de l'ancienne petite pièce, avec une pièce pour le portier, un salon pour les parents des étudiants et un abri dans l'allée. Deux ans plus tard, il a déplacé le concierge à droite (toujours sur la Via della Giardiniera) à un angle entre le nouveau bâtiment de l’imprimerie et le mur de séparation avec la propriété Filippi. Ici, la loge du porteur est restée jusqu'en 1874 (voir fig. 20, n ° 3).
Après le sanctuaire de l’aide des chrétiens, le saint rachète en 1873 le terrain situé à droite de la basilique au charpentier Giovanni B. Coriasco, à qui il l’a vendue en 1851; il fait démolir la maison et l'atelier qu'il a construits (voir fig. 20, n ° 4) et entre 1874 et 1875, il construit le premier des deux bâtiments conçus par La Spezia.
La loge du portier, des bureaux et des chambres d’hôtes ont été installés dans ce magnifique bâtiment de trois étages. Dans le plus modeste à côté (fini plus tard), il y avait la librairie, l'entrepôt du "somnarnistranze" et, au premier étage, la reliure de livres.
Flanquez la façade de la basilique à gauche, symétriquement à celle du concierge. Il avait été conçu par La Spezia au début des années 1970, mais n’a été construit qu’après l’achat possible (1880) de la maison Nelva avec la longue bande de terre située à l’ouest du sanctuaire.
La maison Nelva et une partie du terrain attenant à l'église Saint-François de Sales étaient destinées à l'Oratoire de fête; dans l'espace restant, le bâtiment de typographie (1881-1883) et l'atelier de forgeron ont été construits progressivement (1883-1884; ce dernier a toutefois été démoli en 1893 pour la construction du premier théâtre d'oratoire).
Dans ce bâtiment, la petite typographie de l'Oratoire pourrait progressivement se développer et devenir l'une des plus modernes et des plus efficaces de son époque. En 1884, l'année qui suivit l'inauguration du bâtiment, Don Bosco obtint un pavillon spécial de 55 mètres de long sur 20 mètres de large lors de la grande exposition nationale de Turin. Les directeurs d'atelier et leurs jeunes travaillaient sous les yeux des visiteurs qui pouvaient ainsi suivre tout le processus de fabrication d'un livre (Fabiola et le Petit Catéchisme étaient imprimés): fabrication du papier, composition, impression, reliure et reliure. ventes de volumes.
De la maison de la typographie est née la grande tradition graphique salésienne qui, grâce aux frères salésiens formés ici, s'est répandue dans le monde entier, contribuant grandement au développement technique et artistique du secteur. C'est pourquoi le Bulletin salésien et des milliers de publications de toutes sortes ont fait connaître Don Bosco, propagé l'esprit missionnaire et l'esprit marial, ont été au service de l'Église, en particulier dans le domaine de la catéchèse et de la formation religieuse des jeunes.
D'autres bâtiments construits ou adaptés par Don Bosco ont ensuite été démolis et reconstruits. On se souvient de deux: Filippi House et Audisio House.
Les frères Filippi, à droite de la maison Pinardi et devant la célèbre pelouse qui avait été la dernière destination de l’Oratoire itinérant, possédaient un terrain avec une maison et un grand hangar le long de la Via della Giardiniera. La maison était un bâtiment en U renversé de deux étages destiné à une fabrique de soie, mesurant 35 mètres de long et environ 8 mètres de large.
Le hangar a été loué à l'entrepreneur Visca qui a gardé les chariots et les chevaux de la mairie. Les allées et venues des travailleurs et surtout les bruits des charretiers, des écoliers et de nombreux vagabonds qui ont trouvé refuge sous le toit ont grandement perturbé le rythme de prière, d'étude et de travail de l'Oratoire.
Don Bosco, avec l'aide de la comm. Giuseppe Cotta a acheté une maison et un terrain le 16 juillet 1860 au prix de 65 000 lires. Pendant plus d'un an, cependant, il n'a pas été possible de renvoyer les locataires, qui ont continué à utiliser le hangar et le rez-de-chaussée de la maison.
Don Bosco n'utilisait que l'étage supérieur, comme une grande pièce. Pour y accéder, il fit construire un pont en bois reliant le bâtiment à l'aile Camerette (voir fig. 12, n ° 4). Entre les deux bâtiments il y avait une distance d'environ sept mètres, presque un détroit de la mer, ainsi la maison de Filippi a été appelée la Sicile par les garçons.
À l'été de 1861, à l'expiration des baux, l'ensemble du domaine de Filippi fut annexé à l'Oratoire et de nouvelles constructions furent réalisées pour coordonner les deux bâtiments: la place délimitée par les deux ailes de la maison Filippi fut incorporée au bâtiment qui était surélevé d'un étage . Le bras de la Camerette fut élargi et relié à la maison Filippi. Un grand escalier a été construit entre les deux bâtiments (voir fig. 20, n ° 1).
Au rez-de-chaussée de la maison Filippi, ainsi agrandie, se trouvaient un entrepôt et des laboratoires pour les teinturiers et les chapeliers (cf. MB 7, 116); au premier étage des salles de classe; au deuxième étage se trouvait une vaste salle de travail pouvant accueillir 500 étudiants, qui servait de théâtre pendant le carnaval et les festivals.
La Lemoyne, qui était déjà prêtre à Valdocco en 1863, décrit la salle d’étude comme suit: "Elle était considérée presque comme un lieu sacré. D'après les principes de l'Oratoire, un silence religieux solennel régnait. Même en hiver, lorsque le froid était excessif, permettant ainsi à D. Bosco de se retirer dans le studio pour prendre son petit-déjeuner, le silence, par respect pour les lieux, n'était jamais contrarié. Nous sommes entrés, disons presque, sur la pointe des pieds et avec le bonnet à la main a pris la place fixée. Après une Ave Maria, Ora pro nobis a répondu à la prière Sedes sapientiae qui, en 1867, a remplacé Maria Auxilium Christianorum. Don Bosco allait aussi de temps en temps donner le bon exemple, étudier avec d'autres dans la salle commune.
C'était un spectacle magnifique. Quiconque était entré et quelle que soit sa dignité, personne ne quittait les lieux, tournait la tête ou témoignait de sa curiosité "(MB 7, 556).
