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Don Bosco et la vie spirituelle (Francis Desramaut)

FRANCIS DESRAMAUT SALESIEN ASSIGNÉ
AU FACULTÉ CATHOLIQUE DE LYON

DON BOSCO ET LA VIE SPIRITUELLE

 

INTRODUCTION

Le thème choisi
Ce livre est né de la volonté de clarifier et de définir la pensée religieuse d’un saint du XIXe siècle, presque notre saint contemporain.

Le dix-neuvième siècle fait maintenant partie du passé de l'Église. L’historien a l’impression, nous dirions plaisante, qu’il est confronté à un nouveau paysage lorsqu’il analyse cet âge si franc dans lequel les auteurs catholiques connaissaient presque par cœur la date de la création du monde. C'était à l'époque des premiers chemins de fer et des premières machines à écrire ...

San Giovanni Bosco a vécu précisément de 1815 à 1888, donc au milieu de cette époque qui nous paraît à la fois si proche et si lointaine. Il ne connaissait pas la critique biblique, la psychanalyse et les approches des Églises séparées; il a ignoré ce qui, heureusement, a bouleversé tant d'habitudes dans la mentalité catholique du vingtième siècle. La lecture de ses œuvres nous met en contact avec une mentalité qui n’est plus la nôtre. Afin de prouver que sa prédication n’avait rien d’extraordinaire, son meilleur biographe a récemment écrit une liste des thèmes de ses sermons, qui mérite d’être relatée: "L’importance de sauver son âme, la fin de l’homme, brièveté de la vie, incertitude de la mort, énormité du péché, impénitence finale, pardon des insultes, restitution des biens volés,
Le fait de cataloguer inexorablement Don Bosco dans le passé pourrait peut-être déplaire à certains de ses fidèles, qui, dans leur cœur, seraient heureux de pouvoir préserver sa mémoire de l'usure du temps en l'isolant dans une condition extratemporale équivoque. Mais il convient de rappeler à ces personnes le réalisme piémontais, caractéristique permanente de sa personnalité. En réalité, non seulement la figure de leur saint est perdante, mais elle a tout à gagner à l'insérer de manière critique dans l'espace, le temps et la vie de son monde, et ce, dans la force de sa grandeur authentique. En tout état de cause, la transformation de l'existence incite l'historien à tracer les lignes maîtresses de son esprit, sur un fond de plus en plus précis, afin que sa figure acquière progressivement son importance authentique. Grâce à cette perspective historique et environnementale, les travaux de reconstruction sont aujourd'hui moins incertains qu'hier. Si tout se passe bien, plus tôt il sera facile de déterminer, au moyen d’enquêtes et d’enquêtes, quelle est la préhistoire des idées et des tendances de ce saint.

Les historiens de l'âme et de la doctrine spirituelle de Don Bosco n'ont pas complètement ignoré ces problèmes qui se dégagent de leurs écrits. À notre avis, cependant, même le plus valable de ces auteurs accordait peu d’attention à la relativité de sa pensée. Par exemple, les observations de Don Auffiay sur sa dépendance à l'égard de saint François de Sales et de saint Alphonse Maria de Liguori sont-elles extrêmement maigres? De plus, la qualité de leur documentation est aujourd'hui déconcertante. Peut-être avaient-ils trop peur pour être considérés comme des pédants », ou ils ne pensaient pas que, dès le début, les lecteurs pourraient accepter leurs déclarations, même les plus surprenantes, avec un minimum de scepticisme prudent.

1 E. CEIUA, Don Bosco avec Dieu, nouvel éd., Colle Don Bosco, Asti, 1947, p. 189.

2 A. AUFFRAY, En cordée derrière un péché, Guide, saint Jean Bosco, Lyon, sd (1948), p. 3-4. Les travaux de P. Scovri, La doctrine spirituelle de Don Bosco, Turin, 1939, et de A. CAVIGLIA, Savio Domenico et Don Bosco, Turin, 1943, sont plus équilibrés et plus informés à ce sujet.

Le pédantisme était l’une des phobies du cher Don E. Ceria (1957).

Nelle loro opere mancano quasi del tutto i riferimenti alle fonti. Essi attingevano a casaccio (vogliamo essere indulgenti, poiché anche per le anime più rette la faciloneria è una grande tentazione) nell'immenso materiale delle Memorie Biografiche, nelle quali un compilatore coscienzioso, ma poco esperto dei pericoli che comporta un lavoro storico — i suoi successori al riguardo si dimostreranno più saggi — aveva incluso tutte le testimonianze su Don Bosco, senza esaminare attentamente la genesi di ognuna di esse e con un metodo redazionale talvolta discutibile.' Infine, la maggior parte di questi autori 5 non attribuivano la dovuta importanza agli scritti pubblicati dal santo su problemi spirituali, sebbene fossero stati più meditati delle riflessioni captate al volo dai suoi ammiratori e trasmesse ai posteri in condizioni incerte. Uno storico scrupoloso della spiritualità cristiana del xix secolo è naturalmente restio di fronte ad opere spesso meritorie, ma eterogenee e troppo mancanti di profondità storica.

Nel tentativo di rispondere ad alcuni suoi legittimi desideri ci siamo impegnati, a nostra volta, ad affrontare il problema di « Don Bosco e la vita spirituale ». Scegliendo questo titolo, ci esponiamo a una difficoltà preliminare: l'espressione vita spirituale non è intesa allo stesso modo da tutti gli autori.6 Ma dovevamo scegliere.

4 Sul genere letterario delle Memorie biografiche di Don Giovanni Bosco (Torino, 1898-1948) e loro principali fonti (tra le altre, il processo di canonizzazione di Don Bosco), si veda il mio libro: Les Memorie I de Giovanni Battista Lemoyne, Etude d'un Zivre fondamental sur la jeunesse de saint Jean Bosco, tesi, Lyon, 1962. Del resto, i tre autori successivi di quest'opera (G. B. Lemoyne, A. Amadei e E. Ceria) hanno lavorato con coscienza e i loro « documenti » sono stati generalmente riportati con cura.

5 Escluderò almeno A. Caviglia, già citato, e D. BERTETTO, La pratica della vita cristiana secondo San Giovanni Bosco, Torino, 1961; e La pratica della vita religiosa secondo San Giovanni Bosco, Torino, 1961.

6 Vedere, sui termini di vita interiore, vita religiosa e vita spirituale, le considerazioni di J. DE GUIBERT, Lepns de théologie spirituelle, Toulouse, 1943, pp. 9-12, e di L. BOUYER, Introduction à la vie spirituelle, Paris, 1960, pp. 3-6.

La formule vie spirituelle, dans ce livre, sera prise dans un sens large. Le terme même "spirituel" ne désignera pas ici les chrétiens qui "ont vécu et manifesté dans l'âme un mysticisme de la présence de Dieu et de la relation religieuse personnelle et profonde; [qui] se sont voués à la même union avec Dieu, ont vécu à la fois uniquement et simplement dans son essence
- c'est le cas de Taulero - ou sous l'aspect d'une expérience particulière: prière, croix, décapage ... ».7 La l'existence même d'une expérience personnelle de la présence de Dieu chez notre saint, il ne sera pas mis en cause dans cette œuvre, ni pour la nier ni pour la confirmer. Conformément à la signification du terme spirituel dans le Nouveau Testament,
- plus précisément, les réalités mixtes, qui participent à la fois de l'Esprit de Dieu et de l'esprit de l'homme - et donc de toute la vie chrétienne "8. Il s'agirait donc de toutes les relations avec Dieu selon le comportement et l'enseignement de Don Bosco. Pour notre part, nous voudrions expliquer moins l'histoire de sa conscience religieuse que ses convictions sur le destin du chrétien.

Chaque érudit aura le sentiment que, compte tenu du problème en ces termes, nous avons dû faire face à une grande solennité crédule ou présomptueuse. En fait, un objectif similaire implique des exigences telles que de provoquer des vertiges, car "étudier la spiritualité d'un homme, c'est rechercher dans l'immédiateté et le concret des témoignages le concernant - c'est-à-dire dans la vie quotidienne telle qu'il a vécu et interprété le dogme; trouver la seule synthèse vivante qui l’ait faite, son choix dans les grands thèmes transmis par la tradition, et la manière dont elle soulignait certains aspects, certains détails de l’ensemble, communs à tous. Mais cela signifie aussi qu’il faut évaluer, autant que possible, l’interpénétration de sa vie intérieure et du cadre historique, géographique, littéraire, artistique, scientifique et religieux dans lequel il est né ". Comme on peut le constater, il s’agit d’un problème historique immense. (Nous notons une fois pour toutes que nous ne devrons pas nécessairement prendre position sur la valeur des doctrines décrites).

7 Y.-M. CONGAR, Langage des spirituels et langage des théologiens, in La mystique rhénane. Colloque de Strasbourg (16-19 maggio 1961), Paris, 1963, p. 16.

8 J.-P. JOS SUA, Chrétiens au monde..., in Supplément à la Vie spirituelle, 1964, p. 457, nota.

9 JEAN LECLERCQ, Saint Pierre Damien, ermite et bomme d'église (Avec hommes et doctrines, 8), Rome, 1960, p. 8.

Mais face à un tel idéal, nous reconnaissons que nous avons souvent été obligés de balbutier quelque chose à propos de questions profondes.

Cependant, la réalisation de l'immensité du sujet nous a libérés d'un scrupule de principe. Les discussions impromptues sur l'existence même d'une "spiritualité de saint Jean Bosco" auraient été superflues si l'on avait compris le sens des mots. Comme il a déjà été dit, il n’est probablement pas approprié de le classer parmi les docteurs et les auteurs de l’esprit ", bien qu’il ait explicitement voulu répandre une" méthode de vie
chrétienne "et que pendant un siècle de nombreuses âmes, dont deux saints déclarés (Saint Dominique Savio et Sainte Marie Dôme
nica Mazzarello) le considérait comme un maître de leur vie spirituelle. Mais, si Don Bosco avait même été un chrétien circonscrit à son époque, on ne pourrait lui refuser une spiritualité, c'est-à-dire sa façon de vivre et, à l'occasion, d'exprimer sa
vie spirituelle. Chaque conscience religieuse a son histoire et son empreinte caractéristique qui peut être digne d'attention
. Il serait au moins étrange de rejeter une spiritualité "originale" à un fondateur canonisé; sauf si nous voulons justifier cette étrangeté par une interprétation stricte de l'adjectif "original". Mais, dans ce cas, nous devrions dire et répéter qu'il "y a, dans chaque manifestation de la vie de l'Eglise,
une loi constante: la flamme d'un nouvel idéal de perfection chrétienne ne s'allume jamais, chez les hommes choisis pour le répandre,
dans le transcendant, froid et dépouillé de l'idéal pur "". Le monde dans lequel Don Bosco a vécu, ainsi que la structure de son caractère, ils ont toujours marqué sa "spiritualité", sans toutefois supprimer son "originalité".

La structure du livre
Afin de rester fidèles à notre projet, nous devions commencer par décrire les convictions fondamentales de Don Bosco sur le plan spirituel.

10 Voir A. AUFFRAY, In cardée derrière a guide pp. 5-6.

11 [G. Bosco], Les jeunes fournis ..., 2e éd., Turin, 1851, Aux jeunes, p. 5: "Je veux vous apprendre une méthode de vie chrétienne ...".

12 H. RAHNER, Servir dans l'Église, Ignace de Loyola et la Genèse des Exercices, trad. fr., Paris, 1959, p. 21

Le premier chapitre n’est pas, à notre avis, déplacé. Les mêmes travaux publiés par le saint ont contribué à façonner sa pensée. Pour approfondir la doctrine d'Origène, il est nécessaire de connaître au moins dans les aspects essentiels l'environnement alexandrin du troisième siècle, la tradition de Filoni, les méthodes d'exégèse utilisées dans les écoles de l'époque et de ne pas ignorer la persécution de Septime Sévère, la mort de Léonide, querelles entre Alexandrie et Césarée, et bien d’autres choses encore ... Qu'il avait négligé les luttes intimes de saint Augustin et la fascination que le manichéisme avait exercée sur lui pendant un certain temps, ne pouvait pas pleinement comprendre ses théories sur la grâce et le péché. Pour les historiens de leur spiritualité, il est risqué d'oublier le sang bourguignon qui coulait dans les veines de Bernard de Clairvaux, la misère de la prédication à l'époque de Domenico di Osma, les origines espagnoles d'Iffigo Lopez de Loyola et ses discussions juvéniles sur la réforme luthérienne naissante. Alors, nous aussi, nous devrons essayer de faire connaissance avec un garçon vivant qui a grandi en Italie, juste libéré de la domination française; suivre Giovanni Bosco dans les écoles piémontaises qui lui ont laissé une marque indélébile; insister sur les maîtres qui ont apprécié sa confiance et sur les livres sur lesquels il a très certainement médité. marque indélébile; insister sur les maîtres qui ont apprécié sa confiance et sur les livres sur lesquels il a très certainement médité. marque indélébile; insister sur les maîtres qui ont apprécié sa confiance et sur les livres sur lesquels il a très certainement médité.

Don Bosco n'ayant pas élaboré de théories élaborées, son expérience et sa pensée spirituelle - objet principal de ce livre - ne pouvaient être présentées sur la base d'une "autobiographie" et d'œuvres qui auraient suffi à résumer. Nous avons dû rechercher dans son travail les traits saillants d'une doctrine vécue ou traitée sur la vie en union avec Dieu, que nous avons découverte peu à peu, révélée par des formules qui lui étaient familières: "Travail et tempérance", "Travail, piété et joie". "Oportet pati cum Christo", "Soyez de bons chrétiens et de bons citoyens", "Pour la plus grande gloire de Dieu et pour le salut des âmes"; et manifesté par son comportement: lutte au service de l'Église, estime des sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie, création de sociétés dont les membres, ecclésiastiques ou laïcs, vivant ou non en communauté, ils seraient sanctifiés par une "charité active" au service des hommes. Don Bosco a révélé, plus clairement que nous n'avions osé l'espérer, comment il a conçu la vie chrétienne; qui, selon lui, étaient les instruments de la sainteté, la tâche de l'ascèse et le service de Dieu et des hommes dans une vie vécue selon le Christ. Tout cela sera expliqué par lui-même dans les chapitres de ce livre qui entendent décrire sa spiritualité.

Peut-être deux d'entre eux nécessitent une justification spéciale. L'une, consacrée aux conceptions religieuses du saint, n'est pas étrangère à sa vie spirituelle. En effet, la réflexion sur son époque nous a invités à examiner son "intentionnalité". Combien de choix spirituels dépendent de l'idée que l'on se fait de Dieu, du Christ et de l'Église? Il suffit que Dieu soit conçu en tant que juge ou en tant que père, que Christ soit considéré comme un modèle, un ami ou un Seigneur, pour que l'Église soit perçue comme centralisée dans le pape ou dans ses dimensions communautaires, afin de modifier les caractéristiques essentielles d'une spiritualité. Un autre chapitre concernera la perfection humaine selon John Bosco. En fait, la relation entre la vie spirituelle et la vie matérielle de chaque jour était, pour notre saint, trop importante pour être ignorée.

Nel nostro studio su questi diversi problemi cederemo la parola a Don Bosco più che ai suoi commentatori. Un florilegio di citazioni, tradotte e succintamente commentate nell'ultima parte, consentirà al lettore di proseguire la sua conversazione con lui.

Tutto ciò avrebbe dovuto costituire una solida introduzione alla conoscenza storica della vita spirituale secondo san Giovanni Bosco e una risposta particolareggiata al quesito riguardante la sua collocazione nella storia della vita spirituale. Purtroppo, siamo ben lungi dall'esservi riusciti. Talvolta abbiamo dovuto accontentarci di testi di scadente edizione. La molteplicità delle avvertenze ai lettori, quando ce ne sfamo dovuti servire, e il controllo del loro contenuto su testi autentici (questi ultimi sempre citati secondo gli originali o i microfilm che avevamo a disposizione) non ci hanno liberato da ogni rimorso. In questi capitoli si noteranno delle lacune, e sarebbero stati legittimi anche altri punti di vista... Ci consoliamo un poco pensando che considerevoli studi su san Pier Damiani o san Bernardo, ad esempio, furono ispirati da una sola fonte, il Migne latino, mentre la nostra documentazione, nel complesso, è molto più sicura; e che anche una voluminosa opera sul nostro Don Bosco, con innumerevoli suddivisioni e poderosi capitoli, sarebbe sempre stata incompleta. D'altronde, dovrà pur nascere quest'opera quasi perfetta, ispirata da fonti ben controllate e límpide,13 frutto di sapienti studi di dettaglio e di un'ampia conoscenza della spiritualità italiana della prima parte del xix secolo. Nell'attesa, la duplice ambizione di questo modesto libro è di spazzare, con ogni possibile diligenza, un terreno che sembrava ingombro e di calmare provvisoriamente la bramosia — giustificata — di ammiratori e di discepoli che ignorano i tempi d'attesa indispensabili per comporre un'opera « definitiva ». Se, per di più, potessimo anche renderci utili a qualche specialista della storia spirituale del xix secolo — settore in cui, come ciascuno sa, i lavori documentati non abbondano — potremmo dirci soddisfatti.

Chi firma queste pagine, per dovere di giustizia, deve aggiungere che non a caso si esprime al plurale; infatti, esse non sono esclusivamente opera sua. L'autore, senza l'apporto di una trentina di studi parziali ciclostilati, riuniti sotto il titolo Introduction à l'esp-rit de saint Jean Bosco — composti in un « seminario » di studi storici da lui controllato, e precisamente il Groupe lyonnais de recherches salésiennes — non sarebbe andato oltre le pie intenzioni." Di fatto, questo libro ha potuto avvantaggiarsi delle inchieste e delle osservazioni di giovani studiosi coscienziosi, che hanno letto e riletto i discorsi, le lettere e anche i piccoli fascicoli gialli e azzurri di Don Bosco, che nessuno di loro ancora conosceva, e di cui anche i salesiani più avveduti — non solo ín Francia, ma anche in Italia — talvolta ignoravano perfino i titoli.

Lyon-Fontanière, ottobre 1965

13 Nel 1963 è stata istituita la commissione dei .Monumenta Societatis Salesiane Historica.

14 Ecco l'elenco di questi autori: l'uno o l'altro ha fornito alla raccolta parecchi contributi: Jean-Marie Barbier, Edouard Barriga, Aloys Bartz, René Bonnet, Dominique Britschu, Paul Charles, Alezandre Cussianovitch, Gilles Delalande, Victor Deravet, Jean Devos, Michel Duhayon, Alphonse Francia, Francois Garrido, Roland Ghislain, Pierre-Gilles Glon, Julien Lizin, Piene Morteau, Georges Parent, Raymond Parent, Bernard Poulet-Goffard, José Reinoso, Kees Van Luyn, Wim Van Luyn, Adam Xuan.

CAPITOLO I - DON BOSCO NEL SUO SECOLO

I tempi di Don Bosco

L'esprit d'un homme est façonné par la vie. Giovanni Bosco n'a pas échappé à la loi commune. Son existence s'est développée dans l'Italie du XIXe siècle, sous les pontificats de Pie VII, Léon XII, Pie VIII, Grégoire XVI, et surtout de Pie IX et de Léon XIII. Il vécut d'abord dans le petit royaume sarde, puis à partir de 1861 dans le royaume d'Italie, dans le Risorgimento et dans l'unification de la péninsule aux dépens de la monarchie papale. Au cours de son existence, le siècle est passé d’un certain gallicanisme et d’un certain jansénisme à l’esprit du Concile Vatican I et à un liguorisme triomphant. " Giovanni Bosco a ensuite été prêtre dans une commune, animateur d'un groupe de jeunes, fondateur de sociétés religieuses. Homme d’action opposé à diverses tendances, il s’y est soumis, il a réagi, il s’est battu. Il a beaucoup parlé et écrit beaucoup. Mais nous insisterons toujours pour dire que sa conception de la vie et de la perfection chrétienne - celle que nous nous efforcerons de décrire dans ses lignes fondamentales dans ces chapitres - n’a pas du tout été détachée de son temps. En particulier, ses trente premières années et l'orientation apostolique de son travail ont été déterminants dans la formation de son esprit.

1 Sur ce dernier point, voir G. CACCIATORE, S. Alfonso de 'Liguori et le jansénisme. Les dernières fortunes du mouvement Jansen et le retour de la pensée catholique au XVIIIe siècle, Florence, 1944, pp. 293-300, 569-574.

L'environnement rural de son enfance

"Le jour consacré à Maria Assunta in Cielo était celui de ma naissance, en 1815, à Murialdo, hameau de Castelnuovo d'Asti". 2
En réalité, d'après l'acte de baptême de l'enfant, daté du 17 L'événement a eu lieu le 16 août. ' Par contre, le jour exact importe peu; Une chose est cependant certaine: Giovanni Bosco est né dans un village rural situé à une trentaine de kilomètres de Turin, capitale du royaume de Sardaigne, quelques semaines après la bataille de Waterloo (18 juin 1815), lorsque, en Europe, la politique de restauration , qui a commencé l'année précédente, est devenu plus difficile en raison de la brève revitalisation révolutionnaire des Cent Jours.

Mais les troubles de la ville ne l'auraient pas choquée si tôt. L'esprit du jeune Bosco sera d'abord façonné par la famille tranquille et le monde rural qui l'entourait.

Il connaissait à peine son père Francesco (1784-1817) et vivait avec sa mère, Margherita Occhiena (1788-1856), une grand-mère paternelle, Margherita Zucca (1752-1826), très vénérée et également redoutée, un demi-frère, Antonio (1808- 1849), né du premier mariage de Francesco et d'un frère aîné, Giuseppe (1813-1862) 4. Il est facile d'imaginer le traumatisme subi par l'enfant, puis par l'adolescent, avec la mort de son père. À soixante ans, il se souvenait encore du douloureux moment où sa mère l'avait fait sortir du salon funéraire. Dans la maison des Becchi, l'autorité a été assumée par les deux femmes, puis, à la mort de la grand-mère, par Margherita seule. Il est vrai que Antonio - rude et vain, selon

2 S. GIOVANNI Bosco, Mémoires de l'Oratoire ..., éd. E. Celia, p. 17. Les mémoires de l'oratoire de saint François de Sales (il ne s'agit pas, comme il arrive souvent, du terme "souvenirs", de souvenirs personnels du fondateur des salésiens, mais de "mémoires au service de l'histoire de l'oratoire de saint François de Sales" ») Ont été écrits et révisés par Don Bosco entre 1873 et 1878.

3 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 8 h.

4 Dates - révisées dans les registres paroissiaux - dans Don Bosco dans le monde, 38 e éd., Turin, 1964, tableau en dehors du texte. Dans ce chapitre, nous utilisons également
certaines conclusions de F. DESRAMAUT, Les Memorie Lyons, 1962.

5 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 19.

jugement de son frère, qui ne l'a jamais flatté - il a essayé de s'imposer à la tête de la famille, mais sa mère n'a pas abandonné.

Margherita était une paysanne énergique, délicate et travaillante, riche d'un esprit surnaturel.6 Ses trois enfants, l'adopté et les deux autres, l'ont remarquée. Il fallait travailler: le petit Giovanni devait garder les dindes ou la vache puis biner la petite propriété familiale. Vers l'âge de quatorze ans, probablement entre 1828 et 1829, notre adolescent a passé environ dix-huit mois dans une ferme voisine appelée Moglia di Moncucco. Les Becchi et les Moglia, la religion était à l'honneur, des prières quotidiennes organisées, des cérémonies religieuses du dimanche suivies scrupuleusement.

Giovanni non rimaneva chiuso in casa. Era un ragazzo sveglio, per quanto poco loquace, gli piaceva tendere trappole, saccheggiare nidi, allevare uccelli, talvolta cadeva dagli alberi temerariamente presi d'assalto, e non mancava mai agli spettacoli dei giocolieri nelle fiere e nei mercati del circondario. Si diveniva con i ragazzi del paese che sapeva tenere a bada. La sua arte del comando li soggiogava.' Tutti si stupivano delle sue acrobazie, perché « a undici anni, faceva i giuochi dei bussolotti, il salto mortale, la rondinella, camminava sulle mani; camminava, saltava e danzava sulla corda, come un saltimbanco di professione ».8 Aveva anche imparato a leggere. Le sue storie attiravano già « gente di ogni età e condizione »9 che egli divertiva e istruiva.

L'idea di utilizzare í suoi talenti per fini apostolici gli era venuta fin dall'età di cinque anni, secondo una confidenza fatta in vecchiaia al suo segretario Viglietti." Sovente ebbe occasione di ripetere quanto avesse influito su di lui, in questo senso, un sogno che aveva fatto da bambino. « Un uomo venerando » gli aveva ordinato di conquistare con la dolcezza una moltitudine di monelli che gli indicava, e di istruirli « sulla bruttezza del peccato

6 G. B. LEMOYNE, Scene morali di famiglia esposte nella vita di Margherita Bosco. Racconto edificante ed ameno, Torino, 1886. Questo libro è stato letto da Don Bosco che ne approvava il contenuto.

7 Memorie dell'Oratorio..., pp. 27-28.

8 Memorie dell'Oratorio..., p. 29.

9 Memorie dell'Oratorio..., p. 28.

10 Quaderno di Viglietti, utilizzato in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. I, p. 143; vedere F. DESRAMAUT, op. cit., p. 176.

e sulla preziosità della virtù »." Non gli fu possibile dimenticare quel sogno. Ai suoi ammiratori della domenica, prima di godere dei suoi spettacoli imponeva di recitare insieme il rosario e di ascoltare il riassunto della predica del mattino o una storia edificante."
Una famiglia di tradizione cristiana, ma priva della presenza paterna, un ambiente rurale laborioso, e anche un sogno in cui il ragazzino crede di scorgere che un avvenire missionario gli è preparato da Dio, sembra siano stati i fattori principali della sua formazione nel 1829.

L'iniziazione culturale sotto la. Restaurazione

È naturale che, in un ambiente impregnato di fede, Margherita, donna molto devota, abbia pensato di fare del suo beniamino un sacerdote."
Anche suo figlio era convinto di dover seguire questa via, ma l'opposizione accanita di Antonio gli impediva ancora, a quattordici anni, di iniziare gli studi secondari. Un cappellano di Morialdo gli venne in aiuto nel novembre del 1829." Don Calosso lo iniziò al latino e nel contempo gli inculcò alcuni princìpi di vita spirituale. Questo sacerdote era semplice, più semplice ad ogni modo dei suoi confratelli di Castelnuovo, e il suo allievo ebbe in lui un padre.

La sua morte immatura, avvenuta nel novembre del 1830, se spezzò per qualche tempo le speranze che Giovanni nutriva di ricevere una certa istruzione," decise Margherita a superare la resistenza di Antonio. Costui prese la sua parte di eredità e si ritirò dalla famiglia; così Giovanni poté finalmente frequentare prima la scuola pubblica di Castelnuovo (1831), poi il collegio municipale di Chieri (1 8 3 1-1 8 35).16

11 Memorie dell'Oratorio..., p. 23.

12 Memorie dell'Oratorio..., p. 30.

13 Memorie dell'Oratorio..., p. 25.

14 Per questa data si veda F. DESRAMAUT, op. cit., p. 230.

15 Sulle relazioni tra Giovanni e Don Calosso, vedere Memorie dell'Ora
torio..., pp. 33-44.

16 Memorie dell'Oratorio..., pp. 44-83, con le note di E. Certa sulla cronologia di Don Bosco.

Il mondo della Restaurazione piemontese lo accolse finalmente nelle proprie scuole di stretta tradizione confessionale.

Nel 1814, il Regno di Sardegna era ritornato alla vecchia dinastia savoiarda. Carlo Emanuele I (1802-1821), quindi Carlo Felice (1821-1831), avevano cercato di restituire al Piemonte l'aspetto d'un tempo. Sotto il loro regno, la monarchia legittima, la Chiesa e in generale l'autorità tradizionale, piuttosto maltrattata ai tempi del trionfo della Rivoluzione, ritrovarono ufficialmente il loro prestigio. Ben presto furono ripristinate le solennità religiose del xvm secolo e in più quella di san Giuseppe." Gli Ebrei, tranne i terreni dei ghetti e dei cimiteri, dovettero alienare i beni stabili, che la tolleranza dei governi precedenti aveva loro permesso di acquistare (1816).18 Una parte dei religiosi espulsi poterono far ritorno ai loro conventi, da cui erano stati espulsi dai Francesi e dai loro collaboratori? Fu ricostituita tutta una serie di piccole diocesi: Alba, Aosta, Biella, Bobbio, Fossano, Pinerolo, Susa, Tortona, Alessandria, coi loro rispettivi seminari." Un minuzioso regolamento di ispirazione gesuitica," firmato da Carlo Felice il 23 luglio '1822, contribuì a ridare alle scuole pubbliche una fisionomia decisamente « cattolica », se non clericale. Giovanni Bosco, pertanto, è cresciuto in un clima di Restaurazione, ed è un particolare che non dobbiamo trascurare.

Ascoltiamolo mentre parla, non senza nostalgia, dell'organizzazione scolastica vigente nel collegio di Chieri: « Qui è bene 'che vi ricordi come di quei tempi la religione faceva parte fondamentale dell'educazione (...). La mattina dei giorni feriali s'ascoltava la santa messa; al principio della scuola sí recitava divotamente
l'Actiones coll'Ave Maria. Dopo dicevasi coll'Ave Maria.

17 T. Curuso, La Chiesa in Piemonte dal 1797 ai giorni nostri, t. III, Torino, 1889, p. 12. Qui bisogna notare che il canonico Chiuso, che era stato uno dei collaboratori dell'arcivescovo di Torino, Gastaldi, era molto informato sugli affari della Chiesa in Piemonte.

18 T. Curuso, op. cit., p. 32.

19 T. Gurus°, op. cit., pp. 34-37.

20 T. Cmuso, op. cit., pp. 42-43.

21 Opera di L. Taparrlli d'Azeglio, questo regolamento era, ci si dice, « fatto più per dei novizi di convento che per degli allievi di scuola pubblica » (M. SANCIPIUANO, Il pensiero educativo italiano nella prima metà del secolo XIX, nell'opera collettiva Momenti di storia della pedagogia, Milano, 1962, p. 274).

Pendant les vacances, les étudiants étaient tous rassemblés dans l'église de la congrégation. Pendant que les jeunes entraient, ils faisaient de la lecture spirituelle, suivie du chant du bureau de la Madone; puis la messe, puis l'explication de l'évangile. Le soir catéchisme, vêpres, éducation. Chacun devait s'approcher des saints sacrements et, pour éviter de négliger ces tâches importantes, il était obligé de se munir du billet de confession une fois par mois. Les personnes qui n’avaient pas rempli ce devoir n’étaient plus admises aux examens à la fin de l’année, bien qu’il fût le meilleur de l’étude. "Lorsque Don Bosco écrivit ces lignes autour de 1875, il n’était certainement pas influencé par le libéralisme religieux et ne pouvait donc penser qu'il avait recalculé, quarante ans auparavant, sous le régime qui imposait des mesures si peu tolérantes.

Dans ce climat, John a suivi tous ses cours secondaires. Parallèlement à cette étude, il se consacra également à beaucoup d'autres choses, car il était très amoureux de "chant, son, déclamation, théâtre". A "ces différents divertissements ont pleinement participé" 3 'N'avait-il pas fondé, dans son collège, une société de bonne humeur? 24 Souvent alors (trop souvent, parce que sa santé en souffrait gravement), pour se distraire, la nuit il lisait, dans un placard de sa pension, les classiques latins suivants: "Cornelius Nepos, Cicéron, Salluste, Quintus Curtius, Titus Livy, Cornelius Tacitus , Ovid, Orazio Fiacco et autres 25. »Il a donc reçu ou a reçu une culture humaniste selon la meilleure tradition des pères jésuites. Il y avait en lui une harmonie entre les pratiques religieuses et les divertissements fréquents et contrôlés et la lecture profane.

Formation cléricale

dans un environnement d'abord rigoureux, puis liguorien
Pendant un certain temps, le jeune Bosco a cru avoir une vocation franciscaine et a également été accepté comme postulant au Or

22 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 54-55.

23 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 69.

24 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 52-53.

25 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 78.

"Ses conseillers le dissuadèrent de suivre cette voie. Ainsi, au mois de novembre 1835, notre jeune homme, alors âgé de vingt ans, commença sa vie de séminariste. Dans le diocèse, quatre séminaires furent organisés: à Turin, Bra , Chieri et Giaveno.27 Giovanni a été formé à Chieri, un ancien couvent de Filippini, récemment acquis (1829) par l’administration diocésaine de Turin.

Sa vie de clerc s’est ouverte à un monde ecclésiastique caractérisé au Piémont par l’esprit du 17ème siècle, plutôt rigoureux, sinon janséniste, qui a amené, dans sa meilleure démence, la piété à la science "et, en outre, non dépourvue de sentiments" Les Gallicans "se propagèrent par une propagande active sous le régime napoléonien.29 L'université de Turin, d'orientation thomiste, probabilorista, regalista et anticurialista au siècle précédent", continua d'exercer son influence. Le cas du professeur andorquien Dettori suspendu en 1827, à la suite d'une intervention romaine, de ses fonctions à la faculté de théologie de cette université dans laquelle il était hautement apprécié, confirme la prédominance persistante de la mentalité probabiliorista. "Nous avons insisté pour aspect laborieux de la vie chrétienne en général et du salut éternel en particulier. Selon les pasteurs de l'époque - a expliqué Giuseppe Cafasso plus tard - il était «difficile d'observer les commandements, difficile de bien recevoir la sainte communion, même difficile d'entendre une messe avec dévotion, il est difficile de prier comme il se doit, surtout difficile de venir pour être sauvé et d'être très peu sont sauvés ... ».32

26 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 80.

27 T. Cilluso, La Chiesa ..., t. III, pp. 139-140.

28 Mgr Fransoni, peu nombreux à le soutenir, s’il s’agit de MF MELLANO, Affaire Fransoni et politique ecclésiastique du Piémont (1848-1850) (Coll. Miscellanea historiae pontificiae, 26) Rome, 1964, p. 7-8. Fransoni était archevêque de Turin de 1832 à 1862.

29 Voir P. STELLA, Crises religieuses au début du XIXe siècle, Piémont, Turin, 1959; Le jansénisme en Italie, t. I, première partie, Zurich, 1966, pp. 15-30.

30 Voir la deuxième partie de l'article de P. STELLA, Le taureau U nigenitus et les nouvelles orientations religieuses et politiques du Piémont sous Vittorio Amedeo II de 1713 à 1730, dans la Rivista de Storia della Chiesa en Italie, 1961, t. XV, pp. 216-276.

31 Vedere ad esempio P. Punti, P. Giovanni Roothaan..., Isola dei Liti,
1930, pp. 137-147.

32 G. CAFASSO, Manoscritti vari, VII, 2791 B; citati da F. ACCORNERO, La dottrina spirituale di S. Giuseppe Cafasso, Torino, 1958, p. 110.

Benché scarsamente entusiasta e con qualche riserva per la pratica sacramentale (si eclissava per andare a comunicarsi) il chierico Bosco si sottomise alla dottrina e al metodo di vita che gli furono imposti durante la sua permanenza nel seminario di Chieri. Era il tempo in cui egli scopriva l'Imitazione di Cristo," studiava il probabiliorista Alasia e leggeva l'Histoire ecclésiastique del Fleury, di cui non distingueva ancora le tendenze « gallicane ».34 Ma il comportamento poco amabile dei suoi superiori gli faceva auspicare uno stile di educazione più cordiale." Quando lavorava o discuteva nei circoli di studio formati dai seminaristi, i suoi gusti lo portavano di preferenza verso la Bibbia e la storia della Chiesa, cioè verso materie poco insegnate o del tutto trascurate. Alle scienze propriamente teologiche prestava quella minima attenzione indispensabile per riuscire — brillantemente, perché era intelligente e dotato di una memoria eccellente — negli esami sui trattati scolastici." Le sue considerazioni sulla condotta del suo amico Luigi Comollo ci sembrano indicative di certe sue esitazioni di quel tempo." Quel giovane aveva la pietà minuziosa e, a volte, tesa che la spiritualità in voga scatenava nelle anime generose che la prendevano sul serio. Le sue crisi sul letto di morte (1839) in cui, allucinato dall'inferno, rasentò la disperazione, si leggono con una certa pena. In realtà, Don Bosco si fece correggere di tutto punto dal Comollo che influì molto su di lui. Ma, ci confida — e questo ci sembra illuminante — « in una cosa sola [sulla quale fornisce subito particolari eloquenti], non ho nemmeno provato ad imitarlo: nella mortificazione »." In certi casi, il rigore lo aveva sbalordito e probabilmente sedotto, ma preferiva una spiritualità che fosse almeno più adatta al suo temperamento, quella stessa di cui, a partire dal 1841, avrebbe trovato certe grandi linee nel convitto ecclesiastico di Torino.

Fondato nel 1817 dal teologo Luigi Guala — coadiuvato dal suo padre spirituale Pio Brunone Lanteri (morto nel 1830), uno dei

33 Memorie dell'Oratorio..., p. 110.

34 Memorie dell'Oratorio..., pp. 111, 113.

35 Memorie dell'Oratorio..., p. 91.

36 Memorie dell'Oratorio..., pp. 94,1_08, 111.

37 Cenni storici sulla vita del chierico Luigi Comollo..., scritti da un suo
collega, Torino, 1844.

38 Memorie dell'Oratorio..., p. 95.

validi artefici della riforma della Chiesa all'inizio del xix secolo questo convitto era destinato alla formazione pastorale del giovane clero." Lo spirito dell'istituzione differiva sensibilmente da quello del seminario di Chieri. Luigi Guala aveva scelto, in morale e in dogmatica, la linea dei Padri gesuiti, e il principio del primato dell'amore sulla legge» Nei suoi corsi, le soluzioni morali erano probabilioriste, l'ecclesiologia « ultramontana », la disciplina sacramentale e l'insegnamento ascetico relativamente ampi." II « benignismo » si sostituiva al rigorismo di moda." Con Luigi Guala, la Compagnia di Gesù trasmetteva, nel convitto, lo spirito che l'animava a quel tempo in Italia: « ascetica ignaziana, lotta aperta contro il giansenismo e il reaalismo, sincera e tenera devozione al S. Cuore, alla Madonna, al Papa, frequenza dei Sacramenti, teologia morale secondqlospirito di S. Alfonso »» Chi usciva da Chieri, non trovava tuttavia un cambiamento radicale. Malgrado il rilievo dato agli studi, l'intellettualismo non insidiava gli allievi del convitto più di quanto non insidiasse quelli del seminario. In compenso, la devozione, con la pratica dell'apostolato,44 aveva una parte importante nella loro vita.

certo che i giovani sacerdoti trovavano in quella casa le tendenze dell'Amicizia cattolica istituita, anche a Torino, dal Padre Lanteri all'inizio della Restaurazione» Sarebbe interessante

39 Di Guala• non esiste una vera biografia, ma A.-P. Frutaz ha preparato su di lui un ragguaglio molto interessante pubblicato nel Dictionnaire de Spiritualité, VI, coli. 1092-1094. Sulle origini del convitto, si trovano numerosi cenni e discussioni in A.-P. FRUTAZ, Beatificationis et canonizationis Servi Dei Pii Brunonis Lanteri... Positio super introductione causae et super virtutibus, Città del Vaticano, 1945, soprattutto pp. 199-215.

40 Vedere Memorie dell'Oratorio..., p. 122. La corrispondenza del Guala col P. J. Roothaan, superiore generale dei Gesuiti, è abbondante (Epistolae J. Roothaan, t. 4, 5, Roma, 1939-1940, passim).

41 Memorie dell'Oratorio..., p. 122, e le biografie dí san Giuseppe Cafasso.

42 F. ACCORNERO, La dottrina spirituale di S. Giuseppe Cafasso, op. cit., p. 108, con le indicazioni bibliografiche della p. 128.

43 F. M. BAUDUCCO, S. Giuseppe Cafasso e la Compagnia di Gesù, in La Scuola Cattolica, 1960, p. 289; secondo P. BRAIDO, Il Sistema preventivo di Don Basco, 2a ed., Zurigo, 1964, p. 80, nota.

44 Memorie dell'Oratorio..., pp. 1121, 123; G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. II, pp. 51-52.

45 C. BONA, Le « Amicizie ». Società segrete e rinascita religiosa, 17701830, Torino, 1962. L'Amicizia di Torino aveva, del resto, finito di vivere nel giugno del 1828, vittima dello spirito di parte (op. cit., p. 453).

savoir si la pensée de Giuseppe de Maistre était également déterminante ici comme dans le groupe dans lequel l'écrivain savoyard exerçait son activité depuis le début46. En tout cas, l'internat était l'un des creusets dans lequel le «nouveau style ecclésiastique et religieux »(R. Aubert) - ce qui a été imposé dans la seconde partie du XIXe siècle - a reçu sa forme, du moins dans le nord de l’Italie.

Le pensionnat a modelé Don Bosco au début de sa maturité, au cours des trois années qui ont suivi son ordination sacerdotale (5 juin 1841). Sous la direction des deux maîtres Guala et Cafasso, il "a appris à être un prêtre", ce qui à son avis, le séminaire de Chieri n'avait pas encore suffisamment commencé. "
L'enseignement qu'il a reçu dans cette institution était centré sur le professeur Giuseppe Cafasso (1811-1860). Il sera toujours difficile d'établir exactement quelle a été l'influence de ce futur saint dans la formation de Don Bosco. Réfléchissons au moins à cette phrase: "Si j’ai fait quelque chose de bien, je le dois à ce digne ecclésiastique, entre les mains duquel je laisse toutes mes délibérations, chaque étude, chaque action de ma vie" 48 C’était pour Don Bosco un guide et modèle de prêtre et d'apôtre, surtout entre 1841 et 1860.49 Sous les formules quelque peu emphatiques de ses discours funéraires de 1860, nous découvrons les vertus que le jeune prêtre Bosco admirait chez cet homme et qu'il tentait d'imiter. . Comme Don Guala qui a vu Don Cafasso à la recherche d’un collaborateur pour le pensionnat,

46 T. Cumso, L'Église ..., t. III, p. 37; C. BONA, op. cit., pp. 345-347.

47 Souvenirs de l'Oratoire ..., p. 121.

48 Mémoires de l'oratoire ..., p. 123.

49 Voir les diagrammes des deux discours prononcés par Don Bosco après sa mort et rassemblés sous le titre: G. Bosco, Biographie du prêtre Giuseppe Caffasso ..., Turin, 1860. Don Bosco écrivit Caffasso.

50 G. Bosco, Biographie du prêtre Giuseppe Caffasso ..., p. 75

L'apostolat citoyen parmi les jeunes abandonnés

À l'âge de vingt-neuf ans, en 1844, Don Bosco a finalement terminé ses études. Certaines caractéristiques de sa doctrine et de son esprit ne changeront plus. Il sera toujours un liguorien (avec quelques nuances que nous tenterons de découvrir), sans nier complètement le dieu sévère de sa jeunesse. Il combinera l'humanisme naturaliste avec le sens de l'extrême faiblesse de la créature, de la domination de Satan sur le monde et de l'attrait de la concupiscence sur l'homme. Et pourtant il va évoluer. La vie lui offrira ses leçons. son sens de l'Eglise prendra des nuances avec l'évolution de la question romaine, sa confiance en l'action sanctifiante sera affirmée et sa piété sacramentelle grandira selon les lignes de force du temps et les expériences personnelles.

L'apostolat de Don Bosco avait commencé dans la ville de Turin depuis 1841. Turin était alors une capitale d'environ cent trente mille habitants, non encore industrialisée, mais un pôle d'attraction pour la jeunesse rurale des environs. Et le prêtre Bosco y avait créé une sorte de club ou d’association de jeunes; il avait visité les prisons là-bas; il y avait effectué un travail de prédication intense ... Mais il devait attendre son départ du pensionnat pour occuper un poste fixe, celui de directeur adjoint d'un retraité de "plus de quatre cents jeunes filles" 51. Cette tâche ne lui était pas agréable. Dans cette période de sa vie, on le voit principalement dans trois environnements: celui de jeunes travailleurs abandonnés, celui de futurs religieux venant du peuple et celui de simples gens,

Il a fait de son mieux au service des predelinquenti. Depuis 1841, certaines scènes dans les prisons turinoises l’avaient bouleversé: "Voir des jeunes âgés de 12 à 18 ans, en bonne santé, robustes et spirituels, mais les y voir oisifs, rongés par les insectes, mangeant à peine du pain spirituel et temporel, c'était une chose

51 Mémoires de l'oratoire ..., p. 133.

qui m'a horrifié. "" Pour les jeunes, il a fondé un "oratoire", c'est-à-dire dans le sens qu'il attribue à ce terme, "un lieu destiné à recréer les garçons avec des jeux agréables après s'être acquittés de leurs devoirs religieux" ". Au début, l'oratorio n'était ouvert que les dimanches et jours fériés. Don Bosco sera donc un éducateur de jeunes travailleurs presque sans aucune éducation. Peu à peu, il les verra se transformer et se sanctifier sous ses yeux, à travers l'enseignement de la religion, la pratique des vertus, le recours à la confession et à l'Eucharistie. Sa confiance dans les méthodes enseignées augmentera avec le succès de son apostolat. La plupart de ses principes sur la "parole de Dieu",

Sempre per i giovani, durante quegli anni pubblicava anche una storia della Chiesa (1845), un libro di aritmetica (1846?) e un libro di devozione a san Luigi Gonzaga (1846). Ma la sua salute era precaria. La marchesa di Barolo, rammaricata nel vederlo logorare le forze in un'attività che sfuggiva al proprio controllo, lo invitò a scegliere tra le sue « giovanette » e i ragazzi: Don Bosco non esitò e diede subito le dimissioni (1846).54 D'ora in poi si sarebbe dedicato esclusivamente all'oratorio di San Francesco di Sales, fulcro della sua attività cittadina svolta nel quartiere più o meno di buona fama dí Valdocco, ove si sarebbe rapidamente sviluppata. Ben presto alcuni giovani furono ospitati in una casa aggregata all'oratorio (la « casa dell'oratorio san Francesco di Sales ») e, dal 1853, alcuni poterono imparare un mestiere in laboratori rudimentali ivi installati. Nasceva così la scuola professionale salesiana anch'essa destinata dapprima ai giovani abbandonati.

Le climat politique et religieux du Piémont de 1848 à 1860

Contrairement à l'opinion répandue, cette école était loin d'épuiser toute l'activité de Don Bosco. Ses jeunes étaient

52 Mémoires de l'oratoire ..., p. 123.

5 G. Bosco, Le berger des Alpes ..., Turin, 1864, p. 70-71, note.

54 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 161-163.

ils étaient avant tout des artisans, principalement des maçons. Les événements de 1847 et 1848 au Piémont l'ont dirigé vers d'autres catégories sociales, sans lui faire oublier les classes populaires.

Depuis quelques années, le climat politique avait changé. En 1831, Carlo Alberto avait succédé à Carlo Felice. Or, comme l’a écrit le canonique Chiuso, ce roi semblait "ne l’avoir jamais brisée avec les hommes de la révolution". "Cela signifie qu’il semblait vouloir rompre avec l’esprit de la Restauration, qui était plutôt enclin au libéral et qui, avec une grave scandale du strict conservateur Solaro della Margherita, il n’était pas insensible à certaines suggestions du Risorgimento. " Quand, depuis 1847, l'opinion publique a fait prévaloir le courant libéral, tout le monde a cru que le roi était d'accord. Les réformes constitutionnelles de cette année ont suscité un enthousiasme considérable à Turin. "Le Statut de 1848, qui proclamait la liberté de la presse (art. 11) et garantissait la liberté individuelle (art. 12) - même les citoyens vaudois et juifs bénéficiant d'une législation commune - provoquèrent un nouvel enthousiasme populaire. "Le changement fut cependant trop brutal. Le conservatisme était enraciné dans le haut clergé. Les changements furent attribués aux sectes. Les réactions anticléricales furent bientôt déchaînées dont les jésuites, puis les dames du Sacré-Cœur, ont été les premières victimes.L'archevêque de Turin, Mgr Fransoni, aristocrate qui ne voulait pas se laisser vaincre, a été emprisonné et, en 1850, a dû s'exiler à Lyon. " Une série de mesures laïques ont commencé à transformer complètement la vie du clergé du royaume de Sardaigne: suppression du forum et immunités ecclésiastiques (1850), abolition des dîmes en Sardaigne (1851),

55 T. Cmuso, La Chiesa ..., t. III, p. 125

56 T. Cm-uso, op. cit., pages 124-125.

57 Voir T. Caruso, op. cit., pp. 208-209. Il semble que Carlo Alberto ait été pris dans un rouage et que le Statut, loin d'avoir été son travail, lui ait été imposé, après une lutte acharnée, par ses conseillers, en particulier par Thaon de Revel. (Voir E. CROSA, L'attribution du Statut. Carlo Alberto et le ministre Borelli rédacteur en chef du Statut, Turin, 1936).

58 Voir TCHruso, op. cit., pp. 220, 230-231, etc.

59 Voir, sur Mgr Fransoni, G. MARTINA, Le libéralisme et le syllabus, Rome, 1959, p. 65-67; MF MELLANO, Il caso, Fralisoni et la politique ecclésiastique du Piémont (1848-1850), déjà mentionnés. ;


projet de loi - sans suivi - introduisant le mariage civil (1852), l'occupation du séminaire diocésain de Turin (1854), "enfin la loi des couvents (1855), selon lesquels ils ont cessé d'exister" en tant que personnes morales
et reconnus par la loi civiles, les maisons appartenant aux ordres
religieux, qui ne se consacraient pas à la prédication, à l'éducation
ou à l'assistance aux malades "(art. 1) .61
Il fallait désormais tenir compte d'une mentalité préjudiciable à l'Église institutionnelle, du moins en ce qui concerne les structures de temps et de lieu, Don Bosco, sans tendresse pour les "
conséquences fatales " des "principes" qui avaient préparé le Statut de 1848.62 mettaient ses propres forces au service de l'Église principale
dans deux domaines: le soin des clercs et la lutte contre l'erreur chez les gens simples.

Le soin des clercs

Il s'inquiétait de la diminution du nombre de séminaristes. «Alors que les instituts religieux se dispersaient ainsi, les prêtres étaient
vilipendés, certains emprisonnés, d'autres forcés à s'installer de force, pourquoi, humainement, était-il possible de cultiver
rite de vocation? "" Pour assurer l'avenir de l'Église piémontaise, il s'est tourné, a-t-il dit plus tard, vers "ceux qui manipulaient la houe ou le marteau" 64, beaucoup plus sûrs, selon lui, que les enfants de la famille qui fréquentaient les "écoles publics "et" grands collèges ". Ainsi, après 1849, des cours secondaires sont nés à l'oratoire de Valdocco. Ils ont été suivis par Domenico Savio entre 1854 et 1857, Michele Magone entre 1857 et 1859, Francesco Besucco entre 1863 et 1864. Certains étudiants avaient une vocation tardive et quelques années plus tard, le nombre de prêtres quittant ce centre était déjà impressionnant.

60 Ce séminaire a été fermé aux séminaristes après 1848. Détails dans T. Camuso, La Chiesa ..., t. IV, 1892, pp. 168469. Sur l'affaire du mariage civil, voir V. ELIGIO, La tentative d'introduction du mariage civil au Piémont (1850-1852), Rome, 1951.

61 T. Cimoso, op. cit., p. 209. Voir aussi R. AUBERT, Le pontificat de Pie IX, 2e éd., Paris, 1963, p. 77-78.

62 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 217.

63 G. Bosco, contexte historique de la congrégation de saint François de Sales
et explications connexes, Rome, 1874, p. 3.

64 G. Bosco, Cenno ..., p. 4.

Il faut en conclure que la spiritualité proposée par Don Bosco était destinée aux âmes plus éclairées en matière de religion.

La lutte contre les vaudois

L'évolution politique l'a amené à se battre simultanément sur un autre front. Les Vaudois ont profité de l'égalité des droits et de la liberté de la presse, récemment conquise, pour étendre leur influence, en particulier dans le monde des personnes sans culture. Ils étaient certainement nombreux, car les statistiques de 1848 nous apprennent que les deux cinquièmes des Turinois ne savaient ni lire ni écrire. "Selon Don Bosco (bien que trop absolu sur ce point), les missionnaires vaudois opéraient avec beaucoup plus de succès Les catholiques, confiants dans les lois civiles qui les protégeaient et les défendaient jusque-là, dès qu'ils possédaient un journal, un travail classique ou érudit, mais pas de journal, un livre à mettre entre les mains du peuple bas "." offensive à grande échelle avec le magazine Letture Cattoliche qui contrastait le passage aux lectures, évangéliques, d’inspiration vaudoise. Les dossiers, le premier mois, avaient une centaine de pages. La bataille était animée. L'éditeur de la nouvelle publication a eu des visites, a été menacé et provoqué, mais s'est défendu et a contre-attaqué. Ses adversaires ne se sont pas limités à des disputes verbales: Don Bosco était même persuadé qu'il devait les accuser d'attaques dont, plus chanceux que l'abbé Margotti, "il était resté indemne". Mais la violence ne l'a pas découragé. Les lectures catholiques continuaient offensive à grande échelle avec le magazine Letture Cattoliche qui contrastait le passage aux lectures, évangéliques, d’inspiration vaudoise. Les dossiers, le premier mois, avaient une centaine de pages. La bataille était animée. L'éditeur de la nouvelle publication a eu des visites, a été menacé et provoqué, mais s'est défendu et a contre-attaqué. Ses adversaires ne se sont pas limités à des disputes verbales: Don Bosco était même persuadé qu'il devait les accuser d'attaques dont, plus chanceux que l'abbé Margotti, "il était resté indemne". Mais la violence ne l'a pas découragé. Les lectures catholiques continuaient mais il s'est défendu et contre-attaqué. Ses adversaires ne se sont pas limités à des disputes verbales: Don Bosco était même persuadé qu'il devait les accuser d'attaques dont, plus chanceux que l'abbé Margotti, "il était resté indemne". Mais la violence ne l'a pas découragé. Les lectures catholiques continuaient mais il s'est défendu et contre-attaqué. Ses adversaires ne se sont pas limités à des disputes verbales: Don Bosco était même persuadé qu'il devait les accuser d'attaques dont, plus chanceux que l'abbé Margotti, "il était resté indemne". Mais la violence ne l'a pas découragé. Les lectures catholiques continuaient

65 G. MELANO, La population turinoise et piémontaise au XIXe siècle, Turin, 1960, p. 75.

66 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 240.

67 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 241.

68 T. Camuso, L'Église ..., t. IV, p. 25. Giacomo Margotti était rédacteur en chef du journal «fondamentaliste» L'Armonia (E. SPDTA, journalisme catholique et libéral au Piémont, 1848-1852, Turin, 1961, p. 12, 17-24).

69 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 243, 246-251.

a uscire, e la storia registra che in Piemonte, « fin dal 1860, l'insuccesso del movimento valdese era evidente »."
Don Bosco, quindi, non è stato solo un saltimbanco per ragazzini. Nella metà del XX secolo, in un tempo e in un paese in cui le persone di Chiesa sentivano franare il terreno sotto i loro piedi, egli difese efficacemente la vita e la fede dei giovani lavoratori e del « basso popolo ». È del massimo interesse considerare lo spirito con cui operava. È facile dedurlo: non era quello del 1848, perché a quel tempo tendeva a. « conservare ». Prova complementare: Mons. Luigi Moreno, vescovo di Ivrea, amministratore delle Letture Cattoliche, era un intransigente.

La fondazione di società religiose

Dal 1858 circa, senza rinunciare alla propria attività editoriale e alla personale direzione dei suoi giovani, Don Bosco si è dedicato soprattutto alla fondazione e allo sviluppo delle sue società religiose. Quest'impresa lo ha indotto a inserire nella sua dottrina un insegnamento sui voti religiosi e, in un ordine diverso, a rafforzare le sue opinioni « ultramontane ».

Il nostro santo lavorava nella Chiesa di Pio IX (1846-1878). Egli ha conosciuto solo i primi anni del pontificato di Leone XIII (1878-1903). Ora, sotto Pio IX, la cattolicità — battuta sul piano temporale con la divisione degli Stati pontifici, conclusa con la presa di Roma del 20 settembre 1870 — si stringeva intorno al suo capo, immortalato da sfortune immeritate e da una serie di scelte religiose di vasta risonanza, come le definizioni dell'Immacolata Concezione di Maria, nel 1854, e dell'infallibilità personale del sovrano pontefice nel Concilio Vaticano I, nel 1870.71 L'ultramontanismo spazzava tutte le resistenze in Italia, in Francia, in Germania, in Gran Bretagna... Diciamolo subito: quando fondava la sua opera mondiale, Don Bosco, discepolo di sant'Alfonso e formato al convitto, condivideva volentieri questo spirito, da cui

70 R. AUBERT, Le pontificat de Pie IX, ed. cit., p. 3, nota. Sui Valdesi nell'Italia nel xix secolo, vedere la notevole opera di G. Sprvt, Risorgimento e Protestanti, Napoli, 1956, che, giustamente, dedica loro un posto importante.

71 R. AUBERT, Le pontificat de Pie IX, ed. cit., pp. 497-503: Il bilancio di un pontificato.

il proprio ideale di perfezione apostolica traeva i lineamenti definitivi. La sua Vergine diventava l'Ausiliatrice, la regina delle battaglie della Chiesa, e questa era oramai personificata, ai suoi occhi, da Pio IX, di cui i vescovi non erano che i delegati. Nel Regno dí Dio egli concepiva l'apostolo come un lottatore cui era riservato il compito di appagare tutti i desideri del papa infal
libile.

Nous remontons quelques années en arrière. En 1852, Don Bosco fut nommé par Mgr Fransoni, directeur des trois locuteurs de Turin.

En silence, dans la période qui a suivi, il a formé les peintures de l’œuvre qu’il avait préparée. Depuis 1855, le jeune Michele
Rua (1837-1910), son futur successeur, prononça des votes privés. Mais la société est née quatre ans plus tard.

En 1858, Don Bosco se
rendit pour la première fois à Rome en audience de Pie IX, à qui il adressa une lettre de recommandation de l'archevêque Fransoni et un projet de "régulation
" de sa propre société. Le pape l'avait reçu avec beaucoup de gentillesse et, selon les rapports ultérieurs du saint, lui avait conseillé: 1) de créer "une société avec des vœux simples, car sans les vœux, les liens nécessaires des membres avec les membres et des supérieurs avec les inférieurs ils auraient raté "; 2) ne pas imposer d’habitude particulière ni de pratiques ni de règles distinguant les associés du monde. "Ce programme convenait parfaitement à Don Bosco, dont il reprenait sans doute ses propres idées, confirmé par l’exemple d’Antonio Rosmini, fondateur du Institut du Ca
et par les considérations d'Urbano Rattazzi. "En 1880, il répondra ainsi à une question officielle de infoimazioni sull'oratorio

72 Don Bosco a souvent retracé l'histoire de sa société religieuse, dans les introductions des constitutions salésiennes, dans ses clarifications pour les autorités ecclésiastiques et dans les conférences avec les salésiens. Ce qui suit reprend, avec quelques éclaircissements complémentaires, le début d’une publication de E. CEMA, La Société Salésienne. Fondation, organisation, expansion, Colle Don Bosco, 1951; et un chapitre du Groupe Lyonnais de Recherches Salésiennes, Précis d'histoire salésienne, Lyon, 1961, p. 47-50.

73 G. Bosco, Cenno ..., pp. 6-7.

74 Don Bosco était en relation avec Antonio Rosmini depuis environ dix ans (voir Epistolario di S. Giovanni Bosco, t. I, p. 31). La conversation de Don Bosco et du ministre Urbano Rattazzi, à laquelle je fais allusion, a eu lieu en 1857, selon GB Lemoyne. Selon G. Bonetti (Histoire de l'Oratoire ..., Bulletin salésien, 1883, p. 97), cet auteur en rend compte dans son intégralité, dans les Mémoires biographiques ..., t. V, pp. 696-700.

de Valdocco: "Je pense qu’il est nécessaire de noter qu’il n’ya pas d’association parmi nous, mais seulement une pieuse association connue sous le nom de Saint François de Sales, qui a pour tâche de s’occuper de l’éducation de la jeunesse particulièrement pauvre et abandonnée. L'exposant et tous ceux qui lui appartiennent sont des citoyens libres et dépendent en tout point des lois de l'État ... "."
Ce n'est que le 9 décembre 1859 qu'il parla ouvertement de son projet aux salésiens, après quelques jours de réflexion, quatorze salésiens Le procès-verbal de la réunion
dit: «C'est pourquoi les mêmes congrégations ont aimé s'installer dans la société ou dans la congrégation
pour sa propre sanctification, il proposa de promouvoir la gloire de Dieu et la santé des âmes, en particulier de celles qui avaient le plus besoin d'éducation et de formation ".76
Cet éclaircissement semble nécessaire pour bien comprendre le premier article des Constitutions salésiennes
des plus anciens. La rédaction nous est parvenue. L'article dit: "Le but de cette société est de rassembler ses membres ecclésiastiques,
cléricaux et même laïcs afin de se perfectionner en imitant les vertus de notre Divin Sauveur, en particulier dans la
charité envers les jeunes pauvres" ". ces bases, conformément à
la pensée profonde de Don Bosco et aux expériences qu'il avait faites jusque-là, la perfection des membres de sa société est obtenue
avec l'exercice de la charité apostolique.

La Congrégation salésienne a
vu le jour à partir de 1860 grâce à la ténacité de son initiateur et au soutien efficace que lui apportent les personnalités romaines, notamment Pie IX. "Nous pouvons
dire que le Saint-Père est notre fondateur et qu'il nous a presque personnellement dirigé", écrivit Don Bosco au cardinal Ferrieri le 16 décembre 1876. "Cette institution a fait l'objet d'un décret de louange
en 1864 et d'une approbation. du Saint-Siège en 1869. L’approbation définitive des Constitutions date de 1874 et la
communication des privilèges des Rédemptoristes, qui en font une congrégation de droit pontifical exonéré, remonte à 1884. Au cours de

75 G. Bosco, excellent conseiller d'État, Turin, 1881, p. 10.

76 Publié dans GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. VI, pp. 335-336.

77 Congrégation de Saint François de Sales. Manuscrit non publié, Turin, ACS, S. 022 (1).

78 Epistolario, t. III, p. 127

Au cours des dernières années, les intentions initiales de Don Bosco n’avaient pas été trop altérées. Cependant, en 1864 et dans toutes les éditions ultérieures, l'article concernant le but de la société introduisait la distinction entre perfection et charité active, devant être recherchée simultanément. En outre, un court chapitre incluant des membres de la communauté dans la société a disparu en 1874 malgré les efforts déployés par Don Bosco, entre 1864 et 1873,
pour le maintenir. Il prit sa revanche dans les années suivantes: il institua l'union pieuse de coopérateurs salésiens (1876) qui reprenait,
avec les adaptations appropriées, la dernière partie de son programme. Avec la congrégation des Filles de Marie Auxiliatrice pour evan
gelamento de la jeunesse féminine (1872) - dont les constitutions répétaient presque à la lettre les lettres salésiennes - Don Bosco compléta la famille spirituelle dont il avait rêvé.

Son programme primitif s'était développé. Oituai incluait toutes les activités apostoliques, y compris les missions dans des pays étrangers
. ' Il serait donc faux de supposer que ses activités ont été uniformément inspirées de celles de Valdocco. "En 1884, un biographe français remarqua avec sagesse mais avec raison:" Jusqu'à présent, les fondateurs de congrégations et d'ordres religieux ont proposé pour l'Eglise, ils ont pratiqué la loi que les économistes modernes appellent la loi de la
division du travail, Don Bosco semble avoir conçu l'idée de laisser sa modeste communauté accomplir tout son travail ... "."
Cette ouverture à des horizons indéfinis n'était pas dictée par la présomption. Il était convaincu d'être guidé par la Providence, à laquelle il attribuait sereinement certaines de ses décisions et tous ses succès. "
L'extension de son apostolat étendit également son influence spirituelle. Ses directives étaient désormais valables non seulement pour la jeunesse italienne, mais aussi pour la jeunesse italienne. pour les religieux et les laïcs dispersés dans le monde chrétien et dédiés à toutes sortes d'activités.

79 Voir, par exemple, une lettre de G. Bosco à Mgr Ant. Espinoza, secrétaire de l'archevêque de Buenos Aires, à Epistolario, t. II, p. 429.

80 G. Bosco, excellent conseiller d'État, p. 10.

81 A. nu BOYS, Dam Bosco et la Pieuse Société des Salésiens, Paris, 1884, p. 149.

82 Entre autres, voir le rêve de la "Maison de Marie", dans Memorie dell'Oratorio ..., pp. 134-136.

Don Bosco auteur

Ces directives étaient également connues dans ses pamphlets dans ses livres, dont plusieurs seraient traduits en français et en espagnol au cours des dernières années de sa vie. Les lectures catholiques ont prospéré et leurs titres ont été meilleurs; les meilleures ventes selon le nombre de leurs éditions ont été constituées par les œuvres de Don Bosco elles-mêmes. "
De loin, leur valeur semble très inégale. Certaines - par exemple Domenico Savio, Angelina, ou même l'Histoire de l'Italie - sont d "une délicieuse fraîcheur; d’autres - principalement la vie de papes et de biographies de martyrs - sont dépourvus d’intérêt littéraire et, bien sûr, d’intérêt scientifique. Cependant, ces écrits nous permettent de reconstruire la pensée de Don Bosco et de la comprendre, en la fondant tradition spirituelle Nous veillerons à ne négliger aucune d’elles.

De leur lecture émerge un enseignement cohérent, surtout si l’on a l’avertissement de clarifier les livres avec des lettres et des discours. Il semble évident, par exemple, que Don Bosco n’avait qu’une spiritualité, celle qu’il expliquait presque indifféremment aux jeunes comme aux adultes. "Le début de la Clé du paradis, méthode de vie écrite pour ces derniers, est en grande partie répétitive. du Jeune fourni, écrit avec la même intention pour les jeunes (plus précisément pour les adolescents). Sur plusieurs pages la seule variante est enregistrée par le vocatif «Chrétien»

La bibliographie ci-dessous montre que quatre-vingt-trois numéros ont été signés ou dûment reconnus par lui et qu'il en a révisé, corrigé et présenté une soixantaine, dans lesquels un critique avisé pourrait trouver certaines de ses formules. Pour notre part, à l’exception des exceptions justifiées - par exemple, la deuxième partie du Règlement pour les maisons ..., Turin, 1877, dont les leçons d’ascète ont repris, comme nous avons pu le vérifier personnellement sur les manuscrits, sur les chapitres d’un Règlement partiellement autographié - dans ce livre, nous ne mentionnerons pas les œuvres explicitement reconnues par le saint, les seules qui offrent immédiatement des garanties d'authenticité suffisantes à ceux qui les examinent. L’édition, toujours indiquée, a été choisie, en principe, pour l’intérêt particulier qu’elle présente,

84 C’est l’une des observations intéressantes de la conférence de E. VALENTINI, La spiritualité de D. Bosco, Turin, 1952, pp. 24-25.

qui remplace un autre vocatif, "jeune mien". Etonnant ou pas, Don Bosco - qui connaissait aussi des adolescents - n'a pas jugé nécessaire de leur réserver une spiritualité particulière. Et ses leçons pour adultes provenaient d'un éducateur jeunesse.

Apôtre du jeune et apôtre du peuple, il avait hâte
de dire des choses utiles qui pourraient être assimilées par les paysans et les ouvriers; rien d' autre. Il n'a pas jugé pertinents les
longues recherches étrangères à sa compétence. Peu de livres d'une certaine confiance lui semblaient suffisants pour constituer une
bonne documentation, dont il n'aurait pas manqué de tirer non seulement des phrases, mais des paragraphes entiers, surtout quand le temps presse. Toujours occupé et pas du tout vain, il n'avait
même pas autant de scrupules à se faire aider par des collaborateurs diligents. À son avis, la première qualité d'un auteur
populaire est son style simple et clair. Il a écrit à un traducteur:
«Car.mo Turco. Voici un livret à traduire du français. Tu le feras certainement tourner librement, non pas avec un style élégant qui
n’est pas le tien, mais avec un style populaire, classique, bref, clair, etc. comme vous écrivez habituellement ... "" Giovanni Bonetti,
Giovanni Cagliero, Giovanni Battista Lemoyne ... étaient donc de précieux collaborateurs. La correspondance de Don Bosco
montre à quel point il a généreusement utilisé les services de Bonetti.

Pour sa part, Lemoyne a écrit des lettres et même des récits de "rêves" signés de Don Bosco. "L'auteur principal
dévie avec soin ce qui a été écrit par d'autres. Il a donc assumé la qualité d'auteur d'écrits dont le contenu et la forme ils n'étaient pas nécessairement et absolument personnels.


Les sources de Don Bosco

Sa vie intellectuelle dépendait d'une bibliothèque mieux équipée qu'il ne pouvait attendre d'un homme d'action. Étant donné l’importance du sujet concernant ses sources, tant dans les écrits imprimés que dans sa correspondance et dans la

85 G. Bosco in Turco, 2 septembre 1867, à Epistolario, t. Je, p. 497.

86 E. C, EIUA, Memorie biografiche, t. XVI, p. 430; t. XVII, p. 107. Epistolario, t. II, pp. 142-144, 208, 412, 422. F. DESRAMAUT, Les Memorie p. 45, note.

discours familiaux, arrêtons-nous un peu sur le sujet.

Nous pourrions discuter longuement de sa culture biblique - pas insignifiante, car il a composé une Histoire sacrée -, patristic - a toujours eu une seconde main, il nous semble - ou historique - il a utilisé l'Acta sanctorum et les Annales del Baronio. - Nous nous limiterons à quelques maîtres d’esprit qui lui étaient certainement plus familiers.

Un jour ou l'autre, il faudra établir l'importance de l'imitation du Christ dans la formation de sa pensée et dans l'élaboration de son travail. Nous savons que dans sa jeunesse, il appréciait la densité de ses maximes. "Don Ceria a souligné que Don Bosco avait volontairement médité sur certains versets avant de se coucher le soir." Un de ses anciens élèves, formé à Valdocco et également fondateur de la congrégation, peut. Giuseppe Allamano, a assuré que l'imitation avait une grande considération. "En réalité, il est recommandé par notre saint dans la Vie de Dominic Savio (IX) et différents aspects de la spiritualité de Don Bosco ne manquent pas d'affinité avec la" dévotion moderne "du livret célèbre.

Mais Don Bosco a vécu au XIXe siècle italien, influencé par la Réforme et la Contre-Réforme exprimée par le Concile de Trente. Tout son travail a souffert. Il connaissait plus ou moins particulièrement les défenseurs d'une théologie "humaniste" - qui étaient aussi les adversaires de l'idéologie réformée - en particulier les jésuites d'Italie, Saint Philippe Neri (1515-1595), Saint François de Sales ( 1567-1622) et ceux qui, du XVIIe au XIXe siècles, les avaient choisis comme maîtres. Leurs figures, et dans une certaine mesure leurs doctrines, étaient présentes dans ses livres et ses discours.

Il semble qu'il n'ait jamais mentionné saint Ignace. Mais ses points de contact avec lui, bien qu'indirects par le biais de partisans ignorants de l'Italie, furent nombreux et décisifs. En réalité, pour tout ce qui
précède, voir n. 33 et au-delà, p. 234.

88 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 110, texte et note.

89 PL VENTES, La vie spirituelle issue des conversations ascétiques du Serviteur de Dieu Giuseppe Allamano, 2e éd., Turin, SD (1963), p. 627.

90 G. Bosco, La vie du savio domenico, 6e éd., Turin, 1880, v. 19, pp. 88, 90.

La vie de Don Bosco est restée proche de la tradition ignatienne. Au séminaire, il avait lu le jésuite Paolo Segneri (1624-1694) - c’est-à-dire que le chrétien au moins offrait une œuvre empreinte de la spiritualité de la Compagnie 91 - il avait également passé trois mois et demi en vacances à Montaldo, une maison de campagne jésuite. "L'internat de Turin, déterminant dans l'orientation de sa pensée, était en quelque sorte influencé par la tradition spirituelle du jésuite Diessbach. Le père Secondo Franco (1817-1893), supérieur de la résidence des jésuites de Turin, dut pour lui fournir trois titres de sa Lecture catholique, et en 1877, à l'invitation de Don Bosco, le même Père a participé aux séances plénières du premier chapitre général des salésiens et leur a parlé. " La vie de saint Luigi Gonzaga,
Les enseignements de saint Philippe Neri les ont déduites d'écrivains spirituels ou des biographies de ce saint, probablement de celles du père Bacci9. Certaines de ses expressions typiques étaient

91 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 111.

92 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 111-112.

93 E. CERTA, Memorie biografiche, t. XI, p. 161; t. XIII, pp. 253, 255. Son Secondo Franco, articolo di M. COLPO, dans le Dictionnaire de la spiritualité, t. V, col. 1014-1016. Son Diessbach, C.BONA, op. cit., pp. 3-229, 307-314.

94 Les six dimanches et la neuvaine de San Luigi Gonzaga avec un clin d'œil à la vie du Saint (éd., Turin, 1846) étaient répandus dans la vie de Don Bosco, tous deux séparément (9 e éd., Turin, 1888). être inclus dans Jeunes pourvus (à partir de la 2e édition, Turin, 1851). Ce livre était influencé par le travail analogue accompli par un jésuite du siècle précédent: P. DE MATTEI, Considérations pour célébrer avec fruit les Six dimanches et la neuvaine en l'honneur de saint Luigi Gonzaga de la Compagnie de Jésus, Rome, 1766; nouvelles éditions. Voir P. STELLA, Valeurs spirituelles dans le "Jeune homme pourvu" à San Giovanni Bosco, Rome, 1960, p. 40, 70-76.

95 G. Bosco à G. Bonetti, 30 décembre 1868, dans Epistolario ..., t. Je, p. 360. L’exercice de perfection chrétienne de Rodriguez a été recommandé dans l’offre catholique (p. 209), établie par Giovanni Bonetti sous le contrôle de Don Bosco et parue la même année 1868.

96 PJ BACCI, Vie de B. Filippo Neri ..., Rome, 1622; nouvelles éditions. Pietro Stella (Valeurs spirituelles ..., pp. 41-42) a souligné que les Souvenirs de saint Philippe Neri avaient été retrouvés dans une œuvre anonyme que Don Bosco connaissait bien: Une mazzoline de fleurs pour les enfants et les familles, ou Antiveleno Chrétien pour la défense de l'innocence, Turin, 1836, p. 243-245.

dans le Porta teco ... de 1858, "dans la vie de Magone Michele de 1861 98 et dans le Traité sur la méthode préventive de 1877" - donc, au milieu de documents significatifs étalés au cours de ses années de vie active - ils étaient bien intégrés dans les profondeurs de sa spiritualité . Il était également le fondateur d’orateurs, gardant un œil sur l’image de saint Philippe Neri et était certain de poursuivre l’œuvre et l’esprit du grand Florentin du XVIe siècle au IIIe siècle. "
Plus qu'un auteur spirituel, saint François de Sales était un modèle à offrir à l'admiration et à l'imitation de ses "salésiens" 1. Il l'a parfois cité ou copié, mais très probablement par l'intermédiaire d'intermédiaires. particulièrement attiré par sa douceur et son énergie à défendre la vérité, il a explicitement déclaré qu'il "souscrivait pleinement à la doctrine de l'Introduction à la vie pieuse, recommandée avec persévérance dans les publications de Valdocco". Les affinités de son âme avec celle de ce saint sont indéniables.

97 [G. Bosco], Porta teco, christian ..., Turin, 1858, p. 34-36: Souvenirs généraux de Saint Philip Neri à la jeunesse.

98 G. Bosco, Aperçu biographique de la jeune Magone Michele ..., Turin, 1861, v. 9, pp. 44-46.

99 Introduction au règlement des maisons de la Fraternité Saint-François de Sales, Turin, 1877, 5 2, p. 7, 10.

100 Voir le panégyrique de Saint Philippe Neri, entièrement rédigé par Don Bosco et prononcé à Alba, devant un public ecclésiastique (publié par GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. IX, p. 214-221).

101 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 141.

102 Quelques passages des controverses, dans Il Cattolico au siècle ..., 28 'ed., Turin, 1883; de l'Introduction à la vie pieuse, dans The Young Provided ..., Turin, 1847, et Porta Teco ..., 1858; des Entretiens spirituels, dans Introduction aux règles ou aux constitutions ..., Turin, 1877; des Constitutions des Vísitandines, dans les constitutions salésiennes elles-mêmes ... Cette liste n'est pas complète. (Voir à ce sujet P. STELLA, L'influence du Salesio sur D. Bosco, mémoire dactylographiée, Turin, 1954).

103 L'article sur l'histoire ecclésiastique (nouvelle édition, Turin, 1870, cinquième époque, c. 4, p. 301-303; voir plus loin, document 27) consacré par saint Bosco à saint François de Sales démontre l'attrait de notre saint pour la douceur de son compatriote et pour son zèle à défendre la foi. L'introduction est recommandée chez l'adolescent à condition, première partie, choses nécessaires ..., art. 6 (2e éd., Turin, 1851, p. 18; 101 e éd., Turin, 1885, p. 17), La clé du paradis (2e éd., Turin, 1857, p. 38),
A ces trois grands hommes de la Contre-Réforme, pour ne pas être trop incomplets, il faut au moins ajouter Saint Charles Borromée (1538-1584) 1er et Saint Vincent de Paul (1581-1660) puisque Don Bosco a consacré une de plus, l'ensemble de la publication est principalement basé sur la traduction italienne (Gênes, 1840) de Esprit de saint Vincent de Paul, o Modèle proposé à tous les ecclésiastiques, 1780, in-12 °, d'André-Joseph Ansart. Une source plutôt incertaine.

Avec saint Vincent, on sort de la restauration catholique proprement dite. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, de nouveaux maîtres se sont dressés derrière les dirigeants du seizième siècle. Parmi eux, plusieurs - que l'internat lui avait appris à choisir entre les rangs des anti-libyanistes. - ils ont également saisi les textes de documentation de Don Bosco.

Parmi eux, le piémontais Sebastiano Valfré (1629-1710) béatifié par Grégoire XVI en 1834, au moment où Giovanni Bosco se décidait pour sa propre vocation sacerdotale. Même en tant que prêtre, il méditera sur ses exemples et ses leçons. Saint Philippe Neri et Saint François de Sales avaient été les seuls auteurs cités par le bienheureux Sébastien dans un règlement de la vie de 1651, que Don Bosco reproduisit en 1858 dans la Porta Teco: "Il lit volontiers un divoto de livre, mais pas ceux qui traitent des rigueurs , mais de ceux qui enseignent à servir Dieu avec un saint amour et une confiance cordiale. La Filotea de saint François de Sales et la vie de saint Philippe pourraient devenir familières. ”106 En réalité, les similitudes entre les deux apôtres sont nombreuses. Le premier avait collaboré à l'installation d'un oratoire philippin à Turin;
la Porta teco ... (voir ci-dessus), a fourni le catholique, Règles de la vie chrétienne (Turin, 1868, p. 209) ...

104 Cité dans [G. Bosco], Porta teco ..., Turin, 1858, p. 3.

105 Le chrétien guidé par la vertu et la civilisation selon l'esprit de Saint Vincent de Paul. Ouvrage pouvant être consacré au mois de juillet en l'honneur du même saint, Turin, 1848.

106 [G. Bosco], Porta teco ..., éd. cit., p. 55.

107 Sur le Bienheureux Sebastiano, notes des Vies des saints et bienheureux ..., par le RR. PP. Jules Baudot et Chaussin, t. I Paris 1935, pp. 625-627. Charles Gobinet (1613-1690), auteur de l'Instruction de la jeunesse chrétienne, tirée de l'Écriture Sainte et des SS. Peres ..., 1655, dont le père Stella a mis en lumière l'influence directe ou indirecte sur les jeunes fournis de Don Bosco (P. STELLA, Spiritual values ​​..., pp. 22-36), était un autre une source remarquable, à laquelle il conviendrait probablement d'ajouter le Combat spirituel attribué à L. Scupoli, ouvrage recommandé dans les ouvrages catholiques fournis (Turin, 1869, p. 209).


Selon nous, saint Alphonse de Liguori (1697-1787), expliqué par le professeur Cafasso à l'internat de Turin, triompha de toutes les autres sources "spirituelles" de Don Bosco, du moins compte-t-il du nombre et de l'étendue des textes a dessiné. Les études sur les sources de seulement deux œuvres de spiritualité de Don Bosco analysées sous cet aspect: La Jeunesse fournie (1847) et le Mois de mai (1858), révèlent l'influence importante, voire essentielle, que les écrits liguoriens ont eu dans leur élaboration. .1 "Par exemple, les maximes éternelles de saint Alphonse ont été introduites presque en poids dans la Jeunesse fournie." "Il est facile de voir comment l'exercice sur la miséricorde de Dieu (c. 1847) est influencé par le travail de Saint Alfonso sur la préparation à la mort "" Les Gloires de Marie étaient l’une des sources du volume de Don Bosco sur la neuvaine à Marie Auxiliatrice111. Les actes de dévotion devant être accomplis devant le Saint Sacrement, qui figurent dans un petit livre de Don Bosco sur le miracle eucharistique de Turin, ont été explicitement extraits Saint Alphonse Finalement, Don Bosco suivit fidèlement la doctrine liguorienne dans ses explications sur la vie religieuse. L'introduction (1875, 1877, 1885) des constitutions salésiennes a adapté de longs passages de la Vraie Épouse du Christ et des avertissements sur la vocation. Les idées de Don Bosco sur la pratique des sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie, l'exercice de la mortification, l'évasion d'occasions dangereuses, etc., étaient, du moins en partie, les mêmes que celles que saint Alphonse avait défendues de son temps.113 1875,

108 P. STELLA, Époques et écrits qui ont préparé le "Mois de mai" de Don Bosco dans Salesianum, 1958, p. 648-695; et les valeurs spirituelles dans le "Young Provided" ..., déjà cité.

109 [G. Bosco], The Young Provided ..., 2e éd., Turin, 1851, p. 35 et suiv.

110 The Appliance to death, dont nous avons maintenant l'édition critique de O. GREGORIO (Rome, 1965).

111 G. Bosco, Nine days ..., éd. 3 ', Turin, 1885, premier et neuvième jours.

112 G. Bosco, Informations historiques sur le miracle de la SS. Sacramento ..., Turin, 1853, p. 35-39.

113 Quelques détails dans mon commentaire de S. JEAN Bosco, Saint Dominique Savio, 3 "éd., Le Puy et Lyon, 1965, pp. 99, 107, 108, 116.

de la morale (et des ascètes) des salésiens.114 Nous verrons plus loin si Don Bosco était exclusivement liguorien. Cependant, on peut déjà noter que le compilateur sait s’orienter avec confiance dans ses choix; que l'originalité de saint Alphonse lui-même - qui marchait dans la même veine que saint François de Sales et se sentait, à travers saintJure et Nepveu, de la première école ignatienne - était relative; 115 et que, finalement, son disciple pourrait donc trouver, en se référant
à lui, l'une des formes de la spiritualité moderne.

Nous avons gardé l'essentiel. Cependant, il est probable qu'un jour on se rend compte que l'influence exercée sur les écrits et sur l'élaboration de la pensée de Don Bosco par plusieurs de ses contemporains ou presque, qu'ils soient humbles anonymes, comme l'auteur du Guide angélique, a été mal comprise. ou des écrivains politico-religieux quelque peu dérangeants, tels que l'abbé de Barruel et Joseph. de Maistre, "ou les néo-humanistes les plus sympathiques, tels que l’oratorien Antonio Cesari (1760-1828) 117, ou des philosophes, théologiens et écrivains spirituels renommés, tels que Antonio Rosmini, Giovanni Perrone, Mgr de Ségur et Giuseppe Frassinetti.115 Ma cela ne change pas les conclusions

114 G. Bosco, Cenno istorico ..., op. cit., p. 15.

115 G. CACCIATORE, dans S. ALFONSO M. DE 'LIGUORI, œuvres ascétiques. Introduction générale, Rome, 1960, p. 207.

16 Le P. Stella (Valeurs spirituelles ..., pp. 46-79) a souligné la contribution, dans l'élaboration de la Jeunesse fournie, d'un anonyme de la tradition de Ch. Gobinet, anonyme pour un autre très exploité par la tradition italienne. : Guide angélique ou instructions pratiques pour les jeunes. Un ouvrage très utile pour chaque jeune homme né d'un prêtre milanais séculier, corrigé et augmenté, Turin, 1767. De Barruel est recommandé dans G. Bosco, Fondements de la religion catholique, Turin, 1883, p. 36-37. Dans sa Storia d'Italia (5 e éd., Turin, 1866, quatrième époque, c. 41, p. 448451), Don Bosco dédia un chapitre entier à Joseph de Maistre, qui comportait une longue citation de ce journaliste sur l'infaillibilité de père;

117 Un capitolo su questo personaggio in G. Bosco, Storia d'Italia..., ed. cít., quarta epoca, c. 43, pp. 456-458. Referenze alla sua opera in G. Bosco, Vita di S. Paolo..., 2a ed., Torino, 1878, pp. 116, 145.

118 Sembra che la stima di Don Bosco per Antonio Rosmini (1787-1855) sia stata indefettibile (vedere G. Bosco, Storia d'Italia..., ed. cit., pp. 476479). Dal secondo anno delle Letture Cattoliche, nel maggio, poi nel luglio del 1854, comparivano due puntate del teologo romano Giovanni Perrone (1794-1876), nativo di Chieti: Catechismo intorno al Protestantesimo ad uso del popolo e Catechismo intorno alla Chiesa cattolica ad uso del popolo. Nel gennaio del 1867, Don Bosco gli fornirà una documentazione per un'opera antivaldese (Epistolario, t. I, pp. 443-444). Ben presto sarà l'autore ufficiale dei salesiani in teologia dogmatica (G. Bosco, Cenno istorico..., op. cit., p. 15). C'è da aggiungere che in questo non c'era nulla di particolare: il Padre E. HOCEDEZ, che gli ha consacrato dei cenni (Histoire de la théologie au XIXe siècle, t. III, Bruxelles e Paris, 1952, pp. 353-355), affermava che Perrone fu « il teologo più universalmente conosciuto della sua epoca, e forse il più influente ». Di Mons. de Ségur si riscontrano cinque opere nelle Letture Cattoliche tra il 1860 e il 1879: Le pape, nel 1860; L'Eglise, nel 1861; La très sainte communion, nel 1872; Tous les huit jours, nel 1878; V enez à moi, nel 1879. La très sainte communion viene citata in G. Bosco, Nove giorni..., sesto giorno. Giuseppe Frassinetti (1804-1868), uno dei migliori propagandisti della comunione frequente nella metà del arx secolo (R. AUBERT, Le pontificat de Pie IX, ed. cit., p. 464), era molto legato a Don Bosco (vedere G. VACCARI, San Giovanni Bosco e il Priore Giuseppe Frassinetti, Porto Romano, 1954). Tra i nove fascicoli che preparò per le Letture Cattoliche, a partire dal 1859, meritano di essere segnalati, dato il loro particolare significato: Il Paradiso in terra nel celibato cristiano, nel novembre del 1861, e le Due gioie nascoste, nel dicembre del 1864.


che si delineano. La vena di Don Bosco si alimentava sicuramente dalla Bibbia e dalla tradizione patristica, ma i suoi veri « autori » erano alcuni moderni della Controriforma e dell'antigiansenismo: Paolo Segneri, san Filippo Neri, san Francesco di Sales, il beato Sebastiano Valfré, sant'Alfonso de' Liguori..., senza parlare del suo maestro Cafasso. Anche solo da questa enumerazione, è facile rilevare che egli non apparteneva alla stirpe degli- autori astratti del mondo renano o fiammingo o a quella dei mistici spagnoli
o dei teologi della « devozione francese » del xvu secolo. La sua formazione e i suoi gusti l'avevano trasportato in un mondo abbastanza diverso.

I sogni

Per convincerci rapidamente di questo suo orientamento, basta leggere le sue opere, compresa quella riguardante i suoi
« sogni ». Infatti, nelle Memorie dell'Oratorio, nelle lettere del santo e nelle « cronache » della sua casa, ci imbattiamo in un numero considerevole di « sogni ». In totale, le Memorie biografiche — corpus in cui in principio sono stati tutti riuniti — ne contengono circa centoventi. Don Bosco faceva dei sogni meravigliosi sullo stato d'animo dei suoi giovani, sull'avvenire della sua opera, e li raccontava volentieri ai suoi intimi, anche agli allievi delle sue scuole. Oggi, alcuni li disprezzano, ma altri li fanno dipendere sistematicamente da cause preternaturali. È consentito sostenere che le due posizioni sono criticabili?
I problemi presentati dai « sogni » di Don Bosco devono essere classificati per argomento. Prima di tutto, dovrebbe essere esaminata con cura la tradizione testuale di ognuno di essi. Abbiamo rilevato che i « sogni » del 1831, 1834 e del 1836 erano semplicemente delle varianti del sogno primordiale del 1824 (data approssimativa)219 La prudenza consiglia anche di essere circo spetti nella loro interpretazione. I « sogni » hanno certamente avuto un posto importante nella vita di san Giovanni Bosco ed egli era convinto, attraverso i sogni, di comunicare con l'aldilà. Talune predizioni di morte annunciate dopo sogni notturni sono sorprendenti. Tuttavia conviene non esagerare e, per lo meno, imitare al riguardo la discrezione del principale testimone. Verso í sessant'anni, a proposito dei sogni affermava: « Si dice che non si deve badare ai sogni: vi dico in verità che nella maggior parte dei casi sono anch'io di questo parere. Tuttavia, alcuna volta, quantunque non ci rivelino cose future, servono a farci conoscere in che modo sciogliere affari intricatissimi ed a farci agire con vera prudenza in varie faccende. Allora si possono ritenere, per la parte che ci offrono di buono... ».12° Fino alla sua vecchiaia rimase fedele a questo principio di discernimento. Scriveva nel 1885: « Mi raccomando ancora che non si dia gran retta ai sogni, etc. (sic). Se questi aiutano all'intelligenza di cose morali, oppure delle nostre regole, va bene: si ritengano. Altrimenti non se ne faccia alcun pregio ».121 Tali dichiarazioni non devono essere addolcite, lo esige l'onestà e la semplice prudenza. « La forma narrativa è per sostenere una verità profonda, ed è questa che importa soprattutto » si è scritto dei « sogni » di san Pier Damiani e di altri medioevali « più sottili >>'22 Anziché attribuire sistematicamente

119 F. DESRAMAITT, Les Memorie pp. 250-256.

120 Discours de la clôture des exercices spirituels, septembre 1876, si vous êtes sur un texte établi par Don Lemoyne et révisé par Don Bosco, dans E. CERIA, Mémoires biographiques, t. XII, p. 463.

