HISTORIE

Le Centre Salésien d'Études de Théologie en Terre Sainte débuta à Bethléem et fut transféré à Tantur en 1949. En 1957 il déménagea à Cremisan, pour s'établir, finalement, en Septembre 2004, dans l'ancien Monastère Ratisbonne, à Jérusalem. Depuis 1966 il avait été affilié à la Faculté de Théologie de l'Université Pontificale Salésienne, à Rome.

BUT

Le premier objectif de l’Institut, c’est la formation intellectuelle et spirituelle des jeunes salésiens, qui se préparent pour la prêtrise.  D’autres étudiants religieux ou laïcs, présentés par leurs respectifs Ordinaires, y sont aussi les bienvenus. D’étudiants actuels, de la Communauté franciscaine, gardes de Terre Sainte, et étudiants appartenant aux Missionnaires d’Afrique placés à Sainte Anne, dans la Ville Sainte, fréquentent les classes de l’Institut.

PROGRAMME D’ÉTUDES

Le programme d’études, d’une durée de quatre ans, inclut beaucoup de possibilités pastorales, ainsi que des activités salésiennes avec les jeunes. Il y a de minorités significatives d’émigrants catholiques (Philippines, Sri Lanka, et d’autres) présentes à Jérusalem, assistées pastoralement par les étudiants. Dû à l’emplacement privilégié de l’Institut, on prête une spéciale attention à la formation biblique. Les excursions archéologiques et les visites topographiques aident à l’intégration des études des Écritures Saintes.
La présence de croyants juifs et musulmans, ainsi que de chrétiens de différentes confessions, favorisent l’approche œcuménique et les efforts vers un dialogue inter religieux.

LANGUE

Pour les études académiques et pour la vie communautaire, le moyen de communication est l’Anglais. La connaissance de l’Italien est aussi cultivée.

BIBLIOTHÈQUE

Une excellente bibliothèque d’environ 65,000 volumes et 120 publications périodiques fournit des outils indispensables pour l’étude.

L’HISTOIRE 'Ratisbonne'

Le P. Marie Alphonse Ratisbonne était né Juif (Strasbourg, France, 1 Mai 1814) mais converti plus tard au Catholicisme. Il était fils et héritier d’une aisée et aristocratique famille de banquiers juifs. Étant encore enfant, son grand frère se converti au Catholicisme et devint prêtre. Alphonse jura jamais plus lui adresser la parole.

De circonstance, l’emmenèrent en Italie pour préparer son mariage.  Tandis une visite à Naples, il prit par erreur un véhicule pour Rome.  Là il logeait chez un ami, qui avait, à son tour, un autre ami, un catholique. Celui-ci offrit à Ratisbonne une Médaille Miraculeuse.

Faisant semblant d’être poli, il l’accepta en disant « Si cela ne me fait pas du bien, j’espère quand même qu’elle ne me fera non plus du mal". 
Une fois il était à l’attente de son ami dans la basilique de Saint Andrea delle Frate, à Rome. Selon ses paroles, « Je venais à peine de rentrer dans l’église lorsque je me suis senti envahi d’une confusion totale. J’ai regardé en haut et j’ai eu l’impression que l’église entière avait été avalée par l’ombre, excepté une chapelle.  On dirait que toute la lumière s’était concentrée uniquement dans ce lieu-là….et au-dessus de l’autel il y avait une silhouette vivante, grande, majestueuse, belle et pleine de pitié. C’était la Très Sainte Vierge Marie, ressemblant la figure de la médaille miraculeuse ».

Le 31 janvier de 1842, bientôt après la vision, Alphonse recevait le baptême. Il assista son frère dans la fondation des Sœurs de Sion en 1843 et fut ordonné prêtre en 1847. Il fit venir les Sœurs à Jérusalem en 1855 et bâtit le Couvent Ecce Homo (près de la Flagellation, dans l’Ancienne Ville.  Bientôt après il commença la construction d’un orphelinat déplacé plus tard à une colline en dehors la Vieille Ville - le lieu et le bâtiment connus actuellement comme le Monastère Ratisbonne.  Il bâtit encore un troisième couvent à Ein Karem, où il est mort le 6 mai 1884. En temps récents, le bâtiment a été utilisé comme Centre de dialogue Chrétien Juif. Il fut aussi usé   pour préparer la signature du Fondamental Agreement (Accord Fondamental) entre Israël et le Saint Siège, en décembre 1993. Le 'Montezemolo Room' (actuellement le bureau du Directeur) rappelle les nombreux non officiels et très secrets rencontres conduisant à la signature concernant de personnages tels que l’Archevêque Claudio Celli et le Cardinal Andrea Cordero Lanza di Montezemolo.