Très chers frères et sœurs, membres de la famille salésienne, jeunes volontaires,
le 20 novembre prochain, partout dans le monde, est célébrée la Journée Internationale de l’Enfance, anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) en 1989.
Depuis 2008, le 20 novembre est aussi l’occasion pour célébrer la Journée mondiale de prière et d’action pour les enfants et les jeunes du monde. L’année dernière, je vous ai tous invités à rejoindre cette importante initiative interreligieuse promue par le Réseau mondial des religions en faveur des enfants (GNRC) avec le support d’Arigatou International. Ce n`est que si les dirigeants religieux et nous tous nous saurons unir nos efforts, que nous pourrons répondre adéquatement aux violations massives et dramatiques de la dignité humaine et des droits fondamentaux des enfants dans le monde, en particulier des plus pauvres et des plus vulnérables.
Cette année, à cette occasion, je voudrais lancer un appel de prière et d’action : « Violence faite aux enfants : ça suffit ! Pour une éducation positive sans châtiments corporels et les autres formes cruelles ou dégradantes de châtiment».
Ce sujet est d’une importance capitale dans notre monde qui semble plongé dans une spirale de violences et vexations contre les plus faibles et désarmés.
De ce sujet, si cher au cœur de la mission salésienne et au système préventif, Don Bosco fut infatigable précurseur, en anticipant beaucoup de contenus de l’Observation Générale n. 8 sur «le droit de l’enfant à une protection contre les châtiments corporels et les autres formes cruelles ou dégradantes de châtiments » adopté par le Comité des Nations Unies sur les droits de l’enfance et de l’adolescence.
Je souhaite que les communautés salésiennes soient capables de promouvoir des alliances décisives pour joindre, avec une force propulsive, les autres hommes et femmes de foi dans le chemin vers une éducation positive et sans violence pour tous les enfants et jeunes du monde « sans aucune distinction, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation » (art.2 CIDE).
Affectueusement, en Don Bosco