121 G. Bosco à G. Cagliero, 10 février 1885, dans Epistolario, t. IV, p. 314.

122 JEAN LECLERCQ, Saint Pierre Damien, ermite et homme d'Eglise, Roma, 1960, p. 206.

origine miraculeuse des rêves racontés par Don Bosco, il est préférable de regarder d'abord dans ceux-ci, dès qu'ils ont une valeur morale ou spirituelle, des documents sur sa pensée, sûrement composés sans l'aide de la grâce du Seigneur. De cette façon, ils ne nous décevront pas. Laissez les psychologues et les spécialistes de la théologie mystique prendre le soin de mesurer la part de l'intervention spéciale de Dieu dans leur élaboration. La société est extrêmement délicate et il est entendu que beaucoup ont été essayés inutilement23.

La controverse avec Mgr Gastaldi

La réputation de l'archevêque de Turin, Mgr Lorenzo Gastaldi, a-t-elle contribué à la renommée de voyant et de faiseur de miracles attribuée à Don Bosco par ses admirateurs? Nous aimerions y croire.

Son activité, apparemment si bénéfique, n’était pas appréciée de tous, même au sein du corps épiscopal, et pour des raisons dictées non seulement par une petite jalousie. Elle poursuivait une vision différente du travail de l'Église. Pris en bloc, la fondation salésienne mit Don Bosco sous le choc de la curie de Turin, en particulier de Mgr Gastaldi, archevêque de Turin de 1871 à 1883. Pourtant, pendant trente ans, de 1841 à 1870, curé, puis évêque, Gastaldi il avait été l'un des meilleurs confidents de Don Bosco. "" Mais l'archevêque avait, comme Mgr Darboy à Paris, l'idée d'un "nouveau" temps sur la manière de gouverner dans l'Église, ne se contentant pas de préférer Rosmini à Saint-Thomas et trouver saint Alphonse de Liguori trop grand,

123 tentatives de E. CERTA, dans Biographical Memoirs, t. XVII, Turin, 1936, p. 7-13; et dans San Giovanni Bosco dans la vie et les œuvres, 2e édition, Turin, 1949, p. 285-292. Peut-être qu'ils sont les meilleurs.

124 G. Bosco à Monseigneur Fissore, 12 janvier 1875, dans Epistolario, t. Le,
p. 445.

125 E. CERTA, Mémoires biographiques, t. XV, document 42, p. 751.

126 G. Bosco à l'évêque de Vigevano, 1875, dans Epistolario, t. II, p. 455.

127 Rapport de L. Fiore sur le synode diocésain de Turin, novembre 1881, in E. SEARCH, Biographical Memoirs, t. XV, document 21, p. 716.

ancien élève du pensionnat, un Liguorien convaincu qui, avec le soutien explicite du souverain pontife, a libéré sa société de la protection épiscopale. Le contraste regrettable, bientôt révélé par des pamphlets anonymes dans lesquels la curie croyait avoir découvert l'influence de Don Bosco, dura douze ans. Coups bas, pamphlets, arbitrage épiscopal à la demande de Rome, citation de Don Bosco devant un tribunal ecclésiastique, rien ne manquait à cette douloureuse controverse à laquelle ne cessa en 1883 que la mort de l'archevêque et son remplacement par un ami du fondateur des salésiens "


Don Bosco dans le nouvel Etat italien

Umanamente parlando, Don Bosco ha potuto imporsi nel suo tempo, in gran parte per merito della sua abilità diplomatica che gli consentì anche di essere uno dei mezzi di unione tra gli Italiani e la Santa Sede in due vicende cruciali: la nomina di vescovi nelle sedi vacanti e le provviste dei loro beni temporali. Dal 1860, l'insediamento dei Piemontesi nei nuovi territori e la loro opposizione al papa avevano avuto come conseguenza l'esilio o il carcere per molti vescovi; quindi, diverse sedi vescovili erano rimaste vacanti. Nel 1865, centootto diocesi erano senza pastori.129 Don Bosco si intromise nel biennio 1866-1867 e suggerì alle due parti una soluzione che sembra sia stata accettata in occasione della missione Tonello:13° ciascuna di esse avrebbe proposto una lista e, nei limiti del possibile, gli eletti graditi da entrambe le parti — sia pure al di fuori di ogni crisma ufficiale, reso impossibile dalla rottura in atto — avrebbero assunto la direzione delle diocesi vacanti. Fu così che trentaquattro vescovi vennero designati nei concistori del 22 febbraio e del 27 marzo del 1868.

128 Quelques exemples du conflit chez A. AUFFRAY, Un grand éducateur, Saint Jean Bosco, 7e éd., Lyon, 1953, p. 430-441. Le compte et de nombreuses étapes dans A. AMADEI et E. CERIA, Memorie biografiche, t. XXVI, passim, et Epistolario, t. II-IV, passim.

129 Calcul de E. CERTA, à San Giovanni Bosco ..., éd. cit., p. 210.

130 Sur la mission Tonello, voir R. AUBERT, Le pontificai de Pie IX, op. cit., p. 104.

Quelques années plus tard, en 1873-1874, les révélations de la presse sur les interventions non officielles de Don Bosco visant à résoudre le différend confirmèrent sa fonction également dans les affaires temporelles concernant les évêques et les curés.
La confiance que lui accordaient simultanément le pape Pie IX et les ministres Crispi, Lanza et Vigliani nous montre sa position dans la lutte acharnée qui, dans la seconde moitié du XIXe siècle, s’opposait à une Église conservatrice et à une certaine société italienne désireuses de s’adapter au monde moderne. D'une part, il n'appréciait pas les révolutions 132 et croyait en la nécessité de la souveraineté temporelle des papes. "3 Son amitié avec le journaliste abbé Margotti, certainement pas très tendre envers le nouveau pouvoir, était sans faille" 4. , il prêchait la soumission aux pouvoirs constitués - donc au nouvel État, même s'il était libéral et anticlérical, "- et comptait dans la conduite de son travail du progrès économique et social du monde dans lequel il vivait. qu'après 1870, cette deuxième tendance a prévalu sur la première. Tout bien considéré, même sous Pie IX, il était enclin à réconcilier les deux forces opposées.

Cette satisfaction lui fut refusée par le temps. Engagé dans la direction quotidienne d’une société religieuse en plein développement et dans les événements que nous avons mentionnés (en plus de nombreux engagements, tels que

131 Voir, par exemple, E. CERIA, San Giovanni Bosco ..., pp. 209-219. De plus, à l'instar de la controverse avec Mgr Gastaldi, le problème du rôle de Don Bosco dans les relations entre la nouvelle Italie et le Saint-Siège n'a pas encore été parfaitement éclairci. Dans ce cas, la documentation salésienne laisse à désirer, car Don Bosco a traité presque exclusivement oralement avec ses interlocuteurs sur ces sujets et pour le reste, il était très réservé sur les entretiens qu’il avait eu avec eux. Cependant, ce qui est résumé ici comme essentiel semble bien fondé.

132 La publication, dans les Lectures catholiques, du Catéchisme catholique anonyme sur les révolutions (5 e éd., Turin, 1854), qui en a fait un processus indigné, est significative de sa pensée dans la première partie de sa vie sacerdotale. Nous ne croyons pas qu'après 1870, il ait changé d'avis.

133 Ses idées dans G. Bosco, History of Italy ..., 5 e éd., Turin, 1866, p. 179-180: Les biens temporels de l'Église et le pouvoir du souverain pontife.

134 L'éloge de Giacomo Margotti par Don Bosco, "en raison des liens d'amitié qui le unissent depuis plusieurs décennies, en hommage aux principes catholiques solides qu'il défend sans crainte", écrit sur l'album envoyé à ce prêtre journaliste le 27 juillet 1873, a été publié dans Epistolario, t. Le, pp. 294-295.

135 Intervention de Don Bosco dans le premier chapitre général des salésiens, 1877, selon les actes restants (ACS, S. 046), dans E. CERIA, Biographical Memoirs, t. XIII, p. 288.

la construction d'une grande église à Rome, dont nous n'avons rien dit, afin de ne pas habiter), malgré sa force naturelle, son état de santé était épuisé prématurément. En 1884, Don Bosco, plein de maux, entra dans une vieillesse prématurée. Il mourut à Turin le 31 janvier 1888.

Don Bosco dans son siècle

Nous résumons. Don Bosco est né dans un environnement paysan
à tendance conservatrice, mais sa sagesse naturelle, les nécessités de la vie et l'évolution de son âge l'ont amené à s'adapter à son époque. Son amour pour les œuvres littéraires, les jeux et les spectacles aurait pu faire de lui un humaniste selon l'ancienne tradition de son pays, si une spiritualité issue de l'imitation du Christ n'était pas venue modérer son enthousiasme juvénile. Il était composé de prêtres stricts, plus
ou moins jansenizing, il fut donc définitivement attiré par les écoles liguoriennes et ultramontaines, par les personnalités et doctrines de saint Philippe Neri, de saint François de Sales, de saint Vincent de Paul et d’autres adeptes des mêmes tendances, ceux qui triomphèrent dans l’Église de temps du premier concile du Vatican. Il croyait en la valeur rédemptrice et sanctifiante de son activité apostolique et a fondé des congrégations dont les membres, tout en se rapprochant le plus possible des associations chrétiennes ordinaires, ont prononcé des voeux religieux. Il a proposé une méthode de vie chrétienne aux garçons
et aux adultes, aux laïcs et aux religieux, bref à tous ceux qu’il a pu atteindre avec ses institutions, ses conférences et ses nombreuses œuvres. L'évolution de sa pensée, évidente sur plusieurs points, s'est déroulée sans impact grave: aucune crise grave n'est découverte dans sa vie.

La tradition et le progrès, les deux courants de son siècle, l'ont envahi et, dans une certaine mesure, harmonisés dans son esprit et dans son enseignement. Les sources vers lesquelles il s'est tourné ont contribué à faire de Don Bosco un homme du "juste dire" dans lequel ils se trouvaient, avec inévitablement des opportunistes et des têtes vides, des réalités
et des personnes équilibrées. Il a clairement défini ses objectifs et, avec une détermination lucide, a cherché à les atteindre.

CHAPITRE II - LE MODE DE VIE

Une anthropologie très simple

Don Bosco non temeva di trattare i problemi più importanti in materia spirituale. Dalle prime righe del suo manuale di preghiera per i giovani, che era anche un libro di spiritualità, egli parlava di Dio, dell'uomo e del suo destino.' Nel primo giorno del Mese di Maria, le sue considerazioni riguardavano « Dio nostro Creatore », nel secondo « l'anima »...2
Sulla natura umana aveva alcune idee molto semplici che non cercò mai di approfondire, dato che il suo carisma non era quello del teologo. Le aveva ricevute al catechismo parrocchiale di Castelnuovo e nel seminario di Chieri. In seguito, le sue letture e ancor più il suo uditorio — ragazzi, pubblico popolare — non l'hanno incoraggiato a studiarle nei particolari, col rischio di complicarle. Tuttavia esse hanno guidato, più o meno coscientemente, le sue scelte spirituali e pedagogiche. Sembra dunque indispensabile, per uno studio del suo pensiero, tentare di scoprirle. Il suo vocabolario impreciso e poco tecnico, d'altronde, rende difficile l'impresa.

Convien notare che le sue formule esprimevano le sue reali posizioni. Un'autentica conoscenza della sua corrispondenza, dei suoi discorsi, delle sue conversazioni e in genere della sua vita, esclude qualsiasi opposizione tra le sue vedute un po' astratte e le sue scelte quotidiane. Esclusi alcuni casi molto rari, non sembra

1[G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, pp. 9-10.

2G. Bosco, Il mese di maggio..., 8a ed., Torino, 1874, pp. 26-35.

si debba mettere seriamente ín dubbio l'omogeneità tra le une e le altre.

Il corpo e l'anima

L'uomo è composto di un'anima e di un corpo. Se Don Bosco non ignorava che il corpo è la « materia » dí cui l'anima è la « forma », col rischio di cadere in un certo dualismo, egli vedeva e diceva le cose in modo più concreto. Il corpo serve da involucro all'anima « datoci per coprire l'anima nostra »,3 ed è ad essa unito.4 Ma per essa è un peso, e la prospettiva di esserne liberato affascinava tanto san Martino quanto Domenico Savio.'
L'anima « è quell'essere invisibile che sentiamo in noi ». Come lo spirito di Dio che, nei primi giorni del mondo, l'ha infuso nel corpo dell'uomo, questo «,soffio » interiore è « semplice », « spirituale » e « immortale ». Esso ha la « facoltà di formare delle idee, di combinarle tra di loro, di produrre certi capolavori... ».' Quando, nell'Esercizio di devozione alla misericordia di Dio, Don Bosco volle specificarne le facoltà spirituali, scrisse: « L'intelletto per cui l'uomo conosce la verità, la ragione per cui si distingue il bene dal male, la volontà con cui l'uomo può seguire la virtù e meritare avanti al Signore, la memoria, la facoltà di parlare, ragionare, conoscere... ».7 Sulla gerarchia di queste facoltà seguiva probabilmente un'opinione poco tomista. Nella vita di Luigi Colle, egli rimproverò gli educatori che « ignorano la natura e la dipendenza reciproca delle nostre facoltà, o le perdono troppo facilmente di vista. Tutti i loro sforzi tendono a sviluppare la facoltà di conoscere e quella di sentire che, per un deplorabile errore, ma disgraziatamente troppo comune, essi prendono per la facoltà di amare. Invece trascurano completamente la facoltà principe,

3 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., terzo giorno, p. 38.

4 « A questo corpo [Dio] ha unito un'anima » (G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., secondo giorno, p. 31).

5 G. Bosco, Vita di san Martino..., 2a ed., Torino, 1886, c. 10, p. 76. G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 22,
p. 102; c. 25, p. 113.

6 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., secondo giorno, pp. 31, 32.

7 [G. Bosco], Esercizio di divozione..., Torino, s.d. (verso í1 1847), primo giorno, p. 31.

l'unica sorgente del vero e puro amore, di cui la sensibilità non è che un'ingannevole immagine, la volontà ».8 Queste posizioni « scotiste », che uno studio della sua dottrina sulla carità chiarirebbe senza dubbio, l'avvicinavano alla spiritualità francescana e « salesiana » (di san Francesco di Sales).

La meravigliosa natura umana

Don Bosco, di cui è nota la formazione liguoriana e chiaramente antigiansenista, ammirava la natura umana. Era attratto dalla perfezione dei sensi « come altrettanti capi d'opera di un artefice di abilità infinita »,9 come pure dalle meraviglie del pensiero, del coraggio e dell'amore, di cui lo studio della storia dell'umanità gli aveva offerto molteplici esempi. Il giudeo-cristianesimo non aveva il monopolio di queste meraviglie. Egli le ritrovava fuori del mondo cristiano, presso gli uomini virtuosi dell'antica Italia: Catone Uticense: « la sua scienza, la sua diligenza, il suo vivere semplice, la sua affabilità lo rendevano caro a tutti e lo facevano proclamare modello di virtù »; 10 Scipione, « gran capitano » dí « insigne onestà »; " Adriano, evidentemente, che « amava la pace, la giustizia e la sobrietà »; 12 e lo stesso Cesare che seppe farsi « amare dal popolo per la sua dolcezza e per la sua beneficenza »."
Siccome egli interpretava ín senso stretto il principio: fuori della Chiesa non c'è salvezza, non immaginava un'influenza soprannaturale nel comportamento di questi Latini."

8 J. Bosco, Biographie du jeune Louis Fleury Antoine Colle, Torino, 1882, c. 2, pp. 23-24. Sebbene firmata da Don Bosco, questa biografia è stata composta dal salesiano Carnale de Barruel, professore di filosofia.

9 G. Bosco, Il cattolico nel secolo..., 2a ed., Torino, 1883, secondo colloquio, p. 22.

10 G. Bosco, Storia d'Italia.., 8'- ed., Torino, 1873, prima epoca, c. 28, in A. CAVIGLIA, Opere e scritti..., vol. III, p. 79. Secondo il commentatore, questo passo è stato aggiunto per questa edizione.

11 G. Bosco, Storia d'Italia..., 5a ed., Torino, 1866, prima epoca, c. 21, p. 57.

12 G. Bosco, Histoire de l'Italie ..., éd. cit., 1866, deuxième époque, v. 9, p. 101.

13 G. Bosco, Histoire de l'Italie ..., éd. cit., 1866, première époque, v. 28, p. 74.

14 "Quand je vous dis que vous avez été de bons empereurs, il vous suffit de comprendre la bonté qu'un homme païen peut avoir" (G. Bosco, Storia d'Italia ..., éd. Cit., 1866, deuxième époque, ch. 9, page 100).

Il a admiré d'autres vertus, d'origine identique, chez les enfants, d'âge "simple, humble, innocent ...". "Nous aurons l'occasion de montrer comment il a souhaité le développement de ces qualités. Combien de fois il n'a pas souhaité sa correspondant à une vie heureuse ici! À
cet égard, il est clair que Don Bosco était un humaniste.

Le mode de vie et le chemin du salut

Cependant, il n'était pas satisfait de la manière la plus absolue avec une vie transitoire. Il la considérait comme une route qui, à condition d'être bien choisie, conduise au ciel. "La vie est un voyage vers l'éternité", a déclaré saint Alphonse.16
Son humanisme très réel, qui l'a incité à rendre l'univers plus habitable pour les adolescents et à œuvrer utilement pour le bien de l'ensemble de la société humaine, ne l'a pas empêché d'être très sensible au caractère transitoire de cet univers et aux tests qu'il impose. . En fait, après la mort, il n'y a pas de repos et de joie en sécurité sauf en Dieu, et la vie elle-même est un voyage pénible, un "petit voyage où nous allons d'un lieu à un autre" 21 Heureusement, une lampe l'éclaire . Selon Don Bosco, Dominic Savio avait fait remarquer à un compagnon souffrant: "Cette carcasse ne veut pas durer éternellement, n'est-ce pas? Nous devons le laisser s'user peu à peu, jusqu'à ce qu'il aille dans la tombe; mais alors, mon cher, le

15 [e,. Bosco], Le jeune homme a fourni ..., 2e éd., Turin, 1851, première partie, art. 2, p. 11.

16 S. ALFONSO M. DE 'LIGUORI, Appareil à mort, quatorzième considération, titre.

17 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., 6e édition, Turin, 1880,
v. 6, p. 24.

18 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., éd. cit., c. 22, p. 102.

19 En fait, j'ai pu montrer ailleurs que Saint Jean Bosco avait introduit des leçons dans les discours de ses héros (F. DESRAMAUT, Les Memorie p. 111; n ° 66, 67).

notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous accueillera bienveillants pour nous juger selon sa grande miséricorde et nous conduira (...) des tribulations de la vie à l'éternité bénie, pour le louer et le bénir pour tous les âges ". 2 °
Et le drame est celui, si je le suis plusieurs routes possibles, une seule est "sûre" et vous permet de vous sauver la peau.

Le salut était l'une des plus grandes préoccupations de saint Jean Bosco. D'autres époques, peut-être présomptueuses, en ont été libérées et considérées comme une relique du jansénisme. Ce n'est pas l'endroit pour en discuter. La possibilité de la perdre a toujours été son angoisse, pour lui et pour les autres. "Rappelez-vous, chrétiens, que nous avons une seule âme; si nous perdons tout pour nous, nous le perdrons éternellement "" "La première, la plus importante, en fait, la seule chose à faire est de vous sauver. Oh! le Seigneur crie: à quoi sert-il si l'homme gagne même le monde entier, s'il vient alors pour perdre son âme? ".22 Des trois écrits qu'il avait postés sur la porte et sur les murs de sa chambre, deux lui rappelaient le salut personnel. On pouvait lire:" Une seule chose est nécessaire, pour se sauver soi-même.
Il convient donc de ne pas s'aventurer sur le "chemin de la perdition" et de suivre "le chemin du salut". Lorsque, dans l’introduction à la vie de saint Pierre, Don Bosco a souhaité à ses lecteurs

20 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., éd. cit., c. 27, p. 129. "[G. Bosco], Porta teco ..., Turin, 1858, p. 5.

22 G. Bosco, Nine days ..., 3 e éd., Turin, 1885, quatrième jour.

23 Voir E. CERTA, Don Bosco avec Dieu, nouvel éd., Colle Don Bosco, 1947, p. 85.

24 G. Bosco, Il pastorello delle Alpi..., Torino, 1864, c. 24, p. 181 (vedi oltre, documento 19); G. Bosco alla contessa Luigia. Barbò, 30 maggio 1866, in Epistolario, t. I, p. 396; G. Bosco al Padre Alessandro Checucci, 9 febbraio 1867, op. cit., t. I, p. 446; G. Bosco ai salesiani e agli allievi del collegio dí Lanzo, 26 dicembre 1872, op. cit., t. II, p. 246; G. Bosco agli stessi, 5 gennaio 1875, op. cit., t. II, p. 438; G. Bosco al teologo Giacomo Margotti, 13 settembre 1876, op. cit., t. III, p. 96; ecc.

a se stesso: « Iddio misericordioso (...) ci aiuti a mantenerci costanti nella fede di Pietro, che è quella di Gesù Cristo, e così a camminare per quella strada sicura, che ci conduce al cielo »,n non esprimeva semplicemente un pio desiderio.

Il riposo in Dio

L'uomo viene da Dio. Se è fedele al suo destino, ritorna a lui.

La salvezza viene data a chi, alla fine dei suoi giorni, riposa in lui. La Storia Sacra e il Mese di maggio spiegavano che l'anima fu
creata « ad immagine e somiglianza » di Dio26 e il regolamento delle case, del 1877, affermava che l'uomo fu creato « per amare e servir Dio [suo] Creatore ».27 L'Esercizio di devozione alla mi
sericordia di Dio era andato oltre affermando che Dio cí creò « capaci di profittare della sua grazia »28 Infine, il Mese di maggio
diceva anche che il Creatore ci diede quest'anima che, « in mezzo a qualsiasi piacere della terra (...) è sempre inquieta finché non riposi in Dio, perciocché Dio [è il] solo oggetto che possa renderla felice ».29 Tutto questo sembrerà molto classico. Ma, per capire il senso che Don Bosco aveva dell'uomo e della vita, bisogna immaginarlo centrato sul Dio rimuneratore dell'ultimo giorno.

L'importante tema dei Novissimi

Il nostro autore era logico. Dato che l'uomo si trova impegnato su una strada il cui termine è così grave, il tema dei No
vissimi necessariamente doveva acquistare una grande importanza nella sua catechesi e nella sua pedagogia spirituale. L'insegna
mento ricevuto e le idee personali sul nostro destino, coincidevano in modo così perfetto con le sue esperienze di direttore d'anime
da incoraggiarlo a parlar frequentemente del fine dell'uomo. Verso

25 G. Bosco, Vita di S. Pietro..., Torino, 1856, p. 10.

26 G. Bosco, Storia sacra..., 3a ed., Torino, 1863, Antico Testamento, prima epoca, c. I (in Opere e scritti..., vol. I, prima parte, p. 131); G. Bosco, Il mese di maggio..., 8° ed., Torino, 1874, secondo giorno, p. 31.

27 Regolamento per le case..., Torino, 1877, seconda parte, c. 3, p. 63.

28 [G. Bosco], Esercizio di divozione..., sesto giorno, p. 103.

29 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., secondo giorno, p. 31.

il 1840, già da tempo una lunga serie di maestri consigliavano ai principianti di meditare ogni giorno e in modo concreto su di esso. Sant'Alfonso aveva detto: « Il confessore deve prima di tutto disporre [l'anima] a fare orazione mentale, cioè a meditare sulle verità eterne e sulla bontà di Dio ».30 Don Bosco era un educatore. La morte di uno dei suoi figli spirituali in condizioni incerte era un insuccesso irreparabile. Egli conosceva i suoi ragazzi, le loro debolezze morali, le loro illusioni e le loro false idee sulla vita e
sulla felicità; non ignorava che gli uomini maturi non sono molto diversi. La riflessione sulla morte doveva correggere le deviazioni
degli uni e degli altri.

Parlava quindi sovente dei Novissími. Nella prima parte del manuale di preghiere ad uso dei giovani, l'avvertimento e sei delle sette meditazioni (che sappiamo, per la maggior parte, ispirate da sant'Alfonso) riguardavano la morte, íl giudizio, l'inferno,
il paradiso..." Le sue biografie didattiche di adolescenti raccontavano nei minimi particolari le loro ultime ore.32 In realtà, la
morte preoccupava stranamente questo direttore e questo amico dei giovani.

La morte è un problema personale. Apparentemente, l'opera di Don Bosco non contiene nulla di discretamente originale sui Novissirni della società e dell'universo, problemi che nel secolo
successivo appassioneranno invece í teologi cattolici. Il « giudizio universale » doveva ridursi alla soluzione di casi personali assora
mati.33 Le sue riflessioni sui Novissimi dell'individuo erano conformi alla tradizione affermatasi nel xix secolo. I suoi temi erano: l'ineluttabilità della morte, l'incognita dell'ultimo istante, la sua suprema gravità, l'eternità di felicità o di infelicità conseguente. Il suo insegnamento era pratico e moralizzante, come lo era stato

30 S. ALPHONSUS DE LIGUORIO, Praxis confessarii, ed. Gaudé, Roma, 1912, c. 9, § I, p. 210.

31 [G. Bosco], Il giovane provveduto.., Torino, 1847, pp. 31-50: Sette considerazioni per ciascun giorno della settimana. Queste meditazioni sono state conservate durante tutta la vita di Don Bosco nelle successive edizioni della sua opera.

32 Vedere le biografie del Comollo, Savio, Magone, Besucco, e unirvi la lettera a Margherita Saccardi, del luglio 1866, sulla morte del suo figlio Ernesto (Epistolario, t. I, pp. 408-410). Vedi oltre, documento 16.

33 Vedere G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., 1874, decimosettimo giorno: Il giudizio universale, pp. 110-116.

celle de saint Alphonse dans la préparation à la mort, une œuvre que Don Bosco a conseillée aux jeunes? Dans les discours et en particulier dans les "buonenotti", il a rappelé aux enfants et aux collaborateurs la nécessité d’être préparés. Les nombreuses morts dont se plaint le domicile de Valdocco lui ont offert l’occasion de revenir aux "grandes vérités". Rien n'est plus incertain que le moment de la mort. Cela ne fait pas une antichambre ... "Cela peut être dans un an, d’ici un mois, une semaine, un jour, une heure, et peut-être que la lecture de cet examen vient de se terminer. Chrétien, si la mort nous frappait maintenant, que serait ton âme? Que serait-ce de mon âme? "." Ces avertissements Ai étaient suffisants: presque pas ou peu de descriptions réalistes qui auraient pu frapper ses auditeurs. Don Bosco a propagé la paix, même lorsqu'il a parlé de la mort. Les images de ses "rêves" étaient parfois violentes, jamais tolinantes. À cet égard, il n’ya rien de plus significatif que l’insertion dans son manuel de piété pour les jeunes de la Prière pour la bonne mort, attribuée à un converti et qui, comparée à d’autres passages de la littérature pieuse du xvme siècle, semble globalement bonne antalgique ".
Il a également parlé avec éloquence du ciel. Une conversation sur "le grand prix que Dieu a préparé au ciel pour ceux qui préservent l'étole de l'innocence" a provoqué l'extase de Domenica Savio. "Quant à Don Bosco, nous savons d'un témoin attentif qu'il en a parlé" comme un fils parle de la maison. de son propre père "."
Il est donc naturel pour lui de considérer la vie comme pleinement vécue à cette fin. Le chrétien sensible fait toutes ses actions comme il voudrait les avoir lors de son décès. Au début de l'un de ses premiers sermons, Don Bosco écrivait: "Fin de l'homme. Se souvenir de novissima tua et in aeternum non

34 Appliance to death est l’un des quatre livres proposés dans [G. Bosco], The Young Provided ..., 2e éd., Turin, 1851, p. 18.

35 G. Bosco, Le mois de mai .., éd. cit., 1874, dixième jour, p. 100-101.

36 [G. Bosco], The Young Provided .., Turin, 1847, p. 140-142; on le trouve dans toutes les nouvelles éditions de l'œuvre.

37 D'après G. Bosco, Vie du jeune Savio Domenico ..., éd. cit., 1880, v. 20, pp. 96-97.

38 Cardinal Cagliero, cité par E. CEIUA, Don Bosco avec Dieu, éd. cit., p. 112.

peccabis ».39 Plus tard, il expliquera que Saint Martin avait eu cette astuce. Lorsque Dieu lui révéla l'approche de sa mort, nous lisons dans sa biographie: "Il était plein de contentement, car chaque geste, chaque mot avait été adressé à ce dernier jour de la vie ..." 4 ° Notre saint aimait répéter : "On rassemble ce que l'on a semé" 41 Il est nécessaire d'acquérir de nombreux mérites pour l'après-vie. Celui qui pense à sa propre fin ne peut que le faire. "
Par conséquent, il était d'accord avec la pensée d'auteurs comme St. Robert Bellarmine et d'autres humanistes, sans imiter les fanatiques d'émotions, comme le père Giovanni Battista Manni, qui avait peint le film. mort lugubre. Il n'a même pas littéralement suivi saint Alphonse, déjà plus modéré. "

L'exercice de la bonne mort

Cette orientation de Don Bosco s’explique par l’exercice mensuel de la mort, auquel il attachait la plus grande importance, et qui lui avait appris à diriger toute sa vie vers son but.

Giuseppe Cafasso, qui l'avait conseillé, n'était pas l'auteur. En 1840, "l’exercice de la mort" était utilisé depuis plusieurs siècles: 3 On sait que, après avoir été négligé pendant un certain temps

39 Manuscrit autographe signé "Bosco, 3 décembre 1841", in ACS, p. 132.

40 G. Bosco, La vie de San Martino ..., 2e éd., Turin, 1886, p. 75-76.

41 Peut-être 6, 7.

42 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., Turin, 1859, v. 24, p. 115; but conservé dans toutes les éditions: voir l'édition de 1880, c. 25, p., 112. G. Bosco à M. Rua, 1870, dans Epistolario, t. III, p. 71. "Tout le monde recevra la récompense de ce qu'il a fait lorsqu'il était dans son corps" (2 Cor. 5, 10), phrase d'un signet du bréviaire de Don Bosco (voir E. CEIUA, Mémoires biographiques ..., t. XVIII, document 93, p. 806-808, voir plus loin, document 5).

43 G. CACCIATORE, dans l'œuvre collective S. ALFONSO M DE 'LIGUORI, œuvres ascétiques. Introduction générale, Rome, 1960, p. 212-216, il constate que saint Alphonse reste mort à mort dans l'appareil à mi-chemin entre ces deux tendances.

44 Voir la description de l'exercice de Don Cafasso dans G. Bosco, Biographie du prêtre Giuseppe Caffasso ..., Turin, 1860, p. 111.

45 Votre quête, note dans H. BREMOND, Histoire ilittéraire du sentiment rdigieux ..., t. IX, Paris, 1932, pp. 350-368; P. TIHON, art. Jusqu'à présent, dans Dictionnaire de spiritualité, t. V, col. 372-374.

temps, il a encore prospéré dans la seconde moitié du dix-septième siècle. Son schéma, par exemple, se trouve dans le Père. Claudio Judde (mort en 1735) a écrit: «Pratiquer la mort signifie prendre un jour - ou tous les mois, ou du moins parfois pendant l’année au cours de laquelle nous faisons ce que nous devons faire dans les derniers jours de notre vie: une bonne révision, une fervente communion avec les actes qui se réunissent pour recevoir le saint viatique; lire, dans un rituel, les prières de l'extrême-onction, celles que l'Église récite pour les morts, qui sont si opportunes pour les mourants; enfin, considérez-vous comme devant la cour de Dieu ... ».46
Don Bosco a vivement recommandé cette pratique dans laquelle on se confesse et se communique avec des sentiments souhaitables de la part de celui qui doit comparaître, d'un moment à l'autre, devant Dieu. Il a même affirmé: "Je crois que le salut de religieux, s’il approche tous les mois des saints sacrements et ajuste sa conscience comme si, de cette vie, il devait partir pour l’éternité "5. Une véritable libération pour les jeunes et les adultes avec une conscience troublée ou en quête de perfection. La vie est ainsi régularisée - et les kirze sont remis au service de Dieu. "Ne négligez pas l’exercice de la bonne mort une fois par mois [a écrit notre saint à a. jeune ecclésiastique] examinant quid sit addendum, quid corrigendum, quid-ve tollendum, ut sis bonus miles Christi ».

La confiance en l'homme

Il se méfiait d'un homme faible et pécheur tout en lui faisant confiance. Rien ne lui semblait définitivement acquis sur la terre. Les principes sévères de sa jeunesse n'avaient été tempérés que par le liguorisme, qui n'était pas l'école d'un homme.

46 C. JUDDE, Oeuvres spirituelles, t. Je, p. 181 ème, dans H. BREMOND. cit., p. 365.

47 G. Bosco, Introduction aux règles ou constitutions de la Fraternité Saint-François de Sales ..., Turin, 1885, p. 37.

48 "combien il faut ajouter, corriger ou enlever pour être un véritable soldat du Christ" (G. Bosco à Tommaso Pentore, 15 août 1878, dans Epistolario, t. III, p. 381).

49 G. Bosco à G. Cagliero, le 1er août 1876, dans Epistolario .., t. III, p. 81.

bienheureux laisse tomber. L'expérience des âmes ne lui a pas permis de voir le monde coloré en rose.

Il connaissait les faiblesses de la créature. La bonne volonté du jeune, à l'instar de celle du Magone Michele, n'est souvent qu'un "nuage" qui se dissipe sous la pression d'influences. "" Il convient à l'âge changeant de la jeunesse de changer souvent de but "." Même dans le monde adulte, les gens de DomPnico Savio sont rares, vous n'avez pas besoin d'être un psychologue profond pour s'en rendre compte.

Il croyait également en l'existence du prince des ténèbres et de son action sur les hommes. Dans son Histoire sacrée, il avait raconté de la manière la plus traditionnelle comment le péché avait pénétré dans le monde après la tentation d'Adam. "Il a ensuite insisté avec force, notamment dans ses récits de" rêves ", sur l'influence pernicieuse de l'esprit du mal dans la vie. Au cours des rêves de Don Bosco, cet esprit se présente sous des formes étranges, dignes de la Vie de Saint Antoine et de la Divine Comédie. Il s’agit d’un serpent, d’un éléphant, d’un faucon ou d’un taureau furieux aux sept cornes mouvantes. " Ses méfaits sont très colorés: il ferme la bouche en signe de confession; tend aux malheureux des pièges dans lesquels ils sont vraiment empêtrés: fierté, désobéissance, envie, convoitise, vol, gourmandise, colère et paresse; n se félicite de manière flagrante des confessions "et des mauvaises conversations" mal faites de ses victimes. Don Bosco a vu

50 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 11, p. 58.

51 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a" ed., Torino, 1880, c. 8, p. 30.

52 G. Bosco, Storia sacra.., 3a ed., Torino, 1863, epoca prima, c. 2 (in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, pp. 132-133).

53 Vedere G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. VII, pp. 238-242, 356; t. VIII, p. 34; E. CERTA, Memorie biografiche, t. XII, p. 469.

54 Sogno dp119 ruota, 1861, in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. VI, pp. 903, 926. Qui dobbiamo dire che se anche l'edizione dei documenti di questa serie è imperfetta, la loro autenticità sostanziale non ci pare possa essere contestata.

55 Sogno dell'inferno, 1868, in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, p. 169.

56 Sogno della valle, 1875, in E. CEIUA, Memorie biografiche, t. XI,
p. 259.

57 Sogno su Ima visita a Lanzo, lettera di G. Bosco ai giovani di Lanzo, 11 febbraio 1871, in A. AMADEI, Memorie biografiche, t. X, p. 43.

che ai salesiani preparava perfino dei tranelli." Verso il 1860, fu anche tentato da Satana come íl Curato d'Ars, suo contemporaneo." Ignorare che, secondo lui, il demonio era sempre in agguato, che si raggirava giorno e notte, sicut leo rugiens, significherebbe trascurare uno degli aspetti salienti del suo spirito e della sua vera dottrina.

Realista, non ignorava nemmeno il male insito nell'uomo. Fin dalla sua giovinezza ha considerato pericolosa la frequenza dei « cattivi compagni » in collegio e perfino nel seminario di Chieri.6° Poi, nelle prigioni di Torino, ha imparato a conoscere « quanto sia grande la malizia e la miseria degli uomini »." La compagnia dei perversi viene denunciata nelle prime pagine del suo principale manuale di preghiere, che ha ripetuto questa lezione a centinaia di mi .liaia di persone che se ne sono servite." Nella sua biografia didattica di Domenico Savio, ha esaltato la prudenza di questo santo giovane, apparentemente invulnerabile, che tuttavia aveva diffidato delle cattive compagnie." Abbiamo trovato un'affermazione un po' pessimistica sotto la penna di questo grande ottimista. Dobbiamo rassegnarci: « Munclus in maligno positus est totus. E non possiamo cangiarlo... »." Il « mondo », per questo amico degli uomini, era un « nemico », « pieno di peccati »." Il male esiste ed è contagioso.

58 E. CERTA, Memorie biografiche, t. XVII, p. 384.

59 Vedere G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. III, pp. 28-30; t. V, p. 694; t. VII, pp. 68-77. I particolari dei fatti e la loro interpretazione da parte dei biografi avidi del meraviglioso dovrebbero essere attentamente criticati, ma Don Bosco credeva certamente all'azione del Maligno nella sua vita e, per noi, questo è l'essenziale.

60 Memorie dell'Oratorio..., pp. 50-52, 91-92.

61 Memorie dell'Oratorio..., p. 123.

62 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., Torino, 1847, Cose da fuggirsi massimamente dalla gioventù, art. 2: Fuga dei cattivi compagni, pp. 2123. Tema invariato in G. Bosco, Il giovane provveduto..., 101a ed., 1885, pp. 20-22.

63 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 5, p. 21.

64 « Il mondo intero sta sotto il male... » (G. Bosco a G. Bonetti, 17 aprile 1870, in Epistolario, t. II, p. 85). Don Bosco citava / Gv. 5, 19.

65 G. Bosco, Note autografe di conferenze, pubblicate in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, appendice A, p. 986 (vedi oltre, documento 26).

Detto questo, la sua spiritualità, come la sua pedagogia, si basava su due perni: la fiducia in Dío che non abbandona la sua creatura e la fiducia nella saggezza e nel cuore dell'uomo.

Avremo ampia possibilità di dimostrare quanto si preoccupasse di lasciare a Dio il primo posto nell'opera della santità. D'altra parte, anche solo considerando la sua pedagogia, significativa per quanto riguardava il suo senso del progresso umano — in tutti i campi, santificazione compresa — le maniere forti nei confronti dei giovani gli ripugnavano allo stesso modo che rifiutava l'abbandonarli ai loro capricci. Il suo metodo faceva appello alla loro « ragione » e al loro « cuore », termini che ben presto saremo costretti a definire. Egli voleva conquistare la testa del giovane e sviluppare in lui sentimenti e retti giucli7i. Deliberatamente faceva leva su « la ragione, la religione e l'amorevolezza »." Dolce e buono anch'egli, si è proposto di suscitare delle energie per il regno di Dío. Nel clima che sapeva creare, incontrava intelligenze che aspiravano a capire e volontà desiderose di amare e di far bene. Qui ci troviamo nel cuore dei suoi principi più sicuri in spiritualità, come in pedagogia e in pastorale. Infatti egli viveva queste sue convinzioni generali sulla bontà della natura. Perfettamente coerente con la sua ammirazione dell'uomo e del giovane, li rispettava e dava loro — prudentemente — fiducia.

Don Bosco n'était donc ni un naïf qui naviguait dans l'illusion, ni un pessimiste méprisant des chefs-d'œuvre les plus évidents de Dieu sur la terre. Conscient des limites de la créature, il croyait en sa bonté. À son optimisme verbal correspondait une confiance réelle dans l'homme.

L'appel universel à la sainteté

Il a également prêché l'appel universel à la perfection, plus précisément à la sainteté.

Le saint est entièrement "du Seigneur", remarqua à juste titre Dominic Savio. "Il le manifeste par sa" vertu ", pensa Don Bosco: le saint est un homme de Dieu dont la vertu est héroïque.

66 G. Bosco, Le système préventif ..., I, in Réglementation des maisons ..., Turin, p. 4.

67 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., éd. cit., 1880, v. 10, p. 42.

"Les chrétiens des débuts de la vie vertueuse et mortifiée qu'ils menaient s'appellent des saints". "Le cadre des biographies écrites par Don Bosco pour faire connaître la vie d'hommes qui tendaient à la perfection le confirme explicitement. Il, dans Michele Magone, a ensuite loué son "souci exemplaire pour les pratiques de la piété", sa "ponctualité dans les devoirs", sa "dévotion à la Bienheureuse Vierge Marie", sa vigilance pour "préserver la vertu de pureté" et sa charité envers voisin ". Concrètement, un chemin simple et direct vers la perfection, "rien d'extraordinaire, rien de bruyant, tout ce qui est commun, ordinaire et trivial pour le dire": ce que Giuseppe Cafasso lui avait certainement décrit. "

68 G. Wood, Vila di San Pietro ..., Turin, 1856, c. 19, p. 101. Veder, par la dernière partie de la vie del Santo, cette frammento del egloges 10 à Septembre 1881, la seconde la version scritta da lui « Le prédicat argument. Chaque matin, midi et soir. Ramassez une grande fragraenta les vertus et la sainteté aedifidum vous décidez. Pour vous rejetez un petit peu Decidete « (ACS S. 111, Sogn E. assuré Mcmorie biografiche, 15 v.,
P. 184).

69 G. Bosco, pictogramme sur le jeune magone Michele ..., Turin,
1861, v. 6-10, titres.

70 G. CAFAS SO, Divers manuscrits, VI, 2590 A; dans F. Accontento, La doctrine spirituelle de saint Joseph Cafasso, Turin, 1958, p. 44.

71 G. CAFAS SO, cité ibid. Le texte suivant, dont l'auteur nous est encore inconnu, appartient à un petit livre présenté par Don Bosco au cours de ses dernières années: "Sainteté, dirons-nous avec saint Philippe et saint François de Sales, il n'est pas vrai qu'il s'agisse de choses si difficile et extraordinaire, de sorte que peu peuvent se trouver dans des circonstances pour atteindre ce degré; non: cela consiste à bien faire tout ce que l’on doit faire, mais à ceux qui croient ensuite qu’un petit effort et une détermination temporaire sont nécessaires pour atteindre cet objectif, nous le nierions du tout »(Anonyme, Biographies des salésiens morts en 1883 et 1884, Turin, 1885, page 29).

72 Votre question, voir CH. BAUMGARTNER, art. Contemplation, dans Dictionnaire de Spiritualité, t. II, col. 2180-2183.

Il pensait que cette sorte de sainteté, au lieu d'être réservée à certains, était proposée et même imposée par Dieu à tous les hommes. Diviser l’humanité en une masse de gens médiocres réduits à la pratique des commandements et à quelques privilégiés, les seuls capables de suivre les conseils, ne semblait pas acceptable. Il interpréta dans le sens de la perfection obligatoire le verset de St. Paul tel qu'il le lisait dans le missel: Haec est en fait volontiers Dei sanctificatio vestra.73 La sainteté est pour tout le monde et c'est aussi facile,
Giuseppe Cafasso le lui avait encore enseigné.74 , jour de printemps de 1855, le prédicateur de Valdocco "s'arrêta
en particulier pour développer trois pensées qui ont profondément marqué l'âme de Dominic Savio: C'est la volonté de Dieu que nous nous fabriquions nous-mêmes tous des saints; c'est très facile de réussir; il y a un grand prix préparé au ciel pour ceux qui se sanctifient. "" Ou ce prédicateur s'appelait Don Bosco - l'hypothèse la plus probable - ou il
partageait ses idées avec elle. Nous lisons, par exemple, dans le Porta teco de 1858, au adresse de tous les chrétiens: "Dieu veut que nous soyons tous en sécurité, en effet
c'est sa volonté que nous fassions de nous tous des saints. "" Et il fut compris: une ardeur, parfois agitée, dans la recherche de la perfection est perceptible dans la vie de plusieurs membres de la première génération de ses disciples. Domenico Savio est le plus connu, Michele Rua est la preuve. " D'autre part, la fidélité de toutes ces bonnes âmes à la recherche de la sainteté n'était pas irréprochable, car l'une ou l'autre se penchait - qui le croirait? - vers

73 "Ce que Dieu veut de toi, c'est que tu sois saint" (1 Thess. 4, 3). t dans ce sens que nous devons interpréter le reflet de Dominic Savio: «Quiconque veut faire la volonté de Dío, désire se sanctifier. Avez-vous la volonté de vous faire un saint? "(G. Bosco, Vie du jeune Savio Domenico ..., Turin, 1859, c. 17, p. 86), qui pourrait passer inaperçu.

74 Citazioni di manoscritti inediti, in F. AccoRNERo, op. cit., pp. 53-55.

75 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 10, pp. 40-41.

76 Porta teco..., Torino, 1858, p. 7 (vedi oltre, documento 11). Vedere anche G. Bosco a G. Bongioanní, 29 luglio 1857, in Epistolario, t. I, p. 150 (vedi oltre, documento 9). Il tema della chiamata universale alla perfezione era anche soggiaceste ne li giovane provveduto. Don Bosco proponeva ad esempio ai suoi giovani la seguente preghiera da recitarsi « nel corso del giorno »: « Vergine Maria, Madre di Gesù, s. Giuseppe, s. Luigi Gonzaga, ottenetemi la grazia di farmi santo » (G. Bosco, Il giovane provveduto..., 101a ed., Torino, 1885, p.. 83).

77 Vedere A. AMADEI, Il servo di Dio Michele Rua, Torino, 1931-1934.

un certo pessimismo e, inconsciamente, prendeva in contropiede il maestro..." La storia della posterità spirituale di Don Bosco riserverebbe alcune sorprese.

I fattori del progresso nella ricerca di Dio

Seguiva la propria strada con passo più agile. Le sue formule potevano anche diffondere un innocente pelagíanesirao. Sia a Domenico Savio che al suo direttore sfuggiva l'ambiguità del « farsi santo », formula, del resto, tradizionale nella loro lingua." La dottrina di Don Bosco teneva pur conto di tutto. Il posto che egli dava ai sacramenti nella sua pedagogia basterebbe a darci garanzie sul suo senso della preminenza di Dio nell'impegno verso la santità. Giustamente egli pensava che la grazia di Nostro Signore Gesù Cristo è necessaria a chi vuoi. progredire « nella vita, nella morte e ci tenga fermi nella via che conduce al cielo ».9) Ma credeva anche rigorosamente che « non una piccola violenza » doveva corrispondervi da parte della creatura." Se nessuna santità è concepibile fuori di Dio « senza cui sono vani tutti Ai sforzi degli uomini »," occorrerà, d'altra parte, capire e prendere sul serio la sua « chiamata amorosa »: « gli effetti della grazia di Dio » sono « meravigliosi » solo in quelli « che si adoperano per corrispondervi »." Dobbiamo dire che tutto per lui si equilibrava nella prediletta

78 « L'operare la nostra santificazione sforzandoci di ritrarre in noi il prototipo, l'esemplare per eccellenza, Gesù Cristo, è per fermo impresa ardua .e scabrosa, molto più se poniamo a confronto le deboli nostre forze con quel tanto che devesi fare per giungervi. Il portare con Gesù la Croce del dispregio, dell'umiltà, dell'ubbidienza, della rassegnazione, dell'abnegazione di noi medesimi e da tutto ciò che sente di carnale e di mondano, quanto non costa alla nostra natura corrotta ed attaccata alle cose caduche di quaggiù! Non è da porsi in dubbio: difficile è il cammino che conduce al Paradiso... » (Biografie dei Salesiani defunti negli anni 1883 e 1884, op. cit., pp. 65-66: inizio dei cenni biografici anonimi del chierico Giovanni Battista Fauda).

79 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 10, p. 40. Passo non modificato dalla prima edizione del 1859.

80 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, Introduzione, p. 6.

81 Formula di G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., ed. cit., c. 16, p. 66, a proposito di Domenico Savio.

82 Memorie dell'Oratorio..., p. 123.

83 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., ed. cit., Introduzione, p. 5.

formula paolina: « Tutto posso in colui che mi fortifica ».' Egli non propendeva né per un piatto naturalismo né per un ange lismo utopistico e inefficace.

La « ragione » nella ricerca di Dio

Poiché la natura è in tal modo, e con tanta insistenza, invitata a partecipare all'opera della perfezione, ci possiamo domandare se Don Bosco non prediligeva, coscientemente o meno, questa o quella facoltà. Certe spiritualità sono credute volontaristiche, altre intellettualistiche o affettive...

La « ragione » assumeva un aspetto dí primo piano nella sua pedagogia religiosa e, per ciò stesso, nell'insieme della sua spiritualità. Con questo termine, egli designava, in un linguaggio spesso impreciso, la capacità umana di giudicare e di riflettere. L'educatore, raffigurato nel trattato sul metodo preventivo e in diverse sue lettere, fa appello alla « ragione » dell'allievo, perché gli spiega il regolamento della sua istituzione, gli prodiga i suoi consigli e giustifica i suoi rimproveri." Quando l'impetuoso Michele Magone, dopo aver separato alcuni ragazzi che si picchiavano, esclamava: « Noi siamo ragionevoli, dunque in noi deve comandare la ragione e non la forza »,86 non faceva altro che ripetere Don Bosco. Questi, in materia religiosa, non ammaliava sistematicamente i suoi giovani; preferiva svelar loro quello che Dio, per mezzo suo, attendeva da essi: la formazione di Domenico Savio è tipica al riguardo.

Il suo spirito lo portava, a volte, a dissertare su punti di morale o di ascetica, a presentare degli « esempi » edificanti, ma non a indugiare sulle speculazioni dogmatiche. Egli ha praticato, per tutta la vita, la lezione ricevuta, lo sappiamo, nella notte del

84 « È vero che vo ripensando ben sovente a quello, che Ella mi disse tante volte che Omnia possum in eo qui me confortat» (passo di una lettera di Carlo Cays a G. Bosco, in Biografie dei Salesiani defunti nel 1882, S. Pier d'Arena, 1883, pp. 28-29: cenni biografici anonimi di C. Cays). La lettura della corrispondenza di Don Bosco conferma questa affermazione del conte Cays.

85 G. Bosco, Il sistema preventivo..., I, nel Regolamento per le case..., Torino, 1877, pp. 4-6; G. Bosco al principe Gabrielli, di Roma, 1879, in Epistolario, t. III, pp. 481-482.

86 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., ed. cit., c. 10, p. 49.

sogno dei nove anni: Mettiti adunque immediatamente a far loro un'istruzione sulla bruttezza del peccato e sulla preziosità della virtù »." D'altra parte, un apostolo del xrx secolo non aveva che da lasciarsi trasportare per agire a quel modo. Le sue cognizioni hanno risentito dello spirito moralista dell'epoca che il convitto aveva ulteriormente sviluppato in lui.

Egli però era certamente capace di ragionare sulle proprie convinzioni. Malgrado certe frasi che bisognerà star attenti a non esagerare — ad esempio: « Fede e preghiera, ecco le nostre armi e i nostri sostegni » 88 — egli non aveva assolutamente nulla di un fideista. Alcuni suoi opuscoli contengono anche piccole gare dialettiche sui problemi controversi tra cattolici e riformati: la Chiesa visibile, i sacramenti, il purgatorio, le reliquie o il culto di Maria Vergine. Le « ragioni » vi sono spulciate una dopo l'altra. Il cattolico attacca, fa delle concessioni marginali, discute l'essenziale e infine conclude con sicurezza, forte di un ragionamento che smonta o convince il proprio avversario." Nel 1870, il nostro apologista non ebbe certamente nessuna difficoltà ad accogliere le lezioni del primo Concilio Vaticano sul compito attivo della ragione nell'ordine delle verità soprannaturali.

Al di là della fede comune, gli sembrava che gli sviluppi della santità dovessero articolarsi su una conoscenza sempre più approfondita della dottrina cristiana. Alcune frasi contenute nella sua biografia dí Domenico Savio, rimaste intatte nelle successive edizioni, sono chiarissime al riguardo: « Udendo qualcosa che non avesse ben inteso, tosto facevasi a dimandarne la spiegazione. Di qui ebbe cominciamento quell'esemplare tenore di vita, quel continuo progredire di virtù ín virtù, quell'esattezza nell'adempimento de' suoi doveri, oltre cui difficilmente si può andare »9)

87 Memorie dell'Oratorio..., p. 23.

88 G. Bosco alla Signora Quisard, 14 aprile 1882, in Epistolario, t. IV, p. 436.

89' Vedere G. Bosco, Il Cattolico istruito nella sua Religione..., Torino, 1853; Una disputa. tra un avvocato ed un ministro protestante, Torino, 1853; Due conferenze tra due ministri protestanti ed un prete cattolico intorno al purgatorio e intorno ai suffragi dei defunti..., Torino, 1857; Severino, ossia Avventure di un giovane alpigiano..., Torino, 1868 (c. 24); Massimino, ossia Incontro di un giovanetto con un ministro protestante sul. Campidoglio, Torino, 1874.

90 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 8, p. 39; 6a ed., Torino, 1880, c. 8, p. 31.

Senza un conveniente insegnamento, non ci sarebbe stato, dunque, un san Domenico Savio. Lo sfruttamento religioso della sua « ragione » sta alla base del suo meraviglioso progresso nella conoscenza e nell'amor di Dio. Don Bosco ne constatava il fatto e, con questo esempio, chiedeva ai suoi lettori di trarre, per conto loro, le conseguenze della lezione. Non si deve infatti dimenticare che tutte le sue biografie erano didattiche.

Il « cuore » nella ricerca di Dio

Il temperamento e le esperienze pedagogiche di san Giovanni Bosco bastavano ad impedirgli di non considerare nei suoi allievi solo la loro facoltà nobile. In fondo all'uomo che decide dei suoi stessi orientamenti più « ragionevoli », egli scopriva ciò che definiva il « cuore ». Con questo termine bisogna intendere, a seconda del contesto: i sentimenti, la volontà, l'amore, e anche l'espressione di tutta l'anima o ancora, per parlare un linguaggio attuale, della persona." Ricorre scarsamente il termine « volontà » nei discorsi e negli scritti di san Giovanni Bosco e, a volte, bisogna cercare questa facoltà — superiore, secondo la vita di Luigi Colle 2 - nelle sue formule che indicano il « cuore », buono o cattivo. Sostanzialmente, per lui aver buon cuore significava essere sensibile, comprensivo, disposto a far bene e ad amare.

L'apertura del « cuore »

e la sua conquista da parte di Dio
Don Bosco cercava nei suoi aspiranti alla santità intelligenze illuminate, ma anche e soprattutto « cuori » aperti. Egli pensava all'apertura su Dio e, probabilmente ancor di più, all'apertura

91 Le "cœur" de Dominique Savio était inondé de "joie sainte" à la nouvelle de la première communion (G. Bosco, Vie du Sauveur, jeune Domenico ..., Turin, 1880, c. 3, p. 14). Les critiques des mauvais garçons de Valdocco "coeurs froids" faites aimer (G. Bosco à toute la jeunesse de l'oratoire de Valdocco, 10 mai 1884, dans Epistolario, t. IV, p. 267). Le cœur de Jésus symbolise son amour (discours de Don Bosco du 3 juin 1875, selon E. CERIA, Mémoires biographiques, t. XI, p. 249). Le "cœur" de Michele Magone était plongé dans une "pensée grave" (G. Bosco, Cenno biographique sur le jeune homme Magone Michele ..., éd. Cit., C. 7, p. 35).

92 Voir ci-dessus, p. 59.

sur les intermédiaires de Dieu, ministres officiels ou simples chrétiens. Lorsque nous lisons dans la biographie de Michele Magone qu’un de ses «compagnons très décousus» lui a été spécialement recommandé pour qu’il puisse étudier comment le conduire à de bons sentiments »et que Michèle« commence par se faire un ami de lui »,« l’associe à des récréations, il lui donne des cadeaux, écrit des notes sous forme de notes, et alors il vient de contracter (...) une relation intime "avec un élément difficile", nous nous rendons compte par quelle humble procédure un des disciples de saint Jean Bosco - absolument fidèle à son directives - "ouvert un coeur" à Dieu.

Il est superflu de noter que cette tâche incombait avant tout aux éducateurs. En 1884, Don Bosco a rappelé, non sans mélancolie, la période heureuse (vers 1860) dans laquelle ses collaborateurs l'avaient bien suivi: «Les journées de l'affection et de la confiance chrétienne entre jeunes et supérieurs; les jours de l'esprit de condescendance et d'endurance, pour l'amour de Jésus-Christ, du linge de maison envers autrui; les jours des cœurs ouverts avec toute la simplicité et la franchise, les jours de la charité et de la vraie joie pour tous "". Il craignait, en ce qui concerne l'éducation religieuse, les atmosphères froides qui nuisent à la charité et au progrès spirituel.

Il était convaincu que le "cœur" ouvert finissait par se donner à Dieu, à condition de veiller à le diriger vers lui. "Nous devons essayer d'imprimer autant que possible la religion dans le cœur de tous et de l'impressionner plus profondément que nous ne le pouvons", a-t-il rappelé à ses directeurs de maison en 1877, à l'occasion du premier chapitre général de la société. "Cependant, il est clair que le le coeur de l'étudiant n'appartient pas à son éducateur - même si le disciple, en réponse à ses désirs, le lui offre mais appartient à Dieu à qui nous devons toujours revenir: "Je veux que chacun me donne ton coeur, afin que chaque jour je puisse l'offrir à Jésus dans le Saint Sacrement pendant que je dis la sainte Messe ", écrivit Don Bosco 96 aux élèves de l'école de Mira

93 G. Bosco, Notice biographique sur le jeune Magone Michele ..., éd. cit., c. 10, pp. 50-51.

94 G. Bosco à toute la jeunesse de l'oratoire de Valdocco, 10 mai 1884, dans l'épistolaire, t. IV, p. 268.

95 Dans E. CERIA, Biographical Memoirs, t. XIII, p. 284.

96 G. Bosco aux élèves de Mirabello, le 30 décembre 1864, à Epistolario, t. Je, p. 332. Vœu similaire dans la lettre latine à Giovanni Garino, 25 juillet 1860, ibid., T. Je, p. 196.

bien avant d'aller les visiter. C'était la langue de sa vie. Ainsi sa grande sollicitude pour les aveux fréquents et convaincus des garçons est partiellement expliquée: ils lui ont permis la maîtrise provisoire de leurs "cœurs", pour les purifier et les remettre en paix avec Dieu. "
Enfin, si l'on décidait de l'importance primordiale entre la raison et l'amour dans la recherche de Dieu, comme le considérait saint Jean Bosco, il serait sans doute agréable de donner la primauté à l'amour. La familiarité et la bonté amoureuse, c’est-à-dire un esprit de cordialité et d’affection, comptaient plus pour lui, tout compte fait, que la raison indispensable. Toutes les avancées spirituelles de ses disciples auraient dû être pénétrées par l'amour affectif ou, pour reprendre sa façon de dire, dictées par le "cœur". La gentillesse aimante couvrait ses conseils et sa doctrine. Cet ensemble de sagesse adorable et d'affection clairvoyante lui valut "des effets merveilleux et des amendements qui semblaient impossibles". "Bien qu'il les trahisse tous les deux, les imaginant sentimentaux,

conclusion

Nous avons demandé à Don Bosco ce qu'est l'homme et ce qu'est la vie. Pour nous répondre, il a utilisé des phrases ou
des scènes bibliques et la tradition optimiste qui les avait commentées après la Réforme. Cependant, il n'était pas l'homme d'une tendance.

Les descriptions du texte sacerdotal de la Genèse doivent être atténuées par les jugements amers de l'Ecclésiaste. Certes, l'homme est
créé bon, mais il est également marqué par la faiblesse et le mal. Le corps est merveilleux, mais il opprime l'âme. L'existence est un
don généreux du Seigneur, mais après la mort, il n'y a pas de repos

97 Vedere, ad esempio, la conversazione di Don Bosco e di Michele Magone che precedette la prima confessione di quest'ultimo, in G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., ed. cit., c. 3, pp. 16-20, in particolare: « Avrei bisogno che tu mi lasciassi un momento padrone del tuo cuore... » (p. 18).

98 G. Bosco, Ricordi confidenziali ai direttori, Torino, 1886; in A. AMADEI, Memorie biografiche, t. X, p. '1044, nota.

in lui. Dio vuole la santità di tutti, ma quanti si incamminano verso l'inferno? L'ottimismo di Don Bosco era, in tal modo, molto temperato. Secondo lui, la vita era una corsa verso la morte, il cui punto d'arrivo poteva anche essere sbagliato. Ma beato colui che progredisce verso Dio con la propria testa, e soprattutto col proprio « cuore », perché allora sarà salvo! Se coltiva la « virtù », forse « si farà anche santo »! Ecco il mondo spirituale ín cui lo spirito del nostro santo si muove: un Dio giusto e buono, un Cristo amichevole, modello e fonte di vita, una Vergine Maria, raggiante di santità e d'inesausta amabilità, tutta una teoria di beati, infine la Chiesa visibile, non poteva che incoraggiarlo a una santità intesa come l'eroismo della virtù cristiana."

99 Non crediamo necessario soffermarci a discutere qui suLl'esse'n7a della santità dal momento che questo concetto ha avuto la sua evoluzione da un secolo a questa parte.

CAPITOLO III - IL MONDO SOPRANNATURALE

Le concezioni religiose

L'originalité d'un style de vie religieuse ne dépend pas seulement du moyen choisi: prière, sacrement ou activité apostolique. Les concepts qui sont familiers à l'âme accomplissent une tâche très importante. L'étonnement de la Carmélite espagnole Anna de Jésus, soudainement plongée en France dans un monde dionysiaque dans lequel le Christ a été remplacé par l'ineffable de Dieu, est déjà une leçon à retenir: comme la religion, même la "spiritualité" est nécessairement objective . L’esprit de Don Bosco n’a évidemment pas échappé à cette loi générale. Il vivait dans un monde surnaturel, entre des conceptions de Dieu, du Christ, de Marie, des saints et de l'Église, qui décidaient, parfois à son insu, de ses choix spirituels. Nous devons donc essayer de les clarifier. Cette tâche est d'autant plus nécessaire que les chrétiens contemporains n'acceptent plus certaines de ces représentations religieuses de manière aussi pacifique. Quelles que soient leurs opinions, et même en tenant compte de l'héritage d'une longue tradition, elles dépendent en partie du XIXe siècle.

Les origines d'une représentation de Dieu

Nous avons des raisons de dire que le Dío d’enfance de John Bosco était un Dieu sévère. Sa mère, Margherita Occhiena, avait inculqué sa présence universelle et sa rigueur

1 Voir, par exemple, J. DAGENS, Bérulle et Zes orrigines de la Restauration catholique (1575-1611), Bruges, 1952, p. 208.

la justice, quelque peu tempérée par sa providence bienveillante.2 Le séminaire de Chieri le réaffirmerait ensuite dans ces conceptions, qui se retrouvent dans la deuxième partie du premier ouvrage publié par Don Bosco en 1844, à partir des notes prises au cours du même séminaire. Le dieu de la maladie et de la mort de Luigi Comollo était un bourreau. Dans ses rêves ou ses visions, la compréhension était incarnée dans la personne de la Vierge Marie. "
Nous savons que la vie a rapproché son ami d’une doctrine plus réconfortante, dont le professeur, Giuseppe Cafasso, s’était fait le défenseur décisif. Le Dieu des Liguoristes était un Dieu d'amour. Sa paternité et sa bonté étaient les idées fortes de Giuseppe Cafasso4. Il prêchait: "un Dieu père, mais un père si rare et si singulier que, non seulement il n’a pas d’égal au paradis ni sur terre, mais ne sera pas possible créer un autre meilleur, plus tendre, plus patient, plus affectueux ", 5 etc.

Giovanni Bosco l'a compris. L'une de ses premières œuvres fut un livret anonyme sur l'exercice de la dévotion à la miséricorde de Dieu, dans lequel il montrait comment "le Seigneur donne la preuve de sa bonté envers tous sans distinction", "à la fois pour le bien et pour le mal. Au cours de sa vie sacerdotale, notre saint insisterait sur le bien

2 Quelques données selon les maximes de Margherita recueillies par GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. I, pp. 44-45; faites attention à ne pas croire qu'ils ont été imaginés par le compilateur.

3 [G. Bosco], Notes historiques sur la vie du clerc Luigi Comollo ..., Turin, 1844, v. 4-5, pp. 42-72. Ces chapitres ont été composés sur la trace du manuscrit Infermità e morte du jeune Chierico Luigi Comollo, écrit par son collègue C. Gio. Bosco, conservé à Turin, ACS, S. 123, Comollo.

4 Voir le chapitre de F. ACCORNERO sur ses confidences, dans la doctrine spirituelle de S. Giuseppe Cafasso, op. cit., pp. 107-130.

5 G. CAFAS SO, Manoscritti vari, VIII, 2444 Be ss. Dans F. Accornero, op. cit., p. 115

6 [G. Bosco], Exercice de dévotion à la miséricorde de Dieu, Turin, sd Ce livre est paru entre 1846 - puisqu'il contient un document de cette année (p. 12) - et 1856, car il est mentionné dans le testament de Don Bosco du 26 Juillet 1856 (d'après son édition dans A. AMADEI, Mémoires biographiques, t. X, p. 1333). P. Stella (Valeurs spirituelles ..., p. 51) a vu dans The Young Pourcenté de 1847 des "réminiscences" de l'exercice, mais les correspondances qu'il cite ne sont pas convaincantes. Cependant, l'ordre chronologique suivi par Don Bosco dans son testament nous conduit à dater ce volume vers 1847.

7 [G. Bosco], exercice ..., éd. cit., premier jour, p. 29.

de Dieu, sans toutefois oublier sa justice, particulièrement terrible pour le pécheur lors de sa comparution devant le tribunal divin après la mort.

Dieu exécute ici et dans l'au-delà

Don Bosco a enseigné que Dieu rend à chacun selon ses propres œuvres, et ce jugement commence par le bas. Ce Dieu vigilant punit souvent les contrevenants de sa loi dans cette vie. "Vous avez une providence qui dispose du sort des hommes et permet en grande partie aux oppresseurs des faibles de payer la peine de leur iniquité en étant opprimés par d'autres" .8 Apparemment, dès le plus jeune âge, John Bosco avait eu recours à à cette explication quelque peu angoissée de la souffrance, «destinée à devenir l’une des thèses fondamentales de sa théologie de l’histoire: le mal - généralement - tombe sur le mal. Il a trouvé les justifications dans la Bible: "Les justes âmes sont entre les mains du Seigneur et le supplice de la mort ne les touchera pas"; Par conséquent, celui qui rejette la sagesse est malheureux. Son espoir est vain; ses travaux sont stériles; tout ce qu'il fait ne vaut rien. "" Il a également vu de multiples applications dans les périodes les plus diverses de l'histoire du monde. On se souvient au hasard: le déluge, "la mort tragique de Romulus", l'aventure de Tarquin le Superbe, "l'horrible fin d'Hérode "rongé par les vers", "la ruine de Jérusalem

8 G. Bosco, Histoire de l'Italie ..., 5e éd., Turin, 1866, troisième époque, v. 22, p. 224. Une phrase similaire dans le même ouvrage, plus haut, c. 9, pp. 24, 25.

9 Nous lisons en effet dans un dialogue avec Luigi Comollo: «La main du Seigneur qui pèse sur nous. Croyez-moi, nos péchés en sont la cause »([G. Bosco], Notes historiques sur la vie du jeune Luigi Comollo ..., 2e éd., Turin, 1854, c. 4, p. 50), une proposition qui n'est pas trouvé dans l'édition précédente (c. 4, p. 42) et probablement suggéré par la nécessité du dialogue.

10 Sapienza, 3, 1. Cité parmi les maximes morales tirées de la Sainte Écriture, en annexe à G. Bosco, Moyen facile d'apprendre l'histoire sainte ...., 5e éd., Turin, 1877, p. 100.

11 Sap. 3, 11. Citato ibid., Après la Volgata.

12 G. Bosco, Easy Way ..., éd. cit., § 6, pp. 18-19.

13 G. Bosco, Histoire de l'Italie ..., 5e éd., Turin, 1866, première période, v. 4, p. 13.

14 G. Bosco, Histoire de l'Italie ..., éd. cit., première période, c. 9, pp. 24, 25.

15 G. Bosco, La vie de saint Pierre ..., Turin, 1856, v. 21, p. 120.

en 70, le sac de Milan par Federico Barbarossa en 116217, la mort tragique d’Ugolino de Pise à la fin du siècle ", etc. Le bras du dieu de Don Bosco n’était pas inerte.

In generale però, sulla terra, Dio è misericordioso anche nei confronti degli stessi malvagi che, nella sua misericordia, non annienta. Come diceva Giuseppe Cafasso, la sua giustizia rimane « sospesa » e « questa terra continua a portarmi » 19 Ma con la morte tutto cambia. Il contrasto era chiaro nella mente di Don Bosco: « La misericordia e la giustizia di Dio sono i due attributi 'che maggiormente risplendono nella potenza divina. Finché l'uomo vive su questa terra è tempo di misericordia; ma separata dal corpo, comincia il tempo di giustizia ».20
Gli avvertimenti del nostro santo e talune descrizioni dei suoi sogni didattici volevano dimostrare che « è cosa orrenda il cadere nelle mani di un Dio giudicatore »,21 il quale « farà passare ad 'esame quanto abbiamo fatto in vita nostra »22 Egli scrisse, nel suo Mese di maggio: « di sopra avremo un giudice sdegnato, da un canto i peccati che ci accusano, dall'altro i demonii pronti ad eseguire la condanna, dentro la coscienza che ci agita e ci tormenta, al di sotto un inferno che sta per ingoiarci ».23 Avvicinandosi la morte, il piccolo Michele Magone intravedeva con terrore il terribile passo: « Al giudizio sarò solo con Dio »,24 e non si rasserenava che invocando la presenza tranquillizzante di Maria a quel tribunale? In modo più sfumato, Don Bosco ripeteva questa dottrina nelle Letture Cattoliche, dove pubblicava la vita di questo giovane?

16 G. Bosco, Maniera facile..., ed. cit., § 28, pp. 78-79.

17 G. Bosco, Storia d'Italia..., ed. e:a., epoca terza, c. 22, p. 223.

18 G. Bosco, Storia d'Italia..., ed. cit., epoca terza, c. 28, p. 244.

19 Esercizi spirituali di S. Giuseppe Cafasso al clero, Torino, 1955, p. 173.

20 G. Bosco, Il mese di maggio..., 8a ed., Torino, 1874, diciottesimo
giorno, pp. 116117.

21 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., sedicesimo giorno, p. 107.

22 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., ibid., p. 105.

23 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., ibid.

24 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino,
1861, c. 13, p. 70.

25 G. Bosco, Cenno biografico..., ed. cit., c. 14, p. 76.

26 Le biografie scritte da Don Bosco avevano uno scopo non semplicemente documentario, ma anche didattico: questo non lo si dirà mai abbastanza.


Dio, padre infinitamente buono

La bontà, il secondo massimo attributo dell'Onnipotente, nella concezione di Don Bosco, ebbe il sopravvento sulla giustizia? Uno studio scrupoloso dei suoi scritti e delle sue parole farebbe probabilmente vedere che, nell'ultima parte della sua vita, egli si compiacque di immaginare Dio come padre amoroso e tenero. A quel tempo egli avrebbe realizzato, ma trasferito sul piano religioso, il desiderio della sua infanzia: avere un padre — come sappiamo, era stato orfano a due anni — e la sollecitudine della sua età matura: dare un padre ai giovani abbandonati.

Dio è buono, infinitamente buono. Giovanni Bosco lo dimostrava anzitutto con la creazione. « Alla vista dell'ordine e della maravigliosa armonia che regna in tutto l'universo non si può esitare un istante sopra la credenza di un Dio, che ha creato... »." Tutti i beni, materiali e spirituali, provengono da lui. « Che sentimenti di gratitudine, di rispetto, di amore non dobbiamo avere verso un Dio così grande e nel tempo stesso così buono! ».28 Da questo punto di vista, tutte le creature sono oggetto della sua bontà.

Egli manifesta una speciale benevolenza verso talune creature: i bambini, i battezzati, i peccatori... « I giovanetti sono grande
mente amati da Dio », scriveva Don Bosco basandosi indubbiamente su di un'esegesi poco ortodossa del versetto: Deliciae mene
esse cum filiis hominum.29 E che dire dei battezzati? Quando ne parlava, lui che era di natura piuttosto riservato nel suo modo di esprimersi, diventava quasi lirico: « In quel momento [durante il battesimo] tu sei diventato oggetto di parziale amore per parte

27 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., primo giorno, p. 27.

28 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., primo giorno, p. 28.

29 G. Bosco, Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, parte prima, art. 2, pp. 10-11; ripetuto in tutte le edizioni (vedere la 101a ed., 1885, pp. 10-11). La stessa idea in [G. Bosco], Porta teco..., Torino, 1858, p. 42; riprodotta nella seconda edizione di questo libro, Torino, 1878, p. 49. P. Stella ha notato che Don Bosco, per quanto riguarda Il giovane provveduto, era debitore di questa particolarità a Carlo Gobinet, e alla tradizione di cui era stato il promotore (P. STELLA, Valori spirituali..., pp. 27, 98). Come può sovente capitare, un autore gli avrebbe ricordato delle frasi della Bibbia e delle scene della vita di Gesù Cristo.

de Dieu; les vertus de la foi, de l'espoir et de la charité ont été infusées en vous. Fait si chrétien, vous avez pu lever les yeux au ciel et dire: Dieu le créateur du ciel et de la terre est aussi mon Dieu, il est mon père, il m'aime et m'ordonne de l'appeler ainsi: Notre Père, qui es-tu dans les cieux. "3) Un prêtre qui travaillait dans un environnement encore empreint de" jansénisme ", avait souvent l'occasion d'exalter la bonté de Dieu envers les pécheurs. C’est le thème essentiel de l’exercice de dévotion à la miséricorde de Dieu, que l’on retrouve également dans plusieurs rêves et dans la vie de Magone Michele. "" Dieu qui éprouve un grand dégoût pour nos offenses nous souffre d’une bonté infinie, cachant nos péchés, en attente de pénitence ». Doctrine commune présentée par les considérations précédentes.

La série de favorisés par Dieu n'est pas encore épuisée selon Don Bosco. Il avait ressenti son influence bénéfique dans sa propre vie et dans celle de ses disciples. Son "autobiographie" des années 1873-1878 était, entre autres, un hymne à la Providence. Cet écrit "servira à faire savoir comment Dieu lui-même a guidé tout à chaque époque ...". "Immédiatement après l'histoire de son ordination sacerdotale, l'auteur, avec la Vierge du Magnificat, s'est écrié:" Comme ils sont merveilleux les desseins de la Divine Providence! Dieu a vraiment pris un enfant pauvre de la terre pour le placer avec les primaires de son peuple "."
Résumons avec ses propres mots: "Dieu est miséricordieux et juste. Il est miséricordieux envers ceux qui veulent profiter de son

30 G. Bosco, Le mois de mai ..., éd. cit., neuvième jour, p. 69. Cette idée se retrouve dans un autre texte important - inspiré par la pensée de saint Alphonse - repris par saint Jean Bosco tout au long de sa vie dans les différentes éditions de The Young Fourni: "Il vous a fait son fils par le saint baptême. Il t'aimait et t'aimait comme un père tendre, et le seul but pour lequel il t'avait créé était d'être aimé et servi dans cette vie, pour te rendre heureux au paradis "([G. Bosco], Le jeune homme pourvu ..., 2e éd., Turin, 1851, première partie, Sept considérations pour chaque jour de la semaine, Considération précédente, p. 32). Mis à jour stylistiquement dans la 101ème édition,
Turin, 1885, p. 36.

31 G. Bosco, Note biographique sur le jeune magone Michele ..., ed.cit., C. 3, 4, pp. 16-24.

32 G. Bosco, Le mois de mai ..., éd. cit., vingtième jour, p. 128.

33 Mémoires de l'Oratoire ..., Introduction, p. 16.

34 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 116.

miséricorde, mais utilise ensuite la rigueur de sa justice envers ceux qui ne veulent pas profiter de sa miséricorde "."

Un diovider: père et vindice

Les deux attributs de justice et de bonté étaient réunis, à Don
Boisc, dans la figure du Dieu prévoyant, en qui il voyait à la fois un père et une vindicte.

C'est de la même providence que les bons sont récompensés et les mauvais punis. Vers la fin du petit drame moralisateur: La maison de la fortune, le vieil Eustachio interprète évidemment la pensée de l'auteur quand il dit, après avoir appris que les deux bons orphelins avaient trouvé la maison de leur grand-père, tandis que le porteur qui les avait fraudé avait couru le risque d’être assassiné: "Je remarque que c’est une terrible leçon pour vous et pour tous. N'oublions jamais qu'il existe une Providence qui veille sur le destin des hommes; et souvent, il laisse tomber sur l'homme les mêmes maux qu'il fait ou voudrait faire à d'autres. "" C'est la Providence manzonienne de I Promessi Sposi, qui récompense et punit en même temps. "

Le Christ selon Don Bosco

La même configuration suppose le Christ de Don Bosco, dont la silhouette était en outre très complexe. Notre saint le considérait évidemment avec les yeux d'un Latino du XIXe siècle, qui connaissait moins bien le Christ glorieux - la tête de son corps vivant "qui est l'Église" et le principe de l'unité du monde présent et du monde futur - que le Christ historien, maître et modèle de la vie chrétienne, le Christ rédempteur, incarné pour effacer

35 G. Bosco, Le mois de mai ..., éd. cit., vingtième jour, p. 131.

36 G. Bosco, La casa della fortuna, 2e éd., Turin, 1888, deuxième acte, quatrième scène, p. 45. Réflexion identique un peu plus loin dans le même livret (deuxième acte, cinquième scène, p. 52); dans G. Bosco, History of Italy ..., 5 e éd., Turin, 1866, troisième époque, v. 28, p. 244; etc.

37 Un recente commentatore de I Promessi Sposi sarebbe propenso a separare i due aspetti di provvidenza benefica e provvidenza giustiziera, che si sorprende di trovare riuniti nel romanzo (M. F. SCIACCA, Il pensiero italiano nell'età del Risorgimento, 2a ed., Milano, 1963, p. 219).

peccati del mondo e il Cristo eucaristico che, con la sua presenza ininterrotta nel corso dei secoli, dà alle anime la forza e la vita di Dio. Se è vero che gli capitava di scrivere che « Gesù Cristo colla sua morte fondò la sua Chiesa e divenne capo di tutti i giusti, che furono e sono tuttora le sue membra principali »," quando, verso la fine della sua vita, nel suo testamento spirituale ai salesiani evocò il Cristo, notò spontaneamente: « Il nostro vero Superiore, Cristo Gesù, non morrà. Egli sarà sempre nostro Maestro, nostra guida, nostro modello; ma ritenete che a suo tempo egli stesso sarà nostro Giudice e rimuneratore della nostra fedeltà nel suo servizio »." Dobbiamo allora applicare a Don Bosco ciò che è stato detto di san Francesco di Sales: « Il Cristo non svolge dunque, propriamente parlando, in questa via [ salesiana] un compito di primo piano, e non vi è guari considerato come Verbo incarnato: quando si parla di lui, è molto più per ricavare da lui un esempio che per cercare in lui un mediatore »? 4° Niente affatto.

Il Cristo, compagno amato e modello da imitare

La spiritualità affettiva di Don Bosco e la tendenza degli adolescenti all'amicizia talvolta l'hanno portato a considerare nel Cristo l'amico e il compagno di strada, sia pure più sotto l'aspetto del martire della Via Crucis che del fanciullo e del lavoratore di Nazaret. È piuttosto strano, ad esempio, che dicesse a dei giovani: « Da quale cosa deriva mai che noi proviamo sì poco gusto per le cose spirituali? Questo avviene dall'essere il nostro cuore poco innamorato di Gesù crocifisso... »." Questa preferenza, per nulla morbosa, sembra debba essere considerata alla luce di una nobile giustificazione: le ultime ore del Cristo furono quelle in cui egli

38 G. Bosco, Storia sacra..., 3a ed., Torino, 1863, Storia sacra del Nuovo Testamento, Introdusione (in Opere e scritti..., vol. I, parte prima,
p. 286).

39 G. Bosco, Testamento spirituale, verso il 1884, ín E. CE1UA, Me
morie biografiche, t. XVII, p. 258.

40 L. COGNET, La spiritualité frangaise au XVIIe siècle, Paris, 1949, p. 52.

41 [G. Bosco], /i giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, Le Sei domeniche e la Novena di S. Luigi Gonzaga, sesta domenica, p. 66. Più tardi passerà alla quinta domenica: vedere Il giovane provveduto..., 101a
ed., Torino, 1885, p. 63.

manifestò pienamente il suo amore per l'uomo e, di conseguenza, furono quelle in cui egli si mostrò, maggiormente degno d'essere amato." I suoi migliori discepoli vivevano felici in compagnia di un Cristo che li sosteneva e li rallegrava. Secondo Don Bosco, Francesco Besucco sul punto di ricevere l'Estrema Unzione esclamò: « Se Gesù è mio amico e mio compagno, non ho più nulla a temere; anzi ho tutto a sperare nella sua grande misericordia »." Qualche anno prima, Domenico Savio aveva usato lo stesso linguaggio, supplicando il suo maestro di proclamare questo « sempre » e « a tutti »." Questo aspetto poco conosciuto del pensiero del santo deve essere accostato alla sua dottrina generale sull'amicizia spirituale."
Le frasi del Besucco e del Savio, per quanto insistenti, non ci vietano di affacciare l'ipotesi che Don Bosco molto spesso vedesse nel Cristo più il maestro e il modello che il compagno e l'amico.

Il Cristo è maestro di sapienza. Alla domanda: « Quali cose G. C. diceva di se medesimo? » rispondeva: « Di se medesimo egli diceva che era il figliuolo unico di Dío, e il Salvatore promesso agli uomini, venuto dal cielo in terra per insegnar loro la strada della salute »." Il Salvatore è un maestro. Si nota, non senza sorpresa, che la metà di un capitolo dottrinale del suo Mese di maggio, pur intitolato: La Redenzione, riassumeva la morale evangelica." Infatti, del Cristo dottore, egli prendeva di preferenza le lezioni di morale sulla « penitenza, il perdono delle ingiurie, il disprezzo delle ricchezze, l'abnegazione a ciascuno di se

42 Vedere G. Bosco, Storia sacra..., 3a ed., Torino, 1863, epoca settima, c. 9 (in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 334); e un'allocuzione preparatoria alla festa del Sacro Cuore di Gesù, nel 1875, in E. GEMA, Memorie biografiche, t. XI, p. 249.

43 G. Bosco, 17 pastorello delle Alpi..., Torino, 1864, c. 29, p. 158.

44 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 23, p. 112. Più tardi si troverà nel capitolo 24: vedere la 6a ed., Torino, 1880, p. 110.

45 Vedere sotto, c. 4, nota 107.

46 G. Bosco, Maniera facile per imparare la Storia sacra..., 2a ed., Torino, '1855, § 20 (in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 57). La formula era tale e quale nella 5a ed., di quel fascicolo: Torino, 1877, § 19, p. 59.

47 G. Bosco, Il mese di maggio..., 8a ed., Torino, 1874, terzo giorno, pp. 36-38.

medesimo »48 Quando decise di dedicare un capitolo della sua Storia sacra alle parabole, scelse: la pecorella smarrita, il figliuol prodigo, le dieci vergini, Lazzaro e il ricco epulone, episodi la cui morale era immediatamente applicabile.49 Senza dubbio, vi si sentiva spinto dal suo uditorio fatto di giovani, ma anche dalle abitudini del XIX secolo e dalla tradizione liguoriana.

Fin dalla giovinezza egli era stato colpito dalla ricchezza dell'Imitazione di Cristo." Tutta la vita del Cristo è stata per lui una lezione da meditare e da praticare; basterebbero le versioni dei primi articoli delle Costituzioni salesiane a persuadercene. È « imitando le virtù del nostro divin Salvatore » che i membri della società perfezioneranno se stessi." Del resto, « il modello che ogni cristiano deve copiare è Gesù Cristo. Niuno può vantarsi di appartenere a G. C., se non si adopera per imitarlo. Perciò nella vita e nelle azioni di un Cristiano devonsi trovare la vita e le azioni di Gesù Cristo medesimo »."
Non riteniamo comunque che tutti i « misteri » del Cristo fossero indistintamente oggetto delle sue riflessioni. Era normale che certi aspetti lo interessassero più di altri. Quando l'argomento si prestava, faceva notare ai suoi discepoli o ai suol giovani l'obbedienza di Gesù," la sua estrema umiltà " e la sua povertà costante, dal presepe alla croce." Non dimentichiamo che lo spirito

48 G. Bosco, Storia sacra..., 3a ed., Torino, 1863, epoca settima, c. 4 (in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 305).

49 G. Bosco, Storia sacra..., ed. cit., epoca settima, c. 6 (in Opere e scritti..., ibid., pp. 316-320).

50 Vedere sopra, c. 1, p. 20, 34.

51 Congregazione di S. Francesco di Sales, manoscritto citato, capitolo: Scopo di questa congregazione, art. 1-2 (vedere oltre, documento 12). La « perfezione cristiana » dei membri, di cui si parla nelle versioni posteriori, cioè a partire dal 1864 sembra (« ut socii simul ad perfectionem christianam nitentes » dirà l'edizione approvata da Roma nel 1874), è la perfezione « ad imitazione di Gesù Cristo » delle stesure precedenti.

52 G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 2a ed., Torino, 1857, p. 20.

53 G. Bosco, Introduzione alle Regole o Costituzioni..., Torino, 1877, p. 21.

54 G. Bosco, Storia sacra..., ed. cit., epoca settima, c. 7 (in Opere e scritti..., ibid., p. 325).

55 G. Bosco, Introduzione alle Regole o Costituzioni..., ed cit., p. 28. D'altra parte non ignoriamo che questa introduzione, basata su un progetto dei collaboratori di Don Bosco, non rivela necessariamente e su tutti i punti le sue abitudini.

dell'epoca rivolgeva il suo interesse verso il Cristo penitente, affranto sotto il peso dei peccati del mondo. Questa era la visione che dovevano ricavare i lettori del suo Mese di maggio, che terminava appunto con questa immagine," che sembra sia stata anche quella preferita da Francesco Besucco, grande devoto della Via Crucis " e, più sicuramente, da Domenico Savio, animato dal fervore di rassomigliare al Cristo crocifisso." Tuttavia, quando, nella sua maturità e nella sua vecchiaia, Don Bosco stesso seguiva i propri gusti, ritrovava soprattutto il Cristo dolce e buono, che cerca la pecorella smarrita o che accarezza i capelli dei bambini. « La mansuetudine è la virtù diletta da Gesù Cristo ».3 Le guarigioni descritte dagli evangelisti per Don Bosco erano i segni della sua « singolare bontà »." Scriveva con estrema chiarezza: « Tutti quelli che hanno letto il Vangelo sanno che G. C. nacque da una Vergine il cui nome era Maria, per sola opera dello Spirito Santo; che nacque in una stalla, visse del lavoro di sue mani, e che tutte le virtù, soprattutto la bontà e la dolcezza, formarono il suo carattere ».61 Non si può essere più espliciti. È lecito concludere che il Cristo di Don Bosco non era solo l'amico comprensivo, ma il maestro sofferente, dolce e buono, attitudine che egli accordava perfettamente con lo « zelo per la maggior gloria del suo Padre celeste »,62 qualità che il nostro santo si compiaceva di rilevare ovunque l'incontrasse.

56 G. Bosco, Il mese di maggio..., Sa ed., Torino, 1874, primo giorno, p. 191.

57 G. Bosco, Il pastorello delle Alpi..., Torino, 1864, c. 9, p. 53; c. 11, pp. 60-61; c. 19, p. 102.

58 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino,
1880, c. 15, p. 65; c. 16, p. 70; c. 22, p. 103; c. 24, p. 108; c. 25, p. 114.

