Consiglio Risorse

Bollettino @temedia N°102 Editorial Novembre 2010 (fr)

1 @temedia N°102
SOMMAIRE
Editorial Un plan clair d’expansion Page 2
Actualités (ATE) Les brèves du Conseil Provincial Page 3
Nouvelles des Communautés Pages 4 - 17
Etranger Togo - France - Italie Pages 18 - 22
Culture Carnet de voyage Pages 23 - 24
Présence salésienne en contexte musulman Page 25
Iterview 25 Ans de vie religieuse Pages 26 - 27
N° 102 Novembre 2010 11 e Année Missionnaire Missionnaire Missionnaire --- SalEsien SalEsien SalEsien --- Africain Africain Africain Postulat des sœurs salésiennes de Mimboman, p. 9
2 @temedia N°102 Editorial Novembre 2010
S i le mois d’octobre, dé jà passé, a une éviden te couleur missionnaire dans l’Égli se, le mois de novembre –que nous commençons en ces jours- adopte cette couleur missionnaire dans la Famille Sa lésienne.
Nous faisons mé moire de ce 11 novembre 1875, jour du départ de la première expédition missionnai re de l’histoire de la Congréga tion.
Selon le dire de certains historiens la date avait été choisie par Don Bosco à cause de la fête liturgique de Saint Martin de Tours, et du zèle missionnaire de ce saint dont il avait écrit une biographie.

Cette année, notre Famille a vécu avec joie l’envoi en mission de la 141 ème expédition missionnaire de la Congrégation, célébré le 26 septembre passé, à Valdocco.
Pour la pre mière fois, un confrère originaire de notre communauté provinciale prenait part à cette expédition.

L’élan missionnaire, « trait essentiel de notre Congrégation » (C 30 § 1), ne se limite pas au partage des forces apostoliques avec d’au tres Provinces, mais il s’exprime par l’ardeur pour le bonheur des jeunes qui nous pousse à franchir d’autres « frontières » pour aller plus loin et répondre valablement aux be soins de la jeunesse qui attend notre service.

Dans ce sens, le Recteur Majeur nous invi tait, dans sa lettre du 25 juillet à la Province, à nous engager dans « un plan clair d’expan sion » qui nous permettra de ‘rayonner’ la présence salésienne au-delà de son rayon d’impact actuel.
Cette dynamique d’expan sion comportera le renouvellement et l’adap tation de notre service missionnaire actuel dans les œuvres salésiennes de la Province (présences nouvelles) et l’ouverture pour nous rendre présents là où nous sommes appelés à offrir notre collaboration ««« Un plan clair d’expansion Un plan clair d’expansion Un plan clair d’expansion »»» (nouvelles présences).

Nous réussirons à renouveler nos présences si nous accueillons dans la foi le « cri des jeu nes pauvres » (CG26, 98 § 2), et que nous mettons en valeur nos énergies et nos res sources pour donner une réponse aux nou velles pauvretés de la jeunesse.

Nous pourrons, en outre, nous engager dans de nouvelles présences si, sensibles aux nom breuses interpellations de nouvelles implanta tions dans la géographie de la Province, nous acceptons de ‘redistribuer’ nos forces et nos moyens au service de nouveaux projets mis sionnaires.
J’ai fait tout récemment la visite à la maison salésienne de Doba qui mérite, dans ce sens, tout notre appui pour évoluer dans une orientation nettement salésienne.

La journée missionnaire salésienne de l’an 2011 nous encourage à promouvoir les « volontaires pour l’annonce de l’Évangile » ; qu’à l’exemple de Don Bosco nous sachions associer d’autres multiples forces à la mis sion que Dieu nous confie.

À votre disposition Manolo Jiménez Simplice, la mère générale FMA et son provincial 3 @temedia N°102 Les brèves du Conseil Provincial « Les brèves du Conseil Provincial « Les brèves du Conseil Provincial « Octobre 2010 Octobre 2010 Octobre 2010 »»» Conseil Provincial Conseil Provincial Conseil Provincial Actualité ATE Novembre 2010 éuni à la Maison Provinciale, à Yaoundé, du 28 au 30 octobre, le Conseil Provincial était à sa 3 e rencontre de l’année, la 7 e sous la présidence du Père Manuel Jiménez.
En cette fête des Apôtres Simon et Jude, nos assises s’ouvrent comme d’habitude par une prière.
Le partage personnel entre les membres du Conseil, au-delà des engagements et des réflexions à me ner, nous aide à faire communion.
Les échanges portent sur les différents voyages et missions d’a nimation effectuées à travers la province ou la Congrégation.
Le cœur des débats de cette ré union c’est le thème de la Pastorale des Jeunes.

Pour notre formation, d’entrée de jeu, le Père Mi guel Nguema a exposé sur le rôle du Délégué de la PJ dans la Province.
Il renchérira bien après, avec une synthèse dûment élaborée de la Lettre du Recteur Majeur sur la Pastorale des Jeunes (cf.
ACG n° 407).
A son écoute, des réactions ont surgi en vue d’actualiser tous ces contenus au contexte de l’ATE.
En résumé, nous avons compris qu’un accent doit être mis sur l’organisa tion communautaire de la PJ.
Le PEPS, plus qu’un document plus ou moins bien élaboré, constitue la base de cette pastorale, en tant que réponse salésienne à la mission dans un milieu donné.

Une telle réponse, devant toujours s’actualisée, exige de nous de la qualité et de la profondeur.

Sans une ascèse pour la réflexion, on peut y arri ver difficilement.
D’ailleurs le Recteur Majeur nous convie aujourd’hui, à une véritable révolu tion culturelle, une conversion des mentalités qui touche le fondement de notre engagement mis sionnaire.
Pour contribuer à notre mise à jour, il a été proposé de communiquer aux communau tés cette synthèse de la Lettre du Père Pascual Chavez faite par le Délégué de la PJ.
L’orienta Chavez faite par le Délégué de la PJ.
L’orientation provinciale pour l’année pastorale 2010-2011 nous porte à mettre l’accent sur la pastorale voca tionnelle.
Il faut s’éveiller et grandir dans cette di mension.
Face aux défis pastoraux, le volontariat local a particulièrement retenu notre attention.

Enfin, en vue des JMJ 2011, au niveau local et provincial, le conseil a trouvé opportun de monter un itinéraire de formation pour les jeunes.

Des informations ont agrémenté la fin de cette session.
Mentionnons le Séminaire en pastorale de jeunes de Bamako, sur les présences salésien nes en milieu islamique.
Quant au père Grégoire Kifuayi, il nous a présenté un bref rapport de la Consulte mondiale pour la mission salésienne qui s’est tenue à Rome, du 28 au 30 septembre.
De retour à Yaoundé, il s’envolera ensuite vers Lusa ka où a eu lieu la rencontre de la Commission Régionale de la Formation du 17 au 23 octobre.

Tout juste le temps de déposer ses valises, ce fut le tour de la Commission provinciale de Forma tion de se réunir.
Elle a en chantier plusieurs do cuments à élaborer.
D’autres commissions ont tra vaillé.
En date du 16, celle de l’économie et de développement, a démarré sa réflexion sur les ur gences dans la Province : comptabilité et gestion solidaire, recherche des financements.
La session du mois de novembre sera consacrée à ce domai ne.
La communication sociale poursuit sa phase d’exploration des différents secteurs dans la pers pective de la visite du Conseiller Mondial, Don Filiberto Gonzalez.
Elle prépare un guide pour le Coordinateur local CS.
Le Conseil a pris fin avec la brève rencontre du Père Luk, salésienne de Don Bosco, en mission chez nous au compte de CO MIDE.

Synthèse, Par Ignace-Privat Conseiller Provincial MCS et secrétaire Provincial 4 @temedia N°102 LA Communauté de la Maison provinciale! LA Communauté de la Maison provinciale! LA Communauté de la Maison provinciale! Une véritable « Une véritable « Une véritable « Jouvence Jouvence Jouvence »»» Cameroun Cameroun Cameroun --- Maison Provinciale Maison Provinciale Maison Provinciale Actualité ATE Novembre 2010 L a communauté de la Maison Provinciale 2010-2011, une véritable « jouvence » du fait du départ de trois aînés : le Père José Antonio Véga qui terminait ses six ans de provincialat pour une nouvelle mission au Maroc ; les Pères Guy Ollivry et Jean Baptiste Beraud également pour leurs nouvelles missions, le pre mier, Père Guy nommé à la communauté de Libreville Mikolongo, où il retrouvera ses premiers « amours » car il fut le premier confrère à inaugurer cette maison de Mikolongo en y passant pour la première fois, la première nuit avec le Frère Ser ge LOUBAYI ; le second Père Jean Baptiste à la communauté du Théologat, mais le théologat et la maison provinciale ne sont pas loin l’une de l’autre si bien qu’on se reverra souvent.
Tous les deux totalisaient plus d’un siècle et demi d’âge.
C’est ainsi que la moyenne d’âge diminue.

Mais véritable « jouvence » sur tout également à cause de l’ar rivée de trois jeunes confrères Coadjuteurs , Michel Mako, Sé bastien Albert Ramadan et Fer nand Sanze.
Ils viennent s’ajou ter aux deux autres anciens, les Frères Roger Auvinet et Pierre Claver Agbetiafan .
Ce dernier continue ses études à l’Institut Siantou.
Il en est de même des trois nouveaux qui nous viennent du théologat, comme l’an dernier, ils continuent leurs études à l’ITPR .
Nous arrive aussi le Père Miguel Angel Nguéma qui nous disait au revoir, en tant que di recteur de la communauté, il y a deux ans pour des études à Ro me.
Il nous revient pour être comme vice provincial et respon sable de la Pastorale des jeunes.

Enfin le Père Privat ordonné il y a trois ans et venant de Sarh au Tchad.
Il est conseiller, chargé de la Communication Sociale et as sure également la fonction de secrétaire du provincial.
Si vous arrivez à la maison provincial, sachez que nous sommes une communauté comme toutes les autres avec un Directeur Père et Maître en la personne du Père Benoît Nzié.
C’est un grand hon neur que l’archidiocèse a fait aux Salésiens en le nommant depuis l’an dernier Aumônier des Lycées et Collèges.
Vous trouverez tou jours l’anti spam, le Père Paul à l’accueil.
C’est ainsi que les confrères l’aiment maintenant l’appeler, car il sait qui doit ou ne doit pas rentrer dans la maison.

Évidemment, on ne peut pas ou blier le Père José Maria, le plus ancien de la maison par ordre d’arrivée, mais lui-même se dit le plus nouveau, car en totalisant le temps qu’il passe à la maison, celui-ci est inférieur à celui qu’il passe en dehors dans les autres communautés de la province.
Je crois que vous l’aurez compris de par sa fonction d’économe de la province, chargé aussi du déve loppement de nos œuvres: il faut qu’il fasse le tour comme le pro vincial Nous disions une communauté comme toutes les autres à part qu’elle n’a pas de responsabilité de paroisse, de centres profes sionnels, de centres de jeunes.

C’est pourquoi disons-nous que nous sommes une communauté « a-typique », mais elle reste fidè le à la mission première: les jeu nes! C’est ainsi que nous accom pagnons un groupe d’aspirants.

Et cette année deux sont entrés au postulat.
Elle reste aussi fidè le au service que lui demandent certains groupes de la Famille Salésienne.
Nous restons donc une communauté fraternelle, cel le à la suite du Christ, une com munauté apostolique, une com munauté en prière et bien que certains aient déjà beaucoup d’années d’engagement, mais nous restons une communauté en formation car « Dieu nous ap pelle à nous ouvrir davantage à la formation permanente, à l’appro fondissement et à une meilleure connaissance des documents sa lésiens et de l’ Église ».