À la vue des étudiants de l'Oratoire, plongés dans le silence absolu du bureau, les deux messieurs anglais s'émerveillèrent "de ce que fut l'un des ministres de la reine Victoria", qui visita un jour l'Oratoire. A leur question: "Comment est-il possible d'obtenir autant de silence et de discipline?" Don Bosco a répondu: "La confession fréquente, la communion et la messe quotidienne sont bien écoutées.
- Tu as raison! (...). Tu as raison! ou religion, ou bâton; Je veux le dire à Londres "(MB 7, 557).
Aujourd'hui dans l'ancienne maison Filippi, entièrement reconstruite en 1952, se trouvent: au rez-de-chaussée, la maison des anciens étudiants et le bar pour pèlerins; au premier étage, les bureaux de Scuola Media et de Ginnasio ainsi que la bibliothèque; dans les étages supérieurs, des salles pour les confrères et les invités.
Sous l'arcade, vous pouvez voir une statue de l'Immaculée Conception que Don Bosco avait placée dans la première sacristie de la basilique, devant laquelle la foi du saint et des pèlerins recevait de nombreuses grâces.
Après la réforme de l'école préconisée par la loi Casati (1859) et les règles d'application qui en ont découlé, Don Bosco a été contraint de normaliser ses bâtiments scolaires - qui étaient également privés - conformément à la nouvelle réglementation et d'obtenir des enseignants qualifiés.
Entre 1862 et 1863, le gymnase de l’Oratoire risquait fort d’être fermé, mais au lieu de se décourager, Don Bosco le renforçait et l’élargissait.
Alors que ses jeunes professeurs passaient aux examens de qualification, il avait un nouveau bâtiment d'école de trois étages conçu par l'arpenteur F. Serra; il a été construit entre l'été 1863 et le printemps 1864.
Il a été greffé sur la maison Filippi et est descendu vers la loge du gardien. C'était un bâtiment long et étroit, avec un porche au rez-de-chaussée, des salles de classe aux deux étages supérieurs et des chambres pour les salésiens dans les combles (voir fig. 20, n ° 2).
Le bâtiment a ensuite été appelé Casa Audisio en hommage au bon frère salésien qui y a occupé pendant de nombreuses années un bureau.
La Casa Audisio a été démolie et reconstruite en 1954: une vaste salle réservée aux pèlerins s’ouvre sous l’arcade; au premier étage, il y a un centre expérimental pour la formation graphique et l'impression reprographique.
Par souci d'exhaustivité, nous donnons un résumé des œuvres salésiennes actuellement hébergées dans la "citadelle" de Valdocco.
Il se situe à gauche de la façade de la basilique et se développe continuellement à partir de la typographie et de l’atelier de forgeron mécanique recherché par Don Bosco.
Entre 1892 et 1904, Don Rua fit construire de nouveaux laboratoires d'angle entre l'actuelle Via Maria Ausiliatrice et la Via Salerno. Dans les bâtiments, plus grands et plus rationnels, les forgerons mécaniques, les menuisiers, les liants, les tailleurs, les salles de classe et les dortoirs des artisans ont été placés. Ainsi, une division rigoureuse des environnements et des communautés a eu lieu entre les artisans et les étudiants, que Don Bosco avait déjà commencé et suggéré.
Avec le développement du secteur professionnel, Don Rinaldi fit construire, entre 1925 et 1927, un nouveau grand complexe derrière l’ancienne maison Pinardi, destiné à des ateliers de menuiserie, de couture et de réparation de chaussures, avec des salles de classe et une infirmerie aux étages supérieurs.
Après la seconde guerre mondiale, les anciens bâtiments ont été restaurés et complétés par don Fedele Giraudi avec la construction d'un grand bâtiment (1952-1955) destiné aux laboratoires de mécanique et d'électrotechnique, aux salles de classe de l'école professionnelle et à l'école des applications photographiques ( SAF).
Au fil des décennies, le secteur professionnel a évolué. de la phase artisanale, elle est passée aux domaines technique et industriel. Les ateliers de cordonnerie, de couture et de menuiserie ont disparu.
Aujourd'hui, le Centre s'occupe des spécialisations suivantes: mécanique, électromécanique et graphisme (composition, photographie, impression, lithographie, reliure).
Parmi les anciens locaux, en partie de fortune, construits par Don Bosco pour les bâtiments de l'école, rien n'existe plus. Dans le grand potager qui s'étendait derrière les maisons Don Bosco et Filippi, l'ensemble des bâtiments que nous voyons aujourd'hui autour de la deuxième grande cour du Valdocco s'est progressivement développé.
Don Rua, dans le prolongement de la maison Audisio, construisit un premier bâtiment (1908-1909) pour les salles de classe et une nouvelle étude pouvant accueillir 400 étudiants. Dans cette salle ont eu lieu les Chapitres Généraux de la Société Salésienne.
Don Paolo Albera a poursuivi la construction en ajoutant un hall pour les loisirs à l'intérieur et en construisant un deuxième bâtiment avec salles de classe et dortoirs le long de la Piazza Sassari. Il construisit également, au coin de la Via Sassari et de la Via Salerno, une maison pour la blanchisserie et la garde-robe (1920-1921), avec un hébergement pour les sœurs impliquées.
Don Filippo Rinaldi compléta l'ensemble avec une grande cuisine et de nouveaux réfectoires (1925-1927).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un bombardement a complètement détruit le bâtiment situé Piazza Sassari. Don Giraudi le reconstruit en 1951 et crée une grande salle de théâtre toujours utilisée ainsi que des dortoirs.
Aujourd'hui, la section étudiante de Valdocco comprend le collège et le gymnase et a une orientation professionnelle. Les intérieurs sont peu nombreux: seuls les garçons de la période de deux ans et de la période de trois ans sont déjà orientés vers un choix professionnel spécifique. La communauté de vocations occupe une partie du bâtiment construit par Don Rinaldi pour les laboratoires et l'infirmerie entre 1925 et 1927.
