HISTOIRE

Quelques heures après le tremblement de terre, nous les salésiens, nous étions sur les lieux du désastre. On voyait d’enfants et adolescents par milliers  qui déambulaient dans les rues. Des parents qui couraient çà et là à la recherche de nourriture.  En passant à leur côté nous nous sommes demandé ce que Don Bosco aurai-t-il fait en pareille situation. Et nous, les salésiens ?  Comment pourrions-nous aider tant d’enfants et jeunes fainéants tandis que leurs parents se dévouaient entièrement aux travaux de reconstruction?  La réponse nous est parvenue de notre fondateur: créer des foyers salésiens.

Dans de telles circonstances, les salésiens ne pouvions faire d’autre qu’offrir toute l’aide possible à nos frères des zones dévastées, nécessiteux de tout.  On lança un Appel au Volontariat, ce qui fut un succès. Débordant d’optimisme et de joie, plus de 70 jeunes du MJS s’y offrirent, anxieux de donner leur temps et tout le nécessaire à de centaines de garçons, filles et jeunes du Sud.  

POURQUOI AVIONS-NOUS CHOISI LA PROVINCE DE  CHINCHA?

Dans les provinces victimes du tremblement de terre, il n’y a aucune présence salésienne; cependant, à Pisco et Ica, vivent de nombreux « coopérateurs salésiens ». Eux-mêmes avec leurs familles ont beaucoup souffert et continuent de souffrir  le rougissement de la nature.

Notre souhait dans les provinces du Sud a été de créer de foyers salésiens “Chincha”, qui deviennent: Maison, école, église, et cour, pour chacun des jeunes en besoin.  C’est comme ça qu’on commença les foyers seulement dans la province de Chincha.

Chincha se situe dans le Département d’Ica, à 180 kilomètres de la ville de  Lima, Capitale du Pérou. Elle compte une superficie de 2,988 Km2 et une population de 177,000 habitants. La Province de Chincha comprend 11 districts, dont les plus importants sont Chincha Alta et Chincha Baja.

LES FOYERS SALÉSIENS

Depuis les origines,  Don Bosco nous présente la vie des jeunes basée sur la joie, la liberté, la réjouissance et l’espoir. Sachant très clairement que les enfants doivent êtres respectés et aimés, en se détachant de toute situation de violence, désordre ou de mauvais traitements. Des défis comme ceux-ci, voilà ce que nous voulons transmettre avec ce projet,  par la combinaison d’éléments  qui stimulent et  poussent nos jeunes à leur proposer l’animation juvénile, l’évangélisation, le développement et l’insertion sociale, basés sur de valeurs comme la solidarité, la coopération, le respect réciproque et le travail en équipe.

Alors nous aspirons à devenir la base des projets de solidarité et d’aide réciproque  pour récupérer et renouveler l’espoir et la joie de notre jeunesse. Notre travail n’est pas simplement philanthropique; c’est un travail plus intégral qui implique la dimension matérielle et aussi celle spirituelle. Nous sommes convaincus que, sous la tutelle de Don Bosco et de Marie Auxiliatrice, nous réussirons à devenir un excellent instrument pour amuser, éduquer, instruire et moraliser ce dont l’enfance et la jeunesse du Sud ont plus besoin en ce moment.
Présentement il y a quatre foyers à Chincha:
- Oratorio “Don Bosco” (à Chincha Baja)
- Oratorio “María Auxiliadora” (à Tambo de Mora et Vilma León)
- Oratorio “San Francisco de Sales (à San Antonio de Salas)
- Oratorio “Ceferino Namuncurá” (à San Felipe Chico)

Depuis le 8 décembre, de centaines de mineurs participent de cette œuvre sociale. Ils y trouvent un espace de formation humaine  et chrétienne à la fois que soutien moral, éducatif et récréatif, tout cela complété par l’animation des multiples  ateliers tels que des activités manuelles, sportives, la danse, le dessin, la mise à niveau scolaire.

Les jeunes volontaires travaillent en deux groupes relayés. Chaque samedi, tôt le matin,  nous sortons avec 35 volontaires pour aller installer nos tentes  à Chincha Baja; Tout de suite on va vers les autres foyers où nous restons jusqu’au lendemain. On se retrouve dans les rues, dans le parc, dans les champs de terre. La seule chose qui nous intéresse,  c’est d’être porteurs de joie à ces enfants, par ailleurs habitués déjà à notre présence et qui semaine après semaine attendent désireux notre arrivée.