Paul SDB Ebome ! 5 @temedia N°102 ««« C’est parti pour l’année Pastorale 2010 C’est parti pour l’année Pastorale 2010 C’est parti pour l’année Pastorale 2010---2011 2011 2011 »»» Cameroun Cameroun Cameroun --- Théologat Théologat Théologat Actualité ATE Novembre 2010 L es activités au sein de l'Oratoire / Centre de Jeunes Don Bosco de NKOL AFEME pour la nouvelle année pastorale 2010-2011 ont débuté officiellement dans l'a près-midi du dimanche 17 octobre.
Etaient présents à cette fête d'ouverture les pères : Marco Diaz (premier responsable de la pasto rale de la communauté salésienne du Théol gat), Bienvenido Garcia (Vicaire de la commu nauté du Théologat, représentant personnel du Supérieur de la communauté, en voyage) et Jésus Lozano (formateur au théolo gat et conseiller spirituel de cet Oratoire/Centre de Jeunes.
) Au program me, il y'a eu : la p r i è r e p o u r confier cette nouvelle année Le théologat Salésien St Augustin est situé au quartier Nkol’Afamé.
côté Ouest de la ville de Yaoundé, à une dixaine de Km du Centre Ville.
Si vous venez le visiter un week-end (Samedi et Dimanche après midi), vous y trouve rez à l’entrée un panneau pareil à celui qui vous est présen té ci-contre.
Les confrères de cette communauté, tous les week-end offrent un service éducatif et pastoral aux jeu nes.
Ici, il s’agit de l’Oratorio-Centre de Jeunes.
Confié spécialement à nos confrères Francis, Régis, Vicente et le père Jesus qui accompagne la petite équipe.

Suivons Régis qui nous fait un compte rendu de l’ouverture de l’année pastorale 2010-2011 Rigobert au Seigneur, des discours pleins de conseils adressés aux enfants, adolescents et jeunes qui ont fait le déplacement pour la circonstance par les pères Marco et Jésus.
Ces interventions ont été suivies des activités culturelles et sportives qui ont pris fin à 18h00, heure locale.

Sachez que pour cette nouvelle année pastorale 2010/2011, les salésiens Francis NVONDO, Vicente MBA MEBIAM et Régis Stève BESSAFI sont ceux qui vont piloter cet oratoire/Centre de Jeunes de NKOL AFEME.
Pour bien mener à terme ces activités éducatives, religieuses, cultu relles et parfaire leurs formations de futurs pas teurs ; ils bénéficieront des conseils et des expériences du Père LOZA NO.

Régis – Béssafi, « Bé Mandja » 6 @temedia N°102 Ecole théologique saint Cyprien, c’est encore parti pour une année Ecole théologique saint Cyprien, c’est encore parti pour une année Ecole théologique saint Cyprien, c’est encore parti pour une année !!! Cameroun Cameroun Cameroun --- Théologat Théologat Théologat Actualité ATE Novembre 2010 C 'est la date de la fête de sainte Thérèse de Lisieux, 1 er octobre, qui a été choisie pour le lancement de l'année aca démique 2010-2011.
Mais bien avant, chaque congrégation pas sait à l'école, tout au long de la dernière semaine de septembre pour inscrire ses nouveaux et ré inscrire ses anciens ; les salésiens l'ont fait le 30 octobre.
Contraire ment aux années précédentes où les inscriptions se faisaient en un seul jour rendant ainsi les procé dures lentes.
Rien de tout cela pour cette année, comme quoi, la réforme dans laquelle l'école s'est engagée depuis l'an dernier porte déjà ses fruits.

La journée du 1 er octobre n'a rien eu de particulier pour les habitués de l'école, déjà rôdés dans le ri tuel de l'ouverture de l'année aca démique ; mais elle aura été extraordinaire pour les nouveaux, visiblement heureux de s'adonner à l'étude de la théologie que saint Anselme de Cantorbéry, mort en 1109 qualifiait comme la foi en recherche d'intelligence.
Qualifi cation qui en dépit des siècles écoulés et d'évènements vécus n'a jamais été dépassée.

Ainsi le 1 er octobre tout a com mencé par la messe présidée par le Père Léopold, membre de l'as semblée générale de l'école, l'instance su prême qui gère cet institut ; et chose éton namment rare, l'ho mélie est assurée ce matin par l'un des derniers produits que l'école a mis sur le ter rain de la mission, le père Blaise Alex, un jeune prêtre pallotin, ordonné le 13 juillet 2010 et qui jusqu'au 25 juin 2010 était encore étudiant à l'école théologi que saint Cyprien ; l'heureux élu a la lourde tâche de prêcher devant ses anciens professeurs.
Et il ne va pas par quatre chemins pour rappeler à tous les fondamentaux de la théologie et de toute la foi chrétienne : l'auto communication de Dieu, qu'on appelle révélation.
Il apportera une touche particulière à ces fondamentaux en insistant que s'adonner à l'étude ou à l'enseignement de la théologie n'exonère en rien de la vie dévote, de la prière précisément.
En d'autres termes, la théologie et la prière doivent être des activités connexes.

C'est après la messe que le directeur de l'école, le Père Elvis Elengabeka, de la congrégation du Saint Esprit fera son discours inaugural de l'année académique.
Le directeur rappelle les priorités de l'école ; la culture de l'excellence mais aussi quelques dispositions pratiques comme la pruden ce dans la conduite automobile car l'école est à la sortie de Yaoundé.

L'année ouverte ! il ne restait plus qu'au Père Atanga d'entrer en scène pour la leçon inaugurale savamment dosée.
Le Père Benjamin Atanga qui est aussi Pallotin, et fraichement sorti de l'Université pontificale du Latran, où il a glané un doctorat en Théologie morale.
Pour la leçon du jour, il expose sa thèse intitulée : « Gradualité de la norme morale dans la re cherche de la vertu.
» Question pertinente à l'heure du relativisme éthique.

Dans la démarche qu'il suit, le Père Atanga fait camper une problémati que non moins négligeable : Existe-t-il une vérité morale acceptable par et pour tous ? L'éminent conférencier conclura sa leçon en apportant une réponse aussi pertinente que sa problématique, une réponse qu'il recommandera d'ail leurs à toute l'école comme leitmotiv pour cette année ; il conclura en effet : Il faut s'efforcer à ne pas réduire l'i déal, et en notre cas l'idéal moral à nos limites.

C'est donc ainsi qu'a été lancée l'an née académique 2010-2011 à Ngoya ; pour lier l'utile à l'agréable, les invités et les étudiants ainsi que les professeurs n'ont pas quitté le lieu sans avoir, comme on dit souvent, cassé la croûte ! Mpama Patrick, Théo II 7 @temedia N°102 Mes premiers jours de prénoviciat à Mimboman Mes premiers jours de prénoviciat à Mimboman Mes premiers jours de prénoviciat à Mimboman Cameroun Cameroun Cameroun --- Mimboman Mimboman Mimboman Actualité ATE Novembre 2010 Je suis arrivé au Cameroun, précisé ment à Mimboman - Yaoundé, le 24 septembre à 16h 3mn en compagnie du frère Mag et du frère Nestor, tous les deux salésiens de Don Bosco.
Ils m'ont pris à la maison provinciale.
Dès mon arrivée dans la paroisse, j'ai vu le Père Emmanuel et le frère Marcel tous les deux aussi salésiens avant de rejoindre ma chambre.
Par la suite, je me suis rendu dans la cour ou j'ai rencontré d'autres prénovices arrivés bien avant moi.
Le soir venu, j'ai fait la connais sance de l'ensemble de la communau té.

La cérémonie d'ouverture prévue pour la date du 25 septembre 2010 avait été reportée pour le 26 septembre à cause de l'absence de deux prénovices qui devaient arriver le 25 septembre.

Le 26 septembre 2010 est le grand jour pour moi, car c'est le jour où nous de venions officiellement des prénovices.

Bweillat Prince, de nationalité congolaise est prénovice salésien à Mimbo man (Cameroun-Yaoundé), est né le 05 octobre 1992 à Pointe-Noire.
Bapti sé en 1995 à la paroisse Saint Jean Bosco par le père Germain Lagger, il reçoit la première communion en 2007 à la paroisse Notre-Dame de l’As somption et confirmé le 14 juin 2009 à la paroisse Saint Jean Bosco de Pointe-Noire.

Brice a fait ses études primaires dans plusieurs écoles (la cote d’azur, froe bel school, complexe le Syllabaire et complexe scolaire Charles Montes quieu).
Il obtient son BAC en 2010.

Depuis son enfance, sa mère l’avait appris à faire le chapelet dit-il, car elle a subi plusieurs épreuves dans sa vie.
Elle lui disait toujours d’aller au saint sacrement et de confier à la Vierge Marie l’état de la situation.

Dans l'après midi, le Père Emmanuel et le frère Nestor chargés du suivi des pré novices ont débuté les préparatifs de la cérémonie.
A 19h, c'est en présence de l'équipe provinciale que débute la céré monie d'entrée au prénoviciat.
Lors de la cérémonie, le provincial nous a remis le bréviaire et une Bible comme signe de notre engagement dans le cheminement à la vie religieuse.
Après la cérémonie, ce fut le repas.

Le lendemain débute un nouvel emploi du temps avec plusieurs disciplines et choses à faire.
Il y a l'assistance à l'ora toire-centre des jeunes.
En ce qui me concerne, comme tâche en communauté et à la paroisse, je suis chargé de la culture, de l'animation à l'oratoire, de la chorale ADS et la cité Don BOSCO.

BWEILLAT Prince Alban, postulant salésien de Mimboman Bweillat Prince, prénovice à Mimboman 8 @temedia N°102 Messe de rentrée scolaire au CPDB Mimboman Messe de rentrée scolaire au CPDB Mimboman Messe de rentrée scolaire au CPDB Mimboman Cameroun Cameroun Cameroun --- Mimboman Mimboman Mimboman Actualité ATE Novembre 2010 La rentrée académique La rentrée académique La rentrée académique de la filière informatique au CPDB de la filière informatique au CPDB de la filière informatique au CPDB La rentrée académique de la filière informatique s’est déroulée le 11 octobre 2010.

La nouvelle promotion qui débute les cours dans la session informati que compte pour l’instant 240 apprenants et apprenantes répartis dans neuf spécialités : secrétariat bureautique, secrétariat comptable, comptabilité informatisée et gestion, maintenance des réseaux infor matiques, maintenance informatique, maintenance électronique, gra phisme de production, montage audiovisuel et préparation à Cisco CCNA.

La cérémonie de lancement des cours a eu lieu dans la salle d’autofor mation.
Prenant tour à tour la parole, le Directeur, le Père Natalino PARODI et le Préfet des études, M.

Jean Spyros TCHOUNDOU, vont brosser aux nouveaux venus une vue d’ensemble des différentes filiè res qu’offre le CPDB.
Ils s’attarderont sur quelques aspects de la formation, notamment les horaires de cours, la tenue vestimentaire, l’utilisation des installations et des équipements, le stage de fin de for mation, la validation de la formation, l’esprit de travail et l’examen national organisé par le MINEFOP.

Ces formations offertes par le CPBD s’inscrivent dans le cadre de lutter contre la pauvreté, le chômage et vise à doter les jeunes d’une formation professionnelle pratique en TIC répondant aux besoins du marché du travail.

C’est plein de ces nouvelles instructions que les apprenants vont découvrir leurs salles de classes où les attendent déjà les formateurs.

Jean Spyros TCHOUNDOU M ercredi, 22 septembre dernier, le Centre Professionnel Don Bosco de Mimboman III a inauguré la nouvelle année académique 2010-2011 par une messe.
En cette circonstance de grande solennité, près de huit cents personnes : enseignants, formateurs, élèves, apprentis et apprenants confondus, ont pris d’assaut, dès 7h 30 la grande chapelle.
La sainte messe fut présidée par le Père Natalino Parodi, Principal et Directeur de l’œuvre salésienne de Mimboman et concélébrée par le Père André Frantz Saint Preux Dabel.
Au cours de son homélie, et s’inspirant des textes liturgiques du jour tirés de : Pr 30, 5-6 ; l’évangile de saint Luc 9, 1-6, l’offi ciant principal exhorta l’assistance sur le sens du devoir, la pratique de l’honnêteté et l’observance des commandements qui libèrent chaque individu de l’emprise du mal.
Il a demandé à chacun de prendre des résolutions pour espérer des résultats meilleurs en fin d’année scolaire.
Pendant plus de deux (2) heures d’horloge que dura la sainte mes se, le groupe liturgique et la chorale feront bonne prestation.
Toute l’église vibra à l’unisson.
Ce fut, non seulement une bonne occasion de méditation et de recueillement mais aussi et surtout, un mo ment de resserrement des liens fraternels et d’ac tion de grâce.

Père André Frantz SAINT PREUX DABEL, SDB.
9 @temedia N°102 Huit jeunes filles font leur entrée au postulat des s Huit jeunes filles font leur entrée au postulat des s Huit jeunes filles font leur entrée au postulat des sœœœurs salésiennes de Mimboman.
urs salésiennes de Mimboman.
urs salésiennes de Mimboman.