L'Oratoire de fête, le noyau à partir duquel toutes les œuvres de Don Bosco se sont développées, a été pendant un certain nombre d'années un an avec la Maison annexe. Pendant la construction de la basilique, à la fois pour l'espace limité disponible, encombré par le grand nombre de jeunes à l'intérieur et pour l'évolution de la situation socio-économique du quartier, les jeunes oratoires extérieurs ont considérablement diminué.
Don Bosco a essayé d'y remédier en réservant le terrain à côté et derrière la basilique de l'Oratoire et en attribuant la sacristie à l'ouest du sanctuaire en tant que chapelle. La situation resta précaire pendant une décennie et jusqu'en 1880, la maison et le terrain de Nelva furent achetés pour les oratoriens extérieurs.
L'Oratoire de fête vit un nouveau printemps et une renaissance décisive sous le rectorat de Don Rua, qui lui réserva un grand espace sur la Via Sa lerno (1899; terre qui appartenait déjà à Carosso), il construisit un petit théâtre et aménagea des salles de catéchèse à Carosso et les cours du soir.
Sous la direction de Don Pavia, l'Oratoire grandit et se consolida, au point que Don Albera démolit la maison de Carosso, agrandit la cour et construisit une salle de sport avec des salles de classe à l'étage supérieur de la Via Salerno, dans le prolongement du théâtre. Enfin, sous le presbytère de Don Pietro Ricaldone, les pauvres bâtiments de la Via Salerno ont été démolis et construits (1934-1935), sur un projet de Valotti, l'actuel oratoire.
De Don Bosco à nos jours, le village de Valdocco, toujours riche en population de jeunes, a assuré et continue d’assurer un afflux important de jeunes qui maintiennent le premier travail de Don Bosco toujours actuel et en vie.
La communauté du centre marial salésien, qui attend la basilique, les travaux pastoraux et d’autres services, utilise les environnements trouvés dans la première grande cour, du côté droit de la basilique: - la maison du gardien, construite par Don Bosco, abrite également «Bureau des transports et des voyages servant des missions; - le bâtiment bas qui prolonge la loge du gardien sur la via Maria Ausiliatrice est occupé par la Libreria Elle Di Ci, les bureaux de la direction et les bureaux du Bulletin salésien; - la Maison du Chapitre Supérieur (du côté parallèle à la basilique construite par Don Albera entre 1912 et 1914), occupée jusqu'en 1970 par les Supérieurs Majeurs de la Congrégation Salésienne, est actuellement destinée à l'accueil des pèlerins (rez-de-chaussée, avec salles de réunion et self-service), à la
Le Centre marial salésien a pour objet l'animation liturgique dans la basilique, la diffusion du culte de l'Aide aux chrétiens, l'accueil des pèlerins et la conservation des souvenirs liés à Don Bosco.
Dans l’ancienne maison Pinardi et dans la maison Don Bosco, au premier étage, se trouve l’Inspection salésienne subalpine, avec les bureaux de l’Inspecteur et des collaborateurs et ceux de la délégation régionale CNOS-FAP, qui est le centre de coordination des activités scolaires, activités professionnelles et récréo-culturelles de l'opéra salésien en Italie.
Don Bosco, entre 1868 et 1869, acheta diverses parcelles devant le sanctuaire, les complétant par l'achat de la maison Moretta (1875) et de la maison Audagnotto (1878).
Dans la maison de Moretta, le premier oratoire féminin des Filles de Marie Auxiliatrice (1876) a été ouvert, dirigé par Sr. Elisa Roncallo, tandis que la maison Audagnotto a été assignée à l'hospitalité.
Depuis 1870, Don Bosco avait imaginé un projet de nouveaux bâtiments qui constitueraient une couronne digne de l'église de l'Aide des chrétiens. L'étude, confiée à l'ingénieur Spezia, a été approuvée par la mairie, mais en raison de difficultés diverses, seuls les deux bâtiments ont été construits à côté de la basilique (concierge et typographie).
Les bâtiments qui entourent actuellement la place ont été construits entre la fin du siècle dernier et 1935: à droite, en regardant la basilique, se trouve la maison des travaux paroissiaux, avec le Centre de la jeunesse, l'église "branche", construite par Don Rua pour l'Oratoire anti-féminin et les bâtiments de la Société d'édition internationale (SEI); sur le côté gauche se trouvent l'ancienne maison générale des Filles de Maria Ansiliatrice, leurs diverses écoles et l'Oratoire des femmes.
Le monument à Don Bosco Il a été décidé de le construire le 10 septembre 1911, lors du Congrès international des anciens élèves, en vue du premier centenaire de la naissance de Don Bosco.
Le sculpteur Gaetano Cellini de Bologne a été choisi parmi les 59 artistes participant au concours annoncé par le comité organisateur.
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale a retardé l'inauguration du monument, qui s'est déroulé avec une grande solennité le 3 mai 1920.
Sur un socle en porphyre se dresse la statue de bronze de Don Bosco, embrassée par un petit groupe de garçons. La femme voilée aux pieds du Saint, représentant la Foi, est une croix à la vénération d'un homme courbé, symbole de l'humanité.
Dans le haut relief à droite, une mère avec un enfant envoie des baisers à Don Bosco, symbole de l'éducation familiale; dans celle de gauche, un lépreux regarde avec invocation le saint fondateur des missions salésiennes.
Sur les côtés, appuyés sur les deux stèles, les groupes de personnages indiquent les deux grandes dévotions enseignées par Don Bosco; l'Eucharistie et l'aide aux chrétiens. À droite, un travailleur robuste penche la tête devant les SS. Sacramento, devant lequel une femme prie et une mère embrasse son jeune fils. A sini stra, un fier Indien, reconverti par les missionnaires salésiens, est prostré devant l'Aide aux chrétiens, à qui deux vierges offrent des fleurs.
Au dos du monument, dans trois bas-reliefs, l’assistance aux émigrés, les écoles professionnelles salésiennes et les écoles d’agriculture sont représentées.
Deux autres institutions turinoises témoignent directement du travail inlassable de Don Bosco pour l'éducation des jeunes et de ses horizons de plus en plus vastes: l'église Saint-Jean l'évangéliste et son école annexe, connue sous le nom de "Saint Jean-Baptiste", et Valsali-ce Institute qui, de 1888 à 1929, eut le destin singulier de garder le tombeau du saint éducateur. Par conséquent, à la fin de cet examen des environnements dans lesquels Don Bosco a vécu et travaillé, il ne peut manquer de mentionner les deux centres.