59 G. Bosco, Introduzione alle Regole o Costituzioni..., ed. cit., p. 35.

60 G. Bosco, Storia sacra..., ed. cit., epoca settima, c. 5 (in Opere e
scritti..., ibid., p. 313).

61 G. Bosco, Storia sacra..., ed. cit., Introduzione alla Storia sacra del Nuovo Testamento (in Opere e scritti..., ibid., p. 285).

62 « D. Di quali virtù Gesù Cristo ha dato esempio? — R G. C. ha dato l'esempio di tutte le più sublimi virtù, ma principalmente della carità, della pazienza e dello zelo per la gloria del suo Padre celeste » (G. Bosco, Maniera facile..., 5a ed., Torino, 1877, § 19, p. 59). — Dopo il 1870, Don Bosco era dunque prontissimo a esaltare il Cuore di Gesù insieme ai suoi contemporanei cattolici. Questo culto, è vero, solo più tardi ebbe un posto abbastanza importante nel suo pensiero spirituale. Il giovane provveduto del 1847 conteneva solo le litanie del Sacro Cuore di Gesù (p. 105), senza alcuna spiegazione sul tema. Niente di più nelle prime edizioni della Chiave del Paradiso (Torino, 1856). Per quanto riguarda il Giovane provveduto, la situazione era ancora tale e quale nel 1874 (39a ed.). L'articolo: Devozione al Sacro Cuore di Gesù e la breve preghiera: Offerta al Sacro Cuore di Gesù davanti alla sua sacra immagine, sembra siano comparse solo nel 1878 (75a ed.), e le Promesse fatte da Gesù Cristo alla beata Margherita Alacoque solo nel 1885 (101a ed.). La Chiave del Paradiso del 1881 (3a ed., formato piccolo, p. 10) conterrà un'immagine del Sacro Cuore con una frase di Margherita Maria. Si può pensare che l'autore conoscesse sufficientemente tale devozione, che, a suo tempo, era stata propagata da sant'Alfonso, e non toccasse proprio a lui scoprirla; ma che la pressione dell'epoca, rappresentata probabilmente dall'uno o dall'altro dei suoi collaboratori, ai quali siamo tentati di attribuire le aggiunte posteriori, lo spinse a farsene promotore verso la fine della sua vita. Le prime righe della citata istruzione: « La elivozione al Sacratissimo Cuore di Gesù, che ogni dì più va crescendo, ascoltate, o cari giovani, come ebbe origine... » (G. Bosco, II giovane provveduto..., 101a ed., Torino, 1885, p. 119), darebbero ragione a questa interpretazione.

Il Cristo fonte di vita

Ma vedeva pure nel Cristo il mediatore della vita divina attraverso il mistero eucaristico.

La sua dottrina dell'incarnazione redentrice era piuttosto « negativa ». Egli pensava che il Figlio di Dío si era incarnato « per distruggere il peccato »,63 oppure che « era venuto al mondo per salvare i peccatori » 64 e « colla sua morte liberare tutti gli uomini dalla schiavitù del demonio »65 In un cli7ionario definiva il Redentore in questi termini: « Nome dato per eccellenza a G. C. che ci ha ricomprati dal peccato, dalla morte e dalla schiavitù del demonio »." In modo più positivo, scriveva nella vita di Domenico Savio che « Gesù Cristo ha sparso tutto il suo Sangue per liberarla [l'anima nostra] dall'inferno e condurla seco lui al

63 G. Bosco, Histoire sacrée ..., éd. cit., septième âge, c. 3 (in Ouvrages
et écrits ..., ibid., P. 302).

64 G. Bosco, Histoire sacrée ..., éd. cit., septième âge, c. 6 (dans Œuvres
et écrits ..., ibid., P. 316).

65 G. Bosco, Histoire sacrée .. éd. cit., septième âge, c. 7 (in Ouvrages
et écrits ..., ibid., P. 323).

66 G. Bosco, Histoire sacrée ..., éd. cit., Dictionnaire de mots, sv Redentore (in Ouvrages et écrits ..., ibid., p. 392).

paradis. ”9 Peu importe: la tâche vivifiante du Christ n'est pas très marquée dans son enseignement sur le Verbe incarné.

Nous devons chercher ailleurs ses idées sur Jésus, la nouvelle vie des croyants. En général, il a déclaré que "Jésus-Christ (...) est la sainteté par essence", "la source de toute sainteté" et que sa sainteté génère de la force: "Nous ne sommes pas seuls mais Jésus est avec nous et saint Paul dit qu'avec l'aide de Jésus nous devenons omnipotents "." Le Christ, principe de force surnaturelle, se trouve sûrement dans l'Église qui, à travers les évêques et le pape, unit les catholiques de leur tête invisible ", mais se trouve en quelque sorte tous dans l'Eucharistie, son mystère le plus sacré, dans lequel le Sauveur est présent de manière tangible. Quand, dans une brève présentation de saint Luigi Gonzaga, il dut choisir deux mystères du Christ pour la construction des jeunes, Don Bosco utilisa Jésus crucifié et le saint sacrement, Passion et Eucharistie. "Sa dépendance à la Restauration catholique, renforcée par son anti-protestantisme militant, l'a amené à insister sur la présence réelle. Nous verrons que ses jeunes héros se sont sanctifiés, entre autres, avec leurs communions sacramentelles ou spirituelles." Pour que, là où nous attendions le Seigneur ou le Sauveur, Don Bosco parle parfois et peut-être fréquemment du Christ sacramentel, c'est-à-dire du Christ dans le tabernacle. Par exemple, il écrivait à un salésien: "Confiez tout à Jésus dans le Saint Sacrement et dans Marie Auxiliatrice et vous verrez ce que sont des miracles" ".
Nous mentionnerons la très grande place occupée par Marie dans sa spiritualité. Cependant, il convenait d’abord d’illustrer sa conception du Christ Jésus: il n’est pas possible de comprendre pourquoi il a recommandé

67 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., 6e édition, Turin, 1880, v. 22, p. 104.

68 G. Bosco, Les catholiques au siècle ..., 2 e éd., Turin, 1883, première partie, 22 e séance, p. 146.

69 G. Bosco à la religieuse Maddalena Martini, sd (août 1875), dans Epistolario, t. II, p. 492.

70 Voir ci-dessous.

71 [G. Bosco], jeune pourvu ..., 2e éd., Turin, 1851: six
dimanches ..., dimanche sixième, p. 65. Le texte n'avait pas changé pour G. Bosco, Le Sei domeniche ..., 8 e éd., Turin, 1886, p. 32.

72 Voir ci-dessous, c. 4.

73 G. Bosco à G. Cagliero, 13 novembre 1875, dans Epistolario, t. II, p. 518.

avec une telle insistance sur les vertus de douceur et de compréhension et sur la pratique des sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie, si l'on ignore le moment où le Christ "doux et humble de cœur" a été le guide et le soutien de ses activités d'homme et de prêtre .

Mary dans le monde de John Bosco

Maria était partout autour de lui. Il avait découvert son nom sur les lèvres de sa mère qui lui avait fait réciter trois Angélus et au moins un chapelet par jour. "En octobre, le village de sa jeunesse avait la maternité comme patron." Suite à la recommandation d'une mère, collégiale et séminariste, elle a principalement fréquenté de jeunes adeptes du culte marial. "Turin, avec son sanctuaire traditionnel Consolata, était une ville de Marie. N'oubliez pas non plus que son auteur spirituel préféré, Saint Alphonse de Liguori, il avait composé Les Gloires de Marie, œuvre très célèbre à cette époque.

La dévotion mariale de Luigi Comollo, dont parle Don Bosco lui-même, est une indication de cette atmosphère. Sa présentation nous permet d’imaginer en quoi consiste le plus fervent de son cercle d’amis. Luigi a reconnu sans réserve le pouvoir bienveillant de Marie, qu'il aimait "avec tendresse", lui témoignant son affection par des pratiques longues et fastidieuses. «Comment a-t-il pu apprendre à prononcer les saints? Les noms de Jésus et de Marie étaient chaque fois l’objet de sa tendresse et de son respect ... "" "Quand il parlait de la Vierge [avec son confident, c’est-à-dire probablement avec Giovanni Bosco], tout était perçu comme compris avec tendresse, et après avoir raconté ou entendu raconter une grâce accordée par la Madone en faveur du corps, il finit par rougir au visage,

74 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 21-22, 24.

75 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 41-42.

76 Mémoires de l'oratoire ..., p. 89.

77 [G. Bosco], Notes sur la vie du clerc Luigi Comollo ..., Turin,
1844, v. Je, p. 5.

d'accorder au pro des âmes de ceux qui l'invoquent "Il récitait le chapelet quotidiennement et avec zèle" et, quand il avait du temps libre, le petit bureau de la Sainte Vierge "avec un autre compagnon". "" Cela a donné à la Communion un jour de jeûne rigoureux en l'honneur de Maria SS "81 et" dans le sabbat de chaque semaine, il jeûnait par amour pour le BV ".n Enfin, après avoir cru croire avoir vu Marie sur son lit de mort," il souffla ses mots en prononçant "les noms de Jésus et de Marie" .0 En 1844 , le jeune prêtre Bosco a proposé ce modèle de piété mariale "Aux séminaristes de Chieri" .85
Pour Don Bosco, Maria a toujours été une très sainte mère, si bonne et si puissante. S'il a propagé le culte du très saint cœur de Marie et la dévotion à Notre-Dame des sept douleurs, culte et dévotion répandus, au contraire, pendant de nombreux siècles, "il est incontestable que l'histoire de son temps et celle de son personnel m'ont incliné parler plutôt de l'Immaculée Conception et, plus encore, de la bonté maternelle de Marie au service de l'Église.

La beauté exemplaire de l'Immaculée

La définition du dogme de l'Immaculée Conception de Marie par Pie IX (1834) le poussa à le considérer

78 [G. Bosco], Cenni ..., éd. cit., c. 2, p. 24.

79 [G. Bosco], Cenni ..., éd. cit., c. 3, p. 32.

80 [G. Bosco], Cenni ..., éd. cit., ibid.

81 [G. Bosco], Cenni ..., éd. cit., ibid.

82 [G. Bosco], Cenni ..., éd. cit., ibid., p. 36.

83 [G. Bosco], Cenni..., ed. cit., c. 5, p. 56.

84 [G. Bosco], Cenni..., ed. cit., c. 5, p. 70.

85 Secondo la prefazione della prima edizione di [G. Bosco], Cenni...,
P- 3.

86 Vedere [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851: Orazione al Sacratissimo Cuore di Maria, p. 108; le allusioni al Cuore di Maria e alla Vergine dolorosa nella Vita di Domenico Savio (G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 13, pp. 55, 56) e il volumetto sulle apparizioni della Salette (G. Bosco, Apparizione della Beata Vergine sulla Montagna di La Salette con altri fatti prodigiosi..., Torino, 1871; apparse in G. Bosco, Raccolta di curiosi avvenimenti contemporanei, Torino, 1854, pp. 46-83). Sull'elaborazione del culto e della devozione nel Medioevo e il loro pieno sviluppo nell'epoca moderna, vedere E. BERTAUD, Douleurs, nel Dictionnaire de Spiritualité, t. III,col. 1689-1701.

come il simbolo per eccellenza della purezza e della santità; Io comprovano le sue considerazioni nel Mese di maggio e nella biografia di Domenico Savio, le cui prime edizioni furono pubblicate rispettivamente nel 1858 e nel 1859. « La Chiesa cattolica esprime questa santità di Maria col definire che ella fu sempre esente da ogni colpa, e ci invita ad invocarla colle seguenti preziose parole: Regina sine labe originali concepta, ora pro nobis. Regina concepita senza peccato originale, pregate per noi che ricorriamo a voi ».87 L'8 dicembre 1854, il suo discepolo Domenico Savio « diede il suo cuore » a Maria e la supplicò di farlo morire piuttosto che commettere un peccato veniale contro la modestia.'
In genere, la contemplazione dell'Immacolata lo doveva rendere, insieme con i suoi imitatori, irriducibile contro le proprie debolezze e avido di santità eroica. Questo spirito esigente si ritrova nell'ultimo articolo del regolamento della Compagnia del
l'Immacolata, nella forma approvata e diffusa da Don Bosco: « La società è posta sotto gli auspizi dell'Immacolata Concezione, di
cui avremo il titolo e porteremo una divora medaglia. Una sincera, figliale, illimitata fiducia in Maria, una tenerezza singolare verso di Lei, una divozione costante ci renderanno superiori ad ogni ostacolo, tenaci nelle risoluzioni, rigidi verso di noi, amorevoli col nostro prossimo, ed esatti in tutto »."

Maria, madre e ausiliatrice

La relativa rigidità di un tale contegno era attenuata dalla contemplazione di Maria, madre di Dio, e quindi madre dei cristiani. « Se il titolo di Madre di Dio è glorioso a Maria, è glorioso eziandio ed utile per noi, che essendo stati redenti da Gesù Cristo

87 G. Bosco, Il mese di maggio..., 8' ed., Torino, 1874, apertura, p. 20. Vedere l'insieme di questo capitolo di introduzione.

88 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 8, p. 40; non modificato nella 6°' ed., Torino, 1880, pp. 32-33. Avvicinare questo testo con un racconto di Don Bosco, del 28 novembre 1876, secondo E. GEMA, Memorie biografiche, t. XII, pp. 586-595.

89 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 16, p. 81. (Vedere l'edizione del 1880, c. 17, p. 77). L'associazione di giovani, detta Compagnia dell'Immacolata Concezione, ebbe la sua forma definitiva nel 1856 nell'oratorio di Valdocco, sotto l'impulso, tra gli altri, di Domenico Savio. I primi salesiani furono formati a questo spirito.

diventiamo figliuoli di Leí e fratelli del suo divin figliuolo. Per-ciocche divenendo ella madre di Gesù vero Dio e vero uomo, divenne eziandio madre nostra. Gesù Cristo nella sua grande misericordia volle chiamarci suoi fratelli, e con tal nome ci costituisce tutti figliuoli adottivi di Maria »."
Fin verso il 1862 circa, Don Bosco non parlava ancora di Ausiliatrice. Nel 1845, nella prima edizione della Storia ecclesiastica,91 non si fa ancora nessun accenno alla vittoria di Lepanto sotto Pio V. È vero che i suoi giovani fin dal 1847 cantavano:
No-i siam figli di Maria, lo ripetan l'aure e i venti lo ripetan gli elementi con piacevole armonia. Noi siam figli di Maria.92
Non era già vagamente raffigurata l'Ausiliatrice prima che le venisse attribuito questo titolo? In realtà, bisognava ancora passare dalla madre della vita alla regina del mondo.

Verso il 1863, Don Bosco cominciò a celebrare Maria sotto il titolo di Ausiliatrice per svariati motivi, fra i quali vi fu certamente la costruzione, per sua iniziativa, di una grande chiesa a Valdocco, portata a termine tra il 1864 e il 1868. Qualche anno prima, nel 1862, nella diocesi di Spoleto un'immagine miracolosa di Maria — che l'arcivescovo locale aveva invocato come Ausiliatrice — era stata scoperta in circostanze tali da suscitare un imponente pellegrinaggio." Inoltre, la crisi degli Stati pontifici sembrava a quel tempo irrimediabile. La Chiesa di Pietro sembrava sconquassata e reclamava un soccorso miracoloso.

90 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., apertura, p. 21.

91 [G. Bosco], Storia ecclesiastica..., Torino, 1845, epoca quinta (in Opere e scritti..., vol. I, parte seconda, p. 124).

92 Vedere [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, pp. 340-341. Per quanto è possibile sapere, questa lode si trova in tutte le edizioni del manuale.

93 Il racconto, secondo l'arcivescovo di Spoleto, Mons. Amala in G. Bosco, Maraviglie della Madre di Dio invocata sotto il titolo di Maria Ausiliatrice, Torino, 1868, pp. 95-103. Vedere anche l'articolo documentato di P. BROC.ARDO, L'« Ausiliatrice di Spoleto » e Don Bosco, in Accademia Mariana Salesiana, L'Immacolata Ausiliatrice...., Torino, 1955, pp. 239-272.

Il titolo di Ausiliatrice, già raccomandabile per questi motivi, a Don Bosco pareva tanto più opportuno in quanto ai Torinesi, almeno dal xvm secolo, era ben nota la confraternita di Maria Ausiliatrice eretta a Monaco; 94 inoltre, Pio IX, preventivamente interpellato, sembra che avesse espresso parere favorevole a questa denominazione." Non occorreva di più: la chiesa in costruzione fu dedicata a Maria Ausiliatrice.

Da quel momento il nostro santo si rivolgerà all'Ausiliatrice, madre e regina dei cristiani e della Chiesa. Un grande quadro, dipinto su suo suggerimento, testimoniava, al di sopra dell'altar maggiore del suo santuario, come egli si figurava Maria che gode di questa prerogativa. « Maria SS. vi campeggia in un mare di luce e di maestà, assisa sopra di un trono di nubi e coronata di stelle nonché del diadema con cui è proclamata Regina del cielo e della terra. Una schiera di angeli, facendole corona, le porgono ossequio come a loro Regina. Colla destra ella tiene lo scettro, simbolo della sua potenza... »." È una regina gloriosa che domina il mondo e la Chiesa, simboleggiata nel quadro dagli apostoli e dagli evangelisti Luca e Marco.

Oltre alla nuova chiesa, sei volumetti di Don Bosco, pubblicati tra íl 1868 e il 1879, avrebbero illustrato e magnificato il titolo." Questi scritti ci introducono nel clima delle lotte della « cristianità ». A Maria « la Chiesa attribuisce la sconfitta delle eresie »." L'Ausiliatrice fu la regina delle battaglie di Lepanto nel 1571 e di Vienna nel 1683, e anche colei che salvò Pio VII

94 Particolari in G. Bosco, Meraviglie..., ed. cit., pp. 104-106. Vedere, su questa confraternita, C. MINDERA, Origine e sviluppo del culto di Maria Auxilium Christianorurn in Germania, in Accademia Mariana Salesiana, L'Ausiliatrice della Chiesa e del Papa, Torino, 1953, pp. 77-90.

95 G. Bosco, Meraviglie..., ed. cit., pp. 108,109.

96 G. Bosco, Maria Ausiliatrice col racconto di alcune grazie..., Torino, 1875, c. 6, pp. 54-55. Per sottolineare la forma nuova presa dalla pietà mariana dí san Giovanni Bosco, notiamo, nel Giovane provveduto, l'apparizione, relativamente tardiva, della lode dal primo verso molto significativo: O del Cielo gran Regina, che le due prime edizioni del 1847 e del 1851 non conoscevano. La troviamo nel manuale del 1863 (9a edizione), data verosimile della sua inserzione, ma forse esisteva già nelle versioni scomparse che si sono succedute tra il 1851 e il 1863. Questa lode è testimonianza dell'insistenza dell'autore sulla regalità di Maria.

97 Vedere la bibliografia riportata oltre, pp. 287-288.

98 G. Bosco, Maria Ausiliatrice..., ed. cit., c. 1, p. 9.

dalla prigionia di Fontainebleau nel 1814.99 Fu e rimane la protettrice degli « eserciti che combattono per la fede »." Quando i cristiani si trovano in difficoltà Maria SS. interviene subito col suo aiuto potente. A Don Bosco sembrava che il soccorso di Maria fosse più che mai necessario nel secolo in cui lui ne propagava il culto, perché « non sono più tiepidi da infervorare, peccatori da convertire, innocenti da conservare... ma è la stessa Chiesa Cattolica che è assalita »."' Un vero spirito di crociata!
È necessario aggiungere che l'Ausiliatrice degli ultimi venticinque anni del santo (1863-1888) non ha cancellato dalla sua mente la madre affettuosissima e l'Immacolata esigente dei primi anni della sua vita sacerdotale? Secondo le circostanze, egli trovava in Maria tutto quello che l'anima sua poteva desiderare: fonte di vita, modello insuperabile e forza vittoriosa

E santi, modelli di perfezione

Sul quadro della chiesa di Torino gli angeli e i santi circondano Maria in devota ammirazione. Il mondo spirituale dí Don Bosco era infatti popolato di angeli e di santi, nei quali sicuramente egli vedeva potenti intercessori, ma anche, forse soprattutto, modelli che i cristiani preoccupati dei. loro progressi nella perfezione avrebbero dovuto imitare.

Dopo i suoi primi anni di sacerdozio, quando pubblicò un libriccino su Il divoto dell'angelo custode 192 e chiese a Silvio Pellico dí comporgli l'amabile lode dialogata « Angioletto del mio Dio » inserita nel Giovane provveduto,1°3 tutto sommato, Don Bosco ha parlato poco degli angeli. Ad ogni modo, l'angelo della lode era quello del buon consiglio: ripeteva la sua spiritualità, condensata nel Servite Domino in laetitia. Temerai il tuo Dio,

99 Racconti in G. Bosco, Meraviglie..., ed. cit., c. 9-11, 13, pp. 71-80, 89-94.

100 G. Bosco, Meraviglie..., ed. cit., c. 8, p. 61.

101 G. Bosco, Meraviglie..., ed. cit., prefazione, pp. 6-7.

102 [G. Bosco], Il Divoto dell'Angelo Custode, Torino, 1845.

l03 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., Torino, 1847 (vedere la 23 ed., Torino, 1851, pp. 358-359). L'attribuzione di questa lode a Silvio Panico è « tradizionale » (vedere G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. II, p. 133).

diceva all'anima, ma « come una bambina che osa levare gli occhi verso il proprio padre ». « Ridi dunque, ma che il tuo sorriso sia una gioia del cielo! ».

Les saints montrent aussi le ciel et le Christ. Tout d'abord, ils nous enseignent que Dieu est admirable. Les plus extraordinaires d’entre eux "contiennent un tel complexe de vertus, de science, de courage et d’opérations héroïques, qui nous montrent très bien à quel point Dieu est merveilleux en ses saints: Mirabilis Deus in sanctis suis" .1 "Les
chrétiens les considèrent purs des héros "de tous les âges, de tous les lieux, de tous les âges et de toutes les conditions" 105, ils peuvent donc être imités dans toutes les conditions de la vie. L'admiration pour les saints, chefs-d'œuvre de Dieu, doit en fait être transformée en volonté d'imitation.

Oui ille, cur pas ego? ".106 Don Bosco a écrit ses travaux sur Luigi Comollo pour l'édification des lecteurs," "Saint-Vincent de Paul," Saint-Martin, 109, Joseph Cafasso ", etc. L'édification prédomine même dans les biographies que l'on pourrait supposer plus spécifiquement de nature doctrinale, telles que celles de saint Pierre d'I "et de saint Paul". de lui [de saint Paul], puisque ce que nous avons exposé jusqu’à présent n’est autre chose qu’un tissage des vertus héroïques qui, en tout lieu, en tout temps et avec toutes les personnes qu'il

104 G. Bosco, Panegyric cité par St. Philip Neri, 1868, dans GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. IX, p. 214. Même idée concernant la Bienheureuse Maria degli Angeli et Caterina di Racconigi, dans G. Bosco, Préface de la biographie anonyme: La vie de la Bienheureuse Marie des Anges ..., 3 e éd., Turin, 1866, p. 3-4; et G. Bosco, Aperçu historique autour de ... B. Caterina de 'Mattei de. Racconigi ..., Turin, 1862, p. 3.

105 G. Bosco, Au lecteur, dans Les Six dimanches et la neuvaine de San Luigi Gonzaga ..., 8 e éd., Turin, 1886, p. 3.

106 Voir G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., 6e édition, Turin, 1880, Préface, p. 5.

107 [G. Bosco], Notes historiques sur la vie du Chierico Luigi Comollo ..., Turin, 1844, Préface, p. 3-4 (voir ci-dessous, doc. 6).

108 [G. Bosco], Le guide chrétien ... selon l'esprit de Saint Vincent de Paul, Turin, 1847, Préface, p. 3-4.

109 G. Bosco, La vie de San Martino .., Turin, 1855.

110 G. Bosco, Biographie du prêtre Giuseppe Caffasso ..., Turin, 1860.

111 G. Bosco, La vie de saint Pierre ..., Turin, 1856.

112 G. Bosco, La vie de saint Paul l'apôtre ..., Turin, 1857.

il a fait briller ".1" En fin de compte, ce qu'il a dit à propos de la vie de Marie des Anges: "En résumé, ô lecteur, vous trouverez dans la vie de la Bienheureuse Marie des Anges un modèle parfait de vertu et de sainteté, pourtant telle qu'elle peut être imitée par tous. Chrétien selon son état, et compte tenu de tout cela, il a estimé publier le présent résumé de la vie de cet époux incitatif de Jésus-Christ dans les lectures catholiques, afin d'offrir à nos lecteurs le moyen opportun d'en tirer un avantage spirituel. "114 s'applique, mutatis mutandis, également à plusieurs de ses allocutions et volumes et même aux épisodes de l'histoire ecclésiastique. La vie des saints contribue à reproduire la sainteté de Dieu manifestée dans le monde.

L'Eglise visible dans le monde religieux

Selon Don Bosco, le ciel de Dieu, du Christ, de Marie, des anges et des saints est descendu sur la terre des hommes dans l'Église
visible, institution pontificale et seule arche de salut et de sainteté.

Après sa formation au pensionnat ecclésiastique, les luttes de la vie l’ont amené à défendre avec vigueur ses vues sur l’Église de Pierre. La propagande vaudoise, dont il était un opposant valable; la question romaine, qui fait de lui l'un des hommes de Pie IX à Turin; la création de la société salésienne, favorisée par le pontife, l'incite à diffuser la théorie d'une église fortement unie autour du pape de Rome. Sans être nécessairement impliqué dans ses malheurs, il appartenait à l'avant-garde de l'Église du XIXe siècle, représentée en France par Joseph de Maistre, Louis Veuillot et Mgr de Ségur; celle qui a prévalu lors du premier concile du Vatican. Lui aussi était l'homme du pape, le principe de l'unité indispensable de l'Église. "'"

113 G. Bosco, Vita di S. Paolo apostolo..., 2a ed., Torino, 1878, c. 33, pp. 149-150.

114 G. Bosco, Prefazione alla Vita della Beata Maria degli Angeli..., ed. cit., p. 4.

115 Vedere, per capire le idee del tempo, l'opera collettiva: L'Ecclésiologie au XIX" siècle (coll. Unam sane-tana, 34), Paris, 1960.

La Chiesa è una istituzione « pontificale »

Naturalmente, egli riconosceva la Chiesa « figlia di Dio Padre », « sposa di Gesù Cristo » e « tempio vivo dello Spirito Santo »,116 ma insisteva molto di più sul suo aspetto terreno, sociale e organico che non sulla sua essenza mistica. Nella scia bellarminiana, egli ne dava la definizione seguente: « Gesù Cristo prima di salire al cielo fondò una Chiesa, che è la congregazione dei fedeli cristiani, che, sotto la condotta del sommo Pontefice e dei legittimi pastori, professano la religione stabilita da G. C. e partecipano ai medesimi sacramenti »; i" definizione che riappariva, analoga e talvolta ancor più rigida, ogni volta che doveva parlare in termini rigorosi della Chiesa."' Era, quasi testualmente, la definizione data dal teologo Giovanni Perrone nel suo Catechismo sulla Chiesa cattolica, pubblicato nel 1854 nelle Letture Cattoliche."
Il « regno » o la « famiglia » della Chiesa u0 ha un capo o padre unico, fuori del quale non vi è Chiesa. Secondo la testimonianza di Michele Rua al processo di canonizzazione, il primo

116 Queste formule, che si trovano verso la fine di G. Bosco, Storia ecclesiastica..., nuova edizione, Torino, 1870: Che debbasi imparare dalla Storia ecclesiastica, p. 369 (vedere Opere e scritti..., vol. I, parte seconda,
p. 503) non c'erano nel passo corrispondente della prima edizione (Torino, 1845; vedere Opere e scritti..., ibid., p. 155); ciò farebbe pensare, insieme
con altri indizi, che non erano familiari a Don Bosco.

117 G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 2a ed., Torino, 1857: Compendio di ciò che un Cristiano deve sapere, credere e praticare, p. 10 (vedere R. BELLARMINO, Disputationes de controversiis christianae fidei...,
quarta controversia, lib. III, c. 2).

118 Semplificata e più brusca in [G. Bosco], Storia ecclesiastica..., Torino, 1845: Nozioni preliminari (Opere e scritti..., vol. I, parte seconda,
p. 13); una definizione che vi si avvicina la si trova quasi parola per parola nell'edizione del 1870 di quest'opera, p. 6 (Opere e scritti..., op. cit., p. 242). Definizione simile a quella della Chiave del Paradiso del 1857 in G. Bosco, Il centenario di S. Pietro apostolo..., Torino, 1867, triduo, pp. 202-203; nella 3a ed. di G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., piccolo
formato, Torino, 1881, p. 24; ecc.

119 G. PERRONE, Catechismo intorno alla Chiesa Cattolica ad uso del popolo, Torino, 1854, lezione I: Della origine e natura della Chiesa Cat
tolica, p. 5.

120' Il paragonare la Chiesa « a un regno, a un impero, a una repubblica, a sino città, a una fortezza, a una famiglia » si trova in G. Bosco, Il centenario di S. Pietro apostolo..., Torino, 1867, triduo, p. 206.

capitolo del Vangelo che Don Bosco consigliava aí chierici di studiare a memoria era Mt. 16, quello del Tu es Petrus.1-21 Il Cristo ha costruito la Chiesa su Pietro e Pietro ne è rimasto il fondamento. Egli comanda con sicurezza, perché ne è il capo, e deve essere affettuosamente ubbidito, perché ne è il padre.

Pietro è un capo che comanda. Secondo Don Bosco, ogni sorta di guerra che la Chiesa aveva dovuto sostenere — guerre che egli rievocava nelle sue opere storiche — valorizzava questo compito del papa. La sua ammirazione per certi papi caratteristici: Gregorio VII, Pio V e naturalmente Pio IX, sembra sia cresciuta con l'andar degli anni, se vogliamo confrontare i qualificativi riservati ai primi due nella Storia d'Italia del 1855 e nella Storia ecclesiastica del 1870, con quelli della Storia ecclesiastica del 1845. Nel 1870, Gregorio VII era « uno de' più grandi papi che abbiano governato la Chiesa »,m e Pio V « un pontefice dei più illustri che siano saliti sul trono di s. Pietro »."3 Questo capo è ispirato. L'epoca nella quale Don Bosco prese risolutamente la difesa dell'infallibilità del papa, bisogna ammetterlo, è meno delineata nei suoi contorni di quanto non l'abbiano creduto i suoi biografi che si sono basati su G. B. Lemoyne.124 Nel 1854, il Catechismo citato di Perrone si limitava a dire che l'infallibilità del papa che insegna ex cathedra in materia di fede era la « sentenza » più sicura."' Ma, dieci anni dopo, il volumetto del canonico Lorenzo Gastaldi,

121 M. Rua, le pape Processo di canonizzazione à 42, la position des vertus t. 1, p. 335.

122 G. Bosco, Histoire ecclésiastique ..., nouvelle édition, Turin, 1870, troisième époque, v. 5 (in Ouvrages et écrits ..., vol. I, deuxième partie, p. 384).

123 G. Bosco, Histoire ecclésiastique ..., éd. cit., époque cinquième, c. 3 (in Ouvrages et écrits ..., ibid., P. 442). Quel que soit le rôle de Giovanni Bonetti dans cette édition, il n'en reste pas moins qu'il a été accepté par Don Bosco.

124 Pour montrer que Don Bosco était partisan de l'infaillibilité depuis la publication, en 1848, du Chrétien guidé par la vertu et la civilisation selon l'esprit de saint Vincent de Paul, cet auteur (Mémoires biographiques, t. III, p. 380) a utilisé une édition ultérieure de cet ouvrage. Si, dans le "jour vígesimosecondo", se trouvait un chapitre intitulé: Son attachement et sa pitié au souverain pontife (voir la 3 e éd., Turin, 1887, p. 173-184), cette tâche n'existait pas encore dans l'édition de 1848, qui contenait en revanche un titre destiné à disparaître plus tard, sur la conformité à la volonté de Dieu (éd., 1848, p. 228-234).

125 G. PERRONE, op. cit., p. 23.

également publié dans la collection Catholic Reading, il était déjà beaucoup plus affirmé. Cet auteur, futur membre du Conseil, a estimé que "l'Eglise peut, lorsqu'elle est exprimée, se déclarer explicitement hérétique et ne pas croire en l'infaillibilité du pape" .126 Il n'y a aucune illusion à dire que cette position était partagée par Don à cette époque. Bosco, réalisateur de la série. Cependant, à la veille de Vatican Ier, sa doctrine était déjà très claire: "Nous disons que le pape est infaillible ...", a-t-il proclamé en 1869. Et il l'a appuyée valablement avec des arguments historiques et théologiques.
Il traduisit l'autorité du pape et son pouvoir doctrinal en termes familiers: le souverain pontife est le père des chrétiens. L'image de la famille est, par exemple, très claire dans le résumé doctrinal: Avis aux catholiques, reconduits depuis quarante ans dans diverses publications portant ce titre ou celles de fondements de la religion catholique. "L'Eglise romaine (...) a toujours été considérée comme une société visible de fidèles rassemblés dans la même foi sous la conduite du même dirigeant, le pontife romain, qui, en tant que père d'une grande famille, a guidé le passé, et guidera pour l'avenir tous les bons croyants ses enfants à travers le chemin de la vérité jusqu'à la fin des siècles ".128 L'histoire des papes de l'Église doit être expliquée et lue dans cet esprit, a déclaré Don Bosco: «Puisqu'un enfant doit naturellement être amené à écouter avec plaisir les exploits glorieux de son père; c'est pourquoi nous, enfants spirituels de Saint-Pierre et de ses successeurs, devons jouir de tout notre coeur en lisant les œuvres glorieuses de ces hommes de haut rang qui ont gouverné l'Église de GC depuis dix-huit siècles ". v-9 Sa défense Dí Pius IX était un geste filial. De toute évidence, il a demandé à ses disciples de parler souvent du pape et de prier pour lui. Plusieurs quêtes ont été organisées entre v-9 Sa défense de Pie IX était un geste filiale. De toute évidence, il a demandé à ses disciples de parler souvent du pape et de prier pour lui. Plusieurs quêtes ont été organisées entre v-9 Sa défense de Pie IX était un geste filiale. De toute évidence, il a demandé à ses disciples de parler souvent du pape et de prier pour lui. Plusieurs quêtes ont été organisées entre
ses jeunes pour aider le pape. En 1871, un "jour du pape",

126 L. CASTALDI, Sur l'autorité du Pontife Romain, Turin, 1864, c. 3,
p. 75.

127 G. Bosco, Les conseils généraux et l'Église catholique, Turin, 1869, Deuxième conversation, p. 52 et suiv.

128 [G. Bosco], Avis aux catholiques ..., Turin, 1850, § 2, p. 13. Voir G. Bosco, Fondements de la religion catholique, Turin, 1883, § 2, p. 8; et notons que l'image du père et des enfants appliquée au pape et aux fidèles revient un peu plus loin, dans un passage du petit volume (5 7, p. 28), manquant dans les Avis aux catholiques, première forme des Fondations.

129 G. Bosco, La vie de saint Pierre ..., Turin, 1856, Préface, p. 6-7.

avec un programme attrayant, il caractérise le jubilé pontifical de Pie IX.13 ° Selon GB Lemoyne, à l’occasion d’une audience en janvier 1867, devant le pape qui lui avait demandé si les jeunes l’aimaient, Don Bosco aurait répondu sans délai: «Si Est-ce qu'ils vous aiment? (...) Ils vous ont dans le coeur! Votre nom le rapproche de celui de Dieu! .131 Nous ne savons pas s'il a prononcé exactement ces paroles, mais c'était certainement le désir d'un homme qui a voté pour sa société religieuse, c'est-à-dire l'œuvre de sa vie, au service du Souverain Pontife32.
On le sent. La théorie et l'affection s'unirent en lui pour limiter l'autonomie des évêques et l'initiative des fidèles dans l'Église.

Toute l'autorité appartenait au chef, la hiérarchie locale devait se
limiter à la recevoir et à la transmettre aux laïcs. Dans le climat des années qui ont préparé Vatican I, il a signé des
expressions qui, à d’autres époques,
paraîtront sûrement et à juste titre surprenantes. Par exemple: "Les évêques accueillent les supplications, ressentent les besoins de la population et les envoient
à la personne du hiérarque suprême de l'Église. Le pape communique ensuite ses ordres aux évêques du monde entier, en fonction des besoins, et les évêques y participent comme de simples fidèles chrétiens "." "Les ferments du temps ne suffisent pas à l'expliquer. Depuis les troubles de 1848, sa L'idée de Mère était exprimée dans la formule lapidaire: "Nos pasteurs, et en particulier les évêques, nous unissent au pape, le pape nous unit à Dieu" .134 pour lui, le pape était vraiment l'extension du Christ dans le monde.

L'Eglise est la seule arche de salut

Cette église, gouvernée par le pape, est la seule arche de salut et, a fortiori, de sainteté.

130 Voir G. Bosco chez G. Bonetti, 13 juin 1871, dans Epistolario, t. II, p. 164.

131G. B. LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. VIII, p. 719.

132 Vous voyez, voici sa conclusion, il fait appel à la libération conditionnelle du cardinal Alimonda le 26 décembre 1887, dans G. ALIMONDA, Jean Bosco êtes-vous toujours ..., trad. franc., Nice, 1888, pp. 54-55.

133 G. Bosco, Le centenaire de saint Pierre ..., Turin, 1867, Triduum, p. 211. Voir aussi G. Bosco, L'Église catholique et sa hiérarchie, Turin, 1869, ch. 4, surtout p. 75.

134 [G. Bosco], Avis aux catholiques ..., Turin, 1853, épigraphe.

Seul saint, seul divin, seul peut conduire les hommes à Dieu: Don Bosco a été guidé par cette conviction qui explique, entre autres, sa lutte contre les Vaudois. À cette époque, il diffusa, par centaines de milliers, des exemples de chapitres dans lesquels il affirmait qu '"il n'y a qu'une seule vraie religion", que "les Églises des hérétiques n'ont pas les caractéristiques de la divinité", que "dans l'Église des hérétiques il n'y a pas c'est l'Église de Jésus-Christ. »135 En fait, Jésus-Christ est avec le pape que les hérétiques ont abandonné. Conformément à sa théologie, Don Bosco a fait ses propres propositions: "Celui qui est uni au pape s'unit à Jésus-Christ, et celui qui rompt ce lien est fait naufrage dans la mer orageuse du peuple érodé et est perdu misérablement", 136 ou: "Heureux ceux qui sont imités par la personne de Pierre Papi ses successeurs. Ils marchent sur le chemin de la santé; tandis que tous ceux qui se trouvent hors de ce chemin et n'appartiennent pas à l'union de Pierre n'ont aucun espoir de salut; parce que Jésus-Christ nous assure que la sainteté et le salut ne peuvent être trouvés que dans l'union avec Pierre, sur laquelle repose le fondement immobile de son Église ".57 Il n'y a qu'une seule Église mère d'hommes et c'est l'Église de Pierre. .

Quiconque connaît la vie de saint Jean Bosco sait à quel point son zèle a été guidé par cette idée. Son apostolat, à travers la presse et le lieu de culte, à la fois à travers l'école, doit être considéré à la lumière de son ecclésiologie. Mais il ne faut pas oublier l'influence que cela a eu sur son concept de sainteté. Quiconque veut être sanctifié doit être profondément uni à l'Église et au successeur de Pierre. Le devoir d'un croyant constant

135 [G. Bosco], Avis aux catholiques ..., Turin, 1853, titres des § 2, 3, 4. Le titre de 5 4 devait être changé. Plus tard, il lira: "L'Eglise de Jésus-Christ n'est pas l'Eglise des hérétiques" (G. Bosco, Fondements de la religion catholique, Turin, 1883, § 4).

156 G. Bosco, Le centenaire de saint Pierre ..., Turin, 1867, présentation
, pv

137 G. Bosco, Il centenario..., Torino, 1867, c. 29, p. 190. Da aggiungere, tra molte frasi simili, questa risposta alla domanda: « Quelli [tra gli eretici] che muoiono adulti non si possono salvare? »... « Gli adulti che vivono e muoiono separati dalla Chiesa cattolica non possono salvarsi perché chi non è colla Chiesa cattolica non è con G. C., e chi non è con Lui è contro di Lui. Così nel Vangelo » (G. Bosco, Maniera facile..., 2a ed., Torino, 1855, § 32; in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 70. Formula intatta della 5a ed. dell'opuscolo, Torino, 1877, § 31, p. 86).

col suo cristianesimo è di conformarsi alle direttive, alle intenzioni manifeste e anche ai semplici desideri del pastore universale. Per conto proprio, Don Bosco, in età matura — sicuramente al tempo di Pio IX e Leone XIII — teneva gli occhi fissi sul papa che rappresentava Dio sulla terra. La sua fede, la sua speranza e la sua carità erano improntate a questo senso della Chiesa, che la mentalità dell'epoca concentrava nella sede romana.

II mondo religioso di Don Bosco

Tuttavia Don Bosco non si limitava all'istruzione visibile. Sappiamo che il suo mondo religioso era infinitamente più ampio. Non sarebbe falso definirlo teocentrico o cristocentrico. Ma il genere di amore che egli manifestava nei confronti della Chiesa visibile merita un'approfondita riflessione. Era un indice del suo temperamento. Si costaterà che, dopo tutto, nell'universo spirituale di Don Bosco, gli esseri concreti occupano un posto notevole, mentre invece le profondità di Dio, l'anima della Chiesa e perfino lo Spirito Santo vi compaiono ben poco. Ma quand'anche taluni volessero scorgervi solo una prova supplementare della sua deliberata volontà di stare con la gente semplice, una tale scelta era sicuramente diretta dalla sua mentalità. Contadino nella giovinezza, uomo d'affari nell'età matura, sempre piemontese, cioè poco portato alle costruzioni nebulose e inefficaci, egli diffidava delle astrazioni di qualsiasi genere e anche delle opere semplicemente teoriche. E trasferiva questa tendenza nella sua visione del mondo religioso. Che sia vissuto sotto lo sguardo di Dio giudice e padre, in compagnia di un Cristo storico dolce e buono, di un Cristo eucaristico « presente nel tabernacolo », di una Vergine Immacolata e regina « terribile come un esercito schierato in battaglia », di legioni di angeli e di santi capaci di indicare la via della salvezza e della perfezione agli uomini di « ogni età e condizione », tutto ciò è spiegabile con una formazione, con i segni dei tempi, coi desideri dei suoi uditori o dei suoi lettori. Tutto ciò deve anche essere attribuito alle scelte di un uomo che aveva il gusto dell'utile. Ritroveremo la stessa tendenza nelle sue preferenze per taluni strumenti di perfezione: egli optò sempre per i più semplici, i più solidi e, perciò, a suo avviso, i migliori.

CAPITOLO IV - GLI STRUMENTI DELLA PERFEZIONE

Gli strumenti della perfezione

Giovanni Bosco, uomo pratico, più interessato quindi ai modi di esecuzione che alle giustificazioni speculative dei risultati, quando si era prefisso uno scopo, applicava subito la sua duttile intelligenza, con tutte le risorse, ai mezzi di cui si sarebbe servito per raggiungerlo: un « oratorio » per raccogliere i giovani lavoratori, laboratori professionali per dar loro una fonuazione umana e religiosa isolandoli così dai pericoli della città, una rete di propagandisti per diffondere le Letture Cattoliche in tutta l'Italia, l'unione dei cooperatori salesiani per radunare le buone volontà del suo paese, dell'Europa occidentale e, chi sa, del mondo intero... Come procedere? Ecco il suo problema. Nessuno si sorprenderà se ha trattato taluni problemi spirituali con questa stessa visione. Nel corso della vita, l'anima deve essere illuminata, guidata, nutrita e sollecitata da corroboranti o da « strumenti » appropriati.'
Don Bosco credeva certamente all'ascesi e alla mortificazione per mezzo della carità, come dimostreremo in seguito; ma credeva prima di tutto alla virtù illuminante della parola, al sostegno dato dal sacramento della Penitenza, alla forza divina che l'Eucarestia procura e alla duttilità spirituale ottenuta per mezzo degli « esercizi » e delle devozioni.

1 Strumenti, nel senso in cui ne parlava GAS SIANO, Callationes, conf. I, c. VII-X. Vedere, in particolare, il capitolo VII: « I digiuni, le veglie, la meditazione della Scrittura, la privazione e lo spogliamento di ogni bene, non sono la perfezione, ma solo gli strumenti della perfezione... ».

La parola di Dio

Il primo nutrimento dell'anima è la parola di Dio. « Siccome poi il nostro corpo senza cibo diviene infermo e muore, lo stesso avviene dell'anima nostra se non le diamo il suo cibo. Nutrimento
e cibo dell'anima nostra è la parola d'Iddio... ».2
Non bisogna fraintendere il senso che Don Bosco attribuiva all'espressione « parola di Dio ». Se dessimo per scontato che intendeva riferirsi unicamente alla Bibbia che ebbe « Dio per autore », ci sbaglieremmo di molto. La Bibbia, che egli distinse accuratamente dalle parole umane, per lui era sicuramente la parola di Dio per eccellenza. In una nota manoscritta sulle diverse Storie Sacre di uso scolastico al suo tempo, dopo aver rilevato che « una storia sacra destinata per le scuole parrai debba rigorosamente avere queste tre qualità: 1. verace, 2. morale, 3. riserbata », così chiosava il primo aggettivo: « 1. verace. Si trattava della parola di Dio, perciò quello che non è ne' libri santi si deve tacere
o indicarlo al lettore, affinché non giudichi parola di Dio ciò che è parola dell'uomo ».3 Questa riserva non gli impediva di comprendere nell'espressione suddetta tutto l'insegnamento della Chiesa. Il brano del Giovane provveduto qui sopra citato lo definiva: « ... parola di Dio, cioè le prediche, la spiegazione del Vangelo e il catechismo ».4 Per Don Bosco considerare parola di Dio semplicemente il testo della Bibbia, poteva aver sapore di libero esame, peccato grave di cui avevano colpa — secondo lui
e molti altri nella cristianità del suo tempo — i protestanti.' Solo

2 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, parte prima, Cose necessarie..., art. 6, p. 18 (vedere anche, più oltre, doc. 5, sentenza 12).

3 Avvertenza intorno all'uso da farsi nelle scuole delle Storie Sacre tradotte da lingue straniere, s.d. (verso il 1847, secondo A. Caviglia), pubblicata in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, Torino, 1929, p. 19.

4 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., loc. c.a. Altrove si legge: « Per tradizione si intende la parola di Dio che non è stata scritta nei libri sacri » (G. Bosco, Maniera facile per imparare la Storia Sacra..., 2a ed., Torino, 1855, § 1; in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 30), il che porta a pensare che conoscesse una parola trasmessa, tanto nei libri sacri quanto per altre vie, e una parola viva, quale l'insegnamento della Chiesa del suo tempo.

5 « Presso di loro ciascuno essendo in libertà di spiegare la Bibbia come vuole, può eziandio farsi una religione come vuole » (G. Bosco, Maniera facile..., ed. cit., § 30; in Opere e scritti..., op. cit., p. 68. La formula era intatta nella 2 ed., Torino, 1877, § 29, p. 81). « La credenza degli evangelisti, cioè il modo libero di interpretare la Bibbia, risale fino alla riforma della Chiesa Cattolica » (G. Bosco, Massimino, ossia Incontro di un giovanetto con un ministro protestante sul Campidoglio, Torino, 1874, p. 19). La frase viene attribuita al protestante introdotto in questa parte del libro.

la Chiesa è in grado di dare una vera vita alla parola di Dio « quando è bene ascoltata. Essa genera la fede; ma deve essere
udita e spiegata dai sacri ministri, come diceva S. Paolo: fides ex auditu, auditus autem per verbum Christi ».'
Analoghi risultati produce la parola che anima la vita spirituale. Domenico Savio « aveva radicato nel cuore che la parola di Dio è la guida dell'uomo per la strada del cielo; perciò ogni massima udita in una predica era per lui un ricordo invariabile che più non dimenticava ».2 Sappiamo che questo giovane si accaniva nel ricercare la spiegazione delle difficoltà di questa parola e che, secondo Don Bosco, « di qui ebbe cominciamento quell'esemplare tenore di vita, quel continuo progredire di virtù in virtù, quell'esattezza nell'adempimento de' suoi doveri, oltre cui difficilmente si può andare ».8 La sua santità era dunque basata su una catechesi ecclesiale ben assimilata. Don Bosco sarebbe stato veramente incapace di concepire una carità degna di questo nome, priva, alle fondamenta, di una fede rischiarata dalla Chiesa viva.

Con lodevole coerenza, egli attribuiva alla parola di Dio il primo posto tra gli strumenti di perfezione


La lettura spirituale

Allo studio della parola di Dio univa la lettura spirituale. Il consiglio seguente valeva per ogni « cattolico che pratica i doveri di buon cristiano »: « Lungo il giorno, oppure dopo le preghiere del mattino o della sera procurate di fare un po' di lettura spirituale. Leggete per esempio qualche capo del Vangelo, la vita di qualche Santo, l'Imitazione di Gesù Cristo, la Filotea di S. Francesco di Sales, l'apparecchio alla morte o pratica di amar

6 G. Bosco, Vita di S. Paolo..., 2a ed., Torino, 1878, c. 9, p. 42.

7 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 8, p. 31.

8 G. Bosco, Ibid. Vedere sopra, c. 2, p. 64.

Gesù Cristo di S. Alfonso di Liguori od altri libri simili ».9 I primi due elementi dell'enumerazione meritano qualche riflessione.

In testa all'elenco troviamo « un capo del Vangelo » e la « Vita di qualche santo ». In nessuna pagina dell'opera di Don Bosco troviamo consigliata la lettura integrale della Bibbia. Convinto della sua forza di istruzione, egli volle tuttavia, con la sua Storia Sacra, « popolarizzare quanto si può la scienza della Sacra Bibbia »» La prefazione della prima edizione di questo libro conteneva un'esaltazione della Bibbia che in seguito, temendo probabilmente di dar ragione ai Riformati, attenuò rivolgendola a favore dei racconti sacri."
Questa Storia Sacra che, sempre secondo la prefazione, fu raccontata prima di essere scritta, dimostra che Don Bosco leggeva e faceva leggere la Bibbia. Egli vi cercava dei fatti che esponeva con cura. Non appena se ne presentava l'occasione, metteva brevemente in risalto le lezioni morali che gli pareva emergessero dal racconta. Si legge, dopo la narrazione del sacrificio di Isacco da parte di Abramo: « Iddio benedice sempre coloro che sono ubbidienti a' suoi precetti »; 12 dopo l'avventura di Dina, « insultata » in occasione di una festa nelle vicinanze di Sichem: « Il fatto di Dina c'insegna quanto i pubblici spettacoli siano pericolosi alla gioventù »; 13 dopo la morte del patriarca Giuseppe: « Quelli che vivono nella virtù non temono l'ora della morte »,14 ecc. Non

9 G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 2a ed., Torino, 1857, p. 38. Analogo consiglio, ma per i giovani, in Ll giovane provveduto, parte prima, Cose necessarie..., art. 6 (101a ed., Torino, 1885, p. 18).

10 G. Bosco, Storia sacra..., Torino, 1847, prefazione (in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 6). Stessa frase nella 3a ed., Torino, 1863 (in Opere e scritti..., ibid., p. 122).

11 « La Bibbia è il fondamento della nostra Santa Religione: mentre ne contiene i dogmi e li prova » (G. Bosco, Storia sacra..., Torino, 1847, prefazione; in Opere e scritti..., ibid., p. 6). « Lo studio della Storia Sacra mostra l'eccellenza sua da se stesso, e non ha bisogno di essere raccomandato, giacché essa è la più antica di tutte le storie; è la più sicura perché ha Iddio per autore; è la più pregevole, perché contiene la divina volontà manifestata agli uomini; è la più utile, perché contiene e prova le verità di nostra Santa Religione » (op. cit., 3a ed., Torino, 1863, prefazione; in Opere e scritti..., ibid., p. 213).

12 Op. cit., 3a ed., Torino, 1863, epoca terza, c. 2 (in Opere e scritti..., ibid., p. 150).

13 Op. cit., ed. cit., epoca terza, c. 4 (in Opere e scritti..., ibid., p. 156). 14 Op. cit., ed. cit., epoca terza, c. 7 (ín Opere e scritti..., ibid., p. 169).

il a négligé le sens typique de l'Ancien Testament. L'agneau pascal "est la figure du Sauveur qui, de son sang, nous a rachetés de la mort et a ouvert la voie à la santé éternelle"; la manne est «la figure de la SS. Eucharistie "; le serpent de bronze, "la figure de GC qui devait être élevée sur la croix du mont Calvaire" ... ... "Il souligna le sens chrétien de la traversée du désert par le peuple juif:" Pèlerinage que les hommes font dans ce monde ", et celle de la terre promise, qui "rappelle le paradis". " Au cours de son livre, il chercha à montrer que "toute l'histoire de l'Ancien Testament peut être qualifiée de préparation fidèle de la race humaine à l'événement extraordinaire de la naissance du Messie". "De toute évidence, le Christ fut présenté avec des preuves détaillées

Vies des saints et "exemples"

L'Évangile de Don Bosco était l'histoire de la vie la plus extraordinaire qui ait jamais existé. Ce n'est pas un hasard si il est mentionné avant la "Vie d'un saint", parmi les lectures spirituelles du chrétien. Il y a cent ans, notre auteur croyait en la force du "témoin", vécu ou décrit, du développement harmonieux de la vie spirituelle. Le vocabulaire change (il a parlé d'exemple), mais le principe subsiste, garanti par l'expérience. Ce faisant, il se conformait à une tradition qui, depuis le Moyen Âge, était restée vivante dans son pays: les vérités morales devaient être non seulement illustrées, mais également étayées par des "exemples". Au fil du temps, dans certaines régions marquées par une spiritualité réformée ou janséniste, le spécimen était devenu suspect dans la littérature religieuse. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la péninsule de Saint Alphonse

15 Op. Cit., Troisième époque, v. 10 (in Ouvrages et écrits ..., ibid., P. 177); quatrième époque, c. 1 (in Ouvrages et écrits ..., ibid., P. 181); quatrième époque, c. 2 (dans Œuvres et écrits ..., ibid., P. 187).

16 Op. Cit., Ed. cit., quatrième âge, c. 3 (dans Œuvres et écrits ..., ibid., P. 190).

17 Op. Cit., Ed. cit., Histoire sacrée du Nouveau Testament, Introduction (in Ouvrages et écrits ..., ibid., p. 283).

rappelons-nous le raisonnement abstrait. "Il a été noté, par exemple, que la tradition spirituelle du Français Charles Gobinet avait subi quelques transformations traversant les Alpes au cours de la génération qui a précédé celle de Don Bosco? Pour reprendre l'expression d'un jésuite des murs du siècle, les auteurs italiens qui s'en inspirent "n'aiment pas utiliser le raisonnement pur pour inculquer la vertu et peut-être confirmer la doctrine par un exemple, mais plutôt pour présenter la vertu réalisée, pour ainsi dire, incarnée par d'autres jeunes, dont les exemples sont facilement accessibles ... »
L'exemple prit peu à peu le dessus et remplaça l'exposition ascétique dans ces œuvres, parmi lesquelles se trouvait le principal modèle inspiré par Don Bosco dans l'élaboration du Jeune fourni.

Le Guide angélique correspond en fait à la façon de procéder du jeune apôtre de Turin qui, dix ans avant la rédaction de son manuel de dévotion, avait décidé de raconter chaque jour une «maxime» ou un exemple21. C'était une application. un peu éloigné, mais durable, de l'ancienne formule de saint Maxime de Turin, tracée dans un signet de son bréviaire: "Les exemples sont plus efficaces que les mots et sont mieux enseignés par les œuvres que par les discours". Plus tard, ses biographies spirituelles étaient destinées à l'édification du peuple chrétien. L’exemple était l’une des manifestations du zèle apostolique de son disciple, Domenico Savio, qui a été proposé à son tour.

18 Voir R. CANTEL et R. RICARD, Exemplum, nel Dictionnaire de Spiritualité, t. IV, col. 1885-1902; G. CACIENTATORE, La littérature de "exemplaire", dans S. ALFONSO M. DE 'LIGUORI, Oeuvres ascétiques. Introzione generale, Roma, 1960, p. 239-290.

19 P. Stella (Valeurs spirituelles ..., p. 34) cite comme œuvres typiques de cette inflexion: Guide angelica, ou sont des instructions pratiques ..., Turin, 1767; La jeunesse du jeune angélique S. Luigi Gonzaga ..., Carnaagnola, 1805; Voix angélique, c'est l'ange gardien qui enseigne une fille ..., Pinerolo, 1835.

20 Gius. A. Patrignani, dans P. STELLA, Valor spirituudli ..., pp. 34-35.

21 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 88 (voir ci-dessous, doc. 2).

22 Segnalibro del breviario di Don Bosco, in E. CERTA, Memorie biografiche..., t. XVIII, doc. 93, pp. 806-808 (vedere oltre, doc. 5, sentenza 15). Vedere le prime parole della biografia di Luigi Comollo: « Siccome l'esempio delle virtuose azioni val ben di più che qualsiasi discorso elegante... » ([G. Bosco], Cenni storici sulla vita del Chierico Luigi-Comollo..., Torino, 1844, p. 3).

come modello dal maestro? Dopo Michele Magone, che l'ha seguito scrupolosamente," quanti altri lo imitarono? La preferenza, cosciente o no, per l'esempio, è probabilmente una delle caratteristiche della letteratura salesiana della prima generazione.

Del resto, ordinariamente questi autori sceglievano i loro esempi con discernimento. Don Bosco ne ricavava la maggior parte dal mondo familiare dei suoi lettori o uditori. Non che abbia del tutto rifuggito da certe storie riprese a sazietà dai compilatori, come si nota qualche volta nel Mese di maggio; 25 egli si sforzava di rimanere il più possibile vicino al suo pubblico, nel luogo e nel tempo. Gli esempi delle sue opere erano, ad esempio, situati a Modena," a Torino al tempo di Don Cafasso 27 e, ancor meglio, sotto i suoi occhi di principale testimone a Chieri (Luigi Comollo) e all'oratorio di Valdocco (Domenico Savio, Michele Magone, Francesco Besucco)... La forza convincente della virtù altrui, per lui era un'evidenza, soprattutto se vicina nel tempo. Ritenendo che questo accorgimento convenisse non ai soli giovani, come qualcuno potrebbe credere, ma anche agli adulti, diceva ai suoi salesiani: « Ricordiamoci sempre che le virtù degli altri devono servire dí sprone al bene a noi, secondo quel detto di S. Agostino: si ille, cur non ego? ».28
È íl caso di aggiungere che questo suo modo di procedere non gli faceva dimenticare il Cristo e che anzi costantemente vi si riferiva? « Affaticatevi, o giovani, per imitare Gesù nell'ubbidienza, sia egli l'unico modello... ».29 Il Vangelo deve essere, prima della vita dei santi e delle opere di spiritualità più raccomandabili, il nutrimento quotidiano del cristiano.

23 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino,
1880, c. 11, 13, 21, pp. 46, 48, 56, 100.

24 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 13, p. 67.

25 Ad esempio, diversi aneddoti di Padri del deserto oppure l'avventura del soldato Beauséjour, raccontata secondo « molti autori » (G. Bosco, Il mese di maggio..., 8° ed., Torino, 1874, giorno ventisettesimo, p. 169).

26 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., ventesimo giorno, p. 131.

27 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., venticinquesimo giorno,
p. 158.

28 G. Bosco, Presentazione delle Biografie dei salesiani defunti negli anni 1883 e 1884, Torino, 1885, p. rv.

29 G. Bosco, Storia sacra,... 3a ed., Torino, 1863, epoca settima, c. 2 (in Opere e scritti..., ibid., p. 298).

I sacramenti

L'evangelizzazione e lo studio della parola di Dio non lo affascinavano al punto di fargli trascurare i sacramenti, fattori essenziali del progresso dell'anima secondo la comune dottrina cattolica e, d'altronde, occasioni per trasmettere il messaggio della salvezza.

Non attendiamoci rivelazioni sensazionali da parte sua su ciascuno di essi, benché abbia parlato di tutti, dal Battesimo al Matrimonio." In molti casi, non superava il livello d'un modesto catechismo. Essi sono « altrettanti segni sensibili stabiliti da Dio per dare alle anime nostre le grazie necessarie per salvarci » e « come sette canali con cui i celesti favori sono comunicati dalla divinità alla umanità »." Il suo interesse si concentrava su due in particolare, la Penitenza e l'Eucarestia che, nella pratica cristiana di tutti i giorni, a suo giudizio eccellevano sugli altri cinque. Quando diceva: i sacramenti, senza altra indicazione, si riferiva a questi due. Don Lemoyne riferì di lui questa espressione molto conforme al suo pensiero: « Due sono le ali per volare a (sic) cielo; la confessione e la comunione »."

Il sacramento della Penitenza

La stima che nutriva verso il sacramento della Penitenza deve essere ricollegata alle sue considerazioni fondamentali sulla vita eterna, sulla mediazione efficace della Chiesa, sul valore dell'uomo e anche sul peccato. Durante la sua vita sacerdotale, Don Bosco capì sempre di più che il progresso dell'anima fino alla contemplazione celeste non è rettilineo. Secondo i sogni che ha raccontato, egli individuava nella sua scuola gli adolescenti dal cuore roso dal vizio e i veri amici di Satana. Don Bosco credeva al

30 Almeno nel Mese di maggio.

31 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., ottavo giorno, p. 64.

32 G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. VII, p. 50, secondo la cronaca di Giovanni Bonetti (gennaio 1862). Analogo proposito nel Regolamento dell'Oratorio di San Francesco di Sales per gli esterni, Torino, 1877, parte seconda, c. 7, art. 1.

peccato grave. Credeva anche all'inferno e parlava della sua esistenza ai suoi lettori e uditori."
Di riflesso, era anche convinto che Dio, rappresentato volentieri sotto i lineamenti affettuosi e longanimi del padre del figliuol prodigo, era la misericordia in persona." La sua bontà fece sì che volle « lasciarci una tavola di salvezza dopo il naufragio »: di qui l'istituzione del sacramento della Penitenza."
Al penitente, Don Bosco chiedeva di farsi una giusta idea del sacramento e delle disposizioni necessarie per riceverlo convenientemente, e anche una giusta idea della reale posizione del confessore.

Circa i primi due punti, Don Bosco non si scosta dalle idee tradizionali. « Se Dio avesse detto di perdonarci i nostri peccati solamente col Battesimo, e non più quelli che per disgrazia si sarebbero commessi dopo aver ricevuto questo Sacramento, oh! quanti cristiani se ne andrebbero certamente alla perdizione! Ma Iddio conoscendo la nostra grande fragilità stabilì un altro Sacramento

33 G. Bosco, Il giovane provveduto..., 101a ed., Torino, 1885, parte prima, Sette considerazioni..., Il peccato mortale, pp. 39-41; L'inferno, pp. 47-49. G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 2a. ed., Torino, 1857, p. 17; e II mese di maggio..., 8a. ed., Torino, 1874, quattordicesimo giorno: Il peccato, pp. 94-99; diciottesimo giorno: Le pene dell'inferno, pp. 116-122; diciannovesimo giorno: Eternità delle pene dell'inferno, pp. 122-127.

34 Vedere sopra, c. 3, p. 73.

35 G. Bosco, Novella amena di un vecchio soldato..., Torino, 1862, c. 2: La confessione e le pratiche di pietà, p. 22. Vi sí troveranno anche delle esposizioni di Don Bosco sulla confessione in [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, parte seconda, Maniera pratica per accostarsi degnamente al Sacramento della Confessione, pp. 93-98, istruzione ben presto modificata e frammentata coi titoli: Del Sacramento della Confessione, Disposizioni per fare una buona Confessione, Modo pratico per accostarsi degnamente al Sacramento della Confessione, Dopo la Confessione (1015 ed., Torino, 1885, pp. 94-105); e, con gli stessi titoli, insieme a un testo adattato per gli adulti, in G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 3a ed., formato piccolo, Torino, 1881, pp. 153-195. Cfr. ancora le seguenti opere di Don Bosco: Conversazioni tra un avvocato e un curato di campagna sul Sacramento della Confessione, Torino, 1855; Il mese di maggio..., 8a ed., Torino, 1874, giorno ventunesimo: La confessione, pp. 133-138; ventiduesimo giorno: Il confessore, pp. 139-143; Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., 3a ed., Torino, 1880, c. 5: Una parola alla gioventù, pp. 22-26; Il pastorello delle Alpi, ovvero Vita del giovane Besucco Francesco..., Torino, 1864, c. 19: La confessione, pp. 100-105; ecc. Vedere oltre, doc. 15.

con cui ci sono rimessi i peccati commessi dopo il Battesimo. È questo il Sacramento della Confessione »." Il suo beneficio è triplice e quadruplo. Esso è stato « istituito da Gesù Cristo per comunicare alle anime nostre i meriti della sua passione e morte, per spezzare le catene con le quali lo spirito maligno le tiene incatenate; per chiuderci l'inferno e spalancarci le porte del cielo »." Si potrà pensare che Don Bosco enumerasse senza alcuna originalità gli atti del penitente che « sono l'esame, il dolore, íl proponimento, la confessione e la soddisfazione », sottolineando bene che « le più importanti (disposizioni) sono il dolore o contrizione e il proponimento »." In realtà, la sua definizione del confessore — agente di progresso spirituale — che egli illustrava anche ai fedeli," è più istruttiva.

ll ministro e il progresso spirituale

Aveva appreso da sant'Alfonso le « quattro funzioni che il confessore. deve esercitare, cioè quella di padre, medico, dottore e giudice »," ma, per conto suo, insisteva più sulle funzioni di padre e di medico che su quelle dí dottore e di giudice.

Prima di tutto, seguendo Giuseppe Cafasso, pensava che il confessionale si presta poco all'insegnamento dottrinale. Nelle sue enumerazioni sul compito del confessore, il dottore scompare per lasciar posto alla guida." Anche il giudice sfumava nelle sue lezioni

36 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., giorno ventunesimo, p. 134.

37 G. Bosco, Conversazioni tra un avvocato ed un curato di campagna..., 3a ed., Torino, 1872, p. 7. Il primo punto, col quale egli indicava il legame tra il sacramento e la morte del Cristo, interessava particolarmente Don Bosco: « Egli [il confessore] sa quanto sia ancora maggiore [delle vostre colpe] la misericordia di Dio che vi concede il perdono mediante il suo intermediario. Egli applica i meriti infiniti del sangue prezioso di Gesù Cristo col quale egli può lavare tutte le macchie dell'anima vostra » (G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 5, pp. 24-25).

38 G Bosco, La Chiave del Paradiso..., ed. cit., p. 58.

39 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., giorno ventiduesimo.

40 S. ALPHONSUS DR Liouosro, Praxis confessarii, ed. cit., c. 1, p. 5.

41 Don Bosco ha preso in considerazione soltanto le funzioni di padre,
medico e giudice, in mese di maggio..., ed. cit., ventiduesimo giorno,
p. 140; e Conversazioni tra un avvocato ed un curato di campagna..., ed. cit., p. 86.

di pastorale e, ancor più, nella sua pratica del sacramento. Nel Mese di maggio, aveva notato che il confessore « è nn giudice, non per condannarci, ma per assolverci e liberarci dalla morte eterna »,42 il che svuotava la funzione di una parte della sua realtà. Più tardi, non ne parlerà più, o quasi più. Nelle loro Costituzioni, da lui rivedute attentamente, le Figlie di Maria Ausiliatrice potranno imparare che Dio destina il loro confessore ad essere « Padre, Maestro e Guida delle anime loro »." Invano si cerca il giudice in questa successione, che segna la fine dí un'evoluzione di cui uno studioso potrebbe determinare le tappe. Questa evoluzione doveva essere cominciata molto presto, perché, fin dal tempo di Domenico Savio all'Oratorio (1854-1857), se Don Bosco si formava un giudizio probabile sulla colpevolezza dei suoi penitenti, le sue domande miravano soprattutto ad assicurare l'integrità dell'accusa e il pentimento per le colpe commesse. Il tempo dei confessori giansenisti del xvin secolo era, per lui, completamente superato.

La paternità spirituale del confessore

Dei quattro sostantivi di sant'Alfonso, a dir vero, rimaneva solo quello di padre per designare il confessore secondo il cuore di Don Bosco. E non è ancora certo che l'avesse pienamente soddisfatto.

Il padre comanda e protegge, e Don Bosco era il tipo capace di ricordare a un cristiano, fosse pure Domenico Savio, l'obbligo di ubbidire al proprio confessore.44 Ma, più che l'autorità, la paternità di Dio e dell'uomo gli evocava la bontà soccorritrice. Più dei suoi maestri d'un tempo, sembra che egli rifiutasse il, soffocamento e la passività infantile del paternalismo spirituale. La sua predilezione per il termine di amico quando indicava il confessore, ce lo confeiiva. Egli ripeteva ai suoi giovani che il confes

42 G. Bosco, Il mese di maggio..., ibid.

43 Regole o Costituzioni per le Figlie di Maria SS. Ausiliatrice..., Torino, 1885, titolo 17, art. 4, p. 83.

44 «La penitenza che il Signore vuole da te, gli dissi, è l'ubbidienza. Ubbidisci, e a te basta » (G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 15, p. 65).

sore era « l'amico » delle loro anime,' ed esprimeva la sua opera in termini di affetto e di servizio, caratteristiche dell'amicizia. La sfumatura è della massima importanza per il confessore, che è invitato ad abbandonare ogni sufficienza, e per il penitente che deve attendere da lui comprensione e sostegno.

L'amicizia non si impone. Essa è disponibile, pronta a dare. Bisogna dunque offrire « piena comodità di confessarsi tra gli allievi, quando ciò desiderano ».46 Nel 1880, Don Bosco si lamentava con Leone XIII della scarsa sollecitudine del clero per questo ministero.'
Il padre, che è un amico, riceve con dolcezza e con semplicità (con carità, nel linguaggio di Don Bosco) chi si apre a lui. « Accogliete con amorevolezza ogni sorta di penitenti [diceva ai confessori], ma specialmente i giovanetti »." Bisogna ad ogni costo evitare di sgomentarli, piuttosto, si deve predisporli ad una confidenza liberatrice. L'amicizia esige che il confessore rifaccia l'esame dei meno istruiti, in particolare dei giovani. Le confessioni sacrileghe, che credeva frequenti, sgomentavano Don Bosco. Lo si sorprende a scrivere nel 1861: « Vi assicuro, o giovani cari, che mentre scrivo mi trema la mano pensando al gran numero di cristiani che vanno all'eterna perdizione soltanto per aver taciuto o non aver esposto sinceramente certi peccati in confessione! »." Per prevenire tali catastrofi, fedele a sant'Alfonso,"

45 Regolamento dell'Oratorio di San Francesco di Sales per gli esterni, Torino, 1877, parte seconda, c. 7, art. 8; vedere G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., 3a ed., Torino, 1880, c. 11, pp. 49-50, rissunto un po' oltre.

46 G. Bosco a G. B. Francesia, 1878, in Epistolario, t. III, p. 426. Questa libertà fu uno dei leit-motiv di Don Bosco educatore.

47 Da tenersi presente da parte degli storici della pastorale nel xix secolo: « Maggior sollecitudine e maggior carità nell'ascoltare le confessioni dei fedeli. La maggior parte dei sacerdoti non amministrano mai questo sacramento, altri sentono appena le confessioni durante il periodo pasquale, e poi non più » (note per un'udier,79 del Sommo Pontefice, in Epistolario, t. III, p. 561).

48 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone 31 ed.,
Torino, 1880, c. 5, p. 25.

49 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 5, p. 25; vedere la 31 ed., p. 23.

50 Vedere S. ALPHONSUS DE LIGUORIO, Praxis confessarli, ed. cit., c. 2, pp. 41-87.

egli sbrogliava e invitava a sbrogliare le frasi imbarazzate e le reticenze dei penitenti; ne dava l'esempio in alcuni suoi opuscoli." Don Bosco però si insinuava con rispetto e delicatezza nell'anima che gli accordava la propria fiducia. Non rimproveri intempestivi, ma « la carità benigna » raccomandata da san Paolo. « Correggeteli con bontà, ma non isgridateli mai »." Ecco: « Il confessore è un padre, il quale desidera ardentemente di farvi tutto il bene possibile, e cerca di allontanare da voi ogni sorta di male »."

Confessione e direzione di coscienza

Non appena capisce che il suo intervento è utile, l'amico diventa medico e guida. Così è del confessore che Don Bosco considera il direttore di coscienza normale dei suoi penitenti." Perché sia « in grado di dare gli avvisi più adattati pel bene dell'anima »" bisogna sceglierlo bene ed essergli fedele. Dopo san Filippo Neri," il sacerdote dí Valdocco si è fatto l'apostolo del « confessore stabile », in particolare per i giovani. A meno di non amarlo, non sí cambia amico, faceva osservare Michele Magone in un dialogo sulla confessione.". E lo si vede regolarmente. I colloqui col confessore — nell'atto della confessione — devono essere frequenti, in proporzione non solo delle colpe commesse, ma della sollecitudine che il penitente riserva al suo progresso spirituale. « Chi vuol

51 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., 31 ed., Torino, 1880, c. 3, pp. 16-18; e Severino, ossia Avventure di un giovane alpigiano..., Torino, 1868, c. 8, pp. 4445. Questo capitolo descrive la vita di Severino nell'oratorio di Valdocco.

52 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., ed. cit., 1880, c. 5, p. 25.

53 Ibid., p. 22.

54 Vedere il Progetto di Regolamento per la casa annessa all'oratorio San Francesco di Sales, parte prima, Appendice, c. 1, art. 3. (L'edizione di G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IV, p. 746, in questo punto concorda perfettamente — a parte un piccolo ritocco stilistico — con il manoscritto riprodotto che abbiamo collazionato).

55 Ibid., art. 4 (stessa osservazione della nota precedente).

56 Voir les Souvenirs généraux de Saint Philippe Neri aux jeunes, dans [G. Bosco], Porta teco ..., Turin, 1858, p. 35.

57 G. Bosco, Notice biographique sur le jeune Magone Michele ..., éd. cit., 1880, v. 11, pp. 49-50.

pense peu de son âme, va se confesser une fois par mois; quiconque veut la sauver, mais ne se sent pas si ardent, y va tous les quinze jours; celui qui veut atteindre la perfection y va chaque semaine [dit-il à ses jeunes]. Mieux non, si ce n'est que l'on avait quelque chose à peser sur sa conscience. "" Ce sont des expressions de 1876, mais il ne semble pas par la suite que quelque chose ait changé à cet égard. Entre 1859 et 1864, les biographies didactiques de Domenico Savio, Michele Magone Francesco Besucco a déjà déclaré qu’un digne adolescent, dirigé par lui, se confessait toutes les semaines, au plus tous les quinze jours. "
L'exercice de certaines fonctions ne suffit pas à expliquer tout ce que le confesseur doit faire dans le sacrement de Pénitence. Don Bosco, pour sa part, a agi plus par influence que par la profondeur des mots qu'il a prononcés. Sa prière, sa clairvoyance, si souvent attestée - au point que, dans son environnement, lire sur le front signifiait "deviner les péchés" 60 - la bonté qui rayonnait de plus en plus au fil des années, créait autour de lui une personne. atmosphère qui a provoqué des guérisons inattendues. Cependant, il s'est empressé de mettre le pénitent à l'aise. Comme Don Cafasso, il ne s’est pas égaré dans de longs avertissements: en général, quelques phrases ordinaires mais appropriées lui suffisaient. "Au père Vespignani, qui lui demanda comment il devait se comporter avec les jeunes habitudes, il répondit:
Son souci principal était de susciter des actes positifs de repentance et d'amélioration spirituelle dans les âmes qu'il dirigeait. Il a souvent déploré l'inutilité d'aveux, fréquents et complets, sans but précis. Il faut

58 Bonne nuit du 2 novembre 1876, selon la reconstitution de E. CERTA, Biographical Memoirs, t. XII, p. 566.

59 Don Bosco ne semble pas avoir pris position pour les adultes.

60 Voir E. CERTA, Don Bosco avec Dieu, éd. cit., pp. 297-301.

61 Voir A. GRAZIOLL La pratique des confesseurs dans l'esprit du Bienheureux Cafasso, 2e. éd., Colle Don Bosco, sd, pp. 99-100.

62 E. CERTA, Don Bosco avec Dieu, éd. cit., p. 181. Il convient de noter que Don Ceda a été un témoin direct de ce qu'il a rapporté dans cette affaire.

63 Conversation de 1877, reproduit par E. CEIUA, Biographical Memoirs, t. XIII, p. 321.

prenez des résolutions en confession, malgré Satan, qui les craint le plus. "Venir mécaniquement aux sacrements n’était absolument pas une raison de se réjouir pour notre saint qui avait le catéchiste (directeur spirituel) des artisans du Valdocco:" En attendant, vous direz Je recommande vivement tous la confession et la communion fréquentes, mais ces deux sacrements
sont reçus avec les dispositions qui s’imposent, de sorte que, à chaque fois, on voit progresser quelque vertu "P",
le pardon de Dieu donne à l’âme la sécurité indispensable pour son progrès. C'est une source de joie et de paix.66 La paix
du fils de Dieu réconciliée avec son père exclut l'aliénation paralysante, mais ce n'est pas une forme de sécurité libre, car
Pour se confesser, le pénitent, qui est aussi une âme qui accepte la direction spirituelle, doit se sentir stimulé pour rejeter
toute forme de mal et pratiquer les vertus qui lui sont le plus
nécessaires. Toujours purifié par le sang du Christ dans le sacrement, il est encouragé à progresser constamment. Surtout que Don Bosco
n'a pas séparé la Pénitence de l'Eucharistie, le plus merveilleux moteur de la charité chrétienne. Pour grandir en sainteté, il faut se confesser et communiquer! ...

La doctrine eucharistique

Sa doctrine sur l’Eucharistie, qui était "traditionnelle" et, à notre avis, solide, s’inspirait également des façons de penser et de parler héritées de la Contre-Réforme; alors quand il a parlé de la

64 G. Bosco aux jeunes de Lanzo, 11 février 1871, dans Epistolario, t. II, p. 150. Le thème de l'objectif revient dans une bonne nuit du 31 mai 1873 (reproduit par A. AMADEI, Mémoires biographiques, t. X, p. 56); dans une lettre de Don Bosco aux artisans de l'Oratoire de Valdocco, 20 janvier 1874 (Epistolario, t. II, p. 339); dans la lettre sur la charité dans l'éducation, 10 mai 1884 (Epistolario, t. IV, p. 267); etc.

65 G. Bosco à G. Branda, sd (1879), dans Epistolario, t. III, p. 436. S'il s'agit d'une lettre dettata.

66 [G. Bosco], Conversion d'un Valdese ..., Turin, 1854, c. 11, p. 97; G. Bosco, Le pouvoir d'une bonne éducation, Turin, 1855, c. 3, pp. 26-30; La vie du jeune Savio Domenico ..., Turin, 1859, v. 26, p. 136, c'est la conclusion de la biographie; Note biographique sur le jeune magone Michele ..., Turin, 1861, v. 4, pp. 20-23. À l'évidence, l'observation se retrouve également dans les éditions ultérieures de ces œuvres, toutes très répandues et toujours vivantes de Don Bosco.

l'Eucharistie, neuf fois sur dix, ne pensait pas à la masse, mais seulement à la communion.

Cependant, il s'est avéré être dissident - toujours sobrement sur l'ensemble du mystère, de la masse et de la communion, sans pouvoir d'autre part se syntoniser d'une manière tout à fait satisfaisante. En tout cas, ses paroles étaient alors simples et profondes. "La messe, a-t-il enseigné, est le mémorial de la passion:" En assistant à la sainte messe, faites comme si vous voyiez le Di-vin Salvatore sortir de Jérusalem et amener le croix sur le calvaire, où elle fait partie des tourments les plus barbares crucifiés, répandant son sang jusqu’à la dernière goutte "68. L’offrande de la messe est réelle, aussi réelle que celle de la croix:" La sainte messe est appelée sacrement et sacrifice de Corps et Sang de Notre Seigneur Jésus Christ, qui est offert et distribué sous les espèces du pain et du vin. Ce sacrifice a été fait par Jésus-Christ au Calvaire et on dit qu'il est sanglant, c'est-à-dire avec l'effusion de sang. Le même sacrifice est celui qui est offert dans la messe avec la seule différence que ceci est sans effusion de sang, c'est-à-dire sans effusion de sang "." En ce qui concerne la communion sacramentelle, nous lisons dans un texte (qui est tardif et que l'on peut par conséquent être tenté pour le croire suggéré par un collaborateur), c’est pour le Christ "le moyen de s’accrocher à nous dans l’union la plus ineffable ...". " Tout bien considéré, ses instructions confirment que non seulement il n’ignorait pas, mais il connaissait bien la doctrine fondamentale du mystère eucharistique. Le même sacrifice est celui qui est offert dans la messe avec la seule différence que ceci est sans effusion de sang, c'est-à-dire sans effusion de sang "." En ce qui concerne la communion sacramentelle, nous lisons dans un texte (qui est tardif et que l'on peut par conséquent être tenté pour le croire suggéré par un collaborateur), c’est pour le Christ "le moyen de s’accrocher à nous dans l’union la plus ineffable ...". " Tout bien considéré, ses instructions confirment que non seulement il n’ignorait pas, mais il connaissait bien la doctrine fondamentale du mystère eucharistique. Le même sacrifice est celui qui est offert dans la messe avec la seule différence que ceci est sans effusion de sang, c'est-à-dire sans effusion de sang "." En ce qui concerne la communion sacramentelle, nous lisons dans un texte (qui est tardif et que l'on peut par conséquent être tenté pour le croire suggéré par un collaborateur), c’est pour le Christ "le moyen de s’accrocher à nous dans l’union la plus ineffable ...". " Tout bien considéré, ses instructions confirment que non seulement il n’ignorait pas, mais il connaissait bien la doctrine fondamentale du mystère eucharistique.

67 Les mêmes phrases réapparaissent dans ses ouvrages de doctrine les plus célèbres: [G. Bosco], The Young Provided ..., 2e éd., Turin, 1851, deuxième partie, p. 84-86, 98-99, etc. G. Bosco, La clé du paradis ..., 23 e éd., Turin, 1857, p. 43-46, 73-74; Le mois de mai ..., Turin, 1858, p. 134-144. On peut déjà noter que certaines considérations pratiques sur l’Eucharistie ont eu des variations dans les nouvelles éditions de ces œuvres.

68 [G. Bosco], Le jeune homme a fourni ..., éd. cit., p. 84.

69 G. Bosco, Le mois de mai ..., 8e édition, Turin, 1874, vingt-troisième jour, p. 145.

70 G. Bosco, Neuf jours ..., cinquième jour (éd., Turin, 1870). Il se peut que cette idée se retrouve déjà dans la réponse suivante (beaucoup plus tôt) à la question: "Pourquoi avez-vous établi ce sacrement? ». "GC institua ce sacrement pour témoigner du grand amour qu'il portait aux hommes et pour offrir une nourriture adaptée à notre âme" (G. Bosco, Maniera facile ..., 23 e éd., Turin, 1855, § 21; dans Ouvrages et écrits ..., volume I, première partie, page 58).

È vero che preferiva sottolinearne alcuni aspetti che saranno meno significativi per un altro secolo: íl Cristo è realmente presente sotto le specie ed è li per il nutrimento dei fedeli. Così, nella sua Storia sacra, dopo aver narrato l'ultima Cena del Cristo, proseguiva con queste righe rivelatrici, in cui le due verità sembravano costituire, da sole, tutta l'Eucarestia: « È questa l'istituzione del SS. Sacramento dell'Eucarestia, in cui il Salvatore sotto le specie del pane e del vino, mediante la facoltà di consacrare concessa ai suoi Sacerdoti, dà il suo corpo e il suo sangue per cibo spirituale alle anime nostre. Ricordiamoci bene che questo Sacramento non è una memoria di quanto ha fatto Gesù, ma è un Sacramento in cui è dato all'uomo quello stesso corpo e quello stesso sangue che egli sacrificò sulla croce ».71 Tali preoccupazioni dogmatiche non erano novità nel 1860. Si sostiene oggi che esse avevano infuso nei medioevali un « concetto antiliturgico che sepa
rava l'azione liturgica dalla comunione ».72 Gli ispiratori abituali di Don Bosco, cresciuti nell'atmosfera della Controriforma, così
come il contesto della polemica antivaldese degli anni 1850-1860, le avevano ancor più ribadite nel suo spirito. I riformati calvinisti a lui noti non credevano alla presenza reale, se non, nel migliore dei casi, in modo transitorio. I cattolici del xix secolo insieme
con lui replicavano celebrando la presenza reale e continua del Cristo sotto le specie consacrate. D'altronde, Don Bosco ripeteva
anche la dottrina abituale sul pane di vita, sovente spiegata, prima di lui, da sant'Alfonso de' Liguori e da san Leonardo da Porto Maurizio, e a quel tempo ripresa negli opuscoli di contemporanei,
come Mons. de Ségur di cui, nel 1872, avrebbe fatto pubblicare nelle Letture Cattoliche un volumetto sulla santa comunione."
Poiché il Cristo dell'Eucarestia attua ciò che significa, diventa, sotto le specie del pane, nutrimento salutare. « Ora ascoltate come G. C. c'invita alla Santa Comunione. Se voi, egli dice, non mangiate

71 G. Bosco, Storia sacra..., 33 ed., Torino, 1863, epoca settima, c. 7 (in Opere e scritti..., loc. cit., p. 325). Si vede che, nel suo ardore, Don Bosco arrivava quasi a negare la tesi del memoriale, che tuttavia sosteneva nelle edizioni parallele del Mese di maggio.

72 J. DURE, Communion fréquente, in Dictionnaire de Spiritualité, t. II, col. 1259.

73 Mons. DE SEGUE, La santissima comunione (coll. Letture Cattoliche), Torino, 1872. Vi si leggeva: « La grazia propria dell'Eucarestia è dunque una grazia di alimento e di perseveranza » (op. cit., p. 6).

la mia carne e non bevete il mio sangue, non avrete la vita eterna. Colui che mangia la mia carne e beve il mio sangue, abita
in me ed io in lui; ímperocché la mia carne è un vero cibo, e il mio sangue una vera bevanda »."
La nota seguente era più originale. Dato che tutta la creazione dipende dal Cristo, Don Bosco sembra aver professato che il mondo intero, animato e inanimato, trova la sua stabilità e il suo vigore nella comunione dei cattolici con la carne e il sangue del
Figlio di Dio. « Che grande verità io vi dico ín questo momento! La frequente comunione è la grande colonna che tiene su il mondo
morale e materiale, affinché non cada in rovina ».." E insisteva: « Credetelo, o miei cari figliuoli, io penso di non dire troppo asserendo che la frequente comunione è una grande colonna sopra cui poggia un polo del mondo »." Era quindi coerente quando non mancava di raccomandare le proprie preoccupazioni materiali
al Cristo dell'Eucarestia, in particolare durante le visite al SS. Sacramento, di cui parleremo.

La pratica eucaristica

Queste idee — molte delle quali scivolano in secondo piano nella spiritualità corrente della seconda parte del xx secolo — gli
permettevano di giustificare i suoi consigli sulla pratica eucaristica: messa e comunione, con le devozioni annesse.

Don Bosco non è vissuto in un'epoca in cui i cristiani ambiscono non separarsi mai dalla preghiera del celebrante, anche se possiamo scoprire tale tendenza, di un'inattesa modernità, in un opuscolo scritto nel suo stesso ambiente 77 Secondo lo spirito del

74 G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 2a ed., Torino, 1857, p. 74. Questo principio è al centro della conversazione didattica tra Don Bosco e Francesco Besucco sui motivi della comunione eucaristica, conversazione scritta in un momento in cui la sua dottrina su questo sacramento sembra essere del tutto formata (G. Bosco, Il pastorello delle Alpi..., Torino, 1864, c. 20: La santa Comunione, pp. 105-109).

75 G. Bosco Mi allievi di Mirabello, 30 dicembre 1863, in Epistolario, t. I, p. 299.

76 Ibid.

77 « L'importanza che il Santo Sacrificio della Messa ha nell'ordine dell'umana redenzione, e l'obbligo che la S. Chiesa impone a tutti i fedeli di assistervi nei giorni festivi, rendono necessario ai fedeli medesimi il conoscere ed apprezzare rettamente questo grand'atto della nostra santa religione, affinché non ne siero oziosi spettatori, ma sappiano prendervi tutta quella attiva parte e quel vivo interessamento che loro si addice. Perocché il fedele non assiste soltanto al divin Sacrificio, ma l'offre eziandio per mano del celebrante, secondo ce lo indica la Chiesa nella Messa stessa » (Avvertenza non firmata dell'opuscolo anch'esso anonimo: Trattenimenti intorno al sacrifizio della S. Messa (Torino, 1854), comparso nelle Letture Cattoliche (anno II, fasc. 11 e 12), in un'epoca in cui Don Bosco le controllava da vicino. Di conseguenza potrebbe essere stato redatto sotto sua ispirazione, ma lo stile del volumetto non consentirebbe di aiLibuirglielo).

le temps et les coutumes de son pays, sa jeunesse lors des messes quotidiennes récitait le chapelet, "remplacé le dimanche, lors d'une deuxième messe à laquelle tous assistèrent, venant du Petit Bureau de la Sainte Vierge. Mais nous aurions tort si nous le considérions comme un partisan exclusif de cette méthode, qu’il semble ne jamais avoir érigée en système, car il connaissait et proposait d’autres méthodes pour témoigner avec fruit du sacrifice eucharistique. Le jeune homme pourvu et la clé du paradis - qui se révèlent être de précieuses sources sur le sujet - suggéraient aux fidèles une série de courtes prières conformes à la liturgie, destinées à être lues lors des messes célébrées en latin, dans lesquelles le célébrant se souciait peu être compris. Pour les regarder aujourd'hui, nous ressentons un peu de douleur avant l'humble supplication: "Recevez, Seigneur,
Cependant, l'insistance de Don Bosco sur la communion eucharistique des fidèles prouve qu'il était enclin à une participation effective au Saint Sacrifice. Le Christ est là, "Docteur, Maître et [avant tout?] Nourriture": oui il faut vivre à ses côtés.