Cameroun Cameroun Cameroun --- Mimboman Mimboman Mimboman Actualité ATE Novembre 2010 La chapelle magnifiquement décorée est prête pour abriter la cérémonie.
Devant l'autel, un puits est monté, sur les margel les, un dispositif pour puiser l'eau est dressé.
Sur l'autel, une Bible ouverte fait face au puits.

Au fond de la chapelle, sur un tissu blanc, est suspendu le cru cifix arboré de ballon de bau druche et d'écrit « Seigneur donne moi de cette eau ».

Il est 18H 30mn, la sœur Leen, maîtresse du couvent donne le ton de la cérémonie.
L'assem blée se lève.
Les filles formant deux rangs entrent en dansant sous ce refrain : « Venez à lui, il est la source d'eau, le bonheur, Venez à lui, il est la source d'eau, la paix du cœur.
» Une monition est prononcée, l'évangile de la Samaritaine (Jn4, 1-15) est déclamé et mimé par les filles, suivie de l'explica tion du symbole (eau), le tout scandé par des chants, symboli ques et parlants ("J'ai vu l'eau vive", "Je viens boire à la sour ce").

Puis, vient le moment crucial, la remise des médailles.
Bien avant cela, la représentante de la Supérieure de l'Afrique équatoriale centrale (AEC), Sœur Madeleine Alima s'est adressé aux filles.
Elle précise l'ob jectif du postulat : « C'est une période de préparation au noviciat où il faut faire une forte expérience du charisme ».
Poursuivant son allocu tion, elle dira : « Que votre oui d'aujourd'hui à l'exemple de celui de Marie soit un oui définitif que ça soit dans les moments de joie et d'é preuve ».
Elle termine en souhaitant aux postulantes une sainte montée sur la route salésienne à la suite de Don Bosco et Marie Dominique (co -fondatrice des sœurs salésiennes).
En signe d'appartenance et d'inté gration dans la famille des sœurs, elle remet à chacune des filles la médaille de Marie Auxiliatrice.

La cérémonie se termine par un chant d'action de grâce (« Maman Maria »).
Les invités sont conviés à l'agapè.
Des chorégraphies, des blagues et danses d'ensemble comme dans toutes les fêtes salésiennes couronnent la cérémonie.

Mag.
Eynem Aux vêpres (prière du soir) de ce 7 octobre 2010, venues du Cameroun, du Togo, du Mali, du Burkina Faso et du Congo Brazza, elles font leur entrée au couvent.
10 @temedia N°102 Rentrée académique à l’ITPR Rentrée académique à l’ITPR Rentrée académique à l’ITPR Cameroun Cameroun Cameroun --- Yaoundé Yaoundé Yaoundé Actualité ATE Novembre 2010 C 'est le 29 septem bre 2010, en la fête des saints Ar changes que l'Insti tut de Théologie et de Pasto rale pour les Religieux (I.
T.
P.
R) a ouvert ses portes pour la nouvelle année académique 2010- 2011.
Cette rentrée académique a été placée sous le signe du renouveau étant donné que l'équipe dirigeante a été renouvelée.

En effet, après plus de huit années à la tête de l'Insti tut, la sœur Gertrude KANA BELLA a été remplacée par la sœur Angèle MAKIANG qui est de l'ordre des sœurs de Marie Reine des Apôtres de Yagoua.
La sœur Céline Clai re MBEZELE préfet des études quant à elle, a laissé son ta blier au Frère Jean Paul KA MAHEU, op.

La messe d'ouverture de cette année académique a été dite par le P.
ITURIA Ma riano (msscc) et concélébrée par l'abbé Jean Bertrand SA LA, délégué de la Faculté de Théologie à l'I.
T.
P.
R.
auprès de l'UCAC, le P.
Agapit EBIA GENA (lazariste), et le Fr.

Jean Paul KAMAHEU (Dominicain).

La directrice prenant la parole au début de la célé bration Eucharistique a profité pour adresser ses remercie ments à l'endroit du délégué de l'I.
T.
P.
R.
auprès de l'UCAC qui a bien voulu malgré ses multiples occupations être présent à cette messe.
Un hommage a été rendu à l'an cienne équipe dirigeante et à tous les Supérieurs des Com munautés Religieuses et des Instituts pour la confiance qu'ils ont placée à cet Institut pour la formation de leurs can didats.

A l'endroit des étu diants, la directrice leur a de mandé d'être réguliers, atten tifs et disciplinés afin de favori ser un bon climat de travail et de profiter au maximum de ce qu'ils recevront comme ensei gnement.

Il est à noter que la messe a été animée par les étudiants de l'I.
T.
P.
R et les lec tures ont été tirées du livre de l'Apocalypse au chapitre 12,7 17 et l'Evangile selon saint Jean 1,47- 51.
La journée a pris fin par un apéritif offert pour la circonstance.

Fr.
MAKO Michel (sdb) Une vue des célébrants La directrice sr Angèle 11 @temedia N°102 Dépouillement sans fraude électorale Dépouillement sans fraude électorale Dépouillement sans fraude électorale Cameroun Cameroun Cameroun --- Ebolowa Ebolowa Ebolowa Actualité ATE Novembre 2010 ne nouvelle année pastorale vient de s'ouvrir ; dans plusieurs communau tés de notre province, des changements sont survenus.
L'institut Technique Don Bosco d'E bolowa a commencé l'année avec bien de nouveautés.

Au début de cette nouvelle année, nous avons débuté avec une messe d'action de grâce pour remercier le Seigneur pour tous ces biens faits ; ensuite du 7 a u 12 octobre nous avons lancé la campagne élec torale pour élire le président de la coopéra tive, pour l ' a n n é e a c a d é m i q u e 2010-2011.

Pour favoriser le dialogue entre profes seurs et élèves, valoriser les droits et les devoirs de l'élève, pour l'honneur de notre institut, pour la bonne organi sation des activités culturelles, éducatives et sportives, au sein de notre établissement.

Cinq jours de compagne électorale ont suf fit pour passer au vote proprement dit.
Il y avait un groupe chargé d'organiser le vote dans cha que classe même chez les apprentis.
Deux jours après le vote chaque candidat a envoyé deux représentants de son parti pour le dépouille ment avec tous les chefs de classes de la 1 ère année jusqu'en terminale.

Le présent travail est le résultat de plu sieurs heures d'assise et de réflexion, d'abord au sein de l'équipe des scrutateur ensuite avec l'ensemble des observateurs pour arriver à la direction dans laquelle l'institut Don Bosco sou haite se lancer cette année.

C'est ainsi que la nouvelle année académique sera basée sur le Travail- la Réussite et la Solidarité.

Que l'intercession de Marie Auxiliatrice, de Saint Jean Bosco nous accompagne tout au l o n g de cet te an née.

RIVECHE Rosendo, Sdb.

RIVECHE Rosendo salésien de Don Bosco.
Il passe ses années de stage pratique à l’Institut professionnel Don Bosco d’Ebolowa.

RIVECHE Rosendo, salésien stagiaire à Ebolowa 12 @temedia N°102 Gabon Gabon Gabon --- Oyem Oyem Oyem Actualité ATE Novembre 2010 Sur la première conséquence, je pourrai dire que jusqu'à ce moment, je connaissais seulement les œuvres de la Guinée Equatoriale.
Maintenant j'ai une connaissance de plus, c'elle de travailler dans l'œuvre d'Oyem durant une année.
J'ose dire même que cette connaissance est en profondeur, car j'ai eu une relation de familiarité avec le diocèse, le gens, la jeunesse, etc.

Cette communauté d'Oyem était composée de quatre confrères.
Toute main dans la main pour une mission commune.
On travaillait avec acharnement pour la réussite de la mission.
A Oyem, Il y a une école professionnelle avec trois filières qui demande beaucoup de temps et d'efforts pendant la semai ne.
Tous les quatre confrères interviennent à l'école en donnant des cours et avec beaucoup d'heures par semaine.
En plus des cours, il y a les suivies de toute l'organisation académique et pastorale, réunions du conseil de professeurs, examens, évaluations, bulletin de notes chaque trimestre, examens officiels pour les sortants et recherche de lieux appropriés pour le stage des finis sants.
Ce stage est dans le but de compléter la formation professionnelle.
Il faut noter aussi qu'il y a un atelier de menuiserie en production avec deux employés.

Nous avons à Oyem un grand centre de jeunes très actif.
On a composé le projet éducatif et pastoral au commence ment de l'année avec la participation des animateurs au nombre d'une vingtaine.
Il a eu beaucoup de travail pen dant plusieurs réunions.
Après, chaque semaine, on fait une réunion d'évaluation sur le développement et la réali sation des activités.

Pendant les grandes vacances, on a organisé soigneusement un Cours de rattrapage pendant la matinée et les Jeux Olympiques, les après midis.
Toutes ces activités ont pris presque quatre semaines.

On a établi aussi, pour les anima teurs un cours de formations durant le cours scolaire, une session par semaine, les mercredis, tout cela en collaboration avec le Centre de Ma rie Dominique des Sœurs salésien nes.

Avec la pétition du curé de la pa roisse, il fallait noter qu'à ce mo ment les salésiens n'ont pas de pa roisse à Oyem.
Ils gèrent la caté chèse pour la préparation aux sa crements du baptême, de la pre mière communion et de la confir mation.
Les samedis soirs la cour du centre et les salles sont remplis des Mon séjour à Oyem pendant toute une année Mon séjour à Oyem pendant toute une année Mon séjour à Oyem pendant toute une année C’était au mois d’octobre quand le provincial de l’époque le P.
José Antonio Vega m’avait demandé si je pouvais aller à Oyem pour rempla cer le P.
Luis Javier qui était tombé malade.
A cet effet, le dix octobre 2009, je prenais la route pour Oyem.

Pour moi ce séjour à Oyem a eu une double conséquence.
La première, c’était une opportunité pour moi de connaitre une œuvre salésienne que j’ignorais et la deuxième c’était la référence de ma propre personne.

enfants et jeunes repartis dans une quinzaine de groupes.
Les salé siens s'engagent à la paroisse en disant des messes dominicales de la jeunesse.

Tout compte fait, nous ne pouvons pas oublier les suives des différents groupes à caractère salésien comme les aspirants, l'Association de Marie Auxiliatrice, les Coopérateurs salé siens, Amis de Don Bosco, etc.
On peut avoir une idée de la grande activité qu'on réalise dans l'œuvre d'Oyem.

En référence à ma propre personne, je dirai que pour moi c'était une an née très spéciale.
Je suis sorti de la tranquillité du théologat dont j'avais joui pendant quatre ans pour rentrer une autre fois dans la vie active salé sienne.
Une réalité bien différente de celle d'une maison de formation.

Prendre la responsabilité, le soin d'une communauté, faire des pro grammations, affronter les imprévus, donner solutions aux problèmes qui se présentent partout… Tout cela, çà fait beaucoup de temps que je l'a vais laissé de côté.
Une autre diffi culté capitale, c'était la non maitrise de la langue française.
Or, je me trouvais beaucoup de fois dans des occasions qu'il faille agir et cela de mande un français courant.

Je peux dire que pour moi, cette an née a été une année de revitalisa tion, m'obligeant á surmonter des difficultés.
Et cela m'a obligé à sortir un peu de moi-même pour grandir et aller en avant.
C'est pour cela que je dois remercier Dieu pour ce don qu'il m'a fait.

Bienvenido Garcia 13 @temedia N°102 Gabon Gabon Gabon --- Oyem Oyem Oyem Actualité ATE Novembre 2010 Prácticamente, hasta ahora solamente conocía las presencias salesianas de Gui nea Ecuatorial.
Pasar un aðo en Oyem me ha permitido conocer esta obra sale siana en profundidad, es decir, la casa y su relaciñn con la diñcesis, la juventud, el barrio, etc.

La comunidad de Oyem se compone de cuatro hermanos.
Los cuatro están impli cados y trabajando fuertemente en las diferentes facetas de la obra.
Tenemos en Oyem una escuela profesional con tres especialidades que requiere una dedica ciñn fuerte durante toda la semana.
Los cuatro salesianos dan clase y en número abundante.
Además de la actividad docente directa, está todo el trabajo de orga nizaciñn académica, reuniñn de profesores, evaluaciones en finales de trimestre, entrevistas con padres, organizaciñn de fiestas, preparaciñn de exámenes oficia les para los que terminan y búsqueda de lugares apropiados en establecimientos y talleres para que puedan hacer sus dos meses de prácticas.
Requisito exigido para completar su formaciñn profesional.

Junto a la docencia profesional, tene mos en Oyem un taller de carpintería con dos empleados fijos.