À côté de l'Oratoire de San Luigi, décrit dans les pages précédentes et comme son développement naturel, Don Bosco voulait construire une église et un "hospice" avec une école pour "jeunes pauvres et abandonnés", afin de rendre son travail éducatif plus efficace.
Diverses raisons ont conduit le Saint à cette entreprise. Dans la région, le Borgo di san Salvario, une forte expansion de la ville avait commencé, prévue par les plans d'urbanisme depuis 1847 et également accélérée par la construction de la gare ferroviaire voisine de Porta Nuova. Le résultat a été une forte concentration démographique, en particulier de la classe populaire et pauvre. De plus, dès 1853, les Vaudois, qui avaient obtenu leur émancipation en 1848, avaient commencé à construire le temple, un hôpital et une école, également ouverts aux jeunes catholiques pour qui les autres écoles de la ville étaient inconfortables. La synagogue pour le culte juif et l'école juive seront construites plus tard dans ce même quartier. Le prosélytisme et les initiatives vives des protestants donnèrent à Don Bosco plus de raisons d’articuler et de développer son travail, qui s’était déjà manifesté en 1847.
La construction Entre 1870 et 1875, à la suite d’actes d’achat, le Saint parvint à agrandir la propriété de l’ancien Oratoire de San Luigi jusqu’à atteindre une superficie de plus de 4 000 mètres carrés. Une autre bande de terre de 300 mètres, appartenant à un certain Moglia, un protestant, ne l’a obtenu qu’en 1876, à la suite d’un recours devant le Conseil d’État.
La conception du nouveau complexe a été confiée à l'architecte de Vercelli, le comte Edoardo Arborio Mella (1808-1884), inspiré du style romano-lombard des XIe et XIIe siècles.
Les travaux de construction de l'église commencèrent rapidement à l'été 1877. Le 14 août de l'année suivante, la pierre angulaire était posée et, en décembre 1979, la structure extérieure était déjà terminée. En trois ans, la décoration intérieure est achevée et le 28 octobre 1882, l'église peut être consacrée solennellement.
Le bâtiment sacré a un plan basilical à trois nefs, le double central par rapport aux latéraux. Le complexe mesure 60 mètres sur 22 et peut accueillir confortablement 2 500 personnes.
L'église, dédiée à Saint Jean l'évangéliste, a également été commandée par Don Bosco en tant que monument de gratitude à Pie IX pour la bienveillance que lui a manifestée le pontife. Cette intention causa au Saint beaucoup de difficultés de la part de l'archevêque Mgr. Gastaldi, engagé dans les mêmes années pour construire une église à la mémoire de Pie IX, précisément celle de San Secondo. Don Bosco réussit cependant à mener à bien son projet et une grande statue du pape, placée à l'entrée de l'église, rappelle encore aujourd'hui les liens spirituels étroits entre le prêtre de Valdocco et Pie IX.
Visite de l'église La façade est en retrait des bâtiments voisins, affleurant l'actuel Corso Vittorio Emanuele II. Cela crée un petit cimetière entouré par des éléments architecturaux qui servent de lien entre l'église et les bâtiments adjacents.
La façade est dominée par un clocher atteignant 45 mètres de hauteur. Il est structuré sur trois étages, surmonté d'une pyramide octogonale sur laquelle s'élève un globe avec une étoile à douze rayons, en cuivre doré. Les deux premiers plans, de forme carrée, sont éclairés respectivement par une fenêtre à trois lumières et une fenêtre à quatre lumières. La partie supérieure, de plan octogonal, est percée d’une fenêtre à meneaux et rendue plus élancée par huit colonnes de pierre de plus de six mètres de haut. Au sommet, un concert de cinq cloches, inauguré le 8 décembre 1881.
L'inscription "lanua coeli" peut être lue sur le portail d'entrée, tandis que dans la lunette au-dessus, il est représenté le Rédempteur assis dans le fauteuil, avec les mots "Ego sum via, veritas et vita".
Encore plus haut, au-dessus de la fenêtre à trois lumières, une mosaïque représente l'apothéose de saint Jean.
Une fois passé le portail d'entrée, à droite, vous rencontrerez la grande statue de Pie IX en marbre de Carrare, réalisée par le sculpteur Francesco Confalonieri. Le pape est décrit dans un acte de bénédiction, tandis que de la main gauche, il donne le décret d'approbation de la congrégation salésienne.
À l'intérieur, sur l'orchestre, était placé l'imposant orgue de 3600 cannes, œuvre de cav. Giuseppe Bernasconi de Bergame. Don Bosco l'inaugura en juillet 1882 avec une série de concerts d'une durée de quatre jours, attirant pas moins de 50 000 personnes dans la nouvelle église, avec un billet d'entrée spécial. L'instrument, à l'occasion du centenaire de l'église, a été soumis à une restauration, étendu et placé dans le déambulatoire derrière le maître-autel.
Dans les allées, la lumière se diffuse au moyen de dix hautes fenêtres et de six grands yeux circulaires.
La nef centrale se termine par une abside semi-circulaire. La peinture du bassin représente Jésus sur la croix en train d'indiquer à Marie l'apôtre Jean comme son fils. La peinture, pour la mosaïque dans le style byzantin, est d’Enrico Reffo. Au même auteur appartiennent les médaillons, placés entre les arcs de la nef centrale, dans lesquels sont représentés les sept évêques d’Asie Mineure décrits dans l’Apocalypse de Saint-Jean. Sur les grandes fenêtres circulaires situées au-dessous du dôme d'abside sont peintes sur du verre: saint Jean l'évangéliste, saint Jacques, saint André, saint Pierre et saint Paul. Le travail est du milanais Pompeo Bertini.
Les allées s'étendent autour de l'abside formant un déambulatoire majestueux.
Le maître-autel, de style oriental, a une double table. Le presbytère est délimité par une riche balustrade en pierre de Saltrio. On y accède par des portes de fer artistiques. Le magnifique sol est en mosaïque pompéienne.