C'est pourquoi, peu à peu, il s'est détourné de la pratique courante de la génération qui l'a précédé. Sans être vraiment

78 Il a invité tous les jeunes à entendre la messe chaque jour (G. Bosco, The Young Provided ..., éd. 101a., Turin, 1885, deuxième partie, p. 87) et a donné un conseil similaire aux adultes (G. Bosco , Le mois de mai ..., 8ème édition, Turin, 1874, jour vingt-troisième, p. 148).

79 [G. Bosco], The Young Provided ..., 2e éd., Turin, 1851, p. 87; G. Bosco, La clé du paradis ..., 25 e éd., Turin, 1857, p. 48.

80 G. Bosco, Le jeune homme pourvu ..., 101 e éd., Turin, 1885, deuxième partie, p. 111.

Janséniste, la hiérarchie piémontaise de cette époque s'est tournée vers la prudence dans la fréquence eucharistique. À la fin du XVIIIe siècle, un confesseur de religieux qui avait demandé à l’archevêque de Turin d’autoriser une religieuse, son pénitent, à se communiquer tous les jours, s’entend répondre: "La communion cotidienne ne doit pas permettre aux gens de prouvé et perfection parfaite (les deux). Si Soeur Conversa Irene Silvestri est vraiment vertueuse et animée par l'esprit de Dieu, elle sera humble, docile et même obéissante envers les supérieurs. et elle sera contente si elle lui permet de s’approcher quatre ou cinq fois par semaine dans la Sainte Communion. Que s'il n'est pas satisfait, l'esprit peut être mis en doute afin qu'il soit déplacé. Epperò s'il accordera plus rarement la Sainte Communion ... "." Quarante ans plus tard,
Devenu prêtre lui-même, il opta pour une communion fréquente. Cependant, au cours des vingt premières années de sa vie sacerdotale, il s’en tenait aux règles établies par saint Alphonse. Il exhorta donc à la communion hebdomadaire les catholiques bien disposés, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas tombés dans le péché mortel ou qui n'y sont tombés que rarement, à cause de la fragilité, mais qui étaient déterminés à se corriger; il recommanda une communion fréquente, c'est-à-dire plusieurs fois par semaine, à ceux qui avaient réellement tendance à progresser dans la vertu et à s'abstenir de tout péché véniel volontaire; et il ne recommandait la communion quotidienne qu'à ceux qui manifestaient des dispositions encore plus parfaites et qui correspondaient aux grâces de la Sainte-Cène. "Il appliqua ces principes à Dominic Savio, son élève

81 Réponse de l'archevêque de Turin à Giovanni Cappone, à Savigliano, le 19 juillet 1793, conservé aux archives de la curie de Turin; cité par P. STELLA, Crises religieuses au début du XIXe siècle, Piémont, Turin, 1959, p. 65, note.

82 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 55. "A cette époque [au séminaire de Chieti], vous n'aviez le confort de faire la sainte communion que le dimanche" (G. Bosco, Cenni Abra illife du jeune Luigi Comollo ..., Turin, 1884, ch. 8, page 66).

83 Vedere, per sant'Alfonso, F.-X. GODTS, Exagérations historiques et théologiques concernant la communion quotidienne, Bruxelles, 1904, pp. 67-70.

entre 1854 et 1857. Jusque-là "selon la coutume des écoles", Domenico avait confessé et fait la communion une fois par mois. À Valdocco ", il commença à se confesser tous les quinze jours, puis tous les huit jours, en communiquant avec la même fréquence. Le confesseur [c.-à-d. Don Bosco], constatant le grand profit qu’il réalisait dans les choses d’esprit, lui conseilla de communiquer trois fois par semaine et, au bout d’un an, lui permit la communion quotidienne "." Notez que Dominic Savio, très différent par Michele Magone, il était déjà une petite perfection à son arrivée dans la "maison de l'Oratoire". En outre, sa décision de "devenir un saint", qui coïncidait avec un progrès décisif dans sa vie spirituelle, prenait forme dès le printemps 1855. admettre que Don Bosco, que le autorisé à communiquer chaque jour que six mois plus tard, il était exigeant. Mais après ce temps, il ne semblait plus possible pour lui de refuser cette joie au jeune homme. Ses dispositions étaient "parfaites": "Nous ne devrions pas non plus penser qu'il n'a pas compris l'importance de ce qu'il a fait et qu'il n'a pas de teneur en vie chrétienne, comme il convient pour ceux qui souhaitent avoir une communion quotidienne. Parce que sa conduite était irréprochable pour tous les côtés. "" Les princes étaient en sécurité.

L'evoluzione della pratica in Don Bosco, iniziata da parecchi anni," è diventata manifesta solo nel 1864." Essa era dovuta, ci sembra, a diverse esperienze pedagogiche che gli avevano rivelato l'influsso dell'Eucarestia in una vita spirituale," e all'influenza di una corrente di pensiero che a quel tempo andava delineandosi a favore della comunione frequente." Il fatto decisivo, che sciolse

84 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 14, pp. 68-69.

85 Ibid., pp. 69-70.

86 « Come la manna fu il quotidiano nutrimento degli Ebrei nel deserto, la santa comunione dovrebbe essere il nostro sostegno e íl nostro nutrimento quotidiano » (G. Bosco, Il mese di maggio..., Torino, 1858, ventiquattresimo giorno, p. 141).

87 A. CAVIGLIA, nel suo importante studio su Savio Domenico e Don Bosco, Torino, 1943, pp. 341-383, presentiva questa evoluzione.

88 « L'esperienza conferma che i due più saldi sostegni della gioventù sono í sacramenti della confessione e della comunione » (sic) (G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 14, pp. 67-68).

89 L'opuscolo di Mons. de Ségur, La très sainte communion, è del 1860 (vedere Mons. nE SÉGUR, Oeuvres, serie prima, t. III, Parigi, 1867, pp. 413-479).

finalmente la sua lingua, sembra sia stato la pubblicazione del libro del priore Giuseppe Frassinetti: Le due gioie nascoste, che
trattava della comunione frequente e quotidiana insieme alla castità perfetta. È molto probabile che egli fosse venuto a conoscenza dell'opera e avesse già deciso di pubblicarla nelle Letture Cattoliche,' quando, in occasione dí Tina buonanotte del giugno del 1864, osava esprimersi in questi termini: « Se poi volete sapere il mio desiderio, eccovelo: Comunicatevi ogni giorno. Spiritualmente? Il Concilio di Trento dice: Sacramentatiteli Dunque? Dunque fate così »."
Allora si mise a proporre la comunione frequente, se non quotidiana, a tutti quelli che, anche mediocri, desideravano progredire nella vita spirituale. La pratica della Chiesa primitiva, sant'Agostino, san Filippo Neri lo aiutavano a sostenere la sua tesi. Ritoccava, in questo senso, alcune opere pubblicate antecedentemente. La risposta alla domanda: « Che volete dire con le parole [applicate ai primi cristiani]: Essi perseveravano nella frazione del pane? » non fu più: « Queste parole significavano che quei primitivi cristiani erano molto frequenti alla santa Eucarestia »," ma: « Queste parole significano che que' primi cristiani frequentavano molto la santa Comunione »." E, nell'opuscoletto sulla novena di Maria Ausiliatrice, pubblicato nel maggio del 1870, si poté leggere questa tesi derivata da san Tommaso (ma presa da Mons. de Ségur): « Quando uno conosce per esperienza che la Comunione quotidiana gli fa crescere in cuore l'amor di Dio, deve comunicarsi

90 G. FRASSINETTI, Le due gioie nascoste..., costituisce il fascicolo del dicembre 1864 della rivista. Sembra che si debba ammettere un intervallo di almeno sei mesi tra la decisione di pubblicarlo e la pubblicazione.

91 Buonanotte del 18 giugno 1864, secondo la Cronaca e la ricostituzione di G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. VII, p. 679. Don Bosco ha mantenuto gli stessi pensieri (che, fino a un certo punto, confermano quelli della buonanotte) nella biografia di Francesco Besucco, pubblicata in quello stesso anno nelle Letture Cattoliche (fascicolo di luglio-agosto): G. Bosco, Il pastordlo delle Alpi..., Torino, 1864, c. 20, p. 109. Da notare che Mons. de Ségur (coli. cit., p. 421) ricorreva anche al Concilio di Trento per giustificare la comunione frequente.

92 G. Bosco, Maniera facile..., 2a ed., Torino, 1855, 5 38 (in Opere e scritti..., loc. cit., p. 66).

93 G. Bosco, Maniera facile..., 5a ed., Torino, 1877, § 27, p. 76. I manuali di devozione contenevano ormai un articolo su La Comunione frequente.

ogni giorno »94 Il permesso accordato una volta con parsimonia era dunque diventato un obbligo.

Tuttavia sussisteva una riserva. Il discepolo di sant'Alfonso non ammetteva ancora senza restrizione che il fedele in stato di grazia dovesse normalmente comunicarsi durante le messe alle quali assisteva. Non era, dunque, tanto incline a rassegnarsi alle comunioni meccaniche e di convenienza. La comunione deve « far crescere nell'amore di Dio ». A modo suo, anche in questo modo ribadiva il suo spirito religioso e cristiano. Nessun progresso è pensabile fuori di Dio e del Cristo. L'Incarnazione esige di cercare íl Cristo nei sacramenti, e soprattutto nel sacramento maggiore, « il più grande prodigio della potenza Divina » col quale « Iddio trovò modo di dare alle anime nostre un cibo proporzionato e spirituale, dandoci cioè la medesima sua Divinità »25 Ma come pensar di trovare Dio e il Cristo, se non con la carità soprannaturale che trasfigura solo coloro che pretendono, senza ipocrisia, di cercarli?

Esercizi e devozioni

La ricerca di Dio suppone pazienza e richiede azioni spesso molto umili, pensava Don Bosco. Il gesuita Pasquale De Mattei — che aveva scritto un opuscolo per i giovani al quale Don Bosco si era ispirato per la redazione delle sue Sei domeniche in onore di san Luigi Gonzaga" — premessa una considerazione su san Luigi e sull'amore di Dio, aveva creduto di poter proporre ai devoti di questo santo le seguenti pratiche: « 1. Stabilitevi alcuni atti di amore dí Dio (...). 2. Quando vi sentiate svogliato o freddo ad amar Dio, trattenetevi almeno in desiderare di amarlo. Tal dolore e desiderio vi otterrà l'amor vero. 3. Godete di qualche travaglio che Iddio vi manda o di qualche pena o tedio che incontrate per servirlo »." Don Bosco scese con disinvoltura di un piano e, dopo

94 G. Bosco, Nove giorni..., Torino, 1870, sesto giorno. E vedere G. Bosco, Il mese di maggio..., 8a ed., 1874, giorno ventiquattresimo, pp. 149-153 (vedere oltre, doc. 28).

95 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., ottavo giorno, pp. 64, 65.

96 Vedere sopra, p. 35.

97 P. DE MAI lEI, Considerazioni per celebrare con frutto le Sei Dome
niche e la Novena in onore di S. Luigi Gonzaga..., Novara, s.d. (verso il 1840), p. 53 e ss.

la stessa considerazione, scrisse: « Procurate di recitare le preghiere del mattino e della sera avanti l'immagine di Gesù Croci
fisso e baciatelo spesso (...). Se potete, andate a fare qualche visita a Gesù Sacramentato, specialmente dove è esposto per l'adorazione delle quarant'ore »."
Giuseppe Cafasso gli aveva trasmesso la sua grande considerazione per gli esercizi religiosi più comuni: sacramentali, uso dell'acqua benedetta, preghiere del mattino e della sera, visita al SS. Sacramento, acquisto delle indulgenze, segni di croce, rosari..." Per lui essi costituivano la « scorza » dell'albero spirituale. Senza di essa, l'albero fa in fretta a crollare.'" Sulle tracce di questo maestro, e forte della propria esperienza, insegnava, a sua volta, che « sebbene ciascuna di queste pratiche separatamente non sembri gran cosa, tuttavia contribuisce efficacemente al grande edilizio della nostra perfezione e della nostra salvezza »."1 Stereotipate o no, non le voleva mai complicate né difficili da eseguirsi: « Per questo io consiglierei di caldamente invigilare che siano proposte cose facili, che non ispaventino, e neppure stanchino il fedele cristiano, massime poi la gioventù. I digiuni, le preghiere prolungate e simili rigide austerità per lo più si omettono, o si praticano
con pena e rilassatezza. Teniamoci alle cose facili, ma si facciano con perseveranza ».102
Questi esercizi dovevano essere vari come le virtù.'" Domenico Savio si esercitava tanto nella carità fraterna quanto nella penitenza, nella purezza come nella pietà (cioè nella virtù di religione). Dopo averlo mostrato nel suo impiego di infermiere benevolo,

98 G. Bosco, Le Sei Domeniche..., 82- ed., Torino, 1886, pp. 33-34. L'osservazione è di P. STELLA, Valori spirituali..., pp. 73-74.

99 Vedere L. ZANZI, Le pie pratiche del sacerdote. Spirito del Ven. D. Cafasso, Bagnacavallo, 1914.

100 GIUSEPPE CAFAS SO, Manoscritti vari, V, 2097 B; citati da F. Accozizzo, La dottrina spirituale di S. Giuseppe Cafasso..., p. 103.

101 G. Bosco, Introduzione alle Regole o Costituzioni..., Torino, 1877, p. 37. Vi si trova una enumerazione delle pratiche di pietà, dalla meditazione quotidiana all'astinenza del venerdì, attraverso il rosario.

102 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone 3° ed.,
Torino, 1880, c. 9, p. 41. Don Bosco concludeva: « È il cammino che condusse il nostro Michele a un maraviglioso grado di perfezione ».

103 Sui significati molteplici dell'espressione « esercizi spirituali » vedere A. RAYEZ, Exercices spirituels, nel Dictionnaire de Spiritualité, t. IV, col. 1922-1923.

Don Bosco aggiungeva: « In questa guisa egli aveva la strada aperta ad esercitare continuamente la carità verso il prossimo e accrescersi il merito davanti a Dio ».104
I nostri due santi erano tuttavia lungi dal rendersi schiavi delle loro pratiche. Don Bosco non ha mai dato l'impressione di uno scrupoloso. Domenico Savio fu severamente rimproverato da lui il giorno in cui cadde in questo difetto, e se ne corresse subito. Don Bosco offriva come modello un Michele Magone « d'indole vivace ma pio, buono, divoto », che « stimava molto le piccole pratiche di religione » e tuttavia « le praticava con allegria, con disinvoltura e senza scrupoli ».'"
Qui il direttore di Valdocco pensava agli esercizi quotidiani, settimanali, mensili, annuali o semplicemente occasionali, che si trovavano nei suoi manuali di pietà e di cui siamo costretti talvolta a parlare in questo lavoro: il segno della croce il mattino, le preghiere del cristiano, la meditazione, le giaculatorie, il rosario, la lettura spirituale, la partecipazione agli uffici religiosi, il Piccolo Uffizio della Beata Vergine, la visita al SS. Sacramento e alla santa Vergine, l'esame di coscienza, la coroncina del Sacro Cuore di Gesù, la coroncina della Madonna dei sette dolori, l'esercizio della buona morte, la Via Crucis, il mese di Maria, le Sei domeniche in onore di san Luigi Gonzaga,'" la novena del Natale, ecc. Egli raccomandava anche i colloqui spirituali,'" dava grande importanza alle feste religiose, ricorreva ai « fioretti spirituali » durante le novene che preparavano a queste solennità e alle strenne spirituali quando cominciava un anno nuovo.'" Diremo in seguito

104 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 12, p. 62.

105 G. Bosco, Cenno biografico..., ed. cit., c. 13, p. 57.

106 Esattamente, ad onore dei sei anni passati da questo santo nella Compagnia di Gesù, se stiamo a un titolo anonimo: Divozione di Sei Domeniche in onore de' sei anni che San Luigi Gonzaga della Compagnia di Gesù visse in religione: da praticarsi da chiunque brami efficacemente procurarsi il potentissimo di lui Patrocinio, Torino, 1740 (citato da P. STELLA, Valori spirituali..., p. 38, nota). Lo stesso autore (op. cit., p. 37, nota) segnala un libriccino delle dieci domeniche in onore di san Stanislao Kostka.

107 Attraverso le sue biografie di Luigi Comollo e di Domenico Savio, in cui si vedono i frutti di conversazioni di questo genere tra amici. Don Bosco credeva ai benefici dell'amicizia e della correzione fraterna: « Beato chi ha uno che lo corregga! » (Memorie dell'Oratorio..., p. 54).

108 Strenne spirituali per un direttore di scuola: G. Bosco a G. Bonetti, 30 dicembre 1868, in Epistolario, t. I, pp. 600-601; G. Bosco a G. Bonetti, 30 dicembre 1874, ibid., t. II, p. 434 (vedere oltre, doc. 24, 29). Queste strenne, a Valdocco, erano di prassi corrente.

che tendeva a ridurne il numero. È comunque certo che pratiche ed esercizi tramandati dalla tradizione devozionale locale o universale erano numerosi nella vita e nelle lezioni di Don Bosco."'
Se occorre parlare di quelle che più gli stavano a cuore, non si dovrebbe ricordare la meditazione o l'esame di coscienza di cui non ha parlato molto, tranne che con i suoi religiosi, ma piuttosto, dopo l'esercizio della buona morte e gli esercizi spirituali dell'anno, la visita al Santissimo, tanto apprezzata da sant'Alfonso de' Liguori.

Nella sua prospettiva, la visita al Santissimo permetteva ad ogni credente di incontrare il Cristo, suo amico e suo cibo, e di unirsi a lui nel corso della giornata, anche quando non poteva riceverlo nella forma sacramentale. Ben fatta, essa metteva l'anima in una vera contemplazione. La salvezza eterna, la perseveranza finale, la perfezione spirituale, erano facilitate da questi istanti di raccoglimento davanti al tabernacolo. Don Bosco diceva ai salesiani riuniti per oli esercizi spirituali annuali del 1868: « Si vada ai piedi del Tabernacolo soltanto a dire un Pater, Ave e Gloria quando non si potesse di più. Basta questo per renderci forti contro le tentazioni. Uno che abbia fede, che faccia visita a Gesù Sacramentato, che faccia la sua meditazione tutti i giorni, purché non abbia qualche fine mondano, ah! io dico, è impossibile che pecchi »21° « Io temo assai di ricadere nell'offesa di Dio — faceva dire a Michele Magone, — perciò vado a supplicare Gesù nel SS. Sacramento affinché mi doni aiuto e forza a perseverare nella sua santa grazia ».11' Il lettore della vita di Domenico Savio conosce le lunghe contemplazioni silenziose di questo giovane davanti al tabernacolo e intuisce il loro legame col suo eroico amor di Dio.

109 Come lo vedremo, egli richiedeva, con san Filippo Neri, di non moltiplicarle sconsideratamente (Regolamento per le case..., Torino, 1877, parte seconda, c. 3, a. 9, p. 64) e le riduceva al minimo nel Regolamento dei cooperatori salesiani (c. 8; vedere oltre, p. 275).

110 Note di un auditore durante un corso di esercizi spirituali, Trofarello, 26 settembre 1868; secondo l'edizione di G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, pp. 355-356 (vedere oltre, doc. 23).

111 G. Bosco, Cenno biografico..., ed. cit., c. 12, p. 55.

In questo esercizio, entrava normalmente la comunione spirituale. Secondo san Leonardo di Porto Maurizio, di cui san Giovanni Bosco ha diffuso un trattato eucaristico,m« dicono vari Dottori, che si può dar benissimo questo caso, che taluno faccia con sì gran fervore la comunione spirituale, che venga a ricevere l'istessa grazia, che si riceve nella sacramentale ».113 Don Bosco la pensava allo stesso modo e raccomandava con predilezione questo mezzo di unione a Dio in ogni istante: « Frequentate quanto più potete i santi Sacramenti, e non vi inquietate quando questo non è possibile. Fate allora più sovente delle comunioni spirituali e conformatevi pienamente alla santa volontà di Dio, la più amabile di ogni cosa ».114
Con la Bibbia, dí cui ripeteva volentieri le massime, e con un insegnamento ecclesiastico che gli era familiare, coi. sacramenti della Penitenza e dell'Eucarestia, veri pilastri della sua pedagogia religiosa, la comunione spirituale era uno dei mezzi coi quali manteneva se stesso alla presenza di Dio. La maggior parte erano semplici, basati su un'idea molto cattolica della grazia divina, che dà « íl volere e il fare », e ben adattati a una spiritualità che non era in disaccordo con la ricchezza della natura umana.

112 II tesoro nascosto, ovvero Pregi ed eccellenze della Messa, con un modo pratico e divoto per ascoltarla con frutto (coli. L.C., anno VIII, fasc. XII), Torino, 1861.

113 B. LEONARDO DI PORTO MAURIZIO, Fervorini in onore del Santissimo Sacramento, XII.

114 G. Bosco a Mme e Mlle Lallemand, 5 febbraio 1884, in Epistolario, t. IV, p. 422. Questa lettera è stata scritta in francese.

CAPITOLO V -  PERFEZIONE CRISTIANA E COMPLETAMENTO UMANO

Il perfezionamento umano

« Che cosa vuoi fare con D. Bosco? — replicava a Francesco Provera, vocazione tardiva, un amico al quale aveva appena manifestato la sua intenzione di condividere la vita salesiana —. Quel sito non fa per te; colà non si parla che di Madonna, di Pater noster e di Paradiso! ».1 Sappiamo, in realtà, che Don Bosco non lesinava sui sostegni da dare alla vita spirituale. Tuttavia, la « natura umana », esaltata nei suoi libri, non veniva mai dimenticata sotto il flusso dí prediche, dí sacramenti, di devozioni e di pii esercizi, che davano l'impressione di portare í suoi discepoli lontani dal mondo e dalle sue gioie. Tutt'altro! Essi invece contribuivano ad assicurare loro la pace e l'allegria tanto care al maestro, come avremo occasione di vedere ín seguito. Così facendo, egli probabilmente si allontanava dalla tradizione liguoriana, meno attenta di lui alla letizia terrena, per accostarsi a quella oratoriana di san Filippo Neri e, per essa, all'insieme del Rinascimento italiano.

Gli bastava un avverbio per mettere in risalto quanto fosse distante da un consiglio di sant'Alfonso. Secondo un passo contenuto nelle Massime eterne, sant'Alfonso sembrava ignorasse, per l'uomo, altro fine che quello ultraterreno: « Tu non sei nato né devi vivere per godere, per arricchirti e divenire potente, per mangiare, per bere e per dormire, come i bruti, ma solo per amare il tuo Dio e salvarti per l'eternità ». Apparentemente il santo considerava

1 Secondo la necrologia di questo religioso (1836-1874), nelle Brevi biografie dei confratelli salesiani chiamati da Dio alla vita eterna, Torino, 1876, p. 6.

i beni terreni solo come mezzi offerti all'uomo « per aiutar[lo] a raggiungere il [suo] grande fine »3 Adattando queste espressioni per il Giovane provveduto, Don Bosco — che non ha esplicitamente dimenticato i fini ultimi, al punto di scrivere: « L'unico fine pel quale [Dio] ti creò è di essere amato e servito [da te] in questa vita » — a costo di una implicita contraddizione soggiunse: « Sicché non sei al mondo solamente per godere, per farti ricco, per mangiare, bere e dormire, come fanno le bestie; ma il tuo fine si è di amare il tuo Dio e salvare l'anima tua ».5 Aggiungeva in tal modo un fine naturale: godere, arricchirsi..., a quel fine soprannaturale che si sarebbe detto fosse l'unico che lo interessasse: amare Dio e salvare l'anima propria. Il suo « metodo di vita », che era un metodo spirituale, bastava, come spiega ai giovani, a permetter loro di « diventare — insieme — la consolazione dei vostri parenti, l'onore della patria, buoni cittadini in tetra per essere poi un giorno fortunati abitatori del cielo ».4 Quindi, questo fine non riguardava solo l'aldilà.

Egli voleva il perfezionamento dei legittimi desideri dei suoi allievi e la loro felicità nei due ordini: quello della grazia prima di tutto, ma anche quello della natura. Ad una corrispondente scriveva: « Dio la faccia felice nel tempo e nella eternità »; 5 ad un'altra: « Non mancherò di continuare [a pregare] affinché Dio li conservi tutti in buona sanità, vita felice e in grazia Sua »; 6 a un terzo: « Lavoriamo per essere felici nel tempo, ma non sia mai dimenticato il fine sublime dell'uomo, che è di essere felice per sempre nella beata eternità ».7 L'antropologia dualista, che a volte sembra far capolino nella sua opera e ispirare le sue disposizioni,' tutto sommato, gli era estranea. Una vita cristiana che pretenda di far a meno dei valori umani gli sarebbe apparsa sospetta. Egli

2 S. ALFONSO DE' LIGUORI, Opere ascetiche, t. II, Torino, 1846, p. 473.

3 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., Torino, 1847, Sette considerazioni..., p. 32. La sottolineatura è nostra. Il confronto tra questi testi è stato fatto da P. STELLA, Valori spirituali..., p. 66.

4 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., ed. cit., p. 7.

5 G. Bosco alla contessa C. Canori, 3 ottobre 1875, in Epistolario, t. II,
p. 513.

6 G. Bosco alla contessa G. Corsi, 22 ottobre 1878, in Epistolario, t. III,
p. 397.

7 G. Bosco a A. Boassi, 21 luglio 1875, in Epistolario, t. II, p. 487.

8 Vedere oltre, c. 6, il paragrafo sulla castità.

ha voluto attorno a sé lo sviluppo fisico, intellettuale e morale degli uomini. Il suo cristianesimo non solo ammetteva, ma esigeva un determinato perfezionamento umano.

La salute e la cura del corpo

Il suo atteggiamento nei confronti dei valori del corpo non è stato sempre presentato sotto questo aspetto. Certe immagini e descrizioni — autentici, ma senza la necessaria contropartita nuocciono a una giusta conoscenza del pensiero di Don Bosco sulla cura del corpo. Ce lo raffigurano febbrilmente attivo durante i suoi studi a Chíeri e, a settant'anni, precocemente logorato da una vita di lavoro senza remissione. Le frasi: « Mi riposerò in Paradiso » e: « Sarà una grande vittoria il giorno in cui si dirà che un salesiano è morto sulla breccia » sono ripetute fino alla noia.9 In realtà, guidato da saggi principi e più equilibrato di quanto possano pensare diversi panegiristi, egli non sprecava le proprie forze e meno ancora quelle dei suoi discepoli e collaboratori.

Fedele alla raccomandazione del sogno dei nove anni, aveva voluto essere « robusto » fin dall'infanzia." Alcuni aneddoti, raccontati da lui e riferiti da Don Lemoyne, dimostrano che, fino alla soglia della vecchiaia, rimase molto fiero della sua forza fisica." La salute gli parve sempre essere un gran bene: « un gran dono del Signore »,12 « un dono prezioso del cielo »," un bene « indispensabile »,14 « dopo la grazia di Dio è il primo tesoro »," ecc.

9 Due di queste affermazioni in E. CE1UA, Don Bosco con Dio, ed. cit., p. 113, che, d'altronde, non ne abusa.

10 Memorie dell'Oratorio..., p. 24 (vedere oltre, doc. 1).

11 Voir GB LEMOYNE, Mémoires, Biographies, t. I, pp. 130-135. Abbiamo peut essayer de vérifier que ceux-ci ont été, dans la plupart des cas, extraits des journaux du secrétaire de Don Bosco, Carlo Viglietti, qui avait annoté en 1884-1885 (ACS, S. 110, Viglietti).

12 La formule d'une bonne nuit de 1864, en GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. VII, p. 834.

13 G. Bosco aux salésiens et aux étudiants de Lanzo, 5 janvier 1875, dans Epistolario, t. II, p. 437.

14 G. Bosco à F. Bodrato, sd (mai 1877, selon E. Ceda), dans Epistolario, t. III, p. 172.

15 G. Bosco à A. Fortis, 29 novembre 1879, à Epistolario, t. III, p. 531

Maintenant, le sage administre prudemment les dons du ciel. Don Bosco s'est occupé de la santé de ses jeunes et de ses collaborateurs. Sa correspondance était parsemée de recommandations très concrètes qui n'étaient pas des formules insignifiantes. Il entoura ses religieux fatigués de gentillesse. Il écrit à un homme en bonne santé, plutôt malade: "Prenez bien soin de votre santé; et si marcher vous met mal à l'aise, envoyez ces plis sans problème." 16 "Prenez soin de M. Bonetti et commencez à me bannir la récitation du bréviaire jusqu'à ce que vous lui donniez la permission de le réciter à nouveau. L'obliger à se reposer, à se déplacer, mais pas des marches pénibles. S'il ne peut pas se réchauffer dans sa chambre, envoyez-le dans la chambre de l'archevêque de Buenos Aires ». 17 Selon l'une de ses phrases de 1870 - qui, en réalité, ne concerne qu'une seule maison - il n'aurait pas voulu trouver dans ses œuvres que des jeunes "sains, robustes et gais"; il aurait aimé que partout "l'infirmerie soit fermée et les portes du réfectoire ouvertes" ". On a soigné sa tendre tendresse jusque dans les moindres détails: ne pas trop en couvrir dans les environnements chauds; à la sortie, protéger le nez et la bouche (et de cette façon, les poumons) contre le froid intense, ne sortez pas de l'église trop rapidement le matin, faites attention de vous couvrir les épaules et la gorge pendant la nuit, etc. " C'étaient vraiment des préoccupations maternelles. Don Bosco a toujours parlé de courants d'air, de rhumes, de transpirations excessives, de rester trop longtemps au soleil,

Si, par conséquent, l'hygiène de ses maisons n'était parfois pas parfaite, les carences n'étaient pas imputables à une ascèse inhumaine, analogue à celle de n'importe quel collège sordide. Don Bosco était aussi une victime

16 G. Bosco à GB Leraoyne, 29 janvier 1868, dans Epistolario, t. Je, p. 539.

17 G. Bosco à M. Rua, 29 janvier 1878, dans Epistolario, t. III, p. 285. La pièce en question a été utilisée par ledit évêque lors d'un récent voyage en Italie. Voir aussi, parmi les écrits du même goût, G. Bosco à G. Bonetti, 1874, ibid., T. Je, p. 327 (voir plus loin, doc. 19); G. Bosco à G. Cagliero, 4 décembre 1875, ibid., T. II, p. 531.

18 G. Bosco à G. Bonetti, 9 février 1870, dans Epistolario, t. II, p. 74.

19 Tout cela dans une bonne nuit du 7 janvier 1876, reproduit par E. CERTA, Biographical Memoirs, t. XII, p. 28. Notez qu'à Turin, l'hiver est très rigoureux.

le manque de ressources de la classe populaire au début de l'ère industrielle. Ainsi, les jeunes du Valdocco n'étaient pas assez couverts. Ils ont servi une nourriture très simple et les parties communes étaient surpeuplées. " La mortalité à Valdocco nous semble excessive, même s’il n’existe pas de statistiques et de comparaisons précises qui, à elles seules, pourraient nous éclairer très à cet égard. En 1878, lorsqu’il y avait une épidémie de conjonctivite, une commission médicale envoya au préfet de Turin un rapport défavorable sur les conditions sanitaires de la maison.21 On peut en conclure que notre saint et ses jeunes étaient d’authentiques pauvres et que le l'organisation locale a probablement laissé quelque chose à désirer,
Il voulait qu'ils soient guéris de ces corps dont il essayait de garder les maladies à distance. Nous n'attendrions pas de lui des recettes miraculeuses: il a répété le conseil fondamental que l'expérience lui avait suggéré. La drogue ne lui dit rien du tout. S'il ignorait l'hydrothérapie et évoquait les dommages causés par les bains, sans mentionner leurs avantages22, il croyait aux avantages du sommeil, d'une bonne nutrition, d'un travail interrompu par un repos raisonnable, des mouvements et une tranquillité mentale. Il était souvent perturbé par le temps et la qualité du repos nocturne de ses religieux23. Il ne voulait pas qu'ils soient sous pression du début à la fin de leur vie apostolique. Lui-même s'est parfois parfois longtemps reposé après ses maladies (de 1846 à 1872) ...

20 Una confessione nel cuore di un inverno difficile: « Le miserie tra noi crescono orribilmente: íl pane è a 50 centesimi al chilo; in tutto circa dodicimila franchi al mese ed abbiamo due mesi da pagare; mezzo metro di neve con 'freddo intenso, e la metà dei giovani vestiti da estate; pre• ghiarao... » (G. Bosco a F. Oreglia, allora a Roma, 3 gennaio 1868, in Epistolario, t. I, p. 525).

21 Vedere G. Bosco al dottor Losana, 21 maggio 1878, in Epistolario, t. III, p. 346, con il ragguaglio dell'editore. Tutti gli apprezzamenti di questo genere sull'opera dí Don Bosco non sono stati così sfavorevoli, come ne era stata una prova, nel 1870, una relazione del dott. Serafino Biffi, pubblicata a Milano (estratto in Epistolario, t. II, p. 139).

22 G. Bosco, Biografia del giovanetto Savio Domenico..., 6a. ed., Torino, 1880, c. 4, pp. 18-19.

23 Voir, dans les Mémoires biographiques, les points indiqués par l'Index, Soins de santé.

jeune, une promenade revigore un adulte. Il pensait déjà que les abus des voitures (ippomobili!) Et des chemins de fer affaiblissaient le corps de ses contemporains24. Les déprimés essayaient de redonner la joie de vivre en les réjouissant de son sourire, de ses délicatesses et de sa recherche patiente. de leurs talents et
des moyens les plus appropriés pour les faire reprendre! ' Ici, comme en toutes choses, la charité a inspiré le bien des autres.

Les raisons morales et sociales de la culture intellectuelle

La charité l’a également guidé dans la justification de la culture intellectuelle, mais pas nécessairement comment nous l’aimerions peut-être. Selon un ouvrage très officiel de Don Ricaldone, «Don
Bosco aurait attribué à Don Barberis - l'auteur, notons-le, un traité sur la Pédagogie sacrée 26 - le véritable but de l'éducation.
intellectuel: c’est-à-dire habituer l’élève à percevoir, à réfléchir, à juger et à raisonner correctement ».v En général, on a l’impression que l’œuvre littéraire de notre saint ne prête pas beaucoup d’attention à ces excellentes raisons de cultiver l’esprit. Il a jugé les hommes en fonction de leur valeur religieuse, morale et sociale. Il appréciait les vertus et les services qu’ils rendaient à la communauté humaine, il pensait peu à l’élévation de l’âme, fruit de la recherche de la vérité, une élévation à laquelle l’école dominicaine, par exemple, est très sensible.

Il a justifié l’étude, comme toute autre activité, par la loi du devoir de son État 28 et par ses effets purifiants et énergiques
sur l’âme: elle combat l’oisiveté, favorise le développement de la volonté. Ajoutez à ces raisons morales, des raisons sociales. Dans le monde contemporain, une certaine culture populaire est imposée, la "société" a besoin de personnes instruites et même d'universitaires; et c'est

24 Selon une conversation reproduite par E. CE1UA, Biographical Memoirs, t. XII, p. 343.

25 Voir, dans les passages déjà cités, son comportement avec Giovanni Bonetti.

26 Turin, 1897.

27 P. RICALDONE, éducateur Don Bosco, t. II, Colle Don Bosco, 1952, p. 107.

28 Voir ci-dessous, c. 6.

impossible de le servir avec dignité sans un minimum de connaissances. Enfin, Don Bosco a estimé que l'Église en général, et sa congrégation en particulier, ne pourraient pas se passer de maîtres d'une compétence reconnue. En dépit de l'opinion contraire de certains ecclésiastiques de Turin, il souhaitait que ses religieux soient diplômés des universités officielles, mais pas pour leur bien naturel,
mais pour les avantages qui découleraient de son travail.29 La curia de Turin lui donna à la place reproché d'avoir admis
ordres de clercs sacrés manquant de science suffisante. Mauvaise évaluation, que Don Bosco a réfutée avec la liste de leurs déclarations. ' Quel que soit leur âge, on a dit à ses étudiants: "Après la pitié, ce qui est le plus recommandé est l’amour de l’étude"; et leur professeur a noté: "Par le travail, vous pouvez vous faire méritoire de la Société, de la religion et faire du bien à votre âme, surtout si vous offrez à Dieu vos occupations quotidiennes" "

Entraînement à la vie

avec la culture professionnelle
Le même principe a tenu le sérieux de la culture professionnelle qu'il s'est donné à lui-même et à ses disciples.

La lecture de son "autobiographie" nous montre comment, jusqu'à l'âge de 30 ans, le jeune Bosco, qui souhaitait devenir un prêtre précieux, améliorait ses idées et développait ses compétences. Il a eu recours à des livres et à des maîtres, observé, discuté,
expérimenté. Ses réalisations en tant que prédicateur-acrobate sont le fruit d'une application persévérante. Au début d'un jeune homme accompagné d'un
professeur, il était guidé, en théorie et en pratique, par Giuseppe Cafasso. Cet homme de Dieu l'initia à l'apostolat des jeunes égarés. Nous
connaissons l'importance dans votre vie des livres publiés. Inexpérimenté quand, en 1844, il publia son premier opéra, dix
des années plus tard, il s’est avéré très approprié pour ce type d’activité. Il avait eu la prévoyance de se faire contrôler et guider de près. Une copie du portfolio des six dimanches et de la neuvaine de saint Luigi Gonzaga (1846),

29 Voir E. CERTA, Mémoires biographiques, t. XI, p. 292.

30 Par exemple, G. Bosco à G. Oreglia, sj, 7 août 1868, dans Epistolario, t. Je, p. 570.

31 Règlement sur les maisons ..., Turin, 1877, deuxième partie, ch. V, p. 68.

conservé dans les archives Valdocco, il suffirait de le confirmer avec ses multiples corrections d’erreurs d’orthographe, de syntaxe et de vocabulaire, faites par un ami plus expérimenté. Les éditions ultérieures de l'histoire ecclésiastique confirment ses progrès. En 1845, le livre, admirable dans son "humble simplicité" comme l'a généreusement déclaré Don Caviglia, n'aurait pu être écrit de manière pire: "étrange ponctuation", "orthographe incertaine", "langage et style incorrects ou recherchés" et "typique piémontais" .32 L'édition de 1870 sera-t-elle bien améliorée? ' Et, en 1874, certes "pour les bons offices de ses administrateurs", mais finalement ..., le procureur hésitant de Turin fut admis, sous le nom pompeux de Clistene Cassiopeo, à l'Académie romaine d'Arcadie, l'un des cénacles du ' analyse du texte des Constitutions salésiennes, ne permettent pas de douter de 3s. Donc, aussi dans ce secteur oui. il s'inquiète de se donner une culture professionnelle.

32 A. CAVIGLIA, dans Œuvres et écrits ..., vol. I, deuxième partie, Turin, 1929, p. 12, note.

33 Ibid., P. 237 e ss.

34 E. CERIA, Mémoires biographiques, t. XII, p. 159. Sur cette académie, voir G. TOFFANIN, History of Humanism, vol. IV: L'Arcadia, 25 e éd., Bologne, 1964, livre avec trop de détails, mais qui ne parle pas de l'Arcadi du XIXe siècle; P. ARRIGHI, La littérature italienne, 2e éd., Paris, 1961, p. 50-52.

35 Je me prépare à travailler sur Costituzioni Salesiane. (Cf. F. DESRAMAUT, Les Constitutions Salisian de 1966. Commentaire historique, I, Rome 1969).

Ses jeunes ont suivi le même itinéraire, celui que le maître aurait aimé laisser tous les jeunes voyager sans distinction. À la culture religieuse indispensable, ils combinaient une culture spécialisée nécessaire. Dans son apostolat auprès de la jeunesse abandonnée, il a commencé par le premier: il s'agissait au départ d'une leçon de catéchisme ", mais on leur a ensuite donné un emploi. Significatif de ses intentions et conforme à près de vingt-cinq ans d'activité, une sentence des Constitutions approuvé
en 1874, il déclarait: «[nos jeunes] seront éduqués dans les vérités de la foi catholique et seront également envoyés à des œuvres d'art ou de
commerce» .37 L'homme doit être capable de gagner sa vie à la fin de son école, ses artisans auraient su métier
qu'il les aurait plus tard soumis à la faim et à la pauvreté. Les positions de Don Bosco sont curieusement reflétées dans ce passage de
sa biographie de saint Paul: "Il était de coutume chez les Juifs de faire apprendre un métier à leurs enfants en attendant l’étude biblique. Cela revenait à les préserver des dangers qui conduisent à la paresse; et aussi occuper le corps et l’esprit dans quelque chose qui pourrait administrer de quoi gagner le pain dans les graves conjonctures de la vie "." Son intérêt, manifestement prédominant pour sa force morale, n’excluait pas sa préoccupation pour la valeur professionnelle de la société. ses jeunes.

La grandeur morale

Siccome, in definitiva, si trattava della salvezza e della santità e poiché, secondo lui, lo sviluppo delle virtù morali umane, fino all'eroismo incluso, andava di pari passo col progresso della santificazione, Don Bosco non poteva non attribuire la massima importanza allo sviluppo delle virtù dei suoi allievi; di talune in particolare, che íl suo temperamento, la sua missione e la sua vita hanno legato alla sua spiritualità, al punto da identificarsi con essa. Oltre alla carità fraterna e ad altre virtù, come la castità — cui accenneremo nel capitolo sull'ascesi —, Don Bosco ha preferito l'energia,

36 Memorie dell'Oratorio..., pp. 124-127.

37 Regulae seti Constitutiones Societatis S. Francisci Salesii..., Torino, 1874, c. 1, art. 4.

38 G. Bosco, Vita di S. Paolo..., 2a ed., Torino, 1878, c. 1, p. 5.

l'audacia, la prudenza e la bontà sorridente, che riscontrava con piacere nei suoi migliori discepoli ed ha esaltato, ad esempio, nella vita di Domenico Savio.

L'energia nel lavoro

L'energia esaltata da Don Bosco si manifesta nella vita quotidiana. Egli amava il lavoro. Con la « temperanza », l'attività laboriosa — cui si riferiva quando usava il termine lavoro• " — garantiva la vera grandezza e la vera efficacia dell'uomo. « Ma tu ricorda sempre a tutti i nostri Salesiani il monogramma da noi adottato: Labor et temperantia. Sono due armi con cui riusciremo a vincere tutti e tutto »." Questo fiero motto forse sembra strano a coloro che pensano soltanto al dodicenne che danza su una corda! Vediamo di approfondire.

Da Siracusa alla frontiera svizzera, l'Italia s'allunga enormemente. Nel xix secolo le sue popolazioni erano ancor più differenziate di oggi. Giovanni Bosco non è cresciuto in un ambiente napoletano, come un francese potrebbe supporre, a torto o a ragione, e secondo le usanze dell'Italia meridionale « nella quale il diritto al riposo è sacro come il diritto al lavoro e la cui regola d'oro è che bisogna lavorare per vivere e non vivere per lavorare »; 41 ma

39 Don Bosco ainibuiva volentieri al vocabolo lavoro, senza determinativo, il significato di lavoro manuale, e in questo caso lo opponeva a studio. Ma, come si vede attraverso la sua corrispondenza coi sacerdoti salesiani, quando egli incoraggiava al « lavoro », intendeva anche, con questo termine, ogni azione produttiva, sia immediatamente, sia a lunga scadenza, sia manuale che intellettuale o apostolica. In compenso, ha sempre distinto il lavoro dal gioco e dalla preghiera.

40 G. Bosco a G. Fagnano, 14 novembre 1877, in Epistolario, t. III, p. 236.

41 J. FOLLIET, Réflexions critiques sur la civilisation du travail, in Recherches et débats, cahier 14, 1956, p. 164. Del resto, l'autore fa l'elogio di questa « vecchia sapienza » « piena di buon senso ». t interessante che il napoletano Alfonso de' Liguori sia stato, fin dal tempo dell'amicizia di Don Bosco con Comollo, uno dei modelli di Giovanni Bosco nella sua costante attività: « [Comollo] aveva letto nella vita di sant'Alfonso, come esso aveva fatto quel gran voto di non perdere mai tempo, la qual cosa era al Comollo motivo di alta ammirazione, e studiavasi con tutto l'impegno d'imitarlo; perciò fin dal suo primo entrare nel Seminario... » ([G. Bosco], Cenni storici sulla vita del chierico Luigi Comollo..., Torino, 1844, c. 3, p. 27).

nella campagna piemontese, in cui, per tradizione, si affronta decisamente la fatica, e nel mondo urbano dell'Italia settentrionale dell'èra preindustriale. Fin dall'infanzia, gli aforismi della mamma gli insegnarono la necessità dello sforzo e dell'abilità su questa terra." Alcuni contadini intolleranti verso gli indolenti gli diedero le prime e incomparabili lezioni sul vero modo di lavorare. Egli visse a contatto, più o meno stretto, con artigiani e capi di imprese torinesi, cellule di un mondo in cui fioriva la religione del lavoro — il laburismo, come doveva chiamarlo Emmanuel Mounier caratteristico della civiltà capitalistica e borghese del xix secolo. Ostinatamente positivi, questi fanatici delle realtà terrene detestavano i parassiti, a cominciare dai monaci e dalle monache dei conventi e dei chiostri." « La morale borghese fa del lavoro la virtù prima. Lavoro, perseveranza, probità, risparmio ».44 San Giovanni Bosco talvolta usava lo stesso linguaggio. La sua spiritualità, nata nel mondo occidentale moderno, che riconosceva solo ciò che era efficace, è stata influenzata dalla mentalità di un secolo che aveva il culto del lavoro
Egli stesso ha lavorato, e intensamente, e analogamente ha fatto lavorare attorno a sé. « Lavoro — scriveva Don Dalmazzo il 7 maggio 1880 — e intendo che tutti i Salesiani lavorino per la Chiesa fino all'ultimo respiro »." Parlava con gioia del « lavoro immenso » che gli incombeva e dell'incessante penuria di personale per la sua opera in continua espansione." In taluni giorni tanto affannosi lo si sorprendeva a scrivere, lui sempre così calmo: « Il lavoro mi fa andar matto »," oppure: « I sòn mes ciouc [di lavoro] »," o ancora: «

42 Vedere G. B. LEMOYNE, Scene morali di famiglia nella vita di Margherita Bosco, Torino, 1886, c. 24. Questo capitolo è dedicato ai Proverbi e battute della madre di Don Bosco.

43 Sopra (capitolo I) abbiamo parlato della « legge dei conventi », promulgata con questo spirito dal governo degli Stati sardi nel 1855.

44 J. FOLLIET, Réflexions critiques..., art. cit., p. 165.

45 Epistolario, t. III, p. 585. Del resto, la parte più importante della frase è la fedeltà della società salesiana alla Chiesa cattolica.

46 G. Bosco a G. Costamagna, 9 agosto 1882, in Epistolario, t. IV, p. 160.

47 G. Bosco a M. Rua, s.d. (aprile 1876, secondo l'editore), in Epistolario, t. III, p. 53.

48 « Sono mezzo ubbriaco (di lavoro) ». G. Bosco a G. Cagliero, 16 novembre 1876, in Epistolario, t. III, p. 114.

Non so più dove cominciare e dove finire ».49 Il suo esempio impediva ai poltroni dí dormire. Riuscì con tanta abilità ad infondere nei suoi collaboratori il suo ardore da credersi in dovere dí ringraziarli, negli ultimi anni della sua vita, per essersi « offerti di lavorar meco coraggiosamente e meco dividere le fatiche, l'onore e la gloria in terra »." La laboriosità dei gruppi che dovevano creare la società salesiana dell'inizio del xx secolo, era infatti degna di ammirazione.

La sua filosofia della vita, ispirata dalla Bibbia e dalle meditazioni sulla storia umana, giustificava il posto primario che egli attribuiva al lavoro nella vita.

Fin dall'origine, prima ancora di peccare, l'uomo ha lavorato. « Iddio per istruirci che dobbiamo fuggire l'ozio aveva anche ordinato ad Adamo di lavorare, ma ciò per diporto soltanto e senza penosa fatica »." Secondo Giobbe, spiegava ancora ai suoi lettori, « l'uccello è nato per volare, l'uomo per lavorare »." Il lavoro è iscritto nel destino umano; senza lavoro l'umanità perisce. D'altronde, l'uomo ozioso si avvilisce, mentre l'uomo laborioso si nobilita. Egli vedeva le prove di questa doppia proposizione da una parte nelle vicende di Annibale, invischiato nelle delizie di Capua," e di Antonio, sedotto da Cleopatra; m dall'altra, in quelle di Augusto che, divenuto imperatore, continuava ad istruirsi," del Muratori, « uno dei più dotti e laboriosi uomini di cui si onora l'Italia » 56 e di tanti personaggi coraggiosi che con entusiasmo

49 G. Bosco alla contessa G. Corsi, 22 ottobre 1878, in Epistolario, t. III, p. 397.

50 G. Bosco ai salesiani, 6 gennaio 1884, in Epistolario, t. IV, p. 249.

51 G. Bosco, Storia sacra..., 3a ed., Torino, 1863, epoca prima, c. 1 (in Opere e scritti..., voL I, parte prima, p. 131).

52 G. Bosco, Maniera facile..., 23' ecL, Torino, 1855, Massime morali ricavate dalla Sacra Scrittura (in Opere e scritti..., voi. I, parte prima, p. 81). La sentenza di Giobbe è sostanzialmente riprodotta in [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2° ed., Torino, 1851, Cose da fuggirsi—, art. I, p. 20.

53 « I soldati avevano perduto l'abitudine delle fatiche e dei disagi. La qual cosa deve insegnarci che l'ozio trae seco i vizi, e che soltanto un lavoro assiduo rende gli uomini virtuosi, coraggiosi e forti » (G. Bosco, Storia d'Italia..., 5a ed., Torino, 1866, epoca prima, c. 20, p. 57).

54 « Questi vizi, cioè l'ozio e la dissolutezza, disonorano gli uomini e li fanno cadere in dispregio presso a tutti i buoni » (ibid., epoca prima, c. 29, pp. 77-78).

55 Ibid., epoca seconda, c. 1, p. 83.

56 Ibid., epoca quarta, c. 24, p. 380.

illustrava nei suoi libri. Tante volte ha deplorato i misfatti dell'oziosità sognatrice. In una serie di Ricordi per un giovanetto che desidera passar bene le proprie vacanze, foglietto anonimo ma al quale aveva dato un contributo essenziale, si legge questa frase che in seguito sembrerà talvolta fuori di moda: « lI tuo più grande nemico è l'ozio; combattilo tenacemente »." Il lavoro invece allontana i desideri perversi e purifica gli uomini? Passando dall'individuo all'umanità, egli paragonava quest'ultima a un alveare in cui ciascuno deve svolgere un compito determinato da una disposizione della Provvidenza. Chi se ne affranca o lo trascura è un parassita, un ladro veramente ripugnante. Amava ripetere con san Paolo: « Colui che non vuol lavorare, non mangi »." In concreto, non facciamo altro che ricordare la ragione principale del lavoro umano secondo san Giovanni Bosco: voluto da Dio, il lavoro lo deve servire. Il vero cristiano è un buon servitore che attende il salario nell'aldilà. « Nelle fatiche e nei patimenti non si dimentichi che abbiamo un gran premio preparato in cielo ».60
Se egli fraternizzava con un mondo dagli orizzonti limitati, di cui condivideva « l'amore al lavoro » al punto da raccomandarlo ai suoi giovani nel loro regolamento," superava i moventi volgari di cui quel mondo si accontentava — l'interesse immediato e l'ambizione

57 Ricordi per un giovanetto che desidera passar bene le vacanze, Torino, 1874, p. 2. Questa pagina sembra sia stata tutta opera di Don Bosco, secondo la sua lettera a M. Rua, s.d. (agosto .1873), in Epistolario, t. II, p. 295.

58 G. Bosco a N.N., 12 gennaio 1878, ín Epistolario, t. III, p. 272. Vedere anche G. Bosco a T. Remotti, 11 novembre 1877, in Epistolario, t. III, p. 235; e gli Avvisi importanti ai giovani intorno ai loro doveri, 5 4, art. 4, incluso in G. Bosco, Porta teco..., Torino, 1878, p. 50.

59 2 T ess. 3, 10. Citato in G. Bosco, Maniera facile..., 2a ed., Torino, 1855, Massime morali... (Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 81); nel Progetto di Regolamento per la casa annessa..., parte seconda, c. 2, art. 1, pubblicato da G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IV, p. 748; ecc.

60 G. Bosco ai primi missionari salesiani, 11 novembre 1875, in Epistolario, t. II, p. 517. Aggiungere: « Si delectat magnitudo praemiorum, non deterreat certamen laborum » (G. Bosco ai salesiani, 6 gennaio 1884, in Epistolario, t. IV, p. 250).

61 « Ognuno pensi che l'uomo è nato per il lavoro, e che solo chi lavora con assiduità ed amore ha il cuore in pace e trova leggera la fatica » (Regolamento per le case..., Torino, 1877, parte seconda, c. 7, a. 9, p. 75). Tuttavia non si conosce l'autore di questo articolo, che è apparso solo più tardi nel corpus del Regolamento. E però certo che Don Bosco lo ha controllato e approvato.

— per cercarne altri nella natura dell'uomo, nel corpo sociale e, soprattutto, nel destino soprannaturale della creatura riscattata."

L'audacia e la prudenza

Con l'energia nel lavoro, le virtù congiunte della fortezza e della prudenza cristiane gli permettevano di vivere la sua santità in un'epoca in evoluzione, di interessi contrastanti e di innumerevoli pressioni. Egli trovava il modo di sfondare, di affermarsi e, con tutta carità, di essere l'opposto di un imitatore succubo. Un autore, per lo meno, ha ritenuto che il dono della sapienza fosse la caratteristica della sua santità."
Osserviamolo di nuovo crescere e imporsi nel xix secolo, questo piccolo contadino dell'Italia del Nord, che gettò le basi di una delle più grandi imprese della cattolicità contemporanea. Avrebbe potuto diventare un contadino industrioso della campagna astigiana, o un edificante discepolo di san Francesco d'Assisi, oppure anche uno zelante parroco piemontese. La vita, infatti, successivamente gli propose in modo ben preciso queste occupazioni insieme con alcune altre altrettanto chiare." Se scelse strade diverse che dovette aprire personalmente — apostolo di giovani abbandonati, editore cattolico, costruttore di chiese e fondatore di società religiose — lo dovette a un'audacia straordinaria favorita da Dio.

Questa virtù non mancava di precedenti ben radicati. Il xix secolo torinese era favorevole alle vocazioni eccezionali. Diversi avventurieri hanno lasciato il Piemonte per cercar fortuna in America. Uomini d'affari hanno fondato imprese prospere nella città di Torino in espansione. Uomini politici, molti dei quali in relazione con Don Bosco, furono gli artefici dell'unità italiana tra il 1850 e il 1870. L'ambiente in cui viveva nutriva ambizioni fino ad allora sconosciute.

62 Su Don Bosco e il lavoro, alcune note istruttive di E. CE1UA, Don Bosco con Dio, ed. cit., pp. 262-269.

63 C. PERA, o.p., I doni dello Spirito Santo nell'anima del beato Giovanni Bosco, Torino, 1930, pp. 291-309.

64 Per lo meno precettore di ricca famiglia (Memorie dell'Oratorio..., p. 120).

La hardiesse était en lui comme une seconde nature. Son tempérament n'aurait pas été adapté à une existence insignifiante, méticuleuse et sûre de demain. Il a attiré l'attention sur ses talents de leader et ses vues originales. Il s'est toujours distingué parmi ses pairs: camarades de jeu dès l'enfance, camarades de collège et de séminaire, prêtres du diocèse de Turin. "Selon une" tradition "qu'il serait intéressant de pouvoir contrôler, son originalité a frappé le meilleur connaisseur de l'âme. Sa question: "Qui est Don Bosco?", Don Cafasso a répondu d'une manière énigmatique: "Mystère!". " Outre la validité de cette expression, Don Bosco a surpris ses proches par ses initiatives. Mais le "mystère" qui l'entourait ne l'isolait pas. John Bosco a réuni de nombreuses énergies autour de lui. Il menait à des combats qui, sans l'Évangile, auraient été impitoyables. Dans le rêve de neuf ans, son premier instinct avait été de faire grève. Il avait répondu d'une manière assez déplaisante à son frère Antonio, qui le taquinait pour son amour des études: "À l'âge de dix-sept ans, il avait battu certains de ses pairs qui se déchaînaient contre Luigi Comollo." et anticlérical. Ses œuvres confirment que, à l’âge mûr, l’ardeur n’a pas disparu de son caractère. Au dix-huitième siècle, et avec une autre vocation, il aurait été un bon officier des États sardes, réserve militaire de la péninsule. Dans le rêve de neuf ans, son premier instinct avait été de faire grève. Il avait répondu d'une manière assez déplaisante à son frère Antonio, qui le taquinait pour son amour des études: "À l'âge de dix-sept ans, il avait battu certains de ses pairs qui se déchaînaient contre Luigi Comollo." et anticlérical. Ses œuvres confirment que, à l’âge mûr, l’ardeur n’a pas disparu de son caractère. Au dix-huitième siècle, et avec une autre vocation, il aurait été un bon officier des États sardes, réserve militaire de la péninsule. Dans le rêve de neuf ans, son premier instinct avait été de faire grève. Il avait répondu d'une manière assez déplaisante à son frère Antonio, qui le taquinait pour son amour des études: "À l'âge de dix-sept ans, il avait battu certains de ses pairs qui se déchaînaient contre Luigi Comollo." et anticlérical. Ses œuvres confirment que, à l’âge mûr, l’ardeur n’a pas disparu de son caractère. Au dix-huitième siècle, et avec une autre vocation, il aurait été un bon officier des États sardes, réserve militaire de la péninsule.

Homme d'action, il ne s'est pas aventuré dans le monde des théories.

65 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 27-28, 52-53, etc. L'anecdote des deux ecclésiastiques qui, accusés de l'avoir conduit dans un asile à cause de ses "idées fixes", risquait d'y être enfermée, est fondée. En fait, Don Bosco le dit dans son "autobiographie" (ibid., P. 164), et E. Certa connaissait également le nom des victimes: Vincenzo Ponzati et Luigi Nasi (ibid., Note 81).

66 Réflexion placée en 1853 par l'historiographie salésienne. (Voir, par exemple, E. CERTA, Don Bosco avec Dieu, éd. Cit., P. 104).

67 Mémoires de l'Oratoire ..., p. 38. Cette scène permet d'imaginer la violence d'autres altercations qui divisaient la petite famille.

68 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 60-61. Notez ces lignes suffisamment éloquentes: "Comme je n’avais ni chaise ni canne à portée de main, j’ai saisi un disciple par les épaules et je les ai utilisées comme une canne pour frapper mes adversaires. Quatre d'entre eux sont tombés à terre, les autres ont fui en criant et en demandant grâce ... "(p. 61).

Nous savons qu'il n'avait pas peur de compromettre sa paix et sa sécurité dans sa mission d'évangélisation, avant les jeunes artisans, puis dans le lancement des Lectures catholiques, qui lui faisaient des menaces et des tentatives d'assassinat très précises. Son audace a été moins claire pour moi lors de la fondation d'une congrégation mondiale, malgré la résistance des deux archevêques successifs de Turin; Riccardi dì Netro, et surtout Gastaldi. La pauvreté de ses ressources augmentait encore le mérite de ses innombrables entreprises: Don Bosco n'avait que des ressources de la chance et au début de son travail, aucun collaborateur adulte ne se voyait à ses côtés, comme ce fut le cas pour saint Ignace de Loyola. seuls les jeunes, et tous ne se sont pas révélés être des dieux. Cependant, il a osé ...

En outre, il a été dépouillé de toute présomption. D'une intelligence sagace, il tempéra son audace par la réflexion et la dirigea avec prudence, autres vertus peut-être trop ignorées dans

69 Une étude critique du traité de méthode préventive dans l'éducation des jeunes devrait, sur ce point, clarifier les idées.

70 Mais il comprit, et de façon positive, comment on pouvait le comprendre mais la réponse orale fut insérée dans le journal de Domenica Ruffino le 16 janvier (1861 ou 1862): «J’ai beaucoup étudié ces questions (les systèmes de l’efficacité de la grâce); mais mon système est celui qui redonne plus de gloire à Dieu. Qu’importe pour moi d’avoir un système étroit puis d’envoyer une âme en enfer ou d’avoir un grand système à condition qu’il envoie des âmes au ciel "(D. RUFFINO, Chroniques , cahier 2, p. 8-9, ACS, p. 110. Le texte de GB Lemoyne, dans Biographical Memoirs, T. VI, p. 832, n'est pas totalement fidèle à l'original.

lui et sa spiritualité. Ses confidences de vieillesse témoignent du fait que, tout au long de sa vie, il a demandé conseil et que, compte tenu des opinions des autres, ils venaient de sa mère, Luigi Co-mollo, curé de la paroisse Comollo, oncle de Luigi, Don Cafasso, archevêque. Fransoni, du ministre Rattazzí ou de Pie IX. "" Je n'ai jamais fait un pas sans le consentement "de mon archevêque, a-t-il confié un jour à Michele Cavour, père du célèbre Camillo." Il est vrai que cela s’est passé en 1846, que l’archevêque s’appelait Fransoni et que ses ordres ne contredisaient pas les souhaits du souverain pontife! Mais Don Bosco ne s'est pas abandonné à l'inspiration; même ses rêves étaient plus contrôlés qu'on ne l'imaginait parfois. La bonne expression: si commune dans son pays, il n'aimait pas ça.
Son audace n'était pas provocante, nous le verrons bientôt. Son activité n’était pas celle d’un égoïste qui fait preuve de son art, ni celle d’un homme brutal qui ignore la présence des autres. Sa pédagogie présupposait le respect délicat des gens: il éduquait aimablement les petits enfants dont il s'occupait; il a rassemblé des hommes pour contribuer, sans ostentation, à leur élévation

71 Mémoires de l'Oratoire ..., pp. 31, 60, 81, 113, etc.

72 Mémoires de l'oratoire ..., p. 159.

73 Selon E. CERIA, Biographical Memoirs, t. XIV, pp. 114-115. Ce mot, inscrit dans la dernière partie de la vie de Don Bosco et au moment où ses discours ont été recueillis avec le plus grand soin, inspire confiance.

74 La maggior parte dei progetti di costituzioni salesiane tra il 1859 e il 1874, dato che sono stati conservati nell'archivio di Valdocco, si possono facilmente controllare.

75 Vedere A. AMADEI, Memorie biografiche, t. X, p. 1018. Da notare qui una sentenza scritta su un segnalibro del suo breviario: « Fratelli miei, portate con voi la chiave delle vostre stanze e la chiave delle vostre lingue » (San Pier Damiani; vedi oltre, doc. 5).

umana e soprannaturale; scrisse senza ricercatezza, ma con semplicità per istruire i lettori. I suoi doni appartenevano a Dio, alla Chiesa e alla « società ». La sapienza gli sconsigliava, tra l'altro, l'agitazione sistematica, disordinata, irriflessiva e quindi inutile se non nociva. Ha ripetuto: « Fate quello che potete: Dio farà quello che non possiamo far noi »," e: « Lavorate, ma solo quanto le proprie forze comportano »." Egli sapeva che il lavoro è un mezzo, e non lo idolatrava. Ma era accorto: ricordiamo i suoi talenti di diplomatico. Certo, secondo una sua espressione, quando si trattava di « salvare la gioventù in pericolo » e di « guadagnare anime a Dio » correva « avanti fino alla temerità »." Non si può infatti negare quello che tutta la sua vita ha testimoniato. Ma Don Ceria, basandosi su una conversazione del 1876 con Giulio Barberis, riassumeva giustamente « lo spirito proprio della società salesiana », qui come al solito confuso con quello del suo fondatore: « Non mai prendere di fronte gli avversari, non ostinarsi a lavorare dove non si può far nulla, ma portarsi dove si possano impiegare utilmente le forze ».79 Coerente con questo principio, il santo sgranava consigli pieni di vecchia sapienza: provate íl valore degli uomini," non procedete in ogni cosa se non con « la prudenza del serpente » unita « colla semplicità della colomba »," non pretendete sconsideratamente di migliorare il mondo col rischio di distruggere quello che esiste, perché « il meglio è nemico

76 G. Bosco a G. Cagliero, 13 novembre 1875, in Epistolario, t. II, p. 518.

77 G. Bosco ai missionari salesiani, 11 novembre 1875, in Epistolario, t. II, p. 517.

78 G. Bosco a Carlo Vespignani, 11 aprile 1877, in Epistolario, t. III, p.,166.

79 E. CERIA, Memorie biografiche, t. XII, p. 255. Questa riflessione è stata sviluppata anche da G. B. Lemoyne nel processo diocesano di cononizzazione, ad 22; in Positio super introductione causae. Summarium, pp. 665-666.

80 « Per quanto riguarda íl professor Nuc (sic), omnia probate, quod bonum est tenete » (G. Bosco a M. Rua, 21 gennaio 1879, in Epistolario, t. III, p. 439).

81 « Questa è accettazione in massima; ora volendo venire al particolare credo bene di maneggiare la cosa colla semplicità della colomba e colla prudenza del serpente » (G. Bosco a G. Usuelli, 26 novembre 1877, in Epistolario, t. III, p. 243).

del bene »," e, pur ricercando la perfezione, sappiate « contentar[vi] del mediocre »."
La marcia verso Dio di un figlio del Regno era intesa in questi termini da Don Bosco che seppe utilmente battagliare e destreggiarsi. Con la sua vita e con le sue esortazioni predicava energia e prudenza, audacia e saggezza. Averle praticate simultaneamente, senza dubbio, gli impedì di essere un'inutile meteora nella storia.

La bontà e la dolcezza

Insomma, non ha mai voluto sbalordire nessuno. I testimoni della sua maturità conservarono il ricordo d'un uomo sorridente, semplice e di una squisita bontà, cioè una rara affabilità, che è « la volontà abituale di rallegrare il prossimo, impedendogli di essere triste ».84 La sua parola aveva ammaliato parecchi suoi testimoni. Aveva- avuto per i suoi figli, í salesiani, per i suoi cooperatori, laici ed ecclesiastici, e per i suoi giovani, delicatezze infinite: interventi disinteressati, piccoli regali, lettere gentili, gesti di attenzione, parole tranquillizzanti, il cui solo ricordo rasserenava i cuori." « Quanti ebbero la bella sorte di vivere al suo fianco, attestano che il suo sguardo era pieno di carità e di tenerezza, e che appunto per questo esercitava sui giovani un'attrattiva irresistibile (...). D'indole intimamente buona, egli dimostrava stima ed affetto verso tutti i suoi alunni » scriveva per esperienza

82 « Riguardo alla sua posizione non dimentichi il detto: chi sta bene non si muove, e chi fa bene non cerchi meglio. Molti furono illusi, e non badando a questa massima cercarono il meglio e non poterono nemmeno più fare il bene, perché, come dice un altro proverbio, il meglio è nemico del bene. Parlo col cuore alla mano... » (G. Bosco a L. Guanella, 27 luglio 1878, in Epistolario, t. III, pp. 369-370). Questa lettera è preziosa per l'esegesi di un proverbio familiare a Don Bosco, proverbio che in questo caso, ma molto a torto, lo ha fatto qualche volta passare per un conservatore sistematico.

83 Consiglio dí Don Bosco a G. Bonetti, 6 giugno 1870, in Epistolario, t. Il, p. 96.

84 H.-D. NOBLE, Bonté, nel Dictionnaire de Spiritualité, t. I, col. 1861.

85 Alcuni dettagli in E. CERTA, Don Bosco con Dio, ed. cit., pp. 76-77, 224-231. La sua corrispondenza ne fornisce altri.

Don Albera." Quanto agli adulti, molti hanno creduto di essere i prediletti," perché egli voleva, naturalmente, diffondere la felicità attorno a sé e, in questo, trovava la sua gioia.

Motivi molto semplici disponevano alla bontà suo cuore pronto ad amare — la sua amicizia di adolescente con Luigi Co-mollo è significativa —: l'attrattiva del mondo e di una natura umana che il peccato non ha completamente avvilita, la debolezza innocente o pietosa dei giovani e degli adulti," e anche testimonianze che lo fecero riflettere. Luigi Comollo era affabile e faceto, delicato e colmo di attenzioni." La bontà di Giuseppe Cafasso, sicuramente molto rara, era dolce e comprensiva. Don Bosco l'ha assunta a modello con tanta perfezione che taluni profili da lui tracciati di questo santo nelle sue orazioni funebri del 1860, potrebbero descrivere indifferentemente il maestro e il discepolo. Questo, 'ad esempio, che si potrebbe credere firmato da un testimone dei suoi interminabili colloqui degli ultimi anni: « Talvolta era stanco a segno che non poteva più far sentire il suono della voce e non di rado egli doveva trattare con gente rozza che nulla capiva, e di nulla mostravasi appagata. Nondimeno era sempre sereno in volto, affabile nelle parole, senza mai lasciare trasparir una parola, un atto, che desse alcun segno d'impazienza »."
Sull'esempio di Don Cafasso, Don Bosco, sebbene audace ed energico come pensiamo di averlo descritto, provava ripugnanza per i sistemi rudi, militari, dei metodi « repressivi » 91 e ornava la sua bontà con la vernice della dolcezza. Quando, dopo alcune delusioni, ebbe finalmente acquisito questa qualità, nessuna scorza austera e burbera, deplorata da lui nel clero della sua infanzia," lo

86 P. ALBERA, Lettere circolari ai Salesiani, Torino, 1922, p. 289: lettera del 20 aprile 1919.

87 Osservazione di E. CERTA, Memorie biografiche, t. XVIII, p. 490.

88 Vedere la sua commozione davanti alle celle dei carcerati di Torino, ín Memorie dell'Oratorio..., p. 123.

89 [G. Bosco], Cenni storici sulla vita del chierico Luigi Comollo..., Torino, 1844, c. 2, p. 24; e passim.

90 G. Bosco, Rimembranza storico-funebre dei giovani dell'Oratorio di San Francesco di Sales verso al Sacerdote Caffasso Giuseppe..., Torino, 1860, c. 5, p. 32.

91 G. Bosco, Il sistema preventivo..., I, in Regolamento per le case..., Torino, 1877, Introduzione, pp. 3-6.

92 Memorie dell'Oratorio..., p. 44.

nascose agli sguardi dei suoi vicini e degli osservatori della sua vita. Egli scelse, per principio, la bontà visibile, palpabile, la man
suetudine nei modi di fare, la valorizzazione delle qualità altrui,
il silenzio sui suoi difetti e la ricerca sistematica del bene umano e soprannaturale. Scriveva a Don Cagliero: « Carità, pazienza,
dolcezza, non mai rimproveri umilianti, non mai castighi, fare del bene a chi si può, del male a nissuno »; " e a Don Bonetti: « Fa' in modo che tutti quelli, cui parli, diventino tuoi amici ».94 Ogni categoria di persone ha beneficiato della sua dolcezza: fanciulli mal allevati," funzionari senza riguardo, sacerdoti (e vescovi) più o meno ostili e perfino autentici banditi che lo assalivano per strada. La dolcezza paziente di Don Bosco ha finito per dare alla sua santità un'impronta caratteristica nel mondo dei santi canonizzati. Si provi a rievocare la sua fisionomia davanti ad un uditorio informato: è raro che i volti non si distendano per assimilarsi al suo.

Da un certo punto di vista, questa dolcezza era tattica. Preoccupato di elevare gli uomini a Dio, Don Bosco si rifaceva volentieri alla seduzione della bontà, quella che il suo sogno dei nove anni gli aveva insegnato, e sul vigore che essa dà all'apostolo. Pregava i direttori salesiani di scegliere, per comandare, formule tranquillizzanti, e soggiungeva: « L'esperienza ha fatto conoscere che simili modi usati a tempo hanno molta efficacia »." A qualche malizioso ciò basterebbe per considerarlo un maestro ipocrita. In realtà, alla radice della sua bontà c'era la carità, quella che gli aveva insegnato san Paolo e che è tutt'altra cosa: « La carità è benigna e paziente; soffre tutto, ma spera tutto e sostiene qualunque disturbo »27 La bontà e la dolcezza, ancelle della carità e autentiche virtù anch'esse, facevano parte delle solide fondamenta della sua spiritualità.

93 G. Bosco a G. Cagliero, 6 agosto 1885, in Epistolario, t. IV, p. 328.

94 G. Bosco a G. Bonetti, 30 dicembre 1874, ín Epistolario, t. II, p. 434 (vedi oltre, doc. 29).

95 La scena tra Don Bosco e il giovane capo di banda, Michele Magone, sulla banchina della stazione di Carmagnola, è un modello di presa di contatto (G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Torino, 1861, c. I, pp. 7-11).

96 G. Bosco, Ricordi confidenziali..., Torino, 1886, art. Il comandamento.

97 Condensato di 1 Cor. 13,4-7, in G. Bosco, Il sistema preventivo..., in Regolamento per le case..., op. cit., p. 6.

La gioia e la pace

La gioia e la pace erano per lui i frutti della virtù, della carità in primo luogo, di cui, d'altronde, condizionavano íl felice
sviluppo.

Capitava, a volte, che in età matura, scrivendo una lettera,
il nostro santo si rimettesse a comporre dei versi come spesso aveva fatto in gioventù." Uno dei suoi corrispondenti, un giorno, ricevette questa quartina senza pretese:
« Ma voi siate tutti buoni, Sempre allegri, veri amici, Ricordando che felici
Rende solo il buon oprar »29
Questi versi nascondevano, per Don Bosco, un'importante verità: la gioia è concessa alla virtù. Egli sigillava con la gioia il suo edificio spirituale.

Dopo l'infanzia, aveva avuto un debole per la gioia, perché, secondo un'eccellente formula di Don Caviglia, era per temperamento « un santo di buon umore ». Osservatore acuto e sensibilissimo agli aspetti umoristici delle varie situazioni, gli piaceva moltissimo scherzare. Mistificò canonici," perpetue," compagni sempliciotti del convitto,102 ecc. Scherzava volentieri coi suoi: dava del marchese, del cavaliere o del poeta ad umili lavoratori le cui famiglie erano tutt'altro che nobili; 103 celiava con un bravo sacerdote mortificato per la sua piccola statura," o con un chierico che si lamentava del suo lavoro; 1" sorrideva di un titolo accademico

98 Nell'archivio di Valdocco esistono alcuni quaderni di versi.

99 G. Bosco a G. Rinaldi, 27 novembre 1876, in Epistolario, t.III p. 119.

100 Citiamo ancora il canonico Burzío, parroco della cattedrale dí Chieri, che supponeva giocasse di magia (Memorie dell'Oratorio..., pp. 72-73).

101 G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. I, pp. 428-431; ecc.

102 Vedere G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. II, pp. 99-102.

103 « P.S. Saluta da parte mia íl cavalier Pelazza, il marchese Barale e Conino il poeta » (G. Bosco a G. Dogliani, 1875, in Epistolario, t. II, p. 462).

104 «E Don Bologna è cresciuto? » (G. Bosco a M. Rua, 8 marzo 1875, in Epistolario, t. II, p. 464).

105 G. Bosco a G. Rinaldi, 27 novembre 1876, in Epistolario, t. III, p. 119.

che, per caso, aveva creduto bene di accettare; 106 rideva coi suoi amici di un ministro che gli aveva fatto un dono insignificante per le sue missioni: « L'è mei ch'un pugn ant'jeui [Questo val meglio che un pugno in un occhio], come dice Gianduja
Non per nulla san Filippo Neri e san Francesco di Sales erano i suoi modelli preferiti.

Amava, dunque, vivere nella gioia. La frase dell'Ecclesiaste secondo la Volgata: « Ho capito che non c'è altra felicità per loro che godere e rendersi lieta la vita »," gli era parsa così preziosa che ne fece un segnalibro del breviario." Una testimonianza, fra tante altre, del suo gusto per la gioia: il « volto allegro » e « l'aria sorridente » di Domenico Savio lo colpirono fin dal suo primo incontro col ragazzino 110 E predicò sempre la gioia. La sua campagna era sicuramente iniziata verso il 1832 quando, all'età di diciassette o diciott'anni, fondava alla scuola di Chieri la Società dell'allegria. La denominazione s'adattava benissimo a questa compagnia, spiegherà più tardi, « perciocché era obbligo stretto a ciascuno di cercare que' libri, introdurre que' discorsi e trastulli che avessero potuto contribuire a stare allegri; pel contrario era proibito ogni cosa che cagionasse malinconia... ».1" Nel 1841, uno degli scopi del suo oratorio fu certamente di tenere allegri i giovani di Torino. A quel tempo abbracciava totalmente le vedute di san Filippo Neri che, tre secoli prima, aveva detto: « Figliuoli, state allegramente: non voglio scrupoli, né malinconie: mi basta che non facciate peccati »,112 e quelle degli autori della tradizione « aloisíana ». Uno di questi, un anonimo, nel 1836 aveva stampato a Torino questi suggerimenti che potrebbero essere benissimo attribuiti

106 Vedere la lettera di cui sopra, datata da « Torino, dal conservatorio della mia Musa » (ibid., p. 119), e, sopra, la nota 34 su Don Bosco e l'accademia dell'Arcadia.

107 G. Bosco a G. Cagliero, 14 novembre 1876, in Epistolario, t. III, p. 112. Nell'originale, la riflessione di Gianduia, buonuomo faceto degli aneddoti torinesi del xix secolo, è in dialetto piemontese.

108 Eccle. 3,12. Si noterà che Don Bosco attribuiva a questa frase un senso morale, che nel contesto del libro biblico non ha.

109 Vedere oltre, doc. 5.

110 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., P ed., Torino, 1880, c. 7, p. 28.

111 Memorie dell'Oratorio..., p. 52.

112 [G. Bosco], Porta teco..., Torino, 1858, p. 34: Ricordi generali di S. Filippo Neri alla gioventù.

a Don Bosco: « Siate allegri nel Signore, divertitevi, rallegratevi, giubilate, avete perfettamente ragione. Dio ne è contento, e sarete anche amati di più dagli uomini »213 Egli conosceva già il. Servite Domino in laetitia, uno dei ritornelli di Luigi Comollo 114 che avrebbe aggiunto al testo della Guida angelica, compilato da lui per servire da introduzione al Giovane provveduto del 1847.'
Senza dubbio si deve riconoscere una sfumatura alla qualità della sua gioia: Don Bosco s'imponeva la castigatezza, la misura, e la sua gioia era tranquilla. Ripeteva la frase di san Filippo Neri: « Schivate l'allegrezza smoderata perché questa distrugge quel poco
di bene che si è acquistato Giustamente, chi l'ha conosciuto
o l'ha studiato da vicino, lo vede solo sorridente e disteso; non lo immagina scosso da risa smoderate.117 Nell'età matura, dopo le rare impennate della giovinezza, Don Bosco univa infatti nelle sue parole e nei suoi atti la calma, la bontà e la gentilezza. Certi ritratti, che agghiacciavano già Don Ceria,"8 gli hanno attribuito un aspetto melenso con un sorriso stereotipato. Per altro verso, più suggestivo forse, ma non altrettanto felice, un biografo di buona volontà ne ha fatto il ritratto di un avventuriero.119 Eh no! Un artista dovrebbe essere capace di rendere la bonaria malizia che trasfigurava lo sguardo della sua anima profonda e perspicace, e la calma pace d'un volto che talvolta bastava a rasserenare cuori angosciati.

Agli impazienti che volevano risolvere in un batter d'occhio questioni complesse« soleva rispondere: « Con calma, con calma, abbiamo fretta ».120 E rimaneva calmo e amabile, praticando a meraviglia P« eutràpelia », una virtù che egli inconsapevolmente

113 Un mazzolin di fiori ai fanciulli ed alle fanciulle..., op. cit., Torino, 1836, p. 235; citato da P. STELLA, Valori spirituali..., p. 45.

114 [G. Bosco], Cenni storici sulla vita del chierico Luigi Comollo..., Torino, 1844, c. 2, p. 24.

115 P. STELLA, Valori spirituali..., p. 50.

118 [G. Bosco], Porta teco..., Torino, 1858, p. 34.

117 Vedere G. B. IgmOYNE, Memorie biografiche, t. I, p. 95; secondo una confidenza di Don Bosco a Carlo Viglietti, come abbiamo potuto controllare.

118 Vedere Don Bosco con Dio, ed. cit., pp. 88-89.

119 M. DUINO, L'homme au chien gris (coli. Marabout junior), Verviers, s.d. (verso il 1956).

120 A.. DU BOYS, Dom Bosco et la Pieuse Société des Salésiens, Paris, 1884, p. 302.

il a proposé à la civilisation du loisir de naître de l'ère industrielle. "Ni agitation ni chaos, ni tumulte ni tension, mais paix et sérénité et de ce climat propice au bien moral: voici, selon lui, les conditions et aussi les effets de la joie qui est tombée sur l’âme libre, calme et ouverte à Dieu, la joie qu’il prônait était une porte ouverte sur la grâce.

Un humanisme ouvert

Si l'humanisme est une doctrine qui veut rendre l'homme heureux avec ses ressources humaines, nul doute que la spiritualité de Don Bosco apparaît comme une forme d'humanisme. Il voulait rendre les hommes heureux avec leur nature, leurs possibilités physiques et morales et dans le monde qui leur appartient jusqu'à la mort 2. »Mais il était également convaincu qu'aucun bonheur n'est possible, sans Dieu et sans une vraie relation avec lui. Il a parlé de la "vraie joie" qui "provient de la paix du cœur, de la tranquillité de la conscience" 123. Don Bosco a répété à partir d'un bout de sa vie sacerdotale: "Nous voyons que ceux qui vivent dans la grâce de Dieu , ils sont toujours joyeux, et même dans les afflictions, ils ont un cœur heureux. Au contraire, ceux qui s’adonnent aux plaisirs vivent en colère et ne cherchent donc pas la paix. leurs passe-temps, mais ils sont de plus en plus malheureux: Non est pax impiis ".124 Nous admettons également l'exagération pédagogique de cette phrase qui oppose brutalement la joie du passionné à la douleur de l'impie. Mais il reste que, selon lui,

121 Vedere H. RAHNER, Eutrapélie, nel Dictionnaire de Spiritualité, t. IV, col. 1726-1729.

C'est pourquoi ces lignes déjà anciennes d'un témoin français nous paraissent pertinentes: "Toute la méthode consiste à obtenir un équilibre parfait pour l'âme. Rien n’est plus contraire à l’illumination de ce poids et de cette mesure qu’elle exige dans la conduite de ma vie; rien n'est plus opposé à un ascétisme imaginatif exigeant de chaque individu la plus grande activité intellectuelle et morale "(A. DU BOYS, Dom Bosco ..., op. cit., p. 310-311).

123 G. Bosco, 'Référence biographique au jeune magone Michele ..., Turin, 1861, c. 3, p. 16. Voir aussi: "Soyez gai, mais votre joie peut être vraie, comme celle d'une conscience exempte de péché" (G. Bosco à S. Rossetti, 25 juillet 1860, dans Epistolario, t. I, p. 194).

124 [G. Bosco], Les jeunes fournis ..., Turin, 1847, p. 28: Les six dimanches ..., a. 6; répété dans toutes les éditions ultérieures de l'œuvre.

la fonction de "religion" - c'est-à-dire, dans son langage, de vie avec Dieu et des moyens qui l'assurent - est primordiale dans la création et le maintien de la "vraie joie". Pour éviter tout malentendu, ceux qui veulent interpréter correctement les paroles de Domenica Savio à son compagnon Gavio: "Sachez que nous faisons de la sainteté un acte très gai" ", doit-il en tenir compte. Nous savons que Don Bosco, qui l'a insérée intentionnellement, dans l'une de ses biographies didactiques, il a cultivé les joies humaines les plus simples, celles qui sont données par une bouteille de Frontignan, «un bon déjeuner dans un pensionnat» ou par la détente des jambes sur un terrain de jeu; 128 et les joies humaines les plus nobles, comme l’amitié de deux adolescents enthousiastes à l’égard de la perfection. "

Schématisant sa pensée, il est allé jusqu'à dire que "la seule pratique constante de la religion peut nous rendre heureux dans le temps et dans l'éternité" .132 D'une manière ou d'une autre, il a répété que "avec la subsistance du corps, l'homme a besoin de le confort de l'esprit, et que ce confort ne peut être trouvé que dans la religion, qui seule peut élever les pensées et les affections de l'âme

125 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ... 63 e éd., Turin, 1880, v. 18, p. 83.

126 E. CERIA, Mémoires biographiques, t. XVI, p. 264.

127 G. Bosco à G. Bonettí, 9 février 1870, dans Epistolario, t. II, p. 74.

128 G. Bosco, The Preventive System ..., in Réglementations pour les maisons ..., Turin, 1877, Introduction, p. 7.

129 Lui et Comollo, Domenico et Gavio, Domenico et Massaglia, sans compter les exemples qu'il a trouvés dans l'histoire.

130 « Voi vedete, miei cari ragazzi, quanto sia vero che le dignità del mondo non costituiscono la vera felicità. L'uomo non può essere stimato felice se non quando pratica la virtù... » (G. Bosco, Storia d'Italia..., Torino, 1866, epoca seconda, c. 14, p. 115).

131 G. Bosco a tutti gli allievi del collegio di Lanzo, 3 gennaio 1876, in Epistolario, t. III, p. 5.

132 G. Bosco, Il Pastorello delle Alpi..., Torino, 1864, c. 34, p. 180.

ad (sic) bene sublime e perfetto, che nella vita presente non sí trova ».133 Senza la « religione », sia gli individui che le nazioni si impantanano, perché « la sola religione è sostegno degli imperi, la sola che passa formare la felicità dei popoli »."4
Il suo timore che la cultura scolastica dell'intelligenza, a quel tempo basata quasi interamente sulla spiegazione dei testi antichi, non generi menti abbastanza cristiane e comprometta il loro vero bene, è perciò comprensibile. Infatti, egli intervenne con vivacità, nella questione sollevata, nella metà del xix secolo, sull'introduzione degli autori pagani nell'insegnamento secondario, e fu più d'accordo con l'abate Gaume 135 che con Mons. Dupanloup."6 II suo principio era che bisognava purgare questi autori e anche preferir loro i latini cristiani. Sostituendo quelli con questi « noi potremo mettere un argine a un gran male del nostro tempo », spiegava ai suoi direttori di case il 27 luglio 1875137 Avesse torto o ragione, la risposta a questa difficile questione non ci riguarda. Qui ci interessa unicamente il suo rifiuto di una cultura chiusa e di un puro umanesimo, cioè di un umanesimo pagano.

Finché non si è abbandonata alla grazia di Dio, la natura è per se stessa incompleta. Essa attende questa rugiada, ma quando l'ha ricevuta che esultanza! Perfino la morte è trasfigurata in un « sonno di gioia »."8 Il cardinal Alimonda, in un'orazione funebre

133 [G. Bosco], Fatti contemporanei esposti in forma di dialogo, Torino, 1853, dialogo 2, p. 12. Riflessione ripresa più brevemente in G. Bosco, La forza della buona educazione..., Torino, 1855, c. 6, p. 48; ín G. Bosco a G. Turco, 23 ottobre 1867, ín Epistolario, t. I, p. 507; e, ad uso di due giovani fidanzati, in G. Bosco a A. Piccono, 4 settembre 1875, in Epistolario, t. II, p. 508.

134 G. Bosco, La Storia d'Italia..., 52- ed., Torino, 1866, epoca seconda, c. 12, p. 107: ín un articolo sull'imperatore romano Alessandro Severo, il cui sincretismo era favorevole al giudaismo e al cristianesimo.

135 J.-J. GAUME, Le ver rongeur des sociétés modernes, ou le paganisme dans l'éducation, Paris, 1851.

136 Su questa questione, vedere R. AUBERT, Le pontificat de Pie IX, op. cit., p. 57; J. LEFLON, Gaume, Jean-Joseph, ín Catholicisme, t. IV, col. 1783.È celebre la violenza di questa disputa che mise ín urto soprattutto Louis Veuillot e Mons. Dupanloup.

137 Secondo il processo verbale della riunione, riportato da E. CERTA, Memorie biografiche, t. XI, p. 29.

138 Nel caso di Michele Magone (G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 15, p. 84; vedere oltre, doc. 16).

pronunciata trenta giorni dopo la morte del suo vecchio amico, diceva che « esulta in essi [i discepoli di Don Bosco] il corpo, esulta lo spirito, ché la religione invigorisce la natura e la carità perfeziona la scienza »."9 L'osservatore sarà tanto più sensibile a questa incompletezza dell'uomo secondo il nostro autore in quanto come san Francesco dí Sales, anch'egli più severo di quanto le apparenze potrebbero lasciar supporre — Don Bosco attribuiva all'ascesi una parte importante nella vita spirituale cristiana. Non vi è felicità senza Dio, e non vi è nemmeno santità senza rinuncia.