Otra de las actividades la constituye el Centro Juvenil.
Es un centro grande y muy activo.
A principio del aðo, con la participaciñn de los animadores, unos veinte, y dedicándole muchas horas, se redactñ el proyecto educati vo-pastoral.
Después cada semana se ha tenido una reuniñn de evaluaciñn sobre el desarrollo de las diferentes actividades propuestas.

Durante las vacaciones de verano se preparñ con todo cuidado un Curso de clases de recuperaciñn desde los primeros grados de sistema docente hasta casi el último o terminal.
Los profesores, que podían llegar a la veintena, eran todos ellos voluntarios.

De esta forma se llenaban las maða nas.
Para las tardes se organizñ unos “Juegos Olímpicos”.
Era la primera vez que se hacía esto en Oyem.
Re sultñ muy atractivo con el despliegue de banderas de los diez países en que estaban clasificados los participantes.

El acto de la solemne inauguraciñn con antorcha y fuego olímpico estuvo presidido por las autoridades del ba rrio de la concejalía de deportes del Ayuntamiento.
Cada tarde el patio se Mi estancia en Oyem durante todo un año Mi estancia en Oyem durante todo un año Mi estancia en Oyem durante todo un año Fue durante el mes de octubre del año pasado cuando el anterior provincial José Antonio Vega me pidió si podía ir a Oyem para sustituir a Luis Javier que se encontraba enfermo.
De esta forma el día diez de octubre llegué a Oyem.

Este año vivido en Oyem ha tenido para mí una doble repercusión.
La pri mera ha sido una ocasión para conocer a fondo una obra salesiana que yo desconocía y la segunda hace referencia a la experiencia vivida.

nos llenaba de jñvenes, muchos de ellos que llegaban por primera vez para participar en las diferentes prue bas.
La más concurrida, como era de esperar, fue la de fútbol.

Durante el aðo se ha desarrollado un curso de formaciñn de animadores en colaboraciñn con las salesianas del Centro María Dominique.
Todos los miércoles se tenía una sesiñn de dos horas con un programa cuidadosa mente elaborado.
Al final se dio el diploma correspondiente.

A peticiñn del párroco (desde hace algún tiempo no tenemos ya la parro quia), nos hemos encargado de las catequesis referentes a los sacramen tos de bautismo, primera comuniñn y confirmaciñn.
Los sábados por la tar de se nos llenaba el patio y las aulas de niðos y jñvenes repartidos en una quincena de grupos.
También los sale sianos colaborábamos en diferentes misas de la parroquia, sobre todo los domingos en la de ocho y media dedi cada a los jñvenes.

No podemos olvidar entre otras cosas, el seguimiento de los diferentes grupos de vida salesiana como son los aspi rantes, la Asociaciñn de Devotos de María Auxiliadora, Cooperadores Sa lesianos, Amigos de Don Bosco, Ami gos de Domingo Savio y Laura Vicuða, etc.

Con todo esto se puede formar una idea del gran trabajo realizado en Oyem.

Por lo que se refiere a lo que ha su puesto para mí la experiencia de este aðo, tengo que decir que salí de la tranquilidad del teologado donde hab ía estado cuatro aðos para volver de nuevo a la vida activa salesiana.
Algo muy diferente.
Volver a estar al frente de una comunidad, la preocupaciñn por cada hermano, tratar de comple tar todas las programaciones, afrontar imprevistos, buscar salida para los problemas de cada día… Todo esto había quedado un poco atrás en mi vida.
Sin olvidar la gran dificultad de no poder desenvolverme correctamen te en el idioma francés encontrándo me a veces en situaciones que pedían la posesiñn de un francés fluido.

Se puede decir que para mí ha sido un aðo de revitalizaciñn, obligándome a salir de mí mismo y a estar dispuesto a afrontar dificultades.
Todo esto, no cabe duda, me ha ayudado a crecer y a ir hacia adelante por lo que tengo que dar muchas gracias a Dios por la experiencia vivida.

Bienvenido García 14 @temedia N°102 Gabon Gabon Gabon --- Libreville Libreville Libreville Actualité ATE Novembre 2010 Du neuf et de l’ancien est le titre de l'ouvrage de l'Abbé Paulin POUCOUTA, paru en 2004 aux Presses de l'Université Catho lique d'Afrique Central (Presses de l'UCAC).
L'auteur y pré sente l'évangile de Matthieu en dix étapes, une sorte d'intro duction thématique et méthodologique au premier évangile, avec le regard fixé sur la nouveauté de Jésus Seigneur comme pour inviter les communautés de l'Afrique, à la suite de celles matthéennes, à savoir tirer de notre trésor traditionnel et ac tuel le souffle qui transforme en dynamique créatrice les ten sions entre l'Afrique d'hier et celle d'aujourd'hui et de demain, « entre le particulier africain et l'universel sur-mondialisé.
» La nouveauté de l'Emmanuel que la tradition matthéenne s'est entreprise de présenter à la communauté juive au lendemain du Kérygme semble paradigmatique quant à l'interpellation de l'Eglise d'aujourd'hui, comme celle d'hier à être « Maison de la Parole de Dieu » en conformité avec la troisième partie du message au Peuple de Dieu du synode sur la Parole de Dieu tenu à Rome du 05 au 26 octobre 2008.

Cet ouvrage ainsi que son auteur ont été au centre de la session biblique qui a ras semblé tous les prêtres de l'archidiocèse de Libreville sur la convocation de son Pasteur, Mgr Basi le MVE ENGONE qui lui-même a aménagé son program me pour pren dre personnellement part à toutes les assises.
Une semaine avant la tradition nelle rencontre du presbyterium mar quant le lancement officiel de la pasto rale archidiocésaine donc, l'Ordinaire du lieu a voulu inviter ses prêtres à s'a breuver à la source des Ecritures.
Le conférencier est l'un des exégètes les plus connus en terre africaine, habitué à parcourir le continent et le monde pour partager ses énormes richesses.

La plupart des sessionnistes l'avaient déjà d'ailleurs rencontré dans l'une ou l'autre expédition, s'ils n'avaient pas tout simplement été ses étudiants.
C'est ce qui justifie son autorité par rapport au message.

La session s'est tenue du mardi 14 au vendredi 17 septembre 2010, de 08h30 à 17 h 00 au foyer de charité de Libreville.
Le Père Guy OLLI VRY et moi-même y avons re présenté valablement la commu nauté presbytérale salésien ne d'Okala-Mikolongo, ce qui me donne ici la noto riété d'en parler.

Le chronogramme journa lier prévoyait la distribution horaire suivante : 8h30 Laudes ; 9h00 – Enseigne ««« Du neuf et de l’ancien Du neuf et de l’ancien Du neuf et de l’ancien »»» l ne serait pas étrange de percevoir la dynamique de structuration des différentes œuvres de la province dans la rencontre de la nouveauté avec l'ancien à l'aube de cette année pastorale 2010-2011, tant les récentes configurations aussi bien en termes de per sonnel que de projets témoignent de la nécessité d'u ne synergie entre les prévisions latentes des commu nautés depuis les exercices pastoraux antérieurs et les apports des confrères nouvellement affectés, souvent porteurs de la richesse de leur dynamisme.
C'est peut être aussi cette même ouverture à la cohabitation du neuf et de l'ancien qui caractérisera cette année 2010 2011 en vue d'un meilleur assainissement de la transi tion entre les réalisations pastorales en cours et les actuelles priorités provinciales pour le triennat 2010-2013.
Mais ce n'est pas de ça que nous avons voulu parler ici malgré la légi timité d'une telle intuition du titre.

Suite p.
15 15 @temedia N°102 ment ; 10 h00-Pause ; 12h00 Office du Milieu du jour ; 14h30 -Reprise des travaux ; 17h00- Fin.
A noter aussi qu'une Eucha ristie a été célébrée le vendredi à la place de l'office du milieu du jour.

A l'introduction déjà, l'au teur de Paul, notre ancêtre et de Lectures africaines de la Bi ble n'a pas manqué de dévoiler la tonalité herméneutique de ses interventions en fondant la né cessité de la formation qui lui a mérité le voyage du Gabon par la place que les pères synodaux ont reconnu à la Parole de Dieu dans l'activité pastorale de l'Egli se à la suite du Concile Vatican II (DV 21).
L'Eglise, comme « Maison de la Parole de Dieu » en effet, est portée par 4 piliers à savoir l'enseignement des apô tres, la fraction du pain (Eucharistie), la communion fra ternelle et la Prière (Cf.
Ac 2, 42 47).

Les thèmes abordés durant les 4 jours sont les suivants : La catéchèse de Matthieu ; le Christ notre nouveauté ; Jésus l'ensei gnant (Mt 5-7) ; Jésus, signe du royaume ; Jésus, parabole du Père ; Jésus et son Eglise ; le dis cours de Matthieu (lire les signes des temps) ; l'avènement du monde nouveau ; Matthieu et le service de la réconciliation ; de la justice et de la paix.
Les tra vaux étaient répartis entre confé rences, travaux en carrefour et mise en commun.

Il faut dire que si l'option biblique de cette session ainsi que le choix du conférencier n'ont souffert d'aucune critique compte-tenu de leur pertinence, le choix de l'évangile de Mat Gabon Gabon Gabon --- Libreville Libreville Libreville Actualité ATE Novembre 2010 ««« Du neuf et de l’ancien Du neuf et de l’ancien Du neuf et de l’ancien », suite et fin », suite et fin », suite et fin thieu n'a pas été moins providen tiel quand on sait qu'il sera dé sormais le plus usité en liturgie tout au long de l'année A qui pointe à l'horizon, année de Mat thieu, pourrait-on dire.
Pour votre gouverne personnelle, nous ju geons adéquat de vous faire sa voir que les salésiens de Mikolon go ont entrepris de produire en CD tout le contenu des réflexions.

Bon à savoir aussi qu'une trentai ne d'exemplaires des éditions don Bosco portant sur le message et les propositions de la deuxième Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques dernière ment célébré à Rome s'est volatili sée comme des petits pains ayant fait l'objet d'une forte séduction dans le presbyterium.
La publicité a été faite par un spiritain, le Père Benoît DJEME, curé de Notre Da me du Port et de la Nomba d'O wendo.

La dernière journée a juste ment porté sur une lecture des conclusions du synode à la lumiè re de la nouveauté matthéenne.

Des propositions concrètes en ont été soulignées : une spiritualité de l'engagement mettant en exergue la dimension pragmatique du sy node qui n'exclut pas pour autant la réflexion ; la pastorale de la famille, Eglise domestique, pre mier lieu d'évangélisation ; la for mation des laïcs, des cadres, des décideurs politiques ; l'implication de la commission justice et paix, la place centrale du prêtre dans le processus de réconciliation.

Dans son discours final, Mgr Basile MVE a souligné la né cessité de la confiance entre prê tres pour un meilleur témoignage, de la gestion financière, d'une bonne restructuration de la com mission archidiocésaine Justice et paix et de la formation des laïcs, un message qui semble être vite passé au moins du côté de la pa roisse Marie Auxiliatrice de Miko longo où la communauté s'est résolue cette année d'instaurer un cours d'initiation à la Bible pour les adultes, les catéchistes, les animateurs.
Le plan du cours a d'ailleurs été déjà unanimement approuvé en assemblée commu nautaire et la première leçon est fixée pour le Vendredi 05 Novem bre 2010.
L'heure est aux inscrip tions.

Les travaux de la session biblique prenaient ainsi fin dans une ambiance de famille qui tra duisait déjà le climat de la future réunion du conseil presbytéral qui devait s'ouvrir trois jours plus tard.
Quand à Paulin Poucouta, l'assemblée n'a pas manqué de lui manifester sa satisfaction et déjà, le rendez-vous a été donné pour le mois de juillet 2011, à l'occasion de la prochaine ren contre de l'ACERAC (Association des Conférences Episcopales de la Région d'Afrique Centrale) à Libreville au Gabon où le grand exégète devant l'éternel sera de nouveau de la partie.

Alain Macha, sdb 16 @temedia N°102 Centrafrique Centrafrique Centrafrique --- Damala Damala Damala Actualité ATE Novembre 2010 Une nouvelle année pastorale Une nouvelle année pastorale Une nouvelle année pastorale Démarré à 15h, ce lance ment était un évènement majeur, l'unique à son genre avec pleines surpri ses aux couleurs arc-en ciel.