Les autels latéraux sont dédiés à Saint Dominique Savio (avec un tableau de Càffaro Rore, 1974), à Saint Joseph (del Reffo, 1882) et à Saint François de Sales (del Bonelli), dans le bas-côté droit; au bienheureux Michel Rua, à saint Jean Bosco (del Crida, 1934) et au Sacré-Cœur (également de Crida), dans le bas-côté gauche.
L'icône de Don Bosco avec l'aide des chrétiens, qui est celle affichée à Saint-Pierre le jour de la canonisation (1er avril 1934), a remplacé une image antérieure de l'Immaculée. De même, les peintures de Domenico Savio et de Don Rua ont été placées à la place des icônes de Sainte Marie-Madeleine et de saint Antoine abbé.
L'Institut Comme cela s'était déjà passé à Valdocco, à côté de la nouvelle église, Don Bosco a immédiatement voulu construire "un hospice pour les jeunes pauvres et abandonnés".
En peu de temps donc, entre l’église et via Madama Cristina, un collège capable de recevoir 350 élèves s’est élevé, en parfaite cohérence architecturale avec le bâtiment sacré.
Inauguré à l'automne de 1884, il abritait des adultes aspirant à la vie salésienne pendant les dix premières années. Son directeur était Don Filippo Rinaldi, futur troisième successeur de Don Bosco, qui est aujourd'hui honoré à l'autel.
En 1894, l'Institut fut transformé en collège avec des écoles primaires et secondaires. En 1905, la reconnaissance en tant que gymnase équilibré donna une nouvelle vigueur à l'œuvre. Au cours de sa longue histoire, Saint Jean a accueilli des personnalités salésiennes remarquables, telles que les musiciens Don Giovanni Pagella et Don Virgilio Bellone, l'historien Alberto Caviglia, les Latinistes don Giovanni Battista Francesia et Don Sisto Colombo. Parmi les étudiants, nous nous souvenons de la bienheureuse Callisto Caravario, martyr en Chine.
Aujourd'hui, le centre poursuit son travail éducatif en tant qu'école primaire et collège équilibré.
Les origines Entre 1857 et 1862, les Frères des Écoles Chrétiennes de Turin construisirent un grand bâtiment dans la Valle dei Salici, sur les flancs des collines de Turin, comme lieu de vacances pour les étudiants nobles de leur collège de S. Primitivo. Mais en 1863, en vertu de la législation sur les ordres religieux, ce collège fut fermé par le gouvernement. Une société de prêtres basée à Turin est née dans la ville et visait, entre autres, à poursuivre le travail éducatif interrompu. Ils ont repris les bâtiments de Valsalice et, en octobre 1863, ils ont ouvert une école appelée Collegio Valsalici, "pour élever les jeunes des classes aisées et civilisées dans les domaines de la religion, de la science et des carrières civile, militaire et commerciale" (P. BARICCO , Turin décrit, GB Paravia, Turin 1869, p. 705).
Cependant, les difficultés ne manquaient pas, principalement en raison de la pénurie d'étudiants, de l'endettement croissant et du désengagement de certains membres de la même société. Cet état de fait a conduit l'archevêque Mgr. Gastaldi propose à Don Bosco la direction du collège.
Valsalice et les salésiens Le Saint et ses premiers collaborateurs ont été très déconcertés par la proposition et ont exprimé un avis négatif, convaincus qu'ils étaient que la Congrégation salésienne était née pour l'éducation des jeunes "pauvres et abandonnés". Cependant, face à la nouvelle insistance de l'archevêque, le collège fut accepté en mars 1872 et loué pour cinq ans.
Sous la direction des salésiens, la situation ne s'est pas améliorée immédiatement, à tel point que le problème de Valsalice est réapparu à la fin du bail de cinq ans. Mais Don Bosco, espérant que de cette école pourraient émerger même des vocations de prêtre, l'acheta en 1879. La même année, il inaugura un musée ornithologique contenant la riche collection du chanoine Giambattista Giordano de Rivalta.
La maison a rapidement pris une importance particulière parmi les œuvres salésiennes. En raison de son emplacement privilégié dans les collines verdoyantes situées juste à l'extérieur de la ville, Don Bosco l'a choisi comme lieu de repos et de convalescence pour les maladies douloureuses de ces dernières années et y est resté longtemps. Il a également rassemblé certains des premiers chapitres généraux de la jeune congrégation.
En 1887, du fait de son désir explicite, l'œuvre subit une transformation radicale: d'un lycée pour jeunes étudiants, elle devint une maison de formation pour clercs, sous le nom de Seminar for Foreign Missions.
L'enterrement de Don Bosco à Valsalice L'année suivante, la maison reçut le corps de Don Bosco. Selon les Mémoires biographiques, il l'aurait prévu après une réunion du Chapitre supérieur, le 13 septembre 1887: "Il était délibéré de changer de destination au collège de Valsa-lice, en remplaçant les pensionnaires nobles par des étudiants en philosophie. La séance capitulaire étant supprimée, Don Barberis, resté seul avec lui, lui demanda en toute confiance comment, après avoir toujours été contre ce changement, il avait changé d'avis. Il a répondu: "A partir de maintenant, je serai ici sous la garde de cette maison."
- En disant cela, il a toujours gardé les yeux tournés vers l'escalier qu'il place du jardin supérieur au portique de la grande cour inférieure. Après un moment, il ajouta: "Fais le dessin."
- Le collège n'étant pas entièrement construit, Don Barberis a cru vouloir terminer le bâtiment; puis il lui répondit: Eh bien, je vais le préparer; cet hiver je vous le présenterai. - Mais lui: - Pas cet hiver, mais le printemps prochain; pas à moi, mais au chapitre, vous présenterez le dessin. - Pendant ce temps, il continuait à regarder vers l'escalier. Cinq mois plus tard, Don Barberis commença à comprendre la pensée du saint lorsqu'il le vit enterré à Valsalice et précisément au point central de cet escalier. il a finalement compris tout à fait quand, après avoir préparé le monument à ériger sur sa tombe, il a été présenté au printemps sans qu'il ait jamais rien dit à propos de la conversation de septembre "(MB 18, 384-385).