139 G. ALIMONDA, G. Bosco e il suo secolo, Torino, 1888, p. 22.

CAPITOLO VI - L'INDISPENSABILE ASCESI

La « temperanza »

Bisogna rendersi conto e ammettere che il sorriso e le gentilezze di Don Bosco non solo celavano un autentico spirito di ascesi, ma che la stessa ascesi occupava nel suo insegnamento un posto di prim'ordine. Due citazioni cominceranno a convincercene: « Distacchiamo il nostro cuore dai piaceri di questa terra; innalziamo la mente a quella patria celeste, dove godremo i veri beni. Molti nemici ci tendono insidie, e cercano di condurci alla rovina. Noi dobbiamo coraggiosamente combatterli, ma il nostro scudo sia, come dice S. Paolo, una fede viva, una fede operosa che ci faccia abbandonare il male ed amare la virtù »; i e, più nervosamente: « Chi vuole salvarsi bisogna che si metta l'eternità nella mente, Dio nel cuore, il mondo sotto i piedi ».2
Coloro che lo immaginano compiacente e sdolcinato hanno meditato sulla consegna che ha dato alla sua società religiosa? Il suo motto, lavoro e temperanza, richiamava un programma di lotte e di privazioni laboriose, cioè un reale programma di ascesi se gli si vuol attribuire tutto il suo valore cristiano, cioè di privazione prima di tutto, e quindi soprattutto di « adesione » quanto mai difficile. Perché è bene sottolineare, con un autore contemporaneo,

1 G. Bosco, Cenni storici intorno alla vita della B. Caterina De-Mattei..., Torino, 1862, Conclusione, p. 186 (vedere oltre, doc. 17). Qui Don Bosco fa allusione a Ef. 5;14-17.

2 [G. Bosco], Porta teco..., Torino, 1858, Avvisi generali ai fedeli cristiani, sentenza 20 (vedere oltre, doc. 11). Ripetuto nell'edizione del 1878. Questi avvisi non erano tuttavia originali.

« noi consideriamo bene che il cristiano che si impone un digiuno pratichi l'ascesi, ma consideriamo anche (...) che quelli tra noi che hanno conosciuto la fame nei campi di concentramento, potevano praticare la più cristiana ascesi accettando, in un certo modo, e aderendovi interiormente, la privazione che veniva loro imposta dall'esterno ».3 Don Bosco predicava la limitazione volontaria del piacere e l'accettazione di una vita costantemente più o meno austera.

Non addolciamo la « temperanza » del suo motto. Temperanza significava l'astensione deliberata dalle soddisfazioni dei sensi coinvolti, ad esempio nel contemplare, mangiare, bere, dormire, e anche, evidentemente, nel toccare e sentire, con una certa inclinazione a sottolineare tutte le forme di austerità e di penitenza. « Amerò e praticherò la vita ritirata e la temperanza nel mangiare e nel bere, e non prenderò che il numero di ore di riposo strettamente necessario alla mia salute » scriveva il giovane chierico Bosco.4 Quasi al termine della sua vita, il testo autografo di un sogno del 1881 spiegava: « Sulla temperanza. Se tu togli la legna, il fuoco si spegne. Stabilisci un patto coi tuoi occhi, con la tua bocca, col tuo sonno, perché questi nemici non si impossessino delle vostre (sic) anime. L'intemperanza e la castità non possono andare insieme ».5 Non manchiamo nemmeno di rilevare queste frasi esplicative che mettono in rilievo la polivalenza del termine: « G C. raccomandava la temperanza insegnando che se non facciamo penitenza saremo tutti perduti eternamente »; 6 e: « Il quarto segreto [di Don Cafasso per far molto bene] è la temperanza, che meglio

3 L. COGNET, L'ascèse chrétienne (Corso ciclostilato dell'Istituto cattolico di Parigi), Paris, 1965, p. 5. Diverse osservazioni di questo equilibrato lavoro sono state introdotte in questo capitolo.

4 Memorie dell'Oratorio..., p. 88 (vedere oltre, doc. 2).

5 Sogno del 10 settembre 18&1, in E. CERIA, Memorie biografiche, t. XV, p. 184, secondo ACS, S. 111, Sogni. Secondo Don Ceria, scritto da Don Bosco è scomparso, ma diverse copie lo hanno conservato con fedeltà. Vedere anche, nello stesso senso, le allocuzioni pubblicate o riassunte, ibid., t. XII, p. 353 (sogno del 1876, su « la fede, nostro scudo e nostra vittoria »); t. XIII, pp. 432-433 (allocuzione del 31 agosto 1877: « Cercate di essere temperanti nel cibo e nel bere... »); t. XIV, p. 363 (predica degli esercizi, settembre 1879: « A volte devo digiunare per vincere le mie tentazioni... »); ecc.

6 G. Bosco, Maniera facile..., 25 ed., Torino, 1855, § 20 (in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 56).

chiameremo la sua rigida penitenza ».' Temperanza significava per lui non solo sobrietà, ma austerità.

Don Bosco si preoccupava di non svuotare il dinamismo della vita cristiana. Gli aspiranti alla santità devono necessariamente abbracciare una forma di ascesi.

Le penitenze afflittive

Il suo senso della moderazione potrebbe trarci in inganno. Però, mentre da una parte nelle sue norme non comparivano le penitenze « afflittive »: digiuni severi, cilici, discipline..., di cui in genere diffidava; dall'altra, le rispettava e, con misura, le raccomandava.

In seminario aveva imitato Luigi Comollo in tutto, tranne nelle sue austerità. Riprendiamo nei particolari questa confessione già segnalata in un altro capitolo: « In una sola cosa non ho nemmeno provato ad imitarlo: nella mortificazione. Il vedere un giovanetto sui diciannove anni digiunare rigorosamente l'intera quaresima, ed altro tempo dalla Chiesa comandato; digiunare ogni sabato in onore della B. V., spesso rinunziare alla colazione del mattino; talvolta pranzare a pane ed acqua; sopportare qualunque disprezzo, ingiuria, senza mai dare minimo segno di risentimento; il vederlo esattissimo ad ogni piccolo dovere di studio e di pietà: queste cose mi sbalordivano... ».8 Qualcuno vorrà scoprire in queste righe una virtuosa gelosia. Può darsi, ma le accosti alle osservazioni che faceva a Domenico Savio, a Michele Magone e a Michele Rua, che ricercavano la sofferenza fisica per santificarsi.' Non si ignori nemmeno la tradizione liguoriana poco propensa alle mortificazioni di questo genere, a vantaggio invece di altre cui vogliamo accennare " e che il semplice cristiano facilmente considera riservate ai santi dall'anima temprata, una categoria in cui è sempre presuntuoso classificarsi. Non senza umorismo Giuseppe Cafasso

7 G. Bosco, Biografia del sacerdote Giuseppe Cafasso..., Torino, 1860, parte seconda, c. 6, p. 94.

8 Memorie dell'Oratorio..., p. 95.

9 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 15, pp. 72-75; Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 8, p. 41; A. AMADEI, Il servo di Dio, Michele Rua..., Torino, 1931, t. I, p. 178.

10 S. ALPHONSUS DE LIGUORIO, Praxis confessarii, c. 9, § 3, ed. Gaudé, pp. 247-253.

aveva detto che per sottomettersi alle mortificazioni affiittive accorrevano « anime più grandi delle nostre »; al suo uditorio di sacerdoti aveva consigliato «.piccole privazioni, una parola, uno sguardo, una coserella, un sollievo di meno; potrei difendermi, scusarmi, divertirmi, secondare quella voglia, andiam dicendo: sia questa una prova che voglia dire 1' [Dio] amo »." E íl sant'uomo non era per niente tenero con se stesso».

Ne quid nimis, insomma! La saggezza decide. Don Bosco non ha cancellato dalla sua ascesi l'astensione deliberata dalle gioie della vita. Ai suoi giovani erano proibite le dure mortificazioni « perché non compatibili colle [loro] età »." Il capitolo che ha dedicato alle « penitenze afELittive corporali » di Domenico Savio si apriva con la dichiarazione: « La sua età, la sanità cagionevole, l'innocenza di sua vita l'avrebbero certamente dispensato da ogni sorta di penitenza »; 14 se interpretiamo logicamente questa espressione dobbiamo dedurre che un adulto in buona salute macera utilmente il proprio corpo nella penitenza. La sua dottrina equilibrata sulle penitenze afELittive non eliminava dalla vita cristiana l'ascesi e nemmeno le pratiche ascetiche severe, di cui una religione rigorista aveva fatto un uso a suo parere troppo esagerato nelle generazioni precedenti. Tnfatti, l'ascesi gli pareva una cosa sola con l'insegnamento vissuto del Cristo.

I motivi dell'ascesi

Il suo ascetismo era ragionato, come dimostra facilmente un'indagine sulle sue parole e i suoi scritti. Se è vero che l'uomo spirituale non è tenuto ad avere in sé sotto foinia di idee chiare e, a fortiori, a spiegare i motivi che lo determinano nelle sue scelte, però i suoi propositi — anche se non ordinati in forma sistematica — possono essere molto significativi.

Chi legge Don Bosco non troverà molte giustificazioni umane alle sue austerità. Esistono ascesi umane: san Paolo stesso notava

11 GIUSEPPE CAFASSO, Manoscritti vari..., in F. ACCORNERO, La dottrina spirituale..., op. cit., p. 61.

12 Vedere il capitolo su « la vita mortificata » di Don Cafasso in G. Bosco, Biografia del sacerdote Giuseppe Caffasso..., Torino, 1860, parte prima, c. 6, pp. 29-34.

13 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., loc. cit.

14 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., op. cit:, p. 72.

che, per una corona peritura, l'atleta s'impone un regime severo." Il nostro santo sembra invece che si sia scarsamente preoccupato dei benefici naturali delle pratiche ascetiche. Ogni tanto, conseguenza di un'antropologia vagamente platonica, una delle sue frasi ricordava che « il corpo è l'oppressore dell'anima », che rassomiglia ad un cavallo restio e deve essere domato con ,la mortificazione..." È tutto.

I motivi che adduceva erano, più frequentemente, di altra natura: prevenire o espiare il peccato, incamminare verso la contemplazione e soprattutto riprodurre il Cristo crocifisso.

Dopo la caduta di Adamo, sussiste nell'uomo un focolaio di peccato. Chi disubbidisce a Dio non può più comandare a se stesso
senza duri combattimenti." Le mortificazioni corporali, che mettono il corpo a disposizione dello spirito, aiutano a vincere le ten
ta7ioni che potrebbero portarlo lontano da Dio. Domenica Savio « sapeva che difficilmente un giovane può conservare l'innocenza
senza la penitenza »,18 e ne era lodato da Don Bosco. (In realtà, seguendo lo spirito più che la lettera del testo, bisognerebbe dire che questa convinzione era prima di tutto quella del biografo che, qui, l'attribuiva all'eroe, e non. senza buone ragioni). Le mortificazioni prevengono il peccato. Don Bosco seguiva san Giovanni: « Ouidquid in mondo est, concupiscentia carnis est (piaceri del senso) concupiscentia oculorum (ricchezze) superbia vitae (la vanagloria) ».19 Non è lo spirito giansenista che• ha ispirato quelle sue dure espressioni sul « mondo », espressioni che ormai ci sono divenute familiari: « Il mondo è pieno di pericoli (...). S. Antonio vide il mondo coperto di lacci »." Il suo senso religioso lo avvertiva dell'influenza universale dí Satana su ciò che il Vangelo definisce il suo impero. Egli intravedeva lucidamente « l'ambiguità » di un

15 1 Cor. 9,25.

16 Foglietto di quattro pagine, ACS, S. 132 e G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, p. 998.

17 Ibid.

18 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 15, p. 72.

19 Estratto di un quaderno dí Don Bosco per alcune prediche ai suoi religiosi, in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, pp. 986-987 (vedere oltre, doc. 26), secondo / Gv. 1,16.

20 Ibid. Queste note erano prese da D011 Bosco da Sant'Alfonso de' Liguori (La vera sposa di Gesù Cristo..., c. 2).

universo sempre volto a Dio e sempre contro Dio. Era convinto che certe condiscendenze sono frutto soltanto di fanatismo o di ingenuità. Il regno delle tenebre ha la stessa vastità del regno della luce. Il cristiano che ci vive dentro deve scegliere; la presenza ineluttabile della zizzania l'obbliga a lottare per non essere soffocato da essa e per così dire a « liberarsi dal Male ».

Può essere casuale, ma per quanto ne sappiamo, Don Bosco solo raramente chiedeva alle pratiche di ascesi di espiare le colpe dei peccatori. Piuttosto sottolineiamo che raccontava volentieri storie di santi, autentici testimoni da un capo all'altro della loro vita." Del resto, la sua dottrina sulla Provvidenza gji mostrava un Dio che puniva su questa terra i cattivi. Con questa risorsa, ricuperava il valore espiatorio della sofferenza. Tutt'al più, la sua fiducia nella misericordia divina, incarnata nella Chiesa, gli impediva di insistere su questa funzione tradizionale della penitenza. Basta il sacramento; il penitente confessato riparte con l'anima leggera, definitivamente perdonato da Dio.

Don Bosco non è stato più eloquente sui legami tra mortificazione e contemplazione. Capita che in un suo scritto il distacco dalle cose sensibili sia presentato come un mezzo eminente per fissarsi in Dio e pregare senza distrazioni? Ma questi rilievi sono poco frequenti.

In verità, l'uomo spirituale che approfondisce Don Bosco avverte un solo motivo di ascesi: la « partecipazione » al Cristo, nel senso che lui intendeva. Bisogna « soffrire con il Cristo ». La crocifissione del Cristo era il motivo fondamentale dell'ascesi dí Don Bosco. Il cristiano accompagna per tutta la sua vita il Cristo sofferente. « Il primo passo che devono fare quelli che vogliono seguire Dio è di rinunziare a se stessi e di portare la loro croce » dietro di lui." « Fino a quando? » si domandava Don Bosco in

21 Don Bosco n’a pas omis de présenter David ou ... Michele Magone qui a fait pénitence pour leurs péchés (G. Bosco, Storia Sacra ..., 3 e éd., Turin, 1863, quatrième époque, c. 8; dans écrits ..., tome I, première partie, page 209; note biographique sur le jeune Magone Michele ..., Turin, 1861, chap. 10, p. 50).

22 [G. Bosco], Notes historiques sur la vie du clerc Luigi Comollo ..., Turin, 1844, v. 4, pp. 47-48.

23 [G. Bosco], Le chrétien guidé par la vertu et la civilisation selon l'esprit de saint Vincent de Paul ..., Turin, 1848, quatorzième jour, p. 139.

un seul schéma prédicateurs di sont similaires. E rispondeva « Jusqu'à la mort, avec minaccia che qui vont souffrir avec le Christ ne peut pas être heureux avec » .24
Nous ne croyons pas trop facilement à attribuer un sens mystique de participation au pati cum Christo, que notre auteur a prêché avec tant de zèle. "Souffrir avec le Christ", c'est d'abord l'imiter dans sa douleur: Domenico Savio, en plein hiver, raidi du froid dans son lit pour cette seule raison; "C’est aussi prouver son amour pour lui par un sacrifice douloureux. Dans l’histoire de la dernière maladie de Luigi Comollo, il ne faut pas oublier qu’il a été présenté par son biographe comme modèle pour tous les jeunes chrétiens - a déclaré Don Bosco:" Bref (sic) ), et agité par la vigueur du mal: à peine le dicter: Comollo: pour ceux qui doivent souffrir, il est immédiatement retourné à lui-même (sic), et tous jovial, et rire, presque de telles paroles lui ont causé du mal: pour Jésus crucifié ... " ". Si nous interprétons bien sa pensée, l'auteur a jugé que l'amour de Comollo envers Dieu, manifesté par la joie de l'évoquer et peut-être de le consoler (ascèse de la réparation), était exalté dans la souffrance "avec le Christ", c'est-à-dire "comme le Christ". Enfin, pour lui et pour les autres, la souffrance ascétique a ouvert la porte à la gloire éternelle: souffrir avec le Christ signifie se préparer à la béatitude. Du livre sur le Seí domeniche en l'honneur de saint Luigi Gonzaga (1846) et du manuel de piété dans lequel il fut bientôt inséré (1847), Don Bosco répètera sans cesse la formule dans ses œuvres: Qui vult gaudere cum Christo, oportet pati cum Christo "L’auteur n’a trouvé d’autre personne pour prouver que l’ascèse est indispensable à l’homme dès sa jeunesse." Aux personnes qui vous disent qu’il n’est pas commode d’utiliser autant de rigueur contre notre corps, répondez:

24 Fiche citée dans GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. IX, p. 998.

25 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., Turin, 1859, v. 15, p. 74.

26 [G. Bosco], Notes historiques ..., éd. cit., c. 5, p. 65.

27 "Celui qui veut jouir avec Christ doit souffrir avec Christ". Voir 2 Tim. 2.11; Rom 8.17.

28 [G. Bosco], Le jeune homme a fourni ..., Turin. 1847, Les six dimanches ..., deuxième jour, p. 59.

«Mais jusqu'à quand le suivre [Christ]? Jusqu'à la mort, et, s'il s'agissait de professions, même d'une mort sur la croix. Cíò est ce que fait dans notre société celui qui porte sa force dans le ministère sacré, dans l’enseignement ou dans un autre exercice sacerdotal, jusqu’à une mort violente de prison, d’exil, de fer, d’eau, de feu, jusqu’à maintenant après avoir souffert et est mort avec Jésus-Christ sur la terre, puisse-t-il aller jouir avec lui au Ciel. Cela me semble le sens de ces paroles de saint Paul qu’il dit à tous les chrétiens: Qui vult gaudere cum Christo, oportet pati cum Christo "." Écho d’un enseignement familial, nous lisons encore les mêmes mots dans sa lettre de 1874 aux artisans de maison de Turin, 3e de sa première conférence avec les novices salésiens de 187531, et dans une lettre circulaire adressée, en 1884,

Une ascèse du déni

Malgré les apparences, il a également renoncé au "siècle". Certes, notre apôtre des villes modernes est resté dans le "monde" parfois vicié. Ses "orateurs" étaient (ou étaient sur le point de l'être) implantés dans les banlieues de villes industrielles: Turin, Londres, Liège, Buenos Aires ...

Sorti du Risorgimento, l’État italien a contesté l’influence de l’Église et s’est affirmé anticlérical. Il ne s’est pas réfugié dans un désert hypothétique, mais a poursuivi son chemin parmi les policiers et les ministres hostiles d’un gouvernement laïc, aux besoins desquels il se trouvait. toujours prêt à soumettre. Dans la mesure où la loi de Dieu l'exigeait, sa fidélité à César semble avoir été irréprochable. Peut-être une crise le secoua-t-il vers 1860, époque à laquelle il fut divisé entre Pie IX et les Piémontais. En tout cas,

29 G. Bosco aux salésiens, 9 juin 1867, à Epistolario, t. Je, p. 474. Il n'a répété saint Paul que par signification.

30 G. Bosco aux artisans de l'Oratoire, 20 janvier 1874, dans Epistolario, t. II, p. 339.

31 Publié par E. CERTA, Biographical Memoirs, t. XI, pp. 508-518, selon un manuscrit du maître des novices, Giulio Barberis (voir p. 513-514).

32 G. Bosco aux salésiens, 6 janvier 1884, à Epistolario, t. IV, p. 250.

non fu per nulla violenta e, verso il 1875, era del tutto risolta. Con tono solenne, che non gli era abituale, diceva in occasione del capitolo generale del 1877: « Scopo nostro si è di far conoscere che si può dare a Cesare quel che è di Cesare, senza compromettere mai nessuno; e questo non ci distoglie niente affatto dal dare a Dio quel che è dí Dio. Ai nostri tempi si dice essere questo un problema, ed io, se si vuole, soggiungerò che forse è il più grande dei problemi; ma che fu già sciolto dal nostro Divin Salvatore Gesù Cristo ». La difficoltà di una tale sottomissione non lo faceva indietreggiare: « Nessuno è che non veda le cattive condizioni in cui versa la Chiesa e la Religione in questi tempi. Io credo che da San Pietro fino a noi non ci siano mai stati tempi così difficili. L'arte è raffinata e i mezzi sono immensi. Nemmeno le persecuzioni di Giuliano l'Apostata erano così ipocrite e dannose. E con questo? E con questo noi cercheremo in tutte le cose la legalità. Se ci vengono imposte taglie, le pagheremo; se non si ammettono più le proprietà collettive, noi le terremo individuali; se richiedono esami, questi si subiscano; se patenti o diplomi, si farà il possibile per ottenerli »." Egli ha seguito la via opposta dell'eremita: partito da una piccola cascina sperduta nella campagna, ha operato in una capitale popolosa e a contatto con la folla urbana, quella che, nel 1848, si sollevava contro i nemici della libertà, che era decimata nel 1854 da una spaventosa epidemia di colera, che acclamava nel 1859 i soldati francesi di Napoleone III, alleato del proprio sovrano contro l'Austria; e via dicendo. Don Bosco viveva in mezzo ad un popolo.

La fuga dal « mondo »

Quest'uomo non ha ancora finito di sorprendere i suoi lettori, inclini a semplificare tutto. Infatti, egli raccomandava con perseveranza la fuga dal mondo in cui, tuttavia, egli era immerso. Quest'uomo coraggioso faceva l'apologia della fuga. La « fuga dell'ozio » non era, a rigor di termini, che l'aspetto negativo del-1'« amore del lavoro », anche se questa formula contiene evidentemente il rifiuto, sia degli inganni di Satana, sia di immaginazioni

33 In E. CERTA, Memorie biografiche, t. XIII, p. 288; secondo il processo verbale del capitolo (vedere oltre, doc. 31).

torbide generate nella mente dall'inazione.34 Altrove, il termine implicava chiaramente una rottura col « mondo »: si trattasse di fuga delle compagnie pericolose per la fede e i costumi — praticata da Don Bosco, sottolineiamolo, anche fra le mura del seminario maggiore di Chieri " —, di fuga dalle occasioni pericolose," di fuga delle amicizie particolari," dí fuga dei libri cattivi — contro cui elevava il bastione delle sue Letture Cattoliche38 — e, per riassumere tutto, di « fuga del secolo e delle sue massime ».39 Col rifiuto di ogni connivenza con un « mondo » attraente, ma peccatore e ingannatore, Don Bosco ha praticato e fatto praticare « la vita ritirata », conformemente al proposito della sua vestizione clericale. Egli lodava il piccolo pastore di un villaggio alpestre, Francesco Besucco, il quale, al levarsi, recitava non senza candore: « Lascia il mondo che t'inganna »,40 e manteneva se stesso libero dalle sue insidie con una serie di atti ascetici in grado di impedirgli di soddisfarsi di buone intenzioni.

La fuga ascetica è indispensabile a chi pretende di servire Dio, poiché il male è ovunque e prima di tutto in sé." La lezione

34 Vedere per esempio [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, parte prima, Cose da fuggirsi..., art. I, p. 20.

35 Memorie dell'Oratorio..., pp. 91-92. Vedere [G. Bosco], Cenni storici sulla vita del chierico Luigi Comollo..., Torino, 1844, c. 5, p. 63; Regolamento della compagnia di San Luigi Gonzaga, manoscritto del 1847, corretto da Don Bosco, 38: Fuggire come la peste i cattivi compagni...; [G. Bosco], Il giovane provveduto..., ed. cit., Le Sei domeniche..., p. 61; [G. Bosco], Avvisi ai Cattolici, Torino, 1853, p. 25; [G. Bosco], Porta teco..., Torino, 1858, pp. 34, 41, 44; G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 9, p. 44; G. Bosco a O. Pavia, 15 luglio 1863, in Epistolario, t. I, p. 275; Il Pastorello delle Alpi..., Torino, 1864, c. 11, pp. 62-64; G. Bosco a G. Garofoli, 1° giugno 1866, in Epistolario, t. I, p. 398; ecc. Per prevenire le interpretazioni forzate, facciamo notare che queste raccomandazioni erano tutte rivolte a giovani.

36 Conferenza di Don Bosco ai salesiani, 1878, secondo la bella copia di Giulio Barberis, in E. CERTA, Memorie biografiche, t. XIII, p. 800.

37 Conferenza di Don Bosco ai chierici salesiani, gennaio 1876, ibid., t. XII, pp. 21-22.

38 Vedere, ad esempio, il manoscritto inedito già citato Congregazione di S. Francesco di Sales, capitolo: Scopo di questa congregazione, art. 6 (vedere oltre, doc. 14).

39 G. Bosco ai salesiani, 12 gennaio 1876, in Epistolario, t. III, p. 8.

40 G. Bosco, Il Pastorello delle Alpi..., ed. cit., c. 11, p. 62.

41 Vedere questa riflessione pertinente sui « cattivi compagni » nella casa di Torino: « Non voglio neppur supporre che ve ne siano. Ma osservate. Si chiama cattivo compagno quello che ín qualunque maniera può occasionare l'offesa di Dio. Molte volte avviene che anche coloro i qualí in fondo al loro cuore non sono cattivi, diventino per un altro pericolo d'offesa a Dio: e questo non si può fare a meno di dirlo compagno pericoloso per quell'altro » (Conferenza citata del 1878, in E. CERIA, op. cit., t. XIII, p. 800).

del Cristo tentato nel deserto vale per tutti: « Se alcuno volesse darci tutto il mondo per indurci ad adorare Satanasso, vale a dire commettere un solo peccato, rigettiamo con orrore qualsiasi offerta. Piuttosto perdere tutto che peccare »."
Tuttavia, eccettuate queste « occasioni », Don Bosco imponeva ai suoi discepoli solo rare restrizioni nella vita sociale. Pochi istanti di silenzio nella giornata, poche preghiere nella pace delle loro celle. I momenti di respiro erano brevi nella loro vita agitata: una brevissima orazione al mattino, una giornata di raccoglimento ogni mese,' circa sei giorni di esercizi spirituali ogni anno, secondo il programma comune aí religiosi con voti e ai suoi cooperatori laici." Don Bosco adottava una posizione media per le vacanze dei suoi giovani. Sensibile ai danni del « falcone »,n preferiva tenerli presso di sé. La tesi dell'« opera cristiana » riparo contro il mondo, che urta i cattolici contemporanei entusiasti di missione e di libertà, è difesa solamente da Domenico Savio nella biografia scritta da Don Bosco. Il maestro la sfuma, e manda i ragazzi a rasa loro per un tempo limitato." Tuttavia, quando parlava delle vacanze dei suoi religiosi, seguiva chiaramente le orme degli spirituali della Controriforma (e di molti altri che li avevano preceduti, non ignoriamolo). Nel 1868, proponeva questa « strenna » in una lettera a un direttore di una casa: « Per la Società: Risparmiate viaggi, e per quanto si può, non si vada a casa dei parenti.

42 G. Bosco, Storia sacra..., 3a ed., Torino, 1863, epoca settima, c. 3 (in Opere e scritti..., vol. I, parte prima, p. 301).

43 Vedere sopra, c. 2, il paragrafo su « l'esercizio della buona morte ».

44 È vero che in principio, in conformità con l'esempio debitamente richiamato del Cristo a Nazaret, i primi erano preparati a questa vita con una iniziazione spirituale e intellettuale sufficiente: « Gesù Cristo cominciò fare (sic) ed insegnare, così i congregati comincieranno a perfezionare se stessi colla pratica delle interne ed esterne virtù, coll'acquisto della scienza, di poi si adopreranno a bene5zio del prossimo » (Congregazione di S. Francesco di Sales, c. cit., art. 2; vedere oltre, doc. 12).

45 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 18, p. 91.

46 Ibid., pp. 91-92.

Il Rodriguez ha stupenda materia su tale argomento ».47 La necessità di limitare le visite familiari, che fino a quel momento non avevano nulla di biasimevole per i salesiani che vivevano vicino al loro paese natio, ma che ormai stavano per diventare onerose per una società che sciamava lontano, non spiega da sola l'insistenza di Don Bosco. Egli prendeva alla lettera il consiglio evangelico del distacco dalla società familiare, che formulava in questi termini: « Se qualcuno viene a me e non odia il padre e 'la madre, ecc., costui non può essere mio discepolo. I nemici dell'uomo sono quelli della sua casa »." E per sostenerlo sceglieva dalla Bibbia frasi paradossali. Leggiamo, ad esempio, sotto la sua penna: « Colui che disse dí suo padre: "Chi è?"; e di sua madre: "Non l'ho vista"; non riconobbe più i suoi fratelli, volle ignorare i suoi figli. Osservarono, infatti, la tua parola, custodiscono la tua allenn7a »." I passi delle sue numerose conferenze sui parenti e le visite in famiglia ripetono le stesse considerazioni: i soggiorni in famiglia indeboliscono la vita cristiana e, a maggior ragione, la vita religiosa del consacrato; costui (e il sacerdote, aggiungeva occasionalmente il nostro santo) ha cambiato famiglia; la famiglia del religioso è, come quella di Cristo, formata da coloro « che fanno la volontà del mio Padre Celeste »." È necessario aggiungere

47 G. Bosco a G. Bonetti, 30 dicembre 1868, in Epistolario, t. I, p. 600 (vedere oltre, doc. 24). La fonte principale di Don Bosco sembra proprio sia stata, più che il Rodriguez, la Vera sposa di Gesù Cristo... di sant'Alfonso de' Liguori, c. 10. Del distacco dai parenti, e da altre persone, di cui si trovano nelle sue conferenze non solo le idee, ma le citazioni bibliche o patristiche.

48 Vedere Mt. 10,35-37. Questa citazione si trova nel quaderno di schemi di prediche di Don Bosco, pubblicato da G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, p. 900: I parenti (ACS, S. 132, Prediche, E, 4, p. 8).

49 Ibid., secondo Deut. 33,9.

50 Conferenza ai salesiani dell'oratorio di Valdocco, 25 giugno 1867, pubblicata in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. VIII, pp. 852-853; conferenza di esercizi spirituali, Trofarello, 16 settembre 1869, in op. cit., t. IX, pp. 703-705, 990-991; conferenze generali del 17 e 18 aprile 1874, in A. AMADEI, Memorie biografiche, t. X, p. 1071; buonanotte dell'il maggio 1875, in E. CERIA, Memorie biografiche, t. XI, p. 240; buonanotte del 20 maggio 1875, ibid., pp. 242-243; conferenza ai chierici dell'oratorio di Valdocco, 6 luglio 1875, ibid., p. 297; conferenza ai novizi, 13 dicembre 1875, ibid., pp. 516-517; conferenza di esercizi spirituali, Lanzo, 1875, ibid., pp. 575, 580; circolare di Don Bosco ai salesiani, 12 gennaio 1876, in Epistolario, t. III, p. 8; conferenza di esercizi spirituali, Lanzo, 17 settembre 1876, ín E. CEEIA, Memorie biografiche, t. XII, pp. 452-454; conferenzaai salesiani di Valdocco, 30 ottobre 1876, ibid., pp. 561-562; conferenze agli stessi, 25 dicembre 1876, ibid., p. 602; buonanotte del 18 giugno 1878, op. cit., t. XIII, p. 807.

ancora una volta che, nella sua duttile saggezza, Don Bosco non mancava, dopo aver proclamato questi princìpi, di permettere all'uno o all'altro dei suoi religiosi brevi periodi di riposo nel loro paese natale? "
Il fatto è che, mentre rifiutava il peccato, sí lasciava guidare, ancora una volta, dall'oportet pati cum Christo. L'orientamento del suo pensiero era ascetico. Con l'antica tradizione spirituale, egli voleva che il cristiano rimanesse un viandante e che, soprattutto in certe vocazioni, si sentisse estraneo anche nella propria terra, veramente pellegrino al servizio del Cristo e del suo Regno.'

Il distacco dai beni

Il Figlio dell'uomo non aveva pietra su cui posare il capo. In altri tempi e con altra missione, sí potrebbe immaginare un Don Bosco intransigente come san Francesco d'Assisi nella rinuncia ai beni terreni; per qualche tempo aveva anche pensato di seguirne l'esempio. In realtà, ci sembra che la sua spiritualità sia stata sensibilmente diversa su questo punto da quella del poverello d'Assisi.

Don Bosco non ha maledetto il « detestabile denaro ». « Quanto abbiamo nel mondo, tutto è dono prezioso fattoci da Dio »." « Quando Dio dà delle sostanze ad un uomo, fa una grazia... ».54 Per tutta la sua vita di apostolo sempre senza soldi, stese perpetuamente la mano, raccolse somme imponenti e, grazie ad esse, moltiplicò le sue opere. Dio stesso, che interviene in questa sua

51 Vedere G. Bosco a G. Giulitto, 26 settembre 1871, in Epistolario, t. II, p. 181; G. Bosco a Louis Carrier, 17 settembre 1880, ibid., t. III, p. 626.

52 Sul pellegrino, vedere A. STOLE, L'ascèse chrétienne, trad. franc., Chevetogne, 1948, pp. 87-102, e passim. La spiritualità sacramentale di Don Bosco, probabilmente, non era estranea alla rinuncia che professava. (Su questi problemi, vedere A. STOLZ, Théologie de la mystique, 2a ed., Chevetog,ne, s.d. [1947], pp. 50-57, 215-236).

53 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 16, p. 71.

54 G. Bosco, Angelina..., Torino, 1869, c. 9, p. 46 (vedere oltre, doc. 25). La storia di Angelina, oggi dimenticata e tuttavia composta molto bene e di gradevole lettura, era tutta un elogio della povertà ascetica.

opera, non si serve dei denari, questi mezzi « che la sua divina Provvidenza ha posto nelle vostre mani »? " Don Bosco aveva stima di ciò che il denaro permette di acquistare. Il fondatore delle scuole professionali salesiane seguiva con attenzione le scoperte del suo secolo. In occasione di un'esposizione tecnica a Torino, nel 1884, fu accolta con meraviglia la macchina per cartiera destinata alla sua casa di Mati." Qualcuno diceva che in quel periodo egli possedesse la migliore biblioteca ecclesiastica e la tipografia più moderna della città»
Tuttavia, ripeté la maledizione dí san Luca contro i ricchi e insegnò che i beni della terra sono pericolosi per coloro che li possiedono. Don Bosco aveva un senso profondo del nulla temporale, in cui si godono i beni passeggeri, al confronto della pienezza dell'eternità in cui Dio solo deve bastare. Con ciò interpretava l'opinione del popolo italiano del suo tempo che non accettava le profezie ottimiste della borghesia al potere nella seconda metà del xtx secolo. Il ricco che si compiace delle sue risorse a scapito di Dio e degli uomini, che non comincia ad esercitare durante la sua vita il distacco ineluttabile in punto di morte e che, infine, inaridisce la sua carità con la bramosia del denaro, gli pareva nocivo e ridicolo." Egli avrebbe fatto volentieri proprie le frasi toccanti di Giuseppe Cafasso: non sperar nulla dai beni terreni; sii sempre pronto ad esserne sprovvisto." La salvezza dell'anima è la sola cosa veramente necessaria per il cristiano; tutto il resto, sulla terra, vi deve essere riferito. Siamo logici: « Se vogliamo anche noi distaccare il nostro cuore dalle cose di questo mondo ed affezionarci alle cose di Dio cominciamo dal disprezzare i beni terreni che c'impediscono e stimare solo quelle cose che giovano per condurci alla beata eternità dicendo come diceva s. Luigi: Ciò che

55 Circulaire de Don Bosco à ses collaborateurs, dans le Bulletin salésien, 1882, année VI, p. 4.

56 Voir E. CERIA, Biographical Memories, t. XVII, pp. 243-248.

57 Selon les catalogues conservés, sa bibliothèque aurait contenu environ trente mille volumes, un calcul qui mériterait d'être vérifié. De plus, Eugenio Valentini a commenté l'édition française de ce livre en soulignant que, quelle que soit sa position, la bibliothèque métropolitaine de Turin était beaucoup plus riche que celle de Don Bosco.

58 Voir, par exemple, Angelina ..., c. 8-9 (voir ci-dessous, doc. 25).

59 Voir les citations rassemblées dans F. Accoazzao, Doctrine spirituelle ..., op. cit., pp. 70-71.

ce n'est pas éternel, ce n'est rien "." Don Bosco lisait cet enseignement dans l'Evangile: "Il [Jésus] inculqua le bon usage de la richesse en disant qu'une chose est nécessaire et que rien ne sert à l'homme pour gagner le monde entier alors il vient perdre sa propre âme "." Dans l'utilisation des biens de la terre, le chrétien fixe ses yeux sur le but qui lui enseigne la nécessité du détachement et l'utilité de la pauvreté.

Le pauvre second Don Bosco

Quels que soient "son âge et sa condition", le disciple du Christ est détaché intérieurement. S'il a quelque chose, il renvoie le superflu à la communauté qui l'entoure. Laïc, religieux ou prêtre, il s'engage à vivre dans une austérité aussi évidente que possible.

Don Bosco a prêché le détachement à tout le monde, même à ses jeunes, qui n'avaient certainement rien à posséder. Il nous est dit qu’il leur est arrivé de leur demander "le détachement des aliments et des boissons qui sont votre chance de gourmandise; le détachement, si seulement, d’une robe, de quatre chiffons, pour lequel vous vous laissez dominer par le désir de faire une figure, et de paraître léger et ambitieux pour ressembler à des bières ... ».
À son avis, la séparation était réconciliée avec la possession même avec le vœu de pauvreté. Les constitutions salésiennes ont admis la légitimité des biens personnels des religieux: "Le respect du vœu de pauvreté dans notre Congrégation consiste essentiellement à se détacher de tout bien terrestre ...". "Cette norme contenue dans les versions antérieures donne un sens et une âme aux explications juridiques dans lesquelles il a été plus tard soramersa.64

60 [G. Bosco], Le jeune homme a fourni ..., 2e éd., Turin, 1851, Les Six dimanches ..., quatrième jour, p. 62. Phrases répétées dans toutes les éditions de Provided Youth et des Six Sundays.

61 G. Bosco, moyen facile ..., 23 e éd., Turin, 1855, S 20 (in Ouvrages et écrits ..., vol. I, première partie, p. 56).

62 Préparation de la fête de saint Luigi Gonzaga, 1864, dans GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. VII, p. 680.

63 Fraternité Saint-François de Sales, 1864, v. 6; dans GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. VII, p. 877.

64 Constitutions vedere de la Société de Saint François de Sales, 1874, c. 4; Dans A. Amador, Mcmorie biografiche t. 10, p. 960.

La morale chrétienne a conduit Don Bosco à envisager l'utilisation de biens au moins en termes sociaux, voire entièrement communautaires. Tous les biens sont destinés aux pauvres comme aux riches. Ce dernier ne peut que retenir le nécessaire. Le reste, auquel il a strictement attribué le nom de superflu, doit être distribué. À une époque où les biens meubles, définis par le "droit d'utilisation et d'abus", semblaient intangibles, de tels recours ont nui à l'opinion actuelle. Le Bulletin salésien devait publier, en juillet 1882, une réponse à une observation de la Cour sur l'obligation et la mesure de l'aumône. "L'année précédente, en mauvais français, mais avec une clarté qui ne laissait aucun doute, notre apôtre de la jeunesse il avait exprimé sa pensée aux "coopérateurs" de Marseille: «Vous me dites: qu'entendez-vous par superflu? Écoutez, mes respectables coopérateurs. Tout le bien temporel, toutes les richesses vous ont été donnés par Dío. Mais, en les donnant, il nous donne la liberté de choisir tout ce qui nous est nécessaire. Rien de plus. Dieu, qui est maître de nous, de nos biens et de tout notre argent, Dieu demande un récit sévère de toutes les choses qui ne nous sont pas nécessaires, si nous ne les donnons pas selon ses commandements (...). Vous direz: est-il un devoir de donner tout le superflu dans les bonnes œuvres? Je ne veux pas vous donner une autre réponse que celle que le divin Sauveur nous commande de donner: donnez le superflu. Il ne voulait pas fixer de limites; et je n'ai aucune audace à changer sa doctrine. "" Ses religieux ont écouté des leçons similaires de lui: "Tout ce qui dépasse la nourriture et les vêtements est pour nous superflu, contraire à la vocation religieuse." 9 Don Bosco n'a pas admis leurs petites ou grandes réserves, qu'elles soient personnelles ou collectives. Il a écrit à ses disciples d’Amérique: "Il recommande à tous d’éviter la construction ou l’achat de bâtiments qui ne sont pas strictement nécessaires à notre utilisation. Jamais des choses à revendre, pas des champs ou des terres, ou des maisons à

65 Bollettino salesiano, 1882, anno VI, pp. 109-116. La « cortese osservazione » proveniva da un « rispettabile cooperatore », come ci informa l'articolo (p. 109).

66 Conferenza di Don Bosco pronunciata a Marsiglia il 17 febbraio 1881, secondo una traccia manoscritta in ACS, S. 132, Prediche, H. 5 (Memorie biografiche, t. XV, doc. 4, p. 694; vedere la nota, ibid., p. 49).

67 G. Bosco, Introduzione alle Regole o costituzioni..., Torino, 1877,
p. 29.

farne guadagno pecuniario »." Come quello dei laici, il superfluo deve essere distribuito ai poveri o a quelli che se ne occupano.

Se hanno il senso cristiano e il desiderio di essere perfetti, laici e religiosi usano dello stesso necessario con semplicità, se non con austerità. Il vero povero secondo il Cristo conduce una vita semplice, compatibile con la propria condizione sociale. Tutti, pensava Don Bosco, potevano praticare il programma che egli assegnava ai cooperatori salesiani: « Modestia nei vestiti, frugalità nel cibo e semplicità nel mobilio »." Sapeva che, di per sé, questo minimo talvolta diventa una croce in regioni in cui il benessere è generalizzato. I consigli che dava ai suoi religiosi, cui vietava tutte le « comodità mondane », cioè í diversi mezzi di rendere confortevole la vita, erano, d'altra parte, più severi. Certe esigenze di capitoli generali convocati durante la sua vita e sotto il suo controllo, lasciano perfino una curiosa impressione di spilorceria. Date le difficoltà di una tesoreria sistematicamente deficitaria, occorre giustificarle con la volontà del fondatore dei salesiani dí ridurre il tenore di vita dei suoi religiosi. Cibo, vestito, viaggi, libri, costruzioni, tutto in essi avrebbe dovuto ricordare più le ristrettezze che non l'agiatezza." Il loro maestro dava l'esempio. La Varende parla giustamente della sua sottana verde e dei suoi scarponi, quelle sue « scarpe di fante » di cui molti che gli erano vissuti accanto avevano conservato incancellabile il ricordo!' Talvolta le sue stringhe erano pezzi di spago tinti con l'inchiostro.

Sua madre, una « povera di Yavéh » sotto la nuova alleanza, gli aveva insinuato il gusto dell'austerità che si identificava col suo cristianesimo. È noto il discorso che essa tenne al figlio quando decise di seguire la sua vocazione: « Non prenderti fastidi per me. Io da te voglio niente: niente aspetto da te. Ritieni bene: sono nata in povertà, sono vissuta in povertà, voglio morire in povertà. Anzi te lo protesto: se tu ti risolvessi allo stato di prete secolare e per sventura diventassi ricco, io non verrò a farti una sola visita ».72 La povertà era incarnata nel suo figlio. « La

68 G. Bosco a G. Cagliero, 6 agosto 1885, in Epistolario, t. IV, p. 328.

69 Cooperatori salesiani..., 8, art. I (vedere oltre, doc. 33).

70 Deliberazioni del secondo Capitolo generale..., Torino, 1882, distinzione 5: Economia, pp. 77-78.

71 J. »E LA VARENDE, Don Bosco, le XIXe saint Jean, Paris, 1951, c. 21, p. 235.

72 Secondo G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. I, p. 296; molto probabilmente secondo una confidenza diretta di Don Bosco nei suoi ultimi anni, come il resto del testo fa supporre.

povertà, bisogna averla nel cuore per praticarla » amava ripetere Don Bosco,73 che visse senza complessi questa rinuncia effettiva ai beni della terra, sotto l'egemonia della borghesia capitalista e al tempo dell'arricchitevi.

L'équilibre de sa pensée était remarquable. Il valorisait les biens matériels, il en reconnaissait la possession, même chez ceux qui pratiquaient les conseils évangéliques: la créature de Dieu est toujours aimable, mais il voulait que le chrétien exerce un constant détachement intérieur, que son superflu soit mis à la disposition des autres et que réglementer avec une authentique austérité l'utilisation de son propre nécessaire.

La «pureté»

Le disciple de Don Bosco contrôlait l'utilisation de la sexualité avec une austérité égale et encore plus grande. En fait, le maître, de même que l’ensemble de l’opinion catholique de cette époque, avait le plus grand souci de la "pureté", vertu qui, at-il encore répété, ne peut être préservée ou restaurée que par un ascétisme rigoureux.

Si nous voulons le comprendre, il est nécessaire que nous entrions dans son monde. Un passage d’un de ses sermons de 1858, tel qu’il nous a été transmis, reflète ses réflexions sur cette vertu: "Les théologiens disent que la pureté signifie une haine, une haine de tout ce qui est opposé au sixième précepte, toute personne, chacune dans son état, peut conserver la vertu de pureté. "74" À cette époque [c'est-à-dire à la fin du XVe siècle], la pureté de cœur et de corps ne faisait pas partie des vertus chrétiennes. C'était une vertu ... ".75 Et Don Bosco a abondé dans ce sens: il ne s'est pas borné à en faire une vertu et même pas une" grande vertu ". Aucun adjectif ne lui parut digne de célébrer la splendeur du «beau, du sublime, de la reine des vertus, de la sainte vertu de la pureté» 76. La chasteté, ou «pureté», est une vertu plutôt qu'humaine,

73 D'après GB LEMOYNE au processus apostolique de canonisation, ad 67, dans Positio super virtutibus, t. Je, p. 905.

74 Prédication de Don Bosco, selon la chronique de Giovanni Bonetti, ACS, S. 110, Bonetti, I, p. 2 (Mémoires, biographies, t. VI, p. 63).

75 F. MAURIAC, Ce que je crois, Paris, 1962, pp. 71-72.

76 G. Bosco aux garçons du collège de Mirabello, 30 décembre 1864, dans l'épistolaire, t. Je, p. 332.

c'est une vertu des anges et, conformément à l'Évangile de saint Matthieu, elle s'assimile aux anges qui y vivent.77 La tradition aloïsienne, dont l'influence sur lui est de plus en plus perçue, avait insisté sur la ressemblance entre l'ange et l'homme chaste? Dans le livret de notre auteur sur le moyen facile d'apprendre l'histoire sainte, il a rappelé la seule référence à la chasteté dans l'Évangile selon laquelle "nous animer à la vertu de chasteté, il [le Christ] conseillait d'imiter la pureté des anges qui sont au ciel sur la terre" "79 Les anges étant de purs esprits, l'intégration sexuelle dans la vie chrétienne posait le problème d'une solution évidemment ardue. Nous ne reprocherons pas à Don Bosco de ne pas l'avoir touché.

La vertu admirable de la pureté est aussi une vertu fondamentale sans laquelle la construction de la perfection tombe rapidement en ruine. "Je ne sais pas s'il dit quelque chose de mal", a déclaré un jour Don Bosco; mais j'estime que quiconque en est le propriétaire est certain que tous les autres, et que ce n'est pas le cas, peut en posséder un autre, mais tous restent ternis et sans cela, ils disparaîtront bientôt ».n La sainteté et la pureté finissent même par se chevaucher l'enseignement, quand, aidé par la phrase: Haec est voluntas Dei, sanctíficatio vestra, a expliqué que la sainteté rappelée par celle-ci consiste à "se montrer aussi purs et chastes que le fut CC" .54 À la suite d'une confusion si fréquente, il rechercha la pureté parfaite dans la blancheur et l'innocence de l'enfant.

Enfin, par expérience, il a loué les merveilles du cœur pur: "Ceux qui ont la chance de pouvoir parler avec des âmes, qui conservent ce précieux trésor, découvrent une tranquillité,

77 Voir Mt 22, 30.

78 "Vertu d'un tel prix que celui qui mérite parfaitement d'être appelé un ange" ([Anonyme], Dévotion des Six dimanches en l'honneur des six ans ..., op. Cit., Turin, 1740, p. 11, cité dans P. STELLA, Spiritual values ​​..., p. 37).

79 G. Bosco, Easy way ..., 2e éd., Turin, 1855, § 20 (in Ouvrages et écrits ..., vol. I, première partie, p. 56).

80 Conférence aux salésiens, été 1875, d'après les notes de Giulio Barberis, dans E. CERTA, Mémoires biographiques, t. XI, p. 581.

81 Conférence des salésiens, 16 juin 1873, selon les notes de Cesare Ghiaia, dans A. AMADEI, Mémoires biographiques, t. X, p. 1089.

82« L'innocenza e la purezza sono due virtù che si possono chiamare gemelle; una rassomiglia tanto all'altra che esse si confondono quando le si vuol distinguere » (G. A. PATRIGNANI, Vite di alcuni nobili convittori stati e morti nel seminario romano segnalati in bontà..., Torino, 1824, t. II, p. 167; citato in P. STELLA, Valori spirituali..., p. 36, nota).

una pace di cuore, una contentezza tale, che supera ogni bene della terra. Tu li vedi pazienti nella miseria, caritatevoli col prossimo, pacifici alle ingiurie, rassegnati nelle malattie, attenti ai loro doveri, fervorosi nelle preghiere, ansiosi della parola di Dio. Tu scorgi nel loro cuore una fede viva, una ferma speranza ed una infiammata carità »." In realtà, « tutti i beni mi vennero con essa ».8' Nella castità, secondo la sua definizione, scorgeva tante ricchezze, e così conformi. allo spirito che voleva diffondere, che faceva di questa virtù una caratteristica dei suoi discepoli. Leggiamo: « Ciò che deve distinguere fra gli altri la nostra Società — soleva ripetere nettamente il Santo Fondatore — è la castità, come la povertà contraddistingue i figli di S. Francesco d'Assisi e l'obbedienza i figli di S. Ignazio »."

L'ascesi sessuale

Forse ora si capisce come Don Caviglia abbia potuto fargli dire, senza troppo esagerare: « Lasciamo a parte la teologia, la morale, la mistica e l'ascetica; tutto si riduce a questo: preservarsi puri e santi al cospetto di Dio »." Don Bosco non poteva fare a meno di insistere sui mezzi per conservare o ritrovare la purezza. Ben inteso, insieme con i mezzi « positivi » — come un'atmosfera salubre e tonica, la preghiera, la devozione a Maria, la vita sacramentale — lasciava ampio spazio ai mezzi che definiva « negativi », veri esercizi di ascesi della vita sessuale."

83 G. Bosco, Il mese di maggio..., 8a ed., Torino, 1874, ventesimo giorno, p. 162.

84 Conferenza ai salesiani, 4 giugno 1876, ín E. CEIUA, Memorie biografiche, t. XII, p. 224.

85 A. AMADEI, Memorie biografiche, t. X, p. 35. Vedere anche E. CEIUA, ibid., t. XII, p. 224; ecc.

A. CAVIGLIA, Conferenze sullo spirito salesiano (fasc. litografato), Torino, 1949, p. 55.

87 Sugli uni e sugli altri, vedere G. Bosco a G. D., 7 dicembre 1855, in Epistolario, t. I, p. 118; G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 9, p. 44; un manoscritto di Don Bosco sulla novena dell'Immacolata Concezione, dicembre 1862, ín G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. VII, p. 331; un'istruzione ai salesiani, 1869, ibid., t. IX, pp. 708, 922; un'istruzione ai salesiani, 1875, in E. CERIA, ibid., t. XI, pp. 581-583; G. Bosco ai salesiani, 12 gennaio 1876, in Epistolario, t. III, p. 8; ecc.

La separazione klei sessi considerata essenziale per la « custodia » della castità. Il programma di Don Bosco si riduceva qui alla riserva, una riserva talvolta definita « selvaggia » da commentatori che forse non ne hanno avuto una visione globale. Tra i segnalibro del suo breviario, l'imita massima sulla castità diceva: « Lungi da lei [dalla donna] i tuoi passi, né ti avvicinare alla porta di casa sua »." In termini chiari, bisogna fuggire. Ritroviamo qui un principio ascetico già incontrato... « I mezzi negativi si passano
tutti compendiare in quella regola che ci diede S. Agostino: Apprehende fugam si vis referre victoriam.89 Per combattere gli altri
vizi bisogna prenderli di fronte; per questo, la vincono í poltroni, dice San Filippo, cioè chi fugge »." La spiritualità di Don Bosco aveva integrato bene la raccomandazione divenuta ormai classica: « Se volete vincere le tentazioni della carne e le passioni che sug
gerisce, non sognate neppure di proporre loro il combattimento, piuttosto fuggite; è l'unico mezzo che vi rimane per trionfare.

Chi avrà preso la fuga più rapidamente e più alla lontana, ecco chi sarà più sicuro della vittoria »"
La fuga è un'ascesi; un'altra è la mortificazione sistematica dei sensi per dominare la vita sessuale, la riservatezza vera e propria. Don Bosco chiedeva al casto di controllare gli sguardi, l'udito e il contegno. Egli temeva gli occhi, queste indiscrete « finestre » dell'anima di cui parlava il suo manuale di devozione per i giovani." I suoi libri proponevano a modello san Luigi Gonzaga che non li aveva alzati sul volto della regina di Spagna; Luigi Comollo, costretto a dire ai compagni che si burlavano di lui che solo dalle loro ombre disegnate sul terreno giudicava molto alte le giovani cugine che andavano a trovarlo in seminario, poiché sarebbe stato incapace di aggiungere qualsiasi altra considerazione sul loro aspetta esteriore; e infine Domenico Savio che rifiutava ostinatamente di soffermarsi sul via vai delle vie di Torino, e avere « forti mal

88 Prov. 5, 8 (vedere oltre, doc. 5).

89 « Prendi la fuga se vuoi riportar vittoria ».

9° Conferenza citata del 1875, in E. CEIUA, Memorie biografiche, t. XI, p. 581.

98 Combattimento spirituale, c. 19: « Come bisogna combattere il vizio dell'impurità ».

92 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, Divozione a Maria Santissima, p. 53.

di capo » a causa del vegliare sui suoi occhi che riservava alla contemplazione di Maria in cielo." I religiosi di Don Bosco sentivano gli stessi consigli ascetici sulla custodia dei sensi, cui s'aggiungeva la sorveglianza degli affetti e dei gesti che li manifestavano." Essi dovevano inoltre escludere dal loro vocabolario termini come impurità, impudicizia... che avrebbero potuto suscitare immaginazioni sospette in se stessi, nei loro uditori o lettori. « Nec norninentur in vobis! »95 Don Bosco si sorvegliava rigorosamente su questo punto, soprattutto quando si trattava dei giovani.96 Lottava così contro tutti gli squilibri, grossolani o sottili, che minacciano íl tempio della purezza, cristallo che anche un soffio può appannare.

Principi come questi, se applicati senza discernimento, evi
dentemente rischiano dimettere insieme una triste compagnia di orsi o dei disgraziati pusillanimi. Fortunatamente, la dotaina spi
rituale del nostro santo non li isolava. Egli metteva l'ascesi al ser
vizio della virtù e dell'uomo virtuoso, e non inversamente. Per conto suo, forse dopo un periodo difficile, fu, almeno dopo la
quarantina, la cordialità in persona con tutti e con tutte. La sua corrispondenza con alcune donne, verso le quali nutriva una particolare confidenza: Carlotta Callori, Gerolama Uguccioni, Gabriella Corsi..., è di un abbandono incantevole." Essa dà il tono delle sue risposte negli ambienti in cui si sentiva a suo agio. È molto utile scorrerla, perché la generazione che lo seguì era tentata di forzare, come sempre capita, la portata di affermazioni generali, che la misura, la saggezza e un'amabile carità ,

93 Le Sei domeniche..., 8a ed., Torino, 1886, pp. 26-27; [G. Bosco], Cenni storici sopra la vita del chierico Luigi Comollo..., Torino, 1844, c. 3, p. 35; G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 65 ed., Torino, 1880, c. 13, p. 55; c. 16, pp. 66-67.

94 Istruzione del 1869, in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, pp. 706-707; istruzione del 24 settembre 1870, secondo uno schema ritrascritto, ibid., p. 922; lettera citata, 12 gennaio 1876, in Epistolario, t. III, p. 8.

95 Vedere Ef. 5, 3. A questo versetto dava il significato: « L'impurità... non sia nominata », significato che era evidentemente estraneo all'originale biblico.

96 La lettura della sua Storia sacra è significativa.

97 La prima era nata nel 1827. Vedere, ín Epistolario, questa corrispondenza che permetterebbe forse di comporre su di lui un libro analogo a quello di H. RAHNER, Ignace de Loyola et les femmes de son temps, trad. franc., Paris. 1964.

ispirate da san Francesco dí Sales, temperavano nella pratica quotidiana. Durante la sua vita (1882), queste sfumature erano sfuggite ad esempio al suo amico divenuto più tardi salesiano, il conte Carlo Cays che, durante la sua ultima malattia a Valdocco, non osava autorizzare la c. "ogZt-.9,` a vegliarlo durante la notte. Il vegliardo fu rimproverato da un salesiano, cui si riconosceva una sicura austerità: « Non essendo l'Oratorio un convento, ma un Ospizio, dove già altre volte madri e sorelle avevano assistiti allievi e persone malate, e ciò permetteva anche a lui... ». Il conte Cays accettò.'
Don Bosco non si impegolava nei suoi principi: la riservatezza molto severa che comandava e praticava non lo faceva cadere in un puritanismo.

Un'ascesi di accettazione

Tra questi principi, il lettore contemporaneo scopre, forse non senza sorpresa, l'espressione « compiere il proprio dovere ».

Essa appare inattesa sulle labbra d'un uomo più vicino al. profeta che non all'« uomo del dovere » e che pareva non conoscere altra
legge che l'imitazione del Cristo. In realtà, Don Bosco ebbe una grande preoccupazione del « dovere », sia che vi scorgesse l'inter
mediario della volontà dí Dio, sia che ne facesse un esercizio di ascesi. L'ascesi più profittevole è imposta dalla vita quotidiana
che Dio ci fa un « dovere » di assumere."
La formula ritorna insistentemente nell'opera letteraria di
Don Bosco. « Ognuno è obbligato di adempiere i doveri dello stato in cui si trova » insegnava, in modo generale, il Porta teco del 1858.1'9° L'anno seguente veniva pubblicata la prima edizione della biografia di Domenico Savio, che avrebbe proclamato davanti ai suoi compagni: « Il mio divertimento più bello è l'adempimento
de' miei doveri: e se voi siete veri amici, dovete consigliarmi ad adempirli con esattezza e non mai a trasgredirli »."' Un giorno
avendo chiesto al suo direttore, cioè a Don Bosco, come celebrare

98 [Anonimo], Il Conte D. Carlo Cays di Giletta, nelle Biografie dei Salesiani defunti nel 1882, S. Pier d'Arena, 1883, pp. 40-41.

99 Vedere l'interessante articolo di J. ToNNEAu, Devoir, nel Dictionnaire de Spiritualité, t. III, col. 654-672, soprattutto 659-672.

100 [G. Bosco], Porta teco..., Torino, 1858, p. 7 (vedere oltre, doc. 11).

101 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 9, p. 48.

santamente il mese di Maria, ricevette per prima consegna: « Lo celebrerai coll'esatto adempimento de' tuoi doveri ».1" Passavano due anni e, nella vita di Michele Magone, Don Bosco esaltava la vittoria del dovere sulla fantasia. « Fugi l'ozio, sta allegro fin che vuoi, purché non trascuri i tuoi doveri » avrebbe detto Michele, quell'argento vivo, a un compagno di cui fraternamente sí occupava."' Quanto a Michele, « dato il segno dello studio, della scuola, del riposo, della mensa, della chiesa, egli interrompeva ogni cosa e correva a compiere i suoi doveri ».104 Don Bosco, che dedicava un intero capitolo alla « puntualità » del giovanetto nel suo « dovere »,105 trovava questa premura meravigliosa. Nel 1878, una delle sue strenne spirituali, molto severa nella sua forma bonaria, non avrebbe raccomandato agli abitanti di Valdocco « l'esattezza nel dovere del proprio stato, cominciando, da Don Rua fino a Giulio » cioè a tutti, dal prefetto (vicedirettore) allo scopino? 106 Numerosi salesiani formati alla sua scuola saranno elogiati per il loro « attaccamento straordinario al [loro] dovere »1°7 o per la loro « straordinaria puntualità in tutto ciò che era [loro] dovere »10' Certe ripetizioni non mancano di eloquenza...

Le devoir est dicté par la volonté de l'autorité et par les hauts et les bas de l'existence qui manifestent les intentions de Dieu.

Vicaire de Dieu, le dirigeant, tant dans la société humaine que dans l'Église, doit être prêt à rendre compte des actes de ses subordonnés. Les parents représentent Dieu avec leurs enfants, les dirigeants civils avec ceux qui sont administrés, les supérieurs religieux avec leurs sujets, etc. "" Tout pouvoir vient de Dieu ": Don Bosco aurait plutôt forcé le principe de saint Paul." ° " La vérité Cristiano

102 Ibid. C. 20, p. 101

103 G. Bosco, référence biographique au jeune magone Michele ..., Turin, 1861, ch. 10, p. 53.

104 Ibid., C. 7, p. 33

105 c. 7, pp. 33-39.

106 G. Bosco à M. Rua, 27 décembre 1877, dans Epistolario, t. III, p. 254.

107 Le clerc Giovanni Arata (1858-1878), dans le livret anonyme Bio grafie des salésiens morts en 1883 et 1884, Turin, 1885, p. 14.

108 Le clerc Francesco Zappelli (1862-1883), ibid., P. 82.

109 [G. Bosco], Le jeune homme pourvu ..., 23 éd., Turin, 1851, Première partie, Ce qu'il faut ..., art. 4, p. 15.

110 Voir, par exemple, une soirée du 30 mars 1876 dans E. CERIA, Biographical Memoirs, t. XII, p. 147.

il obéit à ses parents, à ses maîtres, à ses supérieurs, car il n'y reconnaît pas, sinon Dieu même, de qui ils agissent ".111 L'un de ses écrits en effet, il en tirera une conclusion excessive:" Soyez obéissants à vos supérieurs et soumis à leurs ordres, de sorte que les inférieurs, mais les supérieurs doivent veiller à ce qu'ils soient responsables devant Dieu des choses qui concernent le bien de vos âmes "." 2 Pour lui l'obéissance donnée [par un jeune chrétien] aux supérieurs est la même que si elle était donnée à GC "... 113
L’événement, instrument de la Providence, est aussi une forme du langage de Dieu. "Le moyen le plus simple pour nous de devenir des saints", lit-on dans le texte d’une conversation de Don Bosco datée du 13 septembre 1862, donnée par Don Lemoyne suivantes: Reconnaître la volonté de Dieu dans celle de nos supérieurs dans tout ce qu'ils nous commandent et dans tout ce qui nous arrive tout au long de la vie (...). D'autres fois, nous nous sentons opprimés par une calamité ou une détresse de corps ou d'esprit: nous ne perdons pas courage, nous nous réconfortons en pensant que tout est ordonné par ce pitoyable notre Père qui est au ciel et pour notre bien ... ».114 lui-même a éprouvé cette certitude quand il a eu des douleurs, par exemple quand il a construit, Dieu sait au prix de combien de difficultés, la grande église de Marie Auxiliatrice: «Imaginez combien de dépenses, combien de troubles, combien de tâches sont tombées sur les épaules de Don Bosco. Ne pense pas autrement que je suis abattu; fatigué et rien d'autre. Le Seigneur a donné, a changé, a pris dans le temps qui lui a plu; que son saint nom soit toujours béni! » 0,115
L'accomplissement du devoir, de l'obéissance et de la soumission à la vie avait une vertu ascétique et purifiante pour Don Bosco.

111 G. Bosco, La clé du paradis ..., 23 e éd., Turin, 1857, Première partie, Portrait du vrai chrétien, p. 21-22 (voir ci-dessous, doc. 8).

112 G. Bosco, Introduction aux règles ou aux constitutions ..., Turin, 1877, p. 22. Le verset (Héb. 13, 17), dont ici, en fait, ignore la négation: "ils ne sont pas les inférieurs ...".

113 [G. Bosco], Le jeune homme a fourni ..., loc. cit., p. 15. Le texte ajoute, et il est curieux: "... à la très sainte Marie et à Saint-Louis"!

114 Deuxième moitié de Giovanni Bonetti (ACS, S. 110, Annali, III, p. 54-55). Voir GB LEMOYNE, Biographies de Memories, t. VII, p. 249.

115 G. Bosco à la comtesse C. Callori, 24 juillet 1865, dans Epistolario, t. I, pp. 355-356. Cinq de ses principaux collaborateurs étaient tombés malades, Don Rullino venait de mourir et Don Alasonatti était sur le point de mourir.

Conosciamo la sua rude risposta a Domenico Savio che si imponeva ogni sorta di penitenze affLittive: « La penitenza, che il Signore vuole da te, è l'ubbidienza. Ubbidisci, e a te basta ».1" Michele Magone fu elogiato perché « perdonava volentieri qualunque offesa in onore di Maria. Freddo, caldo, dispiaceri, stanchezza, sete... »."7 Don Bosco non raccomandava ai direttori di case altre austerità se non quelle: « Le tue mortificazioni siano sulla diligenza a' tuoi doveri e nel sopportare le molestie altrui »,l" e scriveva — molto salesianamente — ad alcune corrispondenti francesi: « In quanto alle penitenze corporali, non sono adatte a voi. Alle persone d'una certa età, basta sopportare le pene della vecchiaia per amor di Dio; alle persone cagionevoli di salute, basta sopportare dolcemente per amor di Dio le loro incomodità e seguire il consiglio del medico o dei parenti con spirito di obbedienza; è più gradevole a Dio un cibo delicato con l'obbedienza che un digiuno contro l'obbedienza... Conformatevi alla santa volontà di Dio amabilissimo su tutte le cose »219

Una sottomissione umile e gioiosa

Praticava e raccomandava l'ascesi quotidiana dei lavoratori e di tutti i cristiani fedeli alle esigenze del loro stato. Bisogna aggiungere che la sua attività non lasciava spazio alla mollezza. Nato in una famiglia di contadini, vi aveva conosciuto pagliericci molto scomodi, levate antelucane, vitto grossolano e un lavoro faticoso. Ai suoi giovani e ai suoi salesiani che venivano da ambienti consimili, non offriva case con tutte le comodità e una vita tranquilla, soprattutto se avevano accettato di pronunciare i voti religiosi. Tutti vivevano nella semplicità e, nei limiti delle loro forze, lavoravano. Autentici proletari, non avevano nemmeno la libertà di scegliere le loro penitenze: le intemperie, la fame, la sete, i vestiti mal fatti, un lavoro assillante, la fatica e le privazioni di ogni genere

116 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 15, p. 74.

117 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 8, p. 40.

118 G. Bosco, Ricordi confidenziali..., Torino, 1886; riprodotto in A. AMADEI, Memorie biografiche, t. X, p. 1041.

119 G. Bosco alla Signora e alla Signorina Lallemand, 5 febbraio 1884, in Epistolario, t. IV, p. 422 (secondo la copia di una delle destinatarie).

erano il loro pane quotidiano. Se erano fedeli al loro maestro, le accettavano volentieri.

Per avere il suo pieno valore ascetico, la sottomissione deve essere infatti « pronta, umile e allegra », una serie di aggettivi per i quali Don Bosco mostrava un debole. Un articolo del regolamento delle case salesiane riassumeva un insegnamento tante volte ripetuto: « Sia la vostra ubbidienza pronta, rispettosa ed allegra ad ogni loro comando, non facendo osservazioni per esimervi da ciò che comandano. Ubbidite, sebbene la cosa comandata non sia di vostro gusto »22° Don Bosco ricordò per tutta la vita la prontezza dell'obbedienza di Luigi Comollo che interrompeva il lavoro al primo tocco della campana del seminario.12i Anche Giuseppe Cafasso è stato presentato da Don Bosco come singolarmente rigoroso nella sua sottomissione.122 Alla prontezza, i discepoli di Don Bosco univano l'umiltà, cioè la sottomissione rispettosa del suddito al superiore, che evitavano di criticare e di cui, come l'eccellente Besucco,123 prevenivano affettuosamente i desideri. Non avevano per modello « l'umile Don Bosco »? il « povero Don Bosco »? Infine, la spiritualità che veniva loro insegnata li portava a preferire ai « volti accigliati » mal rassegnati, le persone che ubbidivano di buon animo.124 Hilarem datorem diligit Deus.v-5
"Rien à demander, rien à refuser." Don Bosco a fait sien cette directive de saint François de Sales aux Visitandines, une directive qui lui avait probablement été illustrée par Giuseppe Cafasso.126 Des
louanges d'obéissance aveugle lui ont été louées, et il a comparé le jeune chrétien à un mouchoir

120 Règlement pour les maisons ..., Turin, 1877, deuxième partie, ch. 8, art. 6, p. 76.

121 [G. Bosco], Notes sur la vie du clerc Luigi Comollo ..., Turin, 1844, v. 3, p. 28; voir la 4e édition, Turin, 1884, c. 6, p. 46.

122 Voir G. Bosco, Biographie du prêtre Giuseppe Caffasso ..., Turin, 1860, première partie, v. 5, p. 28.

123 Voir G. Bosco, Le Berger des Alpes ..., Turin, 1864, ch. 3, p. 17.

124 Voir une conférence aux salésiens, 30 octobre 1876, dans E. CERTA, Mémoires biographiques, t. XII, p. 564.

125 "Dio ama l'allegro donatore" (2 Cor 9,7).

126 GIUSEPPE CAFASSO, Manoscritti vari, VI, 2240 A, cité dans ACCORNERO, La doctrine spirituelle ..., p. 38, note '18. Voir, pour Don Bosco, Regole ou Costituzioni ..., Turin, 1874, ch. 3, art. 3: «Nemo anxietate ou petei ou recusandi afficiatur».

dans les mains du supérieur. Peut-on en déduire que son ascèse a formé des mollusques clairs et flasques? Certes, réduit à une soumission sans âme, l'ascèse de la volonté qu'il proposait n'aurait pas pu faire beaucoup plus. Mais il a lui-même pratiqué et attendu de ses collaborateurs, ou de ses propres élèves, une obéissance et un dynamisme éclairés. La lecture de la biographie de Dominic Savio nous assure que cette jeune soumise, modèle permanent des disciples du saint, était une inventivité que le maître n'a pas brisée. En effet! Les procès-verbaux des conseils présidés par saint Jean Bosco permettent de se rendre compte de la spontanéité de ses collaborateurs, encore moins surveillée, si on permet une comparaison, celle contenue dans les écrits analogues de saint Vincent de Paul. 127 Il serait utile de ramener ici la scène, largement décrite, dans laquelle Don Lemoyne et Don Costamagna ont reçu, en 1877, leurs obédiences les plus décisives, l'une pour l'aumônerie des religieuses salésiennes, l'autre pour les missions de l'Amérique du Sud. Don Bosco, présent supérieur, écouté, sourit, approuvé. Costamagna taquina finalement le pauvre Lemoyne.1
Pas d'action systématique par les leaders responsables. "Parfois, il pense que c'est une vertu de nier la volonté de tel ou tel office, contrairement au goût de chacun, tout en causant un préjudice à la Sœur et à la Congrégation", a-t-il expliqué aux religieuses salésiennes. - Au contraire, votre engagement est de leur apprendre à se mortifier et à sanctifier et spiritualiser ces inclinations ".129 Il a dit de la même manière aux Salésiens:" Le Supérieur devrait étudier le caractère de ses sujets, leur caractère, leurs inclinations, leurs capacités, leurs manières de penser, afin de savoir commander d'une manière qui facilite l'obéissance. "130 Et encore:" Nous ne recevons jamais non plus de commandes répugnantes; au contraire, prenez le plus grand soin de seconder

127 Vedere St. VINCENT DE PAUL, Entretiens spirituels aux missionaires, ed. Dodin, Paris, 1960.

128 Voir GB FRANCESIA, Suor Maria Mazzarello. Les deux premiers lus Figlie di Maria Ausiliatrice, S. Benigno Canavese, 1906, pp. 295-297.

129 Conférence des supérieurs salésiens, 15 juin 1874, dans A. AMADEI, Mémoires biographiques, t. X, p. 637.

130 Conférence pour les salésiens, 18 septembre 1869, selon GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. IX, p. 713.

les inclinations de chacun confiant de préférence les choses qui nous plaisent le plus ".131
Les dons de Dieu, quels qu'ils soient, ne devraient jamais être gaspillés. C'est pourquoi Don Bosco s'attendait à une obéissance consciente de la part des chrétiens, y compris des religieux, à la recherche du meilleur de ce qu'il pratiquait lui-même. Ceux qui connaissent sa vie ne peuvent en imaginer autrement face aux autorités civiques ou politiques du Piémont, aux autorités religieuses de Turin et de Rome. Il a mené, toujours avec humilité et justice, de longues batailles qui ne lui paraissaient pas contraires à une saine abnégation de la volonté.

Ascèse et bonheur

La paix est garantie par Don Bosco à ceux qui pratiquent une telle ascèse du renoncement et encore plus de l'acceptation. "Dieu sait comment récompenser amplement les sacrifices consentis pour obéir à sa sainte volonté" "" Tu es sûr de trouver ton bonheur spirituel et la tranquillité de ton cœur dans une obéissance aveugle aux avis de ton confesseur "." l'obéissance est un gage de "vie vraiment paisible et heureuse" .m
Il a mené une vie difficile avec un sourire. Nous ne parlons pas maintenant de sa vie apostolique. La maladie, qui devenait de plus en plus tenace à mesure qu'il vieillissait, le mettait à l'épreuve. Les témoins de ses dix dernières années savaient à quel point ses yeux et ses jambes le faisaient souffler. L'un de ses croisements n'était connu qu'après sa mort, au moment où il couvrait son corps: une sorte d'herpès contracté, apparemment en 1845, lors d'une épidémie qui se propagea à l'hôpital de Cottolengo. Il n'aurait pas pu supporter une chemise de cheveux plus horrible, écrit Don Ceria. "5 Cette chemise de cheveux

131 G. Bosco, Confidentialité confidentielle ..., Turin, 1886; dans A. AMADEI, Mémoires biographiques, t. X, p. 1046.

132 Bonne nuit, 20 mai 1875, selon E. CERIA, Mémoires biographiques, t. XI, p. 243.

133 À une Signorina NN, 10 novembre 1886, à Epistolario, t. IV, p. 405

134 G. Bosco, Introduction aux règles ou aux constitutions ..., Turin, 1877, p. 23.

135 E. CERIA, Don Bosco avec Dieu, éd. cit., p. 150.

n’a absolument pas empêché Don Bosco de continuer à être gai et souriant. Il a lui-même trouvé une sorte de douceur dans une ascèse du corps et de l'âme, plus souvent endurée que le choix, qui le rapprochait du Christ dans sa passion et lui donnait l'espoir de l'atteindre dans la gloire, car "nous devons souffrir avec le Christ pour être avec il a glorifié ».

La « temperanza », la lotta contro il male e la sottomissione laboriosa alla vita che, malgrado un certo rigore, evitava di trasformare in assoluto, erano per lui un modo di servire Dio nella gioia, scopo supremo della sua esistenza e via breve della santità, secondo il suo più costante insegnamento.

CAPITOLO VII - IL SERVIZIO DELLA MAGGIOR GLORIA DI DIO

Il servizio del Signore

La vita spirituale di san Giovanni Bosco era fondata su Dio che la sostenne fino alla fine: « Sono stato creato da Dio affinché io lo conosca, lo ami, lo serva in questa vita, e con questo mezzo vada un giorno a goderlo in Paradiso »,1 faceva recitare al fedele devoto che leggeva o ascoltava il suo Mese di maggio. Tuttavia, non era né il primo né il secondo dei tre verbi che godeva le sue preferenze. Egli non era tentato dalla gnosi, il che gli impediva di mettere in primo piano la conoscenza; inoltre, nemmeno l'amore, cui spesso attribuiva un risalto troppo affettivo, poteva essere considerato come il compendio della vita cristiana. Rimaneva il servizio, che d'altronde egli concepiva con caratteristiche che noi attribuiamo alla carità. Ma, in realtà, il Cristo non ha amato il Padre servendolo? « Bisogna che il mondo riconosca che io amo il Padre, e che opero come il Padre mi ha ordinato ».2 Don Bosco, dunque, diceva semplicemente che Dio « ci ha creati per servirlo ».3 E quando voleva presentare ai suoi giovani discepoli un « metodo di vita cristiana » non decideva, come sicuramente faremmo noi, che avrebbe insegnato loro ad « amar Dio », ma li avrebbe messi in grado di ripetere « con Davide »: « Serviamo al Signore in santa allegria ».

1 G. Bosco, Il mese di maggio..., 8a ed., Torino, 1874, dodicesimo giorno, p. 83.

2 Cv. 14, 30.

3 G. Bosco, Il mese di maggio..., loc. cit., p. 85.

4 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 23- ed., Torino, 1851, p. 6. La frase veniva da Sal. 99, 2.

Talvolta egli ha illustrato questo servizio in termini abbastanza legalistici: « Questa parola servirlo vuoi dire far quelle cose che gli piacciono, e fuggire tutte quelle che gli possono recare disgusto. Onde il servizio di. Dio consiste nella esatta osservanza de' comandamenti di Dio e della Chiesa ».5 Come rileva un capitolo importante della biografia di Domenico Savio, il santo compie allegramente la volontà di Dio e, di conseguenza, eseguisce « minuziosamente il suo dovere e le sue pratiche di pietà », perché tutto è ancora riassunto con la formula: « Serviamo il Signore in santa allegria ».6 Ma, in fondo, Don Bosco predicava qui solo la sottomissione alla volontà divina, cara al suo maestro sant'Alfonso. D'altronde, egli invocava sovente un principio molto religioso di discernimento fra ciò che piace e ciò che non piace a Diò, il che dava alla sua massima la profondità cristiana desiderabile.

L'unico assoluto

Tutto sommato, Don Bosco non conosceva che un assoluto: la gloria di Dio, alla quale si riferiva in tutto, sia nella vita spirituale che in quella apostolica. Il dovere, il servizio, il lavoro, la stessa salvezza, rappresentavano, valori relativi; era la gloria di Dio che costituiva la norma suprema della perfezione delle sue azioni.

Diremmo che i testimoni del processo di canonizzazione sono stati unanimi nell'affermarlo: « Tutto per il Signore — diceva il servo di Dio —; facciamo quello che si può ad majorem Dei gloriam; riposeremo poi in Paradiso ».7 « Ammirabile ed eroica fu la fortezza di Don Bosco nel frenare le proprie passioni, nel sopportare fatiche, incomodi, tribolazioni; nell'intraprendere e sostenere le più ardue imptese, sempre alla maggior gloria di Dio ed al vantaggio delle anime ».8 Con Don Barberis e Don Rua, autori delle frasi riportate, l'abate Giacomelli,9 il canonico Ballesio," il

5 G. Bosco, Il mese di maggio..., loc. cit., p. 86.

6 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 17, pp. 86-87 (vedere oltre, doc. 14).

7 G. Barberis, Processo diocésain di canonizzazione à 22; Dans cette position lors de l'ouverture de l'affaire. Résumé, p. 427.

8 M. Rua, ibid., 22, à la position ... op. cit., p. 667.

9 Ibid., A 22 ans, la position ... op. cit., p. 732.

10 Ibid., A 22 ans, la position de ... lait. cit., p. 734.

le pasteur Reviglio 11 et ses plus fidèles disciples, Mgr Cagliero '2 et Don Berto, auxquels nous pourrions ajouter son professeur et ami Giuseppe Cafasso, N l'ont répété avec insistance: Don Bosco a œuvré pour la plus grande gloire de Dieu .

Or, lorsque ces témoins se sont exprimés en ces termes, ils ne se sont pas référés librement à une expression pieuse qui servait la cause de leur héros. Il a toujours eu la gloire de Dieu sur ses lèvres et sous sa plume: "En parlant aux salésiens, aux communications avec les coopérateurs, aux écrits, à la correspondance des lettres, il les a continuellement utilisées15". Nous pourrons prouver que l'adverbe n'est pas excessif. En effet, la répétition finit par susciter des doutes sur la portée réelle de ces termes. Il est vrai que certaines phrases liées à la tradition se répètent dans nos discours et dans les conclusions de nos lettres, auxquelles il serait superflu d'attribuer une grande importance. Comme le premier, même ce doute n'est pas fondé. Lorsque, en 1845, Don Bosco affirma dans son Histoire ecclésiastique qu'il l'avait écrite "uniquement à la plus grande gloire de Dieu et à l'avantage spirituel principalement de la jeunesse. »15 peut-être n'avait-il utilisé qu'une formule de complaisance, habituelle chez les membres de l'Église. Mais la même intention a sûrement pris une valeur personnelle dans la préface du système métrique décimal, probablement publiée l'année suivante: "Si mes travaux faibles ne peuvent pas tous satisfaire, ils seront au moins dignes d'une pitié bienveillante. Que tout soit ressenti et que ce qui semble le plus bon soit toujours à la plus grande gloire de ce Dieu qui est de tout bon donateur "." Une remarque similaire pourrait être faite pour une lettre dans laquelle Don Bosco a déclaré 15 Peut-être n'avait-il utilisé qu'une formule commode et habituelle parmi les membres de l'Église. Mais la même intention a sûrement pris une valeur personnelle dans la préface du système métrique décimal, probablement publiée l'année suivante: "Si mes travaux faibles ne peuvent pas tous satisfaire, ils seront au moins dignes d'une pitié bienveillante. Que tout soit ressenti et que ce qui semble le plus bon soit toujours à la plus grande gloire de ce Dieu qui est de tout bon donateur "." Une remarque similaire pourrait être faite pour une lettre dans laquelle Don Bosco a déclaré 15 Peut-être n'avait-il utilisé qu'une formule commode et habituelle parmi les membres de l'Église. Mais la même intention a sûrement pris une valeur personnelle dans la préface du système métrique décimal, probablement publiée l'année suivante: "Si mes travaux faibles ne peuvent pas tous satisfaire, ils seront au moins dignes d'une pitié bienveillante. Que tout soit ressenti et que ce qui semble le plus bon soit toujours à la plus grande gloire de ce Dieu qui est de tout bon donateur "." Une remarque similaire pourrait être faite pour une lettre dans laquelle Don Bosco a déclaré au moins ils seront dignes d'une pitié bienveillante. Que tout soit ressenti et que ce qui semble le plus bon soit toujours à la plus grande gloire de ce Dieu qui est de tout bon donateur "." Une remarque similaire pourrait être faite pour une lettre dans laquelle Don Bosco a déclaré au moins ils seront dignes d'une pitié bienveillante. Que tout soit ressenti et que ce qui semble le plus bon soit toujours à la plus grande gloire de ce Dieu qui est de tout bon donateur "." Une remarque similaire pourrait être faite pour une lettre dans laquelle Don Bosco a déclaré

11 Particulièrement affirmatif: "" Le serviteur de Dieu avait pour but primordial et absolu la gloire de Dieu et la sanctification de ses protégés "(ibid., Ad 16, dans Positio ..., op. Cit., P. 154).

12 Ibid., A 22 ans, la position ... op. cit., p. 651.

13 Ibid., Ad 22, in Positio ..., op. cit., p. 600 (selon les enregistrements confidentiels aux annuaires).

14 Citato (MA deuxième chi?), La réponse Nella aux observations RP.D. la foi Prornotorís du doute, Rome, 1907, p. 3, 5 5.

15 E. CERTA, Don Bosco avec Dieu, éd. cit., p. 244.

16 G. Bosco al frère Hérvé de la Croix, sd (octobre 1845, d'après Don Ceria), dans Epistolario, t. Je, p. 15

17 G. Bosco, Le système métrique réduit à la simplicité ..., 4e éd., Turin, 1851, p. 4.

refusant de publier certaines "prophéties", car leur diffusion ne semblait pas "être en accord avec la gloire de Dieu". Bien qu'il se soit abstenu de juger de leur "mérite", il a affirmé qu'il ne voyait pas "l'esprit du Seigneur qui est toute charité et patience". Tous mes sentiments, de sorte que chaque pensée, chaque action n'a de but que celles qui sont de votre plus grande gloire et de votre avantage spirituel pour mon âme 19. »C'est lui qui a écrit à une personne préoccupée par la division de son biens: "Faites ceci: s'il [le marquis Massoni qui devait prendre la décision] sait en cela le bien de l'âme et la gloire de Dieu. S'il le pense bien, faites la répartition; sinon,
accrochez-vous toujours à ce qui semble être d'une plus grande gloire que Dieu21. »21
Il est évident que la gloire de Dieu était l'un des phares de sa vie. En outre, il a montré que cela avait éclairé le chemin des saintes âmes qu'il a décrites: saint Paul qui "ne voulait rien de plus que promouvoir la gloire de Dieu" 22; saint Philippe Neri qui "ému par le désir de la gloire de Dieu" avait tout abandonné comment il a aimé et entrepris un apostolat difficile à Rome

18 G. Bosco au comte U. Grimaldi de Bellino, 24 septembre 1863, dans Epistolario, t. Je, p. 280.

19 [G. Bosco], Le jeune homme pourvu que .., éd. cit., deuxième partie, après la communion, p. 102.

20 G. Bosco à la comtesse de Camburzano, 26 décembre 1860, dans Epistolario, t. Je, p. 201.

21 G. Bosco à M. Rua, 1863, dans Epistolario, t. Je, p. 288. L'évolution du document, destiné à devenir classique dans la tradition salésienne, suggère que l'expression n'était plus entièrement intelligible pour les salésiens au cours des dernières années de Don Bosco. En 1886, on lira simplement: "Dans les affaires de la plus haute importance, il fait toujours une brève élévation de cœur de Dieu avant de délibérer" (Rappels confidentiels aux administrateurs, 1866, dans A. AMADEI, Mémoires biographiques, t. X, p. 1041). . Il est très curieux.

22 G. Bosco, La vie de saint Paul ..., 2e éd., Turin, 1878, ch. 2, p. 12. En bas, avec Barnabé: "Les saints apôtres, qui ne cherchaient que la gloire de Dieu ..." (ibid., C. 6, p. 25).

du XVIe siècle; 23 Saint François de Sales qui était mort "après une vie complètement dévorée à la plus grande gloire de Dieu"; 24 et Dominic Savio, qui aurait dit: "Je ne suis pas capable de faire de grandes choses, mais ce que je peux, je veux le faire pour la plus grande gloire de Dieu" .2s "Les vertus et les actions des saints sont toutes orientées vers le même but qui est la plus grande gloire de Dieu ... ".26 Pour lui-même, il ne pouvait pas choisir un principe de vie supérieur.

Ce faisant, il a révélé son affinité avec saint Ignace de Loyola, tellement préoccupé par la plus grande gloire de Dieu qu'il l'a rappelée, dit-on, deux cent cinquante-neuf fois dans ses seules Constitutions. Cette ressemblance ne surprend pas un ancien élève du pensionnat et un visiteur assidu des exercices spirituels de saint Ignace au-dessus de Lanzo.

Le service de la plus grande gloire de Dieu

Malheureusement pour nous, notre saint n'a pas essayé de nous expliquer ses pensées à ce sujet, et il serait extrêmement arbitraire de rechercher le sens de cette expression directement dans la Bible, chez les théologiens et les auteurs spirituels. La seule procédure objective à suivre est la comparaison des textes dans lesquels le mot gloire de Dieu a été utilisé par Don Bosco et, le cas échéant, par ceux qui ont interprété sa pensée avec connaissance des faits.

Tout d'abord, il s'avère que, sur ses lèvres, gloire et honneur de Dieu étaient synonymes. Leur juxtaposition, assez fréquente, ne semble pas fortuite. Selon un confident perspicace, Don Bosco a déclaré que "sans l'aide de Dieu, il n'aurait pu le faire

23 Panegyric écrit, mai 1868, déjà cité; dans GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. IX, p. 215.

24 G. Bosco, Histoire ecclésiastique ..., nouvelle édition, Turin, 1870, époque cinquième, v. 4, p. 302 (voir ci-dessous, doc. 27).

25 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., 6e édition, Turin, 1880, v. 16, p. 71. Voir également le discours du professeur Picco sur son élève Domenico, ibid., C. 26, p. 122.

26 Le texte ajoute: "... et le salut des âmes" (Panegyric cité par Saint Philippe Neri dans GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. IX, p. 214). Nous distinguons les deux extrémités avant d'essayer de les unir un peu plus loin.

27 Secondo A. Brou, cité par P. POURRAT, La spiritualité de Chrétienne, t. III, Paris, 1925, p. 51

aucune de ses œuvres, et il attribue tout l'honneur et la gloire au Très-Haut et à la protection de Marie Auxiliatrice 28.
ses écrits allaient-ils de manière significative associer honneur et gloire? Aucune utilisation de ce dernier terme n'est contraire à cette assimilation. Autre observation: la gloire de Dieu s’obtient avec la manifestation de ses œuvres dans le monde. Après avoir consacré un chapitre aux grâces spéciales de Dominic Savio, Don Bosco a écrit dans la biographie de ce jeune homme: "J’ai omis de nombreux autres faits similaires, heureux de les écrire, laissant les autres les publier, lorsque nous estimons qu’ils peuvent revenir à une plus grande gloire de Dieu. "" Une conséquence normale: dans le cœur véritablement chrétien, une telle connaissance des œuvres de Dieu donne lieu à un acte d'action de grâce: il glorifie le Seigneur. "Notez cependant que je souhaite que cette œuvre soit connue, afin que son exemple serve à glorifier Dieu hommes face "." Et il a demandé à une certaine mère Eudosia de rédiger, au sujet de la protection extraordinaire de son travail à Paris sous la Commune de 1871, le "rapport le plus long et le plus détaillé possible", "au plus grand [gloire] de Dieu et de l'Augusta sa Mère". 32 Gloire à Dieu signifiera donc témoigner devant lui de l'honneur qu'il mérite pour son intervention dans le monde. Don Bosco s'est efforcé de ne pas vous manquer: "Devenu prêtre, il a tout fait pour honorer et glorifier Dieu. Il lui a tout attribué", a déclaré le salésien Secondo Marchisio. 32 Gloire à Dieu signifiera donc témoigner devant lui de l'honneur qu'il mérite pour son intervention dans le monde. Don Bosco s'est efforcé de ne pas vous manquer: "Devenu prêtre, il a tout fait pour honorer et glorifier Dieu. Il lui a tout attribué", a déclaré le salésien Secondo Marchisio. 32 Gloire à Dieu signifiera donc témoigner devant lui de l'honneur qu'il mérite pour son intervention dans le monde. Don Bosco s'est efforcé de ne pas vous manquer: "Devenu prêtre, il a tout fait pour honorer et glorifier Dieu. Il lui a tout attribué", a déclaré le salésien Secondo Marchisio.
Aujourd'hui, la formule a perdu son éclat pour des raisons que ce n'est pas à nous de faire de la recherche. Mais il faut donner un. sens complet aux expressions contenues dans la correspondance de Don Bosco, qui les utilisait avec toutes les catégories de personnes, des plus humbles aux plus élevées dans le monde.