Sous un ciel nuageux, en fants, jeunes et adultes ont effectué le déplacement, histoire de témoigner leur attachement au centre de jeunes Don Bosco de Da mala Au programme de la ma nifestation la primauté est accordée aux jeux afin de permettre à tous les enfants de ten ter leur chance.
Ces jeux sont entre autres, le jeu de vocabulaire, chaus sée la chaise … Après ces jeux variés au plaisir des enfants, place aux activités sportives à savoir volley-ball ; basket-ball ; et football.
Le coup d'envoi de ces jeux collectifs était donné tour à tour dans un contexte symbolique par le P.
Evita accompagné par le directeur du centre P.
Désiré et une foule d'a nimateurs.
C'est aussi une manière pour eux de lui souhaiter la bienve nue au centre de jeune de Damala Autre surprise à signaler était l'esprit serein qui prévalait au cours de ce lancement.
Cette occasion était pour les uns et pour les autres une oppor tunité de vivre un moment de bras sage d'amitié, de solidarité et sur tout de charité entre les jeunes venus pour la circonstance.

Ce lancement est l'unique à son genre, il a pu regrouper en ce jour un nombre important de jeunes.

Cette présence massive était un bon signe pour atteindre l'objectif géné ral de la pastorale était placé sous le thème : « Eduquer les enfants et les jeunes aux valeurs humaines, intel lectuelles et religieuses pour l’avenir de notre pays ».

Ce lancement a une ten dance exceptionnelle par son rythme festif, émotion nel et plein de quoi à se considérer comme un jeu ne gâté de tous les temps.

L'événement était survolté par des cris d'étonnement causés par la prestation de jeunes conquérants dans les activités organisées.

Après les diverses activi tés, quelques prix d'en couragement ont été remis aux heureux gagnants lors de cette cérémonie d'ouverture.
Cette manifestation a pris fin à 18h tout en rappelant aux jeunes les prochaines activités pour ce mois d'octobre.

La deuxième journée du lancement était réservée exclusivement à la célébra tion de l'eucharistie ouverte à tous les jeunes, histoire de remettre entre les mains de Dieu cette nouvelle année pastorale.
Cette eucharistie était célébrée par le P MUHIMA, concélébrée par le P.
EVITA et le P.
DESIRE.

L' homélie était focalisée sur l'exemple que les animateurs doi vent donner dans toutes les activités pour qu'ils puissent être des modèles à suivre par les jeunes.
En poursuivant son allocution, il n'a pas manqué de demander à Dieu de donner le courage à tout un chacun pour un réel défi qui consiste à transformer les jeunes pour le service du Seigneur et que ces derniers aient une insertion dans la vie active.

Arès la célébration de l'eucharistie, un match de solidarité et de collaboration eut lieu entre les salésiens de Don Bosco et les animateurs.
Sous un soleil ar dent ce match s'est soldé par un score de un partout entre les deux forma tions.

Comme à l'accoutumée un repas est partagé à la bibliothèque du centre des jeunes par les salésiens et les animateurs.
Ce moment était couronné par la bonne humeur de tout le monde de réussir sans incidence l'ouverture de cette année pastorale qui promet évidemment de surprises grâce à la présence non négligeable du lycée au sein même du centre.
Ce partage était animé par des discussions autour des sujets variés meublant ainsi cette communion fraternel le.

En somme, ce lancement était un moment exceptionnel de ma vie, se réjouit un animateur en souriant.

Bon vent au projet pastoral version 2010-2011.

AZIZ KOULAYOM ZEPHIRIN CLUB ATE MEDIA Le lancement de l’année pastorale 2010-2011 a eu lieu le samedi 09 octobre 2010 au Centre des jeunes rénové par la présence du lycée Don Bosco.
17 @temedia N°102 Tchad Tchad Tchad --- Sarh Sarh Sarh Actualité ATE Novembre 2010 Célébration de la Journée Mondiale de Lavage des Mains Célébration de la Journée Mondiale de Lavage des Mains Célébration de la Journée Mondiale de Lavage des Mains Ce jour 15 octobre 2010 au Centre Don Bosco, nous avons assisté à une journée mondiale de la vage des mains, 3 ème Édition organisée par le Ministère de la santé publique et ses partenaires.

Avec l’appui de l’Unicef, cette journée a été célébrée dans les trois(3) villes à savoir : N’Djamena, Sarh et Moussoro.
Toutefois, elle était aussi célébrée dans les autres villes grâce au fonds de l’Etat tchadien d’une manière décentralisée.

Le thème retenu sur le plan national « le lavage des mains à l'eau propre et au savon » doit être un ré flexe de tout instant.
C'est-à-dire dans une jour née, on peut se laver les mains plusieurs fois pour mieux se préserver contre les maladies.

Cette journée était également célébrée dans le monde entier avec le thème: « lavage des mains plus qu'un jour ».

Pour plus de détails, nous avons rencontré les organisa teurs de cette journée qui ont bien voulu nous donner leur impression.
Il s'agit de Mr Dondji Narcisse (Direction de la santé préventive du Ministère de la santé publique), Mr Ngarossal Golbaye Henry, Chef de division d'hy giène du milieu assainissement de la Délégation sanitaire du Moyen Chari (Sarh), et Mr Lam ba Tebardigré (Ministère de l'eau) ; Pourquoi se laver les mains ? La main sale est à l'origine de plusieurs maladies : Le cholera, la fièvre typhoïde, la dysenterie basilaire et amibienne, la conjonctivite, la grippe, la rhino pharyngite… Se laver correctement les mains réduit la propagation des germes.
Dans la vie de tous les jours, les mains propres sont des mains sûres pour éviter les contaminations croisées et empê cher les toxi-infections alimentaires pour prévenir la transmission des maladies contagieuses et pour acquérir des saines habitudes de vie et les intégrer dans nos activités quotidiennes, et ce, quelque soit notre âge.

Comment se laver les mains ? Mouiller vos mains avec de l'eau propre, appliquer du savon entre les pommes de vos mains, frotter vos mains 15 à 20 secondes : Les doigts, les pommes, le dessus des mains et les poignets, laver vos ongles et le bout de vos doigts, rincer vos mains sous l'eau propre, et sécher vos mains en tamponnant avec une serviette individuelle ou mou choir jetable.

Quand se laver les mains ? Il faut se laver les mains avec du savon avant de manipuler les aliments et aussi chaque fois qu'il y a un risque de contamination : Avant et après le repas, après les toilettes, avant d'allaiter le bébé, après avoir nettoyé les selles du bébé, avant de préparer la nourriture, après avoir éternué ou s'être mouché, et après avoir touché un animal.

Ces conseils sanitaires pratiques sont très importants pour l'éducation hygiénique des enfants et jeunes qui fréquentent nos centres.

COURAGE Jeannot & TOIDI Yankal, Animateurs CJ- Sarh) 18 @temedia N°102 Allez ! C’est reparti pour une nouvelle année académique à l’Institut Supérieur de Philosophie et des Sciences Humanes Don Bosco de Lomé (I.
S.
P.
S.
H) ! En effet, le ton a été donné ce ven dredi 1 er octobre 2010, avec la rentrée effective des classes, tous niveaux confondus.
Mais bien avant, plusieurs activités tant communautaires qu’académiques ont précédé cela.
En effet, deux semaines avant, il y a eu session en Pastorale des Jeunes animée par le Père Franco Enrique S.
d.
b, session au cours de laquelle il a été ques tion de revoir nos techniques d’animation pasto rale, à travers l’étude de nos destinataires.
Les thèmes essentiellement exposés en journée étaient suivis des films le soir tels que « écrire pour vivre » ou «encore « Coach Carter » et » Oscar et la Dame Rose » pour ne citer que ceux-ci, où il s’agissait de l’éduca tion des jeunes.

Ensuite, le mercredi 29 septembre le tour est revenu à l’Institut, avec la toute première assemblée des étudiants où il était essentiellement question de pré senter l’ensemble de l’Institut.
Ceci a été fait par le Père Francis GATTERE, S.
d.
b, directeur de l’Institut.

Par ailleurs, il était aussi question de présenter, sur tout aux étudiants de la première année, le nouveau système universitaire, le système L.
M.
D avec toutes ses exigences mais aussi avec tous ses avantages.

La présentation du système L.
M.
D a été faite par madame Maryse QUASHIE, Maître de conférence en science de l’éducation à l’Université de Lomé.
Après, le Père Marius JIODIO, S.
d.
b, le nouveau préfet des études de l’Institut, a présenté le Règlement Inté Togo Togo Togo --- Lomé Lomé Lomé Etranger Novembre 2010 A vos marques, prêts ? Partez ! A vos marques, prêts ? Partez ! A vos marques, prêts ? Partez ! rieur de L’Institut que tout étudiant est appelé impé rativement à respecter.

Le lendemain jeudi 30 Septembre, c’était l’ouverture officielle de l’année académique 2010-2011.
Elle a démarré d’abord par une célébration eucharistique présidée par le Père Ferdinand ZIGUI S.
d.
b, nouveau curé de la paroisse Maria Auxliadora de Gbénédzi.

Après la messe, étudiante, enseignante, religieuse, religieuse et laïque se sont dirigés vers la salle Valsa lice pour la leçon inaugurale.
Celle-ci avait pour thè me : « Le lien social et le défis démocratique en Afri que : enjeux et perspectives.
Elle a été présentée par son Excellence Mr.
Octave Nicoué BROOHM, Profes seur et Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécu rité Sociale.
Comme le thème l’indique, il a été ques tion de liberté et de développement en Afrique.
À la fin de la leçon inaugurale, le Père Père Francis GAT TERE a ouvert solennellement l’An née Académique 2010-2011.
Vers midi, pour clôturer la matinée, un cocktail très fraternel a été servi aux participants.

Enfin le vendredi 1 er octobre, malgré la pluie, les étudiants anciens comme nou veaux, religieux, religieuses comme laïcs, ont repris avec le chemin des études.

Bonne coïncidence, ce jour l’Église faisait mémoire de Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus, Docteur de l’Eglise.

Japhet-Habib MATINGOU, Post-novice 19 @temedia N°102 T ôt le matin, les jeu nes ont commencé à remplir la gran de cour du noviciat.
Ils viennent des différentes sta tions de la Parois se Saint Matthieu de Gbodjomé et des paroisses voisines de Kpogan et Agbodrafo.
Chaque groupe a une plaque sur laquelle est marquée le nom du village d'origine.
L'ambiance des re trouvailles qui règne est de cour te durée car sous les directives du président des jeunes Pascal Gabiam, tous les groupes se sont rassemblés pour recevoir des instructions relatives aux ac tivités de la journée.

Quelques minutes après, les jeunes de plus en plus nom breux se sont réunis en commu nauté pour recevoir première ment une petite et intense for mation sur les M.
S.
J.
et se condement sur le bien-fondé et la consistance d'un pèlerinage.

Cette formation a été assurée par les novices.

Trente minutes plus tard, les jeu nes avec la communauté salé sienne sont allés se recueillir à la chapelle en prélude de la mes se.
De l'intérieur, on pouvait en tendre en sourdine la chorale qui répétait pieusement les chants de la messe.
A 9h 30, la célébration commence, présidée par le père Maitre Josée.
II nous Togo Togo Togo --- Gbodjomé Gbodjomé Gbodjomé Etranger Novembre 2010 OUVERTURE DE L'ANNÉE PASTORALE 2010 OUVERTURE DE L'ANNÉE PASTORALE 2010 OUVERTURE DE L'ANNÉE PASTORALE 2010---2011 2011 2011 édifia profondément sur cette partie de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Éphésiens (Ep 1, 15-23), qui nous exhortait à « décou vrir le Christ et le connaître ».
Par pur providence, c'est la phrase qui avait été prise comme thème de cette an née pastorale.

Après l'Eucharistie pieusement célé brée, le P.
André coordonnateur de la Pastorale des jeunes, invita l'assemblée à prendre au sérieux cet appel que nous lançaient les Écritures.
Aussi dans la recherche du Christ en chrétien engagé à le connaitre, chaque jeune doit avoir cette an née pour « arme une Bible » qu'il doit lire et méditer chaque jour car, pour « connaître le Christ », il faut d'abord le découvrir.
Et pour le découvrir, il faut le chercher dans les Saintes Écritures.

Après la messe, les jeunes se sont retrouvés à nouveau en communauté pour le repas tiré du sac et le faste spectacle de dan se et d'interprétation qui a duré jusqu'à 13h 30.
N'eut été le lan cement du festi-foot que le spectacle aurait duré jusqu'au crépuscu le.