Les gens ont accepté plaisamment notre proposition. De plus en plus les foyers accroîtent le nombre d’enfants qu’y fréquentent, ainsi que l’acceptation de leurs parents.  

LES BESOINS APRÈS TROIS MOIS

Les besoins après le désastre de la nature sont immenses; cependant là où nous constatons dvantage des signes urgents de négligeance et de délaissement total, c’est chez les garçons, filles et adolescents.

Trois mois déjà écoulés après le tremblement de terre et on ne voit pas d’amélioration chez les gens plus pauvres. La nourriture n’y arrive pas, les gens sont malades, les enfants accusent problèmes de santé, les plus vieux empirent puisqu’ils vivent sans abri, les adultes doivent travailler et la vie devient au jour le jour insoportable..

Dans la zone de San Felipe Chico, où l’on fonda le “Foyer Ceferino Namuncurá”, la  pauvreté est extrème. Y vivent quelques 2000 personnes, plus de 200 enfants et on dirait que la tragédie n’est arrivée qu’hier, si l’on voit les décombres toujours dans les rues. “Il n’est plus posible de vivre comme ça - c’était la plainte d’une maman - nous sommes tous malades sans savoir que faire. La poussière est insoutenable. Pendant le jour on ne peut pas vivre sous les tentes de plastique; la nuit, le froid et l’humidité couvrent le sol”. Vraiment, la vie de ces frères s’avère très délicate.

UN TOIT POUR UNE FAMILLE

Nos frères du Sud ont tout perdu. Plus de maison. Ils dorment sans abri. Enfants et vieux continuent à dormir dans les rues. Les famillas sont pauvres, pas de capital économique pour la reconstruction de leurs maisons. Aucun programme de financement pour la construction de nouveaux logements d’émergence n’est pas encore parvenu à ces gens-là-.

Ils sont très peux ceux qui ont entamé timidement la construction de quelques maisons avec les mêmes matériaux, les torchis, terre argileuse malaxée avec de la paille hachée, vulnérable aux phénomènes de la nature tels que tremblements de terre, la pluie, les inondations.

La plupart ne peut même pas construir un logement de torchis. Le manque d’abri plus approprié, fais que pas mal d’enfants, vieux et malades se voient obligés à vivre dans la rue, sans toit ni murs qui les protègent du froid et de la chaleur.

Le paisaje est de grande désolation. La Province de Chincha, n’a pas de services  minimes d’eau, tuyaux d’écoulement, lumière; aucun centre de santé, non plus. Les villages sont en ruine. Les logements totalement détruits. Il y a de familles qui n’ont même pas bénéficié d’une tente.

Afin de simplifier les problèmes des gens, nous avons fourni de:
- Bâtons et piquets
- Sparteries
- Plastiques

Le développement du projet des foyers et l’aide qu’on a pu faire parvenir aux gens en détresse, a été possible grâce au soutien que la Congrégation salésienne au Pérou a reçu de la Procure de Bonn et de celle de New Rochelle.

SOMMAIRE

But de l’Œuvre
- L’œuvre est créée pour fournir de l’aide aux plus nécessiteux: garçons, filles et jeunes victimes du tremblement de terre.
- Éduquer et évangéliser selon le style de Bosco.
- Réussir à mettre sur place une présence efficace et significative.
- Créer de bases solides pour le maintien  des Foyers salésiens.

Qui sont ses destinataires (classe de jeunes, etc.)
- Garçons-filles victimes du tremblement de terre
- Jeunes désireux de recevoir de l’aide

Nombre de jeunes / et d’autres qui utilisent les services d ‘œuvre
- 600 garçons - filles et jeunes du lieu 
- 70 volontaires

Prestation de service:
- Foyers où l’on reçoit de la formation chrétienne
- Assistance médicale
- Nutrition: Ragoût et petit déjeuner, repas

Chargé du Projet 
- P. Jesús Jurado SDB 

Nombre de laïcs collaborateurs
- 70,  en deux groupes. Chaque groupe de travail hebdomadaire se compose de 35 volontaires (relayés)
- De laïcs de la zone qui collaborent  à d’autres activités