En fait, avec la mort du Saint, le problème de son digne enterrement a été imposé de toute urgence. Comme les salésiens n'avaient pas encore leurs propres tombes dans le cimetière de la ville et n'avaient pas obtenu l'autorisation d'enterrer le fondateur dans l'église de Marie Auxiliatrice, le corps semblait destiné au campement commun. Mais à la suggestion de la même autorité civile, l'idée de l'inhumation à Valsalice, toujours envisagée en dehors des limites de la ville, n'a pas été faite, donc non soumise à la réglementation de la police du cimetière. Après les funérailles solennelles du 2 février, le cercueil a été transporté ici le 4 et le 6 pourrait être placé dans la tombe, construite à la hâte. Quelques mois plus tard, une chapelle de mausolée a été construite sur la niche, conçue par l'architecte. Carlo Maurizio Vigna.
Le bâtiment est situé au centre de l’arcade qui borde deux cours, de différents niveaux, en face du bâtiment principal du collège. Profitant de l'aménagement des cours, la chapelle-tombeau est aménagée sur deux étages.
Un grand escalier depuis le porche de la cour inférieure mène à une niche qui entoure la tombe. Un bas-relief représente Don Bosco vêtu de vêtements de prêtre alors qu'il était placé à la poitrine. Sur une inscription, puis enlevée, il était écrit: "Hic compositus est en rythme Christi - Joannes Bosco Sacerdos - orphelin pater - natus Castrinovi apud Astenses XVIII kal. septembre MDCCCXV - obiit août Taurin. Pridie Kal. Févr. - MDCCCDOOXIII "(Ici dans la paix du Christ, le prêtre Giovanni Bosco, père des orphelins, est né à Castelnuovo, près d’Asti, le 16 août 1815. Il est décédé à Turin le 31 janvier 1888).
De part et d'autre de la tombe, deux volées d'escaliers mènent au niveau de la terrasse qui limite l'avant de la cour supérieure. Ici se dresse une chapelle de lignes gothiques qui surplombe exactement l'enterrement. La fresque de l'abside qui domine l'autel en marbre représente une Pietà sur fond doré de Rollini.
À côté du complexe funéraire, à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Don Bosco, ses fils spirituels ont construit une chapelle grandiose dédiée à saint François de Sales, construite avec la contribution de journalistes catholiques et consacrée le 12 avril 1901.
Il retourna travailler autour de la tombe du grand éducateur en 1907, date du début de la cause de béatification et de canonisation. A cette occasion, ils voulaient décorer la crypte et la chapelle avec la décoration qui est encore visible aujourd'hui.
Sur le fronton de la chapelle, une fresque minable a été remplacée par une mosaïque avec l'inscription: "Ave Crux, spes unica".
La terrasse qui ferme la cour supérieure a également été refaite pour l'enrichir d'une nouvelle balustrade.
Dans la crypte, sur des sols dorés, des motifs géométriques, des vignes entrelacées et d’autres symboles religieux aux couleurs vives ont été gravés sur la base d’un projet du prof. Francesco Chiapasco.
L'embellissement du portique qui constitue l'entrée de la tombe, étudié par Ing. Stefano Molli. Les voûtes, les arches et les murs sont décorés de fins graffitis, grâce au prof. Francesco Barberis.
Dans les huit lunettes, autant de bâtiments soulignent les moments les plus marquants de la vie de Don Boscso: la Casetta dei Becchi; la façade de l'église de S. Francesco d'Assisi, où débuta le 8 décembre 1841 les travaux de l'Oratoire; la maison Pinardi, premier siège permanent de l'opéra salésien; la basilique de Marie Auxiliatrice, consacrée en 1868; la maison de Mornèse qui rappelle la fondation des Filles de Marie Auxiliatrice en 1872; le collège de S. Filippo Neri à Lanzo Torinese, où le Saint a créé l'Association des coopérateurs salésiens; l'Institut de Viedma, fondé le 24 mai 1879, qui commémore le début des missions salésiennes; enfin le bâtiment de la Camerette di Valdocco où est mort Don Bosco le matin du 31 janvier 1888.
Une porte et une porte en fer forgé ont été placées pour délimiter respectivement l'escalier menant au sépulcre et à l'ensemble du porche.
Le complexe ainsi décoré est devenu la destination de pèlerinages continus. Il a reçu le corps de Don Bosco jusqu'en 1929, année de la béatification. A cette occasion, précisément le 9 juin, le cadavre, composé selon l'aspect que nous voyons encore aujourd'hui, a été transporté avec une procession très solennelle à la basilique Marie-Auxiliatrice, au chant du célèbre hymne Giu dai colli, mis en musique pour l'occasion par Le salésien Don Michele Gregorio sur les paroles de Don Secondo Rastello.
Le père Rua et le père Albera ont ensuite été enterrés à Valsalice.
Valsalice aujourd'hui Les salésiens vénèrent ce qui fut la tombe de leur fondateur pendant plus de quarante ans. L'ensemble du mausolée, en particulier dans la partie ornementale, a fait l'objet d'une restauration radicale dans les années 1986-1987.
La maison, qui depuis l’année scolaire 1925-1926 est redevenue un centre d’éducation qualifié pour les jeunes, comprend un gymnase, un lycée scientifique et classique et un oratoire festif. Le musée antique, inauguré par Don Bosco lui-même, enrichi et organisé selon des critères scientifiques modernes, offre une aide didactique précieuse aux jeunes étudiants de toute la ville.