Les matchs se déroulés dans une belle ambiance de fraternité et de fair-play.
Pendant que certains admiraient avec calme et séré nité, d'autres supportaient en chantant pour l'une ou l'autre des 09 équipes qui s'affrontaient.
En fin de parcours, l'équipe de la station de Gbodjomé sort vainqueur suivie de celle de la station de Togoko mé et de Kpogan.

A l7h 15, c'est la remise des prix et la conclusion par le Père André qui, après la prière du « Notre Père » et du « Je vous salue Marie », demanda aux jeunes de rendre les lieux propres pour qu'ils soient accueillants la prochaine fois.
Ceux-ci ont répondu avec un zèle qui préfigure déjà une année pastorale où la jeunesse de la pa roisse de Gbodjomé sera actrice et non spectatrice dans la « décou verte et l'annonce du Christ ».

T-B.
Walter Samedi le 16 octobre 2010, le noviciat salésien Don Rinaldi de Gbodjomé est en plein efferves cence.
C'est le lancement officiel de l'année pastorale 2010-2011.
20 @temedia N°102 L a Inspectoría “María Auxiliadora” (SMA) de Sevi lla, a través del Teologado San Isidoro, acoge por la segunda vez, hermanos africanos de ATE y AFO.
Particularmente este aðo, se aðadieron en esta comunidad dos hermanos de ATE: Arsène EDOU MENIE y Bienvenu TANGA NGONO.
Con esta nueva llegada, el número de los hermanos crece a un total de 13 formados y 4 formandos.
Este aðo, la comuni dad cuenta con una variedad de 4 inspectorías, Ma drid, Sevilla, ATE y AFO.
Con un número total de 7 hermanos africanos, el Teologado ha tomado este aðo un color aún más africano.

Desde el día 15 de septiembre, día en que se completaba la comunidad con la llegada de Arséne, arrancaron de forma manifiesta, nuestra vida comuni taria y nuestra acciñn pastoral en las diferentes pre sencias salesianas tanto como dentro de la ciudad de Sevilla como en las afueras.

Del 22 al 24 de septiembre, toda la comuni dad se traladñ a Campano, a unos 130 km de Sevi lla, hacía el Sur para la elaboraciñn del proyecto co munitario y la programaciñn anual.
Lo que bien em pezñ cuando de repente nos llegñ la noticia de la muerte del padre de uno de nuestros hermanos, Car melo, de la Inspectoría de Madrid.
Tuvimos que parar el encuentro y regresar a casa para que se formase una delegaciñn que iba a representar a la comunidad al entierro.

Los estudios propiamente dichos empezaron el 27 de septiembre, luego la tradicional lecciñn inau Espagne Espagne Espagne --- Sevilla Sevilla Sevilla Etranger Novembre 2010 TEOLOGADO SAN ISIDORO DE SEVILLA TEOLOGADO SAN ISIDORO DE SEVILLA TEOLOGADO SAN ISIDORO DE SEVILLA AMBIENTE COMUNITARIO FAVORABLE Una de las cosas que permitiñ nuestra rápida integraciñn en la comunidad fue, en gran parte el ambiente de convi vencia entre los hermanos.
Una comunidad donde no se nota ni el color de la piel, ni la pertenencia ins pectorial.
Todos nos sentimos hermanos llama dos a vivir la comuniñn fraterna, llevados por un mismo espíritu, el de Don Bosco.
Luego se extiende esta fraternidad en el Centro de Estudios, sobre todo que nos encontramos entre religiosos y diocesanos.
En definitiva, la experiencia teolñgica que estamos viviendo se revela muy enriquecedora y esperanzadora, abriéndonos el espíritu a una nueva forma de ver y de apreciar la realidad teolñgica desde el punto de vista occidental.
Por consiguiente, nuestro desafío será de enfrentarnos a esta nueva realidad para que luego, po damos asumirla y adaptarla a la que se vive hoy en día en nuestras presencias africanas tanto en ATE como en AFO.

Bienvenu TANGA, sdb gural el 01 de octubre.
Todo esto en un ambiente de huelga general y generalizada que tuvo lugar el día 29 de septiembre.
Pese a ello, no impidiñ el desarrollo normal de las clases en el Centro de Estudios Teolñgi cos (CET), donde asistimos, una de las menos institu ciones que ese día funcionaron con normalidad.

En resumen, la primera impresiñn para los nuevos que somos, es mucho más positiva, pues ya nos habíamos impregnado del ambiente espaðol en Guinea Ecuatorial, lo que favoreciñ bastante nuestra rápida integraciñn entre los demás compaðeros.
21 @temedia N°102 E n France depuis le 20 sep tembre 2010, je me suis trou vé bloqué à Nice durant cinq jours par les grèves et les manifesta tions contre la réforme des retraites.

De très nombreuses personnes re connaissent le sérieux et le sens des responsabilités des grands dirigeants syndicaux du pays.
La longue histoi re des revendications sociales a fa vorisé dans l'Hexagone, des dialo gues qui ont abouti très souvent à des situations plus justes et respec tueuses de toutes les couches de la société.
Mais tout n'est pas promis pour autant à un déroulement tran quille, et les dérapages peuvent être prompts.

Le dernier jour avant la grève, le lundi 11 octobre 2010, le TGV de Lyon à Nice m'amène exactement à l'heure dans cette ville où Don Bosco a débarqué en novembre 1875, quelques jours après « sa » première expédition missionnaire pour Buenos Aires.
Le lendemain, plus de trains.

Pendant cinq jours, bloqué à Nice.

Pas un seul train pour Lyon.
Les deux villes voisines plus aisées, Mo naco et Cannes, sont desservies.
Un seul train pour Paris est prévu, mais sans arrêt pour Lyon.

Le samedi suivant, la communauté salésienne de Nice m'invite à sa ré union hebdomadaire : « Parle-nous un peu de l'Afrique salésienne ! ».

Tout à coup, Emmanuel, jeune prê tre, rappelle que dimanche midi, il doit se rendre à La Navarre où c'est France France France --- Nice Nice Nice Etranger Novembre 2010 LA FRANCE, DANS LES GREVES LA FRANCE, DANS LES GREVES LA FRANCE, DANS LES GREVES « la fête du vin », ces fameuses vi gnes souhaitées par Don Bosco lui même, fin connaisseur : « Je peux emmener Jean Baptiste à la Navarre, et les salésiens qui descendront de Lyon le ramèneront.
» OK ! Cela a marché ! Le mercredi suivant, dans Lyon, les manifestations prennent de nouvelles formes.
Je prends le métro.
Il ne s'ar rête pas dans la station où je me rends.
Il me traîne trois stations plus loin.
Il me faut revenir à pied sur mes pas.
Un groupe de jeunes prend la situation en riant et réalise en cou rant le parcours inverse.
Je note alors que le problème est réel pour des gens plus âgés.
Mais, malgré le froid glacial, le chemin s'accomplit tran quillement : la population éprouve une certaine solidarité avec les « gré vistes ».
Il y a là comme une marque de ces événements sociaux « 2010 ».

Comme un refus de ce manque de dialogue entre ceux qui « décident » et les autres.

Le jeudi, j'essaye l'après-midi d'en trer sur la Place Bellecour.
Le Bus ne me mène pas jusqu'à l'arrêt habituel.

Personne ne donne d'explication.
Il faut descendre et continuer à pied.

J'arrive devant la première rue d'accès à la Pla ce.
Trois bus de police barrent le passage et les policiers font la haie épau le contre épaule.
La rue suivante est plus petite.
Pas besoin de bus pour interdi http://pcfnicenord.
over-blog.
com/article-nice-le-15-et-le-16-octobre-ont-encore-vu-les-nicois-s opposer-massivement-a-la-casse-des-retraites-prochain-rendez-vous-le-19-octobre-59066691.
html re la circulation, mais les hommes sont bien là avec leurs casques et leurs boucliers.
Troisième rue, la plus importante.
Celle-ci a droit à dix bus (10) pour empêcher toute tentative.

Pendant ce temps, un hélicoptère tourne et retourne au-dessus de la Place.
Il photographie les jeunes qui y sont encore.
Canons à eau, bom bes lacrymogènes, coups de matra ques, entrent en fonctionnement.
Les magasins ont perdu la veille leur vi trine éventrée par quelques casseurs, ou ont évidemment fermé.
Durant six heures, Bellecour sera coupée du monde.
J'ai vu les jeunes, entre 17 et 22 ans, s'écouler lentement par groupes hors de la Place, visages tendus et parfois marqués par les gaz lacrymogènes.

Comment ces jeunes vivent-ils cela ? Loin d'ici, à Nanterre, un jeune a été sauvagement blessé au visage.
Mais ce soir, je saurai aussi à mon retour, effectué en grande partie à pied : « Un jeune a téléphoné cet après-midi de la Place Bellecour à une jeune étudiante du Lycée Don Bosco, tenu par les sœurs salésiennes : « Viens vite ! C'est la guerre… » Jean Baptiste BERAUD 22 @temedia N°102 Italie Italie Italie --- Rome Rome Rome Etranger Novembre 2010 Grüs Gott, ich bin im Österreich und alles ist gute.

je me débrouille seulement.

je m’excuse pour le long silence mes frères.
Excusez-moi aussi, le clavier est allemand.
je me porte bien et tout se passe bien.

J’ai tellement de choses à raconter qu'il me faut assez de temps.
Je vous ferai un compte rendu plus tard.

J’ai prie pour nous sur les lieux salésiens, Surtout pour notre promotion, sur les lieux de St Domini que Savio.
Sa maison natale, le lieux de rencontre avec Don Bosco, l’église où il servait la messe tous les matins, le lieux d enterrement et tant de lieux.
Devant ses reliques, j’ai pensé à chacun de nous.

Je prends connaissance avec ma nouvelle patrie, tout se passe très bien.

Salutations à tous et à toutes.
Priez pour moi.

Simplice, sdb 17 Octobre 2010 Simplice à Turin, sept.
2010 Simplice au noviciat international de l’Italie les premiers enfants avec qui j’ai tissé une bonne amitié à Rome Devant la maison de Don Bosco 23 @temedia N°102 Culture Novembre 2010 G are routière de N'Djamé na, il est 13H40 mn ce 28 août.
Les passagers prennent place dans le bus prêt à partir.
J'em barque à la hâte.
Ma valise est envoyée au coffre - bagages.
Cinq minutes plus tard, le bus démarre pour Moun dou, la capitale écono mique du Tchad.
A peine sortie de la ville, une fine pluie commence à tomber.
Nous traversons le pont à double voie qui sépare N'Djaména des villes du sud.
Les voitures vont et viennent.

C'est samedi, les mouvements des biens et des personnes sont denses pendant le week-end.

Certains vont à Kousseri, d'autres vers des lo calités périphériques de N'Djaména.

Une trentaine de minutes plus tard, nous som mes à la barrière de Toukra, une banlieue de N'Djaména où se construit la cité universitaire.

De loin, on aperçoit des machines en activité.

L'agent au poste de barrière s'approche du chauffeur.
Ce dernier le salue avec un billet de 500 Frs préparé à l'avance.
La barrière s'ou vre.
Et le voyage se poursuit.
Je contemple si lencieusement la vaste étendue de savane ver te.
15H30 mn, nous sommes à Guélendeng, une localité à environ 74 km de Yaouga (Extrême - Nord du Cameroun).
On traverse l'agglomération, à la sortie, le chauffeur s'arrê te.
Les musulmans descendent pour la prière.

Les chrétiens en profitent pour mettre quelque chose sous la dent.
Vingt- cinq minutes après, nous embarquons pour Bongor.
Il y a 75 km, à parcourir.
La route est dégradée : des nids de poule au kilomètre, des brèches colmatées… CARNET DE VOYAGE , CARNET DE VOYAGE , CARNET DE VOYAGE , Ndjaména Moundou, environ 450 km.
Ndjaména Moundou, environ 450 km.
Ndjaména Moundou, environ 450 km.

Moundou, carrefour des travailleuses de nuit Moundou, carrefour des travailleuses de nuit Moundou, carrefour des travailleuses de nuit MagEy, sdb.
MagEy, sdb.
MagEy, sdb.

Le chauf feur fait attention.
Il ralentit, dévie pour éviter les trous.
« Bang », cette fois-ci, nous n'a vons pas de chance, nous voilà dans un trou ! Nous sommes à une trentaine de kilomètres de Bongor, à Moulkou.
Le paysage est fantastique à voir.
Tout est vert.
Des épis de maïs ondulent, le sorgho rouge (djigari) incline ses grains mûrs.

