Mes chers confrères, c’est avec un grand plaisir que je reviens vers vous pour cette rencontre trimestrielle que nous avons établie entre nous. Comme toujours, je désire rejoindre chacun d’entre vous dans les endroits les plus divers de notre monde salésien. Et comme toujours aussi, je désire rejoindre toute notre Famille Salésienne qui nous accompagne et chemine avec nous.

Je désire aujourd’hui commencer ma réflexion en me référant à la Syrie. Il n’y a pas longtemps, un de nos confrères, Lucien, qui se trouve en Syrie, a lancé un appel, un cri, en disant : « S’il vous plaît, ne nous oubliez pas. Le monde ne peut pas nous oublier. » Le Directeur d’Alep, le P. Georges Fattal, nous a également fait savoir que les jeunes ont pris une merveilleuse initiative : celle de demander, à nous tous du monde salésien, de prier ensemble, pendant une heure d’adoration, implorant pour la paix en Syrie. Voilà le point de départ de mon entretien car vraiment, je ne voudrais pas, chers confrères, que nous oubliions nos frères, nos sœurs ainsi que les jeunes et leurs familles qui souffrent beaucoup en Syrie.

En second lieu, et c’est l’autre motif de ma communication d’aujourd’hui, je voudrais vous inviter, comme le faisait notre bien-aimé Don Bosco, à être parfaitement conscients que nous devons communiquer les choses belles qui se font, communiquer tout le bien qui se fait dans le monde. Ainsi saurons-nous comment nos frères collaborent avec les familles, leur apportant toute l’aide possible, avec les moyens qu’ils reçoivent de la Congrégation ou des bienfaiteurs, pour chercher et trouver de la nourriture. Ce bien qui se fait, nous devons le faire connaître. C’était quelque chose qui tenait beaucoup à cœur à Don Bosco. Et en ce sens, mon invitation est que nous ayons conscience, une pleine conscience de l’importance de communiquer tout ce qui est important dans notre monde d’aujourd’hui.

Faisons-le avec un grand sens de la responsabilité, comme nous y a invités le Dicastère pour la Communication Sociale, à partir d’une étude préalable de la Conférence Épiscopale Allemande, où la clarté de ce qui est présenté, la responsabilité de ce qui se présente, la vérité de ce qui se dit doivent être des éléments que nous devons parfaitement soigner.

Je termine ces quelques instants en votre compagnie en me référant à notre Agence de Nouvelles Salésiennes (ANS) qui, jour après jour, accomplit un service généreux et qui, depuis de nombreuses années, propose aussi ce regard et ce visage à tout le monde Salésien, de manière que tous puissent connaître la réalité de nos œuvres. En ce moment même, la présentation du site de ANS fait peau neuve ; car nous voulons surtout continuer en apportant une grande nouveauté qui puisse aider le monde de l’éducation et de l’évangélisation.

Je termine donc en vous rappelant que nous devons être très proches de nos frères qui souffrent le plus ; je vous invite à faire connaître en tout lieu du monde tout le bien que nous faisons comme Famille Salésienne. Et je vous exhorte à ne pas rester en marge de cette réalité très importante que nous devons vivre avec un grand sens de la responsabilité. Pour finir, j’adresse mes vœux à notre Agence et à tous ceux qui collaborent avec ANS. À bientôt, chers confrères, au plaisir de se retrouver !

  
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