Pag de présentation 5 Abréviations »7 Bibliographie» 8 Partie I: BECCHI, CASTELNUOVO ET SES ENVIRONS (1815-1831) De la petite enfance au début de l'adolescence 1. Signification et témoignage »11 1.1. De la petite enfance au début de l'adolescence »11 1.2. Nouvelles valeurs pédagogiques et spirituelles »14 2. Notes historiques, géographiques et biographiques» 16 2.1. Le contexte historique »16 2.2. Itinéraires et suggestions »18 2.3. Chronologie »21 3. Visiter des lieux» 22 3.1. Colle Don Bosco ei Becchi »22 3.1.1. Cascina Biglione (maison natale de Don Bosco) »22 3.1.2. La «petite maison» »24 3.1.3. La maison de son frère Giuseppe »29 3.1.4. Musée de la vie rurale au XIXe siècle »32 3.1.5. Sanctuaire de Marie Auxiliatrice "33 3.1.6. 11 monument au jongleur Giovannino »34 3.1.7. Le monument à Don Bosco l'éducateur »35 3.1.8. Le pilier du rêve »35 3. 1.9. Ancienne fontaine des Becchi »36 3.1.10. Le temple en l'honneur de Don Bosco »37 3.1.11. Institut salésien Bernardi Semeria »40 3.1.12. Le musée missionnaire »40 3.2. Morialdo »41 3.2.1. Maison de Saint Dominique Savio »42 3.2.2. Église Saint-Pierre et maison de l'aumônier »44 3.2.3. La colline dans la région «Sussambrino» »48 3.3. Capriglio »51 3.3.1. Lieu de naissance de Mama Margaret »51 3.3.2. Église paroissiale et maison de Don Giuseppe Lacqua »51 3.4. Montafia »53 3.5. Castelnuovo Don Bosco »53 3.5.1. L'église paroissiale de Sant'Andrea »54 3.5.2. La maison canonique »57 3.5.3. L'école publique "57 3.5.4. La chapelle Saint-Barthélemy »59 3.5.5. Eglise dédiée à la "Madonna del Castello" »59 3.6. Mondonio »59 3.6.1. Maison de Dominique Savio »59 3.6.2. Église paroissiale et école »61 3.6.3. Chapelle du cimetière »62 3.7. Buttigliera d ' Asti »63 3.7.1. L'église paroissiale »63 3.7.2. La ferme Càmpora »66 3.7.3. Fraction de Croveglia »66 3.8. Moncucco et le district de Moglia »67 3.8.1. La ferme de Moglia »67 3.8.2. L'église de Moncucco »69 3.9. San Giovanni di Riva »69 3.9.1. Maison natale de Saint Dominique Savio »69 3.9.2. Le centre d'accueil pour les jeunes »70 Partie II: GIOVANNI BOSCO A CIIIERI (1831-1841) Les années de l'adolescence et de la jeunesse 1. Sens et témoignage» 73 1.1. Dix ans de Chieri dans la vie de Don Bosco »73 1.2. Nouvelles valeurs pédagogiques et spirituelles »74 2. Notes historiques, géographiques et biographiques» 76 2.1. Arrivée de Giovanni Bosco à Chieri »76 2.2. Chronologie »77 2.3. Itinéraires et suggestions »77 3. Visites de sites» 80 3.1. Institut salésien Saint-Louis et l'église Sainte-Marie Gerita »80 3.1.1. École »80 3.1.2. L'église de Santa Margherita »80 3.1.3. Oratoire salésien "81 3.2. Maison natale de la mère Maddalena Morano »81 3.3. Eglise et couvent de San Domenico »81 3.4. Voie de la Paix »82 3.4.1. Atelier de la libraire Elia »82 3.4.2. La maison de Jonas »83 3.4.3. Couvent franciscain et église de la paix »83 3.5. Séminaire et église Saint-Philippe-Neri »84 3.5.1. Le bâtiment du séminaire »84 3.5.2. L'église Saint Philippe »91 3.6. Piazza Mazzini et ses alentours »92 3.6.1. Eglise Saint-Guillaume "92 3.6.2. Maison du théologien Maloria »93 3.6.3. Casa Marchisio, patrie de Lucia Matta »93 3.6.4. Ancien hôtel de ville »95 3.6.5. Atelier du charpentier Barzochino »95 3.7. Ecoles publiques du collège Chieri »96 3.8. Piazza Cavour et ses environs »102 3.8.1. Eglise de Saint Antoine Abbé »102 3.8.2. Albergo del Muletto »102 3.8.3. Caféier »103 3.8.4. Maison du tailleur Thomas Cumino »104 3.8.5. L'écurie de boulangerie Michele Cavallo »105 3.9. Le Duomo »105 3.10. Casa Bertinetti et Istituto Santa Teresa »107 3.11. Ancienne avenue de Porta Torino »108 285 partie III: DON BOSCO À TURIN (1841-1849) Les années des premières expériences pastorales 1. Sens et témoignage» 111 1.1. Qualification et choix pastoraux »111 1.2. Nouvelles valeurs pédagogiques et spirituelles »113 2. Notes historiques, géographiques et biographiques» 115 2.1. Les problèmes sociaux et pastoraux de Turin dans les années 1940 »115 2.2. Chronologie »117 2.3. Itinéraires et suggestions »119 3. Visites de sites» 123 3.1. Église de la Visitation »123 3.1.1. Maison des Prêtres de la Mission »123 3.1.2. Eglise de la Visitation »126 3.2. Eglise de l'archevêché »126 3.3. Saint François d'Assise »130 3.3. 1. L'église et le couvent de Saint-François »130 3.3.2. Le pensionnat ecclésiastique »131 3.4. Don Bosco et les œuvres de la marquise Barolo »139 3.4.1. Palazzo Barolo »140 3.4.2. L'Oratoire de Don Bosco au Refuge »143 3.4.3. L'Oratoire de Don Bosco à l'Ospedaletto de Saint Filomena »145 3.5. L'oratoire ambulant »146 3.5.1. L'Oratoire de San Pietro in Vincoli »147 3.5.2. Chapelle de San Martino ai Molassi »150 3.5.3. Casa Moretta »151 3.5.4. Prato Filippi »153 3.6. L'Oratoire de la Maison Pinardi »156 3.6.1. La «chapelle Pinardi» »156 3.6.2. Don Bosco chez les Pinardi »163 3.6.3. Les alentours de la maison Pinardi »176 3.7. Les autres oratoires de Don Bosco »179 3.7.1. L'Oratoire de San Luigi »179 3.7.2. L'Oratoire de l'Ange Gardien »181 3.8. Les églises de la phase itinérante »183 3.8.1. La Consolata »183 3.8.2. Basilique de Superga »185 3.8.3. Monte dei Cappuccini »187 3.8.4. Madonna del Pilone »188 3.8.5. Madonna di Campagna »189 partie IV: DON BOSCO DÉVELOPPE L'ORATOIRE (1850-1888) Les années de maturité 1. Signification et témoignage» 193 1.1. Les choix de maturité »193 1.2. Valeurs pédagogiques et spirituelles émergentes »195 2. Notes historiques, géographiques et biographiques» 198 2.1. Action sociale et pastorale dans la seconde moitié du XIXe siècle »198 2.2. Tableau