28 G. Cagliero, Processo di canonizzazione diocesano à 22; Position sur l'ouverture de l'affaire. Résumé, p. 748.

29 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., 6e édition, Turin, 1880, v. 14, p. 63; G. Bosco aux salésiens, 1868, dans Epistolario, t. Je, p. 551; G. Bosco à C. Louvet, 3 mai 1887, ibid., T. IV, p. 477.

30 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., éd. voir, c. 20, p. 98. Une réflexion similaire peut être lue au chapitre 27, p. 128.

31 G. Bosco à A. Savio, 13 septembre • 1870, dans Epistolario, t. II, p. 117.

32 G. Bosco au Supérieur des Fidèles Compagnons, 16 juin 1871, ibid., P. 165.

33 S. Marchisio, Processo diocésain di canonizzazione à 22; Position sur l'ouverture de l'affaire. Résumé, p. 604.

hiérarchie. Nous nous limiterons aux années 1866 à 1870. À cette époque, il écrivit à une marquise: "Faites ce que vous pouvez pour la plus grande gloire de Dieu"; 34 à un clerc: "Vous ne voulez que choisir ce site qui sera d'une plus grande gloire que Dieu et d'un plus grand avantage pour votre âme"; "à un profane:" Dans le travail, cherchez la gloire de Dieu ";" à un chanoine: "Je vous demande comme un véritable service de vouloir toujours me donner ces avis et ces conseils que vous jugerez de retourner à la plus grande gloire de Dieu"; "à un prêtre salésien qui venait d'assumer les fonctions de préfet de la maison de Mirabello:" Vous réussirez: 1 ° à chercher la gloire de Dieu dans ce que vous faites ... "; 38 à un cardinal:" Ecoutez-moi avec bonté, et ensuite il daigne me donner ce conseil qui paraîtra meilleur pour VE que la gloire de Dieu ";" à un archevêque de Turin:
casse retourner à la plus grande gloire de Dieu "; "et enfin, à une Congrégation romaine:" Toute observation ou conseil que
la Sacrée Congrégation des Évêques et des Juges Réguliers, faisant autorité, donnerait à une plus grande gloire de Dieu constituerait un grand trésor pour tous les membres de la Congrégation de Saint François de Ventes ».41« En tout cas, nous offrons tout pour la plus grande gloire de Dieu »42
Le sens de cette gloire si chère à son cœur,

34 G. Bosco à la marquise M. Fassati, 21 avril 1866, dans 'Epistolario, t. Je, p. 387. La date, que l'éditeur de cette collection semble avoir oublié de transcrire, a été restaurée selon GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. 1X, p. 38.

35 G. Bosco à GB Verlucca, 18 juillet 1866, dans Epistolario, t. Je, p. 413.

36 G. Bosco, message spirituel à un membre de la famille Provera, 1868, GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. IX, p. 38.

37 G. Bosco au chanoine A. Vogliotti, 20 mai 1869, dans Epistolario, t. II, p. 29.

38 G. Bosco à D. Belmonte, 22 septembre 1869, dans Epistolario, t. II, p. 48.

39 G. Bosco au cardinal P. De Silvestri, 21 juillet 1869, dans Epistolario, t. II, p. 38.

40 G. Bosco à l'archevêque de Turin, le 28 novembre 1869, à Epistolario, t. II, p. 63.

41 Rapport au Saint-Siège sur la Société salésienne en 1870, en GB. LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. IX, p. 788.

42 G. Bosco à la comtesse C. Canori, 28 avril 1870, dans Epistolario, t. Le p. 87.

naît et se développe avec la crainte du Seigneur, vertu à laquelle Don Bosco a attribué une importance probablement non reconnue, mais très
formelle à l'enseignement qui lui avait été donné: Dieu est grand, il est le créateur tout-puissant et il sera le juge de dernier jour. Cette crainte est "la vraie richesse" de l'homme. "Dans Porta teco, nous lisons ce trésor de conseils fondamentaux:" Élevez-les [vos enfants] avec le plus grand soin dans la sainte crainte de Dieu, en fonction de leur propre santé, et la bénédiction de la maison ... ".44 Awe confère à la créature le sens de la toute-puissance et de la relativité du Seigneur, le sens de Dieu indispensable à toute attitude religieuse.

Le même service de la gloire de Dieu - auquel Don Bosco, en raison de ses fonctions essentielles, devait avant tout se consacrer - assumait d'innombrables aspects en lui: prêcher, écrire, travailler, construire, prier ..., suggéré par le souci de favoriser l'honneur du Seigneur conformément à sa volonté.

Il nous semble qu'il a réparti ses œuvres en deux grandes catégories: les œuvres de dévotion et les œuvres de charité; étant donné que les deux permettent non seulement de servir la gloire de Dieu mais également de grandir dans la sainteté. Dans le règlement pour les coopérateurs salésiens, il ne reconnaissait que deux manières d'atteindre la perfection: la dévotion et l'exercice actif de la charité. "De même, l'une de ses dernières circulaires parlait de" reprendre les œuvres de religion et de charité, qui sont très revendiquées. de la plus grande gloire de Dieu et du bien des âmes »."
Homme de succès, Don Bosco ne pouvait avoir que cet objectif. Une fois le principe établi et la conviction fermement établie, il ne restait plus que le désir de les traduire en une vie concrète. Selon lui, la "dévotion" et la charité permanente nous permettent de rendre à Dieu la gloire ou l'honneur qui lui est dû.

43 G. Bosco aux étudiants de Lanzo, 26 décembre 1872, dans Epistolario, t. II, p. 245.

44 [G. Bosco], Porta teco ..., Turin, 1858, p. 24; selon Ef. 6.4. 45 Voir Coopérateurs salésiens ... (voir plus loin, doc. 33).

46 G. Bosco aux salésiens, 1er mai 1887, dans E. CEIUA, Mémoires biographiques, t. XVIII, p. 759.

47 Voir, par exemple, le doc. 23, les notes d'une conférence du 26 septembre 1868, selon GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. IX, pp. 355-356.

Dévotion et prière

Le dévot est un homme de prière. Or, la prière, même d’une question de l’époque, comme nous le voyons presque exclusivement par Don Bosco, sert la gloire de Dieu. La pérlation, à elle seule, honore celui qui en est l’objet. En effet, notre saint croyait que cette glorification nécessitait certaines
qualités et, de manière tout à fait particulière, une vérité et une dignité simples pour la prière .

Éducateur et publiciste chrétien, il a souvent dû choisir
entre
des prières longues ou courtes, profondes ou simples, diverses ou uniformes. À tous: aux enfants, aux adolescents, aux laïcs et aux
ecclésiastiques qui étaient ses coopérateurs, puis à ses religieux
et à tous les chrétiens, il a proposé le même style de piété simple et digne. Ses souvenirs pour un jeune homme qui souhaite bien
passer ses vacances: "Écoutez la Sainte Messe tous les jours et, si possible, servez-la; faire de la lecture spirituelle
. Récitez pieusement vos prières du matin et du soir. Chaque matin, faites une brève méditation sur une vérité de foi ",
ils ressemblent beaucoup aux programmes qu'il a dessinés dans ses discours devant des correspondants adultes et des religieux expérimentés.

Per tutti temeva la moltiplicazione delle pratiche di pietà. Paragonate a quelle del suo più costante maestro, sant'Alfonso
de' Liguori, le sue istruzioni manifestano una reale tendenza alla semplificazione di un regime di pietà che, deliberatamente, voleva comune." « Non caricatevi di troppe devozioni », ripeteva con san Filippo Neri.49 Egli non accettava di fabbricare una spiritualità per gruppi specializzati e, nello stesso tempo, esigeva un minimo di pratiche, senza il quale ogni vita spirituale fa in fretta a crollare. La sua semplicità era quella del povero che
domanda a Dio il suo soccorso nelle difficoltà quotidiane e il progresso faticoso verso l'eternità. Benché praticasse la lode e
il ringraziamento — come testimonia la formula iniziale della preghiera del mattino inserita nel Giovane provveduto e nella Chiave del Paradiso: « Vi adoro e vi amo con tutto il cuore;

48 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 9, pp. 46-47, già citato.

49 Regolamento per le case..., Torino, 1877, parte seconda, c. 3, art. 9, p. 64.

vi ringrazio di avermi creato, fatto Cristiano, e conservato in questa notte. Vi offerisco tutte le mie azioni »2 — le sue riflessioni abitualmente erano concentrate sulla domanda, la sola forma di orazione che conosca, ad esempio, il capitolo sulla preghiera nelle Sei domeniche e la novena in onore di S. Luigi Gonzaga.51
Egli insisteva perché questa preghiera di povero, senza splendore, senza formule ricercate, fosse autentica, per « la lode della gloria del Signore ». Don Bosco non si rassegnava alla superficialità che, disgraziatamente, degradava la preghiera degli umili da lui diretti. Secondo un suo ex-allievo, Giovanni Battista Anfossi, rispose a una persona che gli rimproverava le troppo numerose preghiere dei suoi giovani: « Io non esigo di più di quanto si fa da ogni buon cristiano, ma procuro che queste preghiere sieno fatte bene »; u ad ogni modo: « Orazione vocale senza che intervenga la mentale, è come un corpo senz'anima » " e « È meglio non pregare che pregare malamente »."
Il contegno nella preghiera e la pronuncia delle formule
lo preoccupavano molto. Nella sua giovinezza aveva ammirato e tentato di imitare Luigi Comollo, il seminarista dalle preghiere lunghe e fervorose." A questo modello univa più tardi, nei suoi scritti, Domenico Savio — di cui diceva che « immobile e composto a divozione in tutta la persona, senza appoggiarsi altrove, fuorché sopra le ginocchia, colla faccia ridente, col capo alquanto chino, cogli occhi bassi; l'avresti detto un altro S. Luigi » 56 — e gli emuli di questo santo giovane, Michele Magone e Francesco Besucco, che si rivolgevano a Dio

50 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, parte seconda, p. 77; G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 23 ed., Torino, 1857, p. 30.

51 In [G. Bosco], Il giovane provveduto..., ed. cit., parte prima, Le Sei domeniche..., ottavo giorno: S. Luigi modello nella preghiera, pp. 68-70.

52 G. B. Anfossi, nel Processo diocesano di canonizzazione, ad 22; ín Positio super introductione causae. Summarium, p. 442.

53 Note autografe, ACS, S. 132, Prediche, C, 3; vedere G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. TX, p. 997.

54 Regolamento per le case..., Torino, 1877, parte seconda, c. 3, art. 3, p. 63.

55 G. Bosco, Cenni sulla vita del giovane Luigi Comollo..., 4a ed., Torino, 1884, c. 4, p. 32.

56 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 13, p. 63.

mettendosi in ginocchio, con il busto retto e il volto sorridente." Quanto alla pronuncia « chiara, devota e distinta » delle frasi, volle farne una delle caratteristiche dei suoi religiosi." Egli trovava da ridire esplicitamente sulla « rapidità eccessiva » delle preghiere dei suoi giovani, che non articolavano le « sillabe e le consonanti » come avrebbe desiderato."

Meditazione e spirito di preghiera

Queste direttive riguardavano la preghiera vocale, la più abitualmente menzionata nelle sue opere: i suoi manuali di devozione erano zeppi di formule. In compenso, parlava poco di meditazione. Un realismo, forse discutibile, gli impediva di considiare l'orazione mentale alla media dei cristiani. Quando diceva ai laici: « Impieghiamo almeno un quarto d'ora mattino e sera a fare orazione >>,60 non siamo certi che pensasse alla meditazione. Fatto senza dubbio più sorprendente in un ammiratore di san Francesco di Sales, le prime redazioni delle Costituzioni salesiane prevedevano solo una mezz'ora di preghiera quotidiana « tra mentale e vocale »; " e la « mezz'ora » di meditazione quotidiana per i suoi religiosi venne introdotta soltanto dopo le osservazioni di un trasecolato consultore romano."

57 G. Bosco, Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., Torino, 1861, c. 5, pp. 29-31; Il Pastorello delle Alpi..., Torino, 1864, c. 22, pp. 114-115.

58 « Compositus corporis habitus, Clara, religiosa et distinta pronuntiatio verborum, quae in divinis officiis continentur, modestia domi forisque in verbis, adspectu et incessu, ita in sociis nostris praefulgere debent, ut his potissimum a caeteris distinguantur » (Constitutiones Societatis S. Francisci Salesii, approvate nel 1874, c. 13, art. 2; ed. A. AMADEI, in Memorie biografiche, t. X, p. 982).

59 G. Bosco agli allievi dell'oratorio di Valdocco, 23 luglio 1861, in Epistolario, t. I, p. 207.

60 G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 2a ed., Torino, 1857, p. 29.

61 Vedere, in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. V, p. 940, l'edizione — di cui abbiamo potuto qui controllare l'esattezza — di un manoscritto antico di queste costituzioni, capitolo: Pratiche di pietà, art. 3.

62 S. SVEGLIATI, Animadversiones in Constitutiones Sociorum sub titulo S. Francisci Salesii in Dioecesi Taurinensi, 1864, art. 8: « Optandum est ut sodi plusquam unius horae spatio orationi vocali et mentali quotidie vacent... » (pubblicato in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. VII, p. 708).

Del resto, Don Bosco faceva meditare tanto i laici che gli ecclesiastici. Per convincersene, basta consultare di nuovo i suoi manuali di devozione, aggiungendovi il Cattolico provveduto di Giovanni Bonetti. Ma non immaginiamoci nulla di complicato: questo esercizio consisteva sovente in una lettura spirituale lentamente assaporata. Troviamo il suo metodo elementare — che può, del resto, appellarsi alla tradizione benedettina — in certe istruzioni ai suoi religiosi, in cui proponeva di seguire le tappe seguenti: scegliere il soggetto, mettersi alla presenza di Dio, leggere o sentir leggere il testo, riflettere sui suggerimenti che hanno un valore personale, prendere risoluzioni pratiche e non dimenticare atti di amore, di riconoscenza e di umiltà." Se, a rigor di termini, si possono riconoscere ín questo metodo alcune caratteristiche di quello adottato da san Francesco di Sales nella Introduction à la vie dévote, bisogna dire che nulla prova che san Giovanni Bosco l'abbia consigliato, neppure che l'abbia conosciuto attraverso uno studio personale. Molto più probabilmente era influenzato da Don Giuseppe Cafasso che « nella meditazione per i laici voleva che si leggesse un pio testo per un tratto di tempo, con varie piccole pause e riflessioni e con affettuosi intimi colloqui »,M e dalla pratica del seminario di Chieti dove era stato formato in gioventù."
Queste considerazioni, unite ad altre sull'impiego delle giornate di Don Bosco, hanno indotto parecchi a immaginare che egli riducesse al minimo il servizio di Dio attraverso la preghiera," senza accorgersi dí essere rimasti troppo alla superficie dei suoi comportamenti.

Le elevazioni spirituali, che nutrivano le sue giornate e quelle dei suoi discepoli, correggono questa impressione negativa. « In

63 Secondo un'istruzione del santo pronunciata a Trofarello, 26 settembre 1868, e la sua edizione in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche,
t. IX, p. 355.

64 Relazione Prato, al Processo diocesano di canonizzazione di Giuseppe Cafasso, p. 875; secondo A. GRAZIOLI, La pratica dei confessori..., op. cit., p. 92.

65 Stando alle Regulae Seminariorum archiepiscopalium clericorum, Torino, 1875, regole che in questo caso sono del tutto conformi alle norme dei religiosi salesiani.

66 Vedere, ad esempio, quello che dice E. CERTA, Don Bosco con Dio, ed. cit., pp. 2-3.

dirizzate ogni vostra azione al Signore dicendo: « Signore, ío vi offro questo lavoro, dategli la vostra santa benedizione ».67 Un altro correttivo è fornito dalla sua dottrina sullo spirito di preghiera. Le pie elevazioni o giaculatorie dovevano riuscire a creare nell'anima, col soccorso della grazia di Dio, uno stato di
preghiera, da lui denominato pietà, o, meglio, spirito di preghiera." L'aveva ammirato in san Luigi Gonzaga, in Domenico
Savio e Francesco Besucco. Questi giovani lo aiutavano, con i suoi libri, a dare lezioni pratiche sullo spirito di preghiera.

Il primo, aveva ottenuto il raro « privilegio » di non soffrire distrazioni nelle sue preghiere e doveva anzi imporsi « una grande
violenza » per cessar di pregare." Il secondo, « fra i doni, di cui
Dio lo arricchì, era eminente quello del fervore nella preghiera. Il suo spirito era così abituato a conversare con Dio che in qual
siasi luogo, anche in mezzo ai più clamorosi trambusti, raccoglieva i suoi pensieri e con pii affetti sollevava il cuore a Dio ».7° Il terzo,
« era così amante della preghiera, ed erasi cotanto abituato ad essa, che appena rimasto solo o disoccupato qualche momento si metteva subito a recitare qualche preghiera. Nel medesimo tempo di ricreazione non di rado si metteva a pregare, e come trasportato da moti involontaril talvolta scambiava i nomi dei trastulli con giaculatorie... ». Si raccontava che, in pieno gioco, intercalasse alle sue grida dei Pater e delle Ave. I compagni ne ridevano ma, continuava Don Bosco, ciò dimostrava « quanto il suo cuore si dilettasse della preghiera, e quanto egli fosse padrone di raccogliere il suo spirito per elevarlo al Signore. La qual cosa, secondo i maestri di spirito, segna un grado di elevata perfezione che raramente si osserva nelle stesse persone di virtù consumata ».71
Quindi., il nostro autore non proponeva ai suoi discepoli e ai suoi lettori un tipo di santità che avrebbe fatto a meno della pre

67 G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., ed. cit., p. 39.

68 Vedere gli articoli o capitoli sullo spirito di preghiera, in G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 13, p. 62; Il Pastorello delle Alpi..., Torino, 1864, c. 22, pp. 113-119.

69 [G. Bosco], Il giovane provveduto..., 2a ed., Torino, 1851, parte prima, Le Sei domeniche..., ottavo giorno, p. 69.

70 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., ed. cit., c. 13, p. 62.

71 G. Bosco, Il Pastorello delle Alpi..., ed. cit., c. 22, pp. 117-118.

anneau. Ceci, avec les brèves prières qui, comme un filet et de petites artères dans un organisme plein de sang, irriguaient son âme, transfiguraient son action et celle de ses meilleurs élèves. Le cardinal Cagliero a dit à Dominic Savio qu'il "ne vivait que de Dieu, avec Dieu et pour lui 72". Quant à Don Bosco, il avait remarqué que "l'innocence de la vie, l'amour de Dieu, le désir des choses célestes Domeníco était dans un état tel qu'il pouvait être considéré comme étant habituellement absorbé par Dieu. "" Voici son attitude spirituelle personnelle, selon ceux qui le connaissaient le mieux. Don Bosco a conversé avec l'au-delà non seulement dans ses rêves nocturnes, mais aussi des jours apostoliques "
Est-il nécessaire d'insister et de répéter qu'il serait sans doute erroné de l'imaginer plongé dans une pure adoration, à l'instar des Séraphins du sanctuaire du livre d'Isaïe? "Nous ne croyons pas le diminuer en affirmant que ces splendeurs ne concernaient pas le" pauvre Don Bosco "qui, faisant écho aux prières angoissées qui se répandaient dans les Psaumes, écrivait:" Laissons-nous aussi acquérir cet esprit de prière. malheurs, en entreprenant une action difficile, nous n’oublions jamais de nous tourner vers Dieu. Mais, surtout, pour les besoins de l’âme, nous l’avons recours avec confiance "." Oui, "protège mon âme, car je suis pieux; sauvez votre serviteur ou vous, mon Dieu, qui vous fait confiance. Ô Seigneur, aie pitié de moi, car je t'ai invoqué toute la journée. "77 Avec ses instances, à sa manière,

Le service de Dieu en action

Pour "piété" unie charité active. Il pensait également que, dans les "moments difficiles" où il vivait, le moyen le plus urgent de servir

72 G. Cagliero, au processus apostolique de Dominic Savio, ad 17; dans la Positio super virtutibus, Rome, 1926, p. 129.

73 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., éd. cit., c. 19, p. 97.

74 Abondamment développé par E. CERTA, Don Bosco avec Dieu, éd. cit., c. 17: Don de prière, pp. 327-349.

75 est. 6,1-3.

76 [G. Bosco], Le jeune homme a fourni ..., éd. cit., première partie, Les six dimanches ..., huitième jour, p. 69.

77 Ps. 85, 2-4.

la gloire de Dieu était ce genre de charité. "En supposant que la vie de perfection puisse être assurée, à la fois avec" piété "et avec l'exercice d'une charité active, il était de préférence disposé à consacrer ses ressources à celle-ci. Il a expliqué que les "anciens troisièmes ordres" "tendaient à la perfection avec l'exercice de la piété", tandis que "notre objectif principal [dans l'union des coopérateurs salésiens] est l'exercice de la charité envers le prochain, en particulier envers les jeunes. exposés aux dangers du monde et à la corruption ... "." Cette réflexion était valable pour tous ceux qui faisaient appel à son esprit.

Le service des autres est avant tout temporel. Nous connaissons l'insistance de Don Bosco à confier le superflu aux nécessiteux. Celui qui les refuse vole le Seigneur et, "selon Saint Paul, il ne possédera pas le Royaume de Dieu" 8. Facetamente, il a félicité ceux qui ont offert par leur volonté leur superflu, mais ils ont souligné: "dans l’Évangile n’est pas écrit:" Laissez entrer mort le superflu aux pauvres "mais" donner le superflu aux pauvres "". "Dans le même ordre temporel, le vrai chrétien traite les malades, éduque et éduque les enfants, règle les conflits entre hommes sans être prié et dès qu'il en a la opportunité ". L’histoire des saints de l’Église, en particulier celle de Saint-Vincent de Paul, que Don Bosco connaissait bien, aurait suffi à montrer que la charité chrétienne est inépuisable. "
Mais nous ne sommes qu'au premier niveau: Don Bosco a pratiqué et prêché une œuvre de charité missionnaire. Il met en oeuvre un programme de vie que nous connaissons bien: donnez-moi des âmes et prenez le

78 coopérateurs salésiens ..., I (voir ci-dessous, doc. 33).

79 Ibid., 3.

80 Conférence tenue à Lucca, dans le Bulletin salésien, 1882, année VI, p. 81-82.

81 Prêches prononcées à Nice le 21 août 1879, selon E. CERTA, Mémoires biographiques, t. XIV, p. 258. L'absence de sources rend cette déclaration suspecte, mais elle est tout à fait en accord avec d'autres condamnations certainement authentiques de Don Bosco.

82 G. Bosco, Le mois de mai ..., 8e édition, Turin, 1874, vingt-neuvième jour, p. 178.

83 « La carità cristiana, che aveva già operato tante meraviglie, doveva operarne delle nuove e, per certi riguardi, più maravigliose nella persona di san Vincenzo de' Paoli » (G. Bosco, Storia ecclesiastica..., nuova edizione, Torino, 1870, epoca quinta, c. 5, p. 308).

resto.84 Come si avrà avuto occasione di rilevare, sovente raddoppiava una delle sue formule preferite, dicendo: per la maggior gloria di Dio e la salvezza delle anime. Agli esempi già citati ne aggiungeremo due soltanto presi dalla storia della Chiesa. Al suo tempo, san Paolo, interponendo appello a Cesare, aveva voluto recarsi a Roma « dove per divina rivelazione sapeva quanto doveva lavorare per la gloria di Dio e per la salute delle anime »." Il Non recuso laborein di san Martino alla fine della sua vita era interpretato allo stesso modo: « Colle quali parole dimostrava il vivo desiderio di andare al cielo, ma che avrebbe ancora differito, qualora ciò fosse tornato a maggior gloria di Dio e a vantaggio delle anime »." Don Bosco non riusciva, quindi, a immaginare che il servizio temporale non dovesse sfociare nel servizio spirituale. Egli insegnava che gli ammalati devono essere preparati alla vita eterna, i giovani istruiti nella scienza della salvezza, i libri cristiani diffusi perché la buona novella venga annunciata, ecc." Sono tanto pochi gli uomini che si occupano dello spirituale, mentre esso dovrebbe invece occupare il primo posto, osservava melanconicamente." Mentre notava che Domenica Savio e Michele Magone rendevano ai loro compagni ogni sorta di servizi: rifare i letti, pulire le scarpe, spazzolare i vestiti, curarli quando erano sofEerenti," consigliava di imitarli di preferenza nella loro « industriosa carità »: quando avevano costituito gruppi di apostolato o assecondato amici nei loro progressi religiosi.' Don Bosco fu sempre un uomo dell'eternità.

84 Vedere ancora G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., ed. cit., c. 8, p. 38.

85 G. Bosco, Vita di S. Paolo..., 2a ed., Torino, 1878, cc. 21, p. 99.

86 G. Bosco, Vita di San Martino..., 2a ed., Torino, 1886, c. 11, p. 79.

87 G. Bosco, Il mese di maggio..., loc. cit., p. 178.

88 Vedere, ad esempio, la sua conferenza ai salesiani, 18 settembre 1869, già citata.

89 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 16, p. 71; Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., ed. cit., c. 10, pp. 48, 49.

90 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., ed. cit., c. 11 (vedere oltre, doc. 13); Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele..., ed. cit., c. 10, 11, passim. Qui facciamo ancora una volta notare le affinità del suo insegnamento con quello di sant'Alfonso, ad esempio nella Vera sposa di Gesù Cristo..., c. 12: Della carità del prossimo.

Carità attiva e perfezione spirituale

Cí guadagnano gli uni e gli altri: sia i cristiani attivi sia quelli che beneficiano dei loro sudori. « Chi salva un'anima salva la propria ». Don Bosco vedeva le sue comunità che crescevano ín perfezione per merito delle opere di carità spirituale.

Diceva a tutti i cristiani: « Un mezzo molto efficace, ma assai trascurato dagli uomini per guadagnarci il paradiso, è la limosina »," termine che qui bisogna interpretare, come sempre in Don Bosco, nel suo significato più ampio: « Per limosina ío intendo qualunque opera di misericordia esercitata verso il prossimo per amar di Dio ».92 Il giorno in cui, nel 1885, Domenico Savio chiese al suo direttore un programma di santificazione, si sale immediatamente su un piano più elevato: « La prima cosa che gli venne consigliata per farsi santo fu di adoprarsi per guadagnar anime a Dio »." Circa quattro anni dopo, una delle prime versioni delle Costituzioni salesiane, a sua volta, affermava: « Lo scopo di questa Società si è di riunire insieme i suoi membri (...) a fine di perfezionare se medesimi imitando le virtù del nostro Divin Salvatore specialmente nella carità verso i giovani poveri ».94 Don Bosco non aveva certamente cambiato parere nel 1868 quando, nel suo panegirico di san Filippo Neri, notava sulla scia di sant'Ambrogio che « collo zelo si acquista la fede, e collo zelo l'uomo è condotto al possesso della giustizia » e, seguendo san Gregorio Magno, che « niun sacrifizio è tanto grato a
Dio quanto lo zelo per la salvezza delle anime »." Saltiamo ancora sei o sette anni per leggere in un progetto preparatorio al rego
lamento dei cooperatori, più chiaro a questo riguardo del testo definitivo: questa associazione « potrebbesi considerare come una specie di Terz'Ordini degli antichi, colla differenza che in quelli si proponeva la perfezione Cristiana nell'esercizio della pietà;

91 G. Bosco, Il mese di maggio..., loc. cít., p. 175.

92 Ibid., p. 175. La definizione viene data dall'autore in modo esplicito.

93 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 11, p. 53 (vedere oltre, doc. 13).

94 Congregazione di S. Francesco di Sales, manoscritto citato, c.: Scopo di questa congregazione, art. 1 (vedere oltre, doc. 12).

95 Panegirico già citato di san Filippo Neri, in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, p. 216 (vedere oltre, doc. 21).

qui si ha per fine principale la vita attiva nell'esercizio della carità del prossimo e specialmente della gioventù pericolante. Ciò costituisce il fine particolare dell'Associazione »." Brani come questo sono sicuramente rari, ma sono contenuti in documenti curati e maturati, e la loro chiarezza evita qualsiasi equivoco. Don Bosco riteneva che la carità vissuta, esercitata però con spirito di preghiera, consente di raggiungere la stessa santità che altri ricercano per vie diverse, o meglio, insistendo su valori diversi.

Questa posizione dottrinale di Don Bosco, che non godeva di tutte le simpatie del mondo ecclesiastico contemporaneo?' è di un interesse troppo ,importante perché non gli si chieda come la sostenesse. L'insieme di queste « ragioni » non è deludente.

Egli osservava che, secondo la Scrittura, « la limosina ottiene il perdono dei peccati, quando anche fossero in grande moltitudine » e ne deduceva che la carità fraterna « libera dalla morte eterna », « impedisce » all'anima di cadere « alle tenebre dell'infernQ » e le permette di ottenere « misericordia agli occhi di Dio »." La sua fiducia nel valore meritorio delle opere buone non era estranea a queste riflessioni. « È certo che o più presto o più tardi la morte verrà per ambidue [Don Bosco e il lettore] e forse l'abbiamo più vicina di quel che ci possiamo immaginare. È parimenti certo che se non facciamo opere buone nel corso della vita, non potremo raccoglierne il frutto in punto di morte, né aspettarci da Dio alcuna ricompensa »99 La carità attiva,

96 Associazione di opere buone, Torino, 1875, III, p. 6. Dopo aver ricevuto il breve di Pio IX, Don Bosco, nel testo definitivo, attribuirà a questa idea il patrocinio pontificio (vedere oltre, doc. 33).

97 In mancanza di più precisa documentazione, deduciamo questa conclusione dall'evoluzione dell'articolo citato delle Costituzioni salesiane, dí cui la finale unica del testo primitivo: la perfezione cristiana con l'esercizio della carità, cominciò ad essere scissa in due scopi congiunti: la perfezione cristiana e l'esercizio della carità, verso il periodo ín cui queste Costituzioni furono sottoposte all'approvazione di Roma. Nella versione approvata del 1874 sí leggerà: « Huc spertat Salesianae Congregationís finis, ut sodi simul ad perfectionem christianam nitentes, quaeque charítatis opera tum spiritualia tum corporalia erga adolescentes, praesertim sí pauperiores sint, exerceant... » (ed_ AIVIADEL Memorie biografiche, t. X, p. 956).

98 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., pp. 175-176.

99 G. Bosco, Il Pastordlo delle Alpi..., Torino, 1864, c. 24, pp. 179-180,nella conclusione del libro (vedere oltre, doc. 18). Aggiungere, nello stesso senso: Maniera facile..., 5a ed., Torino, 1877, p. 101: la diciannovesima e ventesima sentenza ricavata dalla Sacra Scrittura.

soprattutto se apostolica, è fonte di opere eccellenti e conseguentemente di meriti. Don Bosco si appellava all'autorità di
sant'Agostino: « Animam salvasti, animam tuam praedestinasti ».101 Egli faceva dire a Domenico Savio: « Se riesco a salvare un'anima metterò anche in sicuro la salvezza della mia »,1°1 affermazione che, evidentemente, era ispirata da questa sentenza, e concludeva un paragrafo sull'amore fraterno di questo giovane con le seguenti parole: « In questa guisa egli [Domenico Savio] aveva la strada aperta ad esercitare continuamente la carità verso il prossimo e accrescersi il merito davanti a Dio »,102 in cui l'aumento dei meriti è abbastanza chiaramente dato come proporzionale all'esercizio della carità cristiana. Bisogna ricordare che, in questa teologia che prendeva ín contropiede i Riformati, la carità era strettamente associata al merito.

Don Bosco non ignorava che l'amore del prossimo e l'amore di Dio sono egualmente solidali. Come Michele Magone, che praticava « la più industriosa carità verso de' suoi compagni », egli « sapeva che l'esercizio di questa virtù è il mezzo più efficace per accrescere in noi l'amore di Dio ».103 Il caritatevole si avvicina a Dio per mezzo di Gesù Cristo visto nei suoi fratelli. Malgrado la spinta di socialismo religioso del 1848, del resto piuttosto effimera, la generazione di Don Bosco discuteva molto meno della nostra stilla fraternità cristiana e sull'unione degli uomini nel Cristo. Tuttavia, al nostro santo erano noti gli elementi più tradizionali di queste verità. Secondo lui, un giorno che gli chiedevano í motivi del suo darsi da fare per il servizio degli altri, Domenico Savio rispose tra l'altro: « Me ne fa perché siamo, tutti fratelli ».104 Don Bosco stesso parlava con tutta

100 Panegyric cité par St. Philip Neri, dans GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. IX, p. 221; Coopérateurs salésiens ..., S. Pier d'Arena, 1877, Introduction.

101 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., Turin, 1859, v. 11, p. 56.

102 Ibid., C. 12, p. 62

103 G. Bosco, Note biographique sur le jeune Magone Michele ..., éd. cit., c. 10, p. 47.

104 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., éd. cit., c. 11, p. 55.

le chapitre de saint Matthieu sur le jugement universel lui avait appris l’union du Christ et des hommes, surtout s’ils sont malheureux: "C’est un grand stimulant pour la charité que de viser Jésus-Christ dans la personne de son prochain et pour refléter que le bien fait à l'un de nos semblables, le divin Sauveur le considère comme fait à lui-même, selon ses paroles: "En vérité, je vous le dis: chaque fois que vous avez fait quelque chose pour l'un des plus petits de ces frères, tu me l'as fait. »95 Enfin, dernière raison, apparemment peu utilisée par notre saint mais qui mérite à elle seule un examen approfondi: la charité apostolique est sanctifiée parce qu'elle ressemble au Christ Rédempteur. «N'ayez rien de plus saint dans le monde que de coopérer pour le bien des âmes, pour le salut desquelles Jésus-Christ s'est répandu à travers le monde.

En résumé, la charité apostolique, surtout quand elle tend sincèrement à la transformation chrétienne des hommes, lorsqu'elle est patiente et miséricordieuse à l'image de celle de Dieu, conduit à une sainteté héroïque. N'est-ce pas le chemin qui a conduit Don Bosco à la perfection spirituelle que l'Église a eu le plaisir de reconnaître en lui?
Mais tout cela n'a pas compliqué la vie de celui qui affirmait fréquemment qu'il ne travaillait que pour la plus grande gloire de Dieu. Le salut d'une âme accroît cette gloire, comme le dit une phrase des premières éditions des Young explicitement mentionnée. , auparavant subordonnés, ils avaient tendance, il est vrai, à

105 G. Bosco, Le mois de mai ..., éd. cit., vingt-neuvième jour, p. 177: "Mais n'oublie pas que les pauvres sont à toi".

106 G. Bosco, Introduction aux règles ou aux constitutions ..., Turin, 1885, c.: La charité fraternelle, p. 34. Le paragraphe, qui manque dans les éditions de 1875 et 1877, est donc en retard, mais, comme ce fut la pratique de Don Bosco, a été signé, à notre avis, en connaissance de cause. Par ailleurs, la même idée est exprimée dans G. Bosco, Le mois de mai ..., éd. cit., neuvième jour, p. 175; et dans une allocution aux coopérateurs salésiens de La Spezia, 9 avril 1884, selon le Bulletin salésien de mai 1884, dans E. CERTA, Mémoires biographiques, t. XVII, p. 70.

107 G. Bosco, La vie du jeune Savio Domenico ..., éd. cit., c. 11, p. 53. Le même motif réapparaîtra un peu plus loin dans le même chapitre (p. 55), mais sous une forme moins précise (voir plus loin, doc. 13).

108 "Que le Seigneur (...) fasse en sorte que, en mettant en pratique ces quelques suggestions, vous puissiez parvenir au salut de votre âme et augmenter ainsi la gloire de Dieu, l'unique but de ce petit livre" ([G. Bosco], Il Young Provided ..., 2e éd., Turin, 1851, p. On le lira plus tard, peut-être parce que la phrase semblait trop compliquée pour les garçons: "Le Seigneur (...) fait en sorte que, mettant en pratique ces quelques suggestions, vous puissiez augmenter la gloire de Dieu et arriver ainsi à sauver votre âme, but suprême pour lequel nous avons été créés "(op. cit., éd. 101 a., Turin, 1885, p. 8). Toutefois, ce changement d’attention mériterait d’être étudié en profondeur.

chevauchement. Il semblerait qu'ils se soient toujours superposés à la dernière tradition salésienne, une fois que ce processus a commencé depuis Don Bosco. Mais nous n'oublierons pas à quel point il était attaché à la gloire divine. En supposant fidèle à sa pensée totale, même quand cela n’était pas expliqué en détail, le disciple servait l’honneur de Dieu avec une certaine "piété", mais surtout avec une charité active. De cette manière, la sainteté qu'il recherchait dans la simplicité grandit dans l'union avec le Christ.

Les différents états de vie du chrétien

Don Bosco a vu cette sanctification dans les différents états de la vie du chrétien. Nous l'avons entendu répéter que chacun gagnait le ciel avec l'accomplissement de son "devoir d'État" 109. Il est peut-être intéressant de noter qu'avec ce terme, il n'avait pas l'intention de faire référence aux seuls grands états de la vie chrétienne. Le sous-titre du Porta teco, œuvre dirigée par son contenu vers les pères et les mères de famille, les jeunes et les jeunes, les employés et les personnes de service, était formulé comme suit: «Avertissements importants concernant les devoirs du chrétien pour que chacun puisse accomplir son propre salut dans l'état dans lequel il se trouve ". Comme on peut le constater, cette brochure ne concernait que les laïcs. Mais compte tenu de sa position, Don Bosco devait évidemment expliquer aux prêtres et aux religieux comment eux aussi pouvaient atteindre la perfection. En fait, au cours de son existence,
ils ont peut-être été assez oubliés, mais ils n'étaient pas les moins nombreux.

109 Voir ci-dessus, c. 6.

110 Le problème de la vocation aux différentes conditions de vie selon la pensée de Don Bosco mériterait une étude particulière. Sa doctrine faisait écho à celle de saint Alphonse: celui qui rejette l'appel du Seigneur met son salut en grave danger. (Voir, pour St Alphonse, G. CACCIATORE, dans S. ALFONSO, M. DE 'LIGUORI, Ouvrages ascétiques. Introduction
générale ..., 1960, p. 228-229). -

Le laïque chrétien

Ricordiamoci che Don Bosco fu, soprattutto tra íl 1850 e il 1860, uno degli ispiratori religiosi dei cristiani piemontesi, per i quali scrisse volantini, opuscoli, riassunti di dottrina e biografie edificanti; che in diverse occasioni tentò di unire i cattolici e, più particolarmente, i laici, in associazioni di apostolato; e che, per tutta la vita, consigliò laici con i quali manteneva relazioni epistolari ed innumerevoli altre persone che gli chiedevano un colloquio. Ebbe dunque mille occasioni per esprimere le proprie idee sulla vita del cristiano che vive nel mondo.

Come abitualmente facciamo anche noi oggi, capitava a Don Bosco di partire dall'eminente dignità acquistata nel battesimo, dall'entrata « in grembo alla santa Madre Chiesa ». Il laico cristiano si può dire figlio di un Dio che è suo padre, fratello di un Cristo al quale egli appartiene e beneficiario dei tesori di grazie della Chiesa. « I Sacramenti, da questo amoroso Salvatore istituiti, furono istituiti per me. Il Paradiso, che il mio Gesù aprì colla sua morte, lo aprì per me, e me lo tiene preparato. Affinché poi avessi uno che pensasse per me, volle darmi Iddio stesso per padre, la Chiesa per madre, la Divina parola (sic) per guida »."' Sappiamo che non destinava alla mediocrità gli artigiani incolti e i rozzi contadini: il titolo di battezzati bastava per trasfigurarli ai suoi occhi.'" La santità gli sembrava possibile nei più umili stati di vita. « In seno alla Chiesa cattolica tutti, qualunque sia la loro condizione, possono arrivare alla perfezione delle virtù. Ben lo dimostrò un povero contadino... »21' E raccontava la storia di sant'Isidoro l'aratore.

Diretto da lui, il laico aspirante alla santità non doveva fare il chierico o il monaco, genere che non gli piaceva. Diceva alla madre di famiglia: « Sappia attemprare le sue divozioni in modo

111 G. Bosco, Il mese di maggio..., ed. cit., nono giorno, pp. 68-70.

112 Vedere sopra, c. 2.

113 G. Bosco, Storia ecclesiastica..., nuova edizione, Torino, 1870, epoca terza, c. 6, p. 216.

che non le impediscano quelle funzioni portate dall'obbligo di madre di famiglia »."4 Il laico si santifica nel suo « stato » e nella sua « condizione ». Infatti, come si legge in un'opera sovente attribuita a Don Bosco e certamente da lui riveduta, « la santità non consiste nel fare cose straordinarie, ma nel fare bene ciò che è di nostro dovere secondo il nostro stato e la nostra condizione. La nostra grande occupazione deve dunque essere di ben fare le nostre azioni, anche le più semplici, del nostro stato. Da questo dipende la nostra santità, la nostra salute, la nostra felicità, o infelicità eterna. Le azioni le più indifferenti come le opere manuali, le oneste ricreazioni, il mangiare, il bere ci possono esser di grande merito ».'" La santità del laico è una santità del dovere di stato inteso, secondo quanto precedentemente detto, non come un freddo imperativo categorico, ma come l'espressione della volontà di Dio. In questo dovere di stato sono inclusi i doveri religiosi, ma il buon laico, secondo Don Bosco, non è solo un perfetto praticante: egli è del mondo e lo serve come meglio può. Nei libri del santo sono illustrate figure di madri di famiglia che si guadagnano il paradiso nel cucire, scopare e preparare i pasti; 116 delle donne di servizio che si santificano attendendo alla cura del bestiame e obbedendo ai loro padroni; 117 anche dei soldati, come Pietro in Crimea, che si santificano sui campi di battaglia e al servizio della loro patria.118 Quando il laico riveste una funzione pubblica ha il dovere di santificarsi lavorando per la « società ».'" San Luigi, re di Francia, « provvide efficacemente alla retta amministrazione della giustizia e all'incremento della religione, e promosse costantemente il bene e lo splendore del suo popolo », raccontava Don Bosco,120 e non pensava che

114 [G. Bosco], Porta teco..., Torino, 1858, p. 50: in una serie di consigli ricavati da una lettera del beato Valfré.

115 [Anonimo], Il 'Cattolico provveduto..., Torino, 1868, p. 532; nel corso di una meditazione molto probabilmente copiata.

116 Così la madre di Pietro, in G. Bosco, La forza della buona educazione..., Torino, 1855.

117 G. Bosco, Angelina o l'Orfanella degli Appennini, Torino, 1869.

118 G. Bosco, La forza..., c. 1145, pp. 75-101.

119 [G. Bosco], Porta teco..., Torino, 1858, Avvisi particolari pei capi di famiglia..., Condotta pubblica nel paese, pp. 30-32.

120 G. Bosco, Storia ecclesiastica..., nuova edizione, Torino, 1870, epoca quarta, c. 2, p. 237.

questo modo di compiere le sue funzioni di uomo di Stato avesse nuociuto alla sua santità. Il buon cristiano è necessariamente un buon cittadino; anzi, volentieri avrebbe capovolto la proposizione per affermare che solo i buoni cristiani, o perlomeno gli amici di Dio, sono dei buoni cittadini. « I miei giorni ritornarono ad essere sorgente di consolazione, provando col fatto che soltanto la pratica della religione può consolidare la concordia nelle famiglie e la felicità di coloro che vivono in questa valle di lagrime », spiegava un suo portavoce."' Qui riappare una delle sue tesi preferite.

Le virtù del laico cristiano

La professione cristiana esige dal laico una fede di combattente. Anche in vecchiaia Don Bosco ripeterà, raccontando un sogno: « Prendete lo scudo della fede, onde poter lottare contro le insidie del diavolo ».122 La caduta di certe istituzioni cristiane e il capovolgimento dell'opinione, avevano paralizzato attorno a lui un gran numero di battezzati. Uno dei suoi nemici fu il « rispetto umano » che impediva ai deboli di pregare in pubblico, di frequentare i sacramenti, di difendere la verità; in una parola, li divideva."' Esprimeva in questi termini la sua pena in una vita dell'apostolo san Pietro: « Se i cristiani dei giorni nostri avessero il coraggio de' fedeli de' primi tempi, e superando ogni rispetto umano professassero intrepidi la loro fede, certamente non si vedrebbe tanto disprezzo di nostra santa religione; e forse tanti che cercano di mettere in burla e la religione ed
i sacri ministri sarebbero dalla giustizia e dalla innocenza costretti a venerare la stessa religione insieme co' suoi sacri ministri »"4
Incoraggiava i laici a praticare anche un'altra virtù che gli stava a cuore. Egli non tollerava una certa idea della Provvidenza fatta per favorire la pigrizia. Naturalmente, non reclamava sistematicamente la promozione sociale delle classi non

121 G. Bosco, Severino..., Torino, 1868, c. 26, p. 175.

122 Sogno scritto del 10 settembre 1881, in E. CERTA, Memorie biografiche, t. XV, p. 183.

123 G. Bosco, Severino..., op. cit., c. 22-23, pp. 146-161 e passim.

124 G. Bosco, Vita di S. Pietro..., Torino, 1856, c. 14, pp. 80-81.

abbienti e gli capitava perfino, ma molto raramente, di predicare ai più sfortunati la semplice rassegnazione."' La « rivoluzione » non era una tentazione per il suo spirito moderato, ma sappiamo anche che spese tutte le sue forze a soccorrere efficacemente í bisognosi. Agiva per convinzione e non per il solo piacere di dimenarsi: « Riponiamo in lui [Dio] la nostra fiducia e facciamo quanto possiamo per addolcire le amarezze di un tristo avvenire »126 « Coraggio adunque, economia, lavoro, preghiera siano il nostro programma ».127 Malgrado la loro formulazione maldestra, Don Bosco poteva far propri i consigli che il suo amico Pietro aveva rivolto alla famiglia e che lui stesso diffondeva nel Piemonte del 1855: « Dite a' miei fratelli ed alle mie sorelle, che íl lavoro fa buoni cittadini, che la religione [intendere probabilmente: la pratica religiosa] fa buoni cristiani; ma che lavoro e religione conducono al cielo »128
La fede viva e il lavoro assiduo sono sufficienti a garantire la fecondità di una vita di laico cristiano? Sicuramente il nostro santo predicava ancora ai fedeli la castità, la pazienza, la prudenza, la dolcezza e la bontà, come abbiamo dimostrato nei capitoli precedenti."' Non ci ripeteremo. Vorremmo soltanto riuscire a comprendere se il suo ritratto del laico — così profondamente contrassegnato dalla mentalità operaistica del xix secolo — comportasse, e in quale misura, lo spirito di servizio,

125 Ci pare di riscontrare solo questi pensieri di Allegro, uno dei simpatici personaggi della Casa della fortuna: «No, no, il denaro e la ricchezza non possono appagare il cuore dell'uomo, bensì il buon uso delle medesime. Ciascuno pertanto si contenti del suo stato senza pretendere più di quanto gli abbisogna. Un tozzo di pane, una fettina di polenta, un piattello di minestra mi bastano » (G. Bosco, La casa della fortuna, 2' ed., Torino, 1888, atto I, scena I, p. 9).

126 G. Bosco, Severino..., op. cit., c. 4, p. 22. Questa riflessione del padre di Severino fu certamente fatta propria dall'autore della biografia.

127 Ibid. Notiamo, di passaggio, che l'equivalenza: lavoro uguale preghiera, non si trova minimamente in Don Bosco, qualunque cosa si sia detto su questo punto. 31 capitolo del Padre A. AUFFRAY, in En cordée derrière un guide sdr, saint Jean Bosco, Lyon, s.d. (1948), pp. 31-36, intitolato: Travailler, c'est prier (lavorare è pregare), non è quindi molto felice.

128 G. Bosco, La forza della buona educazione..., op. cit., c. 11, p. 89.

129 Vedere anche G. Bosco, La Chiave del Paradiso..., 2a ed., Torino, 1857, pp. 20-23 (vedere oltre, doc. 8).

mentre, secondo noi, in quel tempo regnava in modo indiscutibile l'individualismo.

Grazie a Dio, non c'è di che scandalizzarci: i laici esemplari proposti da Don Bosco non credevano di essere i soli nel mondo. Anche oltre i loro doveri di stato, essi servivano il prossimo nel corpo e nell'anima.

Il padre pensa prima di tutto alla moglie, ai figli e ai suoi familiari.130 Poi pratica largamente Pospitalità,131 ma collabora anche alla vita della comunità locale. Un parrocchiano modello è descritto con queste caratteristiche: « Oltre ad intervenire ai vespri, alla benedizione, alla Messa cantata, era anche riuscito a farsi una scelta di giovanetti di buona voce e di ferma volontà, ai quali aveva egli stesso insegnato il canto (...). Era capo del coro, cassiere dí molte opere di beneficenza, consigliere comunale, e fu qualche volta sindaco. Il prevosto aveva in Pietro un parochiano (sic) fedele e poteva calcolare sopra di lui in caso di aiuto e di consiglio negli affari più importanti e confidenziali ».132 Una tale dedizione è già apprezzabile, e sembra che ai laici il Porta teco del 1858 non domandasse altro. L'apostolato di Don Bosco e l'estensione della sua società fecero sì che ampliasse poi l'orizzonte dei suoi lettori ed uditori molto al di là del loro campanile. Egli stesso a quel tempo considerava il servizio cristiano nelle dimensioni di tutta la Chiesa che, d'altronde, vedeva, come sappiamo, come una famiglia diretta dal sovrano pontefice. « Fra cattolici non vi sono né opere nostre né opere di altri. Siamo tutti figli di Dio e della Chiesa; figli del Papa, che è nostro padre comune ».1" Nello spirito del loro movimento, í cooperatori salesiani operavano per le loro parrocchie, diocesi e, attraverso le missioni, per tutta la cattolicità.

I laici dí Don. Bosco erano apostoli con l'esempio e con l'azione. Diffondevano la verità cristiana, ricercavano e sostenevano le vocazioni sacerdotali, si sforzavano di educare i giovani

130 [G. Bosco], Porta teco..., op. cit., pp. 22-29.

131 Vedere, ad esempio, G. Bosco, Severino..., op. cit., c. 2, pp. 1041.

132 G. Bosco, Angelina..., op. cit., c. I, pp. 7-8.

133 Conferenza citata, Lucca, 1882; secondo il Bollettino salesiano, 1882, anno VI, p. 81. Su Don Bosco e l'apostolato dei laici ci si riferirà volentieri a G. FAVINI, Il cammino di una grande idea. I Cooperatori Salesiani, Torino, 1962 (numerose citazioni di cui parecchie inedite).

sui quali si fonda l'avvenire della società e della Chiesa di Cristo. In quest'opera, il loro ispiratore li avrebbe voluti, imitando in ciò gli increduli e anticlericali del suo tempo, molto più uniti di quanto non lo fossero: « Noi, che facciamo professione di essere cristiani, dobbiamo riunirci in questi tempi difficili per propagare lo spirito di preghiera e di carità con tutti i mezzi che ci fornisce la religione... »."4 L'unione dei cooperatori è nata da una preoccupazione di efficacia: un filo triplice si spezza meno facilmente d'un filo solo. Del resto, Don Bosco associava a questo principio' i motivi dottrinali dell'apostolato che metteva sulle labbra di Domenica Savio, cioè l'universalità della redenzione, la fraternità di tutti i cristiani nel Cristo, l'obbedienza a Dio e, infine, la crescita individuale della santità."'
Per magnificare Don Bosco non è indispensabile considerarlo il precursore della spiritualità e dell'apostolato dei laici della seconda metà del xx secolo, tuttavia è interessante rilevare che pensò ai cristiani adulti, al modo di esistenza che loro conveniva, al loro compito missionario nella Chiesa e alla loro santificazione nella vita corrente e nell'apostolato diretto. Prese nel loro insieme, le sue idee non sembra abbiano subìto molte variazioni: ha ripetuto che conviene proporre ai laici una spiritualità e uno stile apostolico molto semplice che non li estraneino dal loro ambiente di vita e dalle loro occupazioni ordinarie. Certa rassomiglianza tra questa dottrina e quella di contemporanei insigni, che parlano ín nome di vasti gruppi di opinione,'" non manca di essere molto singolare. Il nostro santo fu tra coloro che nel xix secolo prepararono i cristiani alle battaglie del secolo successivo.

Il religioso di vita attiva

Don Bosco si è occupato innanzi tutto dei laici fino a metà della sua età matura. Il problema della vita religiosa, che gli si era affacciato solo occasionalmente nella giovinezza, rientrò

134 Cooperatori salesiani..., I (vedere oltre, doc. 33).

135 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 11, pp. 55-56 (vedere oltre, doc. 13).

136 Vedere J. GUITTON, L'Eglise et les laics, Paris, 1963, pp. 143-150.

nel suo insegnamento solo a partire dal 1855 circa. Da allora cercò uno stile religioso conforme alla vita dei sacerdoti educatori che meditava di riunire in una nuova congregazione. Questa non nacque improvvisamente dal suo cervello. Tutto, nella sua formazione e nell'ambiente in cui sí era evoluto fino a questa data, lo portava verso i chierici regolari e le società di sacerdoti. Prese dunque l'ispirazione dalle lezioni dei Gesuiti, dei Barnabiti, dei Redentoristi, degli Oblati di Maria del Padre Lanteri, dei Rosminiani e dei Lazzaristi.137 Evidentemente, è questo fatto che ci sconsiglia di ricercare in lui una qualsiasi teoria della vita eremitica o monastica. In realtà, egli ha avuto di mira solo il religioso attivo, che si separa dal mondo senza fuggirlo, che non digiuna e non prega più del laico fervente, che pratica semplicemente i consigli evangelici di povertà, di castità e di obbedienza in comunità organiche, e che tenta inoltre di armonizzare la ricerca della « perfezione » richiesta dal suo stato di consacrato con le necessità dell'apostolato al quale si è votato."'
Ad evitare ogni equivoco, diremo subito che Don Bosco voleva fare dei suoi salesiani dei veri religiosi. Solo motivi di prudenza o di opportunità gli suggerivano di evitare i titoli di

137 E anche altre società meno note, come la congregazione dei Sacerdoti secolari delle scuole di carità, fondata a Venezia da Antonio Angelo e Marco De Cavanis e approvata da Gregorio XVI il 21 maggio 1836.

138 La dottrina di Don Bosco sulla vita religiosa sí trova specialmente nelle sue conferenze e nelle lettere circolari ai salesiani. Vedere, in particolare, gli schemi di conferenze dal 1872 al 1875 riuniti in A. AMADEI, Memorie biografiche, t. X, pp. .1083-1091, e le lettere circolari seguenti: sull'entrata nella società, 9 giugno 1867, in Epistolario, t. I, pp. 473-475; sull'unità di spirito e di amministrazione, s.d., op. cit., pp. 555-557 (questa lettera, pubblicata secondo un progetto autografo, forse non fu mai spedita); sullo spirito di famiglia, 15 agosto 1869, op. cit., t. II, pp. 43-45; sull'economia, 4 giugno 1873, op. cit., pp. 285-286; sulla disciplina religiosa, 15 novembre 1873, op. cit., pp. 319-321; sulle Costituzioni salesiane, 15 agosto 1874: Introduzione alle Regole o Costituzioni..., Torino, 1875 (testo accresciuto nelle edizioni del 1877 e del 1885, senza che sia stata modificata la data del documento); su alcuni punti di disciplina religiosa, 12 gennaio 1876, in Epistolario, t. III, pp. 6-9; ai direttori di case, su alcune questioni di vita religiosa, 29 novembre 1880, op. cit., pp. 637-638; sull'osservanza delle Costituzioni, 6 gennaio 1884, op. cit., pp. 248-250; testamento spirituale, verso il 1884, in E. CEIUA, Memorie biografiche, t. XVII, pp. 257-273; vedere anche, per quest'ultimo argomento, Epistolario, t. IV, pp. 392-393.

padre, superiori, provinciali..., che avrebbero fatto fiutare odore di convento a narici divenute attorno a lui molto delicate. Egli proponeva ai suol figli spirituali uno stile di vita che, lontano dai pericoli del mondo, avrebbe loro offerto armi ben affilate contro la « triplice concupiscenza » e li avrebbe aiutati a santificarsi."' È verosimile che un giorno abbia detto loro, come si legge nella sua biografia: « [Lo scopo della Società salesiana] si è di salvare la nostra anima e poi anche di salvare quella degli altri ».14G
Secondo la sua concezione, la vita religiosa era determinata dai voti, dalla pratica delle Costituzioni e dalla vita comune. I voti sono un dono di sé a Dio, ma è un dono che si è sempre tentati di riprendere. « Vegliate e fate che né l'amar del mondo, né l'affetto ai parenti, né il desiderio di una vita più agiata vi muovano al grande sproposito di profanare i sacri voti e così tradire la professione religiosa, con cui ci siamo consacrati al Signore. Niuno riprenda quello che abbiamo dato a Dio ».141 I voti sono, dunque, una cosa seria. Ricordatevi, diceva ancora Don Bosco, la storia di Anania e Saffira, quegli infelici che mancarono alla povertà promessa e furono subito castigati.'" Ricordava volentieri che « secondo sant'Anselmo » una buona azione compiuta non secondo un voto rassomiglia al frutto di una pianta, mentre se compiuta secondo un voto, è paragonabile alla pianta e al suo frutto.'" Infine, i voti hanno il vantaggio di unire i religiosi al loro superiore, costui e la sua congregazione al papa e,

139 Vedere Ie note autografe di conferenze sulla vita religiosa, pubblicate in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. DC, appendice A, pp. 986-987 (vedere oltre, doc. 26); G. Bosco, Introduzione alle Regole o Costituzioni..., Torino, 1877, Entrata in religione, pp. 4-5.

140 Conferenza del 29 ottobre 1872, secondo le note dí Cesare Chiala, riprodotte in A. AIVIADEI, Memorie biografiche, t. X, p. 1085. Vedere anche: « Per assicurare la salvezza dell'anima propria (Luigi Gonzaga) risolse di abbracciare lo stato religioso... » ([G. Bosco], Le Sei domeniche..., 8a ed., Torino, 1886, Cenni sopra la vita..., p. 15).

141 Testamento spirituale, in Epistolario, t. IV, p. 392.

142 Conferenze del 1° settembre 1873, note di Cesare Gala, in A. AmAnEI, Memorie biografiche, t. X, p. 1087.

143 Conferenza citata del 1° settembre 1873, ibid.; G. Bosco, Introduzione alle Regole o Costituzioni..., ed. cit., Voti, p. 19.

attraverso il papa, a Dio,' perché l'ecclesiologia di Don Bosco era determinata dalle sue idee sulla vita religiosa.

L'osservanza dei voti è definita dalle Costituzioni, « queste regole che la Santa Madre Chiesa si degnò approvare per nostra guida e per bene dell'anima nostra e per vantaggio spirituale e temporale de' nostri amati allievi ».145 Don Bosco non aveva voluto che queste regole — espressione della volontà divina manifestata dai suoi mandatari più autentici — fossero pesanti: il giogo di Cristo è per principio « leggero »; tuttavia, riconosceva il carattere ascetico delle sue Costituzioni, per quanto fossero benigne. « Miei cari, vogliamo forse andare in Paradiso in carrozza? Noi appunto ci siamo fatti religiosi non ,per godere, ma per patire e procacciarci meriti per l'altra vita; cí siamo consacrati a Dio non per comandare, ma per ubbidire; non per attaccarci alle creature, ma per praticare la carità verso il prossimo, per amor di Dio; non per farci una vita agiata, ma per essere poveri con Gesù Cristo, patire con Gesù Cristo sopra la terra per farci degni della sua gloria in cielo »34'
I voti e le Costituzioni obbligano il religioso ad una vita comune, che Don Bosco concepiva volentieri sul modello della Chiesa dí Gerusalemme in cui tutti í beni erano messi in comune, le risorse di ciascuno servivano alla felicità di tutti, e, in cui, per dirla in breve, i fedeli costituivano « un cuor solo ed una anima sola »24' « I membri della Società conducono una vita in tutto comune, in quanto al vitto e al vestito ».'48 Essi si aiutano vicendevolmente a crescere in perfezione. « Disgraziato chi è solo » (Vae soli), invece il religioso guidato da superiori ai quali si affida volentieri con fiducia, sente e applica i consigli opportuni per la sua santificazione e per il successo

144 G. Bosco, Introduzione alle Regole o Costituzioni..., ibid.

145 G. Bosco ai salesiani, 6 gennaio 1884, in Epistolario, t. IV, p. 249.

146 Ibid., p. 250.

147 Vedere, sulla Chiesa di Gerusalemme, G. Bosco, Vita di San Pietro..., Torino, 1856, c. 15, p. 82; Storia ecclesiastica..., nuova edizione, Torino, 1870, epoca prima, c. 2, p. 24; Maniera facile..., 5a ed., Torino, 1877, S 27, p. 75; ecc. È chiaro che l'espressione cosa frequente: « Un cuor solo e un'anima sola » derivava dall'idea che si faceva di questa Chiesa.

148 Regulae seu Constitutiones..., 1874, c. 4, art. 7 (vedere l'edizione A. AMADEI, Memorie biografiche, t. X, p. 962).

della sua opera apostolica.'49 Del resto, una carità benefica per l'anima aveva il potere di trasfigurare le comunità che crescevano secondo il cuore di Don Bosco, comunità sulle quali ci informano, purtroppo non compiutamente, soltanto ricordi commossi e lettere affettuose e risolute?' In realtà,' la vita in comune avrebbe dovuto moderare l'asprezza dei voti. Malgrado l'ascesi, che esse non ignoravano, non c'era nulla idealmente di più gradevole di queste allegre società. Don Bosco si rallegrava della loro felicità, perché l'allegria è un bene troppo prezioso per essere visto dí malocchio. « Oh! se i nostri fratelli entreranno in Società con queste disposizioni, le nostre case diventeranno certamente un vero paradiso terrestre (...). Si avrà insomma un famiglia di fratelli raccolti intorno al loro padre per promuovere la gloria di Dio sopra la terra e per andare poi un giorno ad amarlo e lodarlo nell'immensa gloria dei beati in Cielo »."'
Questa finale è meno enfatica di quanto possa sembrare. Infatti, il nostro santo unificava tanto la vita religiosa che la vita apostolica per mezzo del costante principio del servizio di Dio e della sua gloria. Perché è vero che « í nostri voti (...) si possono chiamare altrettante funicelle spirituali, con cui ci consacriamo al Signore, e mettiamo in potere del Superiore la propria volontà, le sostanze, le nostre forze fisiche e morali, affinché tra tutti facciamo un cuor solo ed un'anima sola, per promuovere la maggior gloria di Dio, secondo le nostre Costituzioni...! ».152

Il prete

Al centro della vita sacerdotale Don Bosco metteva ancora e sempre il servizio del Signore.

Il prete difende « il grande interesse di Dio » 1" e non attende da lui alcuna ricompensa. Ad una marchesa che lo ringraziava

149 G. Bosco aux salésiens, 15 août 1869, dans Epistolario, t. II, pp. 43-44.

150 Voir, par exemple, G. Bosco à G. Garino, 1863, dans Epistolario, t. Je, p. 276; G. Bosco à G. Bonetti, 1864, ibid., P. 327; G. Bosco à D. Tomatis, 7 mars 1876, ibid., T. III, pp. 26-27 (voir ci-dessous, doc. 18, 20, 30).

151 G. Bosco aux salésiens, 9 juin 1867, dans Epistolario, t. Je, p. 475.

152 G. Bosco, Introduction aux règles ou aux constitutions ..., Turin, 1877, votes, p. 19.

153 Don Bosco a déclaré, selon un témoin certain de son processus de canonisation: "Un prêtre est toujours un prêtre ... Etre prêtre signifie avoir le grand intérêt de Dío, à savoir le salut des âmes, en permanence" (GB Lemoyne, Processus diocésain de canonisation, ad 13; dans Positio super introductione causae. Summarium, p. 122).

d'avoir introduit dans ses institutions "le chant des chansons, le chant grégorien, la musique, l'arithmétique et même le système métrique", Don Bosco a répondu: "Non merci. Les prêtres doivent travailler pour leur devoir. Dieu paiera pour tout, et n'en parle plus. "" 4 Quand le besoin s'en fait sentir, il se bat pour lui: "Y a-t-il quelque chose pour lequel travailler? Je mourrai sur le terrain de travail miles de bonus sicut Christi" .155 Il est certainement " l'encensoir de la divinité ", selon l'expression de quelques années après son ordination sacerdotale" ". Lorsqu'il réfléchit à la particularité de sa fonction, Don Bosco rencontra évidemment le sacrifice de la masse et le sacrement de Pénitence, qui donnaient la priorité au prêtre "Sur les mêmes anges" .57 Mais nous ne croyons pas avoir tort en disant que, pour lui,

Après tant d'auteurs de la Contre-Réforme - parmi lesquels il y avait surtout saint Alphonse, à son tour disciple notamment de saint Charles Borromée 158 -, Don Bosco obtint de cette fonction les vertus indispensables au prêtre. Le détachement ascétique est très clair dans son programme. "Pour l'état ecclésiastique, il faut suivre les normes établies par notre divin Sauveur: renoncer au confort, à la gloire du monde, aux plaisirs de la terre afin de se consacrer au service de Dieu". "9 L'esprit de prière, très nécessaire aux laïcs, c'est encore plus vrai pour le prêtre: "La prière au prêtre est comme de l'eau pour le poisson, de l'air pour l'oiseau, le

154 D'après les Mémoires de l'Oratoire ..., p. 161.

155 G. Bosco à un curé de Forlì, le 25 octobre 1878, à Epitolario, t. III, p. 399 (voir ci-dessous, doc. 32).

156 Dépliant des résolutions prises par Don Bosco après les exercices spirituels de 1847, selon E. CERTA, Don Bosco avec Dieu, éd. cit., p. 93.

157 Notes prises par un auditeur de Don Bosco lors d'un sermon sur le prêtre, publiées dans GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. IX, pp. 343344 (voir ci-dessous, doc. 22).

158 Voir, à propos des sources des œuvres de saint Alphonse sur la prêtrise, G. CACCIATORE, dans l'oeuvre collective S. ALFONSO M. un 'LIGUORI, oeuvres ascétiques. Introduction générale ..., op. cit., pp. 224-231.

159 G. Bosco aux élèves du cours supérieur de Borgo San Martino, 17 juin 1879, dans Epistolario, t. III, p. 476.

source au cerf ", écrit-il depuis 1847.1" Et le zèle, nourri de foi et de charité, lui semblait sans doute la vertu sacerdotale caractéristique.

Prononcé devant un auditoire de prêtres, il était également centré sur le "zèle qui est comme le pivot autour duquel toutes ses autres vertus se sont réalisées, pour ainsi dire; c'est du zèle pour le salut des âmes! C'est le zèle recommandé par le Divin Sauveur quand il a dit: "Je suis venu apporter un feu sur la terre, et qu'est-ce que je veux sauf qu'il soit léger?" '' '
La fonction sacerdotale nécessite ce zèle "ardent". «Quelqu'un dira: ces merveilles ont fonctionné, car S. Philip Neri était un saint. Je dis autrement: Philippe a fait ces merveilles parce qu'il était un prêtre qui correspondait à l'esprit de sa vocation (...). Mais ce qui doit absolument nous pousser à exercer avec zèle cette fonction [sacerdotale], c'est le récit très strict que nous, ministres de JC, devrons rendre à sa Cour divine des âmes qui nous sont confiées. "166 Le zèle nous pousse à agir.

160 Fiche de résolutions citée ci-dessus, dans E. CE1UA, Don Bosco avec Dieu ..., éd. cit., p. 93.

161 Voir [G. Bosco], Le chrétien guidé ..., Turin, 1848, Préface, p. 4; notes citées par un auditeur en 1868, dans GB LEMOYNE, Biographical Memoirs, t. IX, p. 344 (voir plus loin, doc. 22).

162 G. Bosco, Vita del giovanetto Savio Domenico..., 6a ed., Torino, 1880, c. 19, p. 92, nota.

163 Panegirico scritto, già citato, del maggio 1868, in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, p. 215.

164 Panegirico citato, ibid., pp. 219, 220.

più necessaria che esista: « Le anime sono in pericolo e noi dobbiamo salvarle. Noi. siamo a ciò obbligati come semplici cristiani, cui Dio comandò aver cura del prossimof Et mandavit illis unicuique de proximo suo [a ciascuno domanderà conto del suo prossimo]. Siamo obbligati perché si -tratta delle anime dei nostri fratelli essendo noi tutti figli del medesimo Padre Celeste. Dobbiamo anche sentirci in modo eccezionale stimolati a lavorare per salvare anime, perché questa è la più santa delle azioni sante: Divinorum divinissimum est cooperari Deo in salutem animarum (Areopagita) [la più divina delle cose divine è di cooperare con Dio alla salvezza delle anime] ».165

Conclusione

La migliore conclusione di questo capitolo è appunto questo elogio di san Filippo Neri, una delle « maraviglie del secolo decimosesto » 166 e le cui attività, secondo le espressioni di Don Bosco, « bastano a dare un perfetto modello di virtù al semplice cristiano, al fervoroso claustrale, al più laborioso ecclesiastico »; 167 un uomo le cui azioni furono, come quelle di tutti i santi, orientate verso un unico fine: « la maggior gloria di Dio e la salute delle anime »; 168 un uomo che praticò le virtù alle quali il nostro santo attribuiva il massimo valore: la castità, grazie alla quale « conosceva al solo odore chi era adorno di questa virtù e chi era contaminato dal vizio opposto »,169 e la carità soprannaturale, né irragionevole né ruvida, bensì dolce, benigna, resa gradevole da un'allegria inesauribile e che egli riservava' ai poveri e ai piccoli, i prediletti di Gesù Cristo.170

165 Panegirico citato, ibid., p. 220.

166 G. Bosco, Storia ecclesiastica..., nuova edizione, Torino, 1870, epoca quinta, c. 4, p. 295.

167 Panegirico citato, ,/oc. cit., pp. 214-215.

168 Ibid., p. 214.

169 G. Bosco, Storia ecclesiastica..., ed. cit., loc. cit., pp. 295-296.

170 Panegirico citato, loc. cit., pp. 217, 219.

CONCLUSIONE -  DON BOSCO NELLA STORIA DELLA SPIRITUALITÀ

La vita spirituale secondo Don Bosco

Ora è possibile riunire le principali caratteristiche della vita spirituale secondo Don Bosco, prima di cercare dí collocare il suo pensiero nella storia della spiritualità cattolica.

Don Bosco immagina la vita terrena come una via della felicità che con la maggior santità possibile porta alla felicità personale. L'uomo vi si trova incamminato con tutte le sue risorse, naturali e soprannaturali. Strada facendo, purché non ci si discosti dal cammino, in questa ricerca, l'uomo trova la gioia e la pace. Il suo cammino procede secondo le direttive della Chiesa e in un mondo popolato da Dio, dal Cristo, dalla Vergine Maria immacolata e ausiliatrice, dagli angeli, dai santi, dal papa e dai fratelli nella fede. Il Cristo e i santi sono, in particolare, immagini della perfezione divina da ammirare e da imitare. In questa spiritualità la Chiesa visibile ha una massima importanza: in essa, oggi, è Dio che parla. E c'è una certa tendenza a concentrarla nella persona del sovrano pontefice.

Nel suo cammino spirituale, il cristiano è guidato e sostenuto da Dio. La parola del Signore che si trova nella Chiesa gli indica íl fine da ricercare, gli propone verità essenziali da credere e una morale da praticare. Il sacramento della Penitenza risolleva chi cade, e il sacramento dell'Eucarestia nutre il fedele col corpo del Cristo. I sacramenti sono i pilastri della vita religiosa. Questa è anche ricca di « esempi » e di pie pratiche che dovrebbero essere, il più possibile, molto semplici e accessibili a tutti.

Ma ciò non basta. La vita cristiana è virtuosa, il suo sviluppo faticoso. Bisogna « soffrire con il Cristo, per essere con lui glorificato ». Nell'essenziale, l'ascesi di Don Bosco suppone una sottomissione intelligente alla vita, perché Dio ne è all'origine e ogni anima deve riferirsi a lui. Non vi è santità se non nel compimento, sovente pesante, della sua volontà, frequentemente confusa col « dovere ». Inoltre, il cristiano deve sapersi liberare dagli impacci. Conserva solo i beni necessari alla sua Condizione, si sottomette umilmente agli uomini che gli parlano in nome di Dío e, con particolare attenzione, evita ogni ombra di colpa, specialmente nel campo della castità in cui « la riserva » del nostro santo era piuttosto pesante. Infine, serve Dio e la sua gloria. La preghiera semplice e continua, alla quale si dedica, lo mantiene a contatto col sacro. Tuttavia, sebbene la pietà gli paia indispensabile nel servizio del Signore, il fedele trova nella « carità attiva », praticata « per la maggior gloria di Dio e la salvezza delle anime », il vero trampolino della sua perfezione.

Questa strada è aperta a tutti: sacerdoti, religiosi e laici. La santità è « facile », nient'affatto riservata a un ristretto numero di eletti. Don Bosco non divideva il percorso in tappe: a torto o a ragione, ignorava la via purgativa, illuminativa e unitiva, come pure le altre divisioni degli specialisti. Infine, non si vede come i fenomeni mistici, la cui presenza fu riconosciuta nella vita di Domenico Savio e nella sua, gli siano sembrati essenziali per una santità consumata.

Caratteristiche del pensiero spirituale di Don Bosco

Ogni pensiero spirituale che si rifà al Cristo suppone un certo senso dell'uomo, uno stile di ascesi e di preghiera, e qualche preferenza per uno dei due generi di vita cristiana rappresentati tradizionalmente da Marta e Maria.

Don Bosco era un ottimista. Ricordiamo una delle sue sentenze preferite, ricopiate su un segnalibro del breviario: « Ho capito che non c'è altra felicità per loro che godere e rendersi lieta la vita ».1 Per temperamento, per sottomissione a maestra venerati e per convinzione acquisita, ammirava l'uomo e faceva affidamento sulle sue risorse. Le tracce di un « agostinianesimo > eccessivo sono rare nel suo pensiero maturo. Tuttavia, si è viste che non aveva la faciloneria di professare un semplice umanesimo E fomes peccati deve essere sorvegliato perché rischia sempre d imporsi; tutt'al più, un uomo senza religione è un eterno infelice
La sua ascesi era esigente, sebbene ciò sia sfuggito a più d'ur osservatore superficiale. Il motto « lavoro e temperanza », che dava al suo discepolo, l'obbligava a una costante sorveglianza ci se stesso. Non approvava le penitenze esteriori e le macerazion clamorose. Le sue preferenze erano per la mortificazione spiri tuale, che domina la volontà, e per la mortificazione obbligatoria che si accetta per sottomissione a Dio. Predicava un'ascesi na scosta, di cui trovava il modello nel Cristo crocifisso. Ad ogn modo, la sofferenza e la rinuncia gli parevano inerenti alla vita cristiana.

Lo stile di devozione al quale ricorreva, era non oserei dire liturgico, ma sacramentale. Certo, raccomandava e propagava le pie pratiche in uso nel suo ambiente; nessun'altra, ci sembra, ac eccezione forse dell'esercizio della buona morte e mai al punte da soffocare la vita sacramentale. Ha parlato poco dell'orazione metodica, ha molto insistito sulla Penitenza e sull'Eucarestia.

Infine, ha scelto per sé e per i suoi discepoli la santità pei mezzo dell'azione senza, tuttavia, rinunciare a una specie di contemplazione abituale, mantenuta con uno « spirito di preghiera al quale era molto attaccato. Imitava il Cristo nella sua carità attiva, industriosa, laboriosa a servizio dei piccoli. La sua spiritualità era dinamica. Un temperamento pignolo forse lo accuserebbe di pelagianesimo. Senza una visione sufficientemente ampia delle sue posizioni, lo si calunnierebbe; ma, sicuramente, Don Bosco nor ha mai provato la più piccola tentazione per il quietismo.

Don Bosco aveva dunque una grande idea dell'uomo, che voleva mortificato in segreta, nel quale voleva far crescere la santità con la pratica sacramentale e la carità attiva e, questa, nutrita di preghiera.

1 Eccle. 3, 12 (vedere oltre, doc. 5, sentenza 5).

L'inserimento di Don Bosco in una tradizione spirituale

Queste caratteristiche permettono di classificare il pensiero spirituale di un italiano del xix secolo che ammirava san Filippo Neri e san Francesco di Sales probabilmente più di tutti gli altri santi canonizzati.

È evidente che le filiazioni che stiamo per far notare non spiegano tutto íl pensiero di Don Bosco. Don Bosco fu originale, come ogni spirito fedele a se stesso, che non accetta di essere semplicemente lo specchio dei modelli che incontra. Lo sí è scritto, a volte perfino con un'enfasi un po' buffa, e lo diremo anche noi. Ma è altrettanto vero che non ha mai cercato di brillare per la sua singolarità; anzi, è vero il contrario. Infatti, si è preoccupato di esprimere le posizioni più sicure della Chiesa di sempre, senza pretendere di ripensare, con l'aiuto della Bibbia e di alcuni Padri, il cristianesimo e i princìpi generali di perfezione. La logica del suo antiprotestantesímo e del suo antigiansenismo vi si opponeva. Egli si ricollegava a una tradizione presa dal mondo spirituale che gli si confaceva: più o meno quello dei liguoriani e, genericamente, dei migliori autori della stia terra verso il 1850-1860. Quindi, si inseriva in una storia ben definita. Tentare di negare questa realtà — tentazione cui si vorrebbe che nessuno avesse ceduto — non fa che complicare il problema che invece andrebbe risolto.

Don Bosco e la scuola italiana della Restaurazione cattolica

Di fatto e intenzionalmente, san Giovanni Bosco appartiene al periodo post-tridentino del cattolicesimo occidentale in cui si distinguono, esclusa la Germania e l'Inghilterra, scosse dalla Riforma, tre o quattro grandi correnti spirituali nazionali: quelle della scuola spagnola, della scuola francese, della scuola italiana e della scuola fiamminga. Quest'ultima, veramente, viveva della tradizione medioevale.' Ogni divisione presenta dei rischi;

2 Il Pourrat, dal quale prendiamo questa classificazione, metteva san Francesco di Sales a parte (P. POURRAT, La spiritualité chrétienne, t. III, Paris, 1925, pp. vi-vrx, e passim).

ma almeno questa ,è semplice e in parte fondata, perché, sempre presenti, le caratteristiche nazionali si sono certamente affermate in Europa a partire dalla fine del Medioevo.

Il pensiero di san Giovanni Bosco non ha gran che a vedere con la « scuola francese » dei Bérulle, Olier, Condren, Bourgoing, ecc., forse solo tramite il canale di san Vincenzo de' Paoli. Ad ogni modo, non ne ritenne i grandi princìpi: devozione al Verbo incarnato, predilezione per la virtù di religione, concezione agostiniana della grazia... La scuola spagnola gli fu meno estranea. Le sue affinità con santa Teresa e sant'Ignazio di Loyola sono certe: della prima, egli aveva la tenera devozione alla maestà di Dio; del secondo, l'energia nella lotta contro il male; e il suo culto della maggior gloria di Dio affondava verosimilmente le sue radici nella spiritualità ignaziana. Infine, parecchi credono di poter classificare san Giovanni Bosco tra i discePoli di san Francesco di Sales, ma le rassomiglianze manifeste tra i due santi provengono dalla somiglianza dei loro gusti e delle loro opere più che da una subordinazione dottrinale che non è stata provata. Di fatto, essi sono uniti nello sfruttamento del patrimonio della scuola italiana della Restaurazione cattolica.

Questa « scuola » in senso largo, poco omogenea, ma reale,3 nata nel medioevo francescano, caratterizzata dal clima umanistico del xv e dell'inizio del xvi secolo, aveva assunto il suo aspetto moderno nell'atmosfera sacramentalista e battagliera della riforma tridentina. La sfumatura mistica, così forte in Italia al tempo di santa Caterina da Genova, si era molto attenuata. La spiritualità dominante, che comincia ad essere ben studiata,4 era ormai caratterizzata, in questo paese, da un ottimismo umanistico, che la risposta protestante aveva piuttosto accentuato, sebbene si sia poi indebolita nel clima rigorista del xviii secolo; una pietà semplice, poco preoccupata dei metodi; una preferenza evidente per la pratica;

3 Vedere, ad esempio, P. POURRAT, La spiritualité chrétienne, t. III, p. 344 e s.; L. COGNET, De la dévotion moderne à la spiritualité frangaise, Paris, 1958, pp. 44-47.

4 Attendiamo con ansia l'articolo che le sarà riservato nel Dictionnaire de Spíritualité e quanto ne dirà l'ultimo volume della Histoire de la spiritualité chrétienne (Paris, 1960 e s.). Note sommarie nella prima parte del t. III di quest'opera: L. COGNET, La spíritualité chrétienne; L'essor, 1500-1650, Paris, 1966, pp. 220-224.

un'ascesi interiore che si celava sotto parvenze gradevoli; una ricerca cosciente della gioia e della pace dell'anima, elementi di una vita spirituale sana; e, infine, un'opposizione abituale al paganesimo e al protestantesimo, le grandi tentazioni del cattolicesimo dell'epoca. In gradi diversi, queste caratteristiche hanno contrassegnato sia le dottrine di san Filippo Neri e di santa Caterina de Ricci sia quelle del Combattimento spirituale, del cardinal Bona, di Giovanni Battista Scaramelli e di sant'Alfonso de' Liguori.

Esse sono riapparse, molto chiare, anche in Giovanni Bosco.' Non insisteremo di nuovo sull'ultima, che è troppo nota nel discepolo di sant'Alfonso e nell'avversario dei Valdesi del Piemonte. Ma alcune osservazioni sugli altri cinque ci aiuteranno a meglio collocarlo nel suo mondo.

Seguendo gli umanisti — sebbene non senza alcune reticenze dovute al riflusso tridentino, a una prima formazione rigorista, a un certo timore della carne è a un rifiuto profondo di ogni sistema religioso chiuso in se stesso — Don Bosco pensava che fosse necessario santificare la gente qual è, trattare le generazioni quali si presentano, credere alla mortificazione dello spirito più che all'eccessiva macerazione del corpo, diffidare del terrore e della durezza nella direzione delle anime e vedere in Dio un padre da amare, non un tiranno da temere.' Il « sogno » che fece verso i nove anni e che ha avuto nella sua vita un'influenza considerevole, illustrava princìpi di questo genere. La sua condiscendenza per la natura umana era grande e favoriva quanto mai questa natura. Si legge, tra le frasi che ha ricopiato: « Correggi íl male che scopri in te. Conserva quello che è retto, aggiusta quello che è orrido, mantieni quello che è bello, proteggi quello che è sano, sostieni quello che è debole ».7 Egli ha permesso ad alcuni giovani la comunione frequente e, non appena attorno a lui si indebolì la resistenza, perfino quella quotidiana. Il progresso tecnico, i giochi, la musica, gli spettacoli, in una parola la gioia sensibile, ben lungi dall'essere

5 La sua appartenenza alla linea umanistica italiana è stata fatta notare da P. SCOTTI, La dottrina spirituale di Don Bosco, Torino, 1939, pp. 76-77.

6 Enumerazione ispirata da F. BONAL, Le chrétien du temps..., Lyon, 1672; citato da H. BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux..., t. I, Paris, 1916, pp. 406-408.

7 Su un segnalibro del breviario (vedere oltre, doc. 5).

contrastati, trovavano in lui un ammiratore e un alleato.' In ciò imitava san Francesco dí Sales, ma, secondo noi, ancor più san Filippo Neri, e si incontrava con altri illustri membri della scuola italiana, come san Gaetano da Tiene, santa Maria Maddalena de' Pazzi, sant'Angela Merici e l'autore del Combattimento spirituale.' Li imitava perfino in ciò che talvolta a noi potrebbe sembrare contraddittorio, come la fuga davanti alle passioni carnali: secondo il consiglio del Combattimento spirituale," la vittoria contro tali passioni è chimerica se non si fugge « con tutta l'attenzione possibile ogni occasione e ogni persona che presenti il minimo pericolo ».

Don Bosco ha ancora scelto più chiaramente la linea italiana col suo genere di pietà semplice e col rifiuto dei metodi più o meno complicati. Si distingueva così dagli spirituali moderni, fiamminghi, francesi e spagnoli e anche da san Francesco di Sales. Se ha letto forse l'Introduction à la vie dévote," sicuramente non ha preso nulla dai capitoli sul meccanismo della meditazione. Le sue prediche — quelle che si conoscono — sulla preghiera non vi fanno alcun cenno. E i suoi scritti non contengono nemmeno una traccia dei sapienti esami di coscienza. La scioltezza in materia spirituale gli sembrava un gran bene. Egli si vantava della libertà nel modo di procedere dei suoi giovani quando si confessavano e si comunicavano. La direzione spirituale, che era ben lungi dal misconoscere, non ebbe in lui la forma rifinita caratteristica dell'opera di san Francesco di Sales e della tradizione ignaziana. Se bisogna cercargli dei maestri e autori di spirito che gli convengano, bisogna ancora rifarsi a san Filippo Neri e al Combattimento spirituale. La spiritualità italiana, al suo apogeo, rifiuta gli impacci non indispensabili: « Il temperamento dello spirito rinascimentale italiano male s'adatta a ciò che è complicato, che opprime. Ha bisogno di spazio, di aria. Ciò che impaccia i suoi movimenti gli è insopportabile », ecc.'2
Il nostro santo optava anche per una spiritualità pratica, non teorica e scientifica, com'era avvenuto per quella dí Francia e di

8 Vedere E. VALENTINI, Spiritualità e umanesimo nella pedagogia di Don Bosco, Torino, 1958.

9 Vedere P. POURRAT, La spiritualité chrétienne, t. III, pp. 390-394.

10 C. 19: Come bisogna combattere il vizio dell'impurità.

11 Attualmente il problema è insolubile.

12 P. POURRAT, op. cit., p. 392.

Spagna all'inizio del xvn secolo_ La sua opera non contiene dissertazioni sfumate, e la natura del pubblico cui era destinata non basta a spiegare questa assenza. « La spiritualità italiana resterà sempre orientata verso l'azione; essa sarà meno speculativa della spagnola. È la spiritualità in atto nelle istituzioni religiose e nella vita dei santi — come in Francia nel xvi secolo — ancor più che la spiritualità in teoria, nei libri... »." Don Bosco insegnava la spiritualità dinamica nelle sue prediche che sono piene di esempi, nella sua Storia della Chiesa o anche d'Italia, nel suo Mese di maggio e, più ancora, nelle sue biografie o raccolte di aneddoti edificanti, da Luigi Comollo ai racconti di fatti contemporanei dí cui fu sempre molto ghiotto. E poi, come gli spirituali della riforma cattolica, — ad esempio, fra tanti altri, un Battista da Crema (morto nel 1534)14 — egli credeva alla santità per mezzo della virtù, cioè prima di tutto per mezzo dell'impegno contro le cattive tendenze personali e contro il male nella società."
Non si dimentichi, infine, che secondo la biografia di Domenico Savio, i discepoli di Don Bosco facevano « consistere la santità nello stare sempre allegri ». Anche questo principio era proprio della tradizione italiana che lo combinava col senso della mortificazione nascosta e col culto della passione del Signore. Secondo uno storico di san Filippo Neri, la mortificazione spirituale fu una delle caratteristiche di questo santo." Abbiamo la prova che lo stesso Filippo ricordava a Don Bosco la necessità della gioia nell'anima. Non era un'eccezione nel mondo spirituale italiano del xvi secolo e nella sua posterità fino al secolo xix. Santa Maria Maddalena de' Pazzi voleva che le sue religiose fossero guidate secondo lo stesso spirito di distensione." Santa Caterina de Ricci predicava attorno a sé la gioia cristiana." Infine, per citare ancora

13 P. POURRAT, op. cit., p. 344.

14 Vedere I. CoLoszo, Carioni, Giovanni Battista, nel Dictionnaire de Spiritualité, t. II, col. 153-156.

15 Vedere il regolamento Cooperatori salesiani..., S. Pier d'Arena, 1877, I.

16 A. CAPECELATRO, La vita di san Filippo Neri, t. I, Roma, 1901, c. 11. Vedere anche L. PONNELLE e L. BORDET, Saint Philippe Néri et la société romaine de son temps (1515-1595), Paris, 1928, p. 535.