Les hommes – derrière les femmes- reviennent des champs, les houes accrochées à l'épaule.

La distance nous séparant de Bongor se rétrécit.

Une étendue de rizière à perte de vue.
Hom mes, femmes et enfants y travaillent.
16H55, voilà Bongor ! Un panneau nous souhaite la bienvenue.
A l'entrée de la ville, on reconnaît un aérodrome en terre battue.
Tout au long de la route, de gigantesques arbres se dressent ; leurs ombres couvrent la route.
Le chauffeur ra lentit.
Nous nous arrêtons au marché de Bon gor.
Des vendeuses accourent et proposent leurs marchandises : savons, œufs, sucres etc.

Les passagers descendent.
Un enfant vient à notre rencontre avec une brouette pleine de produits (biscuits, pâtes dentifrices, sardines Suite p.
24 24 @temedia N°102 Culture Novembre 2010 etc.
).
Il propose ses articles.
Nous déclinons l'offre.
Chacun prend son chemin.
Les uns cherchent le petit coin, d'autres guettent un res taurant pour refaire les forces.

17H15mn, nous quittons Bongor.
Nous som mes à mi - chemin entre N'Djaména et Moun dou.
La ville de Bongor est juste située en face de Yagoua (une ville du Cameroun dont elle est séparée par le Logone).
Elle est située au carrefour de trois pays (Cameroun-Nigéria Tchad).
De gigantesques arbres continuent de longer la route.
A la sortie, le Lycée Jacques Moudaïna qui a perdu sa splendeur d'antan (1942).
Plusieurs élites de la zone CEMAC, par mi lesquelles l'actuel président du Tchad, y ont fait leurs classes.

Le bitume s'est détérioré.
Le che min est jonché de nids – de - poule.

Un calvaire de secousses com mence.
Nous roulons très dou cement.
Devant nous, un gros porteur venant certainement de Moundou a les quatre fers en l'air.
Des bouteilles cassées gîtent ; des traces maculées de bière res tent visibles.
Notre chauffeur est prudent.

Il contourne les trous, ralentit mais cela ne l'empêche pas d'y échapper.
Le bus abonde des critiques et des commentaires.

« Où va l'argent des péages ? » se de mande un passager.
Son voisin lui ré pond : « Dans la poche des individus !».

Au loin, on aperçoit des groupes de case Massa.
Nous nous rapprochons d'eux.
Les enfants jouent à proximité de la route.
Les femmes sur leurs bicyclettes atypiques re viennent des marchés d'autres villages.
Le soleil répand ses dernières lueurs vespérales.
La fumée des foyers monte.
Bientôt c'est la nuit ! Le ramadan est rompu.

Les musulmans égrainent leur "chapelet", se partagent des dattes et boivent de l'eau.
Le sou rire revient sur leur visage émincé.
A Djouman, nous faisons une escale.
Je prends un verre de thé pour chasser la somnolence.
Des gros porteurs sont garés.
Cette localité est à peu près à 264 Km de N'Djaména.
(263km de Sukur au Nigeria et à 419 km de Bossangoa en Centra frique).
Quelques minutes après, nous traver sons le pont.
La nuit engloutit le jour.
Je lutte contre le sommeil.
Nous traversons la ville de Kélo sans que je m'en aperçoive.
Kélo est à 320 Km de N'Djaména et 130 Km de Moundou.
Nous entrons à Moundou, il est 21H30 mn.

Point d'éclairage public.

Quelques bâtiments, des dé bits de boisson et des établis sements commerciaux illumi nent l'artère principale de Moundou.
Un voyage sensa tionnel et inoubliable.

Novembre 2010 CARNET DE VOYAGE , CARNET DE VOYAGE , CARNET DE VOYAGE , Ndjaména Moundou, environ 450 km.
Ndjaména Moundou, environ 450 km.
Ndjaména Moundou, environ 450 km.

Moundou, carrefour des travailleuses de nuit.
Suite et fin Moundou, carrefour des travailleuses de nuit.
Suite et fin Moundou, carrefour des travailleuses de nuit.
Suite et fin MagEy, sdb.
MagEy, sdb.
MagEy, sdb.
25 @temedia N°102 Réflexion Novembre 2010 A l’initiative d’une assemblée régionale de Pastorale des Jeunes tenue à Dakar en sep tembre 2008, et sur proposition du régional Don Guillermo Basañes, une rencontre a eu lieu à Bamako les 12 et 13 octobre 2010.
Parrainée par l’AFO et l’AFW, elle avait pour principal objectif de réfléchir sur notre action pastorale et éducative en milieux musulmans.
De nombreuses questions ont hanté nos esprits depuis la phase préparatoire à ce rendez-vous “prophétique” : Comment peut-on réin terpréter le système préventif en milieu islamique ? Ma communauté a-t-elle fait une réflexion approfondie sur l’application du système préventif dans ce contex te ? Quelle approche pastorale pouvons-nous envisa ger ? Le dialogue interreligieux est-il possible où nous sommes ? Quelles sont les difficultés courantes dans les rapports avec les musulmans ? 25 participants salésiens ont fait le déplacement, par mi lesquels six coadjuteurs.
Au compte de l’AFO, la province organisatrice, ils sont venus de Thiès, Dakar, Tambacounda, Conakry, Siguiri, Kankan, Korhogo, Abidjan, Cinkassé, Kandi, Bobo-Dioulasso, Sikasso, Touba et Bamako.
L’AFW était représenté par un confrère venu d’Accra, et trois autres provenant d’Iba dan au Nigéria.
Quant à l’ATE, les pères Miguel Angel NGUEMA et Privat FOUDA de Yaoundé, ont répondu favorablement à l’invitation du père Adolphe -Marie AKPOUÉ, vicaire provincial en charge de la pastorale des jeunes, principal animateur du séminai re.
Un seul salésien a représenté l’Afrique de l’Est.
Il s’agit du Père James Lual, jeune prêtre soudanais, chargé de la pastorale des jeunes dans la localité de Wau, au sud Soudan.
Notons la présence parmi les séminaristes du provincial de l’AFO, le Père Faustino García.

Quelle approche d’éducation et d’évangélisation pour la jeunesse dans les contextes islamiques de l’Afrique de l’Ouest ? Ce thème, comme initialement prévu, devrait être animé par le père Josef Stamer.
Empêché, il sera finalement remplacé par son confrère le père Jean Bevand.
Tous deux sont membres de la Congré gation des Missionnaires d’Afrique, actifs au sein de l’Institut de Formation Islamo-Chrétienne (IFIC) de Ba mako.

Le premier jour de notre rencontre fut réservé à l’expo sé du père Jean Bevand.
Fort de ses 40 ans d’Afrique, et en tant que membre de la commission épiscopale de l’Afrique de l’Ouest en charge du dialogue interreli gieux, le père Jean nous a fait part de la richesse de son expérience au contact du monde musulman.
Pour lui, ce qui compte avant tout c’est le premier pas à faire, à l’imitation du Christ.
La Bible est pour nous une ressource sûre pour la rencontre.
On y trouve des exemples tels que la rencontre de Mambré entre Abra ham et ses visiteurs, les rencontres de Jésus avec la samaritaine, le lépreux, le centurion, etc.
Ces ren contres nous enseignent à savoir aller vers l’autre sans attendre de réciprocité.
Toutefois, nous-mêmes comme les musulmans, nous devons garder notre identité afin de parvenir à une rencontre authentique.
Des diffi cultés demeurent.
Comme exemples citons l’absence de sens critique face à la propre religion, ou encore les divergences qui existent dans la conception des lois, de la valeur de la vie, de la justice, de la paix et du pardon.
Le dialogue en somme, n’est donc pas toujours aisé.

Le second jour nous a permis d’appliquer la problé matique du dialogue et de la rencontre à notre appro che salésienne de l’éducation et de la pastorale.
Quel ques priorités sont à mettre en œuvre : aller à la ren contre du monde musulman pour mieux le connaitre; soigner la formation des confrères, de nos animateurs et de nos collaborateurs, du petit groupe de chrétiens qu’il ne faut pas oublier ; réfléchir communautaire ment sur le vécu du système préventif en milieu musul man.
Au soir du 13 octobre, un sentiment de satisfac tion générale se dégageait de l’assistance.
Bamako 2010 rentrait ainsi dans l’histoire, avec la perspective d’un futur prometteur pour la jeunesse d’Afrique.

Novembre 2010 PRESENCE SALESIENNE ET CONTEXTE EN MAJORITE MUSLUMAN PRESENCE SALESIENNE ET CONTEXTE EN MAJORITE MUSLUMAN PRESENCE SALESIENNE ET CONTEXTE EN MAJORITE MUSLUMAN Ignace Ignace Ignace---Privat FOUDA, sdb Privat FOUDA, sdb Privat FOUDA, sdb 26 @temedia N°102 Interview Novembre 2010 @temedia : Bonsoir père Marco, un petit mot à dire au début de cet entretien ? P.
Marco : Je remercie l'équipe d'ATE Media qui me donne l'occasion dans ces 25 ans de vie religieuse de dire merci, d'abord à tous les salésiens de cette province ATE et en suite à tous ceux et celles qui me connaissent d'une manière ou dune autre.
Je dis merci à vous tous parce que mes 25 ans de vie salésienne sans vous et les jeunes ne diraient grande chose.

@temedia : Père Marco vous célébrez cette année 25 ans de vie religieuse où vous avez passé votre noviciat.
Que retenez vous de cette expérience.

P.
Marco : J'ai fait le Noviciat à Cumbaya, un petit village à 25 km de Quito-Equateur, avec un maître inoubliable, le P.

Raphael Bastidas et 10 novices dont je fais parti.

Ce que je retiens en premier lieu ce sont les personnes avec lesquelles j'ai vécu cette année-là ; d'abord mon maitre des novices à qui nous, les novices, l'admirions beaucoup et moi en particulier, par sa sérénité et la confiance qu'il inspirait à tous et à chacun de nous.
Avec lui je pense que j'ai appris à m'ouvrir et à placer dans la confiance ma vie sur le cœur d'un autre ; puis je retiens aussi la cohésion de ma promotion, co hésion venant déjà du prénoviciat (où j'avais appris à vivre en groupe) ; la spontanéité, la familiarité et l'entraide, je peux dire en toute assurance que régnait dans ce groupe une totale confiance.
Je ne voudrais pas laisser à côté la figure d'un vieux salésien de 85 ans, ancien provincial au pays qui faisait parti de notre communauté, le P.
Angel Correa, à qui nous le consi dérions et l'appelions « Don Calosso » par sa paternité, sa clairvoyance et sa détermination.

@temedia : Le contexte socioculturel actuel semble questionner la vie religieuse et pourrait-on dire, a tendance à la remettre en cause.
Qu’en pensez-vous ? P.
Marco : Mettre en question quelque chose qu'on n'a pas vécu n'est pas toujours juste, de toute façon, les interpellations venant de tout côté sont toujours révélatrices et salutaires.

Je comprends parfaitement ceux qui peuvent questionner et même mettre en cause la vie religieuse compte tenu de la na ture, le style, l'esprit, la vie et l'action même tout original qu'el le propose à beaucoup des jeunes.
Certainement pas à la ma nière du monde.
Devenir religieux suppose, sans doute, une conversion radicale dans la manière d'être, de penser, et de faire face aux réalités des hommes et, pas tous sont disposés à opérer et à vivre quotidiennement cette conversion.
D'après moi, mettre en question la vie religieuse n'est qu'un prétexte pour ne pas s'engager dans cette forme de vie si originale et en même temps exigeante aussi (je vous rappelle aussi que la vie religieuse n'est pas la seule forme originale ni la seule à être exigeante.
On trouve d'autres aussi.
.
).

Je comprends aussi ceux qui mettent en question la vie religieuse aujourd'hui.
Ils ont raison lorsqu'ils voient que certains et certaines qui se sont engagés avec ce style de vie ne la reflètent pas comme elle devrait être.
Ils ont rai son surtout quand ils voient peut être certaines ambigüi tés, incohérences et parfois un décalage entre ce que le religieux a professé et ce qu'il vit dans le quotidien.

Je pense aussi que les premiers à interpeller la vie reli gieuse doivent être les mêmes religieux (es).
Ils connais sent mieux ce qui est la vie religieuse elle-même.
Ils connaissent mieux ce qu'il faut changer.
Sans doute que la vie religieuse aujourd'hui ne doit pas rester la même comme avant ; aujourd'hui, les générations ont changé et par la suite la culture, la vie sociale en générale s'est transformé aussi.
Si la vie religieuse est par nature un signe, prophétie et ferment du Royaume, elle a donc le devoir de répondre aux nouvelles générations un dyna misme constant de fidélité créative.