chronologique 1 »200 Tableau chronologique 2» 201 2.3. Itinéraires et suggestions »203 3. Lieux de visite» 204 3.1. Le noyau historique (bâtiments élevés entre 1851 et 1856) »204 3.1.1. Eglise Saint-François de Sales (1851-1852) "205 3.1.2. Le bâtiment de 1853 (maison de Don Bosco) »213 3.1.3. Le bâtiment de 1856 (anciennement la maison Pinardi) »217 3.1.4. La "Camerette" de Don Bosco "224 3.2. Basilique Sanctuaire de Marie Auxiliatrice »237 3.2.1. Les origines historiques du titre "Auxiliatrice" 238 3.2.2. Les inspirations de Don Bosco »239 3.2.3. Le projet et les travaux »241 3.2.4. Comme ce fut le sanctuaire construit par Don Bosco »245 3.2.5. Travaux de restauration et d'extension »248 3.2.6. Visite de la basilique »250 3.2.7. Les sous-sols de la basilique »262 3.3. Autres bâtiments construits par Don Bosco »265 3.3.1. Maison du concierge (1874-1875) »265 3.3.2. Maison de typographie (1881-1883) »266 3.4. Bâtiments anciens reconstruits »267 3.4.1. Casa Filippi (1861 et 1952) »267 3.4.2. Maison Audisio (1864 et 1954) »269 3.5. Travaux en cours à Valdocco »270 3.5.1. Centre de formation professionnelle (CFP) »270 3.5.2. Collège et gymnase «S. Domenico Sa vio »» 271 3.5.3. L'Oratoire quotidien et festif »271 3.5.4. Centre Marial Salésien »273 3.5.5. Inspection subalpine »273 3.6. Piazza Maria Ausiliatrice »274 3.7. Autres travaux initiés par Don Bosco à Turin »275 3.7.1. L'Eglise et l'Institut de Saint Jean Evan gelista »275 3.7.2. Valsalice et la tombe de Don Bosco »278 VOICI VISSO DON BOSCO Parcours historiques, géographiques et spirituels Il s'agit d'un guide des lieux qui ont vu se dérouler l'aventure humaine et chrétienne magnifique du Saint des jeunes. Mais il ne s’agit pas d’un simple manuel touristique, mais d’une aide qui, partant du contexte historique et géographique, cherche à aider à saisir ce message spirituel et pédagogique issu de l’expérience de Don Bosco, qui a une valeur pérenne et universelle. Autres travaux initiés par Don Bosco à Turin »275 3.7.1. L'Eglise et l'Institut de Saint Jean Evan gelista »275 3.7.2. Valsalice et la tombe de Don Bosco »278 VOICI VISSO DON BOSCO Parcours historiques, géographiques et spirituels Il s'agit d'un guide des lieux qui ont vu se dérouler l'aventure humaine et chrétienne magnifique du Saint des jeunes. Mais il ne s’agit pas d’un simple manuel touristique, mais d’une aide qui, partant du contexte historique et géographique, cherche à aider à saisir ce message spirituel et pédagogique issu de l’expérience de Don Bosco, qui a une valeur pérenne et universelle. Autres travaux initiés par Don Bosco à Turin »275 3.7.1. L'Eglise et l'Institut de Saint Jean Evan gelista »275 3.7.2. Valsalice et la tombe de Don Bosco »278 VOICI VISSO DON BOSCO Parcours historiques, géographiques et spirituels Il s'agit d'un guide des lieux qui ont vu se dérouler l'aventure humaine et chrétienne magnifique du Saint des jeunes. Mais il ne s’agit pas d’un simple manuel touristique, mais d’une aide qui, partant du contexte historique et géographique, cherche à aider à saisir ce message spirituel et pédagogique issu de l’expérience de Don Bosco, qui a une valeur pérenne et universelle. Valsalice et la tombe de Don Bosco »278 VOICI VISSO DON BOSCO Parcours historiques, géographiques et spirituels Il s'agit d'un guide des lieux qui ont vu se dérouler l'aventure humaine et chrétienne magnifique du Saint des jeunes. Mais il ne s’agit pas d’un simple manuel touristique, mais d’une aide qui, partant du contexte historique et géographique, cherche à aider à saisir ce message spirituel et pédagogique issu de l’expérience de Don Bosco, qui a une valeur pérenne et universelle. Valsalice et la tombe de Don Bosco »278 VOICI VISSO DON BOSCO Parcours historiques, géographiques et spirituels Il s'agit d'un guide des lieux qui ont vu se dérouler l'aventure humaine et chrétienne magnifique du Saint des jeunes. Mais il ne s’agit pas d’un simple manuel touristique, mais d’une aide qui, partant du contexte historique et géographique, cherche à aider à saisir ce message spirituel et pédagogique issu de l’expérience de Don Bosco, qui a une valeur pérenne et universelle.
Pour cette raison, ainsi que des informations historiques et biographiques relatives aux différents emplacements, certains passages illustrent des épisodes particulièrement significatifs survenus dans ces mêmes environnements. Les choix de Don Bosco, ses valeurs inspirantes, ses indications spirituelles et éducatives et ses réalisations acquièrent ainsi un pouvoir évocateur unique. Autant que possible, il était possible de parler de Dòn Bosco à la première personne.
Le guide est divisé en quatre parties correspondant à différents moments de la vie de saint Jean Bosco: 1. les années de la petite enfance, de l'enfance et du début de l'adolescence qui gravitent autour de la colline natale (1815-1831); 2. la période d'études à Chieri, au cours de laquelle Giovanni Bosco a fait les choix fondamentaux de sa vie (1831-1841); 3. les neuf premières années de la prêtrise (1841-1849); 4. les années de maturité (1850-1888).
Les différentes parties sont structurées de manière uniforme: - le sens que les différentes périodes et lieux spécifiques ont eu dans le tableau global de la vie de Don Bosco est présenté; - ensuite, quelques informations générales de nature historique et géographique et des informations sur la biographie de Don Bosco sont utiles pour mieux encadrer la visite des lieux; - suit le guide approprié pour visiter des lieux et des environnements.