“Can Prats” (La Maison Prats) / Ateliers Salésiens de Sarrià

Le siège actuel de la Province des Salésiens Notre Dame du Merci, constitue la partie primitive des Ateliers Salésiens, inaugurés en 1884, à Can Prats de Sarrià, à l’occasion, un village tout près de Barcelone, grâce à l’initiative et générosité de Donna Dorotea de Chopitea, veuve de Serra.Ici s’est logé Don Bosco presque un mois (8 avril - 6 mai de 1886). Dans la façade on peut toujours voir les trois balcons du premier étage. Ceux du centre et à gauche sont les « balcons des bénédictions », d’où Don Bosco souvent bénissait la foule entassée dans la cour et dans la route tout près.

Une fois dans l’intérieur de la maison, dans le premier étage, nous nous trouvons dans l’antichambre et le vestibule des visites qui venaient rencontrer Don Bosco (aujourd’hui, salle du Conseil provincial) et, à droite, la chapelle, dont l’autel occupe ce qui fut la chambre (bureau et dortoir) de Don Bosco. C’est ici où le Saint Fondateur recevait le visites, fit de miracles et a eu le fameux rêve des Missions salésiennes (la nuit de 9 au 10 avril1886).

Basilique de Notre Dame du Merci

Dans la Place du Merci, pas loin de la mer, s’élève la Basilique de Notre Dame du Merci et de Saint Michel Archange.

La Sainte Vierge du Merci, vénérée ici, est la Patronne de la Ville de Barcelone. Don Bosco a été ici l’après-midi du 5 mai 1886.

Les organisateurs de la visite ont voulu profiter de sa présence, dans un lieu hautement significatif pour la catholicité barcelonaise, pour lui faire cadeaux d’un terrain situé à la cime du Mont Tibidabo.

Hotel Gran Vía

C’est le nom de la Maison-Palace de la famille Serra-Chopitea, dans le terrain à lotir barcelonais  (Gran Via de Les Corts Catalanes). Elle a quatre étages. Le premier, auquel on accède par un large vestibule et un élégant escalier, était destiné de préférence à la vie sociale de la famille. Au tour des sveltes colonnes se trouvent les salles nobles : le salon de réception, la chambre des propriétaires de la maison, la chapelle, la grande salle à manger, la cuisine et l’armoire à provisions.

La signification salésienne de cette maison palace est double: 1. Par rapport à la Vénérable Madame Dorotea: elle a vécu ici pendant ses derniers 18 ans de vie, de 1873 à 1891. Parmi ces murs elle s’est réalisée comme mère de famille et Coopératrice salésienne. La lettre datée le 20 septembre 1882, adressée à Don Bosco pour lui demander une fondation salésienne à Barcelone, est issue précisément de cette maison.. 2. Par rapport à Saint Jean Bosco et les Salésiens. Don Bosco a été dans la maison à trois reprises. La première, le 8 avril, pour se reposer après le long voyage depuis Marseille. La deuxième, le 30 du même mois, pour déjeuner et préparer la conférence salésienne dans l’église de Bethlehem. La troisième, le 5 mai le jour avant son retour en l’Italie,  pour la célébration de la messe et partager un repas d’adieux avec la famille.

Pendant que Madame Dorotea fut en vie, les salésiens de Sarriá eurent toujours dans ce palace leur propre maison. Elle fut spécialement fréquentée par les deux premiers directeurs, don Juan Branda et le bienheureux don Felipe Rinaldi, qui, avec simplicité et gratitude s’adressaient à cette coopératrice salésienne, aujourd’hui Vénérable, comme à une mère.

Propriété de la famille Martí-Codolar,  dans le quartier d’Horta

Située au nord de la ville de Barcelone, dans l’ancienne municipalité de Sant Joan d’Horta, aujourd’hui quartier de la capitale catalane.

Le 3 mai 1886, Don Bosco a visité cette Villa de la Vieille Ferme, propriété, en ce temps-là, de don Luis Martí-Codolar et de son épouse Madame Consuelo Pascual de Bofarull, famille qui avait un lien de parenté avec les Serra-Chopitea (un frère de Mme. Consuelo était marié avec une fille de Mme. Dorotea).

Au cours du déjeuner, ils ont anticipé à Don Bosco l’intention de lui faire cadeau d’un terrain sur le cime du Tibidabo. Le repas achevé, le hôte s’était retiré pour un bref repos (dans une chambre devenue aujourd’hui chapelle), avant d’accorder quelques audiences.

À 16 heures, Don Bosco descendait à la cour de la façade où il était attendu par tous. Le photographe de la maison - Joaquim Pascual Martí-Codolar, appelé familièrement Kimm- aménagea le groupe près d’un jeune cèdre. Il réussi à prendre l’une des plus belles photos parfois la meilleure- de Don Bosco.

Avant de rentrer à Sarriá, Don Bosco, à l’aide de don Luis et de son secrétaire Viglietti, il pu faire une promenade à l’intérieur de la propriété, tout en admirant et appréciant la beauté des jardins et l’exotisme de son parque zoologique.

Aussitôt que Don Bosco eut quitté la maison, Monsieur Martí-Codolar eut l’idée de laissez constance, dans la propriété d’Horta, de la journée vécue. Il se hâta d’arranger l’érection d’un dolmen commémoratif.

En 1949, les fils de Don Bosco s’y établirent. Depuis là, Martí-Codolar a été une maison salésienne aux multiples activités.

Le Tibidabo

C’est la cime de la chaîne de Collserola. Les moins de Saint Jérôme, établis au long de ses ramifications, lui donnèrent le terme biblico-latin divulgué depuis là (Tibi-dabo = Te donnerai).

Don Bosco n’est jamais monté à la cime. Il ne fit que voir prophétiquement la cime. Il la vit couronnée d’un grand temple dédié au Sacré Cœur de Jésus. Et assigna aux salésiens la réalisation du rêve.

Mais ce que Don Bosco ne pu pas faire, le fit Mme. Dorotea. En effet, elle décida à ses frais d’ériger un ermitage, précisément sur le point le plus haut du terrain qui avait été donné à Don Bosco. Quelques vint jours seulement après son retour en Italie, les travaux avaient déjà débuté. Et le 3 juillet 1886, on procédait à sa bénédiction. On peut toujours le contempler derrière le temple. La petite semence s’est accrue petite à petite au long des années. Le 28 décembre 1902, les salésiens ont placé la première pierre de la crypte actuelle, bénite en 1911. Et on commença l’érection des colonnes de ce qui serait le futur temple. A partir de 1940 tout se fit pour aboutir au point culminant de l’œuvre. Vint ans après d’efforts incessants grâce à la collaboration de toutes les forces de l’Espagne salésienne on considéra achevée la construction du Temple, dédié au Sacré Cœur de Jésus du Tibidabo (1961).

Une fois inaugurée l’église inférieure ou crypte, les salésiens s’étaient établis auprès d’elle, l’an  1912.