@temedia : Vous êtes missionnaire en Afrique, quelles ont été vos motivations missionnaires ? P.
Marco : Je suis convaincu que ma vocation salésienne a été missionnaire.
Depuis le premier jour que j'ai connu les salésiens, j'ai respiré ce climat missionnaire, c'est-à dire, l'inclination sur les lieux et les personnes nécessitant un message qui soit Bonne Nouvelle.
Mon premier im pact a été le « peuple Shuar », situé à l'Amazonia profon de, entre le Perou et l'Equateur, où j'ai fait un an de vo lontariat.

Ma première motivation était peut être trop humaine : me dire à moi-même que j'étais capable de vivre dans n'im porte quelle situation et lieu, de dépasser aussi n'importe quel obstacle se trouvant sur ma route.
La vie, je la res sentais comme une aventure, une conquête, un défi.

Les étapes de formation (très riches en expériences mis sionnaires) m'ont aidé à aller plus loin d'un simple senti ment humain.
J'ai découvert que l'aventure, le défi le plus important était de se donner toujours au service des autres, en particulier des plus pauvres.

Novembre 2010 Père Marco Porfirio DIAZ, une expérience de 25 ans de Vie religieuse salésienne.
Père Marco Porfirio DIAZ, une expérience de 25 ans de Vie religieuse salésienne.
Père Marco Porfirio DIAZ, une expérience de 25 ans de Vie religieuse salésienne.

Réalisé par Rigobert Réalisé par Rigobert Réalisé par Rigobert Père Marco est sélésien de Don Bosco.

Missionnaire, il a passé dans la province sœur AFO.
En sep tembre 2009, il rejoint la province ATE dans la communauté du Théologat comme Econome.
Cette année pastorale, il lui a été confié la pastorale en plus de sa tâche comme économe de la communauté.

Suite p.
26 27 @temedia N°102 Interview Novembre 2010 Ma vocation « ad gentes », en particulier ma vocation pour l'Afrique, je l'ai découvert depuis mes études de théologie, lorsque j'ai connu pour ma première fois les salésiens noirs des Antilles venant comme moi faire leurs études au Mexi que.
J'ai vécu une amitié et une fraternité inoubliable avec un de ces salésiens, Pietro, salésien Haïtien, avec qui on s'est donné le temps pour prier le chapelet tous les jours ; notre intention de prière était les peuples d'Afrique dont mon confrère avait aussi l'intention de consacré sa vie.
Les premiers mots que j'ai appris en français étaient justement l'Ave Marie, constituant sans doute une motivation impor tante pour mon option missionnaire future.

Il a été déterminant pour définir ma vocation missionnaire ; le groupe de réflexion missionnaire de l'institut où je fré quentais les études de théologie et que moi-même j'ai eu l'initiative de le créer.
Une fois par mois on s'est rassemblé –des compagnons d'études- pour discuter des thèmes sur la théologie de la libération, la missiologie, l'inculturation, la réalité des peuples de l'Afrique et d'une manière spéciale le Projet Afrique lancé par le Recteur Mayeur Don Egidio Viga no.
Je pense que cet intérêt pour la mission, et pour l'Afri que en particulier, a suscité en moi le courage de donner le pas sur ce continent.

@temedia : Vous avez passé trois ans à la maison de philo sophie des salésiens comme formateur à Lomé et vous êtes à votre 2° année comme formateur au Théologat salésien.

Quels sont vos joies comme formateur ? Et avez-vous quel que peine aussi ? P.
Marco : Je vous assure que je n'ai jamais pensé que je serai un jour formateur des salésiens, mais je suis sûr aussi que si je suis là c'est parce que Dieu a bien voulu que je vienne faire ce service.
L'une des joies que je trouve ici est celle de vivre et de travailler avec des jeunes salésiens qui m'aident certainement à vivre une vie salésienne toujours jeunes, c'est-à-dire chargée d'enthousiasme, de recherche du nouveau, des aspirations salésiennes toujours fraiches…, propre des salésiens jeunes.
Je me ressens impliqué dans ce climat.
Une deuxième joie est celle de savoir que mon hum ble travail est propagateur.
Je voudrais bien être parmi les jeunes dans une maison de « vie active », mais je me suis rendu compte que le travail fait dans une maison de forma tion peut apporter aussi des grands fruits ; je comprends maintenant qu'en contribuant à la formation de vingt, trente ou cinquante ou plus de salésiens, on arrive à des milliers de jeunes.
Encore une troisième joie est celle de me rendre compte que l'Afrique salésienne se prend en charge peu à peu au point de vue personnel.

Si je parle des peines, peut être je trouve que la formation est tellement exigeante, qui requiert beaucoup de patience, la cohérence et la clairvoyance personnelle, des qualités devenant des défis pour moi et pour quoi pas aussi une croix.

@temedia : Vous êtes formateur à la maison du théologat, en regardant les jeunes générations des religieux, quels sont les conseils que vous pourriez leur donner ? P.
Marco : En premier lieu je dirais, la purification des moti vations à la vie religieuse.
Normalement les motivations varient d'une personne à l'autre.
Parfois on risque de se tromper en voulant vivre la vie religieuse comme „tout le monde', c'est-à-dire sans vouloir faire l'option pour ce style de vie différent, caractérisé cent pour cent par le service et l'amour à l'Evangile.
Il s'agit de détruire et de construire en même temps ; de détruire les motivations venant d'un mon de qui nous fait facilement respirer ce que nous appelons aujourd'hui le sécularisme, l'individualiste, la recherche du bien être et l'intérêt personnel et, de construire de nouvelles motivations assises sur des valeurs que la vie religieuse of frent elles-mêmes, en particulier : la générosité, le dévoue ment, la miséricorde envers l'autre… je trouve que ce che min de purification des motivations est de tous les jours.

Un deuxième conseil concerne la confiance aux médiations que le Seigneur peut nous offrir sur le chemin de la consé cration religieuse.
Le monde dans lequel nous vivons au jourd'hui prône sans cesse l'autonomie, l'indépendance et la liberté, celle-ci comprise –je dirais- comme la simple recher che des réponses aux instincts et aux désirs person nels diminuant par la suite l'intérêt ou la confiance qu'on pourrait bien déposer sur l'autre et encore sur ceux que le Seigneur nous met comme soutien et guide pour construire notre vocation consacrée.

Finalement, je dirai aussi aux nouvelles générations des consacrés qu'il est important de croire en soi-même, de sa voir que le Seigneur a enterré de semences, des capacités, d'habilités et de dons à cultiver avec intérêt et responsabilité et de savoir qu'à la mesure qu'on développe ces dons on répond aussi à la mission.

@temedia : Merci père Marco.
Que Dieu vous bénisse et vous accompagne dans la suite de votre marche vocation nelle et dans votre apostolat.

P.
Marco : Merci Novembre 2010 Père Marco Porfirio DIAZ, une expérience de 25 ans de Vie religieuse salésienne.
Père Marco Porfirio DIAZ, une expérience de 25 ans de Vie religieuse salésienne.
Père Marco Porfirio DIAZ, une expérience de 25 ans de Vie religieuse salésienne.

Réalisé par Rigobert Réalisé par Rigobert Réalisé par Rigobert 28 @temedia N°102 Tous Missionnaires vers les nouveaux fronts ! Directeur de publication : P.
Manolo JIMÉNEZ Administration : P.
José María SABE Délégué à la communication: P.
Privat Ignace FOUDA Rédacteur en chef : Florent Papin NGOUMBETI Maquette - Mise en page : Rigobert FUMTCHUM Rédaction: Fr.
Eynem MAGUERGUE P.
Jean Baptiste BERAUD Paul II Clark TEGUE @temedia Salésiens de Don Bosco Maison Provinciale B.
P.
1607, Yaoundé - Cameroun Novembre 01 - nov.
P.
SAINT PREUX André 04 - nov.
N.
MBACHO Merci 05 - nov.
P.
CUEVAS Agustín 06 - nov.
N.
IZUCHUKWU Offor Simon 08 - nov.
S.
SAMBA Jude 08 - nov.
N.
EBODE Cyrille Cyriaque 11 - nov.
N.
ESSOLA Serge 24 - nov.
S.
OGOULA Arnold Joyeux Anniversaires « Je ne rougis pas de l’Évangile: il est une force de Dieu pour le salut de tout homme qui croit » (Rm 1, 16).

Puisqu’il s’agit de mission, je me fais l’honneur de conclure ce numéro en parlant moi aussi de mission dans sa nouvelle acception dans l’Eglise et dans la Congrégation salésienne.
Nous connaissons de nombreuses références bibliques qui font allusion à « l’envoi en mission ».
Je n’ai donc pas besoin de les rappeler ici.
Il suffit d’y méditer pour en tirer les implications pour notre activité mission naire et pastorale.
J’en viens à deux documents que nous pouvons relire pour actualiser notre vision pastorale missionnaire.
Il s’agit tout d’abord de l’encyclique de Jean Paul II Redemptoris Mission du 7dec 1990 et les actes du CG 29 des Salésiens de Don Bosco d’avril 2008.
Je vais me pencher plus sur le premier document.

JP II présente la place qu’occupe l’Esprit dans la mission et définit le but de la mission qui est de construire des communautés fraternel les des baptisés pour la prière et l’Eucharistie.
Il souligne aussi les nouveaux défis pour la première évangélisation ad gentes ainsi que pour les peuples déjà évangélisé.

Même s’il faut toujours considérer la nécessité et la vérité de la mission ad gentes, et la présence de quelques salésiens africains dans les expéditions de ces dernières années est déjà un bon signe que l’Afrique non seulement a reçu l’Evangile qu’elle intègre, mais qu’el le est prête à le partager avec les autres peuples.
Il faut par ailleurs prendre conscience des grandes mutations de notre monde qui nécessite un déplacement d’accent de la « vie missionnaire » : Face aux mondes nouveaux et aux phénomènes sociaux nouveaux et encore, face aux aires culturelles ou aréopages modernes, et en particulier le monde de la communication que le pape cite en premier lieu, parce que c’est elle qui donne l’unité à l’humanité en faisant d’elle un « village planétaire ».
Pour JP II, ce sont des lieux où il faut désormais orienter l’activité missionnaire.
Il ajoute « Il existe, dans le monde moderne, beaucoup d’autres aréopages vers lesquels il faut orienter l’activité missionnaire de l’Église.
Par exemple, l’engagement pour la paix, le développement et la libération des peuples, les droits de l’homme et des peuples, surtout ceux des minorités, la promotion de la femme et de l’enfant, la sauvegarde de la créa tion, autant de domaines à éclairer par la lumière de l’Évangile ».

De toutes les priorités JP II cite le témoignage comme la première forme d’Evangélisation.
Car, nous sommes dans un monde qui a plus besoin des témoins que des maîtres.
Un monde qui attend que l’Evangile apporte un souffle neuf dans la vie socioculturelle et ses structures, un monde qui veut encore croire aux actions en faveur des pauvres, du développement, de la paix.
La vie même du mis sionnaire doit être soignée ainsi que celle de la famille chrétienne et des CEB.
Le missionnaire est un homme plein de charité.

Dans le dernier chapitre, le VIIIème, le pape, avec des phrases très bellissimes, présente la spiritualité du missionnaire : « C’est l’Esprit qui les conduira sur les chemins ardus et nouveaux de la mission.
», « Tout missionnaire n’est authentiquement missionnaire que s’il s’engage sur la voie de la sainteté », « Le missionnaire est l’homme des Béatitudes… En vivant les Béatitudes, il expérimente et montre concrètement que le Règne de Dieu est déjà venu et qu’il l’a déjà accueilli.
».

A nous maintenant de prendre la route de la mission.
Pour nous, Salésiens, nous parlons en terme de « nouveaux fronts » dont les jeunes pauvres sont la première des priorités.
Ces derniers années, nous nous sommes aussi engagé résolument à la défense des droits de l’homme ainsi que dans le secteur de la communication sociale.
Nous devrons poursuivre cette marche même si nous balbu tions encore.
Il nous faut encore accentuer notre engagement en faveur de l’accompagnement des familles et des jeunes qui désirent s’engager vers le mariage ou vers la vie religieuse ou sacerdotale.
Ce sont les nouveaux lieux où le Seigneur nous attend avec impa tience pour une nouvelle expérience.
Ne manquons pas ce grand rendez-vous.
Rigobert