17 S. MARIA MADDALENA DE' PAZZI, Opere (ed. Brancaccio), parte quarta, c. XXX.

18 P. POURRAT, op. cit., p. 374.

una volta il Combattimento spirituale, « se noi conserviamo in mezzo ai tormenti, anche i più fastidiosi, questa tranquillità d'anima e questa pace inalterabile, noi potremo fare molto bene; altrimenti i nostri sforzi non avranno che poco o nessun successo ».19 La besychía fa parte della migliore tradizione spirituale della cristianità, d'Oriente e d'Occidente; ma come non essere colpiti dalla somiglianza tra le raccomandazioni di questi sapienti italiani e la gioia tranquilla di Don Bosco?
Quest'appartenenza del nostro santo alla generazione madre dell'Italia moderna non può stupirci quando abbiamo imparato a riconoscere tra i suoi abituali ispiratori san Filippo Neri (col filippino Sebastiano Valfré), sant'Alfonso de' Liguori, un gruppo di gesuiti italiani, tra gli altri propagatori della devozione a san Luigi. Gonzaga, e infine Don Giuseppe Cafasso, che si era sforzato di riunire nella sua dottrina l'apporto dei. liguoriani e degli ignaziani, per lottare contro le infiltrazioni straniere, gianseni77anti e altre, che turbavano le anime attorno a lui. Malgrado i numerosi autori rimasticati da sant'Alfonso, è difficile considerarlo un maestro di Spirito sul piano europeo. Napoletano, è rimasto nella penisola. D'altronde, come san Francesco di Sales, fu sovente di collegamento tra i suoi predecessori e Giovanni Bosco. Costui gli fu debitore, in qualche modo, di certe sfumature della sua spiritualità, come l'affettività del suo amore di Dio e di Maria, la sua stima della santità per mezzo della virtù; ma non del suo umanesimo e della sua allegra bonomia. Egli scelse nei suoi trattati i passi che gli convenivano. Un giorno probabilmente sarà possibile dimostrare che a quel tempo era guidato dal suo spirito francescano e filippino, con un alone di realismo settentrionale. Se non altro, senza dimenticare un clima generale italianizzante che diffusosi nella metà del xrx secolo perfino in Inghilterra — basterebbero a dimostrarlo l'Oratorio di Londra e il successo di Tutto per Gesù del Padre Faber 2° — san Francesco d'Assisi " e san Filippo Neri l'hanno reinserito, al momento opportuno, nella vena

19 Combattimento spirituale, c. 25.

20 Vedere, ad esempio, L. COGNET, Faber, Frédéric-William, nel Dictionnaire de Spiritualité, t. V, col. 5, 9.

21 Ricordiamo ancora una volta che Don Bosco credette per un po' di tempo di avere la vocazione di francesraoo. Fu anche aggregato al terz'ordine di san Francesco (E. CERTA, Memorie biografiche, t. XVIII, pp. 154-155).

spirituale genuinamente italiana. I suoi immediati maestri, le pressioni della vita apostolica, ín particolare le sue controversie coi riformati, e la recente vittoria tridentina, che fu veramente stabile in Piemonte solo verso il 1830, lo hanno orientato verso la forma che tale spiritualità aveva assunto alla fine del xvr secolo.

Don Bosco, uomo spirituale del XIX secolo

Diverse caratteristiche del suo spirito ne fanno un uomo spirituale originale del XIX secolo, quello del primo Concilio Vaticano e della Rerum Novarum. Uno storico della spiritualità contemporanea ha potuto scrivere senza troppo sacrificare al genere oratorio: « L'atteggiamento di san Giovanni Bosco (...) ricapitola tutte le correnti della spiritualità del tempo ».22
Potremmo parlare della sua pietà per l'uomo e per il fanciullo, della sua stima dei valori umani e, fino a un certo punto, della libertà; della sua passione per l'educazione, del suo spirito di fraternità coi poveri e del suo desiderio di giustizia (attraverso mezzi legali) per le categorie non abbienti, in paesi industrializzati come in paesi sottosviluppati,23 tutte caratteristiche per le quali era sicuramente in sintonia col suo secolo. Ma sembra che il suo culto per il papa nella Chiesa e la sua volontà di santificarsi attraverso il lavoro più comune abbiano in modo particolare caratterizzato la sua spiritualità. Nella seconda parte della sua vita attiva, il suo senso della Chiesa è stato caratterizzato da una devozione al sovrano pontefice che altri santi non hanno conosciuto così intensamente in paesi e in tempi diversi. Ad esempio, san Bernardo e sant'Ignazio, pur nel loro fervore indiscutibile per la Santa Sede, non ci sembra che abbiano insegnato una sottomissione amorosa e quasi assoluta verso il papa come quella che si trova in san Giovanni Bosco. Egli viveva, al riguardo, in sintonia con il ritmo di un'epoca che glorificava, talvolta in modo esclusivo, il papa nella Chiesa. Quanto all'azione, una pietra miliare del suo metodo spirituale, la faceva coincidere soprattutto nel lavoro, questo trionfo

22 F. WEYERGANS, Mystiques panni nous (coll. Je saís, je crois), Paris, 1959, p. 89.

23 Vedere M. NÉDONCELLE, Les legons spirituelles du XIXe siècle, Paris, 1937.

del primo secolo industriale. Attraverso il lavoro si incarnava volutamente nel suo mondo. Non ci sembra che Don Bosco, che
citava Cassiano, abbia predicato una spiritualità del deserto (che d'altronde sicuramente rispettava), e ciò riteniamo che lo allontani perfino dal suo maestro più caro, Giuseppe Cafasso, la cui vita fu molto più ritirata della sua."
E siamo giunti al nocciolo del problema, per molti, essenziale, che è quello dell'originalità del suo pensiero in materia di vita spirituale.

Il semble qu’une donnée soit indiscutable: au XIXe siècle, un homme, Giovanni Bosco, a fait une expérience spirituelle concrète,
certainement fondée sur les tendances de sa nation, guidée par des maîtres et dans une conjoncture historique particulière, mais tous singuliers, non seulement parce qu'ils se soumettaient à des indications providentielles, mais simplement parce que cela le concernait personnellement. Ce n'était ni San Filippo Neri, ni Antonio Maria Zaccaria, ni Gaetano da Tiene, ni Alfonso de 'Liguori, ni Giuseppe Cafasso, malgré l'admiration inconditionnelle pour ces saints: il s'agissait de Don Bosco.

Observons-le, écoutons-le à la fin de sa vie avec les caractéristiques que la postérité va collecter. Il avait appris la sainteté dans la lutte avec un tempérament généreux. Sa robustesse était légendaire. Le terme "vertu" sur ses lèvres avait un sens fort. Il avait pratiqué chez des jeunes gens qui simplifiaient invariablement ses besoins, qui lui rappelaient les avantages d’apporter la paix et l’utilité de l’instruction spirituelle par le biais de témoignages vécus, et qui l’étonnaient parfois des sommets qu’ils connaissaient. réaliser. La tradition qui l’entourait refusait de compliquer les choses simples et il abondait dans ce sens. Ayant vu des adolescents marcher sur le chemin qui mène à Dieu, il croyait de tout son être à la force des sacrements et de la charité active qui les avaient conduits à ces hauteurs. Son attachement à la vertu de pureté - fondamentale pour ces jeunes - s’était établi avec la connaissance de leurs luttes et de leurs victoires. Il avait déploré la faiblesse de cette habitude et apprécié la force et le dynamisme du

24 Voir G. CAFASSO, Divers manuscrits, cités par F. Accoiutaao, La doctrine spirituelle ..., op. cit., pp. 62, 79-93.

25 Ceux qui connaissent Don Bosco peuvent se souvenir de leurs rêves principaux ici.

âmes chastes qui n'ont jamais succombé. D'autre part, son bataillon de vie au service de la plus grande gloire de Dieu dans l'Église avait été un succès. Il a perçu, d’une manière palpable selon lui, l’influence de Dieu dans son travail. Toute canonisation du
succès l'aurait au moins surpris. Il avait progressé sous
"les coups de bâton", il est vrai 26, mais son existence lui avait appris
que le dieu des armées n'abandonnait pas ses soldats. Quoi que vous pensiez, ses "rêves" l'avaient gardé dans l'orbite
divine et dans celle de la Vierge Auxiliatrice. Sa foi et son espoir avaient grandi avec un enthousiasme joyeux et docile presque
Chili. Ce réaliste associe un "mysticisme" audacieux à un sens commun ancestral. Le progrès spirituel de saint Jean Bosco, un
humaniste de goût et positif comme un Piémontais, a mérité son propre style. Sa prudence était vive, sa
sagesse facile, sa bonté lucide, son "humanisme" très
religieux.

Ces caractéristiques se retrouvent, bien que parfois un peu plus tard
, dans ses écrits didactiques et se dégagent sans grande difficulté de ses biographies spirituelles (Domenico Savio, Michele Magone ...)
et des observations des membres de sa famille.

Sa spontanéité explique pourquoi certains hésitent à le
classer dans une série de personnages catalogués par l'histoire. Quiconque a vécu dans sa compagnie, même avec l’intermédiaire de témoins
directs encore en vie ou, faute de mieux, de lettres ou de simples livres, comprend leur perplexité. Des hésitations similaires ont dû être vécues devant Saint François d’Assise, Saint Philippe Neri et Saint François de Sales. Leurs personnalités - si naturelles - ont trop frappé leurs admirateurs. Cela n’empêche cependant pas de placer utilement le premier dans le mouvement
évangélique des XIIe et XIIIe siècles, le second dans l’humanisme de la première réforme catholique et la troisième dans un humanisme caractérisé
de la réforme post-tridentine. On peut donc dire de saint Jean Bosco que, bien que son originalité ne puisse être niée, elle trouve ses racines dans un siècle - le dix-neuvième - au cours duquel le concile de. Trent a porté ses fruits et dans lequel la spiritualité a repris

26 Reprenons l'exemple de la phrase suivante: "En 1872, il dit:" L'Oratoire est né avec un coup de bâton, il a grandi sous les coups d'un bâton et, parmi les coups d'un bâton, il continue à vivre "(E. CEIUA, Saint Jean Bosco dans la vie et les œuvres, éd. Cit., P. 173).

naturellement - au-delà des austérités et des idées étroites contraires à son génie - les grandes leçons de l’Italie moderne.

— Ci fermeremo qui, lasciando ad altri la cura di affrontare la teologia di questo pensiero, e di illustrare, a loro rischio e pericolo, quanto essa possa apportare alla cristianità in periodi molto diversi dal suo, come quello successivo al Concilio Vaticano II. Tuttavia sembra che, a fianco delle sue idee pedagogiche, il pensiero spirituale di Don Bosco continuerà ad essere utile. In verità, come altri punti di convergenza: san Francesco di Sales nel XVII secolo e sant'Alfonso de' Liguori nel xvm, questo santo del xix secolo è per molti un maestro seguito. L'espansione continua delle società da lui fondate ne sono la testimonianza, così come altri fatti, ad esempio il favore incontrato in tutto il mondo dalla storia di Domenico Savio. La sua ricchezza d'animo e di cuore, il gusto dell'azione e alcune altre caratteristiche ereditate dal migliore umanesimo del xvi secolo, avvicinano lo spirito di san Giovanni Bosco a quell'altro umanesimo che, per suo maggior profitto, secondo gli ottimisti — nella schiera dei quali lo storico prova forse qualche difficoltà ad orientarsi — conquista il mondo cristiano occidentale della seconda parte del xx secolo: preoccupazione dell'igiene del corpo e dello spirito, gioia di vivere, « demistificazione » della preghiera a beneficio dell'azione, accettazione della soddisfazione, umiltà senza masochismo; 27 aggiungiamo anche l'amore vicendevole. Ma non potrebbe darsi che contenga anche alcuni antidoti alle inevitabili deviazioni? Ieri, i panegiristi di san Giovanni Bosco lo trovavano in perfetto accordo col suo tempo. Forse domani essi mostreranno che il senso spiccatamente religioso della sua spiritualità, una vera e completa rinuncia; un certo « escatologismo » che — autentica sopresa! — sí armonizzava in lui facilmente con la « incarnazione » nella realtà; una sensibilità genuinamente cattolica per la presenza viva e sacramentale di Dio nel mondo e altri preziosi valori, correggono o completano quelle tendenze contemporanee che non possono valersi delle promesse della vita eterna. Perché, in qualsiasi secolo viva, il cristiano non troverà vera santità se non nel Cristo morto e risuscitato.

27 Secondo J. LACROIX, Le sens de l'athéisme moderne, Paris, 1958, pp. 86-89. Prospettive analoghe in A.-M. BESNARD, o.p., Visage spirituel des temps nouveaux, Paris, 1964.

DOCUMENTI

1. Il sogno iniziale su Cristo e su Maria 1
S. GIOVANNI Bosco, Memorie dell'Oratorio..., ed. E. Certa, 1946, pp. 22-26.

A quell'età ho fatto un sogno, che mi rimase profondamente impresso nella mente per tutta la vita. Nel sonno mi parve di essere vicino a casa, in un cortile assai spazioso, dove stava raccolta una moltitudine di fanciulli, che si trastullavano. Alcuni ridevano, altri giuocavano, non pochi bestemmiavano. All'udire quelle bestemmie mi sono subito lanciato in mezzo di loro, adoperando pugni e parole per farli tacere. In quel momento apparve un uomo venerando, in virile età, nobilmente vestito. Un manto bianco gli copriva tutta la persona; ma la sua faccia era così luminosa, che io non poteva rimirarlo.

1 Giovanni Bosco ebbe questo sogno verso l'età di nove anni e, secondo quanto lui stesso racconta, gli rimase « profondamente scolpito nella mente per tutta la vita ». Lo scopo è pedagogico, ma la spiritualità attiva di Don Bosco, appresa alla scuola del Cristo e di Maria (senza dubbio in stato di sogno, ma anche, è chiaro, allo stato cosciente!) vi si trova almeno formata in antecedenza. D'altronde, si noti che l'autore di questo racconto aveva una sessantina d'anni quando gli diede la forma definitiva che leggeremo e che, di conseguenza, vi ha inserito con tutta probabilità idee della sua maturità.

Vogliamo sottolineare all'inizio di questo florilegio che le sue note sono state sistematicamente ridotte al minimo. Sarà dunque inutile cercarvi tutti gli schiarimenti sui nomi propri, tutte le referenze precise ai testi citati, tutte le indicazioni di eventuali fonti, che un'edizione commentata delle opere di Don Bosco potrebbe fornire. È un lavoro che rimane da fare. Il nostro proposito era diverso: completare l'informazione del lettore curioso della sua spiritualità, con saggi vari e sostanziosi dei suoi scritti, resi accessibili con alcune sobrie osservazioni.

Il m'a appelé par mon nom et m'a ordonné de me mettre à la tête de ces enfants en ajoutant ces mots: "Vous ne devez pas gagner ces amis avec des coups, mais avec douceur et charité." Alors, demandez-leur immédiatement de leur enseigner la laideur du péché et le caractère précieux de la vertu.

Confus et effrayé, j'ai ajouté que j'étais un enfant pauvre et ignorant, incapable de parler de religion à ces jeunes hommes. A ce moment-là, ces enfants ont cessé de se battre, de crier et de blasphèmes, tous rassemblés autour de celui qui parlait.

Presque sans savoir que tu me disais: "Qui es-tu", ajoutai-je, "que tu me commandes quelque chose d'impossible?"
- Justement parce que de telles choses vous semblent impossibles, vous devez les rendre possibles avec l'obéissance et l'achat de la science.

- Où et par quels moyens vais-je pouvoir acheter de la science?
- Je te donnerai l'enseignant, sous la discipline duquel tu peux devenir sage, et sans lequel toute sagesse devient folie.

- Mais qui es-tu, que tu parles comme ça?
- Je suis le fils d'elle, que ta mère t'a appris à saluer trois fois par jour.

- Ma mère me dit de ne pas fréquenter ceux que je ne connais pas sans sa permission. alors dis-moi ton nom.

- Mon nom demande à ma mère.

À ce moment, je vis à côté de lui une femme d'apparence majestueuse, vêtue d'un manteau, qui brillait de tous les côtés, comme si chaque point était une étoile très brillante. En me voyant de plus en plus confus dans mes questions et mes réponses, il a tenu à s’approcher d’elle, que je présumais avec bonté de la main: "Regardez", m’a-t-il dit. En me regardant, j'ai remarqué que ces enfants s'étaient tous enfuis et qu'à leur place, j'ai vu une multitude d'enfants, de chiens, de chats, d'ours et de nombreux autres animaux. - Voici ton domaine, c'est là que tu dois travailler. Faites-vous humble, fort, robuste; et ce que vous voyez maintenant arriver à ces animaux, vous devrez le faire pour mes enfants.

Volsi. puis le regard, et ici, à la place des animaux féroces, apparurent autant d'agneaux doux, qui sautillaient tous en bêlant, comme pour célébrer cet homme et cette dame.

À ce moment-là, toujours endormi, j'ai commencé à pleurer et j'ai prié de vouloir parler pour comprendre, parce que je ne savais pas ce que cela voulait dire. Puis elle me mit la main sur la tête et me dit: "En temps voulu, tu comprendras tout.

Cela dit, un bruit m'a réveillé; et tout a disparu.

J'étais abasourdi. Il me semblait que mes mains me faisaient mal à cause des coups qu'il avait donnés, que mon visage me faisait mal à cause des gifles que j'ai reçues. alors ce personnage, cette femme, les choses dites
et les choses qu'elle a entendues ont tellement occupé mon esprit que pour cette nuit-là, il n'était plus possible pour moi de dormir.

Le lendemain matin, j'ai rapidement raconté ce rêve, d'abord à mes frères qui riaient, puis à ma mère et à ma grand-mère. Chacun lui a donné son interprétation. Son frère Giuseppe a déclaré: - Vous allez devenir le gardien des chèvres, des moutons et d'autres animaux. - Ma mère: - Qui sait que vous n'êtes pas obligé de devenir prêtre. Antonio avec un fort accent: "Peut-être serez-vous le chef des brigands." - Mais la grand-mère qui connaissait très bien la théologie, était complètement illettrée, prononça une dernière phrase en ces termes: - Il ne faut pas faire attention aux rêves.

Io era del parere di mia nonna; tuttavia non mi fu mai possibile togliermi quel sogno dalla mente. Le cose che esporrò in appresso daranno a ciò qualche significato. Io ho sempre taciuto ogni cosa; i miei parenti non ne fecero caso. Ma quando, nel 1858, andai a Roma per trattar col Papa della congregazione salesiana, egli si fece minutamente raccontare tutte le cose, che avessero anche solo apparenza di soprannaturali. Raccontai allora per la prima volta il sogno fatto in età di nove in dieci anni. Il Papa mi comandò di scriverlo nel suo senso letterale, minuto, e lasciarlo per incoraggiamento ai figli della Congregazione, che formava lo scopo di quella gita a Roma.

2. Risoluzioni della vestizione clericale2
Memorie dell'Oratorio..., ed. cit., pp. 87-88.

Per farmi un tenore di vita stabile da non dimenticarsi ho scritto le seguenti risoluzioni:
1° Per l'avvenire non prenderò mai più parte a pubblici spettacoli sulle fiere, sui mercati: né andrò a vedere balli o teatri: e per quanto mi sarà possibile, non interverrò ai pranzi, che soglionsi dare in tali occasioni.

2° Non farò mai più giuochi de' bussolotti, di prestigiatore, di saltimbanco, di destrezza, di corda: non suonerò più il violino, non andrò più alla caccia. Queste cose le reputo tutte contrarie alla gravità ed allo spirito ecclesiastico.

2 Secondo il loro preambolo, queste risoluzioni furono prese da Giovanni Bosco nel 1835, poco dopo la sua vestizione, per « riformare radicalmente » una vita che egli considerava troppo « dissipata ». Esse sembrano testimoniare la sua volontà di adattamento a un mondo clericale severo, se non rigorista.

3° Amerò e praticherò la ritiratezza, la temperanza nel mangiare e nel bere: e di riposo non prenderò se non le ore strettamente necessarie per la sanità.

4° Siccome pel passato ho servito al mondo con letture profane, così per l'avvenire procurerò di servire a Dio dandomi alle letture di cose religiose.

5° Combatterò con tutte le mie forze ogni cosa, ogni lettura, pensiero, discorsi, parole ed opere contrarie alla virtù della castità. All'opposto praticherò tutte quelle cose anche piccolissime, che possano contribuire a conservare questa virtù.

6° Oltre alle pratiche ordinarie di pietà, non ometterò mai di fare ogni giorno un poco di meditazione ed un po' di lettura spirituale.

7° Ogni giorno racconterò qualche esempio o qualche massima vantaggiosa alle anime altrui. Ciò farò coi compagni, cogli amici, coi parenti, e quando non posso con altri, il farò con mia madre.

Queste sono le cose deliberate quando ho vestito l'abito chericale; ed affinché mi rimanessero bene impresse, sono andato avanti ad un'immagine della Beata Vergine, le ho lette, e dopo una preghiera ho fatto formale promessa a quella Celeste Benefattrice di osservarle a costo di qualunque sacrifizio.

3. Letture in seminario
Memorie dell'Oratorio..., ed. cit., pp. 109-111.

Intorno agli studi fui dominato da un errore che in me avrebbe prodotto funeste conseguenze, se un fatto provvidenziale non me lo avesse tolto. Abituato alla lettura dei classici in tutto il corso secondario, assuefatto alle figure enfatiche della mitologia e delle favole dei pagani, non trovava gusto per le cose ascetiche. Giunsi a persuadermi che la buona lingua e la eloquenza non si potesse conciliare colla religione. Le stesse opere dei santi Padri mi sembravano parto di ingegni assai limitati, eccettuati i principii religiosi, che essi esponevano con forza e chiarezza.

Sul principio del secondo anno di filosofia andai un giorno a fare la visita al SS. Sacramento e non avendo meco il libro di preghiera, mi feci a leggere De imitatione Christi, di cui lessi qualche capo in
torno al SS. Sacramento. Considerando attentamente la sublimità dei pensieri e il modo chiaro e nel tempo stesso ordinato ed eloquente,
con cui si esponevano quelle grandi verità, cominciai a dire tra me stesso: — L'autore di questo libro era un uomo dotto. — Conti
nuando altre e poi altre volte a leggere quell'aurea operetta, non tardai ad accorgermi, che un solo versicolo di essa conteneva tanta
dottrina e moralità, quanta non avrei trovato nei grossi volumi dei classici antichi. 2 a questo libro che son debitore di aver cessato dalla lettura profana. Datomi pertanto alla lettura del Calmet, Storia dell'Antico e Nuovo Testamento; a quella di Giuseppe Flavio, Delle Antichità giudaiche; Della Guerra giudaica; di poi di Mons. Marchetti, Ragionamenti sulla Religione; di poi Frayssinous, Balmes, Zucconi, e molti altri scrittori religiosi,3 gustai pure la lettura del Fleury, Storia Ecclesiastica, che ignorava essere libro da evitarsi. Con maggior frutto ancora ho letto le Opere del Cavalca, del Passavanti, del Segneri, e tutta la Storia della Chiesa dell'Henrion.4
Voi forse direte: — Occupandomi in tante letture, non poteva attendere ai trattati. — Non fu così. La mia memoria continuava a favorirmi, e la sola lettura e la spiegazione dei trattati fatta nella scuola mi bastavano per soddisfare i miei doveri. Quindi tutte le ore stabilite per lo studio io le poteva occupare in letture diverse. I superiori sapevano tutto e mi lasciavano libertà di farlo.

4. Il Convitto ecclesiastico e sant'Alfonso de' Liguori
Memorie dell'Oratorio, ed. cit., pp. 120-123.

Sul finire di quelle vacanze5 mi erano offerti tre impieghi, di cui doveva scegliere uno: l'uffizio di maestro in casa di un signore genovese collo stipendio di mille franchi annui; di cappellano di Murialdo, dove i buoni popolani, pel vivo desiderio di avermi, raddoppiavano lo stipendio dei cappellani antecedenti; di vicecurato in mia patria.' Prima di prendere alcuna definitiva deliberazione ho voluto fare una gita a Torino per chiedere consiglio a D. Caffasso, che da parecchi anni era divenuto mia guida nelle cose spirituali e temporali. Quel santo sacerdote ascoltò tutto, le profferte di buoni stipendii, le insistenze dei parenti e degli amici, il mio buon volere di lavorare.

3 Flavio Giuseppe (c. 37-c. 100), Augustín Calmet, o.s.b. (1672-1757), Giovanni Marchetti (1753-1829), Denys Frayssinous (1745-1841), Ferdinando Zucconi, s.j. (1647-1732). Lo spagnolo Jaime Balmés (1810-1848), allora quasi ancora sconosciuto in Piemonte, sembra essere stato introdotto qui erroneamente.

4 Claude Fleury (1640-1725), Domenico Cavalca, o.p. (1270?-1342), Jacopo Passavanti, o.p. (1302?-1357), Paolo Segneri, s.j. (1624-1694), Matthieu Henrion (1805-1862).

5 Estate 1844. Giovanni Bosco è stato ordinato sacerdote in giugno.

6 Castelnuovo d'Asti, oggi Castelnuovo Don Bosco.

Senza esitare un istante egli mi indirizzò queste parole: — Voi avete bisogno di studiare la morale e la predicazione. Rinunciate per ora ad ogni proposta e venite al Convitto. — Seguii con piacere il savio consiglio, e il 3 Novembre 1841 entrai nel mentovato Convitto. Il Convitto Ecclesiastico si può chiamare un complemento dello studio teologico, perciocché ne' nostri seminari si studia soltanto le proposizioni controverse. Qui si impara ad essere preti. Meditazione, lettura, due conferenze al giorno, lezioni di predicazione, vita ritirata, ogni comodità di studiare, leggere buoni autori, erano le cose intorno a cui ognuno deve applicare la sua sollecitudine.

Due celebrità in quel tempo erano a capo di questo utilissimo Istituto: il Teologo Luigi Guala e D. Giuseppe CafEasso. Il Teologo
Guala era il fondatore dell'opera. Uomo disinteressato, ricco di
scienza, di prudenza e di coraggio, si era fatto tutto a tutti in tempo del governo di Napoleone I. Affinché poi i giovani leviti, terminati i
corsi in seminario, potessero imparare la vita pratica del sacro ministero, fondò quel meraviglioso semenzaio, da cui provenne molto bene alla Chiesa, specialmente a sbarbare alcune radici di giansenismo, che tuttora si conservava tra noi.

Fra le altre era agitatissima la questione del probabilismo e del probabiliorismo. In capo ai primi' era l'Alasia, l'Antoine con altri
rigidi autori, la cui pratica può condurre al giansenismo. I probabi listi seguivano la dottrina di S. Alfonso, che ora è stato proclamato dottore di S. Chiesa, e la cui autorità si può dire la teologia del Papa, perché la Chiesa proclamò le sue opere potersi insegnare, predicare, praticare, né esservi cosa che meriti censura. Il T. Guala si mise fermo in mezzo ai due partiti, e per centro di ogni opinione mettendo la carità di N. S. G. C., riuscì a ravvicinare quegli estremi. Le cose giunsero a tal segno che, mercé il Teologo Guala, S. Alfonso divenne il maestro delle nostre scuole con quel vantaggio, che fu lungo tempo desiderato, e che oggidì se ne provano i salutari effetti. Braccio forte del Guala era D. Caffasso. Colla sua virtù che resisteva a tutte prove, colla sua calma prodigiosa, colla sua accortezza, prudenza poté togliere quell'acrimonia che in alcuni ancora rimaneva dei probabilioristi verso ai liguoristi.

Una miniera d'oro nascondevasi nel sacerdote torinese T. Golzio Felice, egli pure convittore. Nella sua vita modesta fece poco rumore;
ma col suo lavoro indefesso, colla sua umiltà e colla sua scienza era un vero appoggio o meglio un braccio forte del Guala e del Caffasso. Le carceri, gli ospedali, i pulpiti, gli istituti di beneficenza,

7 Il contesto prova che Don Bosco qui parlava dei probabilioristi, di conseguenza, dei « secondi ».

gli ammalati a domicilio, le città, i paesi e possiamo dire i palazzi dei grandi ec i tuguri dei poveri provarono i salutari effetti dello zelo di questi tre luminari del Clero Torinese.

Questi erano i tre modelli che la Divina Provvidenza mi porgeva, e dipendeva solamente da me seguire le traccie, la dottrina, le virtù. D. CafEasso, che da sei anni era mia guida, fu eziandio mio direttore spirituale, e se ho fatto qualche cosa di bene, lo debbo a questo degno ecclesiastico, nelle cui mani riposi ogni mia deliberazione, ogni studio, ogni azione della mia vita.

5. Sentenze predilette da Giovanni Bosco sacerdote
ACS, S. 132, 16. Vedere E. CERIA, Memorie biografiche, t. XVIII, documento 93, pp. 806-808.

1. Tutti i fiumi se ne vanno al mare e il mare non si piena (Eccle. 1, 7).

2. Il Signore è buono, è un rifugio nel giorno della tribolazione (Nah. 1, 7).

3. Lungi dalla donna siano i tuoi passi, né ti avvicinare alla porta di casa sua (Prov. 5,8).

4. Procurez-vous ma doctrine,
préférez-la à l'argent, [dit la Sagesse].

Cherchez plus mes connaissances que l’or fin (Prov. 8, 10).

5. J'ai compris qu'il n'y avait pas d'autre bonheur pour eux que de profiter de la vie et de rendre leur vie plus heureuse (Eccle. 3, 12).

6. Honorez Dieu avec vos biens, offrez-lui les prémices de toutes vos récoltes;
alors vos granges seront remplies,
vos cuves traboccheran avec du vin (Prov. 3, 9-10).

7. Si vous en êtes conscient, répondez à votre voisin,
sinon mettez votre main à votre bouche.

L'honneur et l'infamie sont dans les biens meubles,
et la langue est à l'homme sa ruine (Eccli. 5, 12-13).

8 Ces maximes ont été trouvées sur les signets du bréviaire de Don Giovanni Bosco à sa mort en 1888. Même leur choix à lui seul se prête à de nombreuses interprétations. Les phrases bibliques - selon la Vulgate - et patristique dans l'original étaient en latin, les phrases de Dante et Silvio Pellico, en italien. Les références aux livres saints ont été spécifiées par nous.

8. Chacun reçoit la récompense de ce qu'il a fait pendant qu'il était dans son corps, à la fois bon et mauvais (2 Cor. 5, 10).

9. Fils, ne prive pas les pauvres de leur subsistance et ne te détourne pas des pauvres (Eccli. 4, 1). 9.

10. Ne te glorifie pas dans l'ignominie de ton père, car son déshonneur ne peut être de gloire pour toi (Eccles 3, 10).

11. Pour tout tort,
ne gardez pas rancune contre votre prochain
et ne faites rien dans les moments de colère (Eccles. 10, 6).

12. Corrigez le mal que vous découvrez en vous-même. Gardez ce qui est juste, corrigez ce qui est horrible, gardez ce qui est beau, protégez ce qui est en bonne santé, soutenez ce qui est faible. Lisez régulièrement la parole de Dieu, qui vous permettra de connaître le chemin à suivre et les dangers à éviter (Saint Bernard).

13. Gardez la foi [du pape Innocent ...] et n'acceptez aucune doctrine étrangère, aussi sages et démontrés soient-ils (Saint Jérôme).

14. Mes frères, emportez avec vous la clé de votre chambre et la clé de votre langue (Saint Pier Damiani).

15. Les exemples sont plus efficaces que les mots et mieux enseignés avec des œuvres qu'avec des discours (Saint Maximus de Turin).

16. Que nos richesses, nos trésors soient la conquête des âmes et que la capitale de nos vertus soit cachée dans le secret de nos cœurs (Saint Pier Damiani).

17. Inf.Nous avons grimpé et le premier à la seconde tellement que j'ai vu de belles choses qui apporte le ciel pour un trou rond
Et puis nous sommes sortis pour voir les étoiles.

18. Purg. Je reviens de la SS. Puro vague et désireux de gravir les étoiles.

19. Par l'amour qui déplace le soleil et les autres étoiles.

20. En toute haute vertu, Italo croit en
chaque grâce de Dieu l'espoir de l'État
et en espérant que vous aimez et poursuivez
Pour conquérir le vrai éternel (Silvio Pellico, L'Ang.).
6. La valeur de l'exemple '
Notes historiques sur la vie du Chierico Luigi Comollo ..., Turin, 1844, Préface, p. 3-4.

Siccome l'esempio delle azioni virtuose vale assai più di un qualunque elegante discorso, così non sarà fuor di ragione, che a voi si presenti un cenno storico della vita di colui, il quale essendo vivuto nello stesso luogo, e sotto la medesima disciplina che voi vivete, vi può servire di vero modello perché possiate rendervi degni del fine sublime a cui aspirate, e riuscire poi un dì ottimi leviti nella vigna del Signore.

È vero che a questo scritto mancano due cose molto notevoli quali sono uno stile forbito, un'elegante dicitura; perciò ho indugiato finora, perché penna migliore che la mia non è, volesse assumersi un tale incarico; ma scorgendo vana la mia dilazione, mi son determinato dí farlo io stesso nel miglior modo a me possibile, indotto dalle replicate instane fattemi da diversi miei colleghi, e da altre persone ragguardevoli, persuaso che la tenerezza che verso questo degnissimo compagno vostro mostraste, e la distinta vostra pietà sapranno condonare, anzi suppliranno alla pochezza del mio ingegno.

Benché però non possa allettarvi colla bellezza del dire, mi consola assai il potervi con tutta sincerità promettere che scrivo cose vere, le quali tutte ho io stesso vedute, o udite, o apprese da persone degne di fede, del che ne potrete giudicare anche voi che pur ne foste in parte testimonia oculari.

Che se scorrendo questo scritto vi sentirete animati a seguire qualcheduna delle accennate virtù, rendetene gloria a Dio, al quale, mentre lo prego vi sia ognor propizio, questa mia fatica unicamente consacro.

7. Lettera di direzione spirituale a un seminarista"
Al chierico G. D. (non indicato altrimenti) del seminario di Bra. Epistolario, t. I, p. 118.

Torino, 7 dic. 1855.

Amatissimo figlio,
Ho ricevuto la sua lettera. Lodo la sua schiettezza e ringraziamo il Signore della buona volontà che le inspira. Secondi pure gli avvisi

9 È la prefazione del primo libro pubblicato da Don Bosco all'età di ventinove anni, quando terminava la sua vita al convitto. Lo stile era certamente laborioso, ma bisogna andar oltre l'impressione di debolezza che ne risulta, impressione di cui l'autore era cosciente e che ammetteva con semplicità, e vedervi delinearsi la sua spiritualità concreta in cui l'esempio ebbe immediatamente un posto importante.

10 Una delle lettere dí direzione spirituale di Don Bosco, tutte caratterizzate da un'estrema brevità, dalla mancanza di riflessioni dogmatiche e da una marcata preferenza per í consigli semplici e pratici. Da notare che l'anno di perseveranza senza « ricadute » (molto verosimilmente in una colpa di impurità) richiesta da questa lettera, sarà ridotta a sei mesi in un'altra lettera allo stesso seminarista, datata del 28 aprile 1857 (Epistolario, t. I, p. 146).

del confessore: qui vos audit, me audit,11 dice G. C. nel Vangelo. Si adoperi per corrispondere agli impulsi della divina grazia che le batte al cuore. Chi sa che il Signore non la chiami a sublime grado di virtù!
Ma non illudiamoci: se non riporta compiuta vittoria di quell'inconveniente, non vada avanti, né cerchi mai di inoltrarsi negli ordini sacri se non almeno dopo un anno in cui non ci siano state ricadute.

Preghiera, fuga dell'ozio e delle occasioni, frequenza de' santi Sacramenti, divozione a Maria SS. (una medaglia al collo) e a S. Luigi; lettura di libri buoni. Ma grande coraggio. Omnia possum in eo, qui me confortat,12 dice S. Paolo.

Amiamoci nel Signore, oremus ad invicem, ut salvemurB e possiamo fare la santa volontà di Dio e mi creda suo
AfE.mo Sac. Bosco Gio.

S. Ambrosi, ora pro nobis.14
8. Un'ascesi evangelica 13
La Chiave del Paradiso in mano al cattolico che pratica i Doveri di Buon Cristiano, per cura del Sacerdote Bosco Giovanni, 2a ed., Torino, 1857, pp. 20-23.

Disse un giorno Iddio a Mosè: Ricordati bene di eseguire gli ordini miei: e fa ogni cosa secondo il modello che ti ho mostrato sopra la montagna. Lo stesso dice Iddio ai Cristiani. Il modello che ogni

11 « Chi ascolta voi, ascolta me » (Lc. 10,16).

12 « Tutto posso in colui che mi rende forte » (Fil. 4,13).

13 « Preghiamo uno per l'altro, perché abbiamo da essere salvi. » (vedere Giac. 5,16).

14 Questa invocazione a sant'Ambrogio si spiega con la data della lettera, redatta nel giorno della festa liturgica di questo santo.

15 Estratto di una raccolta, esplicitamente compilata, di consigli e di preghiere, ad uso del « cattolico che pratica i suoi doveri di buon cristiano » (titolo). Il « vero cristiano » è, ad immagine del Cristo, umile, buono, obbediente, sobrio, cordiale e paziente.

Cristiano deve copiare è Gesù Cristo. Niuno può vantarsi di appartenere a Gesù Cristo, se non si adopera di imitarlo. Perciò nella vita
e nelle azioni di un Cristiano devonsi trovare la vita e le azioni di Gesù Cristo medesimo. Il Cristiano deve pregare, siccome pregò Gesù
Cristo sopra la montagna con raccoglimento, con umiltà, con confidenza. Il Cristiano deve essere accessibile come lo era Gesù Cristo,
ai poveri, agli ignoranti, ai fanciulli. Egli non deve essere orgoglioso, non aver pretensione, non arroganza. Egli si fa tutto a tutti per guadagnare tutti a Gesù Cristo.

Il Cristiano deve trattare col suo prossimo, siccome trattava Gesù Cristo coi suoi seguaci: perciò i suoi trattenimenti devono essere edificanti, caritatevoli, pieni di gravità, di dolcezza e di semplicità.

Il Cristiano deve essere umile, siccome fu Gesù Cristo, il quale ginocchioni lavò i piedi ai suoi Apostoli, e li lavò anche a Giuda,
quantunque conoscesse che quel perfido doveva tradirlo. Il vero Cristiano si considera come il minore degli altri e come servo di tutti.

Il Cristiano deve ubbidire, come ubbidì Gesù Cristo, il quale fu sottomesso a Maria ed a san Giuseppe, ed ubbidì al suo celeste Padre fino alla morte e alla morte di croce.

Il vero Cristiano obbedisce a' suoi genitori, a' suoi padroni, a' superiori, perché egli non riconosce in quelli se non Dio medesimo, di cui quelli fanno le veci.

Il vero Cristiano nel mangiare e nel bere deve essere come era Gesù Cristo alle nozze di Cana in Galilea e di Betania, cioè sobrio, temperante, attento ai bisogni altrui, e più occupato del nutrimento spirituale che delle pietanze di cui nutrisce il suo corpo.

Il buon Cristiano deve essere co' suoi amici siccome era Gesù Cristo con s. Giovanni e s. Lazzaro. Egli li deve amare nel Signore e per amor di Dio; loro confida cordialmente i segreti del suo cuore; e se essi cadono nel male, egli mette in opera ogni sollecitudine per farli ritornare nello stato di grazia.

Il vero Cristiano deve soffrire con rassegnazione le privazioni e la povertà, come le soffrì Gesù Cristo, il quale non avea nemmeno un luogo ove appoggiare il suo capo. Egli sa tollerare le contraddizioni e le calunnie, come Gesù Cristo tollerò quelle degli Scribi e dei Farisei, lasciando a Dio la cura di giustificarlo. Egli sa tollerare gli affronti e gli oltraggi, siccome fece G. C. allorché gli diedero uno schiaffo, gli sputarono in faccia e lo insultarono in mille guise nel Pretorio. Il vero Cristiano deve essere pronto a tollerare le pene di spirito, siccome Gesù Cristo quando fu tradito da uno dei suoi discepoli, rinnegato da un altro, ed abbandonato da tutti.

Il buon Cristiano deve essere disposto ad accogliere con pazienza
ogni persecuzione, ogni malattia ed anche la morte, siccome fece Gesù Cristo, il quale colla testa coronata di pungenti spine, col corpo lacero per le battiture, coi piedi e colle mani trafitte da chiodi, rimise in pace l'anima sua nelle mani del suo celeste Padre.

Di maniera che il vero Cristiano deve dire coll'Apostolo s. Paolo; (sic) non sono io che vivo, ma è Gesù Cristo che vive in me. Chi seguirà Gesù Cristo secondo il modello ivi descritto, egli è certo di essere un giorno glorificato con Gesù Cristo in Cielo, e regnare con lui in eterno.

9. Regolamento di vita per un giovane chierico " Epistolario, t. I, p. 150.

Mon cher Bongioanni,
Si je peux, je donnerai volontiers à votre tante la somme que vous me mentionnez; mais je ne peux rien dire jusqu'à ce que je sois rentré chez moi et que j'ai pris les dettes des dettes.

Tu diras à ta tante que tu espères dans le Seigneur et il prendra soin de nous; vous vous occupez ensuite de l'étude et de la piété; il est très gai; il essaie de vous sanctifier bientôt: haec est voluntas Dei sanctificatio vestra, 17 ans, dit saint Paul.

Croyez-moi au Seigneur
Afo.mo Sac. Bosco Gio.

Saint Ignace, le 29 juillet 1857.

10. L'espoir du chrétien "Epistolario, t. I, p. 158.

Car.mo Anfossi, quelle est votre idée
d'Anfossi? Egli ne fera certainement pas toujours partie d'elle. Je prie Mais rappelez-vous que Dominus promisit coronar vigilantibus; et quel momentaneum est quod delectat, aeternum

16 Le programme de la vie chrétienne résumé dans la deuxième partie de cette lettre à un jeune homme hébergé par Don Bosco dans son oratoire était également celui de Dominic Savio, décédé au cours de la même année 1857.

17 "La volonté de Dieu est votre sanctification" (1 Th 4,3). Notre traduction, qui tient toujours compte de la version latine que Don Bosco a lue et du sens qu'il lui a attribué, peut à juste titre être quelque peu différente de celle des exégètes modernes.

18 "La couronne de gloire" (1 Pierre, 5.4) était l'un des thèmes de Don Bosco. Cette lettre au clerc Giovanni Battista Anfossi ne parle que d'espoir, après tout pas béni du tout.

est cruciale; les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées au support, e che avec la gloire qui sera révélée dans nobis.19
Amami nel ti Signore e Maria Je bénirai.

Aff.mo Sac. Bosco
Rome, le 18 mars 1858.

11. Avertissements généraux aux fidèles chrétiens "
Apportez avec vous, chrétiens, des remarques importantes concernant les devoirs du chrétien, afin que chacun puisse réaliser son propre salut dans l'état dans lequel il se trouve, Turin, 1858, p. 5-7. Pages intitulées: Avis général aux fidèles chrétiens.

1. Rappelez-vous, chrétiens, que nous avons une seule âme. si nous perdons tout pour nous, nous le perdons éternellement.

2. Vous n'avez qu'un seul Dieu, une seule foi, un seul baptême et une seule vraie religion.

3. Cette seule et unique vraie religion est le chrétien, c'est-à-dire ceux qui professent ceux qui se trouvent dans l'Église de Jésus-Christ, en dehors desquels personne ne peut se sauver.

4. La Chiesa dì Gesù Cristo ha questi quattro caratteri che la distinguono da tutte le sétte (sic) che pretendono di chiamarsi anche Cristiane: la Chiesa di Gesù Cristo è una, santa, cattolica ed apostolica.

5. Il fondatore e capo invisibile della Chiesa è il medesimo Gesù Cristo, che dal cielo la assiste tutti i giorni sino alla fine dei secoli.

6. Il capo visibile è il Romano Pontefice, che da Gesù Cristo assistito, ne fa le veci sopra la terra, perciò si suole appellare Vicario di Gesù Cristo.

7. Per assicurarci che la santa Chiesa non sarebbe mai caduta in errore, Gesù Cristo disse a S. Pietro: Io ho pregato per te, o Pietro, affinché la tua fede non venga meno.

8. I successori di S. Pietro sono i Sommi Pontefici che uno dopo l'altro governarono la Chiesa di Gesù Cristo fino al regnante Pio IX, e la governeranno sino alla fine del mondo.

9. Ricordiamoci bene che il capo della Chiesa Cattolica è il Papa,

19 « ... Di conseguenza continua. Ma ricordati che il Signore ha promesso la corona ai vigilanti; che effimero è il piacere, eterno il tormento; e che le sofferenze del tempo presente non sono per nulla paragonabili alla gloria futura che in noi verrà rivelata » (Es. 4,12; Mc. 13,33; 2 Cor. 4,17).

20 L'essenziale della spiritualità di san Giovanni Bosco ad uso dei laici è contenuta in queste tradizionali proposizioni (vedere, in particolare, i numeri 1, 2, 9, 19, 20, 21), di cui tuttavia nessuna riguarda ancora l'apostolato.

e che niuno è cattolico senza il Papa, e che niuno può appartenere alla Chiesa di Gesù Cristo se non è unito a questo capo da lui stabilito.

10. Un buon cattolico deve osservare i Comandamenti di Dio e della Chiesa; la trasgressione di uno di questi Comandamenti rende l'uomo colpevole di tutti.

11. Quelli che trasgrediscono questi Comandamenti saranno puniti con un supplizio eterno nell'inferno, ove si soffrono tutti i mali senza alcuna sorta di bene.

12. Chi cade nell'inferno non uscirà mai più!
13. Quelli che osservano i Comandamenti di Dio e della Chiesa, saranno da Dío premiati col Paradiso, ove si godono tutti i beni senza alcuna sorta di male.

14. Se avremo la bella ventura di andare in Paradiso, ci staremo per tutta l'eternità; colà saremo per sempre felici.

15. Un solo peccato mortale basta per farci perdere il paradiso e condannarci all'inferno per tutta l'eternità.

16. Noi dobbiamo credere fermam. ente tutte le verità rivelate da Dio alla Chiesa, e che la Chiesa propone di credere.

17. Chi non crede alle verità della fede, egli è condannato.

18. Noi dobbiamo essere pronti a morire piuttosto che negare la fede o commettere un peccato mortale di qualunque genere.

19. Dio ci vuole tutti salvi, anzi è sua volontà che ci facciamo tutti santi.

20. Chi vuole salvarsi bisogna che si metta l'eternità nella mente, Dio nel cuore, il mondo sotto i piedi.

21. Ognuno è obbligato di adempiere i doveri dello stato in cui si trova.

12. La carità attiva e la perfezione'
Congregazione di S. Francesco di Sales. Manoscritto (ACS, S. 022(1), pp. 5-6).

Scopo di questa società.

1 ° Le but de cette société est de rassembler ses membres ecclésiastiques, cléricaux et même laïcs afin de se perfectionner en imitant les vertus de notre divin Sauveur, notamment dans la charité envers les jeunes pauvres.

21. Le manuscrit le plus ancien (1858-1859) actuellement connu des constitutions salésiennes est toujours inédit. Voici le premier chapitre, en tenant compte des ajouts d’autographes que Don Bosco vous a faits. On note certaines de ces formes qui, selon lui, devaient caractériser la charité apostolique et les liens qu'elle entretenait avec la perfection (art. I).

2e Jésus-Christ a commencé à faire (sic) et à enseigner, alors les assemblées vont commencer à se perfectionner avec la pratique des vertus internes et externes, avec l'achat de la science, et ensuite, elles travailleront au profit des autres.

3e Le premier exercice de charité sera d'accueillir des jeunes pauvres et abandonnés pour les enseigner au santd, - étgione, en particulier pendant les vacances comme ils se pratiquent maintenant dans cette ville de Turin dans les trois oratoires de Saint François de Sales, de S Luigi Gonzaga et dans celui de l'Ange Gardien Saint.

4) Ensuite, nous rencontrons des jeunes tellement abandonnés que pour eux tous les soins sont inutiles s’ils ne sont pas hospitalisés; dans ce but, dans la mesure du possible, des abris seront ouverts où, avec les moyens que la Divine Providence mettra entre leurs mains, ils recevront un logement, de la nourriture et un vêtement. Alors qu'ils seront ensuite enseignés dans les vérités de la foi, ils seront également envoyés à des œuvres d'art ou d'artisanat, comme cela se fait actuellement dans la maison annexée à l'oratoire de Saint François de Sales dans cette ville.

5. Compte tenu des dangers que courent les jeunes souhaitant embrasser l'état ecclésiastique, cette congrégation veillera à cultiver dans la piété et la vocation ceux qui font preuve d'une aptitude spéciale à l'étude et d'une disposition éminente à la piété. Puisqu'il s'agit d'hospitaliser des jeunes pour l'étude, les plus pauvres seront les bienvenus car ils n'ont pas les moyens de faire leurs études ailleurs.

6 ° La nécessité de soutenir la religion catholique est également ressentie sérieusement chez les adultes de la population défavorisée et en particulier dans les pays du pays. C'est pourquoi les congrégations s'efforceront de dicter des exercices spirituels, de diffuser de bons livres, en utilisant tous les moyens suggérant la charité. de sorte que, avec la voix et les écrits, il puisse exister une marge d’impiété et d’hérésie qui tente à bien des égards de s’insinuer entre impoli et ignorant; à présent, cela se fait en dictant de temps en temps des changements dans les exercices spirituels et la publication de lectures catholiques.

13. Zèle pour le salut des âmes n
Vie du jeune Savio Domenico, élève de l'Oratoire de Saint François de Sales, par le prêtre Bosco Giovanni, Turin, 1859, v. 11, pp. 53-56.

Les principes de Don Bosco concernant la tâche de l'action apostolique pour accroître la sainteté étaient clairs dans la première édition (1859) de la biographie de Domenico Savio, dont la compréhension didactique est connue.

La première chose qu'il lui fut conseillé de devenir un saint fut de travailler pour gagner des âmes à Dieu. car il n'y a rien de plus saint dans le monde que de coopérer au bien des âmes, pour le salut duquel Jésus-Christ a versé la dernière goutte de son sang précieux. Il a immédiatement reconnu l'importance de cette pratique, et on lui a répété: "Si je pouvais gagner tous mes compagnons de Dieu, quel bonheur je serais!" Entre-temps, il ne manqua aucune occasion de donner de bons conseils, d'avertir ceux qui avaient dit ou fait quelque chose qui était contraire à la sainte loi de Dieu.

Un jour, il se passa qu'un garçon âgé d'environ neuf ans commença à se fâcher contre un compagnon à proximité de la porte de la maison et prononça le combat en prononçant le nom adorable de Jésus-Christ. Domenico à un tel mot, bien qu'il ait senti une juste indignation dans son cœur, néanmoins avec un esprit calme, il s'est introduit entre les deux prétendants et il les a calmés; puis il dit à ceux qui avaient nommé le nom de Dieu en vain: viens avec moi et tu seras heureux. Ses belles manières l'ont amené à se conformer. Il le prit par la main, le conduisit à l'église devant l'autel, puis le fit s'agenouiller à côté de lui en disant: demande pardon au Seigneur pour l'infraction que tu lui as faite en le nommant en vain. Et comme le garçon ne connaissait pas l'acte de contrition, il le lui récita. Il a ensuite ajouté: "Raconte-moi ces mots pour réparer les torts causés à Jésus-Christ:

Leggeva di preferenza la vita di quei santi che avevano lavorato in modo speciale per la salute delle anime. Parlava volentieri dei missionari che faticano tanto in lontani paesi pel bene delle anime e non potendo mandar loro soccorsi materiali offeriva ogni giorno al Signore qualche preghiera, e almeno una volta alla settimana faceva per loro la santa comunione.

Più volte l'ho udito esclamare: quante anime aspettano il nostro aiuto nell'Inghilterra; oh se avessi forza e virtù vorrei andarvi sul momento, e colle prediche e col buon esempio guadagnarle tutte al Signore. Si lagnava spesso con se medesimo, e spesso ne parlava ai compagni del poco zelo che molti hanno per istruire i fanciulli nelle verità della fede. Appena sarò chierico, diceva, voglio andare a Mondonio,n e voglio radunare tutti i ragazzi sotto di una tettoia e voglio far loro il catechismo, raccontare tanti esempi e farli tutti santi. Quanti poveri fanciulli forse andranno alla perdizione per mancanza di chi li istruisce nella fede! Ciò che diceva con parole lo confermava

23 La borgata, vicina a Castelnuovo, dove allora abitava Domenico.

coi fatti, poiché per quanto comportava la sua età ed istruzione faceva con piacere il catechismo nella chiesa dell'Oratorio, e se qualcheduno avesse avuto bisogno gli faceva scuola e lo ammaestrava nel catechismo a qualunque ora del giorno della settimana, ad unico scopo di poter parlare di cose spirituali e far loro conoscere rimportann di salvar l'anima.

Un giorno un compagno indiscreto voleva interromperlo mentre raccontava un esempio in tempo di ricreazione; che te ne fa dí queste cose? gli disse. Che me ne fa? rispose; me ne fa perché l'anima de' miei compagni è redenta col sangue di Gesù Cristo; me ne fa perché siamo tutti fratelli, e come tali dobbiamo amare vicendevolmente l'anima nostra; me ne fa perché Iddio raccomanda di aiutarci l'un l'altro a salvarci; me ne fa perché se riesco a salvare un'anima metterò anche in sicuro la salvezza della mia.

Né questa sollecitudine pel bene delle anime in Domenico si rallentava nel breve tempo di vacanza che passava nella casa paterna. Oltre l'esattezza nell'adempimento di ogni più minuto suo dovere egli prendevasi cura di due fratellini, cui insegnava a leggere, scrivere, recitare il catechismo e li assisteva nella preghiera del mattino e della sera. Li conduceva in chiesa, porgeva loro l'acqua benedetta, mostrava loro il vero modo di far il segno della santa croce. Il medesimo tempo che altri avrebbe passato qua e là trastullandosi egli passava raccontando esempi ai parenti, o ad altri compagni che l'avessero voluto ascoltare. Anche in patria era solito a fare ogni giorno una visita al Santissimo Sacramento, ed era per lui un vero guadagno quando poteva indurre qualche compagno ad andargli a tenere compagnia. Onde si può dire che non presentavasi a lui occasione di far opera buona, di dare un buon consiglio, che tendesse al bene dell'anima, che egli la lasciasse sfuggire.

14. Santità e gioia 24
Vita del giovanetto Savio Domenico..., Torino, 1859, c. 17, pp. 85-87.

Il Gavio dimorò solamente due mesi tra noi, e questo tempo bastò per lasciare santa rimembranza di sé presso i suoi compagni. La sua

24 La santità consiste nel compiere allegramente la volontà di Dio, faceva notare Domenico Savio al suo futuro amico, Camillo Gavio. Questo capitolo della sua biografia ripeteva, in forma di dialogo, l'insegnamento di. Don Bosco stesso, per esempio nell'introduzione del Giovane provveduto (23 ed., Torino, 1851, pp. 5-8).

luminosa pietà e il suo gran genio per la pittura e la scultura, avevano risolto il municipio di quella città (di Tortona) ad aiutarlo affinché potesse venire a Torino a proseguire gli studii per l'arte sua. Egli aveva fatto una grave malattia in patria; e come venne all'Oratorio sia per essere convalescente, sia per trovarsi lontano dalla patria e dai parenti, sia anche per la compagnia di giovanetti tutti sconosciuti, se ne stava osservando gli altri a trastullarsi, ma assorto in gravi pensieri. Lo vide il Savio, e tosto si avvicinò per confortarlo, e tenne seco lui questo preciso discorso; (sic)
Il Savio cominciò: ebbene, mio caro, non conosci ancora alcuno, non è vero?
Gavio: è vero, ma mi ricreo rimirando gli altri a trastullarsi.

— Come ti chiami?
— Gavio Camillo di Tortona.

— Quanti anni hai?
— Ne ho quindici compiuti.

— Da che deriva quella malinconia che ti traspira in volto, sei forse stato ammalato?
— Sì, sono veramente stato ammalato: ho fatto una malattia di palpitazione, che mi portò sull'orlo della tomba, ed ora non ne sono ancora ben guarito.

— Desideri di guarire, non è vero?
— Non tanto: desidero di fare la volontà di Dio.

Queste ultime parole fecero conoscere il Gavio per un giovane di non ordinaria pietà, e cagionarono nel cuore del Savio una vera consolazione; sicché con tutta confidenza continuò così: chi desidera dí fare la volontà di Dio, desidera di santificare se stesso; hai dunque volontà dí farti santo?
— Questa volontà in me è grande.

— Bene: accresceremo il numero dei nostri amici, e tu sarai uno dí quelli che prenderai parte a quanto facciamo noi per farci santi. Ma sappi che noi qui facciamo consistere la santità nello star molto allegri. Noi procureremo soltanto di evitare il peccato, come un gran nemico che ci ruba la grazia di Dio e la pace del cuore, di adempiere esattamente i nostri doveri, e frequentare le cose dí pietà. Comincia fin d'oggi a scriverti per ricordo: servite Domino in laetitia, serviamo il Signore in santa allegria.

Questo discorso fu come un balsamo alle afflizioni del Gavio, che ne provò un vero conforto. Che anzi da quel giorno in poi egli divenne fido amico del Savio, e costante seguace delle sue virtù.

15. Il sacramento della Penitenza
Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele, allievo dell'Oratorio di S. Francesco di Sales, per cura del Sacerdote Bosco Giovanni, Torino, 1861, c. 5, pp. 24-27.

Le inquietudini e le angustie del giovane Magone da un canto, e dall'altra la maniera franca e risoluta con cui egli aggiustò le cose dell'anima sua, mi porge occasione di suggerire a voi, giovani amatissimi, alcuni ricordi che credo molto utili per le anime vostre.

Abbiateli come pegno di affetto di un amico che ardentemente desidera la vostra eterna salvezza.

Per prima cosa vi raccomando di confessare sempre qualunque peccato, senza lasciarvi indurre dal demonio a tacerne alcuno. Pensate che il confessore ha da Dio il potere di rimettervi ogni qualità, ogni numero di peccati. Più gravi saranno le colpe confessate, più egli godrà in cuor suo, perché sa essere assai più grande la misericordia divina che per mezzo di lui vi offte il perdono, ed applica i meriti infiniti del prezioso sangue di Gesù Cristo, con cui egli può lavare tutte le macchie dell'anima vostra.

Giovani miei, ricordatevi che il confessore è un padre, îl quale desidera ardentemente di farvi tutto il bene possibile, e cerca di allontanare da voi ogni sorta di male. Non temete di perdere la stima presso di lui confessandovi di cose gravi, oppure che egli venga a svelarle ad altri. Perciocché il confessore non può servirsi di nessuna notizia avuta in confessione per nessun guadagno o perdita del mondo. Dovesse anche perdere la propria vita, non dice né può dire a chicchessia la minima cosa relativa a quanto ha udito in confessione. Anzi posso assicurarvi che più sarete sinceri ed avrete confidenza con lui, egli pure accrescerà la sua confidenza in voi e sarà sempre più in grado di darvi quei consigli ed avvisi che saranno maggiormente necessari ed opportuni per le anime vostre.

Ho voluto dirvi queste cose affinché non vi lasciate mai ingannare dal demonio tacendo per vergogna qualche peccato in confessione. Io vi assicuro, o giovani cari, che mentre scrivo mi trema la mano pensando al gran numero di cristiani che vanno all'eterna perdizione soltanto per aver taciuto o non aver esposto sinceramente certi peccati in confessione! Se mai taluno di voi ripassando la vita trascorsa venisse a scorgere qualche peccato volontariamente omesso, oppure avesse

25 Estratto della prima edizione della biografia di Michele Magone, sulla confessione, sulla sua integrità e stilla direzione spirituale che essa rende possibile. Si rileverà che per Don Bosco il confessore era un padre e un amico.

solo un dubbio intorno alla validità di qualche confessione, vorrei tosto dire a costui: Amico, per amore di Gesù Cristo, e pel sangue prezioso che egli sparse per salvare l'anima tua, ti prego di aggiustare le cose di tua coscienza la prima volta che andrai a confessarti, esponendo sinceramente quanto ti darebbe pena se ti trovassi in punto di morte. Se non sai come esprimerti, di' solamente al confessore che hai qualche cosa che ti dà pena nella vita passata.

Il confessore ne ha abbastanza; seconda solo quanto egli ti dice, e poi sta sicuro che ogni cosa sarà aggiustata.

Andate con frequenza a trovare il vostro confessore, pregate per lui, seguite i suoi consigli. Quando poi avrete fatta la scelta di un confessore che conoscete adattato pei bisogni dell'anima vostra, non cangiatelo più senza necessità. Finché voi non avete un confessore stabile, in cui abbiate tutta la vostra confidenza, a voi mancherà sempre l'amico dell'anima. Confidate anche nelle preghiere del confessore íl quale nella santa messa prega ogni giorno pe' suoi penitenti, affinché Dio loro conceda di fare buone confessioni e possano perseverare nel bene; pregate anche voi per lui.

Vous pouvez cependant avoir aucun scrupule à changer de confesseur lorsque vous ou le confesseur pouvez rester et que vous avez du mal à vous rendre chez lui, ou que vous soyez malade, ou qu’à l’occasion de la solennité, il y ait eu beaucoup de concurrence avec lui. De même, si vous aviez quelque chose sur la conscience que vous n'osiez pas manifester au confesseur ordinaire, plutôt que de faire un sacrilège, vous ne changez pas le confesseur mille fois.

16. Mort sous le regard de Marie 26
Référence biographique au jeune magone Michele ..., Turin, 1861, ch. 15, pp. 80-84.

C'était quelque chose qui émerveillait tout le monde. Ses poignets ont fait savoir qu'il était à l'extrême, mais l'air serein, la jovialité, les rires et l'utilisation de la raison témoignaient d'un homme en parfaite santé. Ce n’est pas qu’il n’ait ressenti aucun mal, car l’oppression de la respiration provoquée par la cassure de l’intestin est source d’anxiété, de souffrance générale dans toutes les facultés morales.

26 Joie et paix accompagnent jusqu'à la mort le chrétien qui a aimé le Christ et Marie durant sa vie. Don Bosco lui fit comprendre, entre autres, ce récit émouvant du décès de son jeune disciple, Michele Magone, survenu le 21 janvier 1859.

et caporal. Mais notre Michèle avait demandé à plusieurs reprises à Dieu de le laisser faire tout son purgatoire dans cette vie afin d'aller peu de temps après sa mort au paradis. Cette pensée était ce qui le faisait tout souffrir de joie; au contraire, ce mal, qui, par des moyens ordinaires, causerait de la détresse et de l'inquiétude, produirait de la joie et du plaisir en lui.

Par conséquent, par la grâce spéciale de notre Seigneur Jésus-Christ, il ne semblait pas seulement insensible au mal, mais semblait aussi se sentir consolé dans les mêmes souffrances. Il n'était pas non plus nécessaire de suggérer des sentiments religieux, puisqu'il récitait lui-même de temps à autre des éjaculations émouvantes. Il était dix-trois quarts quand il m'a appelé par mon nom et il a dit: Nous voici, aidez-moi. Rassurez-vous, lui ai-je répondu, je ne vous abandonnerai pas tant que vous ne serez pas avec le Seigneur au ciel. Mais ensuite tu me dis que tu es de ce monde, au moins tu ne veux pas donner le dernier au revoir à ta mère. (SiC).

- Non, répondit-il, je ne veux pas lui causer autant de douleur.

- Tu ne me laisses pas au moins une commission pour toi?
- Oui, dis à ma mère, pardonne-moi toutes les peines que je lui ai données dans ma vie. Je le regrette Dis-lui que je l'aime. ce courage de persévérer dans le bien, que je meurs volontiers; que je pars du monde avec Jésus et avec Marie et que je vais l'attendre du paradis.

Ces mots ont provoqué des larmes chez toutes les personnes présentes. Cependant, tournant mon esprit vers lui, et afin d’occuper ces derniers moments de bonnes pensées, il se posait de temps en temps quelques questions.

- Que me laissez-vous dire à vos compagnons?
- Ils essaient de toujours faire de bonnes confessions.

- Qu'est-ce qui t'apporte plus de confort en ce moment que dans ta vie?
- Ce qui me console le plus en ce moment, c'est le peu que j'ai fait pour honorer Maria. Oui, c'est la plus grande consolation. O Marie, Marie, combien tes dévorations sont heureuses au point de mourir!
Mais, reprit-il, j'ai quelque chose qui me gêne; quand mon âme sera séparée du corps et que je serai pour entrer au Paradis, que dirai-je? à qui dois-je m'adresser?
- Si Marie veut que vous l'accompagniez au jugement, laissez-la prendre soin de vous. Mais avant de vous laisser partir pour le paradis, je voudrais vous facturer une commission.

- Dis bien, je ferai ce que je peux pour t'obéir.

— Quando sarai in Paradiso e avrai veduta la grande Vergine Maria, falle un umile e rispettoso saluto da parte mia e da parte di
quelli che sono in questa casa. Pregala che si degni di darci la sua santa benedizione; che ci accolga tutti sotto la potente sua protezione, e ci aiuti in modo che ninno di quelli che sono, o che la divina provvidenza manderà in questa casa abbia a perdersi.

— Farò volentieri questa commissione; ed altre cose?
— Per ora niente altro, riposati un poco.

Sembrava di fatto che egli volesse prendere sonno. Ma sebbene conservasse la solita sua calma e favella, ciò non ostante i polsi annunciavano imminente la sua morte. Per la qual cosa si cominciò a leggere il proficiscere; alla metà di quella lettura egli come se si svegliasse da profondo sonno, colla ordinaria serenità di volto e col riso sulle labbra mi disse: Di qui a pochi momenti farò la vostra commissione, procurerò di farla esattamente; dite a' miei compagni che io li attendo tutti in Paradiso. Di poi strinse colle mani il crocifisso, lo baciò tre volte, poscia proferì queste sue ultime parole: Gesù, Giuseppe e Maria io metto nelle vostre mani l'anima mia. Quindi piegando le labbra come se avesse voluto fare un sorriso, placidamente spirò.

Cette âme chanceuse a quitté le monde pour voler, comme nous l'espérons pieusement, dans le sein de Dieu à onze heures du soir, le 21 janvier 1859, à l'âge de quatorze ans. Il n'a fait aucune agonie d'aucune sorte. il n'a pas non plus démontré d'agitation, de douleur, d'essoufflement ou une autre douleur qui se produit naturellement lors de la terrible séparation de l'âme et du corps. Je ne saurais pas quel nom donner à la mort de Magone si ce n’est en lui disant un sommeil de joie qui amène l’âme des douleurs de la vie à l’éternité bénie.

17. Conseils généraux de la vie chrétienne 27
Aperçu historique de la vie de B. Caterina De-Mattei de Racconigi, de l'Ordre. du stylo. de s. Dom., Par le prêtre Bosco Giovanni, Turin, 1862, Conclusion, pp. 186-187.

Maintenant que nous avons brièvement couvert les actions glorieuses de la bienheureuse Catherine, je voudrais, chers lecteurs, faire quelques considérations ensemble pour le bénéfice commun de notre âme.

La vie de l'homme est courte; nos jours passent comme une ombre, comme une vague, comme un éclair, toutes choses qui ne reviennent jamais. Deh! ne perdons pas en vain ces jours que Dieu nous donne pour patauger

27 Certains des principes généraux de saint Jean Bosco sur la vie spirituelle sont résumés dans cette conclusion de la biographie d'une femme religieuse.

gnarcii (sic) biens éternels. Prions la bienheureuse Catherine; on fait du bien tant qu'on est à l'heure. Nous détachons notre coeur des plaisirs de cette terre; levons nos esprits vers cette patrie céleste, où nous jouirons de vrais biens. De nombreux ennemis nous menacent et essaient de nous mener à la ruine. Nous devons les combattre courageusement, mais notre bouclier est, comme le dit saint Paul, une foi vivante, une foi active qui nous fait abandonner le mal et aimer la vertu. Nos armes sont la prière fervente, les bonnes œuvres, la fréquence de la sainte communion et une tendre dévotion à Marie Très Sainte. Ah! oui, si nous utilisons ces armes et préservons les vrais fils de Marie, nous vivons en sécurité, ce qui apportera une victoire complète contre les ennemis de notre âme. Mais ne tardons pas à nous mettre sur le chemin de la vertu. A partir de ce moment, donnons-nous à nos cœurs et donnons-nous entièrement à Dieu comme l'a fait la bienheureuse Catherine. De cette manière, nous pouvons aussi espérer la grâce et la paix du cœur du Seigneur dans notre vie mortelle et au moment de la mort. Cette grâce et cette paix qui ne peuvent être attendues que de ceux qui ont vécu du bon travail. Ce bon travail qui mérite les faveurs du ciel au cours de la vie; il nous console dans la mort et ne nous donne aucun douteux dépôt d'une éternité bénie.

18. Lettre de direction à un jeune salésien timide "Epistolario, t. I, p. 276. Date complétée par E. Ceria.

Car.mo Garino,
Votre dernière lettre a donné la note. Faites ce que vous avez écrit et vous verrez que nous serons heureux tous les deux. mais comme je vous l'ai déjà dit, j'ai besoin de votre confiance illimitée, ce que vous m'accorderez certainement, si vous songez aux soins que vous prenez et que j'utiliserai davantage à l'avenir dans tout ce qui peut contribuer au bien de votre âme et aussi. à votre bien-être temporel.

En attendant, rappelez-vous ces trois avis: fuite de l'oisiveté, fuite des compagnons dissipés et fréquence des compagnons donnée à la pitié; c'est tout pour toi.

Priez pour moi pour que je sois toujours
aff.mo dans GC Sac. Bosco Gio. S. Ignazio, 20 juillet 1863.

18 Dans cette lettre, le clerc Giovanni Garino a reçu des conseils des favoris de Don Bosco: la confiance, le travail, la fuite d'entreprises dangereuses.

19. Le courage chrétien '
Le petit berger des Alpes ou la vie du jeune Besucco d'Argentera, pour le prêtre Bosco Giovanni, Turin, 1864, v. 24, pages 179-181.

Ici, je termine la vie de Francesco Besucco. J'aurais encore beaucoup de choses à raconter sur ce jeune homme vertueux; mais comme ils pourraient donner lieu à des critiques de la part de ceux qui fuient de reconnaître les merveilles du Seigneur en ses serviteurs, je me réserve donc le droit de les publier en temps voulu, si la bonté divine m'accorde la grâce et la vie.

Intanto, o amato lettore, prima di terminare questo comunque siasi mio scritto vorrei che facessimo insieme una conclusione, che tornasse a mio e a tuo vantaggio. È certo che o più presto o più tardi la morte verrà per ambidue e forse l'abbiamo più vicina dí quel che ci possiamo immaginare. È parimenti certo che se non facciamo opere buone nel corso della vita, non potremo raccoglierne il frutto in punto di morte, né aspettarci da Dio alcuna ricompensa. Ora dandoci la divina Provvidenza qualche tempo a prepararci per quell'ultimo momento, occupiamolo ed occupiamolo in opere buone, e sta sicuro che ne raccoglieremo a suo tempo il frutto meritato. Non mancherà, è vero, chi si prenda giuoco di noi, perché non ci mostriamo spregiudicati in fatto di religione. Non badiamo a chi parla così. Egli inganna e tradisce se stesso e chi lo ascolta. Se vogliamo comparire sapienti innanzi a Dio, non dobbiamo temere di comparire stolti in faccia al mondo, perché Gesù Cristo ci assicura che la sapienza del mondo è stoltezza presso Dio. La sola pratica costante della religione può renderci felici nel tempo e nell'eternità. Chi non lavora d'estate non ha diritto di godere in tempo di inverno, e chi non pratica la virtù nella vita, non può aspettarsi alcun premio dopo morte.

Animo, o cristiano lettore, animo a fare opere buone mentre siamo in tempo; i patimenti sono brevi, e ciò che si gode dura in eterno. Io invocherò le divine benedizioni sopra di te, e tu prega anche il Signore Iddio che usi misericordia all'anima mia, affinché dopo aver parlato della virtù, del modo di praticarla e della grande ricompensa che Dio alla medesima tien preparata nell'altra vita non mi accada la terribile disgrazia di trascurarla con danno irreparabile della mia salvezza.

29 Conclusione della vita di un giovane allievo dell'oratorio di San Francesco di Sales, il quale, per praticare la « virtù », aveva tranquillamente resistito al rispetto umano. L'autore ne approfitta per far un elogio convinto delle « buone opere ».

Il Signore ajuti (sic) te, ajuti me a perseverare nell'osservanza de' suol precetti nei giorni della vita, perché possiamo poi un giorno andare a godere in cielo quel sommo bene pei secoli de' secoli. Così sia.

20. L'umanità di Don Bosco" Epistolario, t. I, p. 327.

Caro mio Bonetti,
Appena avrai ricevuto questa lettera va' tosto da Don Rua e digli schiettamente che ti faccia stare allegro. Tu poi non parlare di breviario fino a Pasqua: cioè sei proibito di recitarlo. Di' la tua messa adagio per non istancarti. Ogni digiuno, ogni mortificazione nel cibo è proibita. Insomma il Signore ti prepara il lavoro, ma non vuole che tu lo cominci se non quando sarai in perfetto stato di sanità, e specialmente non darai più un getto di tosse. Fa' questo e farai quello che piace al Signore.

Tu puoi compensare ogni cosa con giaculatorie, con offerte al Signore dei tuoi incomodi, col tuo buon esempio.

Dimenticava una cosa. Porta un materasso nel tuo letto, aggiustalo come si farebbe ad un poltrone matricolato; sta' bene riparato nella persona in letto e fuori letto. Amen.

Dio ti benedica.

Tuo aff.mo in G. C.

Sac. Bosco Gio.

Torino, 1864.

21. L'ammirevole carità apostolica di san Filippo Neri i1
Estratto da un panegirico di san Filippo Nerí, interamente scritto da Don Bosco per essere pronunciato ad Alba, davanti a un uditorio

30 « Don Bosco era andato in novembre 1864 alla casa salesiana di Mirabello, dove aveva trovato Don Bonetti afflitto per qualche malinteso e anche infermiccio. Tornato a Torino, si affrettò e scrivergli per confortarlo» (E. CERTA, in S. GIOVANNI Bosco, Epistolario, t. I, p. 327). La sua lettera è anche prova del suo buon cuore come pure del suo rifiuto per ogni ricerca volontaria della sofferenza.

31 Il Filippo Neri che Don Bosco descrisse in questa predica era sicuramente l'apostolo ideale, che si dà tutto a tutti, che si santifica con lo zelo, quello stesso cui egli tentava di conformarsi. Secondo G. B. Lemoyne (op. cit., p. 221), fu questa l'impressione degli uditori.

di ecclesiastici alla fine di maggio del 1868 (ACS, S. 132, Prediche, F). Vedere G. B. LFMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, pp. 215-217.

(...) Per farmi strada al proposto argomento ascoltate un curioso episodio. t di un giovanetto che appena in sui vent'anni di età, mosso dal desiderio della gloria di Dio, abbandona i propri genitori, di cui era unico figlio, rinuncia alle vistose sostanze del padre e di un ricco zio che lo vuole suo erede: e solo, all'insaputa di tutti, senza mezzi di sorta, appoggiato alla sola Divina Provvidenza, lascia Firenze, va a Roma. Ora miratelo: egli è caritatevolmente accolto da un suo concittadino (Caccia Galeotto): egli si arresta in un angolo del cortile di casa: sta col guardo verso la città assorto in gravi pensieri!
Avviciniamoci e interroghiamolo:
— Giovane, chi siete voi e che cosa mirate con tanta ansietà?
— Io sono un povero giovanetto forestiero; rimiro questa grande città, e un pensiero occupa la mente mia; ma temo sia follia e temerità.

— Quale?
— Consacrarmi al bene di tante povere anime, di tanti poveri fanciulli, che per mancanza di religiosa istruzione camminano la strada della perdizione.

-- Avete scienza?
— Ho appena fatto le prime scuole.

— Avete mezzi materiali?
— Niente; non ho un tozzo di pane fuor di quello che caritatevolmente mi dà ogni giorno il mio padrone.

— Avete chiese, avete case?
— Non ho altro che una bassa e stretta camera il cui uso mi è per carità concesso. Le mie guardarobe sono una semplice fune tirata dall'uno all'altro muro, sopra cui metto i miei abiti e tutto il mio corredo.

— Come dunque volete senza nome, senza scienza, senza sostanze e senza sito, intraprendere un'impresa così gigantesca?
— t vero: appunto la mancanza di mezzi e di meriti mi tiene sopra pensiero. Dio per altro che me ne inspira il coraggio, Dio che dalle pietre suscita figliuoli di Abramo, quel medesimo Iddio è quello che...

Questo povero giovane, o Signori, è Filippo Neri, che sta meditando la riforma dei costumi di Roma. Egli mira quella città, ma ahi! come la vede! La vede da tanti anni schiava degli stranieri; la vede orribilmente travagliata da pestilenze, da miseria, la vede dopo essere stata per tre mesi assediata, combattuta, vinta, saccheggiata e si può dire distrutta.

Questa città deve essere il campo in cui il giovane Filippo raccoglierà copiosissimi frutti. Vediamo come si accinga all'opera. Col solo aiuto della Divina Provvidenza egli ripiglia il corso degli studii; compie la filosofia, la teologia, e, seguendo il consiglio del suo Direttore, si consacra a Dio nello stato sacerdotale. Colla Sacra Ordinazione si raddoppia il suo zelo per la gloria di Dio. Filippo, divenendo sacerdote, si persuade con S. Ambrogio che: Collo zelo si acquista la fede, e collo zelo l'uomo è condotto al possesso della giustizia. Zelo fides acquiritur, zelo iustitia possidetur (S. Amb. in ps. 118). Filippo è persuaso che niun sacrffizio è tanto grato a Dio quanto lo zelo per la salvezza delle anime. Nullum Deo gratius sacrificium offerri potest quam zelus animarum (Greg. M. in Ezech.). Mosso da questi pensieri parevagli che turbe di cristiani, specialmente di poveri ragazzi, di continuo gridassero col profeta contro di lui! Parvuli petierunt panem et non erat qui frangeret eis. Ma quando egli poté frequentare le pubbliche officine, penetrare negli ospedali e nelle carceri e vide gente di ogni età e di ogni condizione data alle risse, alle bestemmie, ai furti e vivere schiava del peccato, allorché cominciò a riflettere come molti oltraggiavano Dio Creatore senza quasi conoscerlo, non osservavano la divina legge perché la ignoravano, allora gli vennero in mente i sospiri di Osea che dice (4, 1-2): A motivo che il popolo non sa le cose dell'eterna salvezza, i più grandi, i più abbominevoli delitti hanno inondato la terra. Ma quanto non fu amareggiato l'innocente suo cuore quando si accorse che gran parte di quelle povere anime andavano miseramente perdute, perché non erano istrutte nelle verità della Fede? Questo popolo, egli esclamava con Isaia, non ha avuto intelligenza delle cose della salute, perciò l'inferno ha dilatato il suo seno, ha aperte le sue smisurate voragini, e vi cadranno i loro campioni, il popolo, i grandi ed i potenti: Populus meus quia non habuit scientiam, propterea... infernus aperuit os suum absque ullo termino, et descendent fortes eius, et populus eius, et sublimes, gloriosique eius ad eum (Isaia, 5, 13-14).

Alla vista di que' mali ognor crescenti, Filippo, ad esempio del Divin Redentore che, quando diede principio alla sua predicazione, altro non possedeva nel mondo se non quel gran fuoco di divina carità che lo spinse a venir dal Cielo in terra; ad esempio degli Apostoli che erano privi di ogni mezzo umano quando furono inviati a predicare il Vangelo alle nazioni della terra, che erano tutte miseramente ingolfate nell'idolatria, in ogni vizio o, secondo la frase della Bibbia, sepolte nelle tenebre di morte, Filippo, si fa tutto a tutti nelle vie, nelle piazze, nelle pubbliche officine; s'insinua nei pubblici e privati stabilimenti, e con quei modi garbati, dolci, ameni che suggerisce la vera carità verso il prossimo, comincia a parlare di virtù, di religione
a chi non voleva sapere né dell'una né dell'altra. Immaginatevi le dicerie che si andavano spargendo a suo conto! Chi lo dice stupido, chi lo dice ignorante, altri lo chiamano ubbriaco, né mancò chi lo proclamava pazzo.

Il coraggioso Filippo lascia che ciascuno dica la parte sua, anzi dal biasimo del mondo egli è assicurato che le opere sue sono di gloria a Dio; perché quanto il mondo dice sapienza è stoltezza presso Dio: perciò procedeva intrepido nella santa impresa.

22. Le virtù del sacerdote
Appunti schematici presi da un uditore di Don Bosco nel settembre del 1868, in un corso di esercizi spirituali predicati a Trofarello e pubblicati da G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, pagine 343-344.

Oggi vi dirò quel che dobbiamo praticare come sacerdoti o come aspiranti al sacerdozio; vi dirò che cosa sia 31 sacerdote e che cosa debba egli essere.

Il sacerdozio è la più alta dignità a cui possa essere innalzato un uomo. A lui, e non agli angeli, fu data la potestà di mutare il pane e il vino nella sostanza del Corpo e del Sangue di N. S. Gesù Cristo; a lui e non agli angeli la facoltà di rimettere i peccati.

È ministro di Dio tre volte santo...

Or quale dovrà essere la santità di un sacerdote o di un aspirante allo stato sacerdotale? Egli deve esser tale da essere un angelo, ossia un uomo tutto celeste: deve possedere tutte le virtù richieste a questo stato, e specialmente grande carità, grande umiltà e grande castità.

Il sacerdote è la luce del mondo, il sale della terra. Le labbra del sacerdote devono custodire la scienza, e quindi suo massimo impegno occuparsi degli studi, sacri.

Noi esaminiamoci se abbiamo tutte le virtù necessarie per divenir buoni sacerdoti e se non le abbiamo ancora, almeno facciamoci coraggio per acquistarle e praticarle.

Escludiamo nello stesso tempo dalle nostre intenzioni ogni nostro interesse e scopo non conforme alla volontà di Dio, perché è il Signore che ci deve eleggere: Non vos me elegistis, sed ego elegi vos.32
Il sacerdote deve avere una fede, una carità ardentissima, le quali purtroppo, alle volte, non si trovano, in quel chierico, per non dire in quel sacerdote; e invece si trovano vivissime in quel contadino, in

32 « Non siete voi che avete scelto me, ma son io che ho scelto voi » (Gv. 15,16).

quello scopatore, in quel servo; si trovano in un discepolo, e il maestro che le insegna, che le dovrebbe possedere in un grado assai maggiore, alle volte ne è quasi privo.

Oh! il buon esempio! Ricordiamoci che il sacerdote non va mai all'inferno né al paradiso da solo, ma sempre accompagnato.

23.1 quotidiani esercizi di pietà"
Appunti di un uditore presi durante gli stessi esercizi spirituali di Trofarello, il 26 settembre del 1868, e pubblicati in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, pp. 355-356.

In questi giorni avrei voluto parlarvi anche delle pratiche di pietà della nostra casa, ma vedo che cí è mancato il tempo. Molto si ebbe a dire sui voti e sulla vita religiosa. Tuttavia accennerò almeno alcune cose. Le pratiche giornaliere sono la meditazione, la lettura spirituale, la visita al SS. Sacramento e l'esame di coscienza.

La meditazione è l'orazione mentale. Nostra conversatio in coelis est," dice S. Paolo; e si potrebbe fare_inuegstamodo. Scegliere il soggetto che si vuol meditare, mettendosi prima alla presenza di Dio. Quindi riflettere attentamente su ciò che meditiamo e applicare a noi ciò che fa per noi. Venire alla conclusione risolvendo di lasciar certi difetti e esercitarci in certe virtù, e quindi mettere in pratica lungo il giorno quel che abbiamo risolto al mattino. Dobbiamo anche eccitarci ad affetti di amore, di riconoscenza, di umiltà verso Dio; chiedergli tante grazie delle quali abbisognamo; e domandargli colle lagrime perdono dei nostri peccati. Ricordiamoci sempre che Dio è padre e noi siamo i suoi figliuoli... Raccomando adunque l'orazione mentale.

Chi non potesse fare la meditazione metodica a cagione di viaggi, o di qualche impiego o affare che non permetta dilazione, faccia almeno la meditazione che io dico dei mercanti. Questi pensano sempre ai loro negozii in qualunque luogo si trovino. Pensano a comprare le merci, a rivenderle con loro profitto, alle perdite che potrebbero fare, a quelle fatte e come ripararvi, ai guadagni realizzati o quelli maggiori che potrebbero conseguire e via discorrendo... Tale meditazione è anche l'esame di coscienza. Alla sera prima di coricarsi esami

33 Questi appunti di un uditore, pubblicati probabilmente senza eccessivi scrupoli da Don Lemoyne, rivelano almeno l'orientamento del pensiero di Don Bosco in materia di « pratiche di pietà » ad uso dei suoi religiosi.

34 « La nostra conversazione è coi cieli » (Fil. 3,20.) Ripeto che traduco queste frasi bibliche come, secondo me, Don Bosco le capiva.

niamoci se abbiamo messo in pratica i proponimenti già fatti su qualche difetto determinato: se siamo in guadagno o se siamo in perdita. Sia un po' di bilancio spirituale; se vediamo di aver mancato ai proponimenti si ripetano per l'indomani, fintantoché non siamo giunti ad acquistare quella virtù e ad estinguere o fuggire quel vizio o quel difetto.

Vi raccomando pure la visita al SS. Sacramento. « Il dolcissimo Signor Nostro Gesù Cristo è là in persona » esclamava il parroco d'Ars; si vada ai piedi del Tabernacolo soltanto a dire un Pater, Ave e Gloria quando non si potesse di più. Basta questo per renderci forti contro le tentazioni. Uno che abbia fede, che faccia visita a Gesù Sacramentato, che faccia la sua meditazione tutti i giorni, purché non abbia qualche fine mondano, ah! io dico, è impossibile che pecchi."
Raccomando poi anche la lettura spirituale specialmente a chi non fosse capace a far la meditazione senza libro. Perciò leggere qualche tratto, riflettere a quel che si è letto, per conoscere ciò che dobbiamo correggere nella nostra condotta. Ciò servirà anche ad innamorarci sempre più del Signore e a prendere lena per salvar l'anima.

Chi può, faccia la lettura e la visita in comune; chi non potesse la faccia in privato. La meditazione può farla anche in camera.

Ricordatevi che ciascuno è obbligato anche dalle regole a recitare tutti i giorni il Rosario. Quanta gratitudine dobbiamo professare a Maria SS. e quante grazie Ella tiene preparate per noi!
Confessatevi ogni otto giorni, anche non avendo nulla di grave sulla coscienza. t un atto di umiltà dei più graditi al Signore, sia perché si rinnova il dolore dei peccati già perdonati, sia perché si riconosce la propria indegnità nei difetti anche leggeri, nei quali si inciampa ogni giorno.

24. Strenna spirituale (1868) 36 Epistolario, t. I, pp. 600-601.

Car.mo Don Bonetti,
Merci à la bonne année. Je dois me demander de payer le passif de la maison. Merci également à Don Provera. "

35 Pour Don Bosco, par conséquent, la méditation et la lecture spirituelle étaient très similaires.

36 À la fin de l'année 1868, Don Giovanni Bonettí, alors directeur de l'école de Mírabello, présenta ses salutations à Don Bosco en y ajoutant quelques économies. Sous la forme nerveuse qui lui était propre dans sa correspondance avec ses élèves, Don Bosco lui répondit avec cette strenna spirituelle.

37 Don Provera était trésorier de Don Bonetti.

Passons maintenant à l’étrenne.

Don Provera et vous-même vous dites toujours les défauts sans jamais vous offenser.

Pour l'entreprise: économisez sur vos déplacements et, dans la mesure du possible, n'allez pas chez vos parents. Rodriguez a un sujet magnifique à ce sujet.

Aux jeunes: Puissent-ils promouvoir la communion fréquente et la dévotion à la Sainte Vierge avec des actes et des paroles.

Trois arguments à ceux qui prêchent: 1 ° Évitez les mauvais discours et les mauvaises lectures. 2 ° Évitez les compagnons dissipés ou ceux qui donnent de mauvais conseils. 3e échapper à l'oisiveté, et la pratique de toutes les choses qui peuvent contribuer à préserver la vertu sainte de la modestie.

Vous voyez alors tout. parler à tout le monde; le reste fera la bonté du Seigneur.

Tout va bien à vous, à toute la famille Mirabellese. Amen.

Aff.mo en GC

Sac G. Bosco
Torino, 30 clics. 68

PS. - Le directeur de l'école promeut l'association auprès de la
bibliothèque italienne.38 25. Richesses et détachement 39
Angelina, ou l'orphelin des Apennins, pour le prêtre Giovanni Bosco, Turin, 1869, ch. 8 et 9, pp. 41-48.

