Béatifié le 25 octobre 1964
Canonisé le 23 octobre 2011
Célébration liturgique: 24 octobre
, dans le Val San Giacomo (Sondrio) le 19 décembre 1842.
La situation géographique particulière de la terre sur laquelle il grandit forgea en lui un caractère trempé : fermeté, tempérance, esprit de sacrifice. Il se distingua toujours par sa grande foi, enrichie et alimentée par la piété populaire, qu’il respirait au contact des gens simples et pauvres. Il fit ses études au collège Gallio de Côme et dans divers séminaires diocésains. Il fut ordonné prêtre en 1866 et peu après, nommé curé à Savogno. Il se consacra avec beaucoup de zèle aux jeunes, en s’occupant de leur scolarisation et en rendant vie à l’Action Catholique.
Fasciné par le charisme salésien, il essaya d’ouvrir un collège pour les jeunes, mais l’entreprise n’aboutit pas. Il voulut cependant rester avec Don Bosco, et il devint salésien en 1875. Il fut responsable de l’oratoire Saint Louis à Turin, et peu après, il fut nommé directeur du Collège Dupraz à Trinità (Cuneo). Il ne resta dans la Congrégation que trois ans : le Seigneur en avait disposé autrement : l’évêque le rappelait dans son diocèse. Luigi ne craignait pas de défendre ses jeunes et ses pauvres face aux prétentions des puissants et des politiques. C’est pour cette raison qu’il fut contraint de fermer l’école pour enfants pauvres ouverte à Traona.
que pour diriger un home pour personnes âgées pauvres, il trouva sur place un groupe d’Orsolines qu’il organisa en congrégation : les Filles de Sainte Marie de la Providence. La nouvelle congrégation se consacrait à l’éducation de la jeunesse, spécialement la plus pauvre et abandonnée, à l’aide aux malades, mentaux et autres, à l’accompagnement et au soutien des personnes âgées abandonnées. À Côme, il fonda la Maison de la Divine Providence, au milieu de laquelle il érigea le sanctuaire du Sacré-Cœur. Avec le soutien de son évêque, il fonda aussi la branche masculine : les Serviteurs de la Charité, avec les mêmes objectifs. Ses congrégations fleurirent en Italie, en Suisse et aux Etats-Unis. Pour aider les mourants, il fonda la Pieuse Union du Passage de St Joseph. Il édifia plusieurs églises et œuvres pour les immigrés et les marginaux.
Ce qu’il apprit de son expérience faite chez Don Bosco, ce ne fut pas seulement la préférence pour les jeunes, qu’il cultiva pendant toute sa vie, mais en particulier l’obéissance aveugle et désintéressée dans ses conflits avec des supérieurs. Comme Don Bosco, il obéit à son évêque, malgré sa souffrance et l’incompréhension. Il mourut à Côme le 24 octobre 1925. Il fut béatifié le 25 octobre 1964.