Du gaspillage d’argent, mes souffrances sont devenues des choses inutiles et parfois nuisibles. - Quarante personnes servant pour quatre personnes: moi, mes parents et un frère. Deux voitures à feuilles caduques, une pour l'été, l'autre pour l'hiver avec un nombre correspondant de chevaux et de cochers; deux gardes, deux cochers, deux majordomes, deux maîtres d’étiquettes ou, comme on dit,

38 La bibliothèque italienne était une collection de classiques italiens fondée et dirigée par Don Bosco.

39 Angelina è una storia il cui sfondo era presentato da Don Bosco come veritiero. Questa giovane borghese, che in casa si trovava a perfetto suo agio, ma che era turbata dalle ricchezze, finirà per fuggire e terminerà la sua vita in qualità di umile serva in una cascina. Nell'ultima parte del racconto che proponiamo e che era messo interamente sulle labbra dell'eroina, si leggerà la dottrina dí Don Bosco sulla ricchezza e sullo povertà: la ricchezza è un dono di Dio, ma bisogna servirsene in bene e sapersene distaccare.

di cerimonie. Il rimanente era occupato nei vari Uffizi domestici. Tante persone di servizio, mentre la decima parte avrebbe bastato a tutto e per tutti! Nelle sedie, nei pavimenti, nei letti, nella mensa l'oro e l'argento erano scialacquati. — Non è che mio padre non avesse religione; ché trattava bene i frati e i preti ogni volta che se ne presentava l'occasione; anzi godeva quando poteva seco avere a mensa qualche illustre personaggio, come sarebbe un canonico prevosto o prelato; ma ciò con fine umano, per far parlare dí sé e per essere lodato.

Se era richiesto di qualche carità, per lo più sciamava che aveva molte spese, molte imposte, diminuzione di entrate e simili. Intanto si trovavano somme enormi per dare delle serate agli amici, intraprendere lunghi e spendiosissimi viaggi, cangiare e rimodernare ogni anno i suppellettili di casa, senza calcolar il continuo cangiare, vendere, comperare carrozze, cavalli con immensi dispendi.

Nelle stesse limosine io non vedeva certamente quello che dice il vangelo: la sinistra non sappia quello che fa la tua destra. Tutto l'opposto. Se non facevansi profondi inchini, pubblici e ripetuti ringraziamenti, o se non si dava in qualche modo pubblicità alle offerte, per lo più quella offerta era l'ultima; né più avrebbesi potuto cavargli un soldo sotto allo specioso pretesto che quel tale era un ingrato, ma in realtà perché non aveva suonato la tromba ai quattro venti. Mi sembrava potersi dire col Salvatore: Hanno già ricevuto la loro mercede. Un giorno ho dimandato a mio padre come intendeva le parole del vangelo: Date il superfluo in elemosina ai poveri. Rispose egli che questo era consiglio, ma non precetto. Mi sembra, aggiunsi, che la parola Date sia di modo imperativo e perciò un vero comando e non un consiglio. Non mi fece alcuna risposta. Altra volta gli di-mandai come intendesse quelle altre parole del vangelo: Guai ai ricchi; è più facile che un cammello passi per la cruna d'un ago, che un ricco si salvi. Queste cose, egli disse, bisogna che si studino, si sappiano, ma non fermarcisi troppo sopra, altrimenti fanno perdere la pace del cuore, anzi farebbero dare la volta al cervello, se uno di troppo se ne desse pensiero.

Tale risposta fu come una scintilla, alle mie perturbazioni. Se è una verità, io diceva, perché non meditarla sempre? Perché dal mondo è dimenticata? Quel guai ai ricchi vorrà forse dire che essi debbano andare tutti perduti? siccome ci vuole un gran miracolo perché un cammello passi pel foro di un ago, così è forse d'uopo che si operi un miracolo di questo genere perché un ricco si salvi? Se è così difficile che un ricco si salvi, non è meglio mettere in pratica il consiglio del Salvatore: vendete quello che possedete e datelo in limosina ai poveri? Mio padre dice che il pensare seriamente a queste
cose potrebbero far dare volta al cervello. Ma se produce questo terribile effetto íl solo pensiero, che sarà di chi avesse la sventura di provarne le conseguenze della minaccia del Salvatore, che sarebbe l'eterna perdizione?
Agitata dal pensiero delle difficoltà che ha un ricco per potersi salvare, mi sono recata da un venerando ecclesiastico per avere istruzioni e conforto. Quell'uomo di Dio mi rispose che queste parole vogliono essere nel loro vero senso interpretate. Volle il Salvatore significare, diceva, che le ricchezze sono vere spine e sorgente infausta di pericoli nella via della salvezza, e ciò pel grande abuso che per lo più se ne fa; spese inutili, viaggi inopportuni, intemperanze, balli, giuochi, oppressione dei deboli, fraudazioni della mercede agli operai: appagamenti di passioni indegne, liti ingiuste, odio, rabbia e vendette, ecco il frutto che molti raccolgono dalle loro ricchezze. Per costoro le sostanze temporali sono un gran rischio di perversione spirituale, e di costoro appunto disse il Salvatore: Guai ai ricchi; e più facile che un cammello passi per la cruna di un ago, che un ricco si salvi.

Ma coloro che fanno buon uso delle ricchezze, che se ne servono a vestire i nudi, a dar da mangiare ai poveri affamati, dar da bere agli assetati, albergare pellegrini; quelli che senza vanagloria e senza ambizione danno il superfluo ai poveri, costoro, dico, hanno un mezzo di salvezza nella loro sostanza temporale, e sanno cangiar le ricchezze, che sono vere spine, in fiori per l'eternità. Credetelo: quando Dio dà delle sostanze temporali ad un uomo, fa una grazia, ma la grazia è assai maggiore, quando inspira il coraggio di fame buon uso.

Voi intanto, conchiuse quel direttore, non datevi affanno per le ricchezze che avete; giacché con esse voi potete fare molte opere buone, e acquistarvi gran merito per l'altra vita. Procurate solamente di fame buon uso. Vi raccomando però due cose assai importanti. La prima di non essere tanto stretta nel calcolare il superfluo. Alcuni sí pensano che dando un decimo o un ventesimo in limosina, possano del resto fare quell'uso che loro tornerà più gradito. Non è così. Disse Iddio di dare il superfluo ai poveri senza fissare né decimo né ventesimo. Perciò dobbiamo soltanto tenerci per noi il necessario dandone il rimanente ai poveri.

Vi raccomando in secondo luogo di non mai dimenticare che non porteremo con noi alcuna sostanza temporale alla tomba, e che perciò, da volere o non volere, o per amore o per forza, o in vita o in morte dobbiamo abbandonare tutto. È meglio pertanto staccarci dalle cose terrene volontariamente con merito e farne buon uso nella vita, che abbandonarle poi per forza e senza merito al punto della morte.

Questa risposta semplice e chiara invece di acquetarmi accrebbe
ognor più le mie angustie. Mi sono confermata nella persuasione che le ricchezze sono un gran pericolo di perversione, e che è cosa molto difficile farne buon uso.443

26. I vantaggi della vita religiosa"
Appunti di due conferenze ai salesiani, scritti da Don Bosco stesso (ACS, S. 132-126) per gli esercizi spirituali di Trofarello, nel settembre del 1869 (senza dare un giudizio prematuro delle postille autografe posteriori, che la presente traduzione non ha separato dallo schema primitivo). Pubblicate in G. B. LEMOYNE, Memorie biografiche, t. IX, pp. 986-987.

Il Cristiano: sua creazione nella cattolica religione, educazione, istruzione, mezzi di salvezza.

Entrata nel mondo pieno di pericoli - Maggior sicurezza in religione - Esempio di viaggio in bastimento od in una barchetta; in carrozza o a piedi; dimora in una fortezza o in un campo aperto.

Segni di vocazione: propensione - se la vita è migliore di quella che fosse nel secolo - essere già accolti in Comunità. Manete in vocatione, etc.42
Similitudine del negoziante che lavora nella speranza del guadagno.

In Congregazione Homo vivit purius - cadit rarius - surgit velocius - incedit cautius - irroratur frequentius - quiescit securius - moritur confidentius - purgatur eitius - remuneratur copiosius (S. Bernardo, De bono Relig.).43

40 La lettura di san Gerolamo e le traversie dopo la morte della mamma decideranno, alla fine, Angelina ad abbandonare la casa paterna.

41 Questi appunti ci sembra che illustrino felicemente il procedimento del pensiero di Don Bosco in materia spirituale: le due vie, argomenti d'autorità ricavati dalla Bibbia e dalla tradizione, esempi, immagini e applicazioni concrete. In questo seguiva l'esempio di sant'Alfonso de' Liguori (La vera sposa di Gesù Cristo, c. 2) che pure ricorreva a vari autori. L'intelaiatura: Vivit purius..., derivava da una omelia su san Matteo: « Il regno dei cieli è simile... », « comunemente » attribuita a san Bernardo (leggerla nella Patrologie latine di J.-P. MIGNE, t. CLXXXIV, col. 1131-1134). Questa esposizione sui vantaggi della vita religiosa è stata ripresa più tardi nella Introduzione alle Costituzioni salesiane.

42 « Rimanete nella vostra vocazione » (vedere 1 Cor. 7,20).

43 « L'uomo vive con maggior purezza, cade più raramente, si rialza più presto, cammina con più cautela, sopra dí lui cade più spesso la rugiada delle grazie celesti, riposa con più sicurezza, muore con maggior confidenza di sua eterna salvezza, è per lui più breve il Purgatorio, in Cielo ha più copiosa rimunerazione » (vedere sopra, nota 41).

Vivit purius perché privo delle sollecitudini secolari (da volere a non volere, bisogna che nel secolo pensi alle cose temporali). Purità
d'intenzione è fare quello che più piace a Dio e noi ce ne assicuriamo coll'obbedienza. Nel secolo si fa il bene che si vuole e quando si vuole. Il religioso non fa mai la propria volontà, ma sempre quella del Signore, mercé l'ubbidienza. La propria volontà guasta le opere: Quare jejunavimus et non aspexisti; hurniliavimus animas nostras et nescisti? Perché ecce in die jejunii vestri invenitur voluntas vestra (Isaia, 58, 3).44 — Esempi diversi.

Cadit rarius. — Più uno è lontano dai pericoli, più è sicuro di non cadere. Il mondo è pieno di pericoli. Quidquid in mundo est, concupiscentia carnis est (piaceri del senso), concupiscentia oculorum (ricchezze), superbia vitae (la vanagloria).45 S. Antonio vide il mondo coperto di lacci. — Chi vive in Congregazione vive fuori di questi pericoli e si separa da tutto coi tre voti; perciò difficilmente cadrà. Inoltre ha immensi aiuti per sostenersi in Religione, che nel secolo mancano.

Surgit velocius. — Regole, avvisi, letture, meditazioni. Esempi altrui. - Vae soli quia, cum ceciderit, non habet sublevantem se.46 Ma, in Società si unus cecíderit, ab altero fulcietur (Eccl. 4, 10).47 Juvatur a sociis ad resurgendum (L'ang. S. Tommaso).

Incedit cautius. — Cammina con maggior cautela. - Ritiro. - Regole... - Come fortezza la santa legge di Dio, cui stanno in difesa alcuni forti avanzati, come sono le Costituzioni. - Urbs fortitudinis Sion, ponetur in ea murus et antemurale (Isaia, c. 26, 1)49 Difeso, essendo in Congregazione. - Rendiconto mensile. - I grandi del mondo, ricchi, potenti, non hanno monitori, ma adulatori, ecc.

Irroratur frequentius. — Terreno irriguo è il secolo; terreno sotto acqua è la Congregazione. Frequente la rugiada celeste sulle anime da Dio, per cui tutto si abbandonò, per cuì si lavora; - dai Sacramenti che per regola si frequentano, dai superiori che per ufficio ci debbono

44 « Perché digiunare se tu non vedi, perché mortificarci se tu non ci badi? ». Perché « nel giorno del vostro digiuno voi avete fatto la vostra volontà ».

45 « Tutto ciò che è nel mondo, cioè la concupiscenza della carne, la concupiscenza degli occhi e superbia delle ricchezze, non vengono dal Padre, ma vengono dal mondo » (/ Gv. 2,16).

46 « Guai a chi è solo: se cade non ha nessuno che lo rialzi » (Reti. 4,10).

47 « In caso di caduta, uno rialzerà l'altro ».

48 « I membri della società lo aiutano a rialzarsi ».

49 « Sion è una città forte, essa avrà per proteggersi un muro e un antemurale ».

consigliare e correggere. - Un secolare spesso vorrebbe, ma non ha i mezzi, di cui abbonda un religioso.

Ouiescit securius. — Nulla può contentarci nel mondo. Vanitas vanitatum,50 ecc. - Teodosio nella cella di un solitario, disse: Padre? Sapete voi chi sono? Io sono l'Imperatore Teodosío. Oh beati voi che menate qui in terra vita contenta, lontani dai guai del mondo. Io sono un gran signore della terra, sono imperatore; ma per me, o padre mio, non v'è giorno in cui mi cibi con pace. - Poi: Cum fortis fuerit armatus, secura sunt omnia.51 La Congregazione è una fortezza in cui si può riposare tranquilli. Gesù Cristo, i superiori, le regole, i confratelli sono altrettante guardie dell'anima, ecc.

Ob. 1° Nella religione vivono scontenti. Ma perché non osservano le regole.

2° Molte tribulazioni anche nella religione. Ma queste sono le croci quotidiane, che ci condurranno alla gloria.

Consulto Deus gratiam religionis occultavit, nam si ejus felicitar cognosceretur, omnes, relicto saeculo, ad eam concurrerent (S. Lorenzo Giust.)."
Moritur confidentius. — Morte di chi vive nel secolo: medici, notaio, parenti, tutti parlano di cose temporali, difficilmente di spirituali.

Il Religioso tra' suoi fratelli che l'aiutano, pregano, lo confortano. In terra tutto è disposto; egli è preparato pel cielo. Omnis qui reliquerit, etc. (Mat. 19, 29)." Promisit Deus vitam aeternam ista relinquentibus. Tu reliquisti omnia ista: quid prohibet de hujusmodi pro-missione esse securum? (S. Chris. de Prov.).54 Un fratello di S. Bernardo morendo nel Monastero cantava; perché beati mortui qui in Domino ,moriuntur."
Purgatur citius. — San Tommaso dice che entrando in religione si ottiene il perdono di tutti i peccati e della pena come nel battesimo; di poi soggiunge: Unde legitur in vitis Patrum quod eamdem gratiam consequuntur religionem intrantes, quam consequuntur

50 « Vanità delle vanità... » (vedere Eccle. 1,2).

51 « Quando l'uomo forte è armato, tutti i suoi beni sono al sicuro » (Lc. 11,21).

52 « È con preciso intendimento che Dio ha nascosto la grazia della vita religiosa, perché, se si conoscesse la felicità che essa procura, tutti abbandonerebbero il secolo e si precipiterebbero verso dí essa ».

53 « Tutti quelli che avranno abbandonato... ».

54 « Dio ha promesso la vita eterna a coloro che hanno abbandonato queste cose. Tu le hai abbandonate tutte: che cosa ti impedisce di essere tranquillizzato dalla sua promessa? ».

55 « Beati i morti che muoiono nel Signore » (Apoc. 14,13).

baptizati.56 - Poi conforti, preghiere, Comunioni, rosarii, Messe, ecc. - O niente o poco in purgatorio. Est facilis via de cella in coelum (S. Bernardo)."
Remuneratur copiosius. — Dio ricompensa un bicchiere d'acqua fresca dato per lui; che mercede darà a chi lasciò tutto, o meglio diede tutto per amor suo? Tutte le azioni della vita religiosa, mortificazioni, astinenze, ubbidienze, quale mercede avranno in cielo? Poi il merito che si acquista per le opere buone che si faranno per lui. Fulgebunt fusti, etc.58
Il mondano invece dirà: Erravimus, etc.59
S. Alfonso dice che nel secolo xvii di 60 santificati, soltanto 6 erano secolari. Gli altri tutti religiosi.

Vantaggi temporali:
1° Quelli di Gesù Cristo che nella nascita, nella vita, nella morte non aveva dove reclinare ecc. Promise però non mancarci niente, se ecc.: Respicite
2° Ci manca niente nello stato di sanità, di malattia, di morte. Esempio di...

3° Quanti stentano nel mondo! Noi abbiamo vitto, vestito, alloggio, ecc.

27. San Francesco di Sales "
Storia ecclesiastica ad uso della gioventù, utile ad ogni grado di persone, pel Sacerdote Giovanni Bosco, nuova edizione migliorata ed aumentata, Torino, 1870, epoca quinta, c. 4, pp. 301-303 (ed. A. CAVIGLIA, in Opere e Scritti, t. I, seconda parte, Torino, 1929, pp. 451-452).

56 "C’est pourquoi nous lisons dans la vie des Pères que, lorsqu’ils entrent dans la vie religieuse, les religieux obtiennent la même grâce que les baptisés lors de leur baptême" (Saint Thomas d’Aquin, somme théologique, 2e 2 ", quête. 189, art. 3 , ad 3).

57 "Le chemin qui mène de la cellule au ciel est facile" (Lettre aux frères de la montagne de Dieu, attribuée à Guillaume de Saint-Thierry, c. 4).

58 "Les justes brilleront ..." (voir Sagesse 3,7).

59 "Nous avons été trompés ..." (voir ibid., 5,6).

60 "Regardez les oiseaux" (voir Mt 6.26).

61 Saint François de Sales qui s'imposa à Don Bosco n'était pas le théoricien du Traité de l'amour de Dieu, des Traités, ni de l'Introduction à la vie pieuse, mais de l'apôtre plein d'intelligence et de zèle, dont il a fait le portrait dans son histoire ecclésiastique.

Saint François de Sales et le Chiablese. - Saint François de Sales a été inspiré par la divine Providence pour combattre, et on peut dire, pour détruire les erreurs de Calvin et Luther dans cette partie de la Savoie appelée Chiablese, qui avait été infectée par ces erreurs monstrueuses. Il est dit de Sales depuis son lieu de naissance, qui est un château de Savoie. Jeune homme, il s'est totalement consacré à Dieu, a jalousement préservé la blancheur virginale, a formé son cœur pour toutes les vertus, en particulier pour la douceur, la douceur. Non sans obstacles sérieux de la part du père, il renonça aux offres brillantes du monde et se consacra au ministère des autels. Poussé par la voix de Dieu, qui l'a appelé à des choses extraordinaires, il ne laisse que les bras de la charité pour Chiablese. A la vue des églises démolies, de ' Monastères détruits et croix inversées, tout s'illumine de zèle et commence son apostolat. Les hérétiques crient, l'insultent et tentent de l'assassiner. Avec patience, avec les sermons, avec les écrits et avec les miracles, il acquiert chaque tumulte, il gagne les meurtriers, il désarme l'enfer, et la foi catholique triomphe en passant, elle ramènera bientôt dans le ventre de l'Église plus de soixante-douze mille (sic) ) hérétiques. Malgré la renommée de sa sainteté, il fut malgré lui créé évêque de Genève, résidant à Annecy pour un autre. Quiví doubla son zèle, ne refusant même pas, le cas échéant, les plus humbles fonctions du ministère ecclésiastique. Après une vie complètement dévolue à la plus grande gloire de Dieu, vénérée des peuples, honorée des princes, aimée des pontifes suprêmes, respectée des hérétiques eux-mêmes, il rendit à Dieu

C'était la fête des Innocents de 1622.

Il est le fondateur de l'ordre des religieuses de la Visitation, dans lequel il souhaitait que celles retrouvées, qui pour des raisons d'âge ou d'infirmité ne puissent être accueillies dans d'autres monastères, puissent trouver refuge.

28. La communion eucharistique "
Le mois de mai consacré à Marie l'Immaculée, à l'usage du peuple, pour le prêtre Bosco John, 8e éd., Turin, 1874, jour vígesimoquarto, p. 149-153.

La doctrine - solide - de saint Jean Bosco sur l’Eucharistie était celle du XIXe siècle, comme il ressort des considérations suivantes, tirées d’un petit livre écrit pour des gens simples. Mais en les lisant, nous remarquons qu’en 1874 déjà, il conseillait ouvertement la communion quotidienne des laïcs; ce n'était pas une mince affaire à l'époque. Les phrases latines, qui sont traduites dans le texte italien, ont été extraites du canon de la messe; de (Jn 6,51; de / Cor. 11,23; de Mt 11,28.

1. Comprends-tu, ô chrétien, ce que signifie faire la Sainte Communion? Cela signifie qu’on s’approche de la table des anges pour recevoir le corps, le sang, l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nourrit notre âme sous l’espèce du pain et du vin consacré. À la messe, au moment où le prêtre parle de pain et de vin, les paroles de consécration, pain et vin deviennent le corps et le sang de Jésus-Christ. Les mots utilisés par notre divin Sauveur pour instituer ce sacrement sont les suivants: Ceci est mon corps, c'est mon sang: hoc est le corpus meum, hic est le calix sanguinis mei. Les prêtres utilisent ces mêmes mots au nom de Jésus-Christ lors du sacrifice de la Sainte Messe. Par conséquent, lorsque nous allons à la communion, nous recevons le même Jésus-Christ en corps, en sang, en âme et en divinité, c'est vrai Dieu et vrai homme, je vis comme il est au ciel. Ce n'est pas son image, pas même sa figure, comme une statue, un crucifix, mais c'est Jésus-Christ lui-même, comme il est né de la Vierge Marie Immaculée et est mort pour nous sur la croix. Jésus-Christ lui-même nous a assuré de cette présence réelle dans la Sainte Eucharistie quand il a dit: corpus quod pro vobis tradetur. C'est ce pain vivant qui est descendu du ciel: hic est panis vivus, qui de coelo descendit. Le pain que je vais donner est ma chair. La boisson que je donne est mon vrai sang. Qui ne mange pas de ce corps et ne boit pas de ce sang, n'a pas la vie avec lui. Jésus-Christ lui-même nous a assuré de cette présence réelle dans la Sainte Eucharistie quand il a dit: corpus quod pro vobis tradetur. C'est ce pain vivant qui est descendu du ciel: hic est panis vivus, qui de coelo descendit. Le pain que je vais donner est ma chair. La boisson que je donne est mon vrai sang. Qui ne mange pas de ce corps et ne boit pas de ce sang, n'a pas la vie avec lui. Jésus-Christ lui-même nous a assuré de cette présence réelle dans la Sainte Eucharistie quand il a dit: corpus quod pro vobis tradetur. C'est ce pain vivant qui est descendu du ciel: hic est panis vivus, qui de coelo descendit. Le pain que je vais donner est ma chair. La boisson que je donne est mon vrai sang. Qui ne mange pas de ce corps et ne boit pas de ce sang, n'a pas la vie avec lui.

2. Jésus ayant institué ce sacrement pour le bien de notre âme désire que nous nous en approchions souvent. Voici les mots avec lesquels il nous invite: Venez à moi tous, ou vous qui êtes fatigués et pressés après (sic) et je vous éleverai: viens à moi tout ce qui va se passer, et moi reficiam vos. Ailleurs, il a dit aux Juifs: "Vos pères ont mangé la manne dans le désert et sont morts; mais celui qui mange la nourriture figurait dans la manne, cette nourriture que je donne, cette nourriture qui est mon corps et mon sang, il ne mourra jamais éternellement. Celui qui mange ma chair et boit mon sang habite en moi et moi en lui; parce que ma chair est un véritable aliment et mon sang une véritable boisson ". Qui pourrait résister à ces invitations aimantes du divin Sauveur? C'est pour répondre à ces invitations que les chrétiens des premiers jours allaient chaque jour écouter la parole de Dieu et qu'ils approchaient chaque jour de la Sainte Communion. C'est dans ce sacrement que les martyrs ont trouvé leur force, les vierges leur ferveur, les saints leur courage.

E noi con quale frequenza ci accostiamo a questo cibo celeste? Se esaminiamo i desiderii di Gesù Cristo e il nostro bisogno, dobbiamo comunicarci assai sovente. Siccome la manna ogni giorno servì di cibo corporale agli Ebrei in tutto il tempo che vissero nel deserto, finché giunsero nella terra promessa, così la santa Comunione dovreb
b'essere il nostro conforto, il cibo quotidiano nei pericoli di questo mondo per guidarci alla vera terra promessa del Paradiso. S. Agostino dice così: Se ogni giorno dimandiamo a Dio il pane corporale, perché non procureremo anche dí cibarci ogni giorno del pane spirituale colla santa Comunione? S. Filippo Neri incoraggiava i cristiani a confessarsi ogni otto giorni e comunicarsi anche più spesso, secondo l'avviso del confessore. Finalmente la santa Chiesa manifesta il suo vivo desiderio della frequente Comunione nel Concilio Tridentino, ove dice: « Sarebbe cosa sommamente desiderabile che ogni fedele cristiano si mantenesse in tale stato di coscienza da poter fare la santa Comunione ogni volta che interviene alla santa Messa ». Il pontefice Clemente XIII per incoraggiare i cristiani ad accostarsi con gran frequenza alla santa Confessione e Comunione concedette il seguente favore: Quei fedeli cristiani, che hanno la lodevole consuetudine di confessarsi ogni settimana, possono acquistare indulgenza plenaria ogni qual volta fanno la santa Comunione.

3. Taluno dirà: io sono troppo peccatore. Se tu sei peccatore procura di metterti in grazia col Sacramento della Confessione, e poi accostati alla santa Comunione, e ne avrai grande aiuto. Un altro dirà: mi comunico di rado per avere maggior fervore. È questo un inganno. Le cose che si fanno di rado per lo più si fanno male. Altronde essendo frequenti i tuoi bisogni, frequente deve essere íl soccorso per l'anima tua. Alcuni soggiungono: io sono pieno d'infermità spirituali, e non oso comunicarmi sovente. Risponde Gesù Cristo: Quelli che stanno bene non hanno bisogno del medico: perciò quelli che sono maggiormente soggetti ad incomodi loro è mestieri essere sovente visitati dal medico. Coraggio adunque, o cristiano, se tu vuoi fare un'azione la più gloriosa a Dio, la più gradevole a tutti i santi del cielo, la più efficace per vincere le tentazioni, la più sicura a farti perseverare nel bene, ella è certamente la santa Comunione.

29. Strenna spirituelle (1874) 63 épistolaire, t. Le, p. 434.

Cher M. Bonetti,
À vous, faites de tous vos interlocuteurs vos amis. Au préfet: Des trésors de Tesaurizzi pour le temps et pour l'éternité.

Ai maestri aider patience va gagner vestras.64

Les principes de Don Bosco se manifestaient très bien dans les dons spirituels qu'il offrait régulièrement à ses disciples.

64 "Avec votre patience, vous vous ferez les maîtres de vos âmes" (Lc 21,19).

Aux jeunes: Communion fréquente.

À tous: exactitude ou convenance. devoirs.

Que Dieu vous bénisse tous et vous accorde le précieux don de la persévérance dans le bien. Amen.

Priez pour votre en GC

ami
Sac. Gio. Bosco
Turin, 30-12-74.

30. La charité fraternelle "
Epistolario, t. III, p. 26-27.

Mon cher D. Tomatis,
j'ai eu de vos nouvelles et j'ai eu beaucoup de plaisir à faire un bon voyage et à avoir la volonté de travailler. Continue. Votre lettre écrite à Varazze a fait savoir que vous n’êtes pas en harmonie avec certains de vos frères. Cela a fait une mauvaise impression, surtout quand il a lu en public.

Écoutez-moi, cher D. Tomatis: un missionnaire doit être prêt à donner sa vie pour la plus grande gloire de Dieu; Et ne devrait-il pas alors pouvoir supporter un peu d'aversion pour un compagnon, même avec des défauts notables? Écoutez donc ce que nous dit saint Paul: Alter alterius onera portate, et sic adimplebitis legem Christi. Caritas benigna est, patiens est, omnia sustinet. Et oui quis suorurn et maxime domesticorum turam non habet, infideli détérioration.66
Par conséquent, ma chérie, donnez-moi cette grande consolation, donnez-moi en effet ce grand plaisir, c'est D. Bosco qui vous le demande: pour l'avenir Molinari est votre grand ami et si vous ne pouvez pas l'aimer parce qu'il est défectueux, aimez-le pour l'amour de Dieu, aimez-le pour mon amour. Vous voulez, n'est-ce pas?

65 Peu de temps après son arrivée en Amérique du Sud, un des premiers missionnaires salésiens, le père Domenico Tomatis, avait écrit à un ami une lettre assez dure dans laquelle il affirmait qu '"il n'allait pas si bien avec quelqu'un et que, entre peu de choses seraient revenues en Europe "(G. Bosco à G. Cagliero, 12 février 1876, dans Epistolario, t. III, p. 17). La leçon de Don Bosco dans la lettre à lire était aussi sèche qu'amicale. Il exprime à merveille le ton des relations qu'il a eues avec ses enfants.

66 "Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi parfaitement la loi du Christ. La charité a de la souffrance, la charité est bénigne, elle n’est pas envieuse, elle porte tout et si quelqu'un ne s'intéresse pas à la sienne, surtout à la maison, il est pire qu'un infidèle "(Galates 6: 2; 1 Cor 13) , 4,7, 1 Tim 5,8).

En outre, je suis heureux avec vous et chaque matin de la Sainte Messe, je confie au Seigneur votre âme, vos travaux.

Ne pas oublier la traduction de Arithmetic, en ajoutant les mesures et les poids de R. Argentina.

Vous direz au docteur Ceccarelli, bien mérité, que je n’ai pas pu recevoir le catéchisme de cet archidiocèse, et je souhaite qu’il insère les faits de la foi dans le Prouvant plus conforme aux diocésains.

Dieu vous bénisse, cher D. Tomatis; n'oubliez pas de prier pour moi, je serai toujours à vous dans la GC

Aff.mo ami
c. Gio. Bois
Alassio, 03.07.76.

31. Donnez à César ce qui appartient à César
Extrait des actes du premier chapitre général des Salésiens (1877), cahiers Barberis, ACS, S. 046; voir E. CERTA, Biographical Memoirs, t. XIII, p. 288,9
(...) Scopo nostro si è di far conoscere che si può dare a Cesare quel che è di Cesare, senza compromettere mai nessuno; e questo non ci distoglie niente affatto dal dare a Dio quel che è di Dio. Ai nostri tempi si dice essere questo un problema, ed io, se si vuole, soggiungerò che forse è il più grande dei problemi; ma che fu già sciolto dal nostro Divin Salvatore Gesù Cristo. Nella pratica avvengono serie difficoltà, è vero; si cerchi adunque di scioglierle non solo lasciando intatto il principio, ma con ragioni e prove e dimostrazioni dipendenti dal principio e che spieghino il principio stesso. Mio gran pensiero è questo: studiare il modo pratico di dare a Cesare quel che è di Cesare nello stesso tempo che si dà a Dio quel che è di Dio.

— Ma, si dice, íl Governo sostiene i più grandi scellerati, e talvolta si propugnano false dottrine ed erronei principii. — Ebbene, allora noi diremo che il Signore ci comanda di obbedire e di portar

67 Per interpretare correttamente questi propositi di Don Bosco in un intervento durante un capitolo generale dei salesiani, si ricordi il clima creato in Italia e nel mondo dalla presa di Roma nel 1870 e il rifiuto della « legge delle guarentigie » senza dimenticare Né eletti né elettori dell'abate Margotti e il Non expedit della Sacra Peniten7ieria (vedere, per esempio, F. FoNZI, I cattolici e la società italiana dopo l'unità, 25 ed., Roma, 1960, pp. 31-32, 53-54). Don Bosco era, lo si vedrà, conciliante, forse anche, fino a un certo punto, « conciliatore », nel senso che la storia dà a questo termine (vedere R. AUBERT, Le pontificar de Pie IX..., op. cit., pp. 98-100).

rispetto ai superiori etiam cliscolis," finché non comandano cose direttamente cattive. Ed anche nel caso che comandassero cose cattive, noi li rispetteremo. Non si farà quella cosa che è cattiva; ma si continuerà a prestare ossequio all'autorità di Cesare, come appunto dice San Paolo, che si obbedisca all'autorità, perché porta la spada.

Nessuno è che non veda le cattive condizioni in cui versa la Chiesa e la Religione in questi tempi. Io credo che da San Pietro fino a noi non ci siano mai stati tempi così difficili. L'arte è raffinata e i mezzi sono immensi. Nemmeno le persecuzioni di Giuliano l'Apostata erano così ipocrite e dannose. E con questo? E con questo noi cercheremo in tutte le cose la legalità. Se ci vengono imposte taglie, le pagheremo; se non si ammettono più le proprietà collettive, noi le terremo individuali; se richiedono esami, questi si subiscano; se patenti o diplomi, si farà il possibile per ottenerli, e così s'andrà avanti.

— Ma ciò richiede fatiche, spese: crea pasticci! — Nessuno di voi può vederlo come lo vedo io. Anzi la maggior parte degl'imbrogli non ve li accenno neppure, perché non si resti spaventati. Sudo io e lavoro tutto il giorno per vedere di metterli a posto e ovviare agli inconvenienti. Eppure bisogna avere pazienza, saper sopportare e invece di riempire l'aria di lamenti piagnucolosi, lavorare a più non si dire, perché le cose procedano avanti bene.

Ecco che cosa s'intende di far conoscere a poco a poco e praticamente col Bollettino Salesiano. Questo principio con la grazia del Signore, e senza dir molte parole direttamente, lo faremo prevalere e sarà fonte d'immensi beni sia per la società civile che per quella ecclesiastica.

32. A un parroco sfiduciato " Epistolario, t. III, p. 399.

Car.mo nel Signore,
Ho ricevuto la sua buona lettera e li fr. 18 entro la medesima. La ringrazio: Dio la rimeriti. manna che cade in sollievo delle nostre strettezze. Ella poi stia tranquilla. Non parli d'esentarsi dalla parrocchia. C'è da lavorare? Morrò nel campo del lavoro, sicut bonus miles Christi.7° Sono buono a poco? Omnia possum in eo qui me confortat.71

68 « Anche discoli » (vedere 1 Piet. 2,18).

69 Alcune righe meravigliose a un parroco scoraggiato di Forlì: fiducia,
lavoro, il Cristo è vivente!

70 « ... come un buon soldato di Cristo » (vedere 2 Tim. 2,3).

71 « Tutto posso in colui che mi rende forte » (Fil. 4,13).

Ci sono spine? Con le spine cangiate in fiori gli Angeli tesseranno per lei una corona in cielo. I tempi sono difficili? Furono sempre così, ma Dio non mancò mai del suo aiuto. Christus beni et hoclie.72 Di-manda un consiglio? Eccolo: prenda cura speciale dei fanciulli, dei vecchi e degli ammalati, e diverrà padrone del cuore di tutti.

Del resto quando venga a farmi visita, ci parleremo più a lungo.

Sac. Gio. Bosco
Torino, 25 ott. 78.

33. Attività apostolica e perfezione dei Cooperatori salesiani
Cooperatori salesiani, ossia un modo pratico per giovare al buon Costume ed alla civile società, Albenga, 1876, pp. 25-26, 27-28, 33-34.

I. t necessario che i cristiani si uniscano nel bene operare.

In ogni tempo si giudicò necessaria l'unione tra i buoni per giovarsi vicendevolmente nel fare il bene e tener lontano il male. Così facevano i Cristiani della Chiesa primitiva, i quali alla vista dei pericoli, che ogni giorno loro sovrastavano, senza punto sgomentarsi, uniti con un cuor solo ed un'anima sola, animavansi l'un l'altro a stare saldi nella fede e pronti a superare gl'incessanti assalti da cui erano minacciati. Tale pure è l'avviso datoci dal Signore quando disse: Le forze deboli quando sono unite diventano forti, e se una cordicella presa da sola facilmente si rompe, è assai difficile romperne tre riunite: Vis unita fortior, funiculus triplex difficile rumpitur.74 Così sogliono fare eziandio gli uomini del secolo nei loro affari temporali. Dovranno forse i figliuoli della luce essere meno prudenti de' figliuoli delle tenebre? No certamente. Noi cristiani dobbiamo unirci in questi difficili tempi, per promuovere lo spirito di preghiera, di carità con tutti i mezzi, che la Religione somministra e così rimuovere o almeno mitigare quei mali, che mettono a repentaglio il buon costume della crescente gioventù, nelle cui mani stanno i destini della civile società.

72 « Il Cristo era ieri; egli è oggi » (vedere Ebr. 13,8).

73 Uno dei documenti in cui egli ha espresso con la maggior chiarezza la sua fiducia nel valore santificante dell'azione apostolica, intesa, del resto, soprattutto come una battaglia contro il male e sicuramente non escludente íl distacco e la preghiera.

74 Facciamo notare che questa frase non è tolta dal Vangelo, ma dall'Eccle. 4,12.

III. Scopo dei Cooperatori Salesiani.

Le but fondamental des coopérateurs salésiens est de se faire valoir par un niveau de vie, dans la mesure du possible, similaire à celui de la vie courante. Parce que beaucoup iraient volontiers dans un cloître, mais que ceux qui sont âgés, en santé ou en état de santé sont empêchés par le manque de possibilités. En devenant coopérateurs salésiens, ils peuvent continuer à vivre au sein de leurs occupations ordinaires, au sein de leurs propres familles, et vivre comme s’ils se trouvaient dans la Congrégation. Ainsi, du suprême pontife, cette association est considérée comme un tiers-ordre des anciens avec la différence que, dans l'exercice de la piété, la perfection chrétienne était proposée, l'objectif principal étant la vie active dans la

VIII. Pratiques religieuses.

1. Aux coopérateurs salésiens, aucun travail extérieur n'est prescrit, mais pour que leur vie puisse être assimilée à celle de ceux qui vivent dans des communautés religieuses, il leur est recommandé la modestie du vêtement, la frugalité à la cantine, la simplicité du mobilier de maison , la punition dans les discours, la précision dans les devoirs de son état, en s'assurant que les personnes qui en dépendent observent et sanctifient les vacances.

2. Il leur est conseillé de faire au moins quelques jours d'exercices spirituels chaque année. Le dernier jour de chaque mois, ou un autre jour plus confortable, fera l’exercice d’une bonne mort en confessant et en expliquant comment c’était vraiment le dernier de la vie. Tant dans les exercices spirituels que le jour où se déroule l'exercice d'une bonne mort, une indulgence plénière est faite.

3. Chaque personne récitera un Pater, Ave a s. François de Sales selon l'intention du Souverain Pontife. Les prêtres et ceux qui récitent les heures canoniques ou l'office de la Sainte Vierge sont dispensés de cette prière. Pour eux, il suffit qu’ils ajoutent leur intention à cet objectif dans l’office divin.

4. Procurez-vous de vous rapprocher des saints sacrements de la confession et de la communion avec la plus grande fréquence, car chacun peut gagner à chaque fois une indulgence plénière.

5. Ces indulgences plénières et partielles, au moyen du suffrage, peuvent être appliquées aux âmes du purgatoire, à l'exception de celle in articulo mortis, qui est exclusivement personnelle et que l'on ne peut acheter que lorsque l'âme se sépare du corps pour son éternité.

ABRÉVIATIONS RÉCURRENTES

Archives centrales salésiennes ACS , déposées à Turin
Valdocco.

Epistolario Epistolario de S. Giovanni Bosco, éd. E. CERTA, Turin, 1955-1959, 4 vol.

LC Lectures catholiques, Turin, 1853 et suiv.

Mémoires biographiques GB LEMOYNE, A. AMADEI et E. GEMA, Mémoires biographiques de Don Giovanni Bosco, San Benigno et Turin, 1898-1948, 20 tours.

Mémoires de l'Oratoire S. GIOVANNI Bosco, Mémoires de l'Oratoire de Saint François de Sales de 1815 à 1855, éd. E. CERTA, Turin, 1946.

Œuvres et écrits «Don Bosco». Ouvrages et écrits publiés et non publiés récemment publiés et révisés conformément aux éditions originales et aux manuscrits restants, édités par la Société pianique salésienne, Turin, 1929 et suiv.

Position sur l'introduction de la cause Résumé Taurinen. Béatification et Canonisation du Serviteur du Saint Priest ... Position sur. l'ouverture du boîtier. Le résumé et les lettres ont commencé, Rome, 1907.

Position sur les vertus Rites ..., T aurinen. 5 en nom du diocèse. Le Serviteur de Dieu Sac.Ioannis Bosco ... Position sur les vertus. Partie 1: Résumé, Rome, 1923.

RÉFÉRENCES
Notre bibliographie est réduite aux sources et ouvrages qui concernent directement St. John Bosco. Mais, comme il est facile à comprendre, nous avons également eu recours aux ouvrages généraux les plus à même de faire tomber le saint de son temps et de lui faire comprendre sa pensée: ceux de R. AUBERT, sur l’histoire générale de l’Eglise sous Pie IX; par T. Caiuso, AC JEMOLO, M. VAUS SARD, F. FONZI, sur l'histoire de l'Église en Italie au XIXe siècle; par H. BREMOND, P. POURRAT, JEAN LECLERCQ, L. COGNET, sur l'histoire de la spiritualité; par E. HOCEDEZ, sur l'histoire de la théologie au XIXe siècle; et enfin, pour certaines précisions concernant la vie spirituelle, de J. DE GUIBERT, A. STOLZ, L. BOUYER ... La plupart d'entre elles figurent dans les notes du livre, avec divers noms d'érudits italiens, peu connus des Public francophone.

1. Documents manuscrits
Les manuscrits de Don Bosco ou le concernant ont été rassemblés autant que possible dans les archives salésiennes centrales (ACS) de Turin, principalement dans les positions de S. 131: Lettres de Don Bosco; S. 132: Les manuscrits de Don Bosco 'ne sont pas destinés à être publiés par lui. Programmes et abonnements; S. 133: Manuscrits pour publication; et S. 110: 'Chroniques et autres témoignages de salésiens sur Don Bosco. Les documents concernant les constitutions ou les règlements de la société salésienne constituent un groupe séparé (S. 02). La plupart de ces documents ont été publiés ou exploités dans les mémoires biographiques de Don Giovanni Bosco (voir ci-dessous), 1 à 11 dans les annexes documentaires des volumes de E. CERTA. Certaines lettres et certains discours de Don Bosco avaient paru de son vivant dans le Bulletin salésien. En 1963, il a été créé
une commission, sous les auspices de l'Université pontificale salésienne de Rome, chargée de publier l'édition critique de tous ces documents. Mais nous avons déjà des éditions récentes et très utiles des lettres et de "l'autobiographie" du saint:
1. S. JOHN Bosco, Mémoires de l'Oratoire de Saint François de Sales de 1815 à 1855, éd. E. Certa, Turin, 1946.

2. S. GIOVANNI Bosco, Epistolario, éd. E. Certa, Turin, 1955-1959, 4 vol.

A questo gruppo di documenti bisogna aggiungere gli atti del processo informativo e apostolico di beatificazione e canonizzazione, depositati presso la curia di Torino e presso la S. Congregazione dei Riti a Roma. Solo una parte delle deposizioni è stata pubblicata in:
3. Taurinen. Beatificationis et Canonizationis Servi Dei Joannis Bosco Sacerdotis Fundatoris Piae Societatis Salésianae. Positio super introductione Causae. Summarinm et Litterae Postulatoriae, Roma, 1907.

4. Sacra Rituum Cangregatione... Taurinen. Beatificationis et Canonizationis V en. Servi Dei Sac. Ioannis Bosco Fundatoris Piae Societatis Salesiane necnon Instituti Filiarum Mariae Auxiliatricis. Positio super virtutibus. Pars I: Summarium, Roma, 1923.

II. Documenti pubblicati
Preliminare. — Questo gruppo è molto vario: autentici e meno autentici vi si mescolano a piacimento. Ecco perché il nostro elenco è diviso in tre sezioni: 1. Pubblicazioni firmate o riconosciute da Don Bosco. 2. Pubblicazioni anonime presentate e, almeno, rivedute da Don Bosco. 3. Pubblicazioni nella maggior parte anonime, di origine imperfettamente precisata, ma attribuite sovente a Don Bosco. Questa ripartizione, che è discutibile, ha almeno il merito di non decidere a casaccio sui problemi di autenticità: un'opera firmata può essere stata composta da un segretario, un'opera anonima può essere stata lungamente meditata da Don Bosco.

Occorre tener presente che un certo numero di anonimi sono stati riconosciuti da lui nel suo testamento del 26 luglio 1856 (conservato in ACS, S. 132, e pubblicato in A. AIVIADEI, Memorie biografiche, t. X, pp. 1032-1033); che parecchi libri, anonimi secondo il frontespizio della prima edizione, sono comparsi successivamente sotto il suo nome; infine, che alcuni cataloghi pubblicati durante la sua vita nella casa di Torino, gli hanno, legittimamente o no, attribuito altri lavori anonimi.

Il nostro punto solito di riferimento è l'unica bibliografia completa (sebbene ridotta alle edizioni) di Don Bosco pubblicata fino ad oggi, in P. RICALDONE, Don Bosco educatore, t. II, Colle Don Bosco, Asti, 1952, pp. 631-650. Ha il grande merito di esistere; ma da allora le ricerche sono progredite, soprattutto per merito del lavoro infaticabile di Don Piero Stella, un tempo archivista a Torino, che ha avuto la bontà di farci presente alcuni risultati a cui è arrivato. Per conto nostro riportiamo qui i titoli completi della prima edizione delle opere, e ciò permette di distinguere gli anonimi dai testi firmati e di sottolineare importanti sfumature come compilata o per cura che non vanno nemmeno esagerate. Generalmente, le traduzioni non sono state menzionate. In quanto alle edizioni (indicate da cifre a esponente) sono state solo prese in considerazione quelle che abbiamo potuto consultare di persona fino all'anno della morte dell'autore (1888).

Infine, per il perfetto aggiornamento dí questo elenco, rimandiamo al catalogo (ci auguriamo, commentato) delle opere di Don Bosco, che Don Pietro Stella da parecchi anni, ci promette di compilare e, forse, dí pubblicare.

Pubblicazioni firmate o riconosciute da Don Bosco
5. Cenni storici sulla vita di Luigi Comollo, morto nel seminario di Chieri ammirato da tutti per le sue singolari virtù, scritti da un collega, Torino, 1844. Nuove edizioni: 1854', 18673, 18844. Firmato a partire dal 1854 (coll. L. C.). Nella stessa data, nel titolo, giovane fu sostituito a chierico.

6. Storia ecclesiastica ad uso delle scuole, utile ad ogni ceto di persone, dedicata all'Onoratra° F. Ervé de la Croix, Provinciale dei D.I.S.C., compilata dal Sacerdote B. G., Torino, 1845. Nuove edizioni: 18482, 18703 (L. C.), 18714, 18799, 188810. Firmato con tutte le lettere a partire dal 1848.

7. Il Sistema metrico decimale ridotto a semplicità, preceduto dalle quattro prime operazioni dell'aritmetica, ad uso degli artigiani e della gente di campagna, per cura del Sacerdote Bosco Gio., Torino, 1846 (?). Nessun esemplare conosciuto della prima edizione, il cui titolo è stato ricostituito secondo la seconda edizione. Nuove edizioni: 18492, 18514, 18555, 18756, 18817. La sesta edizione era intitolata: L'Aritmetica e il Sistema metrico portati a semplicità...

8. Il Divoto dell'Angelo Custode. Aggiuntevi le indulgenze concedute alla compagnia canonicamente eretta nella chiesa di S. Francesco d'Assisi in Torino, Torino, 1845. Anonimo, ma manoscritto con correzioni autografe in ACS, S. 133, e pubblicato, riconosciuto col titolo: Il Divoto dell'Angelo Custode. Anonimo, nel testamento del 1856.

9. I sette dolori di Maria considerati in forma di meditazione. Anonimo. Titolo del testamento del 1856. Secondo noi, la bibliografia di Don Ricaldone (n° 73) ne ha ricostituito il titolo sulla terza edizione di un'opera comparsa in Torino, Speirani & Figli, nel 1871: Corona dei Sette dolori di Maria, con sette brevi considerazioni sopra i medesimi esposti in forma della Via Crucis, 3a ed., Torino, 1871. Ci sono dei dubbi.

10. Esercizio di divozione alla misericordia di Dio, Torino, s.d. (verso il 1847). Citato: Esercizio di divozione alla misericordia di Dio. Anonimo, dal testamento del 1856. Autenticità poco contestabile.

11. Le Sei domeniche e la Novena di San Luigi Gonzaga con un cenno sulla vita del Santo, Torino, 1846. Nuove edizioni: Le Sei domeniche e la Novena in onore di San Luigi Gonzaga con alcune sacre lodi (L. C.), Torino, 1854, presentato Al [lettore dal Sac. Bosco Giovanni, e riconosciuto dal testamento del 1856. Stesso titolo in una edizione del 1864. Diventerà: Le Sei domeniche e la Novena in onore di S. Luigi Gonzaga colle Regole [della Compagnia in onore del medesimo santo e con altre lodi sacre, S. Pier d'Arena, 18787; id., Torino, 18868 (L. C.), 18889.

12. Storia sacra per uso delle scuole, utile ad ogni stato di persone, arricchita di analoghe incisioni, compilata dal Sacerdote Giovanni Bosco, Torino, 1847. Nuove edizioni: 18532, 18633, 18664, 18748, 188113, 188114, 1882 (?)18.

13. Il giovane provveduto per la pratica de' suoi doveri, degli esercizi di cristiana pietà, per la recita de l'Uffizio della Beata Vergine e de' principali vespri dell'anno, coll'aggiunta di una scelta di laudi sacre, ecc., Torino, 1847. Nuove edizioni: 18512, 18639, 187333, 187439, 187543, 187765, 187875, 188081, 188183, 1885101, 1888118. Firmato almeno dopo il 1863.

14. Il cristiano guidato alla virtù ed alla civiltà secondo lo spirito di San Vincenzo de' Paoli. Opera che può servire a consacrare il mese di luglio in onore del medesimo Santo, Torino, 1848. Nuove edizioni: 18772, 18873. Firmato a partire dal 1877.

15. Maniera facile per imparare la Storia Sacra ad uso del popolo cristiano, con una carta geografica della Terra Santa, per cura del Sac. Giovanni Bosco, Torino, 1850. Nuove edizioni: 18552 (L. C.), 18633, 18775, 18826.

16. Avvisi ai Cattolici. La Chiesa Cattolica-Apostolica-Romana è la sola e vera Chiesa di Gesù Cristo, Torino, 1850. Ripetuto coi titoli: Avvisi ai Cattolici. Introduzione alle Letture Cattoliche, Torino, 1853; Fondamenti della Cattolica Religione, per cura del Sacerdote Gio
vanni Bosco, Torino, 1872. Ristampe con quest'ultimo titolo: 1882, 1883 (L. C.).

17. Le catholique éduqué dans sa religion. Traitements d'un homme de famille avec ses enfants selon les besoins du moment, épilogues du Sac. Bosco Giovanni (LC), Turin, 1853. Répété avec le titre: Le catholique au siècle. Déductions familiales d'un père avec ses enfants autour de Religion, par le sac. Giovanni Bosco, 2e éd. (LC), Turin, 1883. Nouvelles éditions: 18833, 18875.

18. drame. Un différend entre un avocat et un ministre protestant (LC), Turin, 1853. Encore une fois publié avec le nom de l'auteur: Luigi, ou Un différend entre un avocat et un ministre protestant, dénoncé par le prêtre Giovanni Bosco, 2e éd., Augmenté, Turin , 1875.

19. Information historique sur le miracle du Saint-Sacrement qui a eu lieu à Turin le 6 juin 1453, en référence au quatrième centenaire de 1853 (LC), Turin, 1853. La présentation Au lecteur est signée: Sac. Gio. Bosco, et ce livret a été reconnu par la volonté de 1856.

20. Faits contemporains présentés sous forme de dialogue, Turin, 1853. Écriture anonyme dans le recueil des Lectures catholiques (année I, fasc. 10-11) et reconnue dans le testament de 1856.

21. Conversion d'un Valdese. Fait contemporain exposé par le Sac. Bosco Gioanni (LC), Turin, 1854.

22. Collection d'événements contemporains curieux, exposés par le Sac. Bosco Gioanni. (LC), Turin, 1854.

23. Le jubilé et les pratiques des églises (LC), Turin, 1854. Il sera intitulé à nouveau avec le nom de l'auteur: Dialogues sur l'institution du jubilé avec les pratiques de visite des églises (LC), du prêtre Bosco Giovanni, 2e éd. révisé par l'auteur, Turin, 1865, pour devenir ensuite définitivement: Le jubilé de 1875. Son institution et ses pratiques pour la visite des églises, par le Sac. Giovanni Bosco, 2 ème (LC), Turin, 1875.

24. [Conversations entre un avocat et un vicaire de campagne sur le sacrement de la confession, près du sac. Bosco Giovanni (LC), Turin, 1855. Nouvelle édition: 18723.

25. Vita di San Martino, évêque de Tours, du prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1855. Nouvelle édition: 18862.

26. La force d'une bonne éducation. Curieux épisode contemporain, organisé par le Sac. Bosco Giovanni (LC), Turin, 1855. On l'appellera encore: Pietro, c'est la force de la bonne éducation.

Curieux épisode contemporain, pour le Sac. Giovanni Bosco, 2e éd., Turin, 1881. Nouvelle édition: 1885 (dans la Bibliotechina de l'ouvrier).

27. L'Histoire de l'Italie racontée à la jeunesse par ses premiers habitants jusqu'à nos jours, accompagnée d'une carte de l'Italie, du prêtre Bosco Giovanni, Turin, 1855. Nouvelles éditions: 18592, 18613, 18634, 18665, 18738 , 188014, 188215, 188516, 188718.

28. Vie de saint Pancrace martyr, avec annexe sur le sanctuaire qui lui est dédié près de Pianezza (LC), Turin, 1856. Nouvelles éditions: 18673, 18734, 18765, 18886. Les troisième et quatrième éditions sont signées; le cinquième était anonyme; on ne peut pas compter sur le sixième, publié après la mort de l'auteur.

29. La clé du paradis entre les mains du catholique qui exerce les fonctions de bon chrétien, Turin, 1856. Il se présente ensuite sous deux formats: 1) 18572, 18726, 187536, 18884 '; 2) 18742, 18813, 1888. Le livre compte environ 200 pages dans le premier format et environ 500 dans le second. Il a été signé après 1857.

30. Vie de saint Pierre, prince des apôtres, premier pape après Jésus-Christ, pour le soin du sac. Bosco Giovanni (LC), Turin, 1856 (actuellement: 1857). Nouvelles éditions: a) avec le titre: Le centenaire de l'apôtre Saint Pierre, avec la vie du même prince des apôtres et un triduum de préparation à la fête des saints apôtres Pierre et Paul, pour le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1867; Rome, 1867; b) avec le titre: Vita di San Pietro ..., Turin, 1867, 1869, 1884.

31. Deux conférences entre deux ministres protestants et un prêtre catholique autour du purgatoire et des suffrages des morts, avec une annexe sur les liturgies, éditée par le Sac. Bosco Giovanni (LC), Turin, 1857. Nouvelle édition: 18742.

32. Vie de saint Paul l'apôtre, docteur des gentils, sous le soin du sac. Bosco Giovanni (LC), Turin, 1857. Nouvelle édition: 18782.

33. Vie des Souverains Pontifes S. Lino, S. Cleto, S. Clemente, pour le soin du sac. Bosco Giovanni (LC), Turin, 1857.

34. La vie des Souverains Pontifes S. Sisto, S. T elesforo, S. Igino, S. Pio I, avec annexe ci-dessus S. Giustino, apologiste de la religion, sous la direction du Sac. Bosco Giovanni (LC) Turin, 1857.

35. Vie des Souverains Pontifes Saint Anaclet, Saint Évariste, Saint Alexandre Ier, près du Sac. Bosco Giovanni (LC), Turin, 1857.

36. La vie des hauts pontifes S. Aniceto, S. Sotero, S. Eleutero, S. Vittore et S. Zeffirino (LC), Turin, 1858. Anonyme, mais probablement authentique, car la volonté de 1856 attribue à Don Bosco
le Vies des papes jusqu'en 221. Donc, ce volume aurait déjà été composé en 1856.

37. Le mois de mai consacré à Marie Immaculée, à l'usage du peuple, pour le prêtre Giovanni Bosco (LC), Turin, 1858. Nouvelles éditions: 18642, 1869, (?) 3, 18734, 18735, 18736, 18748, 187911, 188512.

38. Apportez avec vous un chrétien ou des notices importantes concernant les devoirs du chrétien, afin que chacun puisse réaliser son propre salut dans l'état dans lequel il se trouve (Turin), Turin, 1858. Nouvelles éditions: 1878, avec indication de l'auteur.

39. La vie du souverain pontife Saint-Calliste Ier, du prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1858.

40. Vie du jeune Savio Domenico, élève de l'Oratoire de San Francesco di Sales, du prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1859. Nouvelles éditions: 18602, 18613, 18664, 18785, 18806.

41. La vie du souverain pontife Saint Urbain Ier, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1859.

42. Vie des Souverains Pontifes S. Ponziano, S. Antero et S. Fabiano, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1859.

43. La persécution de Decius et le pontificat de St Cornelius
Pope, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1859.

44. Vie et martyre des Souverains Pontifes Saint Lucius Ier et Saint Etienne Ier, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1860.

45. Souvenir historique des funérailles des jeunes de l'Oratoire de Saint François de Sales célébrés devant le prêtre Caffasso Giuseppe, leur distingué bienfaiteur, à l'intention du prêtre Bosco Giovanni, Turin, 1860.

46. ​​Biographie du prêtre Giuseppe Caffasso exposée dans deux raisonnements funéraires, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1860.

47. Le pontificat de Saint Sixte II et les gloires de Saint Laurent Martyr, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1860.

48. Une famille de martyrs, telle est la vie des saints martyrs Mario, Marta, Audiface et Abaco et leur martyre avec une annexe sur le sanctuaire qui leur est dédiée à Casellette, organisée par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1861.

49. Note biographique sur le jeune Magone Michele, élève de l'Oratoire de Saint François de Sales, du prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1861. Nouvelles éditions: vers 18622, 18803.

50. Pontificat de S. Dionigi, avec annexe au-dessus de S. Gregorio Taumaturgo, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1861.

51. Pontificat de S. Felice Primo et S. Eutichiano, papes et martyrs, sous la direction du prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1862.

52. Une agréable histoire d'un vieux soldat de Napoléon Ier, exposée par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1862.

53. Aperçu historique de la vie de B. Caterina De-Mattei de Racconigi de l'ordre de Pen. de S. Dom., édité par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1863.

54. Pontificat de saint Caïo, pape et martyr, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1863.

55. Pontificat de Saint Marcellinus et de Saint Marcellus, papes et martyrs, par le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1864.

56. Le petit berger des Alpes ou la vie du jeune Besucco Francesco d'Argentera, pour le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1864. Nouvelles éditions: 18782, 18863.

57. La maison de la fortune. Représentation théâtrale du prêtre Bosco Giovanni ... (LC), Turin, 1865. Nouvelle édition: 18882.

58. Valentino, o la Vocazione impedita. Episodio contemporaneo, esposto dal sacerdote Bosco Giovanni (L. C.), Torino, 1866. Nuova edizione: 1883.

59. Novelle e racconti tratti da vari autori ad uso della gioventù (coll. L. C.), Torino, 1867. Nuova edizione con titolo: Novelle e racconti tratti da vari autori ad uso della gioventù, coll'aggiunta della Novella amena di un vecchio soldato di Napoleone I, pel sacerdote Bosco Giovanni, Torino, 1870. Stesso titolo: 18803, 18875.

60. Severino, ossia Avventure di un giovane alpigiano, raccontate da lui medesimo ed esposte dal sacerdote Giovanni Bosco (L. C.), Torino, 1868.

61. Maraviglie della Madre di Dio invocata sotto il titolo di Maria Ausiliatrice, raccolte dal Sacerdote Giovanni Bosco (L. C.), Torino, 1868.

62. Souvenir d'une solennité en l'honneur de Marie Auxiliatrice, pour le prêtre Giovanni Bosco (LC), Turin, 1868.

63. Association des fidèles de Marie Auxiliatrice érigée canoniquement dans l'église qui lui est dédiée à Turin avec des informations historiques sur
ce titre, pour le prêtre Giovanni Bosco (LC), Turin, 1869. Nouvelles éditions: 18782, 18813, 18874.

64. Les conseils généraux et l'Église catholique. Conversations entre un curé et un jeune paroissien, pour le prêtre Bosco Giovanni (LC), Turin, 1869.

65. Angelina, ou l'orphelin des Apennins, pour le prêtre Giovanni Bosco (LC), Turin, 1869. Nouvelle édition: 1881 (?).

66. L'Eglise catholique et sa hiérarchie, pour le prêtre Giovanni Bosco (LC), Turin, 1869.

67. Neuf jours consacrés à l'Augusta Mère du Sauveur sous le titre de Marie Auxiliatrice, par le sac. Giovanni Bosco (LC), Turin, 1870. Nouvelles éditions: 18802, 18853.

68. Règles pour le théâtre, Turin, 1871. Signé: Sac. Giovanni Bosco.

69. Apparition de la Sainte Vierge sur le mont La Salette avec d'autres faits prodigieux recueillis sur des documents publics, pour le prêtre Giovanni Bosco (LC), Turin, 1871. Autre édition: 18773.

70. Les confrères salésiens appelés d'exil en exil à la vie éternelle en 1873, dans l'Annuaire Société de Saint François de Sales, Turin, 1874, p. 14. Page signée: Sac. Gio Bosco.

71. Massimino, Rencontre d'un jeune homme et d'un pasteur protestant au Campidoglio, exposé par le prêtre Giovanni Bosco (LC), Turin, 1874. Nouvelle édition: 18752.

72. Contexte historique de la congrégation de saint François de Sales et explications connexes, Rome, 1874. Signé: Giovanni Bosco.

73. Résumé de la Société pieuse de saint François de Sales du 23 février 1874. Signé: Sac. Gio Bosco. Publié dans la Positio de la Congrégation des Évêques et des Réguliers: Turin. Au dessus de l'approbation des Constitutions de la Société Salésienne. Orateur Ill.m ° et Mgr Monsignore Nobili Vitelleschi, archevêque de Séleucie, secrétaire, Rome, 1874. Document N ° XV.

74. Marie Auxiliatrice avec le récit de quelques grâces obtenues au cours des sept premières années de la consécration de l'Église qui lui est dédiée à Turin, par le prêtre Giovanni Bosco (LC), Turin, 1875. Nouvelle édition: 18772.

75. Archives confidentielles du directeur de ..., Turin, 1875. Lithographiées. Il deviendra: Christmas Strenna, ou Confidential Memories, Turin, 1886. Lithographié.

76. Règlement pour l'infirmerie, Turin, 1876. Signé par Don Bosco.

77. Inauguration du patronage de Saint-Pierre à Nice a Mare. But de la même exposé par le prêtre Giovanni Bosco, avec annexe sur le système de prévention dans l'éducation des jeunes, Turin, 1877. Edition française et franco-italienne la même année.

78. Le nuage du Carmel, à savoir la dévotion à Marie Auxiliatrice récompensée par de nouvelles grâces, par le prêtre Giovanni Bosco
(LC), S. Pier d'Arena, 1877.

79. La plus belle fleur du collège apostolique, à savoir l'élection de Léon XIII, avec une brève biographie de ses électeurs, pour le sac. Giovanni Bosco (LC), Turin, 1878.

80. Les écoles caritatives de l’Oratoire Saint-François de Sales de Turin devant le Conseil d’État, pour le prêtre Giovanni Bosco, Turin, 1879.

81. Exposition au Saint-Siège de l'état moral et matériel de la Société pieuse de saint François de Sales, Saint-Pier d'Arena, 1879. Signé: Sac. Giovanni Bosco, Recteur Majeur.

82. L’Hospice-bénéfice de l’Oratoire Saint-François de Sales. Exposition du prêtre Giovanni Bosco, Turin, 1879.

83. La fille chrétienne s'acquittait de ses devoirs
dans l'exercice de la piété chrétienne, dans la récitation du BV,
des vêpres de toute l'année et de l'office des morts, avec en plus un choix de louanges sacrées pour le prêtre Giovanni Bosco, Turin, vers 1879 (première édition non publiée); 8ème éd. (?), 1881; 4ème éd., 1883.

84. Eccellentissimo Consigliere di Stato, Torino, 1881. Firmato: Sac. Giovanni Bosco.

85. Esposizione del sacerdote Giovanni Bosco agli Eminentissimi Cardinali 'della Sacra Congregazione del Concilio; S. Pier d'Arena, 1881.

86. Biographie du jeune Louis Fleury Antoine Colle, par Jean Bosco, pr'ètre, Turin, 1882. Pubblicato in francese.

87. Regolamento della Compagnia di S. Giuseppe per gli operai esterni che lavorano nell'Oratorio di S. Francesco di Sales in Torino, Torino, 1888. Il regolamento è firmato: Sac. Giovanni Bosco.

Non abbiamo creduto di dover notare tutte le lettere circolari del santo, raccolte in genere nel suo Epistolario. E fin d'ora si noterà che, se ne avesse avuto l'occasione, Don Bosco avrebbe ancora quasi certamente riconosciuto la paternità dei numeri 93, 97, 141, 143, 144, 145, 148, 150 (vedere oltre).

()Pubblicazioni anonime presentate e, er lo meno, rivedute da Don Bosco*
88. Scelta di laudi sacre ad uso delle Missioni e di altre opportunità della Chiesa, 3a ed., Torino, 1879. Nuova edizione: S. Pier d'Arena, 1882. Non si conosce la prima edizione; la seconda forse è: Lodi spirituali da cantarsi nelle Sacre Missioni coll'esercizio del cristiano modo di recitare il Rosario e le Litanie della SS. Vergine, ed. riveduta e aumentata, Torino, 1847.

89. Società di Mutuo soccorso di alcuni individui della Compagnia di San Luigi eretta nell'Oratorio di San Francesco di Sales, Torino, 1850. Avvertenza firmata: D. Bosco Giovanni.

90. Catalogue d'objets placés à la loterie en faveur des trois oratoires de Saint François de Sales à Valdocco, de Saint Louis à Porta Nuova, de l'Ange Saint Custode à Vanchiglia, Turin, 1857. Introduction de Don Bosco. Ouvrages similaires: Liste d'objets ..., Turin, 1862; Loterie d'objets ..., Turin, 1865; Liste d'objets ..., Turin, 1866.

91. Vie de la Bienheureuse Marie des Anges, Carmelitana Scalza, Torinese (LC), Turin, 1865. Préface (avec le pronom nous) signé: Sac. Bosco Giovanni. Nouvelle édition: 18662. Classée parmi les œuvres de Don Bosco du Catalogue général des bibliothèques salésiennes, 1889, et de GB Lemoyne dans les Mémoires biographiques, t. VIII, p. 269.

92. Vie de saint Joseph, épouse de Maria SS. et putatif Père de Jésus-Christ. Collection des auteurs les plus accrédités, avec Novena en préparation de la Festa del Santo (LC), Turin, 1867. Introduction signée: Pour la direction, Sac. Jn. Bosco. Nouvelle édition: 18783. Il fut classé durant sa vie (1877) parmi les œuvres de Don Bosco.

93. Societas Sancti Francisci Salesii, Turin, 1867. Versions postérieures: Regulae Societatis S. Francisci Salesii, Turin, 1873; Regulae Societatis S. Francisci Salesii, Rome, 1874; une autre édition, même titre, même lieu, même date; Réglez vos constitutions Societatis S. Francisci Salesii, mais Approbationis decretum die 3 aprilis, 1874, Torino, 1874. Traduction italienne avec introduction originale: Regole ou Costituzioni della Società di San Francesco di Sales, conformément au décret portant approbation du 3 avril 1874 à Turin. , 1875. Neuf édition de cette traduction: 1877, 1885. Chiffres écrits, écrits par Don Bosco ou révisés par lui-même, in ACS, S. 022.

94. Les catholiques prévoyaient des pratiques de piété avec des instructions similaires, selon les besoins du temps, Turin, 1868. Préface sap
* NB. La bibliographie de Don Ricaldone abuse systématiquement de la plupart de ces publications parmi certains ouvrages.

Don Bosco, qui ne se présente pas clairement comme l'auteur de l'œuvre. Le manuscrit (ACS, p. 133) a été écrit par Don G. Bonetti, puis au moins partiellement révisé par Don Bosco.

95. Beaux faits de la vie de Pie IX rassemblés dans des documents publics
(LC), Turin, 1871. La présentation Au lecteur est signée: Pour la rédaction, Sac. Gio Bosco. Il sera publié, après 1888, sous le nom de l'auteur (par le sacré Giovanni Bosco, Turin, 18932). Au moins en partie, il l'a développé, comme le confirment certains passages dédicacés (in ACS, p. 133).

96. Le quinzième centenaire de Saint-Eusèbe le Grand et de l'Église d'Italie occidentale (LC), Turin, 1872. Ouvrage de C. Mella que la bibliographie de P. Ricaldone (n ° 64) a mis parmi certains ouvrages de Don Bosco, probablement à cause de la présentation aux lecteurs pieux, signé par ce dernier.

97. Union chrétienne, Turin, 1874. Réglementation des futurs coopérateurs salésiens, qui réapparaîtra ultérieurement sous les titres suivants: Association des bonnes œuvres, Turin, 1875; «Coopérateurs salésiens, c’est un moyen pratique de bénéficier de la bonne société et de la société civile, Albenga, 1876; S. Pier d'Arena, 1877 (avec une présentation au lecteur, signé: Sac. Giovanni Bosco). Texte de Don Bosco, comme le prouvent les manuscrits dédicacés ou corrigés par lui, in ACS, p. 133.

98. Les confrères salésiens appelés à la vie éternelle en 1874, dans l'annuaire: Société de Saint François de Sales. Année 1875. Turin, 1875. Présentation signée: Sac. Gio Bosco.

99. Brèves biographies des confrères salésiens appelés par Dieu à la vie éternelle, Turin, 1876. Préface de Don Bosco.

100. Règlement de l'Oratoire Saint-François de Sales pour les Extérieures, Turin, 1876. Texte de Don Bosco, in ACS, S. 02.

101. Règlement pour les maisons de la Fraternité Saint-François de Sales, Turin, 1877. Introduction de Don Bosco. Comme nous avons pu le vérifier personnellement, le texte, en particulier dans sa partie ascétique, dépend en grande partie des éditions précédentes du règlement de la maison Valdocco (in ACS, S. 02).

102. Règles ou constitutions de l'Institut des Filles de Marie. Aide aux chrétiens ..., Turin, 1878. Nouvelle édition: Turin, 1885, avec une lettre d'introduction signée par Don Bosco et datée du 1er 8 décembre 1884.

103. Délibérations du Chapitre général de la Société pieuse salésienne tenu à Lanzo Torinese en septembre 1877, Turin, 1878. La lettre de. la présentation était signée: Sac. Giovanni Bosco.

104. Favori e Grazie spirituali concessi dalla Santa Sede alla Pia Società di S. Francesco di Sales, Torino, 1881. Presentazione ai salesianí firmata: Sac. Giovanni Bosco.

105. Arpa cattolica o Raccolta di laudi sacre in onore di Gesù Cristo, di Maria Santissima e dei Santi, S. Pier d'Arena, Torino, Nizza, 1881.

106. Arpa cattolica o Raccolta laudi sacre in onore dei Santi
e Sante protettori della Gioventù con gli inni per le feste dei medesimi, S. Pier d'Arena, 1882. Presentazione Al lettore firmata: Sac. Giovanni Bosco.

107. Arpa cattolica o Raccolta di laudi sacre in onore del S. Cuore di Gesù e del SS. Sacramento coi Salmi ed Inni che si cantano nella Processione del Corpus Domini, S. Pier d'Arena, Torino, 1882. Presentazione di Don Bosco.

108. Arpa cattolica o Raccolta di laudi sacre sulla Passione, sulle feste principali del Signore e sui novissimi, S. Pier d'Arena, Torino, 1882. Presentazione di Don Bosco.

109. Deliberazioni del secondo Capitolo generale della Pia Società Salesiana tenuto in Lanzo Torinese nel settembre 1880, Torino, 1882. Presentazione firmata: Sac. Giovanni Bosco.

110. Biografie, 1881, Torino, 1882. Presentazione di Don Bosco di queste notizie necrologiche per l'anno 1881.

111. Biografie dei Salesiani defunti nel 1882, S. Pier d'Arena, 1883. Presentazione di Don Bosco.

112. Biografie dei Salesiani defunti negli anni 1883 e 1884, S. Benigno Canavese, 1885 (secondo la pagina del frontespizio). Presentazione di Don Bosco.

113. Délibérations des troisième et quatrième chapitres généraux de la Pieuse Société salésienne tenus à Vdsalice en septembre 1883-86, S. Benigno Canavese, 1887. Présentation signée: Sac. Giovanni Bosco.

° Publications d’origine imparfaitement établie, mais souvent attribuées à Don Bosco
114. Les sept joies dont Marie jouit au ciel. Vers 18441845. Ignoré par le testament de 1856, classé parmi les travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 1).

115. L'œnologue italien. Livre disparu depuis le début du XXe siècle, mais attribué à Don Bosco par GB Lemoyne (Mémoires biographiques, Turin, 1901, t. II, p. 473-474), qui le datait de 1846. Ignoré
par le testament de 1856. Classé dans certaines œuvres de la bibliographie de Don. Ricaldone (n ° 78), qui, en vérité, ne le décrivait que sur les indications de Don Lemoyne.

116. Bref compte rendu de la fête de distribution du don de Pie IX à la jeunesse des oratoires de Turin, Turin, 1850. Publication correcte de Don Bosco dans ACS, p. 133. Ignoré par le testament de 1856. Description bibliographique dans Mémoires biographiques, t. . IV,
p. 84. Classée parmi certaines œuvres de Don Bosco d'après la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 87).

117. Avis sacré, Turin, sd (vers 1850). Annonce d'exercices spirituels. Description à GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. III, pp. 604-606, ce qui l'attribue à Don Bosco. Classé parmi les oeuvres de Don Bosco dans la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 88).

118. Vie malheureuse d'un nouvel apostat (LC), Turin, 1853. Don Bosco corrigea les brouillons, selon GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. IV, p. 649), mais l'œuvre est ignorée par la volonté de la 1856. Classé parmi les travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 2 *).

119. Le Galantuomo. Almanach national de 1855, auquel ont été ajoutées diverses curiosités utiles, Turin, 1854. Attribué à Don Bosco par GB Lemoyne (Biographical Memoirs, t. V, p. 137-138).

120. Référence biographique à Carlo Luigi Dehaller, membre du Conseil souverain de Berne et de la Suisse, et sa lettre à sa famille pour indiquer le motif de son retour dans l'Église catholique romaine (LC), Turin, 1855. GB Lemoyne (Mémoires biographiques) , T. V, pages 307-308) a décrit le livre sans se ranger de côté avec l'auteur. Classé parmi les travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 3 *).

121. Des avis aux filles chrétiennes du vénérable Monseigneur Strambi ont ajouté un modèle de vie religieuse chez la jeune Dorotea, Turin, 1856. La bibliographie de Don Ricaldone (n ° 92) le classe, certainement par erreur, parmi certaines œuvres de Don Bosco.

122. Vie de saint Polycarpe, évêque de Smyrne et martyr, et de son disciple, saint Irénée, évêque de Lyon et martyr (LC), Turin, 1857. "Anonyme, mais écrit par Don Bosco", selon GB Lemoyne (Mémoires biographiques, p. .V, page 777). Classé parmi les travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 4 *).

123. Exemples édifiants proposés spécialement aux jeunes. Fiori di lingua (coll. LC), Turin, 1861. Nouvelle publication: voir Cento, exemples édifiants proposés ..., Turin, 18845. Présenté par
Don Bosco selon GB Lemoyne (Biographical Memoirs, t. VI, p. 858-859) . Classé parmi ses travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 5 *).

124. Un mot précieux pour les fils et les filles, Turin, 1862. Ce pamphlet de 24 pages, imprimé à l'Oratoire de San Francesco di Sales, a été écrit dans un style qui rappelle celui de Don Bosco.

125. Nouvelles sur la Bienheureuse Panasia, bergère Valesiana, originaire de Quarona, recueillie et écrite par Silvio Pellico. Introduction à la biographie de l'auteur (LC), Turin, 1862. Nouvelle édition (voir 18813). La biographie de Silvio Pellico a été écrite par Don Bosco, selon GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. VI, p. 1073) et classée parmi ses œuvres dans la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 36).

126. Les deux orphelins, à savoir les Consolations dans la religion catholique (LC), Turin, 1862. Selon GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. VII, p. 156), Don Bosco a ajouté au récit "trois terribles exemples de punition divine, pendant ces années, ils frappèrent les ennemis de Dieu, le pape et les évêques. Et, finalement, il a inséré le règlement de la société pieuse des communions mensuelles ... ». Classé parmi ses travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 8 *).

127. Journal marial ou excitations à la dévotion de la Vierge Marie proposé chaque jour de l'année aux soins de l'un de ses divoto (LC), Turin, 1862. "Auteur anonyme", dit simplement GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. VII, p. 61). Classé parmi les travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 7 *).

128. Miroir de la doctrine catholique approuvé par l'évêque de Mondovi pour son diocèse et hautement recommandé à toutes les couches de la population, Turin, 1862. Petit catéchisme de 32 pages, publié par l'oratoire de San Francesco dí Sales, et qui pourrait être rédigé par Don Bosco.

129. Germano l'ébéniste, ou les effets d'un bon conseil (LC), Turin, 1862. Les souvenirs ajoutés à la fin sont attribués à Don Bosco par GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. VII, p. 291-293) et ils sont classés parmi ses écrits probables dans la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 6 *).

130. Luisa et Paolina. Conversation entre un jeune catholique et un jeune protestant (LC), Turin, 1864. Traduction du français de Don Bosco. Classé parmi ses travaux probables d'après la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 9 *) (voir sur ce travail GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. VII, p. 630).

131. Episodes agréables et contemporains extraits de documents publics
(LC), Turin, 1864. Ouvrage anonyme non présenté, mais dans lequel GB Lemoyne a lu: Épisodes agréables et contemporains extraits de monuments publics du prêtre Bosco Giovanni (voir Mémoires biographiques). , VII, 660) qui doit expliquer sa présence parmi certains ouvrages de la bibliographie de Don Ricaldone. (n ° 42).

132. Qui est D. Ambrogio?! Dialogue entre un barbier et un théologien, Turin, 1864. Anonyme, que GB Lemoyne a attribué à Don Bosco (Mémoires biographiques, t. VII, p. 731) et qui est répertorié parmi ses ouvrages parmi la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 1). 97).

133. Le chercheur de fortune (LC), Turin, 1864. GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. VII, p. 660) reconnaît "la main de Don Bosco". Classé parmi ses travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 10 *).

134. Lors de l'inauguration solennelle de l'église dédiée à Marie Auxiliatrice, au 5ème aldocco, ajouter 27 avril 1865, Turin, 1865. L'hymne de cette brochure a beaucoup plus de chances d'être de GB Francesia. (Voir GB LEMOYNE, Mémoires biographiques, t. VIII, p. 102).

135. Souvenir de la fonction de la pierre angulaire de l'église saccagée à Marie Auxiliatrice à Turin-Valdocco, le 27 avril 1865, Turin, 1865. Le "dialogue" de cette mémoire ", dans lequel se trouvait le récit de la solennité de ce jour », Il a été« écrit par Don Bosco », selon GB Lemoyne (Biographical Memoirs, t. VIII, p. 102). Classé parmi ses travaux de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 96).

136. Annexes à P. BOCCALANDRO, Histoire de l'Inquisition et quelques erreurs sur le même faux imputé, Turin, 1865. Classé parmi les œuvres probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 11 *). En fait, GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. VIII, p. 60 à 61) n'avait reconnu que certaines des corrections et ajouts apportés par Don Bosco aux projets de ces annexes.

137. La paix de l’église ou le pontificat de saint Eusebius et de saint Melchiade, derniers martyrs des dix persécutions (LC), Turin, 1865. Ni signé ni présenté par Don Bosco, mais catalogué, alors qu’il était encore en vie (par 1883 au moins) parmi ses œuvres et qui lui sont attribuées par GB Lemoyne (Biographical Memoirs, t. VIII, p. 117). Un manuscrit de cette brochure, en partie de Don Bosco, se trouve dans ACS, S. 133, Papi. Classé parmi ses travaux de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 46).

138. La Perle cachée, par S. Ém. Cardinal Wiseman, archevêque de Westminster (LC), Turin, 1866. Classée parmi les œuvres
probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 12 *). Un manuscrit de ce livre avec des ajouts et des corrections de Don Bosco est disponible dans ACS, p. 133.

139. Le ramoneur. Comédie publiée en annexe de Gnmo METTI, Daniel et trois de ses compagnons à Babylon (LC), Turin, 1866, publiée par l'oratorio San Francesco di Sales. "Cela reflète l'esprit de Don Bosco, qui semble l'avoir écrit", selon GB Lemoyne (Biographical Memoirs, t. VIII, p. 439). Classé parmi ses travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 13 *).

140. Les papes de saint Pierre à Pie IX. Historical Facts (LC), Turin, 1868. GB Lemoyne ne l’attribue pas à Don Bosco (Biographical Memoirs, t. IX, p. 25). Classé parmi les travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 14 *).

141. Notitia brevis Societatis S. Francisci Salesii et nonnulla Decreta ad eamdem spectantia, Turin, 1868. Publié une seconde fois. Anonyme attribué avec raison à Don Bosco par GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. IX, p. 365), comme en témoigne un manuscrit autographe de ACS, S. 133. Classé parmi certains travaux de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 98) .

142. Vie de saint Jean-Baptiste (LC), Turin, 1868. Nouvelles éditions: 18772, 18862. Avec le titre de l'auteur à partir de la quatrième édition: La vie de saint Jean-Baptiste racontée au peuple par le sac. Giovanni Bosco, Turin, 18994. La liste des catholiques du siècle 1883 ne la répertoriait pas parmi les œuvres de Don Bosco. Le catalogue des bibliothèques salésiennes de 1889 l'inclut. GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. IX, p. 295), n’a pas pris position. Ce serait un travail de Don Stefano Bourlot, mais révisé par Don Bosco, selon la littérature biographique de Don Ricaldone (n ° 54).

143. Bibliothèque de la jeunesse italienne. Annexe a de la domination temporelle du pape ..., sacré. Boccalandro Pietro (LC), Turin, 1869. Manuscrit autographe du projet dans ACS, S. 133. Voir les observations et la copie de GB Lemoyne (Mémoires biographiques, t. IX, p. 429 et 475).

144. N'oubliez pas pour un jeune homme qui souhaite bien passer ses vacances, Turin, 1874. Ce livret non signé de quatre pages a été presque entièrement écrit par Don Bosco, selon G. Bosco à M. Rua, [août] 1873, dans Epistolario. .., t. II, pp. 295-296. Classé parmi certains ouvrages de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 101).

145. Oeuvre de Marie Auxiliatrice pour les vocations à l'état ecclésiastique béni et recommandé par le Saint-Père le pape Pie IX, Fos
sain, 1875. Autres éditions sous des titres similaires à Turin, 1875 et à S. Pier d'Arena, 1877. Plusieurs manuscrits autographes de Don Bosco, dans ACS, S. 133, avec le titre Figli di Maria. Classé parmi ses ouvrages parmi la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 119).

146. L’écolier pieux ou plutôt La vie de Giuseppe Quaglia, un religieux chantriste de l’église de San Carlo de Marseille, traduit du français par la direction de l’Oratoire de Saint François de Sales (LC), Turin, 1877. Classé, pour motifs peu clairs, parmi les travaux probables de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 15 *).

147. Confrères appelés par Dieu à la vie éternelle en 1876. Extrait du catalogue de la Société pieuse salésienne, Turin, 1877, p. 23-60. Au moins la biographie de Giacomo Piacentino (pp. 2-29) a été retouchée par Don Bosco (manuscrit dans ACS, p. 133, Biographies salésiennes).

148. Le Chapitre général de la Congrégation salésienne se réunira à Lanzo en septembre 1877, Turin, 1877. Classé parmi les ouvrages de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 120). Manuscrit autographe dans ACS, S. 02.025.

149. Des lectures agréables et édifiantes, c'est-à-dire les biographies salésiennes, Turin, 1880. Anonymes classés, semble-t-il, à tort, parmi certains ouvrages de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 131): même présentation de ces biographies (p. 3-4) il n'est pas signé et ne semble pas avoir été écrit par Don Bosco.

150. Brèves informations sur le but de la Société pieuse salésienne, Turin, 1881. Reprise du titre: Brèves informations sur le but de la Société pieuse salésienne et ses coopérateurs, San Benigno Canavese, 1885. Le projet de 1881 a été écrit puis corrigé par Don Bosco (ACS, S. 133). Raisonnablement classé parmi certains ouvrages de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 142).

151. Règles générales pour les ruptures de la pieuse union des coopérateurs salésiens, San Pier d'Arena, 1883. Classés, nous ne saurions pas pourquoi, parmi certains ouvrages de la bibliographie de Don Ricaldone (n ° 140).

Remarque. - 152. La nouvelle édition annotée de ces travaux a été entreprise dans la collection: "Don Bosco". Ouvrages et écrits publiés et non publiés récemment publiés et révisés conformément aux éditions originales et aux manuscrits restants, édités par la Société pianique salésienne, Turin, 1929 et suiv. Vous êtes "vob, mi" sont sortis (les deux premiers en deux parties), dans lequel se trouvent l'histoire sacrée, l'histoire ecclésiastique, la vie des papes, l'histoire de l'Italie, la vie de Savio Domenico, Michele Magone, Francesco Besucco et Luigi Comollo.

W. Studi
Plusieurs de ces œuvres ont la valeur de sources. Cependant, il faut s'adapter pour choisir entre des œuvres très inégales. (Voir une liste qui indique qu'il est très incomplet dans P. RICALDONE, éducateur Don Bosco, t. II, p. 651-705: sans compter les traductions, environ sept cent soixante-dix titres, en vingt-sept langues).

1. Biographies de saint Jean Bosco
153. Histoire de l'oratoire de saint François de Sales. Anonyme. Il est apparu par tranches dans le Bulletin salésien, entre 1878 et 1886. Écrit par Don Giovanni Bonetti, selon divers témoignages et notamment selon les Mémoires de l'Oratoire ..., inédites, de Don Bosco. Cette histoire a été publiée dans un volume l'année suivant le décès de son auteur (1891), avec le titre:
154. G. SONETTI, Cinq décennies de l'Oratoire fondé par le Sac. Don Giovanni Bosco, Turin, 1892.

155. C. D'ESPINEY, Dom Bosco, Nice, 1881. Nombreuses nouvelles éditions. Première biographie digne de Don Bosco parue sous la forme d'un volume, mais au contenu très anecdotique.

156. A. DU BOYS, Dom Bosco et la Pieuse Société des Salésiens, Paris, 1884. Grand volume de 378 pages. Don Bosco admirait la perspicacité de cet auteur qui avait bien deviné l'esprit de sa société religieuse.

157. J.-M. VILLEFRANCHE, Vie de Dom Bosco, membre fondateur de la Société Salésienne, Paris, 1888. Neuvième édition. Biographie bien développée (356 pages).

158. GB LEMOYNE, A AMADEI et E. CERTA, Mémoires biographiques de Don Giovanni Bosco, San Benigno Canavese et Turin, 1898-1948, 20 tours (y compris l'Index général de Don E. Foglio, qui constitue la dernière étape ). Travail fondamental.

159. GB FRANCESIA, La vie courte et populaire de D. Giovanni Bosco, Turin, 1902. Nouvelle édition. Pas toujours exact dans les panicillaires, mais juste, pittoresque et en accord avec certains aspects de l’esprit de Don Bosco.

160. F. CRISPOLTI, Don Bosco, Turin, 1911. Publié à nouveau. Cet auteur pourrait utiliser les sept premiers volumes des Mémoires biographiques (description des sources, p. 9-13).

161. GB LEMOYNE, Vie du vénérable serviteur de Dieu John
Bosco, fondateur de la Société pieuse salésienne, de l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice et des Coopérateurs salésiens, Turin, 1911-1913, 2 volumes. Publié à nouveau après la mort de l'auteur. Biographie fondamentale de la génération qui a suivi Don Bosco.

162. G. ALBERTOTTI, qui était Don Bosco. Biographie physico-psycho-pathologique, Gênes, 1929. Ouvrage posthume du dernier médecin de Don Bosco.

163. C. SALOTTI, Bienheureux Giovanni Bosco, Turin, 1929. Encore paru en 19556. Biographie détaillée (x11-686 pages) de l'un des connaisseurs les plus profonds du processus de béatification de Don Bosco, auquel il était directement intéressé.

164. A. AMADEI, Don Bosco et son apostolat, extrait de ses mémoires personnelles et de témoignages de contemporains, Turin, 1929. Il a de nouveau été publié en deux volumes (1940). Don A. Amadei, qui a succédé à Don GB Lemoyne, a recueilli des sources de manuscrits
à Turin.

165. A. AUFFRAY, Un grand éducateur, les bienheureux Don Bosco, Lyon, 1929. Publié à nouveau: 1953v. Auteur de la figure de Don Bosco qui s’est établi dans les pays francophones au milieu du XXe siècle. Vraiment beau travail.

166. E. CERIA, La vie et les œuvres de San Giovanni Bosco, Turin, 1937. Nouvellement publié: 19492. Excellente biographie de l'auteur des neuf derniers volumes de Mémoires biographiques.

167. E. CERIA, Annales de la Société salésienne, t. I, Turin, 1941. Voici l'histoire de la société salésienne de 1841 à l'année du décès de Don Bosco (1888).

168. J. DE LA VARENDE, Don Bosco, XIXe saint Jean, Paris, 1951. L'ouvrage est basé sur les écrits du père Auffray, mais ses vues sur Don Bosco sont au moins personnelles.

169. H. Bosco, Saint Jean Bosco, Paris, 1959. Bonne vulgarisation.

170. P. STELLA, Don Bosco dans l'histoire de la religiosité catholique, Zurich, 1968-1969, 2 vol. publ. La date de sa publication ne nous permettait pas de citer ce travail, documenté et très intéressant, comme il aurait m&e